Tag: films

  • 07.06.2024 (mise à jour)

    07.06.2024 (mise à jour)

    Elections en Roumanie – Les électeurs roumains sont attendus ce dimanche, 9 juin, aux urnes pour élire à la fois leurs représentants au futur Législatif européen et les autorités locales. Selon les données de l’Autorité électorale permanente, plus de 200 000 candidats ont tenté, depuis le 10 mai, de convaincre les électeurs de voter pour eux. Le candidat le plus âgé a 100 ans, tandis que le plus jeune a un peu plus de 23 ans. Plus de 11 000 personnes briguent un poste de maire. Et plus de 207 000 candidats sont en lice pour les postes de conseillers locaux, départementaux et municipaux, ainsi que pour les fauteuils de maire ou présidents des conseils départementaux. Pour le scrutin européen, 12 formations politiques et alliances électorales, ainsi que 4 candidats indépendants, soit un total de 494 candidats, sont en lice. A noter que la Roumanie bénéficie de 33 sièges de députés européens. Plus de 900 bureaux de vote sont mis à la disposition des Roumains de l’étranger pour les élections européennes de ce  dimanche. La liste en est disponible sur le site du ministère des Affaires étrangères – mae.ro.

     

    PIB – Au cours du premier trimestre 2024, le PIB corrigé des variations saisonnières a augmenté de 0,3% dans la zone euro et dans l’UE, par rapport au trimestre précédent, selon l’estimation rapide publiée par Eurostat, l’office statistique de l’Union européenne. Selon cette source, l’économie roumaine a enregistré une évolution légèrement supérieure à la moyenne européenne, en passant d’une contraction du PIB de 0,6% durant les trois premiers mois de l’année dernière, à une avancée du PIB de 0,4% durant le premier trimestre de cette année. Les données Eurostat sont similaires à celles annoncées antérieurement par l’Institut national de la Statistique qui a révisé à la baisse la croissance économique roumaine pour les trois premiers mois de l’année, en passant de 0,5% estimé dans un premier temps à 0,4%.

     

    Adhésion UE – La Commission européenne juge que l’Ukraine et la Moldavie ont rempli toutes les conditions préalables à une éventuelle ouverture de négociations d’adhésion à l’UE. Une porte parole de la CE a précisé vendredi, à Bruxelles, que la décision se trouve désormais entre les mains des pays membres. L’Exécutif communautaire considère que l’Ukraine a opéré les dernières modifications législatives en matière de justice, de lobby et des minorités, tandis que la République de Moldavie a fait des changements dans son système judiciaire. Un premier pas à faire est que les 27 approuvent la recommandation de la Commission, mais cette décision requiert l’unanimité et la Hongrie menace de bloquer tout le processus. Un deuxième pas est de fixer la date de la première conférence intergouvernementale avec la Moldavie et l’Ukraine, ce qui équivaut au début des négociations d’adhésion. La présidence du Conseil est assumé en ce moment par la Belgique, pays qui aimerait bien que l’ouverture des négociations ait lieu en juillet, durant son mandat.

     

    Ambassadeur –  L’ambassadeur agréé de la Russie à Bucarest, Vladimir Lipaev, a été reçu par la secrétaire d’Etat, Ana Tinca, au Ministère roumain des Affaires Etrangères, pour présenter ses lettres de créance. La représentante de la diplomatie roumaine a souligné que la Fédération de Russie est la seule responsable de l’actuel état des relations bilatérales. Et elle de rappeler au diplomate russe que Bucarest condamne la guerre d’agression menée par son pays contre l’Ukraine qui représente une grave violation des normes internationales. Diplomate de carrière, Vladimir Lipaev a été ambassadeur russe en Estonie d’où il a été expulsé en 2023.

     

    Comités Olympiques – Bucarest a accueilli la 53e session de l’Assemblée générale de l’Association des comités olympiques européens (EOC) sous la présidence de Thomas Bach, président du Comité international olympique (CIO). Lors de cette réunion, Raffaele Pagnozzi, secrétaire général de l’EOC, a été décoré de l’Ordre du Mérite de l’Association pour l’ensemble de son activité, étant fortement applaudi par les participants. Par ailleurs, le premier ministre roumain, Marcel Ciolacu, a souligné l’importance du sport et l’engagement du gouvernement roumain à garantir les meilleures conditions pour les sportifs roumains. Par ailleurs, le président du Comité international olympique, Thomas Bach, a été reçu jeudi par le chef de l’État roumain, Klaus Iohannis.

     

    Déchets – 90 tonnes de déchets originaires de quatre pays européens ont été bloquées à la frontière roumaine, après que les autorités occidentales ont constaté que les transports étaient illégaux. Il s’agit de cinq camions de collecte en provenance d’Autriche, d’Italie, d’Allemagne et de Hongrie, conduits par quatre Roumains et un Hongrois. Les déchets seront retournés aux expéditeurs.

     

    Festival – La Roumanie accueille une nouvelle édition du Festival du film indépendant américain, l’occasion pour le public roumain de voir une série de productions originales. Les précédentes éditions ont proposé une sélection de films inscrits dans les plus grandes compétitions nord-américaines telles Sundance, New York ou Toronto et européennes, telles la Berlinale, le festival du film de Venise ou de Cannes. Les projections auront lieu à Bucarest et à Bran, à l’intérieur du célèbre château. Les recettes seront versées à des organisations non-gouvernementales humanitaires.

  • 28.01.2023

    28.01.2023

    Schengen – La France et les Pays Bas attendent impatiemment
    l’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen. C’est ce que les ministres
    français et néerlandais des Affaires étrangères ont stipulé dans une
    déclaration sur la sécurité qu’ils ont signée vendredi, à Bucarest, lors d’une
    entrevue avec leur homologue roumain, Bogdan Aurescu. Les chefs des trois
    diplomaties se sont rendus vendredi sur la base de Cincu afin
    de rencontrer les troupes françaises et néerlandaises déployées sur le
    territoire dans le cadre du groupement de combat que l’OTAN a mis en place en
    réplique à l’invasion de l’Ukraine par la Russie.Suite
    à des discussions trilatérales au sujet de cette guerre, la responsable de
    Paris, Catherine Colonna a précisé que l’Ukraine doit être aidée à se défendre
    pour conquérir son indépendance et sa souveraineté. A Bucarest, les ministres
    européens ont rencontré le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis et son
    premier ministre, Nicolae Ciuca.












    Réfugiés
    – Quelque 69.000 personnes dont 7213 Ukrainiens sont arrivés vendredi, en
    Roumanie, a fait savoir la Police roumaine aux Frontières. Du coup, depuis le
    10 février 2022, soit deux semaines avant le début de l’invasion illégale de
    l’Ukraine par l’armée russe et jusqu’à présent, plus de 3 millions 41 milles
    réfugiés ukrainiens sont venus en Roumanie, la plupart juste pour la transiter.


    Sondage
    – 80% des Roumains permettent l’utilisation des données personnelles à des fins
    publicitaires, selon une enquète menée à l’occasion de la Journée européenne de
    la protection des données. Selon l’étude la plus
    récente visant l’utilisation dans les foyers des nouvelles technologies de
    l’Information et des communications, 1 Européen sur 2 âgé de 16 à 74 ans a
    refusé l’utilisation de ses données personnelles à des fins publicitaires pendant
    ces trois derniers mois. 46% des personnes questionnées ont affirmé avoir
    permis l’accès rien qu’à la localisation ou ont refusé l’accès à toute information
    personnelle. Le poids des Européens refusant l’utilisation de leurs données
    personnelles varient d’un pays à l’autre. La plupart d’entre eux se trouvent
    aux Pays Bas (73%), en Finlande (70%), au Danemark et en Allemagne (63%) ou
    encore en Espagne (62%). Au pôle opposé, on retrouve la Bulgarie, 10%, la
    Roumanie, 20%, la Grèce, 29%, la Slovaquie, 30% et la Lettonie, 32%.








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    Festival – Deux films roumains, ‘Metronom’ de Alexandru Belc et
    ‘R.M.N.’ de Cristian Mungiu, ont été sélectionné en compétition pour la 46ème
    édition du Festival international du Film de Goteborg en Suède, l’évènement de
    ce genre le plus important de Scandinavie, qui a débuté vendredi. D’après un
    communiqué de presse de l’Institut culturel roumain de Stockholm, le festival
    présente chaque année environ 400 productions du monde entier, et quelques 160
    000 personnes assistent aux projections. ‘Metronom’, le premier film du
    réalisateur Alexandru Belc, raconte une histoire d’amour entre deux jeunes dans
    la Roumanie communiste de 1972, les critiques le décrivent comme l’analyse
    socio-historique d’une génération obligée de vivre dans une société pleine de
    suspicion et de méfiance réciproque. Dans le film ‘R.M.N.’ du réalisateur
    consacré Cristian Mungiu, l’action se déroule dans un village de Transylvanie,
    où la paix des habitants est troublée lorsque des travailleurs étrangers sont
    engagés dans la petite usine locale. Les frustrations, les conflits et les
    pulsions rejaillissent alors, brisant le vernis de calme et de bonne entente du
    village.


    Météo -Les météorologues ont placé plus de 20
    départements de la moitié orientale et centrale de la Roumanie en vigilance
    jaune et orange aux chutes de neige et au vent très fort, en vigueur jusqu’à
    dimanche matin. La météo défavorable a entraîné des coupures d’électricité dans
    plusieurs localités de Roumanie, a perturbé le trafic et a conduit à la
    fermeture de certaines routes nationales et départementales. Des centaines de
    voitures sont restées bloquées sur leur trajet, en raison de la neige abondante.
    Les chutes de neige ont créé des
    perturbations au trafic ferroviaire et aérien aussi. Samedi, les températures
    maximales iront de -2 à 5 degrés. Il neige sur Bucarest où les thermomètres
    montrent un degré seulement.

  • Le Festival du film français en Roumanie

    Le Festival du film français en Roumanie

    L’édition de cette année du Festival du film français en Roumanie se déroule du 1 au 12 juin à Bucarest et dans dix autres villes. Pour plus de détails sur les coups de coeur de cette année, nous avons interviewé Victor Benderra, co-programmateur du festival.

  • Les meilleurs films de l’année 2021

    Les meilleurs films de l’année 2021

    Sur l’ensemble des productions cinématographiques dont la sortie en salle était prévue en 2020, plusieurs sont devenus accessibles au public seulement en 2021, en raison de la pandémie. Quant aux festivals de film, annulés ou organisés en ligne tout au long de l’année 2020, ils ont repris cette année aussi bien en présentiel, qu’à distance. Quels sont donc les films ayant marqué le cinéma roumain dans le courant de cette année ?

    Aux dires du critique de film, Andrei Gorzo, c’est le dernier titre du réalisateur Radu Jude, « Loony Porn », Ours d’or 2021, qui domine le classement. C’est un des meilleurs films de Radu Jude, affirme Gorzo qui qualifie ce long-métrage « d’agressif, expérimental, débordant d’idées et marqué par un sens incisif de la contemporanéité ». « Si l’Académie américaine de film veut faire preuve de bonne foie envers le cinéma, alors, elle devrait parier sur ce film visionnaire » a affirmé pour sa part le site web américain, IndieWire dédié au cinéma indépendant. D’ailleurs, selon cette source, le film de Radu Jude se trouve sur la liste des préférences des critiques étrangers pour les Oscars 2022. L’actrice Katia Pascariu qui joue le rôle principal a été incluse par The New York Times sur la liste des meilleurs acteurs de l’année 2021 aux côtés des stars tels Denzel Washington, Joaquin Phoenix ou Kristen Stewart.

    La liste des meilleurs films roumains sortis depuis le début de l’année se poursuit par « Champs de coquelicots » d’Eugen Jebeleanu. D’après le scénario de Ioana Moraru, le film a eu sa première mondiale lors de la 24ème édition du Festival international de film Tallinn Black Nights. Retenu dans plus de 40 sélections officielles par des festivals de films du monde entier, Champs de coquelicots a dans son palmarès six prix internationaux dont deux de la meilleure interprétation masculine accordé à Conrad Mericoffer par le jury du Festival international de film Gijon et par celui du Festival international de film de Turin. Présentée en première en Roumanie, au Festival international de film de Transylvanie, TIFF, la production s’est vu couronner de deux trophées : celui du meilleur réalisateur et celui du public. Inspiré des faits réels, « Champs de coquelicots » présente un jour de la vie du jeune gendarme Cristi, interprété par Conrad Mericoffer.

    Troisième coup de cœur aussi bien des critiques que du public, le premier long-métrage de Ruxandra Ghițescu, « Otto le Barbare ». Un film qui devrait être vu aussi bien par les parents, par les adolescents et par les psychologues, affirme la critique Iulia Blaga, avant d’ajouter. « C’est pour la première fois qu’un film roumain arrive à expliquer au public ce qui se passe dans la tête d’un adolescent de nos jours ». Récompensé du trophée du meilleur long-métrage roumain par le jury du Festival TIFF, le film raconte ce qui se passe dans la tête d’un adolescent rebelle de 17 ans après la mort de sa petite amie. L’ado se retrouve prisonnier d’un cercle vicieux créé autour de lui par ses parents, son grand-père, la mère de sa copine et les assistantes sociales qui mènent l’enquête.

    Et nous voilà arrivé au dernier titre de notre classement. Il s’agit d’Intregalde, dernier long-métrage du réalisateur Radu Muntean, projeté en première par la Quinzaine des Réalisateurs du Festival de Cannes. Avec un scénario signé Radu Muntean, Alexandru Baciu et Răzvan Rădulescu, le film raconte l’histoire de trois copains qui participent à un voyage humanitaire en voiture. Au long des chemins de montagne poussiéreux du village roumain d’Întregalde, ils rencontrent un vieil homme qu’ils décident d’aider. En l’accompagnant à la scierie où il dit travailler, leur voiture se retrouve coincée dans un fossé et la scierie s’avère être abandonnée. Alors qu’ils sont obligés de passer la nuit avec le vieil homme sénile, leurs idées sur l’empathie et l’altruisme sont mises à rude épreuve, peut-on lire sur le site de la Quinzaine des réalisateurs. Aux acteurs professionnels Maria Popistaşu, Ilona Brezoianu et Alex Bogdan, s’ajoute l’amateur Luca Sabin qui, disent les critiques, est une véritable révélation. « Je pense pouvoir dire la vérité qui se cache en nous, mais dont on est rarement conscient, parfois parce qu’on ne veut pas l’être. Voilà pourquoi dans mes films, j’aime bien mettre mes personnages dans des postures inconfortables. Car je pense que de cette manière, nous arrivons à se poser des questions sur nos actes. Et quand je dis nous, je pense plutôt aux spectateurs, qu’aux protagonistes » a conclu le réalisateur Radu Muntean. (Trad Ioana Stancescu)

  • Les Films de Cannes à Bucarest

    Les Films de Cannes à Bucarest

    Fin octobre, les films du dernier Festival de
    Cannes ont été projetés à Bucarest, dans le cadre d’un festival devenu déjà
    traditionnel, organisé par l’Association Cinemascop et la compagnie Voodoo
    Films. Cette fois-ci, les 80 projections ont eu lieu dans plusieurs salles de cinéma
    de la capitale, dans des espaces aménagés en plein air et aussi en ligne pour
    les Roumains des 4 coins du pays. Les nouveautés de Cannes et quelques-uns des
    meilleurs films des grands festivals du monde, la plupart arrivés en première
    en Roumanie, ont figuré à l’affiche de cette 12e édition du Festival
    Les Films de Cannes à Bucarest. L’occasion de désigner aussi le film préféré du
    public romain de la section intitulée « Les avant-premières de l’automne ».
    Il s’agit du long-métrage « Immaculé », réalisé par Monica Stan et George
    Chiper-Lillermark. Ce fut aussi l’occasion de rencontrer Ana Teodora Mihai, la
    réalisatrice du film « La civil », qui a ouvert le festival de Bucarest, ou
    encore de faire la connaissance des équipes des films inclus dans la catégorie
    des « Avant-premières de l’automne ».






    Pour davantage
    de détails sur cette fête du cinéma francophone et international, nous avons invité
    au micro Dan Lupu, le responsable communication du Festival. Il nous présente
    deux vedettes de l’événement : les plus récents films réalisés par Jacques
    Audiard et Gaspar Noé, présentés en première, cette année, sur la Croisette et
    cet automne à Bucarest aussi.




    Dan Lupu : « Cette
    année, notre sélection a inclus entre autres « Les Olympiades » de Jacques
    Audiard et « Vortex » de Gaspar Noé, deux films longuement débattus à
    Cannes, d’autant plus que les deux réalisateurs ne manquent presque jamais au
    festival. Né en Argentine et établi en France, Gaspar Noé est un réalisateur
    qui a toujours su surprendre son public et je suis sûr qu’il le surprendra avec
    son nouveau film aussi, qui est totalement atypique par rapport au reste de sa filmographie.
    Je vous dévoilerai juste que ce film est en grande partie une expérience
    profondément personnelle et que les parents de Gaspar Noé y sont présents. C’est
    un film que je recommande de tout mon cœur, il faut vraiment le voir au cinéma.
    Puis, Jacques Audiard est un habituel du Festival de Cannes et il a été présent
    en Roumanie aussi, où il a filmé une de ses productions. Son plus récent film, « Les
    Olympiades », est un film en noir et blanc qui présente une relation atypique
    entre trois filles et un garçon, qui sont tour à tour amis et amoureux et
    souvent les deux en même temps. Une histoire bouleversante, comme la décrivait
    la publication Screen Daily, après sa projection à Cannes. De même, (l’acteur
    américain) Sean Penn était de retour à Cannes et donc à Bucarest aussi, dans son
    plus récent film, « Flag Day », un drame familial surprenant, où il joue
    aux côtés de sa fille. On a eu aussi au programme un film intitulé « Cow
    », qui est très courageux et intrigant et qui marque le retour à Cannes de la
    réalisatrice Andrea Arnold, pour raconter l’histoire d’une vache anglaise. Et
    toujours à propos de films qui ont suscité des débats, je ne saurais oublier « Benedetta
    », réalisé par un autre grand maître des provocations : Paul Verhoeven. Ce
    fut un des films les plus controversés de la dernière édition du Festival de
    Cannes, qui raconte l’histoire d’amour qui naît entre deux nonnes catholiques. »








    Aux productions appartenant aux réalisateurs renommés
    se sont ajoutés les mini-films du Filmminute Festival, avec lequel le Festival Les
    films de Cannes à Bucarest a renoué la collaboration. Par conséquent, avant les
    projections des longs-métrages, au cinéma et en ligne, les spectateurs roumains
    ont eu droit à des films d’une minute appartenant à des créateurs du monde
    entier. Après la capitale, le Festival Les Films de Cannes a voyagé à Cluj Napoca,
    début novembre, puis à Timişoara, du 12 au 14 novembre. (Trad. Valentina Beleavski)

  • 27.07.2021

    27.07.2021

    Covid
    en Roumanie –
    Le Comité national des situations d’urgence a décidé qu’il n’est
    plus nécessaire pour les enfants de moins de 6 ans de présenter le résultat
    négatif d’un test de dépistage de l’infection au coronavirus lorsqu’ils entrent
    en Roumanie s’ils arrivent depuis un Etat à haut risque épidémiologique. Les
    enfants de 6 à 16 ans sont toujours tenus d’effectuer un test 72 heures avant
    de s’embarquer dans un train ou un avion vers la Roumanie ou d’entrer sur le
    territoire national dans le cas des voyageurs en voiture. Qui plus est, les
    délégations de sportifs qui arrivent en Roumanie depuis des Etats en zone
    rouge, afin de participer à des compétitions sont exemptées de la quarantaine si
    leurs membres présentent le résultat négatif d’un test RT-PCR de dépistage de
    l’infection au SARS CoV 2, effectué dans un délai de maximum 72 heures avant
    l’entrée dans le pays. Ils sont également tenus de participer uniquement aux
    compétitions. Par ailleurs, les autorités de Bucarest appellent toujours la
    population à se faire vacciner, rappelant que la vaccination d’un nombre élevé
    de personnes ne fait que réduire le risque d’institution de nouvelles
    restrictions. Pour l’instant, une nouvelle étape de relâchement de ces
    restrictions devrait être instituée en Roumanie. Entre autres, à partir du 1er août, le nombre
    maximum de personnes qui peuvent participer à des événements privés sera majoré.
    Le ministre de l’Intérieur Lucian Bode souligne que le port du masque de
    protection demeure obligatoire dans les espaces fermés. Lundi les autorités ont rapporté 175 nouveaux
    cas de Covid 19. 3 décès ont également été rapportés. Le nombre des malades de
    Covid 19 hospitalisés est actuellement de plus de 330, dont 43 sont en
    réanimation – soins intensifs.

    Coronavirus dans le monde – Plus de 65 millions d’Italiens ont reçu la première dose de vaccin contre la Covid 19. Selon le correspondent de la radio publique roumaine en Italie, le nouveau décret approuvé par el gouvernement de Rome qui rend obligatoire le certificat vert européen à l’entrée dans des lieux publics, le nombre de rendez-vous en vue de la vaccination est à la hausse. Le variant delta, plus contagieux du SARS CoV 2 se répand rapidement en Europe, selon des chiffres rendus publics par le centre européen de prévention et du contrôle des maladies. Du 28 juin au 11 juillet, le variant delta était déjà prédominant dans 19 pays européens sur 28.

    Budget – Le déficit du budget général consolidé de la Roumanie s’élève à la fin de la première moitié de cette année à 2,96% du PIB, en baisse par rapport à 2020 selon les chiffres rendus publics aujourd’hui par le Ministère des Finances. De janvier à juin, les dépenses avec les investissements ont été supérieures d’un milliards d’euros à celles de l’année précédente et les payements à caractère exceptionnel générés par la pandémie de Covid 19 ont été de quelque 1,6 milliards d’euros. L’objectif de cette année est d’avoir un déficit budgétaire de 7,16% du PIB. Le gouvernement de Bucarest est en train d’élaborer un décret d’urgence portant sur le budget rectificatif, qui sera adopté à la mi-août. Plusieurs ministères, dont celui des Transports et de l’Agriculture demandent des montants supplémentaires significatifs. Le ministre de l’Education nationale, Sorin Cîmpeanu a demandé des fonds afin de financer cette année 6 000 internes de plus dans l’enseignement supérieur médical.

    Rosia Montana – Le Comité UNESCO a décidé d’inclure le paysage culturel minier de Rosia Montana au Patrimoine culturel mondial mais aussi au Patrimoine culturel en péril. Le président roumain, Klaus Iohannis a salué aujourd’hui l’inclusion du site de Rosia Montana dans le centre au patrimoine mondial de l’UNESCO. « Par des efforts combinés par les autorités des autorités et des spécialistes, Rosia Montana ne devrait pas devenir un modèle de valorisation du patrimoine par le développement durable de la région », a écrit le chef de l’Etat sur Facebook. Les experts de l’UNESCO ont déclaré qu’il était nécessaire de visiter la Roumanie afin de découvrir les moyens de mieux protéger le patrimoine culturel de la région. « Ce site des Carpates Occidentales accueille un « ensemble exceptionnel » de galeries romaines datant du 2e siècle », souligne Icomos, l’organisme consultatif de l’agence de l’ONU qui a émis la recommandation relative au site de Rosia Montana.

    Unesco – L’Opéra de Bucarest accueille aujourd’hui un événement consacré aux 65 ans depuis l’adhésion de la Roumanie à l’Unesco. L’événement inclut une exposition de photographie et d’art visuel, la projection de mini-documentaires sur des sites roumains inscrits au patrimoine de l’UNESCO, ainsi qu’un concert de musique. La Roumanie a adhéré à l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture le 17 juillet 1956. L’éducation, la culture, les sciences de la nature, les sciences humaines, ainsi que l’information et la communication sont les domaines d’activité visées par l’UNESCO.

    TIFF – Poursuite à Cluj dans le centre-ouest de l’édition 2021 du festival international du film Transilvania, le plus ample événement consacré au cinéma de Roumanie, qui fermera ses portes cette année le 1er août. Plus de 170 productions seront projetées cette année dans le cadre du festival. Elles sont accompagnées de concerts mais aussi de rencontres avec les professionnels du domaine. Au programme d’aujourd’hui : « Les flots n’arrivent pas » (une production lituanienne réalisée par Marat Sargsyan atypique pour un film de guerre) et « Leçons de perse » (Russie, réalisé par Vadim Perelman), qui raconte l’histoire d’un Juif qui affirme être iranien pour s’échapper à l’Holocauste.

    Films – Deux productions roumaines, le long-métrage Miracol, du réalisateur Bogdan George Apetri, et Plastic semiotic, de Radu Jude, ont été sélectionnées au programme de la 78e édition du Festival international de film de Venise, ont annoncé les organisateurs de l’événement ce lundi. Miracol a été sélectionné dans la section Orizzonti, aux côtés de 18 autres longs-métrages. La projection de Plastic semiotic se fera hors concours. Le festival aura lieu du 1er au 11 septembre.

    JO -
    Aux Jeux olympique de Tokyo, l’enfant merveille de la natation roumaine, David
    Popovici a fait une course formidable dans l’épreuve de 200 m nage libre. Deux
    centièmes de seconde ont manqué au nageur de 16 ans seulement pour obtenir la
    médaille de bronze. David Popovici qui passe à Tokyo du statut de grand espoir
    à celui de sportif consacré a fini en 4e position et établi un
    record national. Ce matin, Robert Glinta a terminé en 8e position
    dans la finale de l’épreuve de 100 m dos. La sélection nationale féminine de
    basket à trois termine son parcours olympique par un match contre la France. Les
    sportives roumaines n’ont battu que la Mongolie et elles ont raté ainsi leur
    qualification.

    Météo – Aujourd’hui il y a une alerte jaune à la canicule valable sur presque tout le territoire jusqu’à samedi. Les prévisionnistes roumains ont annoncé une nouvelle vague persistante de canicule qui concernera graduellement presque tout le pays, cette semaine. Les températures avoisineront les 40 °C, et l’inconfort thermique sera beaucoup plus marqué. Les maximales du jour iront généralement de 30 à 37°. 32 degrés et du soleil à Bucarest.

  • EducaTIFF

    EducaTIFF

    EducaTIFF, le premier programme d’éducation cinématographique pour le jeune public en marge du Festival international de film Transilvania est arrivé à sa douzième édition. Lancé en 2009 afin de nourrir l’intérêt du jeune public pour le cinéma, EducaTIFF représente en chiffres plus de 120 productions, quelque 3000 participants, une cinquantaine d’ateliers et d’activités en rapport avec le cinéma et 50 établissements scolaires concernés. Déroulée tout au long du TIFF, l’édition 2020 d’EducaTIFF a été coordonnée par Raluca Bugnar, pour la troisième fois en charge de la sélection des films diffusés.

    Ce sont des productions censées rapprocher le public jeune des thèmes actuels, affirme-t-elle. Raluca Bugnar :« Personnellement, je suis contente des films ayant figuré au programme de l’édition de cette année. Je me méfie des films idylliques ; à vrai dire, ils existent de moins en moins. A l’heure où l’on parle, même les films pour le public jeune se penchent sur des aspects réels, sur des problèmes ou des conflits actuels ; du coup, on s’éloigne de plus en plus d’un monde prétendu parfait ou idyllique. En général, les productions destinées aux enfants sont peu nombreuses parce que cette catégorie de film n’est pas très rentable. Tout film suppose des coûts et ceux pour la jeunesse ont du mal à faire du bénéfice. Par exemple, cette année, sur les 40 productions que j’ai vues, je n’en ai choisi que 7. Parmi elles, trois s’adressaient aux ados de 14 ans et plus, trois aux petits et un septième était destiné à ceux d’une tranche d’âge intermédiaire, puisqu’il parlait du passage de l’enfance à l’adolescence. On a été très contents de constater la présence des adultes aussi. Normalement, lors de nos précédentes éditions, les enfants étaient accompagnés par leurs professeurs. Or cette année, ils sont venus avec leurs grands-parents qui sont restés regarder les films. Je suis très heureuse quand je vois des adultes qui ont de l’empathie pour les histoires racontées sur le grand écran et qui comprennent qu’un film peut souvent aider à ouvrir un dialogue sur des sujets plutôt délicats. Peut-être qu’en l’absence d’un tel film, on n’oserait pas discuter avec notre enfant du harcèlement à l’école, on n’aurait pas le courage d’apprendre s’il a été déjà victime d’une telle pratique ou tout au contraire, s’il l’a provoquée. Mais après avoir regardé le film ensemble, on pourrait plus facilement se pencher sur de tels sujets, car on peut se rapporter aux personnages et de ce fait, on a un point de départ pour lancer la conversation ».

    Sur l’ensemble des productions ayant figuré au programme d’EducaTIFF, une partie sera disponible en ligne aussi, sur la plateforme Tiff Unlimited. Raluca Bugnar détaille :« On espère que la plateforme Tiff Unlimited offrira la possibilité au grand public de visionner une bonne partie des films sélectionnés. On s’efforce en ce moment d’obtenir les droits d’auteur pour leur diffusion en ligne. En ce qui concerne le programme de cette année, il s’est ouvert par un film britannique aux petites touches bollywoodiennes. Il s’agit « d’Eaten by Lions » (Mangé par des lions) de Jason Wingard. C’est l’histoire de deux frères qui ne se ressemblent pas du tout, une histoire qui parle des différences entre les membres de la même famille et qui nous aide à accepter les aspects moins agréables de la vie. Un deuxième film recommandé aux adolescents a été « Diva of Finland » (Diva de Finlande), de Maria Veijalainen qui parle du rôle des médias et des réseaux sociaux, puisqu’il est question d’un concours genre La Roumanie a un incroyable talent. Grosso modo, les protagonistes de ce film bataillent pour se voir sacrer Diva de Finlande et alors elles se lancent dans la chasse aux voix sur YouTube, une pratique très fréquente de nos jours. Nous avons présenté aussi la production néerlandaise « The Club of Ugly Children » (Le Club des enfants moches) signé Jonathan Elbers, un film que personnellement, j’ai adoré, d’ailleurs ce fut mon film préféré de cette année. C’est une dystopie science-fiction, un film d’action qui explique aux enfants ce qu’un système totalitaire suppose et pourquoi une démocratie, même imparfaite, est toujours préférable. Un autre film fut « Jeune Juliette » d’Anne Emond, une production canadienne qui traite justement de cette période à la frontière entre l’enfance et l’adolescence. La protagoniste, Juliette, se voit confronter à toute sorte de situations et le film aide les enfants à comprendre que tout ce qu’elle vit est bien normal. On a eu aussi la projection du film roumain « L’Extraordinaire voyage de Marona » de la réalisatrice Anca Damian accompagné du court métrage « Opinci » – sorte de sandales paysannes – fruit d’une collaboration entre Studioset, FrameBreed et FatFox Animation. On a donc consacré une journée au film roumain et on a eu en salle les spectateurs les plus jeunes avec lesquels on a parlé de la responsabilité et de l’aventure », a conclu Raluca Bugnar. (trad. Ioana Stancescu)

  • Le bonheur de la culture

    Le bonheur de la culture

    Comment faire pour rendre notre confinement non seulement plus facile, mais aussi plus agréable ? La période s’avère difficile, on est d’accord et tout le monde est impatient à reprendre sa vie d’avant. En attendant, une idée serait de mettre cette période à profit, en bénéficiant de tous les événements culturels et artistiques mis gratuitement en ligne.

    La liste est plus que généreuse et je vais vous en donner quelques exemples : les grands musées du monde entier proposent de tours gratuits en ligne. Vous pourrez voir les collections du Louvre, du Prado, des Galeries Uffizi et aussi du Musée d’Art de Bucarest, vous aurez la chance de regarder gratuitement, des spectacles de l’Opéra Garnier, de Métropolitan Opéra ou de la Comédie française. Et même des films et des spectacles à l’affiche des grands festivals tels celui de Cannes ou celui d’Avignon. Peut-être que le confinement est-il pesant, mais au moins, on pourrait en profiter pour se cultiver.

  • Les Films de Cannes à Bucarest

    Les Films de Cannes à Bucarest

    Dix films qui ont reçu la Palme d’Or à Cannes ont pu être vus par les cinéphiles de la capitale roumaine à l’occasion de la 10e édition du Festival Les Films de Cannes à Bucarest. Chaque projection a été ouverte par une courte interview vidéo avec quelques-uns des réalisateurs contemporains les plus importants. Tous ont répondu à la même question : « Comment le cinéma a-t-il changé ces 30 dernières années et quelle sera son évolution future ? ».

    Crăița Nanu, chargée de communication aux Films de Cannes à Bucarest, donne plus de détails sur l’événement : «A part les films primés à Cannes, nous avons aussi proposé des films roumains en avant-première. Les projections ont eu lieu au cinéma du Musée du paysan roumain et à la fin de chaque visionnage, nous avons organisé une discussion avec les réalisateurs, les acteurs, les équipes techniques. Nous avons essayé de faire venir un maximum de personnes impliquées dans la réalisation de ces films. La salle Union de Cinémathèque roumaine a, elle, accueilli les Palmes d’Or, avec une projection par soirée pendant tout le Festival. Aussi, cette année, l’Espagne a été mise à l’honneur avec un réalisateur espagnol, Albert Serra, invité à Bucarest. Nous avons projeté trois de ses films dans le Festival et il a été présent après chaque projection pour répondre aux questions du public. Généralement, nous proposons beaucoup de films qui ne seront pas distribués en Roumanie, c’est donc une occasion unique de les voir sur grand écran.»

    L’ouverture du Festival a eu lieu au Cinéma PRO de la capitale, en présence de l’acteur roumain Vlad Ivanov, auquel Les Films de Cannes à Bucarest ont dédié une section spéciale pour son 50e anniversaire. Le film d’ouverture, «Les plus belles années d’une vie», a été présenté par son réalisateur, le Français Claude Lelouch, qui est aussi resté discuter avec le public après la projection. Le même Lelouch a présenté à la salle Elvire Popesco de l’Institut français de Bucarest le film qui lui a apporté une Palme d’or, ainsi qu’un Oscar, «Un homme et une femme».

    Crăița Nanu : « Le programme de cette année a compris toute une série d’événements connexes. Nous avons invité la célèbre école de cinéma La Fémis de France. Nous avons montré des courts métrages réalisés par ses diplômés et présenté au public le fonctionnement de l’école. Il y a aussi eu une discussion sur comment lire un scénario de film. Quelle formation pour les lecteurs professionnels de scénarios, car le sort d’un scénario dépend souvent d’eux, à savoir s’il sera ou non choisi pour être transformé en film. Le tant attendu Managing Talents est arrivé à sa quatrième édition cette année. C’est un atelier consacré aux acteurs, avec différentes informations qui peuvent les aider dans leur carrière. Ils y rencontrent des agents roumains ou étrangers et apprennent comment réussir une « self-tape », c’est à dire un enregistrement vidéo pour participer à une audition. Le célèbre directeur de casting Manuel Puro a aussi donné une masterclass. »

    Cette 10e édition des Films de Cannes à Bucarest voyage aussi dans le pays. A part Bucarest, elle ira dans 9 autres villes de Roumanie. L’acteur Vlad Ivanov et le réalisateur Adi Voicu, les représentants de la Roumanie à Cannes cette année, accompagneront le Festival dans plusieurs villes. L’occasion pour tous les cinéphiles roumains de voir le meilleur du cinéma mondial et national. (Trad. Elena Diaconu)

  • Films roumains au programme du Festival « Les Films de Cannes à Bucarest »

    Films roumains au programme du Festival « Les Films de Cannes à Bucarest »

    Il a proposé au public roumain, en dehors des films sélectionnés cette année à Cannes, des premières et avant-premières de productions roumaines, des rencontres avec les réalisateurs et des master class. Huit films roumains ont pu être vus à Bucarest en avant-première, en présence des équipes artistiques.



    Lauréat dune Palme du court métrage pour « Trafic » et du Prix dinterprétation Un certain regard pour lactrice Dorotheea Petre dans« Cum mi-am petrecut sfârşitul lumii » / « Comment jai fêté la fin du monde », Cătălin Mitulescu revient sur les grands écrans. Son dernier film, « Heidi », a été présent en compétition au Festival de Sarajevo. Le documentaire « Omul care a vrut să fie liber » / « Lhomme qui a voulu être libre », réalisé par Mihai Mincan et George Chiper-Lillemark, raconte lhistoire dun jeune rebelle qui a décidé de vivre librement durant les années du communisme, dans un pays rongé par la pauvreté et la peur.



    « Jurnalul familiei Escu » / « Le journal de la famille Escu » de Şerban Georgescu propose, sous la forme dun documentaire subjectif, un parcours des petits et grands événements que la Roumaniea connus ces 100 dernières années.



    « Ivana cea Groaznică » / « Ivana la Terrible », qui a reçu le Prix spécial du jury au Festival de Locarno dans la section « Cineasti del presente », est un récit étonnant sur les gens et les lieux, sur lappartenance et le manque, raconté avec humour et tendresse. La famille et les amis sont invités à sinterpréter eux-mêmes, avec leurs propres émotions, dans lhistoire de cette femme qui narrive pas à trouver sa place, ni sur une rivedu Danube, ni sur lautre. Ivana Mladenović, réalisatrice, coscénariste et actrice dans « Ivana la Terrible » :


    « Mon film précédent, « Soldaţii, Poveste din Ferentari » / « Les Soldats, Histoire de Ferentari », est tiré dun livre dAdrian Șchiop, que jai aussi choisi pour jouer le rôle principal. Je vais un pas plus loin dans « Ivana la Terrible », où je porte à lécran ma propre histoire, romancée bien sûr, mais où je demande à mes amis et à ma famille dinterpréter leurs propres rôles. Jai choisi cette formule qui va vers la comédie et qui, dans le même temps, vous force à vous exposer, car jai limpression que souvent nous nous prenons trop au sérieux. Ca a été difficile de faire ce film, car il parle de mes expériences, de choses que jai vécues et qui nont pas été vraiment agréables à vivre. Pour faire court, il sagit surtout dun moment de crise que jai traversé il y a deux ans, et le film parle de santé, physique et mentale, de la relation entre deux pays, dune fille qui a choisi de partir de Roumanie pour rentrer en Serbie, du conflit générationnel. Ce nest pas évident de faire un film sur ces choses, de les faire entrer dans la production. »



    Lacteur Vlad Ivanov et le réalisateur Adi Voicu, les représentants de la Roumanie à Cannes cette année, ont accompagné le Festival « Les films de Cannes » dans plusieurs villes de Roumanie. Adi Voicu a présenté son court métrage « Ultimul drum spre mare » /« Le Dernier voyage à la mer » à Cluj, Brașov et Suceava. La production, sélectionnée à la Semaine de la critique à Cannes cette année, est son deuxième court métrage de fiction, après « Ceața » / « Le Brouillard », primé à Angers et à Saint-Pétersbourg. « Le Dernier voyage à la mer » se déroule dans un train qui avance vers… le littoral. Les six passagers dun compartiment discutent, mais un doute surgi à un moment donné fait que les choses dérapent. Deux des acteurs qui jouent dans le court métrage parlent de leur collaboration avec le réalisateur Adi Voicu. Ana Ciontea, pour commencer :


    « Cétait une expérience très agréable. Le scénario ma tout de suite conquis, même si Adi la beaucoup modifié en cours de route. Jai été tout aussi charmée par son attention pour les détails. Jai su dès le début des répétitions que ça sera un bon film. Mais aussi, Adi Voicu nous a fait confiance, à nous, les acteurs. Ca ma beaucoup touché et beaucoup aidé aussi. »



    Le comédien Silviu Debu :


    « Le film est en quelque sorte la réflexion du monde où nous vivons. Six personnes se rencontrent dans un compartiment de train. Ils sont dâges, de religions et de catégories sociales différents. Pour un des personnages, cest même son dernier voyage. Cest une belle métaphore sur le monde. Cest ce que jai le plus aimé et, par ailleurs, jai compris dès nos premières réunions quAdi Voicu savait ce quil voulait. Ca ma donné beaucoup de confiance et jai alors accepté le rôle sans hésiter. »



    Le film qui a reçu le Prix du public à la fin du festival « Les Films de Cannes à Bucarest » est une autre production roumaine : « Maria, Regina României » / « Marie, reine de Roumanie » par Alexis Sweet Cahill. Le film, basé sur lhistoire réelle de la reine Marie, sort courant novembre dans les salles roumaines.


    (Trad. Elena Diaconu)


  • L’édition 2018 du Festival du film français

    L’édition 2018 du Festival du film français

    La 22e édition du Festival du film français de Roumanie (FFF) s’étale sur deux semaines, du 24 avril au 6 mai, étant accueilli sur les grands écrans de 9 villes roumaines. Les organisateurs en sont, comme d’habitude, l’ambassade de France et l’Institut français de Roumanie. Plusieurs nouveautés sont à la clé et nous en parlerons avec Lucie Guérin, chargée de mission audiovisuelle à l’Institut français.



  • Vérité, manipulation et propagande dans les films documentaires

    Vérité, manipulation et propagande dans les films documentaires

    La critique de film Ileana Bârsan et les réalisateurs de documentaires Alexandru Solomon, Oana Giurgiu et Claudiu Mitcu ont évoqué le genre cinématographique du documentaire dans le cadre d’un nouvel événement appelé le Cercle, un projet déroulé par le réseau de librairies Carturesti et la plate-forme en ligne CINEPUB, dédiée au cinéma roumain. Cet évènement s’est déroulé en marge de la semaine du documentaire sur CINEPUB.

    Une histoire des Juifs de Roumanie, très bien documentée, voilà ce que propose le documentaire Aliyah DaDa, réalisé par Oana Giurgiu en 2015. Il y a 133 ans, une petite communauté de Juifs de la ville moldave de Moinesti, dans l’est de la Roumanie, se rendait en Palestine pour fonder une des premières colonies juives en Terre Sainte. Dès lors, la route des Juifs vers Israël se combine avec l’histoire de la Roumanie moderne par le biais d’une relation d’amour et de haine dont les conséquences sont difficiles à évaluer de nos jours encore. Il s’agit d’une histoire découpée dans le style Dada, sorte de tribut aux initiateurs du courant Tristan Tzara et Mercel Jancoi, deux juifs originaires de Roumanie. A la question de savoir pourquoi elle avait choisi de faire un documentaire, Oana Giurgiu a affirmé que ce genre de film laisse des traces dans le temps. Elle a également déploré le fait que les années ’90 aient marqué en Roumanie une pause pour ce genre cinématographique.

    Oana Giurgiu : «Avant de réaliser ce film j’ai fait du cinéma-vérité et des reportages de télévision. C’était très important de dépasser ma condition. J’ai dû mettre une année et demie, presque deux, pour trouver une formule adaptée, puisqu’il m’était difficile de changer de domaine. Pour ce film, je disposais de nombreux documents d’archives : photos ou plutôt portraits parce qu’à l’époque le portrait était le type de photographie le plus répandu.»

    Claudiu Mitcu a réalisé plusieurs documentaires, parmi lesquels « Australie », produit par HBO et primé par l’Union des cinéastes de Roumanie en 2010. L’ambassade de France en Roumanie a elle aussi accordé à Claudiu Mitcu le Prix des Droits de l’homme pour les documentaires « Australie » et « Nous deux ». Pour Claudiu Mitcu, l’importance du documentaire réside dans le fait qu’il présente des histoires importantes pour la société.

    Claudiu Mitcu : « Nombre de mes films ne sont pas trop beaux d’un point de vue visuel, parce que je ne fais pas de mise en scène. Je ne fais que filmer. Pourtant, à mon sens, les films sont beaucoup plus crédibles. Et je crois également qu’il est beaucoup plus utile pour le public de suivre ainsi les sujets, les histoires que j’essaie de délivrer. Même s’il n’est pas filmé d’une manière artistique, même si certaines choses se perdent à cause de ce tournage moins artistique, le message est beaucoup plus fort et plus crédible. Sur les sept documentaires, deux sont similaires côté style. Chaque documentaire a son style. En fiat c’est la nature du sujet qui imprime le style. »

    Alexandru Solomon a écrit et réalisé une quinzaine de documentaires, parmi lesquels « L’homme aux mille yeux » 2001, « Le grand pillage communiste » (2004); « Cold Waves – guerre sur les ondes » (2007), « Capitalisme notre recette secrète » (2010), « La Roumanie : quatre patries »(2015). Continuant la comparaison lancée par Oana Giurgiu entre la presse et le film documentaire, Alexandru Solomon affirme que la plupart des histoires qu’un documentaire peut transmettre apparaissent aussi dans les médias, mais cela ne diminue point l’importance du film documentaire. A son avis, la presse est une sorte de « fast food » alors que le documentaire fait plutôt partie du concept de « slow food ». Le documentaire offre à la société la posibilité de s’y refléter avec tous ses problèmes, et le fait que la transition des années ’90 ne se retrouve pas dans un tel film constitue une perte immense, affirme Alexandru Solomon.

    Alexandru Solomon : « La discussion sur l’objectivité du réalisateur de documentaires me semble obsolète. Le documentariste essaie de donner une certaine perspective à une partie de la réalité. Il y a cette possibilité de choisir, d’identifier la direction que l’on souhaite suivre. Le fait de placer la caméra dans un certain endroit c’est déjà un choix. Or, le plus souvent il existe ce conflit entre le choix personnel et le moment où il faut filmer quelque chose. »

    Alexandru Solomon s’occupe aussi de la promotion du film documentaire en sa qualité de directeur du Festival international du film documentaire et des droits de l’homme, « One World Romania », qui se déroule ces jours-ci à Bucarest. Une soixantaine de films documentaires, sélectionnés parmi les 1300 productions cinématographiques inscrites, sont projetés du 13 au 19 mars aux cinémas Elvire Popesco, Eforie, Union et au studio Horia Bernea du Musée du Paysan roumain. S’y ajoutent plusieurs événements : débats, ateliers, expositions.

    La 10e édition du festival « One World Romania » est consacrée à la peur en général et à ses avatars dans la société. Politiciens corrompus du monde entier profitent de nos faiblesses et de nos craintes afin d’arriver au pouvoir. Les plus faibles d’entre nous sont quotidiennement harcelés par les plus forts. Seuls quelques-uns d’entre nous choisissent d’aller à contre-courant, en sacrifiant tout. Les films « One World Romania » explorent les origines de nos craintes et les moyens par lesquels nous pouvons les vaincre. La justice est un des thèmes traditionnels du festival, un thème d’actualité tant en Roumanie, que dans d’autres pays. Les documentaires inscrits dans la section appelée « Justice sans peur » racontent plusieurs cas de citoyens de Russie, de Tchad, de Pérou et de Mexique qui cherchent la justice par voie légale ou se coalisent pour réagir contre les agressions de l’Etat.

  • 14.04.2016 (mise à jour)

    14.04.2016 (mise à jour)

    Démission — La ministre roumaine du Travail, Ana Costea, a démissionné jeudi de ses fonctions. La décision survient dans le contexte dans lequel, en début de semaine, les syndicats du système public ont exprimé leur mécontentement à l’égard du projet d’ordonnance d’urgence sur les salaires dans ce secteur d’activité. C’est pourquoi la ministre a retiré son soutien à ce document. Le premier ministre Dacian Ciolos a accepté la démission de la ministre et a annoncé qu’il avancerait au président Klaus Iohannis une proposition sous peu. Ce jeudi, Dacian Ciolos a annoncé que les discussions avec les syndicats sur les traitements dans le système dépendant du budget étatique seraient lancés la semaine prochaine, afin de trouver une solution qui soit acceptée par ces dernierss, mais qui soit égaleemnt faisable du point de vue budgétaire et légal.



    Visas – Le ministère roumain des Affaires étrangères se déclare déçu après l’échec des pourparlers sur l’élimination des visas pour les citoyens roumains qui souhaitent se rendre au Canada. Le ministère roumain des Affaires étrangères souligne que le maintien des visas provoque des désavantages évidents et injustifiés par rapport aux autres citoyens européens. La diplomatie roumaine rappelle que les autorités d’Ottawa s’étaient engagées, à maintes reprises depuis 2008, à alléger le régime des visas pour les ressortissants roumains, afin d’assurer la liberté de mouvement pour tous les citoyens européens, sans aucune discrimination. Par ailleurs, la Commission européenne a demandé au Conseil et au Parlement de l’UE de démarrer des débats et d’adopter avant le 12 juillet une prise de position sur l’introduction du régime des visas pour les ressortissants américains et canadiens. La réaction de la Commission européenne intervient sur la toile de fond du refus des Etats-Unis et du Canada d’éliminer le régime obligatoire des visas pour les citoyens de certains Etats communautaires, dont la Roumanie.



    Droits de l’Homme — En Roumanie, les transgressions des droits de l’Homme les plus connues sont liées à la discrimination systématique des Roms, aux mauvais traitements des détenus et aux conditions dans les prisons qui ne répondent pas aux normes internationales. C’est la conclusion du Rapport du Département d’Etat des Etats-Unis relatif au respect des Droits de l’Homme dans le monde. Le document remarque également, dans le chapitre consacré à la Roumanie, des déclarations et des articles antisémites publiés dans la presse ou des opinions racistes, xénophobes et nationalistes diffusées sur Internet. Les auteurs du rapport mentionnent le fait que la Direction nationale anticorruption a continué les investigations des affaires de corruption à haut niveau. Même si les lois roumaines garantissent le respect des Droits de l’Homme, les autorités ne les appliquent toujours pas d’une manière efficace, conclut le document.



    Baromètre — Près de la moitié des Roumains (soit 49,7%) affirment que les Etats-Unis sont le principal allié de leur pays en cas de menace contre la sécurité nationale, selon un baromètre sociologique, dont les résultats ont été rendus publics ce jeudi. En deuxième position et après un écart considérable se trouve l’Allemagne, avec 9,2% des options et la France avec 4,5%. Selon les auteurs de l’étude, « le choix des Roumains est tout à fait normal, vu que la Roumanie a conclu avec les Etats-Unis un partenariat stratégique et que Washington a renforcé sa présence militaire dans la région après le début de la crise en Ukraine ». Pourtant, les pays les plus sympathisés par les Roumains, sont ceux qui constituent des destinations de l’immigration roumaine — 83,5% pour l’Italie, 83% pour l’Espagne et 82,3% pour le Royaume-Uni. La République de Moldova est le pays le plus sympathisé parmi les voisins de la Roumanie, puisqu’elle a été identifiée ainsi par 71,1% des personnes interviewées. Seuls 27,9% des Roumains déclarent avoir des sentiments plutôt positifs envers la Russie, et les pays que les Roumains regardent avec le moins de sympathie sont la Syrie, avec 17,5% et l’Iran, avec 16,5%.



    Immigration — Le nombre des immigrants roumains officiellement enregistrés au Royaume-Uni a considérablement augmenté, selon une étude réalisée par l’Observatoire de la migration de l’Université d’Oxford et citée par les agences de presse. Celui-ci a dépassé les 220 mille, alors qu’en 2011 seulement 80 mille Roumains étaient enregistrés au Royaume Uni. Sur cette toile de fond, le rapport constate qu’en moyenne les salaires au Royaume Uni sont plus de quatre fois supérieures à ceux de Roumanie. Les auteurs de l’étude affirment également qu’en général le taux des ressortissants des pays du sud et de l’est de l’Europe qui travaillent au Royaume Uni a considérablement augmenté, notamment en raison des opportunités offertes par le marché britannique de l’emploi, beaucoup plus alléchantes que celles de leurs pays d’origine. pan>




    Investissement — Un nouvel investissement américain a été inauguré jeudi à proximité de Ploieşti (sud) en présence de l’ambassadeur des Etats Unis à Bucarest, Hans Klemm. C’est une société de production de composants automobiles, qui a créé plus de 300 nouveaux emplois. La nouvelle fabrique livrera aux constructeurs automobiles européens des ensembles et composants pour les essuie-glace.



    Cinéma — Les films « Baccalauréat », de Cristian Mungiu, et « Sierra — Nevada » de Cristi Puiu ont été sélectionnés pour la compétition officielle du Festival de Cannes, qui aura lieu du 11 au 22 mai, ont annoncé les organisateurs jeudi. Cristian Mungiu s’est vu décerner la Palme dOr en 2007, pour « 4 mois, 3 semaines et 2 jours ». Il revient dans la compétition avec le film « Au-delà des collines », qui a remporté deux prix : celui du scénario et celui de l’interprétation. Cristi Puiu a reçu, en 2005, à Cannes, le Grand prix de la section Un Certain Regard, pour « La Mort de Monsieur Lăzărescu ». Le film « Chiens » de Bogdan Mirică a été sélectionné pour la section Un Certain Regard de cette année. A ces titres s’ajoutent deux courts-métrages roumains dans la sélection officielle : « 4:15 de l’après-midi, fin du monde », réalisé par Cătălin Rotaru et Gabi Virginia Sarga et « Tous les fleuves se jettent dans la mer » d’Alexandru Badea.



    Famille royale — La princesse Margarita, dépositaire de la Couronne de Roumanie, est actuellement en Suisse où se trouve également son père, le Roi Michel Ier, dernier chef d’Etat de la Seconde guerre mondiale encore en vie. Selon un communiqué de la Maison royale de Roumanie, Michel Ier se trouve à sa résidence privée, sous soins médicaux permanents après une hospitalisation à la mi-mars dans une clinique suisse. Diagnostiqué avec deux formes sévères de cancer, le Roi avait annoncé son retrait de la vie publique. Tous ces projets personnels avaient été confiés à la princesse Margarita. Le 23 août 1944, le Roi Michel a décidé de l’arrestation du Maréchal Antonescu, celui qui dirigeait de facto l’Etat roumain, a sorti la Roumanie de son alliance avec l’Allemagne nazie et l’entrée dans le camp des Alliés. De l’avis des historiens, cette décision a raccourci la guerre d’au moins six mois et sauvé plusieurs centaines de milliers de vies. Trois ans plus tard, lorsque le pays était pratiquement sous occupation militaire soviétique et dirigé par un gouvernement communiste fidèle à Moscou, le Roi a été obligé à abdiquer et à s’exiler en Occident. Il a pu rentrer en Roumanie après la Révolution anticommuniste roumaine de 1989.



    Tennis — Le double Horia Tecau (Roumanie) et Jean Julien Rojer (Pays Bas) a été dépassé ce jeudi par la paire Henri Kontinen (Finlande) / John Peers (Australie), dans les huitièmes du tournoi de Monte Carlo. Au cours de la même compétition, le double Florin Mergea (Roumanie) et Rohan Bopanna (Inde) s’est qualifié dans les quarts de finale, après la victoire 7 à 5 / 7 à 5, devant le double Robert Lindstedt (Suède)/Alexander Peya (Autriche). Dans les quarts de finale, Mergea et Bopanna rencontreront vendredi Jamie Murray (Royaume Uni) et Bruno Soares (Brésil).

  • La Roumanie de A à Z – Le Festival du film français

    La Roumanie de A à Z – Le Festival du film français

    L’automne prend des couleurs exceptionnelles pour les cinéphiles roumains en général et français en particulier. Pendant une semaine, ils se donnent rendez-vous avec une sélection de productions appartenant au cinéma le plus prolifique d’Europe. C’est le Festival du film français, édition 2015 organisé par l’Ambassade de France et l’Institut français de Roumanie qui attend les cinéphiles du 30 octobre au 8 novembre à Bucarest et dans d’autres villes. Nous verrons pourquoi il ne faut absolument pas rater ce festival grâce à l’invité du jour : Christophe Pomez, directeur délégué de l’Institut français de Bucarest.



  • Le Petitjournal radio 21.10.2015

    Le Petitjournal radio 21.10.2015

    RRI et le Petit Journal de Bucarest rejoignent leurs forces pour vous apporter des compléments d’information sur la Roumanie et sa région. C’est une nouvelle étape dans les démarches de notre station visant au rapprochement des médias francophones actifs en Roumanie. Toutes les deux semaines nous retrouvons les rédacteurs en chef du Petitjournal.com/Bucarest pour évoquer les temps forts de l’actualité locale et européenne tels qu’ils sont vus par les journalistes de cette publication électronique.
    Benjamin Ribout, co-rédacteur en chef du Petitjournal de Bucarest, parle du Bureau du Conseil de l’Europe en charge de la lutte contre la cybercriminalité, de la biodiversité en France et en Roumanie et de la démarché de Thomas Ciulei, fils du cinéaste roumain Liviu Ciulei qui souhaite interdire la diffusion des productions de son père tant que ses films ne sont pas restaurés.