Tag: finances

  • 11.03.2025

    11.03.2025

    Contestation – La Cour constitutionnelle de Roumanie examine ce mardi les contestations concernant la candidature de l’extrémiste pro-russe Călin Georgescu aux élections présidentielles roumaines de mai prochain. Dans l’une des plaintes, le candidat conteste la décision du Bureau Electoral Central d’invalider sa candidature. Rappelons qu’en prenant cette décision, le Bureau a invoqué la décision de la Cour constitutionnelle d’annuler les élections présidentielles à la fin de 2024, affirmant que la candidature de Calin Georgescu ne répondait pas aux conditions imposées par la loi. Selon la même source, Monsieur Georgescu n’avait pas respecté de la procédure électorale, transgressant ainsi l’obligation même de défendre la démocratie, qui est fondée sur un suffrage juste, honnête et impartial.

    L’annonce du rejet de la candidature de celui-ci par le Bureau Electoral Central, dimanche dernier, a été suivie par de violentes manifestations de rue organisées par ses partisans, lorsque 13 gendarmes ont été blessés et de nombreux dégâts ont été causés. Lundi, le Parquet général a ouvert une procédure pénale pour incitation publique et le parti REPER (en opposition extraparlementaire) a lui aussi déposé une plainte pénale pour incitation publique et outrage contre les déclarations publiques faites par le président de l’Alliance pour l’Union des Roumains, George Simion, le mercenaire Horaţiu Potra et Călin Georgescu lui-même, suite à la décision du Bureau.

    Ce mardi également, la Cour Constitutionnelle discutera de la contestation de la décision du Bureau Electoral Central d’accepter la candidature du maire général de la capitale, Nicuşor Dan, aux élections présidentielles de mai prochain.

     

    OTAN – « L’OTAN a préparé des scénarios militaires pour toute situation de sécurité qui pourrait affecter les Etats membres, y compris ceux se trouvant sur son flanc oriental. », a déclaré le président par intérim de la Roumanie, Ilie Bolojan. Sa déclaration intervient après que l’administration de Washington a laissé entendre qu’elle pourrait réduire sa présence en Europe et que certaines troupes américaines pourraient être repositionnées. Par ailleurs, selon les médias roumains, l’expansion de la base militaire de l’OTAN à Mihail Kogălniceanu (sud-est) se poursuit selon le plan initial et rien n’indique qu’elle s’arrêtera. Environ 200 habitants travaillent déjà sur la base, et leur nombre pourrait augmenter, sachant que ce projet de plus de 2,5 milliards d’euros vise à transformer la zone en une véritable ville, pouvant accueillir 10 000 militaires et civils.

     

    Conseil Affaires économiques et financières – Le ministre roumain des Finances, Tanczos Barna, participe ce mardi à Bruxelles à la réunion du Conseil Affaires économiques et financières, avec pour principaux points de l’ordre du jour : la compétitivité et l’amélioration de l’environnement des affaires, la coopération dans le domaine fiscal, l’agression menée par la Russie contre l’Ukraine et le mécanisme de relance et de résilience. La Commission présentera son paquet « Omnibus » aux ministres dont l’objectif est de contribuer à la réalisation de l’objectif visant à réduire les charges administratives d’au moins 25 %, et d’au moins 35 % pour les petites et moyennes entreprises (PME).

    Concernant l’agression menée par la Russie contre l’Ukraine, les ministres auront l’occasion d’échanger sur la situation actuelle concernant l’impact économique et financier de l’agression, y compris sur la mise en œuvre des sanctions, en mettant l’accent sur leur application pratique dans le domaine douanier. Enfin, les ministres des 27 feront également le bilan de la mise en œuvre du mécanisme de relance et de résilience.

     

    Parlement – Les députés et sénateurs roumains se réunissent ce mardi en séance plénière, pour voter entre autres la création d’une Commission spéciale conjointe des deux chambres chargée de la lutte contre la traite des êtres humains. Parmi ses objectifs mentionnons : analyser les causes et des facteurs qui favorisent la traite des êtres humains, y compris l’exploitation du travail, l’exploitation sexuelle, la traite des mineurs et d’autres formes d’abus, examiner l’activité des institutions de l’administration publique et des autorités chargées aux niveaux central et local de prévenir, identifier, enquêter et résoudre la traite des êtres humains, évaluer l’efficacité des mesures mises en œuvre et élaborer des propositions législatives visant à modifier la législation dans ce domaine. Autre objectif : identifier, évaluer et promouvoir les meilleures pratiques, outils et stratégies en matière de prévention et de lutte contre la traite des êtres humains, y compris l’exploitation du travail et d’autres formes d’abus, sans oublier la protection, le soutien et la réintégration des victimes de ces pratiques.

     

    Guerre – Feu vert aux négociations ukraino-américaines sur un cessez-le-feu partiel entre Kiev et Moscou. Les négociations ont démarré ce mardi à Jeddah, en Arabie Saoudite. « L’Ukraine est prête à négocier pour mettre fin à la guerre avec la Russie », a déclaré un conseiller de haut rang du président Volodymyr Zelensky, en ouverture des discussions avec des responsables américains en Arabie saoudite. « Nous sommes prêts à tout faire pour parvenir à la paix », a déclaré le chef du bureau présidentiel ukrainien, Andriy Yermak, à des journalistes en entrant dans la salle des négociations.

     

    Tennis – La joueuse roumaine de tennis Jaqueline Cristian a été éliminée ce mardi au troisième tour du tournoi de tennis WTA 1000 d’Indian Wells (Californie, Etats-Unis). Elle a perdu, en trois sets, face à la favorite numéro 6 de la compétition, l’Italienne Jasmine Paolini. Auparavant, Jaqueline Cristian avait vaincu l’ancienne finaliste de l’US Open, la Canadienne Leylah Fernandez.

     

    Météo – En Roumanie, les températures seront bien supérieures à la normale saisonnière. Pourtant elles sont à la baisse par rapport à la veille dans l’ouest, le nord-ouest et partiellement dans le centre du pays. Les maxima de la journée iront de 13 à 25 degrés. Il y a des averses sur l’ouest, le nord-ouest, le centre, le sud-ouest et par endroits le sud et l’est. En montagne, à haute altitude, il y a des précipitations mixtes. Il fait beau à Bucarest, où la température maximale atteindra les 23 degrés.

     

  •  Nouvelles mesures budgétaires et fiscales

     Nouvelles mesures budgétaires et fiscales

    Le Gouvernement de Bucarest a approuvé par ordonnance d’urgence une série de mesures visant à améliorer le recouvrement des créances budgétaires et à recouvrer une partie significative des dettes envers le budget de l’Etat des personnes physiques et morales. Le Premier ministre Marcel Ciolacu a rejeté les accusations de l’opposition selon lesquelles il s’agissait en fait d’une « ordonnance d’austérité » et a montré que le document introduisait pour la première fois, des bonifications pour les contribuables qui avaient payé leurs impôts à temps.

     

    Les explications du Ministères des Finances

    Le ministre des Finances, Marcel Boloş, a quant à lui déclaré que les dettes des entreprises et des personnes physiques auprès de l’Etat dépassaient, à la fin du mois dernier, les 70 milliards de lei (environ 14 milliards d’euros). Il a également indiqué qu’il y avait 330 000 personnes morales et plus de 840 000 personnes physiques qui se trouvaient dans cette situation et, selon l’ordonnance, ces dernières pourraient bénéficier d’exemptions et même d’annulations si elles remboursaient leurs dettes avant le 25 novembre.

     

    Marcel Boloş : « Pour les personnes morales, l’annulation de 100 % des dettes a été approuvée. Il s’agit des intérêts, pénalités de retard et pénalités de non-déclaration. Pour les contribuables personnes physiques, nous avons, en fonction de la valeur de leurs créances, des facilités fiscales, à savoir, si ces dettes ne dépassent pas les 5 000 lei, l’annulation des dettes est de 100 %. D’ailleurs, ils bénéficient aussi d’une annulation de 50 % des principales obligations budgétaires. Si la dette dépasse les 5 000 lei, l’annulation des obligations principales s’élève à 25 %. »

     

    Une meilleure utilisation des fonds alloués aux dépenses dans le domaine des services publics

    Une autre disposition du document approuvé par l’Exécutif de Bucarest vise une meilleure utilisation des fonds alloués aux dépenses dans le domaine des services publics. Le ministre des Finances a expliqué que les investissements réalisés par les mairies et les conseils départementaux étaient exonérés de cette disposition et que, par ailleurs, le plafond des prêts du trésor pour ces projets a été augmenté.

     

    Marcel Boloş : « Pour les autorités publiques locales, pour les soutenir et pour soutenir les projets d’investissement qu’elles mettent en œuvre, le plafond pour contracter des prêts auprès du Trésor public pour la mise en œuvre de projets d’investissement a été augmenté, passant à 2 milliards de lei et nous avons approuvé l’augmentation du plafond de retrait d’un montant de 700 millions de lei. Nous avons aussi augmenté une catégorie de prêts spéciaux à 1,5 milliard de lei. »

    Selon le fisc, les mesures approuvées ce mercredi par le gouvernement réduiront le déficit budgétaire de la Roumanie d’environ 9 milliards de lei (soit environ 1,8 milliard d’euros), dans le contexte où l’Etat roumain a l’un des déficits budgétaires les plus importants de l’Union européenne. Les économistes prévoient qu’il dépassera les 7 % du produit intérieur brut à la fin de l’année.

     

  • Rapport annuel du Conseil budgétaire

    Rapport annuel du Conseil budgétaire

    Cette année, la Roumanie pourrait connaitre une croissance économique inférieure à celle sur laquelle table le Gouvernement de Bucarest, à savoir 3,4 % – averti le Conseil Fiscal. Dans son rapport annuel, les responsables préviennent également que le taux du déficit budgétaire dépassera les 7% du PIB à la fin de l’année, sur toile de fond de l’absence de mesures de consolidation budgétaire et fiscale. Le Conseil Fiscal rappelle qu’après les six premiers mois de cette année, le taux du déficit généré par des dépenses plus élevées que les recettes a dépassé les 3,6 % du PIB, soit un taux supérieur par près de 1,3 % à celui calculé pendant la même période de l’année dernière. Sur base de ces données, les calculs indiquent que le taux du déficit risque d’atteindre les 8 % du PIB, étant donné que la nouvelle loi sur les retraites générera des coûts supplémentaires dans le second semestre de l’année, auquel s’ajoutent les augmentations de salaire accordées dans le secteur public.

     

    Un manque de politiques suffisamment concrètes et crédibles

    Dans ce contexte, les représentants du Conseil avertissent qu’en l’absence de politiques suffisamment concrètes et crédibles, qui soutiendraient la réalisation de l’assainissement fiscal et budgétaire à moyen terme en ce qui concerne les recettes, mais aussi l’augmentation du niveau du recouvrement, la balance des risques penche clairement vers des déficits supérieurs à celui sur lequel les autorités nationales et européennes tablent pour la période 2025-2027.

    Le Conseil Fiscal est composé de représentants de la Banque Nationale de Roumanie, de l’Association Roumaine des Banques, de l’Académie Roumaine, de l’Académie des Sciences Economiques et de l’Institut Bancaire Roumain, nommés par le Parlement pour une période de neuf ans. Dans la procédure de déficit excessif déclenchée par Bruxelles, la Roumanie dispose, selon les nouvelles règles budgétaires européennes, de sept ans pour revenir à un taux de déficit budgétaire de 3 % du PIB. La réduction progressive de cet indicateur ne sera possible que sur la base d’un programme réaliste et, évidemment, en le respectant, estiment les spécialistes.

     

    La nécessité d’une augmentation des recettes budgétaires

     

    Le dernier rapport « Roumanie – La Zone Euro MONITOR », réalisé par une équipe d’experts de la Banque Nationale de Roumanie coordonnée par l’académicien Daniel Dăianu, démontre qu’une augmentation des recettes budgétaires est absolument nécessaire et ne peut être réduite à une meilleure collecte des taxes et des impôts, mais des changements sont nécessaires dans le régime fiscal et une correction budgétaire sur une période de plus de quatre ans est nécessaire. Essentiellement, le déficit budgétaire découle des dépenses excessives, dans un contexte où les recettes nominales sont plus élevées dans l’exécution budgétaire, mais où les dépenses ont augmenté trop rapidement, selon le rapport.

    La pression sur le budget public augmentera si l’on prend en compte l’engagement d’avoir des dépenses destinées au secteur militaire de 2,5 % du PIB, assumé dans la relation avec l’OTAN – expliquent les auteurs de l’analyse. Le niveau extrêmement faible des recettes fiscales est également le résultat d’un régime fiscal qui a favorisé l’évasion et ceux qui ont éviter les paiements, a encouragé des pratiques telles l’inclusion des dépenses personnelles dans les dépenses des entreprises, mais aussi le paiement des salaires non enregistrés dans les systèmes fiscaux, montre également le rapport réalisé par l’équipe de la Banque Centrale.

  • L’intelligence artificielle dans le monde des banques

    L’intelligence artificielle dans le monde des banques

     

    Le monde de la finance à l’ère de l’intelligence artificielle

     

    De plus en plus présentes dans nos vies, les nouvelles technologies transforment grandement les différents domaines et industries. Le monde de la finance n’y fait pas exception, le recours à l’intelligence artificielle (IA) devenant un impératif pour maintenir un niveau compétitif et offrir de meilleurs services aux clients, affirment les spécialistes du domaine. Rationaliser les processus administratifs, personnaliser les services, prévenir la fraude et améliorer l’expérience de l’usager ne sont que quelques-uns des avantages offerts par l’introduction de l’IA. Il n’en va pas moins que certains risques se font jour devant ce virage technologique, des risques principalement liés à la protection des données et aux pertes d’emplois.

     

    Mais finalement comment l’intelligence artificielle peut-elle contribuer à protéger et sécuriser le secret bancaire et les données sensibles ? Premièrement, en détectant et en prévenant les cyberattaques de manière plus rapide et plus précise, ce qui constitue l’une des caractéristiques clés des pare-feu bancaires qui utilisent l’IA. L’intelligence artificielle peut alors évaluer et analyser rapidement un grand volume de données en temps réel, permettant ainsi une identification rapide et efficace des menaces et la mise en œuvre de mesures de sécurité appropriées. Ses algorithmes peuvent également être utilisés pour automatiser des tâches répétitives et routinières, comme vérifier l’authenticité des documents, ouvrir des comptes en banque ou évaluer la solvabilité d’un emprunteur potentiel, par exemple.

     

    Ces technologies peuvent être encore utilisées pour analyser les données des clients et fournir des solutions personnalisées concernant la gestion des comptes, la planification financière ou les investissements. Par ailleurs, l’usage de l’IA peut jouer un rôle crucial dans la détection et la prévention de la fraude. En effet, des algorithmes d’apprentissage automatique peuvent être formés pour identifier d’éventuelles anomalies présentes dans les transactions, tirant ainsi la sonnette d’alarme sur d’éventuels montages frauduleux.

     

    L’IA – un instrument utile pour les Banques centrales

     

    Quant aux banques centrales, l’intelligence artificielle pourrait représenter un outil prometteur dans la lutte contre l’inflation, affirme Cristian Popa, membre du conseil d’administration de la Banque Nationale de Roumanie, lors d’une récente conférence

     

     Cristian Popa : « Le processus de décision en matière de politique monétaire est encore plus complexe dans les périodes caractérisées par d’énormes changements structurels, telle celle que nous traversons actuellement. Et pour n’en mentionner que quelques-uns : La mondialisation, qui recule ; La régulation, qui devient de plus en plus intense ; Le protectionnisme, que nous voyons croître, au moins au niveau transatlantique ; Les dividendes de la paix qui s’amenuisent, alors que de plus en plus de ressources sont dirigées vers le secteur militaire, au détriment de l’éducation ou de la santé par exemple ; Le vieillissement de la population qui s’accompagne d’une baisse significative du taux de natalité ; La disparition du dividende énergétique ; La question des déficits budgétaires chroniques, qui ne cessent d’augmenter ; Enfin, la transition vers l’économie verte, qui implique également de nouveaux coûts. Tous ces changements structurels semblent indiquer que les pressions inflationnistes persisteront pendant longtemps. Face à cela, l’intelligence artificielle peut limiter l’impact des changements structurels mentionnés, dans la mesure où son utilisation massive pourrait stimuler une croissance économique durable grâce à la hausse de la productivité du travail, et en ouvrant de nouvelles voies vers l’innovation et le progrès. »

     

    Des effets visibles sur le long terme

     

    Cristian Popa estime cependant que le rythme de ces changements reste encore incertain et que l’impact généralisé de la mise sur le marché des technologies qui utilisent l’intelligence artificielle ne pourrait devenir palpable que sur le long terme, car nécessitant une période d’ajustement progressif pour le bien-être des usagers.

     

    Mais l’intelligence artificielle sera à terme en mesure d’améliorer certaines capacités que nous pourrons exploiter dans de nouvelles opportunités professionnelles, explique Cristian Popa. Il n’en reste pas moins, ajoute-t-il, qu’il subsiste des risques liés à la protection des données et à leur juste interprétation par les algorithmes utilisés par l’intelligence artificielle. C’est pourquoi si la BNR compte introduire progressivement ces nouvelles technologies, elle gardera l’œil ouvert sur les risques potentiels et les biais qui pourraient survenir.

     

    Prévisions: l’IA pleinement intégrée dans les services bancaires dès 2030

     

    L’introduction des technologies qui font appel à l’IA se fera dans un premier temps dans les activités bancaires non critiques, excluant pour l’instant d’utiliser l’IA dans la gestion des risques bancaires ou de la prise de décision d’octroi de prêts, a également déclaré Cristian Popa. Pourtant, et en dépit des autres risques associés à l’introduction de l’intelligence artificielle dans le domaine de la gestion financière, liés notamment à la confidentialité des données mais aussi à de possibles effets sociaux, les spécialistes estiment que l’utilisation de l’intelligence artificielle dans le secteur bancaire soit pleinement intégrée dans la plupart des processus et services bancaires dès 2030. (Trad. Ionut Jugureanu)

  • 20.04.2024

    20.04.2024

    Agences – Depuis une année, les agences de notation ont reconfirmé la note souveraine et la perspective stable de la Roumanie, mais il y a toujours de la place pour faire de mieux, pour accéder à des financements sur les marchés internationaux de capitaux à des couts plus réduits et pour attirer des investisseurs étrangers a écrit sur Facebook le ministre des Finances, Marcel Boloş. Il a rencontré à Washington, des représentants des agences de notation Sandard&Poor’s et Moody’s sur les particularités économiques de la Roumanie et sur les stratégies visant à assurer la stabilité macroéconomique. Le responsable a également participé aux réunions de printemps du FMI et du Groupe de la Banque Mondiale. Marcel Boloş a réaffirmé que pour augmenter la compétitivité économique et pour créer un environnement favorable aux investissements durables, les autorités de Bucarest devraient poursuivre la consolidation fiscale, les investissements dans l’infrastructure et l’éducation, stimules les investissements privés et promouvoir une gouvernance économique efficace et transparente.

     

    Mini-vacances – Sur la côte roumaine, c’est la dernière ligne droite des préparatifs en vue des mini-vacances du 1er mai et de la Pâque orthodoxe, du 5 mai. Ce pont donne le coup d’envoi de la saison estivale sur la côte roumaine. Les professionnels du secteur s’attendent à recevoir un grand nombre de touristes, surtout qu’un grand nombre de réservations ont déjà été faites. Selon la secrétaire générale de la Fédération des Patronats de l’Industrie de l’hospitalité, Corina Martin, plus de 80 000 personnes devraient passer leurs mini-vacances sur la côte roumaine, surtout que plusieurs événements en tout genre ont été annoncés. La station littorale de Mamaia est le pôle des fêtes. Du 1er au 7 mai, la station accueille le Festival international de musique électro Sunwaves, à laquelle participent quelque 6 000 touristes étrangers, un festival gastronomique et des concerts en plein air avec des artistes roumains de renom. Très convoitées sont également les villes d’eaux Herculane les Bains (ouest) et Călimăneşti–Căciulata (sud), et dans le sud-ouest, la spectaculaire région du Défilé du Danube.

     

    Visite – Le président roumain, Klaus Iohannis, fera du 22 au 24 avril une visite officielle en Corée du Sud, à l’invitation de son homologue Yoon Suk Yeol. C’est le premier pays de la région Asie-Pacifique avec lequel la Roumanie a élevé les relations bilatérales au niveau de Partenariat Stratégique. A l’occasion de la visite à Séoul du président Iohannis, ce partenariat sera consolidé par un document qui décidera des directions de coopération durant les 10 prochaines années. Les accords qui seront signés visent des domaines tels la défense, l’énergie nucléaire, les investissements et le commerce extérieur, la coopération dans des situations d’urgences et le management des désastres, la coopération dans les domaines de la culture, des médias, de la jeunesse et des sports.

     

    Infrastructure – Inauguration aujourd’hui à Galaţi, ville port roumaine sur le Danube, d’une nouvelle route et d’un nouveau pont qui enjambe le chemin de fer. Cette nouvelle liaison de seulement 2,2 km est pourtant très importante puisqu’elle permettra aux transporteurs d’Ukraine et de la République de Moldova voisines d’arriver plus rapidement en Europe. Le trajet fait partie d’un projet complexe de 140 millions d’euros, qui vise l’aménagement d’un terminal multimodal de marchandises dans le port de Galati, l’unique port roumain du corridor Rhin-Danube qui bénéficie d’infrastructure ferroviaire à écartement double. Les autres étapes de l’investissement devraient se dérouler jusqu’à la fin de l’année prochaine.

     

    F 16 – Trois avions F 16 que la Roumanie a achetés depuis la Norvège sont arrivés vendredi sur la base aérienne 71 « General Emanoil Ionescu » à Câmpia Turzii (centre). C’est la deuxième série de trois tels appareils ayant appartenu aux Forces aériennes norvégiennes qui arrivent en Roumanie. Conformément au ministère de la Défense, grâce aux 32 avions multi rôle F16 qui intégreront deux autres escadrilles des Forces aériennes roumaines jusqu’à la fin de l’année prochaine, la Roumanie consolide sa défense aérienne à un niveau adapté aux défis sécuritaires de la région. Ces appareils joueront un rôle important de défense et dissuasion de toute agression sur le flanc est et assureront la transition vers des avions de combat de 5e génération – F35, selon le ministre Angel Tîlvăr. Les Forces aériennes roumaines arriveront à opérer 49 avions F 16, tous d’occasion ayant appartenu au Portugal et à la Norvège.

     

    Météo – Températures légèrement à hausse aujourd’hui en Roumanie avec des maximas allant de 13 à 19 degrés. Le ciel est couvert et des pluies sont attendus durant l’après midi sur le sud-est, mais aussi sur le sud et le reste du territoire. Le vent sera également présent, notamment en haute montagne, où des chutes de neige sont également attendues à des altitudes de plus de 1 500 m. 13 degrés à Bucarest.