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  • L’OTAN : 75 ans d’existence et de nouveaux défis

    L’OTAN : 75 ans d’existence et de nouveaux défis

    L’OTAN doit s’avérer prête à répondre aux menaces hybrides

    A l’heure de l’anniversaire de ses 75 ans d’existence l’OTAN se trouve face à de nouveaux défis : guerre en Ukraine, conflit au Moyen-Orient, mais aussi résurgence du terrorisme. L’Alliance doit s’avérer par ailleurs prête à répondre aux menaces hybrides, qu’il s’agisse des cyberattaques, des campagnes de désinformation ou encore des campagnes censées déstabiliser l’un ou l’autre des Etats membres. Les menaces hybrides, qui combinent des éléments militaires, politiques, économiques et informationnels, constituent un défi actuel des plus inquiétants. Sur la chaîne Euronews, le journaliste Cătălin Lența précise qu’il faudrait se rappeler dans le contexte l’objectif premier de la constitution de cette alliance, qui a été celui de rechercher une réponse adéquate, au besoin militaire, aux menaces extérieures. « Et puis l’on se souvient qu’après la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis étaient déjà moins amicaux envers l’URSS. Et cette alliance était censée contrer d’éventuelles actions militaires agressives menées par l’Union Soviétique en Europe. Où en sommes-nous aujourd’hui ? L’on peut dire que l’on se retrouve à la case départ, soit tenter de contrer l’agression russe en Europe. Et nous assistons à cette agression depuis 2014, lorsque la Russie a annexé illégalement la Crimée. Et puis rebelote en février 2022, lorsque la Russie envahit l’Ukraine et occupe un sixième du territoire ukrainien. Nous voyons quotidiennement l’agressivité russe à travers les déclarations extrêmement belliqueuses et vindicatives de la Russie à l’égard de la Pologne, des États baltes, de la Roumanie et de la Bulgarie. Moins de la Hongrie, qui entretient encore de bonnes relations avec Moscou », souligne Cătălin Lența. Pourtant, l’Alliance de l’Atlantique Nord a résisté sans faiblir face aux forces du Pacte de Varsovie et s’est constamment adaptée aux défis de sécurité qui n’ont cessé de surgir, a pour sa part déclaré le général Adrian Duţă, vice-président du Centre euro-atlantique pour la résilience. Adrian Duta :

    « L’OTAN s’est non seulement adaptée aux menaces imposées par l’Union soviétique, mais elle s’est développée et s’est élargie grâce au partage des mêmes valeurs et des mêmes intérêts. Comme vous le savez, l’OTAN est passée d’une alliance entre 12 États au départ à 32 aujourd’hui. Mais l’environnement de sécurité particulièrement complexe et les défis auxquels nous devons faire face actuellement sont aussi bien plus nombreux. C’est pourquoi des pays comme la Suède et la Finlande, après de nombreuses années de neutralité, ont pris le virage et ont formulé leur demande d’adhésion à l’OTAN. »

     

    Pour l’OTAN, la meilleure défense est la dissuasion

    Comme on pouvait s’y attendre, l’Ukraine et son soutien face à l’agression russe ont dominé la célébration des 75 ans d’existence de l’Alliance de l’Atlantique Nord, en particulier dans le contexte de l’accroissement de la pression militaire russe et du ralentissement du soutien militaire occidental. Actuellement, les alliés analysent un cadre financier de 100 milliards de dollars qui permettrait à l’OTAN de maintenir la défense de l’Ukraine même dans la perspective de la victoire de Donald Trump aux élections américaines. Certains alliés ont également annoncé leur soutien à l’initiative tchèque visant à acheter des armes et des munitions à des pays tiers afin d’augmenter le volume des livraisons à Kiev. Si l’on dit que la meilleure défense est l’attaque, pour l’OTAN la meilleure défense est la dissuasion et c’est au sommet de Vilnius, d’il y a presque un an, que l’OTAN a élaboré ses nouveaux plans de défense et de dissuasion, des plans qui concernent également notre pays, a déclaré le secrétaire général adjoint de l’OTAN, Mircea Geoană, invité sur les ondes de Radio Roumanie le 2 avril dernier, le jour même la Roumanie célébrait son adhésion à l’Alliance :

    « L’on parle certes d’un renforcement de la défense, de la présence militaire, des technologies militaires utilisées, et tout cela a un effet dissuasif, car la Russie est au courant de toutes ces avancées. Au besoin, nous activerons l’article 5 du Pacte, mais nous espérons toujours que cela ne soit jamais nécessaire. Il n’a été activé qu’une seule fois lors de l’attaque des Etats-Unis le 11 septembre 2001. Il n’y a jamais eu de guerre sur le territoire de l’OTAN. Il n’y a jamais eu de guerre sur le territoire de l’OTAN depuis 75 ans. Et je crois que cette belle histoire de l’OTAN se poursuivra encore pendant de nombreuses décennies. »

     

    Près de 50.000 soldats roumains ont été engagés sur les théâtres d’opérations de l’OTAN

    Pour l’armée roumaine, la période comprise entre la sortie du totalitarisme et le sommet de l’OTAN à Prague en 2002 a été marquée par un vaste processus de réformes et de modernisation qui lui a permis de s’aligner aux normes de l’Alliance. Une fois devenue membre à part entière, les soldats roumains ont testé leurs capacités sur divers théâtres d’opérations, aux côtés des troupes d’autres Etats membres. Aussi, près de 50.000 soldats roumains ont été engagés sur les théâtres d’opérations en Afghanistan, en Irak et dans les Balkans occidentaux. Actuellement, la Roumanie comprend la base militaire de l’Alliance de Deveselu, qui accueille des capacités du bouclier antimissile stratégique, l’aéroport de Kogălniceanu (sud-est) et des centres de formation en Transylvanie (centre). Avec la guerre en Ukraine, Bucarest a acquis une importance stratégique accrue. La région de la mer Noire, longtemps ignorée en dépit des avertissements roumains, s’est avérée vitale dans le contexte actuel de la guerre en Ukraine. Par ailleurs, la Roumanie poursuit son programme d’aide à Kiev, accueille l’un des centres de formation des futurs pilotes ukrainiens sur F-16 et est devenu un acteur majeur dans le processus de déminage de la mer Noire. (Trad. Ionut Jugureanu)

  • 17.04.2024 (mise à jour)

    17.04.2024 (mise à jour)

    Bucarest – Le ministre roumain de la Défense, Angel Tîlvar, a rencontré son homologue néerlandaise, Kajsa Ollongren, sur la base aérienne 86 Borcea, dans le sud de la Roumanie. La rencontre a eu lieu dans le contexte où encore trois avions de combat F-16 appartenant aux Forces aériennes néerlandaises sont arrivés en Roumanie. Les appareils seront utilisés pour la formation des pilotes ukrainiens. Par ailleurs, le responsable roumain de la Défense a été assuré par le secrétaire d’État adjoint américain aux affaires européennes et eurasiennes, James O’Brien que les les États-Unis travaillent de concert avec la Roumanie sur les risques sécuritaires posés par la guerre en Ukraine. Le fonctionnaire américain a fait l’éloge de la coopération entre la Roumanie et l’Ukraine, qu’il a qualifiée d’”essentielle pour le peuple ukrainien”.

     

    Bruxelles – Le président roumain, Klaus Iohannis, participe ces mercredi et jeudi à la réunion extraordinaire du Conseil européen à Bruxelles. Selon l’administration présidentielle de Bucarest, plusieurs sujets dominent l’agenda du jour, tels la perspective d’un nouveau pacte européen de compétitivité et les relations de l’Union avec la Turquie. Les dirigeants européens se penchent également sur l’évolution de la guerre en Ukraine, sur la situation au Moyen-Orient et le futur agenda stratégique de l’UE.

     

    Doha – Le Qatar est un pilier de sécurité au Moyen Orient, tout comme la Roumanie en est un en Europe de l’Est, a déclaré le premier ministre roumain, Marcel Ciolacu, mercredi, à Doha. Nos deux pays ont la capacité de construire un partenariat approfondi, aux valeurs stratégiques, a-t-il ajouté lors d’un point de presse commun avec le premier ministre et le ministre des Affaires Etrangère qatari, Sheikh Mohammed Al Thani. Le chef du gouvernement roumain a précisé que sa visite à Doha est un signal que la Roumanie appuie les efforts du Qatar de soutenir, aux côtés des Etats-Unis et des alliés européens,  la paix dans la région. « Il faut encourager aussi bien Israël que l’Iran à faire preuve de retenue afin d’éviter une escalade des tensions » a précisé M. Ciolacu. A ses dires, le partenariat roumano-qatari doit être pragmatique et se cristalliser autour des investissements et d’une série de projets économiques d’un montant total de quelque 15 milliards d’euros. Le responsable de Bucarest a eu des entrevues avec des représentants de l’Association des hommes d’affaires du Qatar et des représentants de l’Autorité d’investissement – le fonds souverain qatari. Et lui de rappeler que Bucarest enregistre une avancée dans les domaines de l’immobilier, du tourisme, des technologies de l’information, de la cybersécurité et de la défense, autant de domaines dans lesquels le Qatar pourrait investir directement.

     

    Inflation – En mars, pour le troisième mois consécutif, la Roumanie a connu l’inflation la plus élevée de l’Union européenne (6,7 %). Selon Eurostat, elle est tombée à 2,6 % dans l’Union. Les pays membres ayant les taux d’inflation les plus bas sont la Lituanie (0,4 %), la Finlande (0,6 %) et le Danemark (0,8 %).
    D’autre part, le Fonds monétaire international a revu à la baisse ses estimations de croissance pour l’économie roumaine cette année – de 3,8 % à 2,8 % . En ce qui concerne l’inflation, le FMI prévoit que le pays enregistrera une inflation annuelle moyenne de 6 % et de 4 % l’année prochaine. Dans le même temps, l’institution financière internationale s’attend à ce que le déficit des comptes courants de la Roumanie reste à 7,1 % du PIB en 2024, soit un niveau similaire à celui de l’année dernière.

     

    Météo – Ces 24 prochaines heures, des pluies tomberont partout en Roumanie. Sur les sommets des montagnes, à plus de 1500 mètres d’altitude, les précipitations seront mixtes. Des phénomènes orageux sont prévus dans les heures à venir. Le vent soufflera à 50km/h sur le relief et à plus de 70km/h en altitude. Les températures maximales iront de 6 à 18 degrés. Les hydrologues maintiennent jusqu’à vendredi, à l’aube, la vigilance crue sur les rivières du nord de la Roumanie et celles de la région des Carpates méridionales et de la Courbure.

  • La semaine du 8 au 14 avril 2024

    La semaine du 8 au 14 avril 2024

    OTAN- 20 de ans

    La Roumanie considère nécessaire que tous les pays du Flanc oriental de l’UE et de l’OTAN, entre la mer Baltique et la mer Noire, soient connectés par voie routière et ferroviaire. C’est ce que le chef de l’Etat roumain a précisé jeudi, à Vilnius, lors du sommet de l’Initiative des Trois mers. A la veille, à l’occasion de la conférence « Roumanie-OTAN- 20 ans » organisée par le ministère de la Défense de Bucarest, Klaus Iohannis avait précisé qua dans l’actuel contexte provoqué par la guerre en Ukraine, la Roumanie voyait renforcer son rôle de pilier de sécurité et de stabilité dans la région. Et le président roumain de mettre en avant la nécessité que le pays intensifie ses efforts pour multiplier ses réserves militaires, revitaliser l’industrie de l’armement et moderniser son infrastructure de transport. Klaus Iohannis:

    « La protection des citoyens est l’une des obligations fondamentales de l’Etat roumain. Or, en l’absence d’une armée modernisée, la Roumanie ne peut pas garantir la sécurité de son peuple. Depuis 2023, elle a fait passer le budget de la défense nationale de 2 à 2,5%. Cette hausse lui permet de mieux doter son armée, de mieux former ses militaires pour les rendre plus performants et d’accroître le niveau d’interopérabilité des forces alliées. »

    A son tour, le premier ministre roumain, Marcel Ciolacu, a déclaré que par son adhésion à l’OTAN, la Roumanie a réintégré la communauté de valeurs et de principes démocratiques occidentaux. Marcel Ciolacu :

    « De nos jours, la Roumanie est ancrée définitivement au sein de la communauté euroatlantique et représente elle aussi, une ancre stratégique que l’OTAN a jetée sur son Flanc Est. Notre pays est un allié mature et crédible, doté d’une attitude proactive et de la capacité d’agir d’une manière soutenue afin de répondre à ses propres objectifs, tout en protégeant les valeurs alliées ».

    La réunion de Bucarest s’est déroulée en présence des responsables de la défense des pays alliés, des chefs d’Etat-major ou des ambassadeurs des pays membres de l’OTAN.

     

    Qui se porte candidat au Parlement européen ?

    15 partis et alliances électorales et sept indépendants ont enregistré leurs candidatures pour les élections européennes prévues le 9 juin. Les listes ont été rendues publiques jeudi, sur le site du Bureau central électoral. Y figurent l’alliance PSD-PNL, le parti ultranationaliste AUR, l’Alliance de la Droite unie formée par l’USR, le PMP et la Force de droite), l’Alliance la Roumanie socialiste, le Parti SOS Roumanie, le Parti de l’Alternative de la Droite, le Parti Reper et l’UDMR. Plusieurs europarlementaires essayent de briguer un nouveau mandat, tandis que de nouvelles candidatures figurent sur les listes. La liste définitive sera annoncée le 29 avril. Selon un eurobaromètre de la Commission Européenne, plus de 50% des Roumains, à savoir 53%, affirment se présenter le plus probablement, aux urnes, 10% considère comme assez improbable leur participation au suffrage et 10% très improbable.

     

    Des discussions sur l’énergie

    La Roumanie a une histoire à succès quand il s’agit de l’énergie nucléaire et la Centrale de Cernavoda est l’une des centrales les plus puissantes et les plus sûres  du monde. C’est ce qu’a affirmé le chef de l’Agence internationale de l’Energie atomique, Rafael Grossi, en visite à Bucarest. Lors des entrevues qu’il a eues avec les autorités roumaines, le responsable international a mis en avant le haut niveau du développement du secteur de l’énergie nucléaire en Roumanie suite aux investissements dans la centrale de Cernavoda et dans les petits réacteurs modulaires. Ceux-ci jouent un rôle essentiel dans les efforts de Bucarest d’acquérir l’autonomie énergétique et de réduire les factures des consommateurs. Aux dires du ministre de l’Energie, Sebastian Burduja, à partir du mois de mai, les tarifs énergétiques pourraient baisser, notamment ceux du gaz et de l’électricité. Cette semaine encore, la Chambre des députés a adopté en tant que chambre décisionnelle, un projet avancé par le gouvernement qui établit le cadre légal pour le développement des investissements dans le domaine de l’énergie éolienne offshore en mer Noire. « C’est un projet extrêmement complexe qui nous permettra d’obtenir d’ici 2032, les premiers Mégawatts d’électricité produits en mer Noire » a affirmé le ministre Burduja.

     

    Le déficit commercial, le PIB et l’inflation en Roumanie

    Le déficit commercial de la Roumanie durant les deux premiers mois de l’année en cours a dépassé les 4 milliards d’euros, en connaissant une chute de 230 millions d’euros par rapport à la même période de 2023. Selon l’Institut national de la Statistique, en janvier et février derniers, le niveau des exportations s’est monté à 15 milliards d’euros et celui des importations à 19 milliards d’euros. La part la plus importante  dans le total des échanges commerciaux est revenue aux automobiles, aux véhicules de transport et aux produits manufacturés. Selon l’INS, en 2023, le PIB du pays a fait un bond de 21% par rapport à l’année d’avant. Cette hausse est due notamment à l’agriculture, à l’industrie du BTT et au commerce. En revanche, l’industrie a eu une évolution négative dans l’évolution du PIB, en raison d’un volume d’activité plus réduit. Par ailleurs, le taux annuel d’inflation est passé de 7,2% en février à 6,6% en mars. Il s’agit de la deuxième chute consécutive. L’Institut national de la Statistique précise que les majorations de prix les plus significatives ont été enregistrées par les produits alimentaires et non alimentaires et les services.

     

  • 21/01/2022

    21/01/2022

    Diplomatie — Le ministère roumain des Affaires étrangères rejette les déclarations du ministère des Affaires étrangères de la Fédération de Russie relatives à la présence militaire alliée sur le Flanc est de l’OTAN, qu’il considère « inopportunes et dépourvues de tout fondement ». Le ministère des Affaires étrangères de Bucarest rappelle, dans un communiqué, que la présence de l’OTAN dans les Etats alliés, qui est le résultat des décisions adoptées au sommet par les leaders alliés et mises en œuvre par les structures alliées politiques et militaires responsables en la matière, est une réaction strictement défensive au comportement de plus en plus agressif de la Fédération de Russie dans le Voisinage oriental. Et ce surtout à compter de 2014, lorsque la Crimée, territoire ukrainien, a été illégalement occupée par la Russie. « Ce comportement continue de s’intensifier présentement, en dépit des tentatives de l’OTAN de s’engager dans un dialogue constructif », ajoute le ministère des Affaires étrangères de Bucarest. La Russie a exigé, vendredi, le retrait des troupes de l’OTAN de Roumanie et de Bulgarie, comme partie des soi-disant garanties de sécurité qu’elle sollicite de l’Occident. Le ministère des Affaires étrangères de Moscou soutient qu’il souhaite le retrait des troupes qu’il appelle étrangères, des équipements militaires et des armements des anciens pays communistes qui n’étaient pas membres de l’Alliance de l’Atlantique Nord en 1997. C’est le cas de la Roumanie et de la Bulgarie — indique la diplomatie russe, bien que, selon les analystes, de telles prétentions peuvent viser aussi la Pologne ou les Etats baltes.



    Etats-Unis vs Russie — Le secrétaire d’Etat des États-Unis, Antony Blinken, a déclaré vendredi que le dialogue avec Moscou se poursuivrait, mais a demandé à la Russie de retirer ses troupes massées à la frontière avec l’Ukraine. Après des discussions qu’il a qualifiées de « sincères et substantielles », qui ont eu lieu à Genève avec le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, Antony Blinken a affirmé que la semaine prochaine, Washington présenterait à Moscou « des idées » revêtant la forme de réponses écrites. A son tour, Lavrov a confirmé que les Etats-Unis avaient promis une réponse écrite aux demandes de Moscou relatives à l’architecture de sécurité européenne. Par la suite, une nouvelle rencontre au même niveau aura lieu. Jeudi, le président roumain, Klaus Iohannis, a salué l’annonce faite la veille par son homologue américain, Joe Biden, relatif à l’accroissement de la présence militaire américaine en Roumanie, sur le Flanc est de l’OTAN, si la situation sécuritaire se détériorait. Il a déclaré par la même voie que le Partenariat stratégique roumano-français serait renforcé dans la région de la mer Noire, après l’annonce de son homologue, Emmanuel Macron, que la France était disposée à envoyer des troupes en Roumanie dans le cadre des missions de l’Alliance. La Russie a massé plus de 100 000 soldats à la frontière ukrainienne, mais nie prévoir une invasion.



    Covid – La Roumanie a rapporté vendredi 19 649 nouveaux cas de coronavirus dépistés en 24 heures, soit un nouveau record absolu. Le bilan pandémique sest aussi alourdi de 49 décès. Le taux doccupation des lits destinés aux malades de Covid est de 22 %, les écoles peuvent donc continuer lactivité en présentiel. A préciser que selon les nouvelles normes en vigueur, les cours commencent à être dispensés en ligne au moment où plus de 70 % des lits pour les malades de Covid sont occupés dans un département. Pour sa part, le ministre de la Santé, Alexandru Rafila, affirme que le taux de mortalité est à présent dix fois plus bas quen octobre, lorsquil y avait un nombre similaire de cas quotidiens. Un traitement antiviral innovateur sera bientôt disponible, a enocre précisé le responsable roumain de la Santé. Par ailleurs, le nombre de Roumains ayant reçu au moins une dose de vaccin dépasse les 8 millions, dont plus de la moitié, à savoir 56 %, sont âgés de 50 à 59 ans. A lheure où lon parle, la couverture vaccinale affichée par la Roumanie est de 47,5 % de la population éligible, âgée de plus de 12 ans. A partir du 26 janvier, le pays commencera à faire vacciner aussi les enfants de 5 à 11 ans.




    Grèves – La grève déclenchée jeudi par les syndicalistes de la Société de transport public de Bucarest (STB) se poursuit aujourdhui. Bien que le Tribunal de grande instance de Bucarest ait suspendu la grève jeudi, les bus, le trolleybus et les trams ne circulent toujours pas dans la capitale roumaine. Les juges doivent statuer ce vendredi si cette protestation est ou non légale. Le leader des syndicalistes du transport public de surface de Bucarest, Vasile Petrariu, affirme que la grève continuera tant que le directeur de la compagnie ne démissionne pas et tant que les salariés ne reçoivent pas une majoration salariale de 10 %. En réplique, le directeur de Société de transport public de Bucarest, Adrian Criţă, déclare avoir invité le syndicat à négocier la Convention collective de travail dès le début de lannée, une invitation restée sans réponse. La réaction du maire de la capitale, Nicusor Dan, na pas tardé. Il estime que cette grève est de nature politique et demande que la loi soit respectée.



    Ce vendredi encore, les syndicalistes de lindustrie de laluminium organisent une manif de protestation devant le siège du gouvernement de Bucarest. Ils dénoncent la gravité de la situation de leur secteur, notamment suite à la flambée des prix de lélectricité et du gaz. La réduction de la production daluminium entraînera des licenciements de personnel dans le domaine et le chômage technique pour des milliers de salariés du secteur, mais aussi pour des dizaines de milliers de personnes travaillant dans les compagnies qui dépendent directement ou indirectement de cette industrie, mettent en garde les protestataires.



    Tennis – Le duo roumain formé de la Roumaine Jacqueline Cristian et de lAllemande Andrea Petkovic sest qualifié ce vendredi au 2e round de lépreuve de double dames à lOpen dAustralie, après avoir battu la paire formée des Roumaines Simona Halep et Gabriela Ruse. De même, le couple Raluca Olaru (Roumanie) – Anna Lena Friedsman (Allemagne) sest incliné devant les Chinoises Yifan Xu – Zhaoxuan Yang. Dans la compétition de simple dames, les seules Roumaines qui continuent leur parcours à lOpen dAustralie sont Simona Halep et Sorana Cîrstea.



    Météo – Les températures sont à la baisse en Roumanie, ce vendredi et lon signale de la neige sur le nord, le nord-ouest et sur les montagnes. Il y a des précipitations mixtes sur le sud-est. Les maxima de la journée iront de -5 à 6 degrés. 5 degrés à midi à Bucarest.