Tag: financements

  • 11.05.2023

    11.05.2023

    Financements – Deux financements en d’une valeur de près de 60 millions euros de la part de la Commission européenne pour la construction d’un pont routier à Ungheni, à la frontière entre la Roumanie et la République de Moldova, la modernisation du port de Constanta, dans le sud-est ont été officiellement accordés aux bénéficiaires par la commissaire européenne Adina Valean, en présence du ministre des Transports, Sorin Grindeanu. Il s’agit de financements dans le cadre du programme Connecting Europe Facility, d’une valeur de quelque 16,5 millions d’euros pour le pont d’Ungheni et de 43,5 millions d’euros pour la modernisation de l’infrastructure ferroviaire du port de Constanta. Au sujet du pont d’Ungheni, Adina Valean a mentionné qu’il complétera l’autoroute A8 vers la République de Moldova. Elle a également dit que la Roumanie avait postulé et obtenu du financement pour pas moins de six ponts.

    Strasbourg – La Roumanie a dépassé la date butoir jusqu’à laquelle elle pouvait modifier son Plan national de relance et de résilience et négocie à l’heure actuelle avec les représentants de la& Commission européenne en marge des mesures déjà décidées. C’est ce qu’a précisé à Strasbourg, l’eurodéputé social-démocrate Victor Negrescu. En raison de la modification des indicateurs économiques, les autorités de Bucarest souhaitent introduire dans le Plan national de relance et de résilience de nouvelles composantes, telles la réforme des retraites, la modification relatives à la nouvelle loi des salaires et la construction d’une ligne de métro vers l’Aéroport d’Otopeni, près de Bucarest. Au total, la Roumane bénéficie d’un financement de plus de 29 milliards d’euros de la par de la Commission européenne. L’argent est versé en tranches jusqu’à août 2026 en fonction de la réalisation de plusieurs objectifs.

    Education – Le paquet de lois visant à réformer le système d’éducation nationale de Roumanie fait l’objet de débats au sein du Sénat après son adoption par la Chambre des Députés. Les deux projets visent des modifications essentielles dans l’enseignement pré-universitaire et académique pour que les diplômés puissent atteindre des standards internationaux de performance a affirmé la ministre de l’Education nationale Ligia Deca durant les débats au sein du Parlement. Les représentants des partis de la coalition gouvernementale ont affirmé que les résultats des nouvelles mesures seraient visibles dans les années à venir. L’USR, d’opposition a pourtant voté contre ces deux projets de loi affirmant qu’ils ne répondaient pas aux problèmes du système éducationnel roumain.

    Eurovision – Le représentant de la Roumanie à l’Eurovision de la Chanson 2023 – Theodor Andrei – avec sa chanson « D.G.T. (Off and on) » se produit ce soir dans la seconde demi-finale de la compétition. Les 10 premières chansons de la Grande finale désignées mardi suite au vote des téléspéctateurs sont la Croatie, la République de Moldova, la Suisse, la Finlande, la République Tchèque, Israël, le Portugal, la Suède, la Serbie et la Norvège. La Moldavie est représentée par Pasha Parfeni, avec la chanson « le Soleil et la lune », en langue roumaine. L’édition 2023 de l’Eurovision de la chanson se déroule au Royaume Uni qui accueille le concours au nom de l’Ukraine, qui a remporté l’édition de l’année dernière. Gaudeamus – La foire du livre Gaudeamus Radio Roumanie se poursuit aujourd’hui à Oradea, dans le nord-ouest. Jusqu’au 14 mai, le salon propose des concours avec des prix alléchants, des ateliers pour enfants et des lancements de livre. Une cinquantaine de participants dont les plus prestigieuses maisons d’éditions et agences de diffusion des livres roumains et étrangers y participent. L’offre éditoriale est complétée par une sélection de jeux éducatifs et musique de qualité, ansi qu’un nouveau rayon appelé Bookoteca réunissant des livres d’occasion.

    Gouvernement – La rocade gouvernementale se fera avant le 1er juin, a déclaré le président du Parti social démocrate, qui mène la coalition gouvernementale, Marcel Ciolacu, qui a assuré que la Roumanie bénéficiera toujours de stabilité politique. Le leader du PSD a également déclaré que des négociations étaient toujours menées à ce sujet au sein de la coalition gouvernementale, mais que la transition sera assez posée. « Nous avons conclu après des consultations avec le premier ministre Nicolae Ciuca qu’il fallait crayonner le futur gouvernement en fonction des personnes et non pas des postes et essayer d’installer les personnes les plus compétentes et le plus efficaces. Je ne suis pas l’adepte des gouvernements technocrates (…) mais je suis fermement convaincu que parmi les politiciens nous pouvons trouver des personnes capables de faire face à ces défis », a déclaré M Ciolacu. Celui-ci devrait assumer les fonctions de premier ministre au lieu du leader du Parti national libéral, Nicolae Ciucă, selon l’accord conclu entre le PSD, le PNL et l’UDMR en 2021.

    Météo – Températures légèrement à la hausse en Roumanie, mais la météo est toujours assez capricieuse pour cette période de l’année presque sur tout le territoire et uniquement sur l’ouest et le nord-ouest les températures tournent autour des normales saisonnières. Le ciel est couvert et il pleut sur l’ouest et sur le sud-ouest et en montagne. Des précipitations mixtes – pluie -giboulée – sont possibles en haute montagne. Les maxima vont aujourd’hui de 12 à 19 degrés. 16 degrés actuellement à Bucarest.

    Film – Le festival de film Cinefemina se déroule actuellement à Bucarest. Cet évènement promeut et soutien les femmes de l’industrie cinématographique en présentant des films réalisé et produits par des femmes talentueuses. Jusqu’au 14 mai, les spectateurs ont l’occasion de voir 11 long-métrages et 5 court-métrages, de différents genres, comédie, drame ou romances, et venus de multiples pays européens, l’Italie, la France, la Grèce, la Roumanie, l’Autriche, la Hollande, le Portugal, la Pologne, l’Allemagne, l’Espagne, la Suède et la Hongrie. En parallèle des projections, sont également organisées des rencontres avec des réalisatrices et des productrices mais aussi d’autres experts comme des membres d’ONG et des journalistes. A travers ces débats, le festival se propose de mettre en valeur des modèles féminins au sein d’une industrie traditionnellement dominée par des hommes.

  • Plus d’argent pour les élus locaux

    Plus d’argent pour les élus locaux


    Plus d’argent pour les élus
    locaux, voilà ce que la Chambre des députés de Roumanie a décidé mardi, en
    votant un projet de loi qui prévoit la majoration salariale pour les maires, leurs
    adjoints, les présidents et vice-présidents des Conseils départementaux. Adoptée
    dans un premier temps par le Sénat, la
    nouvelle mesure ne concerne pas d’autres catégories de dignitaires. N’empêche,
    la décision a provoqué de vives controverses entre les représentants des partis
    au pouvoir et ceux de l’opposition.Présents aux débats, les membres du gouvernement de coalition formée par
    le PNL, le PSD et l’UDMR, appuyés par les représentants des minorités
    nationales ont affirmé que les élus locaux devraient se voir augmenter les
    salaires pour ne pas se sentir discriminer par rapport aux autres dignitaires.

    Le député libéral, Florin Roman, a crié
    justice pour les maires, en affirmant que cette mesure est censée réparer une
    iniquité. Toujours du côté du pouvoir, le député social-démocrate, Alfred
    Simonis, soutient que par cette augmentation salariale, les élus locaux deviendront
    encore plus performants, tout comme les institutions qu’ils dirigent. Dans
    nombre de mairies et de conseils départementaux, le niveau salarial du
    personnel créée souvent un déficit d’image.« Je connais des maires en situation salariale critique, je ne
    dirais pas qu’ils sont pauvres, mais la récompense financière de leur travail
    est telle qu’elle ne donne pas envie qu’ils se consacrent corps et âme au service
    de la communauté » a fait savoir le maire de la ville Iasi, le libéral
    Mihai Chirica. Et lui d’ajouter que les indemnités des maires, adjoints et
    conseillers municipaux sont issues toujours des budgets locaux. Voilà pourquoi,
    a-t-il dit, « avant de majorer les salaires, il faut avoir les budgets
    nécessaires pour alimenter ces nouvelles sources de financement »


    Furieuse de voir les députés
    majorer les salaires des élus locaux, l’Union Sauvez la Roumanie, principale formation
    en opposition, a annoncé contester la décision auprès de la Cour
    Constitutionnelle. Ses parlementaires ont attiré l’attention que la nouvelle
    hausse sera supportée une fois de plus, par le milieu privé, qui lui, aurait
    besoin aussi du soutien de l’Etat. Selon le maire de Bacău, Lucian Stanciu
    Viziteu, membre USR, d’autres mesures auraient dû être votées pour offrir du
    soutien aux administrations locales. «Le plus important serait de faciliter
    leur accès aux fonds d’investissements et non pas de majorer les salaires des
    maires qui, de toute façon, ont connu des hausses annuelles, au terme du Code
    administratif et de la loi de la salarisation unitaire ».


    Toujours du camp de l’opposition,
    le leader ultranationaliste AUR, George Simion, a critiqué le vote de mardi, de
    la Chambre des députés. C’est une loi qui favorise les fonctionnaires publics
    de luxe et qui entraînera des failles au sein de la société.





  • Dernière ligne droite pour les financements européens post-pandémie

    Dernière ligne droite pour les financements européens post-pandémie

    Le gouvernement de Bucarest a approuvé jeudi la dernière législation nécessaire pour pouvoir avancer la semaine prochaine à la Commission européenne la première demande de financement d’une valeur de 3 milliards d’euros dans le cadre du Plan national de redressement et de résilience. Il s’agit de l’adoption d’un mécanisme à appliquer lorsque des actions illégales dans la gestion des Fonds du plan national de relance et de résilience sont découvertes. C’est la troisième condition à respecter pour que la Roumanie puisse déposer une demande de financement. La première condition vise les mécanismes de contrôle et de vérification du respect des repères du Plan national de relance et de résilience alors que la deuxième est le chargement sur la plateforme de la Commission des 21 repères réalisés avant la fin de l’année dernière. Pour ce qui est de l’acte normatif adopté jeudi par le gouvernement, le ministre des fonds européens, Marcel Boloş, a précisé que les éventuelles irrégularités seraient sanctionnées conformément à la législation nationale. Marcel Boloş: « Très important à retenir : les bénéficiaires du Plan nationale de relance et de résilience ne seront plus soumis à des corrections financières comme c’était le cas durant la période de la politique de cohésion. Pour ce qui est des irrégularités, elles seront traitées de la perspective de la législation nationale et des amendes et d’autres sanctions seront émises en cas d’irrégularités dans le système législatif national. »

    Marcel Boloş a également déclaré que le Plan national de relance et de résilience était mis en pratique assez difficilement, à cause des nombreux repères et objectifs. Et pourtant, reconnait le ministre, sans un mécanisme de vérification de la manière dont sont réalisés les objectifs proposés par le biais du plan, la Commission européenne peut bloquer les financements. Marcel Boloş: « La politique de cohésion, ainsi que le Plan national de relance et de résilience imposent que chaque budget repose sur un système de management et de contrôle. Autrement, la Roumanie risque même de voir ses programmes opérationnels interrompus. C’est le droit de la Commission de le demander si ces systèmes de management et de contrôle ne fonctionnent conformément aux demandes et aux normes de l’Union européenne. »

    Selon l’exécutif de Bucarest, avant la fin de l’année, la Roumanie bénéficiera de 10 milliards d’euros via le Plan national de relance et de résilience, argent qui assurera la poursuite des réformes et les investissements à travers le pays. La Roumanie devrait recevoir au total jusqu’en 2026 un peu plus de 29 milliards d’euros. Sous forme de financement non remboursables et de crédits, l’argent sera consacré aux investissements et aux réformes, pour pouvoir promouvoir la transition verte et numérique et pour consolider la résilience et la cohésion.

  • 02.01.2021

    02.01.2021

    Covid-19
    – La Roumanie a rapporté près de 1.200 nouvelles infections par le SARS-CoV-2 identifiées
    en 24 heures, sur un total de plus de 4.400 tests de dépistage, informe le
    Groupe de communication stratégique de Bucarest. Depuis le début de la
    pandémie, la Roumanie a rapporté plus de 637.000 cas d’infection au nouveau
    coronavirus. Le Groupe de communication stratégique a aussi annoncé 78
    nouveaux décès enregistrés en 24 heures, le bilan tragique dépassant ainsi 15.900 morts. 1.117
    malades graves sont hospitalisés en réanimation-soins intensifs. Près de 12.000 Roumains se sont fait immuniser avec le vaccin Pfizer-BioNTech,
    le seul autorisé par l’Union européenne jusqu’à présent. Depuis le 27 décembre
    dernier, date de début de la vaccination du personnel soignant, l’on a rapporté
    26 cas d’effets secondaires mineurs. Les autorités roumaines ont à nouveau
    exhorté la population à s’informer de sources officielles au sujet de la
    campagne de vaccination anti-COVID, attirant l’attention sur la prolifération
    de fausses informations à ce sujet.


    Dans le monde, le nombre d’infections au virus SARS CoV-2 a dépassé les 84,4 millions,
    selon worldometers.info. Plus de 1,8 millions de personnes sont décédées des
    suites de la maladie Covid-19. Les Etats-Unis sont le pays le plus touché, avec
    plus de 20 millions de personnes contaminées.








    Education
    – La Roumanie a soumis au débat public, jusqu’au 15 février, le projet de
    stratégie de numérisation de l’éducation nationale, mis en page par un groupe d’experts.
    Le document envisage, entre autres, qu’à l’horizon 2027, 90% de la population
    de la Roumanie soit numériquement alphabétisée et capable d’utiliser un
    ordinateur à un niveau moyen. Un autre objectif est d’équiper tous les
    établissements scolaires d’infrastructure et de moyens technologiques adaptés
    aux changements. A l’heure qu’il est, les compétences numériques sont
    enseignées au collège. Le projet de stratégie de numérisation de l’éducation
    nationale est affiché sur les sites edu.ro et smart.edu.ro, du ministère de l’éducation
    nationale.












    Agriculture
    – La Roumanie a enregistré l’année dernière une production de céréales grain
    inférieure de la moitié à celle de 2019, à cause de la sécheresse pédologique
    extrême qui a touché plusieurs zones agricoles du pays. Selon le ministère de l’agriculture
    de Bucarest, la récolte a été d’un peu plus de 17 millions de tonnes, par
    rapport aux 30 millions de tonnes en 2019. C’est le maïs qui a accusé la baisse
    la plus forte, d’environ 45%, tandis que le recul a été de près de 41% dans le
    cas du blé. Seule la récolte de seigle a dépassé de 26% les chiffres de 2019.




    Financement
    – Les Roumains, qui ont travaillé à l’étranger et rentrent en Roumanie, peuvent
    obtenir 40.000 ou 50.000 euros de fonds
    européens via le programme de financement « Soutien à l’installation des
    jeunes fermiers ». L’Agence pour le financement des investissements dans
    le milieu rural ouvre officiellement une nouvelle session de projets pour la
    période du 4 janvier au 4 mai, l’enveloppe financière allouée en étant de 20 d’euros.




    L’après-Brexit
    – Le gouvernement roumain a lancé la plateforme en ligne brexit.gov.ro, où sont
    affichées les informations concernant les changements intervenus dans la
    relation avec le Royaume Uni, qui n’est plus membre de l’Union européenne. Il y en a cinq chapitres :
    milieu des affaires, transports, mobilité, réglementations douanières et
    justice. Parmi les changements les plus importants et les plus
    coûteux, l’on compte ceux concernant les ressortissants européens qui veulent
    travailler ou faire des études au Royaume Uni. Les deux catégories auront
    besoin de visas de travail ou d’études, qui seront payant et accordés sur la
    base d’un nombre de points liés à plusieurs critères, dont un contrat de
    travail en bonne et due forme, un salaire minimum annuel de 25.600 livres
    sterling et une bonne maîtrise de la langue anglaise. Les étudiants européens,
    donc les Roumains aussi, devront payer des taxes d’études beaucoup plus élevées
    qu’avant. Les touristes de l’Union européenne n’auront
    pas besoin de visas pour se rendre en Grande Bretagne, pour des séjours de 6
    mois maximum. Les personnes ayant fait l’objet de condamnations à plus d’un an
    de prison pourraient se voir refuser l’entrée sur le territoire britannique.






    Météo – Il fait beau et bien plus chaud que d’habitude à
    cette époque de l’année en Roumanie.
    Les températures de la mi-journée vont de 7° à 13°. A Bucarest il y avait un
    beau soleil et 8° à midi.

  • La semaine du 30 septembre au 5 octobre 2019

    La semaine du 30 septembre au 5 octobre 2019

    Motion de censure contre le gouvernement de Bucarest

    Le cabinet de la sociale-démocrate Viorica Dancila est confronté à une nouvelle motion de censure, la première depuis la sortie de l’Alliance des libéraux et des démocrates (ALDE) de la coalition gouvernementale, en août dernier. Le texte en a été lu au plénum du Parlement ce jeudi, alors que le vote sur la motion est prévu le 10 octobre. Intitulé « Reconstruisons la Roumanie ! Le gouvernement Dancila doit être destitué d’urgence !», le document initié par les libéraux a été signé par pas moins de 237 députés et sénateurs, soit quatre signatures de plus par rapport au nombre de voix nécessaires à la destitution de l’Exécutif. Selon les signataires, le gouvernement a échoué dans toutes ses démarches, vu que, même si le pays a traversé une période économique favorable, avec des rythmes de croissance importants, il n’a pas démarré de projet majeur d’infrastructure routière. La confiance dans l’économie roumaine est en déclin, premièrement à cause du fait que législation économique change quasiment d’une semaine à l’autre, accuse encore le document. Pour sa part, la première ministre sociale-démocrate Viorica Dancila estime que l’opposition ne réussira pas à réunir un nombre suffisant de votes pour destituer son cabinet.

    Nouvelles propositions roumaines pour le fauteuil de commissaire européen au Transports

    La semaine dernière, Mme Rovana Plumb, la première candidate roumaine au poste de commissaire européen des Transports, était rejetée par la Commission juridique du Parlement Européen, car elle ne remplissait pas les critères d’intégrité requis par la fonction. Cette décision inattendue a mis la Roumanie dans une situation délicate. Réuni mardi soir à Bucarest, le Comité exécutif national du Parti Social – Démcorate (PSD, au pouvoir) a décidé de nommer deux personnes. Sa première proposition est le député européen Dan Nica, ancien ministre des Communications. Il existe aussi une variante supplémentaire, en la personne de Mme Gabriela Ciot, secrétaire d’Etat au sein du ministère des AE, au cas où la cheffe de la Commission européenne préférera avoir une femme commissaire dans son équipe. Mécontents tant par la nomination de Rovana Plumb, que par les deux autres candidats proposés par le PSD, l’opposition libérale de Bucarest a demandé à la première ministre de ne plus faire de propositions sans une consultation préalable avec le chef de l’Etat et sans avoir le vote des commissions spécialisées du Parlement roumain. En cas contraire, la Roumanie risque de se voir rejeter un nouveau candidat, a mis en garde le chef du PNL, Ludovic Orban

    La BEI triple le financement accordé aux PME roumaines

    La Banque européenne d’Investissements triplera son aide accordée aux entreprises roumaines, poursuivant ainsi sa politique d’appuyer massivement l’économie roumaine. L’annonce a été faite jeudi, par le vice-président de la BEI, Andrew McDowell, en visite à Bucarest. L’institution financière augmentera donc son aide de 500 millions d’euros à 1,38 milliards d’euros, au bénéfice de quelque 5000 PME roumaines. Le vice-président de la BEI a souligné par ailleurs que la BEI n’offrait pas uniquement du financement, mais aussi des services de consulting tant pour l’élaboration, que pour la mise en œuvre de projets complexes. Il a également participé à la signature de nouveaux contrats avec des banques roumaines, qui ne feront qu’augmenter le volume des financements. Grâce aux banques roumaines, les entreprises bénéficieront non seulement de garanties à la hauteur de 60% pour chaque crédit contracté mais aussi de taux d’intérêts plus bas. Le ministre roumain des Finances, Eugen Teodorovici, a affirmé, quant à lui, que plus de 2000 PME de Roumanie ont déjà bénéficié de cette initiative.

    Démission du chef du Parquet anti-mafia

    Le président roumain, Klaus Iohannis, a signé ce mercredi le décret de révocation de ses fonctions du procureur en chef de la Direction d’Investigation du crime organisé et du terrorisme (DIICOT), Felix Bănilă. Antérieurement, ce dernier avait annoncé sa démission, une démission demandée d’ailleurs par le chef de l’Etat, lors d’un point de presse ce lundi. Toutefois, Felix Bănilă affirme ne pas avoir échoué dans l’accomplissement de ses attributions. Pour sa part, le chef de l’Etat a déploré la manière dont les enquêtes avaient été menées au sujet du meurtre de deux jeunes filles à Caracal, localité du sud du pays, un dossier difficile qui a engendré d’importants échos dans la société roumaine. L’auteur présumé des faits, Gheorghe Dincă est également soupçonné de faire partie d’un réseau de traite de personnes. Or, Klaus Iohannis dénonce les réactions tardives et des gestes scandaleux de la part des autorités, y compris de la part du parquet anti-mafia, qui, à son avis, témoignent d’un manque de préoccupation pour les victimes et pour leurs familles.

    La Roumanie – invité d’honneur du Festival interantional d’Art Europalia

    Le festival international d’art Europalia se poursuit à Bruxelles, avec la Roumanie pour invité d’honneur. L’ouverture au grand public a eu lieu mercredi, alrod que l’ouverture officielle de la manifestation a eu lieu mardi en présence du chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, du roi Philippe de Belgique et de la Reine Mathilde, qui ont visité l’exposition « Brancusi. La sublimation de la forme » ouverte au centre Bozar et organisée par l’Institut Culturel Roumain. C’est d’ailleurs l’exposition la plus importante dédiée au sculpteur roumain ces dernières décennies et le principal événement du festival. Dans les 4 mois à suivre, Europalia réunira de nombreuses manifestations accueilles non seulement par la Belgique, mais aussi par les Pays-Bas, l’Allemagne, le Luxembourg et la Grande Bretagne. Plus de 250 événements figurent à l’affiche, touchant une multitude de domaines : art visuel, musique, théâtre, cinéma, littérature, arts du spectacle, etc.

    Conférence Médias 2020 à Bucarest

    Radio Roumanie organise jeudi la 5e édition de la Conférence Médias 2020 en partenariat avec l’Union de radio-télévision Asie-Pacifique (Asia-Pacific Broadcasting Union, ABU). L’événement réuni à Bucarest une quarantaine de représentants des plus grands médias publics d’Europe et d’Asie-Pacifique. Les débats ont porté notamment sur l’avenir des médias publics dans l’ère du numérique, les stratégies de protection des droits d’auteur et la lutte contre le phénomène des fake news. Présent à la conférence le secrétaire général de l’Union de radiodiffusion Asie-Pacifique, docteur Javad Mottaghi, a souligné le fait que « l’audimat des médias publiques a besoin des informations indépendantes, objectives et dignes de confiance qui portent la signature des professionnels ». Par ailleurs, Radio Roumanie et la BBC Radio ont signé un accord bilatéral portant sur le développement d’un partenariat créatif de coopération entre les deux institutions. Il suit à deux accords similaires signés l’un avec Radio France, l’autre avec la RAI (la radiodiffusion Italienne) et il s’inscrit dans la stratégie de collaboration de Radio Roumanie avec les médias les plus prestigieux d’Europe.

  • Mesures économiques et sociales

    Mesures économiques et sociales

    Le gouvernement de la coalition de gauche Parti social-démocrate – Alliance des libéraux et des démocrates a décidé jeudi que, dans le cas des contrats de travail à temps partiel, les contributions aux systèmes publics d’assurance maladie et de sécurité sociale soient calculées sur la base du salaire minimum. Cependant, dans le cas des étudiants, des élèves, des personnes handicapées et des retraités, le calcul prendra en compte le salaire mentionné dans le contrat de travail à temps partiel. Cette décision ne concerne pas non plus les personnes dont les revenus cumulés se situent au niveau du salaire minimum brut national. Ces nouvelles réglementations viennent compléter le Code fiscal et seront appliquées à partir du mois d’août.

    Le but en est d’enrayer l’évasion fiscale, a précisé le premier ministre social-démocrate Mihai Tudose: « C’est devenu une pratique qui existe toujours: le salarié a un contrat à temps partiel pour deux heures, ou quatre heures ou cinq, de travail par jour, la différence de salaire étant payée au noir, pour éviter l’Etat. »

    Jeudi également, le gouvernement de Bucarest, a adopté un décret qui suspend, d’ici la fin de l’année, toute embauche dans le système public. Les dispositions ne s’appliquent pas aux établissements de la santé et de l’éducation nationale, a expliqué le premier ministre, Mihai Tudose: « Nous ne limogeons personne, mais nous dresserons un inventaire précis de tous ceux qui travaillent pour l’Etat. Le travail des fonctionnaires devrait profiter à l’Etat mais aussi aux citoyens. Nous rendrons efficaces leur acte administratif et les structures qu’ils représentent. »

    Le gouvernement n’a pas oublié les Roumains de l’étranger ; il a modifié la procédure d’allocation des financements non remboursables censés soutenir leur activité. Le système de financement est amélioré et plus flexible, des fonds pouvant aussi être obtenus pour des projets axés sur le maintien des liens des Roumains de la diaspora avec le pays d’origine et la mise en avant de leurs intérêts.

    La ministre déléguée aux Roumains de l’étranger, Andreea Păstârnac, explique: « Les fonds seront alloués selon des procédures moins bureaucratiques, en fonction de la réalisation des objectifs stratégiques. Autre élément nouveau – il est possible de définir des priorités géographiques et des thématiques pluriannuelles pour obtenir le financement ; nous espérons que les communautés roumaines, qui font des efforts énormes pour préserver et consolider des éléments identitaires, pourront devenir ainsi des bénéficiaires de la stratégie et du financement du Gouvernement roumain. »

    L’Exécutif a mis au point, à l’intention des Roumains qui souhaitent travailler, étudier et vivre au-delà des frontières nationales, une campagne d’information. A partir du mois prochain, ils se verront expliquer les droits mais aussi les risques auxquels ils s’exposent en décidant de s’établir dans un autre pays. (Trad. Ileana Taroi)

  • 22.12.2014 (mise à jour)

    22.12.2014 (mise à jour)

    Révolution — Il y a 25 ans, le 22 0décembre 1989, la fuite de Nicolae Ceausescu et de son épouse Elena de Bucarest sous la pression de plusieurs centaines de milliers de manifestants marquait la chute de la dictature communiste en Roumanie. Les deux ont été par la suite capturés et exécutés après un procès sommaire le 25 décembre 1989. Déclenchée le 16 décembre 1989 à Timisoara, dans l’ouest du pays, la révolte anticommuniste s’est rapidement propagée dans la capitale et dans les autres grandes villes roumaines. Plus de mille personnes ont perdu la vie et près de 3400 ont été blessées. La Roumanie est l’unique pays de l’Europe de l’Est où le changement du régime s’est réalisé par la violence et où les ex-dirigeants communistes ont été exécutés.



    Président — Le nouveau président roumain, Klaus Iohannis a rencontré lundi à Bucarest le premier ministre Victor Ponta, pour examiner ensemble les priorités du gouvernement, l’actualité politique et économique et les perspectives de la coopération institutionnelle entre la Présidence et le Gouvernement. Le président Iohannis a annoncé son intention de convoquer les partis politiques pour des consultations, afin de décider quels seront les objectifs à assumer et d’établir un calendrier de leur mise en œuvre. Klaus Iohannis a prêté hier le serment d’investiture lors d’une cérémonie solennelle au Parlement. Le nouveau chef de l’Etat a déclaré qu’il était honoré par la confiance que les citoyens lui ont accordé lors de son élection. Il a également promis aux Roumains un changement profond de la société, un pays sans corruption, avec une classe politique réformée.



    Budget — Le budget de l’Etat pour 2015 adopté hier par le Législatif de Bucarest repose sur un déficit de 1,8% du PIB, sur une inflation de 2,2% et sur une croissance économique de 2,5%. Le premier ministre roumain Victor Ponta a précisé que le budget de l’Etat prévoyait des mesures de croissance économique, de création d’emplois, de majoration des retraites, des allocations pour les enfants et des indemnités accordées aux personnes handicapées. Le chef de l’exécutif a précisé que les taxes et les impôts n’allaient pas progresser l’année prochaine. Le taux unique d’imposition de 16% sera maintenu et la lutte contre l’évasion fiscale se poursuivra, a également promis Victor Ponta. Dimanche, le Parlement roumain a également adopté le projet de la loi du budget de la sécurité sociale en 2015.



    Recherche — Trois jeunes Roumains bénéficieront des financements accordés aux chercheurs en début de carrière accordés par le Conseil Européen de la recherche. Chacun de ces financements peut monter jusqu’à 2 millions d’euros. Selon les sommes d’argent accordées, les scientifiques feront des recherches pendant cinq ans. Les projets choisis couvrent de nombreux domaines, parmi lesquels les vêtements électroniques alimentés par la chaleur du corps, l’identification des bactéries par l’odeur et la lutte des inflammations relatives au cancer. Créé en 2007, par l’UE, le Conseil Européen de la recherche est la première organisation de financement de la recherche de pointe. Jusqu’ici ces programmes ont financé plus de 4500 chercheurs à des différents moments de leur carrière.



    Gazoduc — La République de Moldova importera du gaz de Roumanie par le gazoduc Iaşi-Ungheni, après que le contrat de vente-achat a été signé lundi à Chişinău. La livraison du gaz roumain dans l’ancienne république soviétique commencera le 1er janvier 2015, et le tarif sera de 277 $ au millier de mètres cubes, soit 55 $ de moins par rapport au gaz russe. A présent, la République de Moldova achète du gaz uniquement à la Russie. Le gazoduc Iaşi-Ungheni, long de 43 km, a été inauguré officiellement en août dernier. Sa capacité est de 1,5 milliards de mètres cubes, plus que la consommation annuelle de la République de Moldova.

  • Le marché immobilier

    Le marché immobilier

    Le marché immobilier roumain demeure extrêmement dépendent des crédits bancaires, conséquence du faible développement du marché de capital vis-à-vis d’autres pays d’Europe où il y a une tendance de croissance du poids des financements dans ce domaine venus des sources non-bancaires — selon une analyse de la compagnie de consulting immobilier DTZ Echinox. C’est la raison pour laquelle les fonds d’investissements qui détiennent des propriétés en Roumanie et qui, en général, font appel à l’attrait des ressource du marché de capital, le font, malheureusement, sur d’autres bourses et non pas dans celle de Bucarest — précise-t-on dans le communiqué de la compagnie mentionnée.



    A propos de ce qui a eu lieu pendant la période antérieure au niveau du marché immobilier, voici les détails fournis pour Radio Roumanie par l’expert immobilier Vlad Vlàsceanu, directeur de la Foire Immobilière Nationale: « Si nous parlons des volumes de ventes enregistrées par les entrepreneurs, ces volumes augmentent. Si nous parlons tendances, compte tenu du fait qu’après longtemps, des projets d’envergure commencent à apparaître, on ne parle donc plus des ainsi dits projets de poche, et qu’on parle, en même temps, de l’apparition des entrepreneurs importants de l’étranger disposant de fonds d’investissements puissants, tout cela représente des tendances positives. Si nous parlons prix, les prix desquels tout le monde s’attend à une baisse ou à une hausse, la, aussi, on rencontre quelques paradoxes. Pratiquement, le prix moyen des logements a enregistré une certaine baisse vis-à-vis du prix enregistré au printemps, mais les minima et les logements dont le prix se trouve en dessous du seuil inférieur n’ont pas baissé. Ces prix demeurent constantes présentant, même, une tendance de hausse. Ce bas prix moyen vient du fait que les logements des zones centrales, semi-centrales et, même, de la zone du nord recommence à re-apparaître sur le marché avec un grand nombre d’unités après deux années d’expansion de la zone sud de Bucarest, ces logements ayant des prix moindres que les appartements des immeubles anciens. »



    Vlad Vlàsceanu a exprimé des estimations à l’égard de l’avenir du marché immobilier en Roumanie: « Le marché est maintenant posé, si nous constatons ce qui est arrivé pendant les deux ou trois dernières années, du moins au niveau de la capitale. Nous remarquons qu’il n’y a pas eu des fluctuations importantes ni des prix, ni du nombre de logements livrés. Effectivement, nous avons assisté à l’apparition de ces petits projets, de poche, car la tendance du développement immobilier était ainsi et je suis persuadé que pendant les années à venir les prix ne manifesteraient des tendances de hausse ou de baisse. Ce qui est vraiment important c’est que des projets des entrepreneurs étrangers réputés commencent à apparaître qui n’offrent pas seulement un logement mais ce sont des projets complexes dans les zones centrales et semi-centrales. »



    En matière des prix enregistrés l’année dernière, Timisoara est la seule grande ville de Roumanie où le prix moyen des logements a augmenté dans les conditions où à Bucarest on a enregistré la plus massive baisse de sorte qu’en moyenne les appartement ont baissé de prix en Roumanie de 8,2% selon une étude du portail « imobiliare.ro » mené dans six grandes villes de roumanie. Le prix moyen exigé à présent par les vendeurs est de 898 euros par mètre carré vis-à-vis de la valeur de 978 euros par mètre carré valable au début de l’année dernière.



    La capitale détient, donc, la suprématie au chapitre baisses de prix dans les conditions où le prix moyen demandé par les vendeurs d’appartements a baissé de 6,7% ces 12 derniers mois, de 1138 à 1062 euros par mètre carré utile. Brasov, au centre, se situe en seconde position dans le classement des baises des prix avec un recul de 4% jusqu’à la valeur actuelle de 823 euros par mètre carré. A Iasi, le prix moyen demandé par les propriétaires d’appartements a baissé l’année dernière de 3% jusqu’à 787 euros par mètre carré.



    Le prix des logements de Cluj Napoca (centre-ouest) sont comparables à ceux de Bucarest dans les circonstances où la baisse a été beaucoup moindre. Ainsi, le niveau moyen est parvenu à 871 euros le mètre carré util, en baisse de 2,8% vis-à-vis de la valeur enregistrée au début de l’année dernière. A Constanta, également, les prix ont baissé de 2% en 2013 jusqu’à 839 euros le mètre carré et Timisoara demeure la seule grande ville où les prix ont eu une tendance ascendante, cette dernière année la hausse étant de 1% jusqu’à une moyenne de 793 euros le mètre carré.



    Un appui important pour la marché immobilier résidentiel a été accordé à partir de 2009 par l’ainsi dit programme « Première maison » dont les bénéficiaires sont les personnes qui ne détiennent en propriété exclusive ou avec le mari/l’épouse aucun logement obtenu par tout autre moyen que ce programme avec une superficie utile de moins de 50 mètre carrés. Aux termes de ce programme du gouvernement on accorde des crédits avec une avance de seulement 5%, les intérêts perçus étant réduits. L’analyste immobilier Sorin Rosu explique : « Le marché immobilier résidentiel, sans le programme »Première maison » ou un programme semblable, est affecté en bonne mesure, je ne veux même pas y penser. Essayez de vous rappeler ce qui est arrivé fin 2008 et 2009 jusqu’au mois d’août, lors du lancement du programme « Première maison ». Sans un tel programme de financement, le marché résidentiel s’écroulerait. »



    Le Fond National de Garantie des Crédits pour les PME a accordé l’année dernière 25 000 garanties pour le programme « Première Maison », la valeur moyenne d’un financement étant de 37 000 euros. Cette année, les bénéficiaires ont à leur disposition quelques 2 milliards de lei(quelques 440 millions d’euros) dont 740 millions de lei(160 millions d’euros) des fonds qui n’ont pas été utilisés en 2013…(trad. : Costin Grigore)