Tag: flanc oriental

  • 07.03.2025 (mise à jour 1)

    07.03.2025 (mise à jour 1)

    Elections – Le maire de Bucarest Nicusor Dan a enregistré officiellement sa candidature aux élections présidentielles de mai prochain auprès du Bureau électoral central, où il a présenté le dossier de candidature et les listes de signatures de soutien. Ce vendredi encore l’indépendant Calin Georgescu, a déposé sa candidature ; il est soutenu par l’Alliance pour l’Union des Roumains et le Parti des Jeunes Gens (POT), les deux d’opposition. Le dimanche, 9 mars, l’ancien leader du Parti National Libéral, Crin Antonescu, soutenu par l’Alliance électorale formée du Parti Social-Démocrate, du Parti National Libéral et l’Union Démocrate Magyare de Roumanie, intitulée « La Roumanie en avant» se rendra aussi au siège du Bureau électoral central pour inscrire sa candidature. A son tour l’ex-premier ministre, Victor Ponta, a annoncé qu’il se porterait candidat indépendant et se présenterait au Bureau électoral central la semaine prochaine. Les candidats aux élections présidentielles ont encore une semaine à leur disposition pour s’inscrire auprès du Bureau électoral central, la date butoir en étant le 15 mars. Ils doivent présenter, à part les documents nécessaires au dossier, ils doivent présenter au moins 200 000 signatures de soutien.

     

    Plan d’armement – L’Union européenne a élaboré un plan d’armement convenu par les leaders des Etats membres, avec en tête des priorités le renforcement de la défense sur le flanc oriental, compris entre la mer Baltique et la mer Noire. Cette mesure, réclamée par les Pays Baltes, la Pologne et la Roumanie est censée être une réponse aux tendances expansionnistes de la Russie. Les leaders européens ont de nouveau exprimé leur soutien à l’Ukraine, tout en se prononçant en faveur des garanties de sécurité qu’ils pourraient offrir avec le soutien des Etats-Unis, en cas d’un cessez-le-feu. 150 milliards d’euros c’est la somme destinée au financement de la défense par les Etats-membres. La liste des priorités inclut les systèmes de défense aérienne et antimissile, les systèmes d’artillerie, les systèmes de frappe de haute précision, les drones et les systèmes anti-drones, les différents types de munitions et les technologies utilisant l’intelligence artificielle.

     

    Trahison – La Cour d’appel de Bucarest a placé en détention provisoire deux des membres de l’organisation paramilitaire « Vlad Tepes », accusés de trahison et de liaisons avec des agents russes. Quatre autres membres de l’organisation ont été placés sous contrôle judiciaire pour une période de 60 jours. Radu Theodoru, un général en réserve, âgé de 101 ans, fait aussi l’objet d’une enquête en tant que suspect. Selon le parquet roumain chargé de la lutte contre le crime organisé, le groupement visait à porter atteinte à l’ordre constitutionnel et obtenir la sortie de la Roumanie de l’OTAN.

     

    Enquête – Les procureurs roumains du Parquet général ont déféré à la justice cinq personnes accusées d’avoir reçu des pots-de-vin en échange pour de faux documents d’identité roumains qu’ils ont remis à des citoyens d’Ukraine, de la République de Moldova et de la Russie. Selon les procureurs, au cours de l’année 2024, en tant que fonctionnaires publics au sein de différentes structure de la mairie d’une commune du département de Botosani (nord-est), ces personnes ont touché illégalement de l’argent pour délivrer de faux papiers d’identité.

     

    Protestation – Les syndicalistes du chantier naval Damen (entreprise néerlandaise) de Mangalia, une entreprise en processus d’insolvabilité, ainsi que les employés licenciés ou mis au chômage technique, ont manifesté ce vendredi devant l’ambassade des Pays-Bas et du siège du mandataire judiciaire à Bucarest. L’annonce a été faite par le syndicat « Navalistul » qui précise dans un communiqué, que l’action vise à attirer l’attention sur la crise majeure à laquelle le chantier naval est confronté. Selon la source citée, l’entreprise risque de fermer, ce qui aura un impact sur l’ensemble de la communauté locale.

     

    Economie – L’économie roumaine a connu une croissance de 0,9 % au cours du dernier trimestre de 2024, lorsque le PIB a augmenté de 0,7 % par rapport à la même période de l’année précédente et de 0,8 % par rapport au trimestre précédent, selon les données provisoires publiées ce vendredi par l’Institut National de la Statistique. La baisse de 3,6% des exportations de biens et services, parallèlement à la hausse de 3,4% des importations des biens et des services ont eu un impact négatif sur la croissance du PIB.

     

    Météo – Dans les 24 prochaines heures les températures resteront trop élevées pour cette période de l’année sur l’ensemble du territoire de la Roumanie. Les maxima de samedi iront de 13 à 22 degrés.

  • La semaine du 11 au 15 avril 2022

    La semaine du 11 au 15 avril 2022

    Le programme « Soutien pour la Roumanie »



    La coalition PSD – PNL – UDMR, au pouvoir en Roumanie, a décidé dun paquet de mesures économiques et sociales censé prévenir les effets de la crise énergétique et compenser les majorations de prix. Une partie de ces mesures ont déjà été adoptées par le Parlement de Bucarest. Le plan « Soutien pour la Roumanie » est estimé à trois milliards et demi deuros, dont plus de la moitié de fonds européens. Parmi les décisions les plus importantes figure la majoration du salaire minimum dans lagriculture et dans lindustrie alimentaire, loctroi de bons d’achat aux personnes qui touchent des revenus réduits, ainsi que lintroduction dune série de subventions et daides aux PMEs et aux fermiers. 300 millions deuros seront alloués uniquement pour compenser la majoration des prix, alors que les PME se verront allouer des aides allant jusquà 400 mille euros par entreprise, pour faire des investissements. Les entreprises de transport pourront bénéficier dune subvention de 50 bani par litre de carburant alors que les fermiers pourront bénéficier de subventions. Dautres mesures visent une hausse exonérée dimpôts du salaire minimum et la majoration de la valeur des tickets restaurant. Le paquet a trois objectifs majeurs, affirme le premier ministre Nicolae Ciucă : soutenir léconomie pour réaliser une croissance économique saine, réaliser la cohésion sociale et la solidarité entre les générations. Près de 12 millions de personnes devraient bénéficier des mesures sociales de ce programme gouvernemental, affirment les autorités. Entre temps, lInstitut national de la statistique a annoncé que le taux annuel dinflation a progressé au mois de mars à 10,15 %, un niveau record des 18 dernières années.



    Consolidation de la présence de lOTAN sur son flanc oriental



    Le conflit en Ukraine et la consolidation de la présence de lOTAN sur son flanc est ont dominé les pourparlers mardi à Bucarest entre le président roumain, Klaus Iohannis, et le premier ministre belge Alexander de Croo. Il faut un nouveau concept stratégique de lOTAN, qui puisse reconfirmer la défense collective en tant que tâche fondamentale prioritaire de lAlliance et qui mentionne explicitement la Russie en tant que principale menace à ladresse de la sécurité, affirme le chef de lEtat. Il a annoncé quà partir de ce printemps, le Groupe de combat de lOTAN serait constitué sur le territoire de la Roumanie après la fin des négociations entre alliés. Pour sa part, le premier ministre belge a affirmé que lOTAN était une alliance puissante sur laquelle la Roumanie pouvait compter. « Vos frontières sont aussi les nôtres, que nous allons défendre », a déclaré Alexander De Croo. 300 militaires belges font partie de la Force de réaction de lOTAN, activée par le Conseil de lAtlantique Nord le 25 février, juste après le début de la guerre déclenchée par la Russie contre l’Ukraine. Ils ont rejoint en mars les 500 camarades français, déjà déployés sur la Base aérienne 57 de Mihail Kogalniceanu, dans le sud-est de la Roumanie. C’est justement cet endroit que le premier ministre belge Alexander de Croo a visité mercredi, en compagnie du président et du premier ministre roumains. Ce dernier a souligné que les alliés devaient être prêts à gérer une crise de longue durée et même une escalade de cette crise jusquaux frontières de lOTAN.



    Visite de la commissaire européenne aux Transports à Bucarest



    La commissaire européenne aux Transports, la Roumaine Adina Vălean, a participé deux jours durant à Bucarest à une conférence sur lavenir de lEurope, organisée par la Représentation de la Commission européenne en Roumanie. Elle a également parlé par visioconférence aux ministres des Transports de Roumanie, de République de Moldova et dUkraine. Le premier ministre roumain, Nicolae Ciucă, et la commissaire européenne Adina Vălean ont décidé de collaborer étroitement afin de faciliter le transport par voie ferroviaire, routière, fluviale et maritime des marchandises dUkraine et de République de Moldova, voisines de la Roumanie. Nicolae Ciucă a loué linitiative de la commissaire Vălean de constituer un groupe de travail censé identifier des solutions pour faire croître le taux dabsorption par la Roumanie des fonds européens alloués aux projets dans le secteur de linfrastructure de transport.



    La loi de lexploitation des hydrocarbures en haute mer soumise aux débats du Parlement



    Le projet de modification de la loi portant exploitation des hydrocarbures en haute mer, qui vise les réserves de gaz en mer Noire, a été soumis au Parlement. Il y sera débattu en procédure durgence, quatre ans après lélaboration de sa première variante, qui na fait que dissuader les investisseurs potentiels. La coalition gouvernementale propose désormais une variante beaucoup plus équilibrée, qui devrait produire des avantages non seulement pour lEtat, mais aussi pour les entreprises qui exploiteront ces gisements. LEtat et les entreprises de Roumanie pourront acheter prioritairement le gaz exploité, et le surplus sera exporté. 60 % du bénéfice obtenu suite à lexploitation du gaz reviendra à lEtat, et 40 % aux investisseurs. Ce qui plus est, le document prévoit aussi déliminer certains impôts complémentaires sur les revenus des entreprises du secteur. Une autre modification, cest lélimination du seuil de déduction des investissements du calcul de limpôt sur le bénéfice. Les débats sur le projet se dérouleront en urgence en raison justement de la crise énergétique et des efforts déliminer toute dépendance du gaz russe. Selon les analystes économiques, la variante proposée réussira à donner une nouvelle impulsion aux investissements, mais lexploitation des réserves dhydrocarbures en mer Noire ne pourra se réaliser que dici plusieurs années.


    (Trad.: Alex Diaconescu)


  • La semaine du 14 au 18 mars 2022

    La semaine du 14 au 18 mars 2022

    Rencontres importantes à Bucarest


    Dans le contexte de la guerre à la frontière roumaine, le président Klaus Iohannis a poursuivi cette semaine la série de rencontres avec des dirigeants occidentaux, mais aussi avec des présidents des États voisins. Ils ont réitéré la nécessité urgente de renforcer lensemble du flanc oriental de lOTAN, dans le contexte de la situation sécuritaire actuelle, que le chef de lEtat a qualifiée de particulièrement « préoccupante ». Klaus Iohannis :



    « Nous avons besoin de toute urgence dun renforcement substantiel et équilibré de lensemble du flanc est, dune présence avancée, unitaire et renforcée. Cest pourquoi la Roumanie sefforce daccroître encore plus la présence militaire alliée dans notre pays. »



    Présent à Bucarest, le président estonien Alar Karis a déclaré que lEstonie et la Roumanie travaillaient ensemble pour atteindre les objectifs de défense communs de lEurope et quil était nécessaire de réduire la dépendance à légard des ressources énergétiques russes. Dans le même temps, lEstonie soutient la poursuite de lapplication de sanctions à la Russie. Après avoir rencontré le chef de lEtat roumain, le premier ministre espagnol Pedro Sanchez a souligné que lUE devait agir rapidement sur lévolution des prix du gaz et de lélectricité, et les gouvernements de Madrid et de Bucarest ont décidé de travailler ensemble pour adopter des mesures urgentes. Avec le président de la Bulgarie, Rumen Radev, Klaus Iohannis a discuté à Bucarest de la situation sécuritaire grave générée par lagression militaire de la Russie contre lUkraine ainsi que de la diversification des sources dénergie et des voies de transport. Ces thèmes ont dominé aussi les pourparlers que M Iohannis a eus avec le chef de la diplomatie italienne, Luigi di Maio. Ensemble, les deux responsables politiques ont exprimé leur soutien à la mise en place de nouvelles sanctions censées maintenir le niveau de pression sur la Russie. Luigi di Maio a apprécié la manière dont la Roumanie gère lactuelle situation particulièrement difficile et a remercié les autorités roumaines et la société civile pour le soutien offert aux réfugiés. A loccasion des entretiens de Bucarest, le président roumain a attiré lattention sur le fait que la République de Moldova voisine a besoin du soutien de lEurope pour une meilleure gestion du flux des réfugiés. Lors dun déplacement à Chisinau, mercredi, Klaus Iohannis a réitéré le soutien complet de la Roumanie à un règlement politique de la situation en Transnistrie, dans le respect de la souveraineté et de lintégrité territoriale de la République de Moldova à lintérieur des frontières reconnues à linternational et sans porter atteinte au parcours européen du pays. A son tour, la cheffe de lEtat moldave, Maia Sandu, a affirmé avoir besoin du soutien des pays partenaires pour relever les défis engendrés par la guerre en Ukraine. Et elle dapprécier la décision prompte des autorités roumaines de mettre en place un corridor vert censé permettre le transfert des réfugiés qui depuis la frontière moldo-ukrainienne se dirigent directement vers lUE. Entre temps, la frontière roumano-ukrainienne est prise dassaut chaque jour par des dizaines de milliers de réfugiés, dont la plupart transitent la Roumanie. Quelque 500 000 réfugiés ukrainiens sont entrés en Roumanie depuis le début du conflit, il y a plus de trois semaines.



    Les autorités sefforcent de soutenir léconomie et la population


    Dans le contexte de la guerre à la frontière roumaine et des spéculations qui se font jour sur cette toile de fond, les autorités discutent des mesures qui simposent pour soutenir léconomie et la population. Et ce dans le contexte de laugmentation des prix de lénergie, des carburants et des denrées alimentaires. Le ministre de lAgriculture, Adrian Chesnoiu, assure quil ny a pas de risque de crise alimentaire ni de déséquilibres majeurs de ce point de vue en Roumanie. En plus, dit-il, la Roumanie a également la capacité dexporter. Adrian Chesnoiu a déclaré à Radio Roumanie que la pandémie et la hausse des prix de lénergie et du gaz avaient affecté léconomie dans son ensemble, y compris lindustrie alimentaire. Adrian Chesnoiu :



    « Du point de vue des stocks, la Roumanie est assurée. Premièrement, dans les réserves de lÉtat, nous avons des quantités suffisantes de denrées alimentaires et de céréales pour quune crise ne survienne pas avant la nouvelle récolte. Dans les entrepôts des agriculteurs et des transformateurs ainsi que des négociants en céréales, il existe des quantités importantes de blé et de tournesol, une situation qui assure nos besoins de consommation jusquà la nouvelle récolte. »



    À lordre du jour de la coalition au pouvoir figuraient cette semaine lélimination de la TVA sur les aliments, le plafonnement des prix de lénergie et la réduction des droits daccise sur les carburants. Le cabinet a annoncé quil prolongerait dun an les mesures de soutien à la population, qui comprennent des plafonnements des prix de lélectricité et du gaz.



    Les cas de Covid-19 – de nouveau à la hausse en Roumanie


    Après la levée de létat dalerte en Roumanie, le 9 mars dernier, et la suppression de toutes les restrictions sanitaires, voilà que la tendance des cas de contamination est de nouveau à la hausse. Plusieurs milliers de Roumains ont contracté le virus ces 24 dernières heures. La situation nest pas propre à notre pays, affirment les autorités, qui soutiennent que la levée des restrictions a provoqué partout un accroissement du nombre des cas, sans que le nombre de décès ou de personnes en soins critiques soit préoccupant. Dailleurs, le nombre de Roumains hospitalisés pour des raisons de Covid est de 50 % plus bas que celui enregistré en début du mois, tandis que seulement quelques centaines de patients se trouvent dans les unités de soins intensifs suite à une contamination au coronavirus. Quant aux décès, ils se comptent maintenant par dizaines.



    Montée de linflation


    Étant donné quau cours du dernier mois aussi, des hausses de prix ont été enregistrées en Roumanie pour toutes les catégories de marchandises alimentaires, non alimentaires et de services, le taux annuel de linflation a augmenté en février à plus de 8,5 % – a annoncé lInstitut national de la statistique. Les spécialistes disent que les effets de linflation se feront sentir à la fois au niveau des revenus de la population et en termes dévolution de léconomie, vu quelle est encore basée, en grande mesure, sur la consommation. Le porte-parole de la Banque nationale, Dan Suciu, remarque toutefois quil sagit dun phénomène général, que la hausse est relativement faible par rapport au mois précédent, et nettement inférieure à celle des autres pays de la région. Selon Dan Suciu, la Roumanie se situe maintenant à la moitié du classement des Etats de lUnion européenne, étant donné que lannée dernière, elle a connu linflation la plus élevée.


    (Trad. : Ioana Stăncescu, Ligia)


  • 04/03/2022

    04/03/2022

    Covid — Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a annoncé, ce vendredi, que l’état d’alerte antiépidémique ne serait plus prolongé après le 8 mars. « L’épidémie de Covid-19 est sur une pente descendante accélérée, et la 5e vague touche à sa fin », a expliqué le chef de l’Etat. Le président avait eu, antérieurement, une réunion sur la gestion de l’épidémie de Covid-19, à laquelle ont été présents le premier ministre Nicolae Ciucă et des membres du gouvernement. Mis en place en mai 2020, après deux mois d’état d’urgence, provoqué par la pandémie de Covid-19, l’état d’alerte a présupposé de nombreuses restrictions, qui ont affecté en même temps l’évolution économique et la cohésion sociale en Roumanie. Depuis le déclenchement de la pandémie, plus de 2,7 millions de cas de Covid ont été enregistrés en Roumanie, et plus de 63 000 personnes sont décédées des suites de la maladie. La Roumanie a le deuxième taux de vaccination le plus faible des 27 Etats de l’UE, après la Bulgarie.



    Roumanie — Ukraine — Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, a demandé, ce vendredi, à Bruxelles, de repenser le concept de posture de l’OTAN sur son flanc oriental. Il a participé à la réunion extraordinaire des ministres des AE des Etats de l’Alliance, à laquelle ont également pris part les chefs des diplomaties suédoise et finlandaise et le Haut représentant de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell. Selon le ministère des Affaires étrangères de Bucarest, les discussions se sont concentrées sur l’agression militaire de la Russie contre l’Ukraine, l’impact de cette crise sur la sécurité dans le Voisinage oriental de l’Alliance, notamment dans la région de la mer Noire et au niveau européen et euro-atlantique, avec un accent sur les mesures censées consolider la posture de dissuasion et de défense sur le flanc est de l’OTAN. Le chef de la diplomatie roumaine a souligné les implications graves de sécurité, sans précédent, qui découlent directement de la décision de la Russie de violer l’ordre international fondé sur des règles, tant pour la région de la mer Noire qu’au niveau européen, euro-atlantique et mondial. Bogdan Aurescu a insisté sur la nécessité d’un renforcement substantiel, du moins à moyen terme, de la posture de dissuasion et de défense sur le flanc est, notamment à la mer Noire, par le déploiement de forces alliées. Il a plaidé de nouveau pour la création rapide du Groupe de combat de Roumanie. Le ministre roumain des Affaires étrangères a souligné la nécessité de continuer à soutenir l’Ukraine voisine et a présenté les mesures prises par Bucarest en ce sens, y compris la création d’un centre logistique régional pour collecter et faciliter le transit de l’aide humanitaire vers ce pays. Bogdan Aurescu a également fait état de l’importance de continuer à consolider le soutien accordé aux partenaires de l’Alliance — l’Ukraine, la République de Moldova et la Géorgie, afin d’accroître leur résilience.



    OSCE — La Roumanie a rejoint la démarche d’un groupe de 44 pays membres de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) d’activer ce qu’ils ont appelé le Mécanisme Moscou, afin d’évaluer l’impact en matière de droits de l’homme et la situation humanitaire en Ukraine dans le contexte de l’agression russe. Selon le ministère des AE de Bucarest, ce mécanisme facilite l’envoi d’experts sur le terrain, pour collecter des données et documenter les possibles crimes de guerre, crimes contre l’humanité et violations du droit international, du droit humanitaire international et des engagements de l’OSCE sur le territoire ukrainien. La décision de la Roumanie de soutenir cette démarche est une continuation de ses efforts de condamner fermement l’agression militaire de la Russie contre l’Ukraine et de soutenir la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Ukraine à l’intérieur des frontières reconnues au niveau international, fait savoir encore la diplomatie de Bucarest.



    Séisme — Les Roumains ont commémoré, vendredi, 45 ans depuis le tremblement de terre du 4 mars 1977, de magnitude 7,2 sur l’échelle ouverte de Richter. Le séisme, le plus grave à avoir sévi en Roumanie, s’est soldé par 1 570 morts, la plupart à Bucarest, et a causé des dégâts matériels estimés à plus de 2 milliards de dollars à ce moment-là. Environ 230 000 logements ont été détruits ou gravement endommagés et des centaines d’établissements économiques ont fermé. Selon les historiens, le tremblement de terre a engendré une crise économique et sociale que la dictature communiste n’a plus réussi à surmonter jusqu’à sa chute, en 1989. Les spécialistes mettent en garde qu’en cas de séisme similaire à celui de 1977, des centaines de bâtiments pourraient s’écrouler actuellement à Bucarest. Chaque année, plus d’une centaine de séismes de magnitude supérieure à 3 sur l’échelle ouverte de Richter sont enregistrés en Roumanie.



    Radio — Ce vendredi, 4 mars, 150 radios publiques européennes, dont Radio Roumanie, ont diffusé simultanément la chanson « Give Peace a Chance » écrite par l’ancien membre du groupe Beatles, John Lennon, pour demander que la guerre en Ukraine s’arrête. La fameuse chanson a pu être écoutée dans 25 pays, dont l’Ukraine, y compris sur les stations privées qui ont rejoint cette initiative de la radio publique allemande.



    Tennis — L’équipe d’Espagne mène celle de Roumanie 2-0 dans les qualifications de la Coupe Davis, après que le jeune joueur espagnol Carlos Alcaraz (18 ans, 19e au classement ATP) a vaincu Marius Copil (31 ans, 261e ATP) par 6-4, 6-3, vendredi, à Marbella. Lors du premier match individuel, Roberto Bautista Agut (33 ans, 15e ATP) a dépassé Gabi Adrian Boitan (22 ans, 721e ATP), par 6-3, 6-1. Samedi, la compétition débuteront par les matchs de double Nicolae Frunză/Horia Tecău – Alejandro Davidovich Fokina/Pedro Martinez, suivi par les deux derniers matchs simples, Roberto Bautista Agut contre Marius Copil et Carlos Alcaraz contre Gabi Adrian Boitan. L’équipe gagnante de la confrontation entre l’Espagne et la Roumanie se qualifiera dans l’étape finale de la Coupe Davis de 2022. Elle aura lieu dans le nouveau format, avec 16 équipes, réparties en 4 groupes. Les deux premières classées de chaque groupe participeront ensuite au tournoi final, dans une ville à désigner.



    Handball — La championne féminine de handball de la Roumanie, CSM Bucarest, accèdera directement dans les quarts de finale de la Ligue des champions, a annoncé vendredi la Fédération européenne de handball, suite à l’exclusion de l’équipe CSKA Moscou de la compétition. Dans les quarts, CSM Bucarest affrontera l’équipe danoise Team Esbjerg. Dans la compétition masculine, la Coupe européenne masculine de handball, CS Minaur Baia Mare ne jouera plus le quart de finale contre l’équipe russe HC Victor Stavropol, et elle est directement qualifiée dans les demi-finales, où elle affrontera la gagnante entre Alingsaas HK (Suède) et Talent tym Plzenskenho kraje (République tchèque). Le Comité exécutif de la Fédération européenne de handball a décidé, le 28 février dernier, de suspendre les équipes nationales et de club de Russie et du Belarus des compétitions continentales. Cette mesure produit des effets immédiatement.


  • Bucarest – Ukraine

    Bucarest – Ukraine

    Il a participé à la réunion extraordinaire des ministres des AE des Etats de l’Alliance, à laquelle ont également pris part les chefs des diplomaties suédoise et finlandaise et le Haut représentant de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell. Selon le ministère des Affaires étrangères de Bucarest, les discussions se sont concentrées sur l’agression militaire de la Russie contre l’Ukraine, l’impact de cette crise sur la sécurité dans le Voisinage oriental de l’Alliance, notamment dans la région de la mer Noire et au niveau européen et euro-atlantique, avec un accent sur les mesures censées consolider la posture de dissuasion et de défense sur le flanc est de l’OTAN. Le chef de la diplomatie roumaine a souligné les implications graves de sécurité, sans précédent, qui découlent directement de la décision de la Russie de violer l’ordre international fondé sur des règles, tant pour la région de la mer Noire qu’au niveau européen, euro-atlantique et mondial. Bogdan Aurescu a insisté sur la nécessité d’un renforcement substantiel, du moins à moyen terme, de a posture de dissuasion et de défense sur le flanc est, notamment à la mer Noire, par le déploiement de forces alliées. Il a plaidé de nouveau pour la création rapide du Groupe de combat de Roumanie. Le ministre roumain des Affaires étrangères a souligné la nécessité de continuer à soutenir l’Ukraine voisine et a présenté les mesures prises par Bucarest en ce sens, y compris la création d’un centre logistique régional pour collecter et faciliter le transit de l’aide humanitaire vers ce pays. Bogdan Aurescu a également fait état de l’importance de continuer à consolider le soutien accordé aux partenaires de l’Alliance — l’Ukraine, la République de Moldova et la Géorgie, afin d’accroître leur résilience.


  • Résultats du sommet de l’OTAN

    Résultats du sommet de l’OTAN

    La Russie et, pour la première fois, la Chine sont en tête de liste des préoccupations de l’OTAN, aux côtés de nouvelles menaces telles que les cyberattaques, le terrorisme et la montée des régimes totalitaires. Le sommet de lundi à Bruxelles s’est terminé par une déclaration dans laquelle les alliés tracent les lignes rouges en matière de sécurité. Du point de vue roumain, le président Klaus Iohannis s’est félicité de ce que l’Alliance de l’Atlantique Nord renforce son flanc oriental :



    « Nous avons souligné la nécessité que le processus de renforcement de la posture de dissuasion et de défense de l’Alliance vise principalement le Flanc oriental dans son ensemble, de manière cohérente, avec une attention particulière pour les évolutions sécuritaires en mer Noire. L’Alliance doit disposer des forces, des structures et des capacités nécessaires pour répondre efficacement aux menaces auxquelles nous sommes confrontés dans la région. »



    Le récent massage de troupes et de technique militaire russe à la frontière avec l’Ukraine et en Crimée occupée illégalement reste préoccupant – a déclaré le président Iohannis aux chefs d’État et de gouvernement alliés, qui ont inclus dans la déclaration finale du sommet des références au soutien à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de l’Ukraine, mais aussi de la Géorgie et de la République de Moldova. Quant au bouclier antimissile de l’OTAN, également accueilli par la Roumanie, Klaus Iohannis a réitéré qu’il avait un caractère exclusivement défensif :



    « Ce bouclier est souvent évoqué par la Russie, mais je pense que cette discussion est également la bienvenue pour réitérer que ce bouclier est purement défensif. Même la partie de Deveselu que nous accueillons n’a qu’un rôle défensif. Nous n’avons pas l’intention d’attaquer qui que ce soit avec ce bouclier, mais nous sommes très déterminés à défendre nos États, et c’est pourquoi nous avons accepté, à l’époque, l’installation d’un composant de ce bouclier en Roumanie. »



    Les dirigeants de l’OTAN ont également décidé lundi de lancer le processus d’élaboration d’un nouveau concept stratégique de l’Alliance. Pour la Roumanie, c’est nécessaire, car depuis l’adoption du concept stratégique actuel en 2010, l’environnement sécuritaire et l’Alliance ont connu des changements importants. Le président Iohannis :



    « C’était avant la Crimée, c’était bien évidemment avant la pandémie, c’était avant beaucoup d’autres crises. Le monde a changé en plus de dix ans. Nous devons changer aussi. L’OTAN doit être prête à relever tout défi, à tout moment, elle doit être une alliance moderne et cela se fera par l’élaboration du nouveau concept. »



    Enfin, le chef de l’Etat a annoncé qu’il avait invité le président américain, Joe Biden, en Roumanie.


    (Trad. : Ligia)


  • 07.11.2017 (mise à jour)

    07.11.2017 (mise à jour)

    CETA — Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a signé ce mardi le décret envoyant l’Accord économique et commercial compréhensif entre l’Union européenne et le Canada (CETA) pour ratification au Parlement de Bucarest. Le document, entré en vigueur l’année dernière, prévoit l’élimination de la plupart des taxes de douane et la possibilité de voyager sans visa au Canada pour les ressortissants roumains titulaires d’un visa américain ou ayant obtenu un visa canadien ces 10 dernières années. Le CETA stipule aussi que tous les citoyens roumains pourront voyager sans visa au Canada à partir du 1er décembre 2017.



    Budget — Le gouvernement couvrira la baisse des recettes des budgets des municipalités, engendrée par les modifications du Code fiscal, a annoncé le premier ministre roumain Mihai Tudose, à l’issue de sa rencontre avec les représentants de l’Association des municipes de Roumanie. La maire générale de la capitale roumaine, Gabriela Firea, avait affirmé, avant cette rencontre, que les mesures fiscales envisagées par le gouvernement feraient diminuer l’enveloppe budgétaire consacrée aux investissements par les municipalités à travers le pays ; elle a mentionné comme exemple la réduction de l’impôt sur le revenu, qui passerait de 16% à 10%, avec, comme effet la baisse des revenus des mairies. Le premier ministre Mihai Tudose a expliqué que le but des mesures fiscales était de renforcer la discipline économique et financière, de rendre plus efficace la lutte contre la contrebande et d’avoir une meilleure collecte de la TVA.



    Banque — La Banque nationale de Roumanie suit attentivement l’évolution de l’inflation et s’attend à une augmentation substantielle au cours des premiers mois de l’année prochaine, a déclaré mardi le gouverneur Mugur Isarescu. La Banque centrale interviendra uniquement si la tendance à la hausse de l’inflation s’inscrit dans la durée, a-t-il encore précisé. La Banque rendra public son prochain rapport sur l’inflation dans deux jours.



    Déclaration – La Roumanie est extrêmement importante pour la posture de dissuasion et de défense de tout le flanc oriental de l’OTAN, compte-tenu aussi de sa proximité géographique avec l’Ukraine. C’est ce qu’a déclaré l’ambassadeur des Etats-Unis auprès de l’Alliance atlantique, Kay Bailey Hutchinson, avant la réunion des ministres de la défense des Etats membres, qui aura lieu mercredi à Bruxelles. Et l’ambassadeur d’ajouter que la Roumanie jouait aussi un rôle important dans l’amélioration de la mobilité des troupes, en tant qu’élément de la stratégie générale de l’OTAN.