Tag: Florin Citu

  • Minimum historique de la monnaie nationale

    Minimum historique de la monnaie nationale

    La monnaie nationale roumaine, le leu, a dépassé le seuil psychologique de 4,77 lei pour un euro, soit son plus bas historique. Le leu suit cette tendance à la dépréciation depuis environ deux mois et demi, période dans laquelle il a perdu 5 bani face à la monnaie unique européenne. Le gouverneur de la Banque centrale de Roumanie, Mugur Isărescu, déclarait, au début de ce mois, lorsque le taux de change variait entre 4,72 – 4,76, que ces variations nétaient pas importantes par comparaison avec le forint hongrois ou le zloty polonais.


    Se référant à ces fluctuations, le nouveau ministre des Finances, Florin Cîțu, affirmait quelles navaient pas été considérables, puisquelles dépendent beaucoup du contexte international. Il a également précisé que la Roumanie enregistrait dautres chiffres négatifs aussi et donné lexemple du secteur industriel qui est entré en récession. Et lui dajouter que léconomie roumaine connaît une croissance de 3%, contre les 5,5% prévus dans le budget et que le volume des investissements étrangers sur les neuf premiers mois de lannée en cours est inférieur à celui de 2018. Pourtant, de lavis de Florin Cîţu, le mieux cest que la monnaie nationale soit libre, ce dont les chiffres témoignent largement.


    Rappelons quen début dannée le taux de change minimum record du mois de janvier a été de plus de 4,76 lei pour un euro, donc très proche du niveau actuel. La devise nationale avait perdu du terrain y compris face au dollar américain et au franc suisse.


    Par ailleurs, dans un rapport dressé en octobre dernier à lintention des investisseurs, les analystes notaient que si la pression sur le leu se maintenait à un taux de change supérieur à 4,73 et quil atteigne ultérieurement le seuil de 4,77, il se peut que cette dégringolade se poursuive jusquà 4,8 lei pour un euro, sur le moyen ou le long terme. Cest ce quils soutiennent à présent aussi, dans la foulée de ce nouveau plus bas historique.


    Les analystes voient le bon côté de laffaiblissement constant du leu, en ce sens que les fluctuations nont pas été spectaculaires. Depuis le début du mois de novembre, la dévaluation de la monnaie nationale roumaine face à celle européenne a été de plus de 1, 5 bani. Les experts tablent sur un taux de change de plus de 4, 82 lei pour un euro en 2020. Cela se traduira par des hausses de prix, allant des taux d’intérêt pour les prêts en euros jusquaux charges communes et aux prix immobiliers. (Trad. Mariana Tudose)






  • Controverses sur les finances de la Roumanie

    Controverses sur les finances de la Roumanie

    Le ministre des Finances du nouveau
    gouvernement libéral, Florin Cîţu, a déclaré jeudi que la situation économique
    et financière du pays dépassait les prévisions les plus pessimistes. C’est l’héritage,
    estime le ministre, de la gouvernance du Parti social-démocrate et surtout de
    son prédécesseur, Eugen Teodorovici. Le libéral Florin Cîţu accuse : ces
    trois dernières années, l’économie roumaine a fonctionné avec deux budgets.
    L’un était le budget public, présenté au Parlement, mais c’était l’autre qui comprenait
    des informations réelles et qui était utilisé pour financer les leaders socio-démocrates
    locaux. Le ministre Cîţu donne sa version du fonctionnement de cette double
    comptabilité de type mafieux : les collectifs budgétaires enlevaient de l’argent
    des fonds d’investissements pour les diriger vers le parti.

    Le ministre déclare
    d’ailleurs analyser la possibilité de saisir les autorités pénales pour association
    en vue de créer un groupe criminel organisé. 21 milliards de lei, soit 4,4
    milliards d’euros, serait le déficit réel en Roumanie. Florin Cîţu : « Les
    entrées estimées pour les neuf premiers mois devaient atteindre les 249
    milliards de lei. Avec 228 milliards collectés, c’est un déficit de 11
    milliards, c’est de l’argent non collecté. Le reste est constitué de fonds
    européens. Le déficit à neuf mois devait être de 2,28 et il est de 2,6. Aujourd’hui
    je peux vous confirmer les chiffres à dix mois : nous sommes à un déficit
    de 2,84, soit plus que le chiffre estimé pour la fin de l’année. Le budget des
    retraites a été beaucoup débattu. Comme vous le savez, au parlement il y a eu
    toute une discussion sur une prévision d’excédent sur ce budget. Or, à dix mois,
    le déficit est déjà de 2,9 milliards de lei. Les choses vont s’empirer à la fin
    de l’année si nous n’agissons pas. »






    La conclusion du ministre est inquiétante :
    sans mesures, concernant notamment la collecte des taxes et des impôts, le
    déficit pourra dépasser la barre des 4% du PIB à la fin de l’année. Soit un
    point de pourcentage de plus par rapport au niveau admis dans l’Union
    européenne.

    L’ancien ministre des Finances, Eugen Teodorovici, accuse à son
    tour son successeur de ne pas comprendre les données d’un budget et il rejette
    fermement l’idée d’une double comptabilité des finances publiques. Eugen
    Teodorovici : « Je
    veux exprimer ma profonde déception que Monsieur Cîţu ne sait pas lire un
    budget. Quand à l’exécution budgétaire, il y a toujours des différences, c’est
    ça le déficit public. Prenons 2019, par exemple, le moment présent. Les
    recettes estimées s’élèvent à 21,7 milliards de lei, et les dépenses sont de 21
    milliards. Il est alors clair qu’il n’y a pas de trou dans le budget de l’Etat.
    J’ai aussi eu vent des affirmations de Monsieur Cîţu par rapport à des groupes
    criminels, à des budgets doubles. Je pense qu’il n’y a pas de différences entre
    ce que le ministre des Finances affirme, au moins jusqu’à mon départ du
    ministère, et ce qu’il existe en réalité. Ce sont des données que les collègues
    du ministère des Finances, toute une équipe de professionnels, présentent de
    manière claire et qu’ils assument entièrement. »





    Les urgences du moment pour les finances
    publiques de Roumanie sont le collectif budgétaire 2019, mais aussi le projet
    de loi de finances pour 2020. (Trad. Elena Diaconu)



  • Controverse privind finanțele României

    Controverse privind finanțele României

    Ministrul finanţelor în noul guvern liberal, Florin Cîţu, a declarat, joi, că situaţia economică şi financiară lăsată moştenire de guvernul PSD, în particular de predecesorul lui, Eugen Teodorovici, depăşeşte cele mai pesimiste estimări. Şeful de la Finanţe a venit cu acuzaţii fără precedent, anume că România ar fi fost condusă în ultimii trei ani după două bugete, unul prezentat public în Parlament, iar celălalt cuprinzând cifrele reale, utilizat pentru finanţarea liderilor locali social-democraţi.



    Mecanismul, tradus, potrivit lui Cîţu, printr-o dublă contabilitate de tip mafiot, ar fi fost următorul: prin rectificările bugetare se luau banii de la investiţii şi se direcţionau către partid. Ministrul Cîţu a spus că analizează oportunitatea sesizării organelor de urmărire penală pentru posibilă constituire de grup infracţional organizat, în legătură cu situaţia în care se află finanţele publice. 21 de miliarde de lei, adică 4,4 miliarde de euro, este deficitul descoperit, ar indica cifrele reale.



    Florin Cîţu: Veniturile estimate pe primele nouă luni trebuiau să fie la 249 de miliarde de lei. Sunt la 228 miliarde de lei, 21 de miliarde de lei deficit. 11 miliarde reprezintă banii din economie necolectaţi. Cealaltă jumătate vine din fonduri europene. Deficitul la nouă luni trebuia să fie la 2,28. Execuţia la nouă luni este de 2,60 şi astăzi vă prezint deficitul, execuţia la 10 luni, la 2,84, ceea ce înseamnă mai mult decât trebuia să fie la sfârşitul anului. Am tot discutat despre bugetul de pensii şi ştiţi foarte bine că în parlament a fost o întreagă dezbatere despre surplusul care trebuia să fie în acest an la bugetul de pensii. La 10 luni deficitul este deja de 2,9 miliarde de lei. Lucrurile pentru sfârşitul anului arată mult mai rău dacă nu facem ceva”.



    Concluzia ministrului Cîţu este îngrijorătoare: dacă nu se vor lua măsuri, în special în privinţa colectării taxelor, deficitul bugetar va depăşi 4% la finalul anului, cu un procent peste nivelul admis de UE. În replică, fostul ministru al finanţelor, Eugen Teodorovici, l-a acuzat pe succesorul său că nu înţelege cifrele bugetare şi a respins categoric ideea dublei contabilităţi la finanţele publice.



    Eugen Teodorovici: Vreau să-mi exprim profunda dezamăgire că domnul Cîţu nu ştie să citească un buget. Raportat la partea de execuţie, a existat tot timpul o diferenţă, ceea ce se traduce în deficit, dar dacă luăm pe 2019, în prezent să spunem, avem 21,7 miliarde de lei, veniturile bugetare estimate, iar cheltuielile bugetare de 21 de miliarde de lei, ceea ce arată în mod foarte clar că nu există niciun fel de gaură în bugetul de stat. De asemenea, am văzut o afirmaţie a domnului Cîţu vizavi de grupuri infracţionale, bugete duble. Cred că nu există diferenţe între ceea ce ministrul de finanţe afirmă, cel puţin până la momentul la care eu am plecat de la Ministerul de Finanţe, şi ceea ce există în realitate. Au fost date pe care colegii de la Ministerul de Finanţe, întreaga echipă de profesionişti, le prezintă în mod clar şi îşi asumă acele date”.



    Urgenţele pentru Finanţe sunt rectificarea pe 2019 şi construcţia bugetului pentru anul viitor.

  • Jurnal românesc – 14.11.2019

    Jurnal românesc – 14.11.2019

    Ministrul Finanţelor Publice, Florin Cîţu, a declarat că deficitul
    bugetar la 10 luni este 2,84% din Produsul Intern Brut, nivel care depăşeşte
    estimarea aferentă întregului an. Cîţu a precizat că, dacă nu se iau măsuri în
    următoarea lună şi jumătate, deficitul bugetar va depăşi 4%. Potrivit acestuia,
    după primele 9 luni există o diferenţă de 21 miliarde lei la venituri, jumătate
    bani în economie necolectaţi şi cealaltă jumătate din fonduri europene, în timp
    ce, pe partea de cheltuieli, banii pentru investiţii şi pentru proiecte cu
    finanţare din fonduri europene nu sunt cheltuiţi. Ministrul a mai spus că a
    descoperit un deficit de 2 miliarde de lei la bugetul de pensii şi că statul
    are de returnat 4 miliarde de lei încasări din TVA. Florin Cîţu a acuzat fostul
    guvern, condus de social-democraţi, că a adâncit deficitul în ultimele zile,
    după ce acesta fusese demis prin moţiune de cenzură şi asigura interimatul.
    Demnitarul a anunţat că, în acest context, următoarea rectificare bugetară va
    fi negativă.




    Expoziţia Platformei de Artă BASE, a școlilor de arte
    plastice contemporane din Turcia, prezintă până pe 17 noiembrie, cu sprijinul
    Institutului Cultural Român de la Istanbul, creaţiile a şase autori români. Evenimentul,
    care se desfăşoară la Galeriile Akaretler, din Beșiktaș, cuprinde opere diverse
    din domeniile: pictură, sculptură, fotografie, artă grafică, imprimare, video,
    artă vizuală, sticlă şi ceramică. Tinerii artişti care vor expune sunt Melissa
    Antonescu, Robert David Somogyi şi Amanda Maier, absolvenţi ai Universității de
    Arte și Design din Cluj-Napoca, şi Ella Costache, Floriana Roxana Dinu şi
    Aurelia Chiru, absolvenţi ai Universităţii Naţionale de Arte din București.
    Platfoma de Artă BASE a fost fondată în 2016 pentru a-i încuraja pe
    studenții talentați să-și continue cariera în domeniu prin introducerea în
    comunitatea de artă.










    Şapte companii româneşti specializate în servicii şi producţie de
    film au participat, în perioada 6 – 13 noiembrie, la Târgul Internaţional
    American Film Market, cel mai important eveniment de business al
    industriei cinematografice americane şi mondiale, care s-a desfăşurat la Los
    Angeles. Producătorii români şi-au expus ofertele în cadrul secţiunii The Market,
    alături de mai mult de 400 de companii de profil din peste 70 de ţări.
    Ministerul Economiei, organizatorul prezenţei româneşti la manifestare,
    transmite că marile case de film internaţionale au analizat oportunităţile de
    producţie şi distribuţie din ţara noastră, având în vedere faptul că industria
    de film românească este una dintre cele mai ofertante din lume. Prin
    schema de ajutor de stat pentru sprijinirea industriei cinematografice sunt
    posibile alocări financiare nerambursabile în cuantum de 35% din cheltuielile
    calificate pentru producţiile filmate în România, cu posibilitatea unui procent
    suplimentar de 10%, dacă povestea este românească sau personajele principale
    sunt români,
    precizează ministerul. Film Market este produs
    de Independent Film & Television Alliance, care îi reprezintă pe
    producătorii şi distribuitorii mondiali de filme şi programe de televiziune independente.




    Ambasadorul Marii Britanii la București, Andrew Noble, s-a alăturat
    actriței Ada Condeescu, prinţului Grigore Ghyka, directorului Revistei Biz,
    Marta Ușurelu, şi antreprenorului Alex Dona care susţin ultima licitaţie din
    2019 organizată de Casa Artmark pentru strângerea de fonduri dedicate
    asigurării serviciilor gratuite de îngrijire paliativă acordate copiilor
    bolnavi incurabil ai fundației Hospice Casa Speranței. Pentru licitația de
    artă, care va avea loc pe 19 noiembrie, la Bucureşti, au donat lucrări Mircea
    Cantor, unul dintre cei mai importanți artiști români contemporani, Marius
    Bercea, apreciat, în special, de colecționari din Statele Unite ale Americii și
    Marea Britanie, şi Ciprian Mureșan, un nume de referință cu lucrări expuse în
    toată lumea. În cadrul evenimentului vor mai fi scoase la licitaţie şi lucrări
    de Adrian Ghenie, Corneliu Baba, Ștefan Câlția, Sabin Bălașa, Constantin
    Piliuță sau Horia Bernea.






    Conferința tradițională Lecturile municipale Anton
    Kohanovski are loc pe 14 şi 15 noiembrie la Universitatea Națională
    Iurii Fedkovici din Cernăuți, transmite Agenţia BucPress. La
    eveniment participă primari ai localităților din nordul Bucovinei, oameni de
    știință şi activiști ai societății civile din Ucraina. Manifestarea științifică,
    ce poartă numele unuia dintre renumiții primari ai orașului Cernăuți, de la a
    cărui naştere s-au împlinit anul acesta 202 ani, include discuții pe tema
    reformei autoadministrării locale din Ucraina, a proceselor de descentralizare
    și despre necesitatea preluării experienței în domeniu a statelor din Uniunea
    Europeană.

  • Avertissements sur les finances publiques

    Avertissements sur les finances publiques

    Dès son installation dans le fauteuil de
    ministre des Finances, Florin Cîţu a annoncé que la situation du budget de l’Etat
    était inquiétante et qu’il présentera la semaine prochaine les chiffres à jour
    de l’exercice budgétaire en cours. Florin Cîţu : « L’exécution
    du budget de l’état est inquiétante. A neuf mois nous avons un déficit qui
    dépasse les 2,6%. A mon avis, le déficit augmentera à dix mois, ce qui confirme
    nos plus grandes craintes de ces deux dernières années. Il faut faire le
    collectif budgétaire avant le 30 novembre, et ça arrivera très vite. Il faudra
    aussi préparer le budget 2020, autant que possible avant la fin de l’année. Il
    y a également un autre problème : la réduction du nombre de cabinets de 28
    à 16 demandera une modification du projet de budget actuellement au
    ministère. »

    Le gouverneur de la Banque centrale, Mugur
    Isărescu, s’est aussi montré préoccupé par la possible dégradation du déficit
    budgétaire. Il a néanmoins exprimé son espoir que les choses n’iront pas dans
    cette direction. Selon la Banque nationale de Roumanie, les incertitudes et les
    risques liés à l’inflation dépendent des politiques futures, surtout dans le
    contexte des élections de 2019 et 2020. Il s’agit notamment de la politique
    fiscale et de la politique des revenus.

    Mugur Isărescu affirme qu’il faut
    trouver des solutions viables, qui n’accentuent pas les déséquilibres : « Nous
    sommes conscients qu’il est difficile de sortir d’une politique procyclique de
    trois ans. Ca s’est traduit par des croissances de 4%, 5% et 7%, et il y a
    aussi eu des déficits à la limite des 3%, alors que nous devions avoir des
    déficits moindres. Il est difficile de sortir de cette politique, mais ce n’est
    pas impossible et nous aurons des discussions avec le gouvernement dans ce
    sens. Le fait de nous dire inquiets ne signifie pas que nous sommes alarmés. »

    D’autre part, les institutions financières
    internationales se montrent optimistes quant à l’évolution de l’économie
    roumaine. La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD),
    par exemple, a revu à la hausse ses prévisions de croissance économique d’ici
    la fin de l’année et a maintenu au même niveau le taux de croissance du PIB.
    Selon un rapport de l’organisation, l’économie roumaine devrait connaître une
    hausse de 4% en 2019, supérieure donc à l’avancée de 3,2% préconisée dans un
    premier temps. Ce même rapport montre la hausse du taux d’inflation en
    Roumanie, qui a grimpé de 3,3% en décembre dernier à 3,9% au premier semestre
    de l’année courante, dépassant donc la cible d’inflation de la Banque centrale roumaine.
    Quant au Fonds Monétaire International, celui-ci recommande à la Roumanie de
    préserver une politique monétaire restrictive censée contrôler les pressions
    inflationnistes, lit-on dans un des rapports régionaux du FMI à destination de
    l’Europe. Le mois dernier, le grand bailleur de fonds a révisé à la hausse ses
    prévisions de croissance de l’économie roumaine pour cette année, de 3,1 à 4%
    de croissance. (Trad. Elena Diaconu et Ioana Stăncescu)

  • Avetismentele privind finanţele publice

    Avetismentele privind finanţele publice

    Chiar de la instalarea în funcţie, noul ministru al finanţelor,
    Florin Cîţu, a anunţat că situaţia la nivelul bugetului României este
    îngrijorătoare şi că săptămâna viitoare va prezenta cifrele privind execuţia
    bugetară la zi.


    Florin Cîţu: Execuţia bugetară, cea publică, este îngrijorătoare.
    La 9 luni avem un deficit mai mare de 2,6%. Eu spun că la 10 luni deficitul
    creşte, situaţia confirmă cele mai mari temeri ale noastre pe care le-am exprimat
    în ultimii doi ani. Rectificarea trebuie să fie până în 30 noiembrie. Deci va
    fi foarte curând şi bugetul bineînţeles până la sfârşitul anului, pe cât
    posibil. Avem o singură problemă, redimensionarea Guvernului de la 28 la 16
    ministere, asta înseamnă că proiectul de buget care este acum în minister mai
    trebuie actualizat.


    Îngrijorat de o deteriorare a deficitului bugetar al
    României s-a declarat şi guvernatorul Băncii Naţionale, Mugur Isărescu.
    Oficialul şi-a exprimat însă speranţa că acest lucru nu se va întâmpla. Potrivit
    BNR, incertitudini şi riscuri crescute la adresa perspectivei inflaţiei decurg
    din conduita viitoare a politicii fiscale şi a celei de venituri, mai ales în
    contextul calendarului electoral 2019 – 2020. Mugur Isărescu spune că trebuie
    găsite solutii viabile, care să nu accentueze dezechilibrele:


    Ştim
    că se iese greu dintr-o politică prociclică de trei ani, adică creştere de 4%,
    5%, 7% am avut şi cu deficite la limită, la limita de 3%, când trebuia să avem
    deficite mai mici. Se iese greu, dar nu este imposibil şi vom discuta cu
    Guvernul acest lucru. Faptul că am spus că suntem îngrijoraţi nu înseamnă că
    suntem speriaţi.


    Pe de altă parte, instituţii financiare
    internaţionale sunt optimiste în ceea ce priveşte evoluţia economiei româneşti.
    Banca Europeană pentru Reconstrucţie şi Dezvoltare şi-a îmbunătăţit estimările
    privind economia României în acest an şi a menţinut prognoza privind produsul
    intern brut anul viitor. Potrivit unui raport publicat de instituţia financiară
    internaţională, economia României ar urma să înregistreze anul acesta o
    creştere de 4%, faţă de un avans de 3,2% preconizat în mai. Pentru 2020, BERD a
    păstrat estimarea privind o creştere de 3,2% a PIB-ului României. Inflaţia a urcat
    de la 3,3% în decembrie la un nivel mediu de 3,9% în primul semestru din acest
    an, peste ţinta Băncii Naţionale, mai arată raportul.


    La rândul său, Fondul
    Monetar Internaţional recomandă României să menţină o politică monetară
    restrictivă. Într-un raport economic regional privind Europa, FMI scrie că este
    nevoie de o asemenea politică pentru a ţine sub control presiunile
    inflaţioniste. Luna trecută, instituţia financiară internaţională a revizuit în
    creştere, de
    la 3,1% la 4%, estimările privind evoluţia economiei româneşti în acest an.

  • Les priorités ministérielles du gouvernement Orban

    Les priorités ministérielles du gouvernement Orban

    Les ministres du cabinet monocolore de Ludovic Orban ont entamé mardi leurs mandats, après le vote d’investiture de la veille, au Parlement. Du coup, le nouveau cabinet libéral succède à celui social-démocrate de Viorica Dancila, révoqué le 10 octobre, par motion de censure. Dès leur installation dans les nouvelles fonctions, les nouveaux ministres ont fait part de leurs priorités.

    Ce fut le cas, par exemple, du nouveau ministre des Affaires Etrangères, Bogdan Aurescu. Diplomate de carrière, celui-ci a affirmé que l’institution qu’il dirige nécessite une réforme et des vrais professionnels. En même temps, il a exigé la mise en œuvre d’un rapport sur les préparatifs en vue du vote aux prochaines présidentielles dans les communautés roumaines de l’étranger.

    Bogdan Aurescu :« Je m’adresse aux chefs des missions diplomatiques et consulaires pour leur demander de me faire parvenir au plus vite possible une évaluation du stade des préparatifs des prochaines élections, avec un accent particulier sur les éventuels risques et vulnérabilités. On va voir si on peut les corriger, en fonction des compétences ministérielles et gouvernementales ». Ces déclarations interviennent deux jours avant le début du vote dans les communautés de ressortissants roumains qui, cette année, disposeront de trois jours à chaque tour de scrutin, pour faire leur choix. Par ailleurs, le Ministère des Roumains du Monde entier sera dorénavant subordonné au Gouvernement et à son premier ministre. Celui-ci se chargera aussi de la coordination, avec le soutien du Ministère des Affaires Etrangères, du département des Affaires européennes qui se verra supprimer le poste du ministre délégué.

    A son tour, le nouveau ministre de la Défense, le général en réserve, Nicolae Ciuca, ancien chef de l’Etat major de l’Armée roumaine, s’est dit préoccupé des obligations que la Roumanie aura à accomplir, compte tenu de son statut de membre des structures euro-atlantiques. L’occasion pour le général Ciuca de rappeler l’importance de l’enveloppe budgétaire que son ministère se verra allouer. « Il faudrait que les 2% du PIB attribués au budget de la défense nous permettent de mener à bon terme tous nos objectifs assumés. Concrètement, il faudrait doter l’Armée de toutes les capacités censées renforcer le statut de la Roumanie de membre de confiance au sein de l’OTAN et de l’UE, tout comme au sein des partenariats stratégiques qu’elle a conclus ».

    Quant au Ministère des Finances, le ministre de tutelle, Florin Cîtu, souhaite finir le projet budgétaire 2020 d’ici le 15 décembre. Et lui d’ajouter que même si le nouveau budget reposera sur la législation en cours, sa construction sera différente par rapport à celle de l’ancien cabinet, tout simplement parce que la structure gouvernementale diffère. Florin Cîtu : « Le nouveau budget sera complètement différent par rapport à ce qu’on a eu jusqu’à présent. Déjà, on a moins de ministères et donc le collectif devrait en tenir compte. Notre objectif majeur est de limiter le déficit à 3% et d’ailleurs, c’est ce qui nous a poussés à vouloir assumer le pouvoir le plus vite possible. Ce n’est que maintenant qu’on va connaître la réalité telle qu’elle est. Tout ce qu’on sait c’est que neuf mois après le début de l’année, le déficit a grimpé déjà à 2,6% ».

    Installé à la tête de la Justice, l’avocat Catalin Predoiu a appelé les procureurs à s’inscrire aux concours pour l’occupation des postes prévus pour des fonctions à la tête des tribunaux. Car, dit Predoiu, les nominations ne se feront pas sur des critères autres que le professionnalisme. « Je m’adresse à tous les procureurs pour leur demander de prendre très au sérieux ce processus de sélection. J’invite tous ceux d’entre vous qui se disent capables d’assumer une telle mission de s’inscrire ».

    La nouvelle ministre du Travail, Violeta Alexandru, a annoncé vérifier la situation du budget des pensions de retraite, dans les conditions où, dit-elle, le PSD aurait laissé derrière un trou inquiétant. La nouvelle ministre s’est engagée à offrir aux citoyens un plus de transparence et des renseignements des plus clairs. (trad. Ioana Stancescu)

  • Sozial-demokratisches Kabinett steht vor Misstrauensvotum

    Sozial-demokratisches Kabinett steht vor Misstrauensvotum

    Das Schicksal des sozial-demokratischen Kabinetts soll am Donnerstag entschieden werden, wenn über einen von der Opposition eingeleiteten Misstrauensantrag abgestimmt wird. Die öffentliche Agenda wurde in den letzten zweieinhalb Jahren von den Problemen mit der Justiz bestimmter Personen aus der sozial-demokratischen Partei dominiert”, sagte der Abgeordnete der sich in der Opposition befindenden Liberalen Florin Cîțu beim Vorlesen des Misstrauensantrags im Plenum des Parlaments. In dem Antrag hei‎ßt es, dass Rumänien jeden Tag, an dem die aktuelle Regierung an der Macht bleibt, Chancen verpasst, einschlie‎ßlich der Möglichkeit, sich mit Hilfe von europäischen Mitteln zu entwickeln, das Wirtschaftswachstum zu nutzen und Finanzmittel in die Infrastruktur, regionale Krankenhäuser und die Modernisierung der Schulen zu investieren. Wir verlieren international an Glaubwürdigkeit. Wir verpassen die Chance, junge Menschen im Land zu halten, hei‎ßt es im Anschlu‎ß im Misstrauensantrag.



    Seit den Parlamentswahlen im Jahr 2016 sei die Kompetenz zudem kein Kriterium für die Ernennungen in den Kabinettspositionen gewesen, so Florin Cîțu: In zwei Jahren und acht Monaten sind mehr als 80 Minister gekommen und gegangen, einige von ihnen von schlechter Qualität und sie wurden nicht ernannt, um die Leistung der derzeitigen Regierung zu verbessern, sondern um Stimmen und Interessen innerhalb der Regierungspartei zu handeln.” Premierministerin Viorica Dăncilă, die im Visier der Kritik der Opposition steht, ist zuversichtlich, dass ihr Kabinett das Misstrauensvotum überstehen wird. Dies selbst wenn einige sozial-demokratische Abgeordnete angedeutet haben, nach dem Austritt der Allianz der Liberalen und Demokraten aus der Regierungskoalition gegen ihre Partei stimmen zu wollen.



    Die Premierin forderte die Abgeordneten auf, Verantwortung zu übernehmen: Es gibt genügend Abgeordnete, auch von anderen politischen Parteien, die dessen bewusst geworden sind, dass die Stabilität Rumäniens und die Art und Weise, wie wir diesen Antrag behandeln, für Rumänien und die rumänischen Bürger sehr wichtig sind. Wir müssen über den politischen Kampf hinaus sehen und ich glaube, das ist genau das, was einige politische Leiter nicht gelernt haben.”



    Das Misstrauensvotum findet diese Woche statt, so dass an diesen Tagen intensive Verhandlungen unter den Oppositionsparteien geführt werden, um die Regierung zum Sturz zu bringen. Der Antrag wurde von 237 Abgeordneten aller Fraktionen und Parlamentsparteien unterzeichnet, darunter die national-liberale Partei, die Union Rettet Rumänien, die Partei Volksbewegung, die Demokratische Union der Ungarn in Rumänien, die Gruppe der ethnischen Minderheiten au‎ßer Ungarn und sogar Mitglieder der sozial-demokratischen Partei. Der Chef der national-liberalen Partei Ludovic Orban rechnet mit 244 Stimmen im Parlament. Für die Annahme des Antrags sind 233 Stimmen erforderlich. In den letzten fast drei Jahren hat die Opposition bei all ihren Versuchen, die sozial-demokratische Regierung zu stürzen, versagt.


  • Săptămâna moţiunii de cenzură

    Săptămâna moţiunii de cenzură

    Soarta
    cabinetului PSD minoritar se decide joi, odată cu votul asupra moţiunii de
    cenzură depuse de opoziţie, care vede în debarcarea executivului condus de
    Viorica Dăncilă o condiţie esenţială pentru intrarea României în normalitate.
    Agenda publică a fost acaparată în ultimii doi ani şi jumătate de problemele
    pe care le au cu legea unii indivizi din PSD
    , a acuzat opoziţia prin vocea
    senatorului liberal Florin Cîţu, cel care a citit documentul în plenul
    legislativului. În moţiune se afirmă că România pierde oportunităţi în fiecare
    zi petrecută cu actualul executiv – şansa de a se dezvolta pe seama fondurilor
    europene, oportunitatea de a profita de creşterea economică şi de a dirija
    surplusul spre construcţia de infrastructură, spitale regionale, şcoli moderne.

    Pierdem credibilitate în afara ţării, în faţa partenerilor noştri, pierdem şansa
    de a ne păstra tinerii în ţară, se arată în textul moţiunii. Nu competenţa a
    stat la baza numirilor în cabinetele care s-au succedat după alegerile din
    2016, spune Florin Cîţu: În doi ani şi opt luni, s-au perindat prin guvern
    peste 80 de miniştri, între care unii au fost de cea mai slabă calitate, numiţi
    nu pentru a creşte performanţele actului guvernamental, ci pentru a
    tranzacţiona voturi şi interese în interiorul principalului partid de guvernare
    .

    Ţinta favorită a criticilor formulate de opoziţie, premierul Viorica Dăncilă
    s-a declarat, totuşi, încrezătoare că Guvernul său va supravieţui. Aceasta,
    deşi unii parlamentari social-democraţi sunt tentaţi şi ei să părăsească tabăra
    Puterii, după plecarea ALDE din coaliţie. Şefa executivului îndeamnă la
    responsabiiltate: Sunt destui colegi deputaţi şi de la alte partide politice care îşi
    dau seama că, în fond, stabilitatea în România şi modul în care ne raportăm la
    această moţiune este foarte important pentru România şi pentru români. Dincolo
    de lupta politică, trebuie să vedem şi mai departe şi cred că asta nu au
    învăţat unii lideri politici
    .

    S-a intrat în săptămâna moţiunii şi, în
    consecinţă, a negocierilor decisive pentru voturile care ar putea însemna
    căderea cabinetului Dăncilă. La depunere, documentul a strâns 237 de semnături din
    toate formaţiunile şi grupurile parlamentare – PNL, USR, PMP, UDMR, minorităţi
    naţionale altele decât cea maghiară şi chiar PSD. Liderul PNL, Ludovic Orban, se
    bazează pe 244 de voturi în Parlament în favoarea moţiunii de cenzură, ceea ce
    ar uşura misiunea Opoziţiei. Pentru a fi adoptată, moţiunea trebuie votată de
    233 de parlamentari. În aceşti aproape trei ani, Opoziţia a eşuat în toate
    tentativele de a demite guvernele de stânga. Singurul care a debarcat prin
    moţiune de cenzură un guvern controlat de PSD a fost însuşi PSD, la comanda
    fostului lider autoritar Liviu Dragnea, închis, acum, pentru corupţie. Gestul
    politic, motivat de nevoia de a înăbuşi orice aspiraţie către autonomie
    guvernamentală, a fost fără precedent în istoria postcomunistă a ţării.

  • Proiect de impozitare a pensiilor mari

    Proiect de impozitare a pensiilor mari

    Comisia de buget-finanţe a Senatului de la București a dat
    raport favorabil propunerii legislative privind impozitarea pensiilor speciale
    cuprinse între 7.000 (cca. 1480 euro) şi 10.000 de lei (cca. 2115 euro) cu 30%.
    Proiectul
    prevede şi taxarea pensiilor mai mari de 10.000 de lei cu 50% din sumă. Măsura
    făcea parte iniţial din pachetul de propuneri discutat odată cu rectificarea
    bugetară de la începtul lunii august. Iniţiatorul actului normativ, ministrul de finanţe, Eugen Teodorovici, a
    precizat că impactul bugetar al acestei măsuri ar fi de aproximativ 500 de
    milioane de lei (105 milioane euro) pentru anul viitor.


    Eugen
    Teodorovici: Sub 2.000 de lei cum am avut şi în programul
    de guvernare, nu se plăteşte niciun fel de impozit. Peste 2.000 de lei astăzi este un impozit de 10% pe acel
    venit şi propunerea vine cu următoarele intervale: între 7.000 şi 10.000 de lei
    se aplică un procent de 30%, din care scădem partea de ce este sub 2.000 de
    lei, astfel încât, repet, să nu fie nici dublate, nici suprapuse.


    Ministrul de finanţe a
    explicat că în cazul mai multor sume care se cumulează la pensie este necesară
    o declaraţie pe proprie răspundere pentru a se şti exact care sunt acele
    venituri. Totodată, el
    a propus un amendament la propriul proiect,
    potrivit căruia componenta din pensii bazată pe principiul contributivităţii să
    nu fie taxată. Senatorii din Comisia de buget-finanţe au votat și pentru ca
    pensile foștilor președinți ai României să fie supuse aceluiași sistem de
    impozitare.


    La rândul său, senatorul PNL Florin Cîţu a propus un alt amendament,
    respins de data aceasta de Comisie, prin care toate pensiile speciale peste
    5.000 de lei să fie impozitate cu 90%.

    Trebuie sa le aratam
    contribuabililor de bună credință care platesc contribuții și primesc o pensie
    medie de 1.100 lei că nu mai toleram aceste legi speciale care au aparut ca
    ciupercile dupa ploaie
    , a explicat el.

    În opinia sa, proiectul lui
    Teodorovici este unul populist, lansat pentru
    campania prezidenţială pentru alegerile din noiembrie.


    Eugen Teodorovici a anunțat
    public ideea de impozitare a pensiilor speciale în luna iulie, alături de o
    altă măsură prin care viza creșterea veniturilor bugetare: limitarea
    călătoriilor gratuite cu trenul acordate studenților. Cum era de așteptat,
    propunerea a stârnit critici dure din partea beneficiarilor de pensii speciale,
    mai ales din partea magistraților, care au anunțat că măsura ar constitui o
    încălcare a independenței justiției.


    Pensia medie în România era, la sfârşitul
    lunii iulie, de 1.189 de lei (251 euro). Astfel, pensionarii români rămân printre cei mai
    săraci din UE, iar, în ultimii ani, creşterea continuă a preţurilor a erodat,
    oricum, puterea de cumpărare. De la 1 septembrie, valoarea punctului de pensie
    s-a majorat cu 15 procente. Cinci milioane de pensionari din sistemul public au
    beneficiat de această mărire.

  • Les pensions de retraite augmentent

    Les pensions de retraite augmentent

    A compter du 1er septembre, la valeur du point de retraite a augmenté de 15% en Roumanie. Cinq millions de retraités du système public bénéficient de cette majoration. Aux termes de la nouvelle loi, la hausse du point de retraite sera mise en œuvre progressivement jusqu’en 2022 et plusieurs millions de pensions de retraite seront revalorisées.



    Le nouvel acte normatif stipule également la prise en compte du doctorat et du master dans le calcul de l’ancienneté au travail et la possibilité d’acheter 5 ans d’ancienneté au maximum. Seules les personnes ayant cotisé au moins 15 ans au système de retraites public auront droit à la pension minime. Une fois la loi entrée en vigueur, la pension minime garantie ou l’allocation sociale pour les retraités augmentera de 64 lei, passant de 640 à 704 lei. Quant à la pension moyenne, elle s’élevait à 1.189 lei, fin juillet. Malgré ces majorations, si l’on prend en compte le taux de change de près de 4,7 lei pour un euro, les retraités roumains continuent d’être les plus pauvres de l’UE, mettent en garde les commentateurs. Et eux de souligner que la croissance continue des prix, enregistrée ces dernières années, a érodé le pouvoir d’achat.



    Vendredi dernier, le FMI a recommandé aux autorités roumaines de réexaminer la nouvelle loi sur les pensions de retraite, de démarrer un processus de consolidation fiscale durable et d’améliorer la gouvernance des entreprises publiques. De l’avis des experts du FMI, la nouvelle loi risque de mettre en danger la soutenabilité fiscale. Selon l’évaluation réalisée par le FMI, la croissance de l’économie roumaine se maintiendra à 4% en 2019 et baissera à 3% sur le moyen terme. En 2019, le déficit budgétaire de la Roumanie devrait se chiffrer à 3,7% du PIB.



    La première ministre sociale — démocrate Viorica Dăncilă, qui se portera candidate à la présidentielle de novembre prochain, a assuré que l’on dispose des fonds nécessaires pour mettre en place toutes les mesures adoptées par le gouvernement. Elle a affirmé que la majoration du point de retraite représente un acte de justice et qu’un gouvernement social-démocrate ne mettrait jamais en balance les revenus des retraités et les indicateurs macroéconomiques.



    Les analystes jugent normale la démarche des sociaux- démocrates, vu que la majorité écrasante des retraités sont des électeurs disciplinés de gauche. En échange, Florin Cîţu, sénateur et vice président du PNL, formation politique favorable à la reconduction du mandat du président sortant Klaus Iohannis, critique ouvertement les déclarations de la cheffe de l’Exécutif de Bucarest. Ce n’est pas vrai que les revenus des retraités ne soient pas corrélées avec le déficit macro-économique, écrit l‘économiste libéral sur sa page Facebook. A son avis, le récent collectif budgétaire signé par le ministre des Finances montre que toutes ces manœuvres auront pour effet un déficit de quelque 2,9 milliards de lei rien que pour le budget des pensions de retraite. Florin Cîţu croit que le déficit réel sera au moins le double de celui estimé. (Trad. Mariana Tudose)




  • Moţiune respinsă împotriva ministrului de finanţe

    Moţiune respinsă împotriva ministrului de finanţe

    În
    România, moţiunile simple au unicul scop să provoace dezbateri asupra
    prestaţiei miniştrilor şi evaluări ale domeniilor pe care aceştia le
    gestionează. Nu altfel au stat lucrurile în Senat, unde a fost discutată
    moţiunea simplă depusă de două formaţiuni de opoziţie, PNL şi USR, împotriva
    ministrului de Finanţe, Eugen Teodorovici. Senatorul liberal Florin Cîţu a
    încercat să demonstreze că ministrul a dat dovadă de incompetenţă. El si-a
    susţinut pledoaria cu mesaje venite din partea cetăţenilor, o premieră în
    politica românească în ce priveşte practica moţiunilor simple.

    Florin Cîţu: Prezenţa
    sa în continuare în fruntea Ministerului Finanţelor Publice pune România
    într-un pericol economic major şi într-o postură jenantă faţă de partenerii
    noştri europeni şi euroatlantici. Eugen Teodorovici nu mai poate fi ministrul
    Finanţelor publice şi nu o spunem doar noi, politicienii, o spun românii
    .
    Nu au fost puţine reproşurile aduse şefului de la Finanţe şi, în general,
    puterii de stânga: creşterea taxelor pentru unele sectoare economice, în
    condiţiile în care Teodorovici promisese că le va scădea; plasarea României pe
    un nedorit loc fruntaş în UE în privinţa inflaţiei, capitol la care stătea cel
    mai bine din Uniune înainte de instalarea guvernului PSD – ALDE; ascunderea
    faptului că România se împrumută, lunar, cu dobânzi mai mari decât se împrumută
    ţări cu rating mai mic, cum ar fi Grecia. Nu în ultimul rând, senatorul liberal
    Florin Cîţu a acuzat cabinetul PSD – ALDE că a crescut deficitul bugetar, contrar
    a ceea ce fac politicienii responsabili atunci când există creştere economică, respectiv
    consolidează politica fiscală şi reduc deficitele, respectând tratatul european
    fiscal.

    Ministrul Eugen Teodorovici a respins acuzaţiile opoziţiei şi a
    calificat demersul drept unul demagogic şi politicianist. Eugen
    Teodorovici: Produsul Intern Brut a crescut din 2016 de la 765,1 miliarde de lei (160
    miliarde euro – n.red) la un nivel prognozat de 1022,5 miliarde de
    lei (215 miliarde euro – n.red) ceea ce înseamnă o creştere de peste 33% în
    doar doi ani de zile. Dacă PIB-ul e mult mai mare faţă de anul trecut, este
    normal ca suma împrumutată de statul român pe pieţele externe să fie mai mare,
    iar Ministerul Finanţelor Publice a prezentat în mod public, la începutul
    fiecărui an, ca întotdeauna, strategia sa de finanţare.
    Ministrul Eugen
    Teodorovici a invocat în apărarea sa şi a cabinetului din care face parte cifre
    care ar atesta faptul că guvernanţii investesc mai mult în sănătate şi
    educaţie, aşa cum au promis, au crescut pensiile şi au creat, de la 1 ianuarie
    2017, peste 600.000 de noi locuri de muncă. România – a mai spus ministrul
    Teodorovici – a avut cea mai semnificativă creştere a productivităţii muncii,
    de peste patru ori mai mare decât media europeană. Majoritatea PSD – ALDE şi-a
    apărat ministrul şi a respins moţiunea simplă a opoziţiei împotriva acestuia.

  • Les priorités de la présidence roumaine du Conseil de l’UE

    Les priorités de la présidence roumaine du Conseil de l’UE

    La première ministre roumaine, Viorica Dăncilă, a déclaré mercredi, devant le Parlement, que les priorités de la future présidence roumaine du Conseil de lUE sont structurées sur quatre axes: lEurope de la convergence, lEurope de la sécurité, lEurope – acteur global et lEurope des valeurs communes. La convergence et la cohésion sont essentielles pour promouvoir une Europe unie et pour accroître la compétitivité de lUnion, a précisé la cheffe du cabinet de Bucarest.



    Dans une déclaration adoptée toujours mercredi, le Législatif sest engagé à soutenir le gouvernement pour quil accomplisse tous les objectifs durant la présidence roumaine du Conseil de lUE. Parmi eux, un agenda centré sur le citoyen, lappui à la politique européenne de cohésion, la poursuite de la Politique agricole commune, la facilitation du dialogue parlementaire avec le Royaume-Uni dans le contexte du Brexit et une meilleure transparence des institutions européennes. Voici ce que déclarait Gabriela Creţu, sénateur social-démocrate: “Sur la base de la collaboration entre les institutions, les ministres vont informer périodiquement les commissions parlementaires et les groupes des partis politiques au sujet des progrès enregistrés dans la mise en œuvre des priorités de la présidence roumaine du Conseil de lUE et des principales évolutions concernant les thèmes majeurs figurant à lagenda européen. Le président de la Roumanie est lui aussi invité à informer le Parlement des discussions et des décisions des conseils européens durant le mandat.“.



    Călin Popescu-Tăriceanu, leader de lAlliance des libéraux et des démocrates, membre de la coalition au pouvoir, a dit souhaiter que la Roumanie agisse pour faire abandonner lidée dune Europe à deux vitesses: “Nous ne voulons pas que les clivages entre Nord et Sud , entre Est et Ouest saccentuent. Nous ne voulons pas que lEurope devienne lunion de deux groupes dEtats, de premier et de second rang, où fonctionneraient les doubles standards économiques, politiques, sociaux ou de tout autre nature “.



    Le Parti national libéral, dopposition, a assumé le rôle de porte-parole de ceux qui anticipent que lExécutif risquerait de ne pas remplir les objectifs fixés, vu que la coalition au pouvoir attaque les valeurs européennes et occidentales. Voici les propos du sénateur libéral Florin Cîţu: “Les faits vous trahissent, quels que soient vos efforts de tout cacher derrière les discours triomphalistes. Vous avez réussi la performance de rajouter neuf points au rapport relatif au Mécanisme de vérification et de coopération, en éloignant encore plus le pays de son objectif visant lentrée dans lespace Schengen.



    Rozália Biró, députée de lUnion démocratique des Magyars de Roumanie, a souligné que pour remplir lintégralité de ses objectifs, la Roumanie doit dagir dune seule voix pendant les six mois de son mandat à la tête de lUE. Traian Băsescu, ancien président du pays et actuel sénateur du Parti du Mouvement populaire, a demandé si les priorités annoncées étaient en concordance avec le discours du président Klaus Iohannis. Une question légitime, compte tenu du conflit chronique entre le chef de lEtat et le gouvernement en place. Cet appel à lunité semble quelque peu dérisoire, vu que lopposition de droite envisage de déposer une motion de censure contre le gouvernement. (Trad. Mariana Tudose)

  • Rumänisches Parlament  debattiert über Haushaltsentwurf

    Rumänisches Parlament debattiert über Haushaltsentwurf

    Das Plenum des rumänischen Parlaments debattiert über die Entwürfe zum Staats- und Sozialversicherungshaushalt nachdem diese vergangene Woche von den gemeinsamen beratenden Fachausschüssen genehmigt wurden. Der Haushalt, der von der Regierung vorgestellt wurde, ist verändert worden. Die bedeutendste Änderung sieht den Übergang von rund 4,7 Milliarden Lei (cca. 1 Milliarde Euro) zu den Haushälten der Kommunen. Die Abänderung ist von der Ungarnpartei UDMR vorgeschlagen worden. Weil ab nächstes Jahr die Einkommensteuer von 16% auf 10% sinke, soll der Anteil, der den Kommunen zusteht, angehoben werden, um die Verluste abzufedern. Finanzminister Ionuţ Mişa erklärte:



    “Was ich jetzt sagen kann, ist, dass die Auswirkungen auf die meisten lokalen Behörden Folgen haben, besonders auf die kleinen Kommunen. Wir müssen zuerst eine Analyse durchführen, um die genaue Summe und die Folgen der Abänderung zu bestimmen .



    Die Auswirkungen der Abänderung wurden nicht berechnet, wenn die Summe hoch ist, dann gibt es das Risiko, dass das Haushaltsdefizit überschritten werde, fühte Ionuţ Mişa hinzu. Der nationalliberale Senator Florin Cîţu erklärte, die Debatten der Fachausschüsse entwickelten sich besser als in den vergangenen Jahren. Die Liberalen meinen, die Regierung habe die Personalausgaben und die Sozialversicherungen erhöht, so dass sie vom Geld der Investitionen streichen mussten, um das Haushaltsdefizit nicht zu überschreiten. Florin Cîţu dazu:



    “Wir unterstützen nicht Tatsache, dass die Investitionen über weniger Geld verfügen sollen. Wir sind nicht einverstanden, dass das Geld zu Lohnerhöhungen und Sozialausgaben geht. Wir erreichen den Höhepunkt der letzten 17 Jahre hinsichtlich der Löhne und Sozialausgaben und ein Minimum von Investitionen .



    Die Opposition behauptet, dass die Einnahmen um 8,6 Mrd Lei überschätzt seien. Der Staat rechnet für nächstes Jahr mit zusätzlichen Einnahmen von 31 Mrd Lei – umgerechnet cca 6,6 Mrd. Euro. Dieses Geld soll auf die drei Prioritätsfelder Gesundheit, Bildung und Investitionen verteilt werden. Laut Finanzminister Ionuţ Mişa basiert der Haushalt auf 5,5% Wirtschaftswachstum, 3,1% Inflation und einem Wechselkurs von durchschnittlich 4,55 Lei für einen Euro. Die Regierung schätzt für 2018 ein Haushaltsdefizit von 2,97% des PIB und behauptet, sie verfüge über die notwenigen Ressourcen, um höhere Renten und Löhne zu sichern. Die endgültige Abstimmung über die Entwürfe soll am 21. Dezember stattfinden.