Tag: FMI

  • Le budget 2025 a été promulgué

    Le budget 2025 a été promulgué

    En Roumanie, le président démissionnaire, Klaus Iohannis, a signé les décrets de promulgation de la loi de finances publiques et de celle de financement de la Sécurité sociale. Les deux actes normatifs ont été adoptés la semaine dernière lors d’une réunion plénière du Parlement roumain. Les partis parlementaires en opposition, AUR, USR, SOS Roumanie et POT ont avancé des milliers d’amendements rejetés un à un suite au vote de la coalition majoritaire PSD-PNL-UDMR. Les parlementaires en opposition ont dénoncé la vitesse avec laquelle les actes normatifs ont été adoptés et qui a fait que bon nombre d’amendements soient rejetés sans avoir été minutieusement vérifiés. Par ailleurs, les ministères se sont vu approuver le montant budgétaire décidé par les commissions de spécialité.

     

    Plus d’argent pour la Santé

    Un des rares amendements ayant reçu le feu vert du Parlement porte sur une majoration des fonds alloués au Ministère de la Santé. Un autre amendement accepté par le Législatif élimine une enveloppe de 700.000 lei, soit 140.000 euros destinée à la Cour Constitutionnelle afin de lui permettre de rembourser les médicaments à ses salariés et aux anciens juges actuellement à la retraite.

     

    Le budget ermettra à la Roumanie de poursuivre son développement

    Adopté par le gouvernement le 1 février, le projet de la loi de finances pour 2025 table sur une croissance économique de 2,5% et un déficit budgétaire de 7% du PIB. La construction budgétaire de cette année permettra à la Roumanie de poursuivre son développement, affirme le premier ministre, Marcel Ciolacu. La santé publique, l’Education, les autoroutes et les chemins de fer se verront accorder plus d’argent, a précisé le chef du gouvernement, tout en rejetant l’idée d’un budget d’austérité.

    A son tour, le ministre des Finances, Tanczos Barna, a déclaré que le budget de cette année est raisonnable et repose sur une croissance prudente des revenus, sans permettre des dérapages. « Il y a suffisamment d’argent pour les salaires, les pensions de retraite et les indemnités » a-t-il assuré.

     

    Le budget adopté lors d’une visite du FMI

    La construction budgétaire 2025 a soulevé une vague de critiques non seulement de la part de l’opposition, mais aussi de celle des patronats et des syndicats. De l’avis des experts du Conseil Fiscal, les revenus ont été surévalués. L’adoption du budget 2025 intervient après les discussions de la semaine dernière, de Bucarest, entre une délégation du Fonds monétaire international et les représentants des principales institutions chargées des politiques monétaires et fiscales de Roumanie. La mission n’a pas été une d’évaluation, mais une d’information, a précisé Marcel Ciolacu. Et lui de transmettre aux experts l’engagement de la Roumanie de respecter le déficit budgétaire agréé avec la Commission européenne et de mettre en place les réformes assumées dans le cadre du Plan national de relance et de résilience.

     

    Le FMI plus optimiste que le gouvernement roumain

    Dans ses prévisions pour  l’économie roumaine faites l’automne dernier, le FMI estime pour 2025 un déficit similaire à celui décidé par le gouvernement de Bucarest, à savoir de 7%. En revanche, il reste plus optimiste que les autorités roumaines quand il s’agit de la croissance économique du pays, qu’il estime à 3,3% contre 2,5% prévu par le gouvernement de Bucarest et quand il s’agit du taux d’inflation que le FMI prédit à 3,6% contre une cible de 4,4% établie par l’Exécutif roumain.

  • 10.02.2025 (mise à jour 2)

    10.02.2025 (mise à jour 2)

    Démission – Klaus Iohannis a annoncé lundi sa démission du poste de président de la Roumanie. Il a mentionné qu’il quitterait ses fonctions le 12 février. « Le Parlement a lancé la procédure de destitution, mais c’est une démarche inutile et sans fondement car je n’ai jamais violé la Constitution », a déclaré Klaus Iohannis. Il a averti que toute cette initiative aurait des répercussions intérieures et extérieures. Auparavant, les bureaux réunis des deux chambres du Parlement roumain avaient décidé que le Législatif débattrait, mardi, en réunion plénière commune, de la demande de suspension de Klaus Iohannis, présentée par l’opposition. Le document a été signé par 178 élus nationaux, dont la majorité est issue de l’opposition souverainiste. Le second mandat de Klaus Iohannis a expiré le 21 décembre 2024. La Cour constitutionnelle avait décidé à la fois d’annuler les élections présidentielles et de maintenir Klaus Iohannis en fonction jusqu’à l’installation d’un nouveau président, en raison d’ingérences étrangères dans l’élection de novembre.

     

    Réactions– En Roumanie, les partis parlementaires en opposition qui ont initié la procédure de suspension du chef de l’Etat, Klaus Iohannis, ont salué sa décision de démissionner. Le député de l’Alliance pour l’Union des Roumains, AUR, Dan Tanasa, a affirmé que M. Iohannis occupait illégalement le fauteuil présidentiel et que les Roumains ne voulaient plus de lui. La responsable de l’USR, Elena Lasconi, considère que la démission de Klaus Iohannis n’offre aucune réponse quant à l’annulation des élections de 2024. Mme Lasconi plaide pour des changements fondamentaux entre la relation des citoyens avec les institutions publiques. Dans le camp de la coalition au pouvoir, le maire libéral de la ville de Cluj, Emil Boc, a précisé que la démission reste préférable à la suspension, qui aurait perturbé la scène politique et porté atteinte à la crédibilité du pays à l’extérieur. Le maire de Craiova, la sociale-démocrate Olguta Vasilescu, a affirmé que la coalition continuait à soutenir la candidature de Crin Antonescu aux élections présidentielles. La démission de Iohannis s’avère une décision réfléchie par laquelle le pays a évité une procédure de destitution et l’organisation d’un référendum.

     

    Supermarchés – Le premier ministre roumain, le social-démocrate Marcel Ciolacu, affirme qu’il faut intervenir dans la législation pour que tous les produits commercialisés dans les grandes surfaces aient la même marge commerciale. Dans un message posté sur les réseaux sociaux, il a présenté les produits roumains achetés à la veille d’un boycotte des supermarchés annoncé pour ce lundi par les fidèles de l’ex-candidat à la présidence de la Roumanie, Calin Georgescu. 800 000 Roumains travaillent dans les plus de 4 500 duper et hypermarchés ouverts en Roumanie et les impôts que ceux-ci paient comptent pour 13% des recettes de l’Etat. Qui plus est, selon les chiffres du ministère de l’agriculture, 70% des produits se trouvant dans les étals des super et hypermarchés sont roumains. Début février dans plusieurs Etats des Balkans, les clients ont rejoint un boycotte d’ampleur contre les supermarchés dans le contexte de la majoration des prix des produits alimentaires. Les protestations qui ont commencé en Croatie se sont propagées en Bosnie, au Monténégro et en Serbie.

     

    Buget – Le président roumain, Klaus Iohannis, a promulgué lundi la loi du budget d’Etat pour l’année 2025 etla loi du budget des assurances sociales d’Etat. Les deux lois ont été approuvées la semaine dernière par le Parlement dans le cadre d’une réunion plénière. Le budget repose sur une croissance économique de 2,5% et sur un déficit budgétaire de 7% du PIB.  Le ministre des Finances, Tanczos Barna, a affirmé devant les deux Chambres du Parlement roumain que le budget d’Etat 2025 était « modéré » et qu’il reposait sur une croissance prudente des recettes, « sans aucune exagération ». Selon le responsable roumain, la loi du budget des assurances sociales d’Etat prévoit « premièrement des paiements pour des retraites ».

     

    FMI – La délégation du Fonds monétaire international a conclu les pourparlers qu’elle a eus à Bucarest avec les représentants des principales institutions en charge des politiques monétaires et fiscales de la Roumanie. Ce ne fut pas une mission d’évaluation, mais une mission d’information. Le Premier ministre Marcel Ciolacu a fait part aux experts du FMI de l’engagement de l’exécutif à respecter le déficit budgétaire de 7% du Produit Intérieur Brut et à mettre en œuvre les réformes assumées dans le cadre du Plan national de relance et de résilience. Le FMI a publié ses dernières prévisions concernant l’évolution de l’économie roumaine à l’automne de l’année dernière, lorsqu’il estimait un déficit au même niveau que celui fixé par le gouvernement, 7%, pour la fin 2025. Les estimations du Fonds sont plus optimistes tant en termes de croissance économique, 3,3%, contre seulement 2,5% pris en compte par les autorités de Bucarest, que d’inflation, calculée à 3,6%, en dessous de l’objectif de 4,4% fixé par le gouvernement. Par ailleurs, les responsables de la Banque mondiale ont salué le plan de réformes du gouvernement et l’attention accordée aux investissements, mentionnant que la Roumanie était un partenaire puissant et résilient.

     

    Urziceni – La police roumaine est toujours à la recherche des assaillants impliqués dans les heurts de samedi à Urziceni (sud, non loin de Bucarest), au cours desquels deux personnes ont été tuées et cinq blessées. Dimanche, la police a découvert plusieurs armes enterrées dans une cour de la ville : un fusil de chasse, un pistolet avec un chargeur non létal et une pochette contenant cinq cartouches. Selon les premiers rapports, le conflit aurait éclaté entre les membres de deux clans, et la raison serait liée à la relation entre deux jeunes. Plus de 25 personnes ont été impliquées dans cet événement violent.

     

    Météo – Il fait froid sur le centre, l’est et le sud de la Roumanie. Le ciel est variable mais plutôt dégagé, avec des nuages des pluies isolées sur l’est et le sud-est. Les maximas varient généralement de moins 1 et plus 8 degrés Celsius. A degré sous le soleil à Bucarest.

  • 10.02.2025  (mise à jour 1)

    10.02.2025 (mise à jour 1)

    Politique – Klaus Iohannis a annoncé lundi sa démission du poste de président de la Roumanie. Il a mentionné qu’il quitterait ses fonctions le 12 février. « Le Parlement a lancé la procédure de destitution, mais c’est une démarche inutile et sans fondement car je n’ai jamais violé la Constitution », a déclaré Klaus Iohannis. Il a averti que toute cette initiative aurait des répercussions intérieures et extérieures. Auparavant, les bureaux réunis des deux chambres du Parlement roumain avaient décidé que le Législatif débattrait, mardi, en réunion plénière commune, de la demande de suspension de Klaus Iohannis, présentée par l’opposition. Le document a été signé par 178 élus nationaux, dont la majorité est issue de l’opposition souvérainiste. Le second mandat de Klaus Iohannis a expiré le 21 décembre 2024. La Cour constitutionnelle avait décidé à la fois d’annuler les élections présidentielles et de maintenir Klaus Iohannis en fonction jusqu’à l’installation d’un nouveau président, en raison d’ingérences étrangères dans l’élection de novembre.

     

    Supermarchés – Le premier ministre roumain, le social-démocrate Marcel Ciolacu, affirme qu’il faut intervenir dans la législation pour que tous les produits commercialisés dans les grandes surfaces aient la même marge commerciale. Dans un message posté sur les réseaux sociaux, il a présenté les produits roumains achetés à la veille d’un boycotte des supermarchés annoncé pour ce lundi par les fidèles de l’ex-candidat à la présidence de la Roumanie, Calin Georgescu. 800 000 Roumains travaillent dans les plus de 4 500 duper et hypermarchés ouverts en Roumanie et les impôts que ceux-ci paient comptent pour 13% des recettes de l’Etat. Qui plus est, selon les chiffres du ministère de l’agriculture, 70% des produits se trouvant dans les étals des super et hypermarchés sont roumains. Début février dans plusieurs Etats des Balkans, les clients ont rejoint un boycotte d’ampleur contre les supermarchés dans le contexte de la majoration des prix des produits alimentaires. Les protestations qui ont commencé en Croatie se sont propagées en Bosnie, au Monténégro et en Serbie.

     

    FMI – La délégation du Fonds monétaire international a conclu les pourparlers qu’elle a eus à Bucarest avec les représentants des principales institutions en charge des politiques monétaires et fiscales de la Roumanie. Ce ne fut pas une mission d’évaluation, mais une mission d’information. Le Premier ministre Marcel Ciolacu a fait part aux experts du FMI de l’engagement de l’exécutif à respecter le déficit budgétaire de 7% du Produit Intérieur Brut et à mettre en œuvre les réformes assumées dans le cadre du Plan national de relance et de résilience. Le FMI a publié ses dernières prévisions concernant l’évolution de l’économie roumaine à l’automne de l’année dernière, lorsqu’il estimait un déficit au même niveau que celui fixé par le gouvernement, 7%, pour la fin 2025. Les estimations du Fonds sont plus optimistes tant en termes de croissance économique, 3,3%, contre seulement 2,5% pris en compte par les autorités de Bucarest, que d’inflation, calculée à 3,6%, en dessous de l’objectif de 4,4% fixé par le gouvernement. Par ailleurs, les responsables de la Banque mondiale ont salué le plan de réformes du gouvernement et l’attention accordée aux investissements, mentionnant que la Roumanie était un partenaire puissant et résilient.

     

    Urziceni – La police roumaine est toujours à la recherche des assaillants impliqués dans les heurts de samedi à Urziceni (sud, non loin de Bucarest), au cours desquels deux personnes ont été tuées et cinq blessées. Dimanche, la police a découvert plusieurs armes enterrées dans une cour de la ville : un fusil de chasse, un pistolet avec un chargeur non létal et une pochette contenant cinq cartouches. Selon les premiers rapports, le conflit aurait éclaté entre les membres de deux clans, et la raison serait liée à la relation entre deux jeunes hommes. Plus de 25 personnes ont été impliquées dans cet événement violent.

     

    Kosovo – Le Premier ministre du Kosovo, le nationaliste de gauche Albin Kurti, a revendiqué la victoire aux élections législatives de dimanche, se disant optimiste quant à la formation d’un nouveau gouvernement. Contrairement au mandat précédent, son parti ne parviendra toutefois pas à former à lui seul une majorité. Kurti et les autres dirigeants des partis du Kosovo ont clairement fait savoir qu’ils n’avaient aucune intention de collaborer, il est donc difficile de savoir comment une coalition exécutive pourrait être formée à Pristina.

     

    Météo – Il fait froid sur le centre, l’est et le sud de la Roumanie. Le ciel est variable mais plutôt dégagé, avec des nuages des pluies isolées sur l’est et le sud-est. Les maximas varient généralement de moins 1 et plus 8 degrés Celsius. A degré sous le soleil à Bucarest.

     

  • Les conclusions des missions du FMI et de la Banque Mondiale en Roumanie

    Les conclusions des missions du FMI et de la Banque Mondiale en Roumanie

    Fin de discussions entre les délégations du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque Mondiale (BM) avec les représentants des principales institutions du domaine fiscal et de politique monétaire de Roumanie. Plus concrètement, l’équipe du FMI a rencontré les représentants du nouveau gouvernement de Bucarest et ceux de la Banque Centrale de Roumanie, afin d’analyser les récentes évolutions financières et économiques et de mettre à jour les perspectives macro-économiques du pays. À noter qu’à présent, la Roumanie n’a pas d’accord de financement en déroulement avec le Fonds monétaire international, mais l’institution financière examine annuellement l’évolution de l’économie roumaine.

     

    Bucarest réitère son engagement de réduire le déficit

     

    À cette occasion, le premier ministre roumain, Marcel Ciolacu, a assuré les experts du FMI de l’engagement de son Exécutif de respecter le déficit budgétaire de 7 % du PIB fixé avec Bruxelles et de mettre en place les réformes assumées dans le cadre du Plan national de relance et de résilience de la Roumanie. Il a aussi présenté les mesures prises par son cabinet afin de réduire les dépenses publiques en matière de personnel, les mesures portant restructuration de l’appareil budgétaire et réorganisation du système administratif et territorial – autant de priorités pour la période à venir. À son tour, le ministre roumain des Finances, Tánczos Barna, a lui aussi réaffirmé, lors des entretiens avec la mission du FMI, l’engagement du gouvernement de réduire le déficit budgétaire, tout en assurant le développement du pays dans les 7 années à venir, par la croissance des investissements capables de soutenir l’économie. Selon le ministre des Finances, il faut mettre en place plusieurs mesures pour rétablir par étapes l’équilibre budgétaire et éviter une crise économique, similaire à celle de 2009.

     

    Les chiffres du dernier rapport du FMI

     

    Pour rappel, l’automne dernier le FMI avait publié ses prévisions, sur l’évolution de l’économie roumaine. A ce moment-là, l’institution tablait pour la fin 2025 sur le même déficit que celui établi par le gouvernement à savoir 7 % du PIB. Pourtant, les estimations du Fonds étaient plus optimistes en ce qui concerne la croissance économique de la Roumanie, à savoir : 3,3 % par rapport à seulement 2,5 %, comme estimé par Bucarest. Il en va de même pour le taux d’inflation, avec un niveau de 3,6 % prévu par le FMI, qui est inférieur aux 4,4 % estimés par le gouvernement roumain.

     

    La Banque Mondiale – “la Roumanie était un partenaire fort et résiliant”

     

    Présents eux aussi à Bucarest, les représentants de la Banque Mondiale ont salué le plan de réformes proposé par le gouvernement roumain et l’attention faite aux investissements, précisant que la Roumanie était un partenaire fort et résiliant de l’institution. Pour une meilleure gestion des projets communs, les deux parties se sont mis d’accord sur la création d’un mécanisme de travail, avec des rencontres plus fréquentes dans la période à venir. Le directeur exécutif du groupe représentant la Banque Mondiale, Eugene Rhuggenaath, a réaffirmé l’intention de son institution de multiplier les investissements en Roumanie, notamment dans l’énergie, la transition verte, l’infrastructure et autres domaines avec un potentiel de croissance.

     

    Et pas en dernier lieu, les représentants de la Banque Mondiale se sont félicités de l’appui offert par la Roumanie à la République de Moldova voisine et à l’Ukraine, tout comme de la contribution de Bucarest pour assurer la stabilité dans la région. Enfin, en discutant avec la mission de la BM, le premier ministre Macel Ciolacu a réitéré que les autorités roumaines continueraient d’appuyer le développement de l’infrastructure, des secteurs agricole et industriel et du BTP. Bucarest s’engage également à poursuivre les projets censés améliorer les services médicaux, sans oublier les projets du domaine de l’énergie, a encore précisé le chef du gouvernement de Bucarest lors de ces entretiens avec les représentants des institutions financières internationales. (trad. Valentina Beleavski)

  • 08.02.2025 (mise à jour)

    08.02.2025 (mise à jour)

    Renseignements extérieurs – Les renseignements extérieurs ont contribué d’une manière significative à la réalisation des objectifs nationaux stratégiques et des engagements assumés par la Roumanie dans un format allié et européen. C’est ce qu’a déclaré samedi le président Klaus Iohannis, dans le message transmis à l’occasion du 35e anniversaire de la création du Service de renseignements extérieurs. Entre autres, la guerre illégale de la Russie en Ukraine, les actions subversives hybrides de la Russie en Roumanie et en Europe, la persistance de certains risques sécuritaires classiques, dont les menaces cybernétiques, le terrorisme, les activités informatives hostiles ont continué à générer des défis dans le milieu sécuritaire au niveau international et national et à modéler l’activité des renseignements extérieurs roumains, a encore affirmé M Iohannis. Il soutient qu’il est essentiel de consolider la coopération interinstitutionnelle et avec les partenaires étrangers afin de faire croitre la capacité de l’Etat roumain de répondre d’une manière efficace aux multiples défis sécuritaires, avec un accent particulier sur les menaces hybrides.

     

    FMI – La délégation du Fonds monétaire international a conclu les pourparlers qu’elle a eus à Bucarest avec les représentants des principales institutions en charge des politiques monétaires et fiscales de la Roumanie. Le Premier ministre Marcel Ciolacu a fait part aux experts du FMI de l’engagement de l’exécutif à respecter le déficit budgétaire de 7% du Produit Intérieur Brut et à mettre en œuvre les réformes assumées dans le cadre du Plan national de relance et de résilience. Le FMI a publié ses dernières prévisions concernant l’évolution de l’économie roumaine à l’automne de l’année dernière, lorsqu’il estimait un déficit au même niveau que celui fixé par le gouvernement, 7%, pour la fin 2025. Les estimations du Fonds sont plus optimistes tant en termes de croissance économique, 3,3%, contre seulement 2,5% pris en compte par les autorités de Bucarest, que d’inflation, calculée à 3,6%, en dessous de l’objectif de 4,4% fixé par le gouvernement.

     

    Salaire minimum – La Roumanie, la Lituanie, la Bulgarie et la Pologne ont enregistré, de janvier 2015 à janvier 2025, le taux annuel moyen d’augmentation du salaire minimum le plus élevé de l’UE, rapporte Euronews. Elles ont enregistré des augmentations comprises entre 10% et 14%, selon les données d’Eurostat. En revanche, les taux de croissance annuels moyens du salaire minimum les plus faibles de l’UE ont été enregistrés en France (2,1 %) et à Malte (2,9 %). 22 des 27 États membres de l’UE ont établi un salaire minimum national, les exceptions étant le Danemark, l’Italie, l’Autriche, la Finlande et la Suède. Le salaire minimum mensuel varie considérablement d’un État membre à l’autre. Ainsi, le Luxembourg, l’Irlande, les Pays-Bas, l’Allemagne, la Belgique et la France sont les pays où le salaire minimum dépasse les 1.500 euros par mois, tandis que la Croatie, la Grèce, Malte, l’Estonie, la République tchèque, la Slovaquie, la Roumanie, la Lettonie, la Hongrie et la Bulgarie ont le salaire minimum le plus bas, inférieur à 1.000 euros par mois.

     

    Invictus – Une équipe de vétérans représentera la Roumanie à l’édition de cette année des Invictus Games Vancouver et Whistler 2025. Les Invictus Games sont une compétition sportive internationale qui a eu lieu pour la première fois en 2014 et qui vise à sensibiliser la société civile à la gratitude due aux combattants blessés lors d’actions militaires. L’événement de cette année aura lieu du 8 au 16 février à Vancouver et Whistler, au Canada, et réunira plus de 500 concurrents venus de 23 pays du monde entier. La délégation qui accompagnera l’équipe roumaine au Canada sera conduite par le directeur de l’état-major général de la Défense, le général de division Valentin Brînzei.

     

    Pays baltes – Plus de trois décennies après l’effondrement de l’Union soviétique, l’Estonie, la Lettonie et la Lituanie ont commencé à se déconnecter du réseau électrique russe et à rejoindre le réseau de l’UE. Le processus qui doit s’éteindre sur deux jours a commencé samedi matin, les habitants ayant été invités à charger leurs appareils électroniques, à faire des réserves de nourriture et d’eau et à se préparer comme si de phénomènes météorologiques devraient arriver, note Reuters. Une horloge géante, spécialement conçue, comptera les dernières secondes avant la transition, lors d’une cérémonie historique qui se tiendra dimanche dans la capitale lituanienne, à laquelle assistera la présidente de l’UE, Ursula von der Leyen. Les trois pays baltes se déconnecteront alors officiellement du réseau qui les relie à la Russie depuis les années qui ont suivi la Seconde Guerre mondiale.

     

    Doha – La joueuse de tennis roumaine Gabriela Ruse a réussi à atteindre le tableau principal du simple du tournoi WTA 1000 de Doha (Qatar), après avoir battu l’Australienne Daria Saville 6-3, 6-4, samedi, au dernier tour des qualifications. Ruse (27 ans, 112 WTA), qui a dépassé au premier tour l’Américain Taylor Townsend (28 ans, 81 WTA), 6-3, 6-7 (4/7), 6-2, a également battu Saville en 2022, au premier tour de l’US Open. Gabriela Ruse sera la seule représentante roumaine au tableau principal de la compétition au Qatar, qui se déroulera du 9 au 15 février 2025.

    Par ailleurs, à Cluj, dans le nord-ouest de la Roumanie, la russe Anastasia Potapova et l’italienne Lucia Bronzetti se sont qualifiées samedi dans la finale du tournoi de tennis Transylvania Open (WTA 250). Potapova,  principale favorite a disposé de la bélarusse Aleksandra Sasnovici, « lucky loser », 6-3, 7-5. Dans l’autre demi-finale, Bronzetti a profité de l’abandon de la Tchèque Katerina Siniakova.

     

    Météo – En Roumanie, il fera froid, dans le centre et le nord-est et par endroits dans les régions du sud. Le ciel sera variable, couvert dans les régions de l’est et du sud-est, mais les pluies seront assez isolées. Les températures maximales varient de moins 1 à 9 degrés, et les minima de – 20 à moins 1 degré C. Un brouillard isolé sera associé à du gel.

  • 07.02.2025 (mise à jour 3)

    07.02.2025 (mise à jour 3)

    Cambriolage – Le corps de contrôle du premier ministre roumain a découvert des irrégularités et des faits de négligence dans l’organisation de l’exposition au musée de Drenthe à Assen, d’où ont été dérobés les artefacts issus du patrimoine dace de la Roumanie. Conformément au rapport, qui a été renvoyé au Parquet général, le musée national d’histoire de la Roumanie et le ministère de la Culture de Bucarest ont accepté des mesures de sécurité moins rigoureuses que celles des expositions de Madrid et Rome, parmi lesquelles l’absence d’un service de surveillance permanente. Une autre irrégularité vise le fait que l’exposition n’a pas reçu un avis du Conseil d’administration du musée qui respecte les normes en vigueur et le contrat de prêt n’a pas été authentifié. Qui plus est, certains objets ont été évalués en vue du contrat d’assurance conformément à une réévaluation d’il y a 14 ans. La police néerlandaise annonce avoir reçu des centaines d’indices au sujet du vol des valeureux artefacts roumains. Plusieurs informations visent les lieux où ont été observés les voleurs présumés et les personnes avec lesquelles ils sont entrés en contact. Rappelons-le, la semaine dernière la police a arrêté trois suspects, deux hommes et une femme qui ont refusé de dire où se trouvent les objets volés. Les trois suspects sont actuellement détenus. L’investigateur d’art Arthur Brand affirme qu’il y a un risque de 50% que les voleurs aient déjà fait fondre les artefacts en or : un casque et trois bracelets.

     

     Economie – La Roumanie a dépassé la Pologne pour ce qui est du Produit intérieur brut par habitant ajusté au pouvoir d’achat, selon une étude élaborée par les experts de l’Académie d’études économiques de Bucarest. Selon la même source, la Roumanie a dépassé d’autres économies de la région, telles la Hongrie, la Croatie et la Grèce et le PIB nominal par habitant, qui a progressé en moyenne de 11% par an ces cinq dernières années a largement dépassé la moyenne de l’UE.

     

    Salaires – Les salaires de Roumanie enregistreront une progression modérée en 2025 et en 2026, conformément aux prévisions macroéconomiques de la Commission européenne. Les prévisions de l’exécutif communautaire reposent sur les majorations considérables du salaire minimum effectuées par le gouvernement de Bucarest, une inflation plus basse et un assouplissement des tensions sur le marché du travail qui devrait faire baisser le chômage. Les experts de la Commission prévoient un ralentissement significatif de la croissance des prix de l’énergie et des aliments.

     

    FMI – Maintenir la stabilité macroéconomique, le rythme soutenu des investissements et poursuivre les réformes restent les principaux objectifs du gouvernement roumain en 2025, a affirmé le premier ministre roumain Marcel Ciolacu lors de la réunion, de Bucarest, avec la délégation du Fonds monétaire international. Lors des consultations, le responsable roumain a réitéré l’engagement de son cabinet de respecter la cible de déficit de 7% du PIB et de poursuivre la tendance à la baisse du déficit dans les années à venir, selon le Plan fiscal agréé avec les représentants de la CE. Dans ce contexte, Marcel Ciolacu a énuméré les mesures censées permettre au pays de réduire les dépenses publiques, restructurer son appareil budgétaire et réorganiser l’administration territoriale. Les experts du FMI ont  discuté aussi avec des responsables de la Banque centrale roumaine, y compris avec le gouverneur Mugur Isărescu. La délégation du FMI n’a pas demandé à la Roumanie d’entreprendre des mesures financières sévères, des majorations de taxes, ni aucune autre mesure d’austérité, a assuré le ministre des Finances, Tanczos Barna, qui a rencontré jeudi le nouveau chef de la mission du FMI en Roumanie, Joong Shik Kang. A présent, la Roumanie ne déroule pas d’accord de financement avec le Fonds monétaire international, mais l’institution financière évalue annuellement l’évolution de l’économie roumaine en vertu des consultations qui constituent un exercice de surveillance obligatoire pour tous les Etats membres.

     

     G7 – Dans une lettre commune, les chefs des diplomaties de République Tchèque, du Danemark, de l’Estonie, la Finlande, l’Islande, l’Irlande, la Lettonie, la Lituanie, la Norvège, la Pologne, la Roumanie et la Suède demandent aux pays du G7 d’adopter des mesures supplémentaires pour réduire les revenus obtenus par Moscou suite à la vente de ses transporteurs d’énergie. Cet argent sert à la Russie de financer son agression militaire en Ukraine, dans le contexte où un tiers des recettes du pays et deux tiers de ses exportations sont en rapport avec les transporteurs de l’énergie, peut-on lire dans un communiqué du ministère roumain des Affaires Etrangères. Selon cette source, les douze pays ont soutenu constamment l’adoption des restrictions les plus sévères contre la Russie. Le G7 est encouragé à plafonner le prix du pétrole pour réduire les revenus de la Russie et imposer des sanctions supplémentaires contre les navires de la flotte fantôme de Moscou et contre les acteurs impliqués.

     

    Salaire – En Roumanie, le salaire minimum brut sera mis à jour annuellement en fonction du taux d’inflation et de la productivité du travail, selon une décision de l’Exécutif qui prend en compte une Directive européenne dans le domaine. Le Gouvernement a adopté durant la réunion de jeudi un mécanisme de calcul européen, assumé dans le cadre du Plan national de relance et de résilience, par lequel l’évolution du salaire minimum devient beaucoup plus prédictible, a déclaré le premier ministre Marcel Ciolacu. Il a précisé aussi que la formule avait été décidée l’année dernière suite à des négociations avec les partenaires sociaux. Depuis le début de l’année, le salaire minimum s’élève à 800 euros.

     

    Météo – En Roumanie, il fera froid dans les 24 prochaines heures, notamment dans les régions extérieures aux Carpates. Le brouillard persistera dans le sud et l’est du pays où des flocons de neige pourraient faire leur apparition. Le vent soufflera à 60 km/h sur le sud-ouest et à 50km/h sur le sud-est. Les températures iront samedi de -3 à 8 degrés.

  • 07.02.2025 (mise à jour 2)

    07.02.2025 (mise à jour 2)

    Cambriolage – Le corps de contrôle du premier ministre roumain a découvert des irrégularités et des faits de négligence dans l’organisation de l’exposition au musée de Drenthe à Assen, d’où ont été dérobés les artefacts issus du patrimoine dace de la Roumanie. Conformément au rapport, qui a été renvoyé au Parquet général, le musée national d’histoire de la Roumanie et le ministère de la Culture de Bucarest ont accepté des mesures de sécurité moins rigoureuses que celles des expositions de Madrid et Rome, parmi lesquelles l’absence d’un service de surveillance permanente. Une autre irrégularité vise le fait que l’exposition n’a pas reçu un avis du Conseil d’administration du musée qui respecte les normes en vigueur et le contrat de prêt n’a pas été authentifié. Qui plus est, certains objets ont été évalués en vue du contrat d’assurance conformément à une réévaluation d’il y a 14 ans. La police néerlandaise annonce avoir reçu des centaines d’indices au sujet du vol des valeureux artefacts roumains. Plusieurs informations visent les lieux où ont été observés les voleurs présumés et les personnes avec lesquelles ils sont entrés en contact. Rappelons-le, la semaine dernière la police a arrêté trois suspects, deux hommes et une femme qui ont refusé de dire où se trouvent les objets volés. Les trois suspects sont actuellement détenus. L’investigateur d’art Arthur Brand affirme qu’il y a un risque de 50% que les voleurs aient déjà fait fondre les artefacts en or : un casque et trois bracelets.

     

    Economie – La Roumanie a dépassé la Pologne pour ce qui est du Produit intérieur brut par habitant ajusté au pouvoir d’achat, selon une étude élaborée par les experts de l’Académie d’études économiques de Bucarest. Selon la même source, la Roumanie a dépassé d’autres économies de la région, telles la Hongrie, la Croatie et la Grèce et le PIB nominal par habitant, qui a progressé en moyenne de 11% par an ces cinq dernières années a largement dépassé la moyenne de l’UE.

     

    Prévisions – Les salaires de Roumanie enregistreront une progression modérée en 2025 et en 2026, conformément aux prévisions macroéconomiques de la Commission européenne. Les prévisions de l’exécutif communautaire reposent sur les majorations considérables du salaire minimum effectuées par le gouvernement de Bucarest, une inflation plus basse et un assouplissement des tensions sur le marché du travail qui devrait faire baisser le chômage. Les experts de la Commission prévoient un ralentissement significatif de la croissance des prix de l’énergie et des aliments.

     

    FMI – Maintenir la stabilité macroéconomique, le rythme soutenu des investissements et poursuivre les réformes restent les principaux objectifs du gouvernement roumain en 2025, a affirmé le premier ministre roumain Marcel Ciolacu lors de la réunion, de Bucarest, avec la délégation du Fonds monétaire international. Lors des consultations, le responsable roumain a réitéré l’engagement de son cabinet de respecter la cible de déficit de 7% du PIB et de poursuivre la tendance à la baisse du déficit dans les années à venir, selon le Plan fiscal agréé avec les représentants de la CE. Dans ce contexte, Marcel Ciolacu a énuméré les mesures censées permettre au pays de réduire les dépenses publiques, restructurer son appareil budgétaire et réorganiser l’administration territoriale. Les experts du FMI ont  discuté aussi avec des responsables de la Banque centrale roumaine, y compris avec le gouverneur Mugur Isărescu. La délégation du FMI n’a pas demandé à la Roumanie d’entreprendre des mesures financières sévères, des majorations de taxes, ni aucune autre mesure d’austérité, a assuré le ministre des Finances, Tanczos Barna, qui a rencontré jeudi le nouveau chef de la mission du FMI en Roumanie, Joong Shik Kang. A présent, la Roumanie ne déroule pas d’accord de financement avec le Fonds monétaire international, mais l’institution financière évalue annuellement l’évolution de l’économie roumaine en vertu des consultations qui constituent un exercice de surveillance obligatoire pour tous les Etats membres.

     

    Salaires – En Roumanie, le salaire minimum brut sera mis à jour annuellement en fonction du taux d’inflation et de la productivité du travail, selon une décision de l’Exécutif qui prend en compte une Directive européenne dans le domaine. Le Gouvernement a adopté durant la réunion de jeudi un mécanisme de calcul européen, assumé dans le cadre du Plan national de relance et de résilience, par lequel l’évolution du salaire minimum devient beaucoup plus prédictible, a déclaré le premier ministre Marcel Ciolacu. Il a précisé aussi que la formule avait été décidée l’année dernière suite à des négociations avec les partenaires sociaux. Depuis le début de l’année, le salaire minimum s’élève à 800 euros.

     

    Météo – En Roumanie, il fera froid dans les 24 prochaines heures, notamment dans les régions extérieures aux Carpates. Le brouillard persistera dans le sud et l’est du pays où des flocons de neige pourraient faire leur apparition. Le vent soufflera à 60 km/h sur le sud-ouest et à 50km/h sur le sud-est. Les températures iront samedi de -3 à 8 degrés.

  • La Banque Mondiale : des prévisions à la baisse pour la Roumanie

    La Banque Mondiale : des prévisions à la baisse pour la Roumanie

    L’avancée de l’économie roumaine ralentit

     

    L’économie roumaine connaîtra une avancée de 2,1 % cette année, à la différence des 3,8 % estimés pour 2025 en milieu de l’année dernière, apprend-on dans le plus récent rapport sur « Les perspectives économiques mondiales », publié par la Banque Mondiale (BM). Les prévisions pour l’année prochaine sont également à la baisse – de 3,8 à 2,6 %.

     

    Selon la BM, en Europe centrale, la croissance économique devrait se redresser à 2,8 % en 2025, pour atteindre les 3 % en 2026, tout cela sur toile de fond de la demande privée robuste. Néanmoins, la hausse des exportations depuis l’Europe centrale sera toujours modeste, tout comme celle de la zone euro. Les investissements devraient s’améliorer, notamment en Pologne et en Roumanie, en raison des réformes structurelles et des fonds européens arrivés en retard, anticipent également les experts de l’institution financière. Ces deux pays se sont vus octroyer 19 % et respectivement 33 % des fonds qui leur étaient destinés dans le cadre de la Facilité de redressement et de résilience, car ayant rempli environ 13 % des objectifs assumés et bénéficié d’une évaluation positive, lit-on dans le même rapport.

     

    Les nouvelles mesures fiscales, sous la loupe du FMI

     

    Pour ce qui est de la Roumanie, c’est en raison des mesures de consolidation fiscale récemment annoncées par le gouvernement de Bucarest, que la Banque Mondiale a révisé à la baisse ses perspectives. Dans ce contexte, début février prochain, une mission du Fonds Monétaire International se rendra à Bucarest pour rencontrer des représentants du nouvel Exécutif et de la Banque Nationale. Ce sera l’occasion de se pencher sur les évolutions économiques et financières récentes et de mettre à jour les perspectives macro-économiques. Rappelons aussi qu’à la fin de l’année dernière, l’agence de notation Fitch avait révisé à la baisse ses pronostics sur la croissance du PIB de la Roumanie en 2025 et 2026, à 1,4 et respectivement 2,2 %, tablant sur un redressement moins évident que dans la zone euro.

     

    Des prévisions moins optimistes pour la zone euro

     

    D’ailleurs, la BM estime que le PIB de la zone euro devrait enregistrer une hausse de seulement 1 % cette année, alors qu’en juin dernier elle estimait une avancée de 1,4 %. Pourquoi un tel état de choses ? Les perspectives empirent en raison de la consommation réduite, des investissements réduits de la part les compagnies et de l’évolution faible de l’industrie. La BM met aussi en garde contre les conséquences des problèmes auxquels est confrontée l’Allemagne, pays qui assure actuellement environ 30 % du PIB de la zone euro.

     

    Clin d’oeil sur les Etats-Unis

     

    Plus encore, la BM estime que les potentielles taxes douanières supplémentaires que les États-Unis pourraient imposer, pourraient entraîner une diminution de 0,3 % de la croissance économique mondiale, qui est déjà fragile. Tout cela, dans la situation où les partenaires commerciaux des États-Unis imposeront leurs propres tarifs. Les potentielles taxes douanières causeraient une diminution de 0,9 % de la croissance économique américaine, estimée à 2,3 % en 2025. Quant aux investissements étrangers directs dans les pays en cours de développement, ceux-ci se situent actuellement à la moitié du niveau enregistré en 2000, alors que les restrictions commerciales mondiales sont par 5 fois plus élevées que la moyenne des années 2010 – 2019, précise encore l’institution financière dans son rapport sur « Les perspectives économiques mondiales ». Autant de défis majeurs à relever en ce début d’année par les économies du monde. (trad. Valentina Beleavski)

  • Des prévisions pessimistes pour l’économie roumaine

    Des prévisions pessimistes pour l’économie roumaine

    La Commission européenne vient de réviser à la baisse ses estimations pour l’économie roumaine, et ces dernières sont largement inférieures aux précédentes. Au printemps dernier, Bruxelles tablait sur une croissance économique de 3,3 % cette année, suivie de 3,1 % en 2025. A titre de comparaison, la Commission européenne estime désormais que l’économie roumaine ne dépassera pas les 1,4 % ce croissance cette année, pour progresser légèrement jusqu’à 2,5 % l’année prochaine.

    Quelles sont les causes ?

    Comment expliquer une telle situation ? Le rapport de la Commission européenne fournit quelques explications. Pour commencer, tout au long de cette année, la production industrielle, le BTP, de secteur de l’IT et les transports n’ont fait que ralentir, sur toile de fond de la baisse de la demande extérieure de la part des principaux partenaires commerciaux de la Roumanie, de la croissance accélérée des salaires et des prix élevés de l’énergie. Dans le même temps, les ventes au détail ont connu une hausse considérable, à mesure que les revenus de la population ont augmenté. Néanmoins, cette consommation privée très dynamique a été contrecarrée principalement par la contribution négative des exportations à la croissance du PIB, alors que les investissements privés ont été plutôt modérés, à cause des incertitudes concernant les mesures fiscales annoncées par le gouvernement de Bucarest.

    Enfin, selon ces nouvelles estimations de la Commission européenne, le déficit budgétaire de la Roumanie ne fait que se creuser, pouvant atteindre les 8 % du PIB en 2024 et rester tout aussi élevé l’année prochaine, autour des 7,9 %. Cela, à la différence des estimations du printemps dernière, lorsque Bruxelles misait sur un déficit de 6,9 % du PIB pour la Roumanie en 2024 et de 7 % en 2025.

     

    Les dépenses gouvernementales responsables de la hausse

     

    Selon les experts communautaires, ce déficit tellement élevé témoigne d’une hausse extrêmement rapide des dépenses gouvernementales, notamment en raison de la majoration des salaires dans le système public, des dépenses en matière de biens et services, sans oublier les pensions de retraite. S’y ajoute un ralentissement des recettes budgétaires à cause d’une activité économique plus faible que prévu.

    Bruxelles souligne qu’il y a tout de même une bonne nouvelle : le taux d’inflation continuera à baisser en Roumanie, passant de 10 % en 2023, à environ 5,5 % en 2024. Et pourtant, la Commission européenne met en garde qu’il existe toujours une forte pression sur les prix, puisque la demande de la population a augmenté suite à la hausse des salaires.

    Malgré ce ralentissement de l’économie nationale, la recherche d’emploi reste importante, et le taux de chômage tournera autour des 5,5 % cette année et l’année prochaine. Une valeur similaire est prévue pour 2026, avec une estimation à 5,4 %.

    Quid de la dette roumaine ?

     

    Le rapport de la Commission européenne se penche aussi sur la dette publique de la Roumanie, qui devrait croître de 48,9 % du PIB en 2023 à près de 60 % du PIB en 2026.

    Précisons que ce rapport n’a pas pris en compte l’impact sur les recettes budgétaires ou les dépenses que pourraient avoir les potentielles mesures de réduction du déficit budgétaire envisagées par le gouvernement de Bucarest. Elles figurent d’ailleurs dans le plan fiscal et structurel sur le moyen terme, que la Roumanie a présenté à Bruxelles en octobre dernier.

    A ce stade, les mesures ne sont pas suffisamment détaillées, souligne le rapport. Elles pourraient quand même faire diminuer considérablement de déficit public par rapport à ces dernières prévisions, si elles sont conçues et mises en place de manière adéquate dans le cadre du budget d’Etat 2025.

    Précisons pour conclure que dans son plus récent rapport, le FMI avait lui aussi révisé à la baisse ses estimations pour la croissance économique roumaine, qui passerait de 2,8 % comme prévu en avril, à 1,9 % . (trad. Valentina Beleavski)

  • Le déficit commercial de la Roumanie en hausse

    Le déficit commercial de la Roumanie en hausse

    Selon les données publiées lundi par l’Institut national des statistiques, le déficit commercial enregistré par la Roumanie au cours des neuf premiers mois de cette année a augmenté de 15 % par rapport à la même période en 2023, totalisant environ 23,5 milliards d’euros. Les exportations ont dépassé les 69 milliards d’euros au cours des neuf premiers mois de cette année, ce qui représente tout de même une baisse de 1,4 %. Les importations ont quant à elles totalisé près de 93 milliards d’euros, soit une hausse de 2,3 %. Selon l’Institut national roumain de la statistique, au cours des neuf premiers mois de l’année, des parts importantes de la structure des exportations et des importations sont détenues par des groupes de produits : les machines et le matériel de transport (près de 47% pour les exportations et plus de 36% pour les importations) et les autres produits manufacturés. La valeur des échanges de marchandises intra-UE a dépassé les 50 milliards d’euros pour les exportations et s’est élevée à plus de 67 milliards d’euros pour les importations. Les échanges hors UE ont totalisé plus de 19 milliards d’euros d’exportations et plus de 25 milliards d’euros d’importations.

     

    La BNR revient sur ses prévisions

     

    Lundi également, la Banque nationale de Roumanie a relevé ses prévisions d’inflation pour la fin de l’année à 4,9 %, contre 4 % en août, revenant également aux prévisions du rapport trimestriel sur l’inflation publié en mai dernier. Le gouverneur de la BNR, Mugur Isărescu, a souligné que la banque centrale ne fondait ses prévisions que sur des données fiables et que la manière dont la correction fiscale-budgétaire sera effectuée pour réduire les déficits influencera également l’évolution réelle de l’inflation. Il a déclaré qu’il s’attendait à un programme de correction macroéconomique cohérent bénéficiant d’un soutien politique fort. Ecoutons-le :

     

    « C’est à peu près ce que nous attendons. Un programme crédible de correction macroéconomique de la part du nouveau gouvernement, qui doit être soutenu politiquement, accepté socialement et avoir un effet macroéconomique, afin que nous puissions nous remettre sur les rails. Nous pouvons concevoir, et je me réfère à nous les Roumains, un programme d’ajustement graduel, 0,7 par an, nettement inférieur à la croissance économique, que nous envisageons à 2 % par an, qui peut être combiné avec l’évitement d’une baisse du niveau de vie, mais pas avec des augmentations de 16 % des revenus bruts, nets ou réels, ce n’est plus possible » a déclaré Mugur Isărescu, gouverneur de la BNR.

     

    Des facteurs internes et externes à prendre en compte

     

    La Banque nationale roumaine s’attend donc à ne voir l’inflation tomber en dessous de 3,5 % qu’en 2026. Mugur Isărescu a souligné que l’évolution des prix est marquée par un certain nombre de risques et d’incertitudes. Ceux-ci sont liés à la fois à la politique fiscale et aux augmentations salariales, ainsi qu’à des facteurs externes, tels que l’évolution des économies européennes avec lesquelles la Roumanie entretient la plupart de ses relations commerciales, la dynamique des prix du pétrole dans le contexte de tensions géopolitiques accrues, et la manière dont les conflits en Ukraine et au Moyen-Orient évolueront. Dans ses dernières « Perspectives de l’économie mondiale », publiées récemment, le Fonds monétaire international a revu à la baisse ses prévisions pour l’économie roumaine cette année, à 1,9 %, contre 2,8 % en avril.

     

  • La semaine du 05 au 10 novembre 2024

    La semaine du 05 au 10 novembre 2024

    Le président roumain Klaus Iohannis a participé au sommet de la Communauté politique européenne à Budapest

     

    L’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen n’est pas seulement un objectif politique, mais un engagement ferme envers le projet européen, a déclaré le président roumain Klaus Iohannis lors du cinquième sommet de la Communauté politique européenne, qui s’est tenu à Budapest jeudi et vendredi. D’autre part, le chef de l’État roumain a souligné que l’immigration restait un défi européen important qui nécessitait une réponse commune et globale. Les résultats des élections américaines ont également été au centre de l’attention des participants, qui se sont réunis pour discuter principalement de l’accroissement de la compétitivité. Les dirigeants européens réunis ont enjoint Donald Trump à éviter les guerres commerciales, à maintenir son soutien à l’Ukraine et à s’abstenir de perturber l’ordre mondial. Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a déclaré que les 42 dirigeants européens présents étaient d’accord pour dire qu’ils devaient assumer la responsabilité de leur propre sécurité et cesser de compter sur les États-Unis. La communauté internationale a par ailleurs félicité Donald Trump pour sa victoire aux élections américaines. Dans son message, Klaus Iohannis a rappelé que la Roumanie est un allié stratégique solide et engagé des États-Unis.

     

    Visite du Premier ministre roumain Marcel Ciolacu à Paris

     

    À Paris, le Premier ministre roumain Marcel Ciolacu et le Premier ministre français Michel Barnier ont discuté du renforcement du partenariat stratégique bilatéral conclu entre leurs deux pays en 2008, en mettant l’accent sur l’économie et la défense. Les deux hommes ont convenu que les investissements dans des domaines clés tels que les technologies de l’information, l’aéronautique et l’énergie étaient essentiels. Le doublement du volume du commerce bilatéral au cours des 16 années du partenariat stratégique, sa tendance à la hausse et les relations économiques de longue date, à l’instar de Dacia Renault, sont autant d’arguments solides en faveur de la poursuite de la coopération sous une forme renforcée – a déclaré Marcel Ciolacu. Le chef du gouvernement roumain a salué la solide coopération dans le domaine de la sécurité d’une part, et a félicité la décision de la France d’assumer le rôle de nation-cadre du groupement tactique de l’OTAN en Roumanie, immédiatement après l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Cet élément est en effet essentiel pour le renforcement de la position de l’Alliance sur le flanc oriental. La volonté de la France de renforcer sa présence militaire en Roumanie a aussi été évoquée, le pays disposant actuellement de 800 hommes sur place.

     

    Coopération entre la Roumanie et le Japon

     

    Le chef de l’exécutif roumain a rencontré mardi à Bucarest une délégation d’investisseurs japonais dans les domaines de l’énergie, de la recherche et de la technologie, de l’industrie, de l’infrastructure et de la banque, conduite par le vice-ministre japonais de l’économie, du commerce et de l’industrie, Shinji Takeuchi. À cette occasion, le niveau des relations bilatérales développées sur la base du partenariat stratégique, les valeurs communes promues par les deux pays et les opportunités économiques offertes par le contexte international actuel ont été saluées. Selon le Premier ministre roumain Marcel Ciolacu, le rôle de la Roumanie en tant que facteur de stabilité en Europe et dans la région, ainsi que ses avantages géostratégiques, économiques et politiques font du pays une destination de choix pour les investisseurs étrangers. Pour sa part, la délégation japonaise a manifesté son intérêt pour le renforcement du soutien financier à la Roumanie dans les domaines des infrastructures de transport, de l’énergie, de la numérisation et des hautes technologies. Auparavant, lors de la première édition du Forum énergétique Roumanie-Japon qui s’est déroulé à Bucarest lundi et mardi, le ministère roumain de l’Énergie a signé un protocole d’accord avec une société japonaise pour le projet de centrale hydroélectrique de Tarnița-Lăpuștești dans le département de Cluj (nord-ouest de la Roumanie), tandis qu’ELCEN (Bucharest State Elecrocentrale Company) et Panasonic travaillent sur un projet commun pour un système complexe de panneaux photovoltaïques, de stockage de batteries et de production d’hydrogène vert.

     

    Roxana Mînzatu, la candidate roumaine au poste de commissaire européen, a reçu le feu vert du Parlement roumain

     

    La candidature proposée par le gouvernement roumain pour le poste de commissaire européen, celle de la social-démocrate Roxana Mînzatu, a été approuvée mardi par les commissions spécialisées du Parlement de Bucarest. L’eurodéputée, nommée par Ursula von der Leyen en tant que vice-présidente de la Commission européenne, sera chargée du portefeuille « Personnes, compétences et formation ». À ce titre, elle sera responsable d’environ 20 % du budget pluriannuel de l’UE. Roxana Mînzatu a précisé que le poste de vice-président exécutif de la Commission inclurait la coordination dans le domaine de la préparation aux situations d’urgence. La candidate sera de nouveau auditionnée le 12 novembre, cette fois-ci par les commissions de l’emploi, de la culture et de l’éducation du Parlement européen.

     

    Visite du FMI à Bucarest

     

    Une mission du Fonds monétaire international s’est rendue à Bucarest cette semaine pour discuter avec les responsables roumains des derniers développements économiques. L’objectif de cette visite était d’évaluer et de mettre à jour les perspectives macroéconomiques, avec plusieurs composantes : inflation, balance commerciale, dette publique et déficit budgétaire, politique monétaire et fiscale. La délégation a rencontré en particulier la Banque centrale et le Ministère des Finances. La Roumanie ne dispose actuellement pas d’accord avec le FMI.

  • 22.10.2024 (mise à jour)

    22.10.2024 (mise à jour)

    Salaires – La Chambre des députés a adopté, mardi, en tant que chambre décisionnelle, un projet de loi visant à assurer un nouveau mécanisme pour établir le niveau du salaire minimum, conformément aux dispositions d’une directive européenne en la matière. Les salariés ont accès à une protection du salaire minimum, sous la forme d’un salaire minimum légal ou sous la forme de salaires et de conditions de travail décentes établies sur la base de conventions collectives de travail, d’accords collectifs ou d’autres accords écrits. Selon le projet, le salaire de base minimum brut garanti au niveau national est fixé annuellement par une décision du gouvernement et s’applique à partir du 1er janvier de l’année suivante, avec une mise à jour périodique une fois par an, après consultation avec les confédérations syndicales et patronales représentatives au niveau national. Le salaire de base minimum brut garanti au niveau national établi par décret gouvernemental peut être accordé à un salarié pour une période maximale de 24 mois à compter de la date de conclusion du contrat de travail individuel.

     

    FMI – Le Fonds monétaire international a révisé à la baisse ses estimations sur la croissance de l’économie roumaine, qui se chiffrait au mois d’avril à 2,8% – lit on dans le rapport le plus récent publié ce mardi par l’institution financière internationale. Selon celle-ci, après une croissance de 2,1% l’année dernière, l’avancée de l’économie roumaine ralentira à 1,9% cette année pour accélérer à 3,3% en 2025. Ce qui plus est, l’institution table sur une progression du déficit du compte courant de la Roumanie jusqu’à 7,5% du PIB cette année. Coté inflation, le FMI prévoit une croissance moyenne des prix en Roumanie de 5,3%, suivie par une autre de 3,6% en 2025. Enfin le taux de chômage sera stable, de 5,6% cette année et de 5,4% l’année prochaine.

     

    Moldova – Le ministère roumain des Affaires étrangères salue l’organisation au plus haut niveau démocratique des élections présidentielles et du référendum constitutionnel en République de Moldova voisine, dimanche dernier. Au second tour de l’élection présidentielle moldave, le 3 novembre prochain, s’affronteront la présidente sortante, la pro-européenne Maia Sandu, et le candidat du Parti des Socialistes, Alexandr Stoianoglo.  Quant au référendum sur l’avenir européen du pays, le score a été très serré, la réponse OUI, favorable à l’intégration européenne ayant devancé de seulement 12 000 voix le NON. L’UE et la Maison Blanche ont salué le résultat de ces deux scrutins, alors que Moscou, accusée d’ingérences dans le processus électoral, a nié ces accusations, déclarant que les élections moldaves n’ont pas été libres.

     

    Défense – Le ministre roumain de la Défense, Angel Tîlvăr, effectue une visite de travail en Turquie, à Istanbul, du 22 au 24 octobre, à l’invitation de son homologue, Yaşar Guler. Les deux responsables discuteront des résultats obtenus depuis la mise en œuvre du projet MCM Black Sea et des étapes nécessaires à la création du corridor de mobilité militaire entre la Bulgarie, la Roumanie et la Turquie, conformément à la lettre d’intention signée la semaine dernière lors de la réunion des ministres de la Défense de l’OTAN à Bruxelles. En marge de la visite, le ministre Angel Tîlvăr a également rencontré Haluk Gorgun, le président de l’Agence pour l’industrie de la défense, et a participé à la SAHA EXPO 2024 International Defence and Aerospace Exhibition, un événement de référence dans le domaine de la défense et de l’industrie aérospatiale organisé au Centre d’exposition de Yeşilkoy, à Istanbul.

     

    Ukraine – Le Parlement européen a voté mardi en faveur de l’octroi d’un pret pouvant aller jusqu’a 35 milliards d’euros en faveur de l’Ukraine, qui sera financé par les profits dégagés par les avoirs russes gelés en Europe, fait savoir l’AFP. Les pays du G7 s’étaient mis d’accord pour un pret global allant jusqu’a 50 milliards de dollars, soit quelque 45 milliard d’euros en faveur de l’Ukraine, financé par les intérêts produits par ces avoirs russes gelés. Les Européens font pour l’instant cavalier seul au sein du G7, en raison des garanties demandées par les Etats-Unis. Quelque 280 milliards d’euros d’avoirs russes ont été gelés dans l’UE après l’invasion russe de l’Ukraine en février 2022, dont environ 90% se trouvent en Belgique, siège de l’organisme international de dépôts de fonds Euroclear. Ces avoirs sont censés dégager entre 2,5 et 3 milliards d’euros par an, qui peuvent aider a armer l’Ukraine et a financer sa reconstruction d’après-guerre.

     

  • 16.07.2024 (mise à jour)

    16.07.2024 (mise à jour)

    Météo – En Roumanie, l’alerte code rouge à la chaleur extrême a été prolongée jusqu’à jeudi, après 4 jours déjà avec des températures qui ont grimpé jusqu’à 42 degrés. Le code rouge concerne la plupart du territoire, à l’exception de 11 départements de la moitié nord du territoire où une alerte orange est en vigueur. On attend des maxima qui iront de nouveau jusqu’à 42 degrés et les températures ne baisseront pas en-dessous des 22 degrés pendant la nuit. L’inconfort thermique sera accentué en raison d’une humidité accrue. En même temps, la météo sera aussi très capricieuse avec des pluies à verse et des orages d’abord en montagne, puis dans la moitié nord notamment, et le plus probablement sur le reste du territoire aussi. Le vent sera aussi très fort, avec des rafales allant jusqu’à 50, voire 70 km/h et par endroits les précipitations seront importantes, jusqu’à 25 litres/m².

     

    Canicule – Suite aux températures extrêmes des derniers jours, des restrictions de circulation des poids lourds de plus de 12 tonnes ont été mises en place entre 11h00-19h00, sur l’ensemble du réseau routier national, à l’exception des routes de 4 départements du nord du pays. Les trains continueront à rouler à vitesse réduite tant que la canicule sévit et que la température au niveau des rails atteint 50 degrés. Par ailleurs, les autorités invitent la population à utiliser les ressources d’eau d’une manière responsable. La sécheresse s’est aggravée ces dernières semaines et 300 localités sont concernées par des restrictions d’eau. Le taux de remplissage de 40 lacs d’accumulation dépasse de peu 80% et il continue à chuter, s’alerte l’Agence nationale des Eaux roumaines. Selon cette source, le débit du Danube à son entrée sur le territoire roumain est à la baisse. Les grandes chaleurs mettent une pression supplémentaire sur le système énergétique de Roumanie. La consommation élevée enregistrée dernièrement a poussé les autorités à majorer la production nationale avec 400 Mégawats. La mesure a été annoncée par le ministre de l’Energie, Sebastian Burduja, à l’issue d’une réunion du comité énergétique convoqué pour discuter des mesures à adopter afin d’éviter les pannes d’électricité.

     

    FMI – Le Fonds Monétaire International (FMI) a maintenu ses prévisions selon lesquelles l’économie mondiale enregistrera cette année une croissance de 3,2 %, en raison d’une amélioration des prévisions de croissance pour la Chine et l’Inde, selon la dernière mise à jour du rapport « World Economic Outlook » publiée ce mardi. De plus, le FMI a légèrement amélioré ses prévisions de croissance pour 2025, lorsque l’économie mondiale devrait enregistrer une avancée de 3,3%, soit 0,1 % de plus qu’estimé précédemment. Quant à l’Europe émergente, dont la Roumanie fait partie aussi, le FMI a aussi révisé à la hausse ses prévisions, tablant sur une avancée de 3,2 % cette année, soit 0,1 % de plus qu’avant. Enfin, les prévisions les plus récentes du FMI pour la Roumanie datent d’avril dernier, lorsque l’institution financière internationale estimait que l’économie roumaine connaîtrait une croissance de 2,8 % cette année, pour accélérer à 3,6 % en 2025.

     

    Ours – Réunie en session extraordinaire, la Chambre des députés de Bucarest a adopté les nouveaux quotas d’abattage d’ours. Initié par l’UDMR, le projet amende la loi en vigueur et autorise l’abattage de plus de 400 ours en 2024 et 2025. La mesure a été adoptée quelques jours après la mort d’une randonneuse de 19 ans, tuée par un ours sur un itinéraire touristique.

     

    PE – Le nouveau Parlement européen a commencé ses activités mardi. La première session plénière se tient à Strasbourg et, selon l’agenda, les eurodéputés ont trois jours pour élire leur président, leurs vice-présidents et la composition des commissions spécialisées. Jeudi, les députés européens soumettront au vote sur le renouvellement du mandat de présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Pour être réélue, Ursula von der Leyen, qui a déjà le soutien des chefs d’État et de gouvernement des Eatats-membres de l’UE, a besoin des votes d’au moins 361 eurodéputés.

    Par ailleurs, mardi, Roberta Metsola s’est assurée, avec un large soutien, un nouveau mandat de présidente du Parlement européen, et restera ainsi à la tête du Législatif communautaire pour encore deux ans et demi. Sa désignation a été approuvée par une grande majorité des parlementaires européens.

    Ce mardi encore, les députés européens roumains Victor Negrescu – du côté des sociaux-démocrates – et Nicolae Ştefănuţă, soutenu par les Verts ont été élus au poste de vice-président du PE. Au total le législatif européen compte 14 vice-présidents. .

     

    Moldova – La présidente en exercice de la République de Moldova, Maia Sandu, est favorite aux élections présidentielles d’octobre prochain, selon un nouveau sondage publié à Chisinau, la capitale moldave. La pro-européenne Maia Sandu obtiendrait 34 % des voix, alors que son adversaire, le socialiste pro-russe et ancien président Igor Dodon réunirait 18 % des suffrages. Pour ce qui est du référendum sur l’adhésion du pays à l’UE, prévu simultanément avec le scrutin présidentiel, 53 % des participants y sont favorables, selon le même sondage.

     

    Tennis – La joueuse roumaine de tennis, Irina Begu, s’est qualifiée dans les 8ème de finale du tournoi WTA 250 de Palerme, en Italie, après une victoire contre l’Espagnole, Marina Bassols Ribera. Au second tour, la Roumaine jouera avec la gagnante du match entre l’Italienne, Martina Trevisa et la Néerlandaise, Arantxa Rus. Une autre Roumaine, Jaqueline Cristian figure elle aussi au tableau du concours de simple-dames. Elle jouera au premier tour contre l’Argentine, Julia Riera.