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  • A la Une de la presse roumaine – 26.10.2016

    A la Une de la presse roumaine – 26.10.2016

    Les quotidiens roumains se penchent notamment sur les retombées de la loi visant à supprimer une centaine de taxes parmi lesquelles la redevance audiovisuelle. Celle-ci risque d’être contestée à la Cour constitutionnelle par les élus qui l’ont d’ailleurs votée à l’unanimité. La loi de la conversion des crédits en francs suisses au taux de change du moment de l’octroi a déjà été contestée à la Cour Constitutionnelle. Enfin, les journaux parlent aussi de la réunion à Bruxelles des miniostres de la Défense de l’OTAN.



  • 30.01.2015

    30.01.2015

    Corruption — La Haute cour de cassation et de justice de Bucarest doit décider aujourd’hui de la mise en détention provisoire de l’ex-ministre de l’économie, Adriean Videanu. Celui-ci a été retenu par les procureurs du parquet anti-corruption pour complicité à des abus de fonctions, dans un dossier détaché de celui dont fait l’objet Alina Bica, ex chef de la Direction d’investigation des infractions de criminalité organisée et de terrorisme. Parmi les autres personnes arrêtées figurent aussi Alin Cocos, le fils de l’homme d’affaires Dorin Cosos, déjà arrêté, et un conseiller d’Alina Bica accusés d’offre de pot-de-vin et de trafic d’influence et respectivement de complicité à la prise de pot-de-vin. Egalement jeudi, les procureurs anti-corruption ont décidé d’enquêter sous contrôle judiciaire la députée Elena Udrea, ex-ministre des transports et l’ex-épouse de Dorin Cocos, dans le cadre de laffaire appelée Microsoft. Elena Udrea, aux côtés de plusieurs autres ex-ministres sont enquêtés pour avoir accordé illégalement des licences informatiques au ministère de l’Education nationale. La députée Udrea est accusée d’avoir reçu et utilisé des biens de la part de Dorin Cocos, même si elle savait que ceux-ci provenaient d’infractions.



    Francs – Le gouverneur de la Banque centrale, Mugur Isarescu a déclaré aujourd’hui qu’après des pourparlers avec les banque commerciales, la Banque centrale acceptera la conversion des crédits en francs suisses en crédits en lei, au taux de change actuel. La banque centrale souhaite que ce problème soit résolu par des solutions individuelles et non pas par une mesure générale. Ces déclaration interviennent sur la toile de fond d’un débat créé par l’appréciation historique du franc suisse suite à la décision du 15 janvier de la Banque centrale suisse d’éliminer le taux de change plancher euro-franc. La décision a provoqué l’envolée de la monnaie helvétique par rapport à l’euro mais aussi au leu. Environ 75 mille roumains débiteurs en francs sont touchés par la forte appréciation de cette monnaie.



    Sanctions — L’Union Européenne prolongera jusqu’en septembre l’effet des sanctions imposées à la Russie en raison de la crise ukrainienne est elle élargira la liste de citoyens russes et ukrainiens dont l’accès sur le territoire de la communauté est interdit. C’est ce qu’ont décidé hier à Bruxelles, les ministres des Affaires Etrangères de l’UE. Présent à la réunion, le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu a soutenu le renforcement du régime de sanctions vu la recrudescence des violences dans l’est ukrainien. A partir du mois d’avril 2014, cette région est le théâtre d’un conflit armé entre les forces gouvernementales et les rebelles pro-russes qui a fait plus de 5 mille morts.



    Mines — Le ministre de l’Economie, Mihai Tudose est attendu aujourd’hui à Suceava, dans le nord-est de la Roumanie, pour discuter avec les mineurs de l’exploitation d’uranium. Les quelque 300 salariés de celle-ci qui avaient protesté ces derniers jours demandent des majorations salariales pour compenser le risque de radiations. Par ailleurs les mineurs des exploitations de charbon du comté de Gorj dans le sud-ouest de la Roumanie annoncent la poursuite de leurs protestation jusqu’à ce qu’un accord avec l’administration soit trouvé. Ils ont également protesté hier pour la deuxième journée de suite, demandant la démission de la direction de la compagnie énergétique, quils accusent de gestion déficitaire. Ces deux dernières années, les mineurs ont vu leurs salaires diminuer de 23%. Selon la direction de la compagnie, les salaires des mineurs devraient diminuer davantage à l’avenir. Les négociations sur une nouvelle convention collective ont été suspendues jusqu’à lundi.



    Météo — Les météorologues roumains ont émis un avertissement code jaune, valable dans 18 départements de la moitié ouest du pays où de précipitations abondantes et du vent sont attendus à partir de cet après midi et jusqu’à samedi matin. Dans cette intervalle, les précipitations couvriront la plupart du térritoire et il neigera en montagne. La vitesse du vent dépassera les 70 km/h dans l’ouest, le centre et le sud-est. Il y aura du blizzard sur le relief. Aujourd’hui les températures vont de 3 à 13 degrés, avec 5 degrés en ce moment à Bucarest.

  • 26.01.2015

    26.01.2015

    Mission — Une mission des créanciers internationaux viendra mardi en Roumanie pour des discussions sur la 3e évaluation de l’accord stand-by de type préventif en vigueur. Selon un communiqué du Fonds monétaire international, la délégation rencontrera, jusqu’au 10 février, des représentants des autorités, du secteur privé, des syndicats, des partis politiques et de la société civile. A l’agenda des discussions que la délégation aura à Bucarest — la Loi de la faillite personnelle et la crise des crédits en Francs suisses, selon la presse économique de Bucarest.



    Franc suisse — Environ 1.500 personnes rassemblées dimanche à Bucarest ont demandé aux autorités d’intervenir d’urgence dans la crise provoquée par l’appréciation excessive du Franc suisse par rapport à la monnaie nationale, le leu. Les participants se sont déclarés mécontents des solutions proposées par certaines banques — le gel du taux de change ou la diminution du taux d’intérêt. Le groupe des clients qui ont des crédits en Francs suisses a déjà avancé une proposition de loi qui prévoit la possibilité de convertir en lei les crédits en devises, au taux existant à la date de signature du contrat, plus une différence de maximum 20%. Environ 75.000 Roumains qui ont des crédits en Francs suisses sont affectés par l’appréciation importante de cette devise qui a grimpé de 20% en 10 jours par rapport au leu.



    Protestation — A Chisinau, plusieurs centaines de personnes ont protesté contre la décision des libéraux-démocrates et des démocrates de la République de Moldova de renoncer à gouverner avec les libéraux et de compter sur l’appui parlementaire des communistes russophiles. A Bucarest, l’ancien ministre roumain des Affaires étrangères, Titus Corlatean, a souligné que le prochain exécutif de Chisinau ne devrait faire aucune concession au sujet des priorités relatives à l’intégration européenne de l’ex république soviétique. L’ancien chef de la diplomatie roumaine a rappelé que Bucarest a fait son devoir face à son voisin de l’Est, soutenant constamment son parcours européen, marqué l’année dernière par la signature des Accords d’association et de libre échange avec l’UE.



    Tennis — Le double masculin de tennis formé du Roumain Florin Mergea et du Britannique Dominic Inglot s’est qualifié aujourd’hui dans les quarts de finale de l’Open d’Australie, après avoir dépassé par 7-6, 6-3, la paire formée des frères Bob et Mike Bryan (Etats Unis), n° 1 mondial. Dans les quarts de finale, Mergea et Inglot rencontreront la paire roumano-néerlandaise Horia Tecau / Jean-Julien Rojer, qui s’est imposée aujourd’hui par 3-6, 7-5, 7-6, devant le couple Eric Butorac (USA) / Sam Groth (Australie). Au simple dames, la Roumaine Simona Halep, n° 3 mondial, et la Russe Ekaterina Makarova joueront mardi pour une place dans les demi-finales du tournoi. Si elle dépasse Makarova, Halep rencontrera la gagnante du match entre la Russe Maria Sharapova et la canadienne Eugénie Bouchard. Cette dernière vient d’éliminer dimanche dans les huitièmes de finale la Roumaine Irina Begu.



    Victoire — En Grèce, le parti radical de gauche Syriza a obtenu une victoire historique aux élections législatives anticipées de dimanche, avec plus de 36%. Le parti au pouvoir, La Nouvelle démocratie, de droite, du premier ministre Antonis Samaras arrive en 2e position avec 28%. Le parti extrémiste de droite Aube dorée s’est classé troisième. Le leader de Syriza, l’eurodéputé Alexis Tsipras (40 ans), celui qui a promis aux Grecs la renonciation aux politiques d’austérité, sera investi premier ministre aujourd’hui. C’est le premier leader européen élu suite au rejet explicite des politiques difficiles imposées par l’UE à ses membres après la crise, commente l’AFP.



    Bruxelles — A Bruxelles, les ministres des Finances de la Zone euro analysent aujourd’hui la situation en Grèce et les conclusions de la récente mission du FMI dans ce pays sur la toile de fond des élections de dimanche, remportées par la gauche radicale — Syriza. Son leader, Alexis Tsipras, a déclaré qu’une fois son parti installé au gouvernement, la Grèce ne quittera pas la Zone Euro. Il s’attend pourtant à ce que la Grèce se voit réduire la dette extérieure et à l’abandon du programme d’austérité imposé par les bailleurs de fonds. Rappelons-le, la Grèce a obtenu en 2010 un prêt de 240 milliards d’euros offerts par l’UE, la Banque Mondiale et le FMI en échange d’un sévère programme d’austérité. Théoriquement, Athènes devrait conclure à la fin février son programme de financement de la part de l’UE sur un supplément de 7 milliards d’euros. A l’heure actuelle, la Grèce a une dette de 300 milliards d’euros, soit 175% du PIB et un taux de chômage allant jusqu’à 25%.



  • Cele trei monede ale lumii

    Cea mai invocată monedă în aceste zile în România nu a fost nici dolarul, nici euro şi nici măcar leul românesc. În aceste zile, politicienii, bancherii, opinia publică şi câteva zeci de mii de români au fost cu ochii pe evoluţiile legate de francul elveţian. Moneda din Ţara cantoanelor nu are altă putere în România decât alte valute puternice. Mai mult, circulaţia sa este extrem de redusă, chiar foarte redusă. Cursul ei afectează însă extrem de mult pentru că, la un moment dat, în vremea acordării cu extrem de mare uşurinţă a creditelor de consum pentru populaţie, foarte mulţi români au cerut şi au primit credite în franci elveţieni. De fapt, niciunul dintre aceşti debitori nu a primit moneda elveţiană ci creditul care le-a fost acordat a fost calculat la cursul monedei elveţiene.



    Deşi părea ciudat să faci afaceri, chiar şi cu băncile, într-o monedă fără impact internaţional, atunci se dădeau credite şi în yeni. Adică, calculate la cursul monedei japoneze. Li s-a spus monede exotice, fiindcă mai toţi beneficiarii nici nu le văzuseră vreodată. Dar nu frumuseţea sau exotismul acestor valute i-a făcut pe români să îşi lege datoriile şi chiar viitorul de soarta lor ci faptul că acele credite, exprimate în franci elveţieni, aveau o dobândă mai mică decât cele în dolari sau euro.



    În plus, condiţiile de acordare erau foarte simple, criminal de simple, se spune acum. Cei care nu îndeplineau condiţiile stricte ale unor credite în euro sau dolari apelau la francul elveţian. Şi pentru că băncile aveau o mare disponibilitate în exploatarea acestui produs bancar, alături de impresia că moneda elveţiană e mai ieftină, au dus la o explozie a creditării în francii cantoanelor. În prezent, cursul singurei monede numită franc care mai funcţionează, după introducerea euro şi dispariţia francilor francezi sau belgieni a fost lăsat să evolueze liber, în baza unor aprecieri semnificative şi a deciziei politice.



    Liberalizarea francului elveţian este evoluţia care a pus capac unei evoluţii semnificative a cursului acestei monede. Impactul creşterii cursului său are efecte diverse dar asupra debitorului român le are pe cele mai ciudate. Aşa cum subliniam, românii nici nu au văzut francul elveţian dar stau cu ochii pe el de ani de zile, imediat după semnarea acordului de credit. Atunci s-a înţeles că dincolo de problema dobânzii, care era oricum mică, apare neaşteptata apreciere a francului. Cum datornicii români nu au venituri în franci elveţieni, creditul lor a fost tot timpul plătit cu lei româneşti, moneda în care sunt plătiţi, de altfel. Creşterea cursului în raport cu leul românesc a făcut ca din veniturile sale, debitorul român să cumpere tot mai puţini franci elveţieni. Este, fără îndoială, cel mai semnificativ fenomen de acest tip, soluţiile fiind şi ele inedite. Cei care se văd împinşi spre falimentul personal cer parlamentului să ia măsuri pentru schimbarea situaţiei în timp ce specialiştii atrag atenţia că este o problemă de drept privat, a relaţiei dintre datornici şi băncile de la care au luat aceste împrumuturi.



    În timp de autorităţile caută cu uimire un răspuns la solicitarea disperaţilor debitori în franci elveţieni, au loc evoluţii semnificative şi în viaţa monedei americane, de mare rezonanţă în România de la sfârşitul mileniului trecut, şi a monedei europene, euro, la care România îşi propune să treacă, marcând astfel integrarea deplină în Europa unită.

  • 23.01.2015 (mise à jour)

    23.01.2015 (mise à jour)

    Franc suisse – Le président roumain, Klaus Iohannis, sest entretenu vendredi, à Bucarest, avec le gouverneur de la Banque centrale roumaine, Mugur Isarescu, de lactuelle politique monétaire du pays. Les deux hommes ont notamment débattu la situation créée par lappréciation sans précédent du franc suisse, sur la toile de fond du recul, vendredi, de leuro face à la monnaie helvétique et au dollar américain. Les deux dernières devises ont atteint des niveaux record en Roumanie – 4,58 lei pour un franc suisse et 3,99 lei pour un dollar. Notons que plus de 75 mille Roumains ayant contracté des prêts en francs suisses sont en difficulté suite à ces fluctuations monétaires.



    Corruption — La Haute Cour de Cassation et de Justice de la Roumanie a entamé les débats sur un dossier important de rétrocessions illégales concernant 17 personnes. Parmi elles — plusieurs magistrats et d’influents hommes politiques roumains, dont les anciens élus sociaux-démocrates Viorel Hrebenciuc et Ioan Adam ainsi que le sénateur libéral Tudor Chiuariu. Les 17 anciens responsables sont accusés par les procureurs anticorruption de sêtre impliqué ou davoir permis, en 2013, la rétrocession illégale de plusieurs dizaines de milliers dhectares de forêt. Le préjudice en a été estimé à quelque 300 millions d’euros.



    Gouvernement – A Chisinau, le Parti libéral-démocrate de la République de Moldova et le Parti démocrate de ce pays ont convenu de créer une alliance gouvernementale sans le Parti libéral. Cest ce quont annoncé les leaders des libéraux-démocrates, Vlad Filat, et respectivement des démocrates, Marian Lupu. Le gouvernement quils entendent mettre en place sera minoritaire, car les deux formations ne disposent que de 42 des 101 sièges du Parlement moldave. Le leader du Parti des communistes, Vladimir Voronin, a pour sa part fait savoir que sa formation votera en faveur de ce gouvernement minoritaire. Rappelons-le, Chisinau a conclu lannée dernière des accords dassociation et de libre échange avec lUE, quil espère intégrer à lhorizon 2020.

  • Impact de l’appréciation du franc suisse

    Impact de l’appréciation du franc suisse

    Les banques, les hommes d’affaires et la classe politique de Roumanie sont en quête de solutions aux problèmes engendrés par l’appréciation du franc suisse, après la décision de la Banque centrale de Berne de libéraliser le cours de la monnaie helvétique.



    Plus de 75.000 Roumains ont contracté des crédits en francs suisses et devront payer des mensualités sensiblement plus grandes. Les députés de la commission « budget — finances » ont appelé à la table des négociations les représentants du milieu bancaire et les clients qui ont contracté des crédits en francs suisses.



    Plusieurs propositions ont été avancées. On envisage ainsi de prolonger la période de remboursement des prêts ou de les convertir en lei, en les calculant à un taux proche de celui pratiqué au moment où la plupart d’entre eux ont été contractés. Les banquiers attirent pourtant l’attention sur le fait qu’un règlement imposant de telles solutions serait injuste et pousserait certaines banques à la faillite.



    L’appréciation du franc suisse a des conséquences partout en Europe, chaque Etat tâchant de résoudre cette crise à sa façon. En Hongrie, par exemple, où le franc suisse a été rapidement converti, les crédits immobiliers et ceux destinés à acheter une voiture ou à financer les besoins personnels ne sont pas traités de la même manière.



    Le premier ministre roumain, Victor Ponta, estime pourtant que cette méthode ne peut pas être appliquée en Roumanie. Victor Ponta: « Je ne crois pas à la solution hongroise, qui a converti de force, en un seul jour, la monnaie suisse. Je crois en l’obligation des banques de mieux informer et de supporter une partie des pertes et je pense que l’on droit trouver un système permettant aux gens de lire trois fois le contrat de prêt avant de le signer, car après, il est plus difficile de les aider, quand ils sont dans le pétrin. »



    Le président du Sénat, Călin Popescu Tăriceanu, ne considère pas non plus comme possible une intervention de la part du gouvernement ou du Parlement pour venir en aide aux personnes ayant contracté des crédits en francs suisses. En tant qu’ancien homme d’affaires, il estime que dans une économie de marché, le Parlement ne dispose pas de moyens de contrôler les prix, les intérêts et les taux de change.



    Par ailleurs, la Banque centrale européenne a annoncé jeudi le lancement d’un ample programme de rachat d’obligations d’Etat, dont la valeur se monte à plus de mille milliards d’euros, pour relancer les économies de la zone euro. Cette mesure a engendré des controverses parmi les analystes financiers, alors que la monnaie unique européenne s’est dépréciée face au dollar américain jusqu’au niveau minimum des 11 dernières années. Cette décision apporte, pourtant, un regain d’espoir pour l’avenir des économies européennes. (trad. : Dominique)

  • A la une de la presse roumaine – 21.01.2015

    A la une de la presse roumaine – 21.01.2015

    Les retombées de l’envolée du franc suisse face à l’euro et au leu roumain font la Une de la presse nationale. Les responsables politiques cherchent des solutions à ce que s’avère être une nouvelle leçon d’économie de marché. Entre temps, un Roumain a réussi à vaincre en Justice le taux de change du franc du Pays des Cantons. Cette victoire ne met toutefois pas un terme à la guerre …


  • 20.01.2015

    20.01.2015

    Visite — Le président roumain, Klaus Iohannis, visitera la République de Moldavie juste après l’installation du nouveau cabinet de Chisinau, a fait savoir l’Administration présidentielle dans un communiqué. Lors d’une conversation téléphonique avec son homologue moldave, Nicolae Timofti, le chef de l’Etat roumain a décidé que la République de Moldavie ne répondait pas pour l’instant aux critères exigés par une visite officielle d’Etat. Et Iohannis d’espérer que le nouveau Législatif moldave votera le plus vite possible en faveur d’un gouvernement puissant, représentatif et doté d’un agenda européen bien défini. Juste après son installation à Cotroceni, Klaus Iohannis a visité Chisinau pour faire part de son soutien aux trois partis pro-européens qui ont obtenu lors du scrutin du 30 novembre 55 des 101 mandats des députés. Ultérieurement, ces trois formations ne se sont pas mises d’accords sur les fonctions clé au sein de l’Etat. Chisinau a signé en 2014 un accord d’Association et de libre échange avec l’UE dont il espère devenir membre d’ici 2020.



    Corruption — Teodor Pavel, maire de la ville de Recas, dans l’ouest de la Roumanie, a été placé en garde à vue sous l’accusation d’abus de fonction. Le chef de la Police départementale de Timis, Sorin Muntean, son adjoint, Florin Balbos et deux autres policiers ont été retenus dans le même dossier de corruption. Elu à la tête de la municipalité de Recas en 2012, Teodor Pavel, ancien libéral devenu par la suite membre du PSD, est accusé d’être intervenu auprès des chefs de la Police départementale pour les convaincre de suspendre les contrôles et les amendes durant la campagne présidentielle. Il aurait demandé même du soutien politique afin de sanctionner les policiers qui ne voulaient pas lui obéir. D’autre part, une nouvelle audience a lieu mardi à la Cour d’appel Bucarest dans un dossier où le maire de Constanta, Radu Mazare est accusé de rétrocession illégale de terrains. Et puis, mardi encore, la Haute Cour de Justice et de cassation juge le dossier dans lequel l’ancien ministre social- démocrate des Transports, Miron Mitrea, fut condamné à deux ans de prison ferme pour avoir perçu des pots de vin.



    Taux — Le franc suisse poursuit son ascension face à l’euro, y compris sur le marché roumain. Son appréciation est intervenue après que la Banque centrale suisse a décidé dabandonner le taux plancher fixé depuis 2011 à 1,20 franc suisse pour un euro. A partir de ce moment, le franc suisse a vu sa valeur s’envoler aussi bien par rapport à l’euro, mais aussi par rapport à la monnaie nationale roumaine, le leu. A l’heure où l’on parle, les partis politiques de Roumanie cherche des solutions censées sauver les 75 milles emprunteurs Roumains ayant contractés des crédits en franc suisse. La Chambre des députés a décidé que la loi de l’insolvabilité des personnes physiques se trouve à partir de demain sur la table des députés juristes.



    Prisons – Lorganisation de défense des droits de lhomme Amnesty international a exhorté mardi les pays européens ayant joué un rôle dans les opérations de la CIA impliquant lusage de la torture à traduire en justice les personnes responsables de ces actes. “Sans une aide européenne, les Etats-Unis nauraient pas pu détenir secrètement et torturer des gens pendant tant dannées”, déclare Amnesty International dans un communiqué, cité par lAFP. Selon l’organisation, il faudrait que le Parlement européen interpelle les pays soupçonnés d’être impliqués dont la Pologne, la Roumanie, la Lituanie, le Royaume-Uni, lancienne République yougoslave de Macédoine et lAllemagne à mener des enquêtes sur leurs rôles dans ces opérations. Les autorités de Bucarest ont nié à maintes reprises l’existence de prisons secrètes de la CIA sur le territoire roumain. Par ailleurs, une commission parlementaire d’enquête a confirmé dans un rapport l’absence de preuves censées confirmer les accusations d’Amnesty international.



    Croissance – Le Fonds monétaire international a révisé à la baisse ses prévisions pour léconomie mondiale en 2015 et 2016 et ne prévoit plus quune croissance mondiale de 3,5% cette année et de 3,7% en 2016. C’est toutefois la Russie qui devrait connaître le plus de turbulences. Malmené par la chute des cours du pétrole et par les sanctions économiques liées à l’Ukraine, le pays voit sa prévision sabrée de 3,5 points et devrait voir son PIB se contracter de 3% cette année.


    Le FMI est peu optimiste pour la zone euro, tablant sur des taux de croissance de 1,2% en 2015 et 1,4%, en 2016. L’Allemagne devrait pourtant afficher une avancée de 1,3% cette année et de 1,5% en 2016, tandis que pour la France, les révisions sont limitées à 0,9% pour 2015 et 1,3% pour 2016. Quant à l’économie des pays émergents et des ceux en voie de développement, y compris de la Roumanie, la croissance sera de 2,9% en 2015 et de 3,1% l’année prochaine. La croissance de léconomie chinoise ne serait plus que de 6,8% cette année puis de 6,3% en 2016. En échange, aux Etats-Unis, léconomie croîtrait de 3,6% cette année, puis de 3,3% lan prochain grâce à la robustesse de la demande intérieure.



    Tennis — Le joueur de tennis, Marius Copil, le seul Roumain présent au tableau simple Messieurs de l’Open d’Australie a battu ce mardi, à Melbourne l’Espagnol Pablo Andujar en se qualifiant au deuxième tour du tournoi. C’est pour la première fois que le joueur roumain Marius Copil figure au tableau principal d’un tournoi de Grand Chelem. Le prochain match opposera le sportif roumain au Suisse Stanislas Wawrinka, 4ème au classement mondial. Quant au concours féminin, deux joueuses roumaines y seront présentes : Simona Halep, numéro 3 mondial et troisième favorite du tournoi qui affrontera l’Australienne Jarmila Gajdosova et Irina Begu qui jouera contre la Tchèque Katerina Siniakova.

  • Le franc suisse et le crédit roumain

    Le franc suisse et le crédit roumain

    La décision de jeudi de la Banque centrale suisse de renoncer au seuil minimum de la cotation du franc CHF face à l’euro, imposée depuis trois ans, a conduit à une très forte appréciation de cette devise. Cette mesure a fortement touché plusieurs pays d’Europe centrale et du Sud est, dont la Roumanie.



    Ces derniers jours se sont avérés un véritable cauchemar pour les 75 mille Roumains débiteurs en francs suisses, qui ont vu leurs mensualités augmenter de 20% en une semaine. Sur le marché interne, le franc suisse a continué son ascension, alors que le gouvernement, la banque centrale et les partis politiques cherchent des solutions pour aider les débiteurs.



    Sur les six banques roumaines à avoir accordé 90% des crédits en francs suisses, seulement deux ont proposé des solutions temporaires. L’une offre à ses clients la possibilité de réduire les intérêts de 1,5 % pendant trois mois, alors que l’autre propose a ses débiteurs en CHF un taux de change égal à celui de la fin 2014, de 3,80 lei pour un franc, pendant une période de trois mois également.



    Le ministre roumain des finances, Darius Vâlcov propose d’élargir l’aire d’application du décret gouvernemental adopté l’année dernière qui prévoyait la possibilité d’une restructuration des crédits contractées par des personnes aux revenus limités. Une autre solution, qui est soutenue aussi par la Banque centrale, propose aux débiteurs de négocier avec les banques le remboursement des prêts en CHF via des refinancements en euros ou en lei.



    Les partis politiques ont également imaginé des solutions à cette crise. Le leader social démocrate et premier ministre Victor Ponta a appelé les partis de Bucarest à des pourparlers afin de trouver une solution législative. La patronne du Parti du Mouvement populaire, d’opposition, Elena Udrea, a proposé à l’exécutif d’adopter un décret d’urgence permettant aux débiteurs en devises de convertir leurs prêts en monnaie nationale, au taux de change de la signature du contrat de crédit, plus ou moins 20%. Pour sa part, l’opposition libérale a demandé l’organisation d’une réunion extraordinaire du Parlement au sujet de la loi de l’insolvabilité des personnes privées, puisque la Roumanie figure actuellement parmi les quelques pays européens à ne pas disposer d’un telle législation.



    La direction de la Chambre des Députés a décidé d’inclure à partir de mercredi le projet de loi à l’agenda de sa commission juridique, pour un avis. Mercredi la commission chargée du budget débattra avec les représentants de la Banque centrale la situation des Roumains ayant contracté des prêts en francs suisses. (trad.: Alex Diaconescu)

  • 18.01.2015

    18.01.2015

    Vote — La solution pour que le vote des Roumains se déroule tout aussi bien dans la diaspora que dans le pays est que ce processus soit entièrement organisé par l’Autorité électorale permanente, en charge des scrutins à l’intérieur des frontières roumaines, et non par le gouvernement, a estimé le premier ministre Victor Ponta. Il a reconnu que son Cabinet avait mal organisé les dernières élections présidentielles dans la diaspora, « non par mauvaise foi, mais par un mauvais calcul », a dit encore Victor Ponta. Selon lui, le changement des règles du processus n’était pas possible entre les deux tours de scrutin des élections présidentielles, affirmant que le nombre de Roumains de l’étranger présents aux urnes s’est plus que doublé au second tour, par rapport aux 160 mille personnes ayant exprimé leur choix électoral au premier tour.



    Justice — Le ministre roumain de la Justice, Robert Cazanciuc, se rend, ces lundi et mardi, à Bruxelles, où il doit rencontrer des responsables de la Commission européenne au sujet du prochain rapport du Mécanisme de coopération et de vérification pour la Roumanie. La Roumanie aura, pour la deuxième année de suite, un rapport de suivi positif de la part de la Commission européenne dans le cadre du Mécanisme de coopération et de vérification (MCV), avait affirmé Robert Cazanciuc dans un entretien à Radio Roumanie. Selon lui, l’évaluation indique que le pays dispose d’un système judiciaire indépendant et d’institutions efficientes d’application de la loi. La Roumanie est aujourd’hui un exemple de bonnes pratiques dans le domaine de la justice, a encore précisé le ministre roumain de la Justice. Notons que les efforts de lutte contre la corruption et de réforme de la justice de Roumanie sont suivis par l’intermédiaire du MCV depuis 2006.



    Diplomatie — Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, et ses homologues des 27 Etats autres membres de l’UE se réunissent lundi à Bruxelles au sein du Conseil Affaires étrangères. La menace terroriste, après les derniers attentats de Paris, sera la dominante de cette rencontre. Les ministres communautaires des Affaires étrangères doivent s’entretenir dans ce contexte avec le Secrétaire de la Ligue arabe, Nabil al-Arabi, avec lequel ils doivent évoquer les défis sécuritaires auxquels se voient confronter les pays du sud de la Méditerranée, notamment la Syrie et l’Irak, ainsi que le derniers développements intervenus dans le Processus de paix au Proche Orient. En marge du Conseil Affaires étrangères, le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, doit s’entretenir avec des eurodéputés roumains ainsi qu’avec les commissaires européens chargés de la politique de voisinage, Johannes Hahn, et respectivement de la Politique régionale, Corina Creţu.



    Franc suisse — Les autorités roumaines ont annoncé plusieurs solutions à envisager par les 75 mille Roumains affectés par la forte perte de terrain du leu, la monnaie nationale, par rapport au franc suisse. Une de ces solutions est de ré échelonner les crédits pour les personnes aux revenus modestes, de manière à ce qu’elles paient une mensualité moindre pendant deux ans, et qu’après, quand la mensualité augmente, l’Etat supporte une partie des coûts par des exemptions d’impôt sur le revenu. Une autre serait que les banques réduisent les taux d’intérêt pour les crédits en Francs suisses. 75.000 Roumains ont des crédits en Francs suisses et six banques de Roumanie détiennent 90% de ce type de crédit. Le ministre roumain des Finances, Darius Vâlcov a fait savoir que les représentants du fisc et des banques doivent se rencontrer dans les prochains jours afin d’étudier d’autres issues possibles de cette crise. La récente décision de la Banque nationale suisse de renoncer au seuil minimum de 1,20 Francs pour un euro provoque des pertes aux banques du monde entier.



    Extradition — Un Britannique et un Irlandais accusés d’escroquerie en Roumanie ont été arrêtés en Argentine et extradés vers Bucarest. Appartenant à un vaste réseau de malfaiteurs, ils sont enquêtés pour avoir trompé plusieurs sociétés de voirie. Utilisant notamment une vidéo de présentation factice, les deux hommes avaient réussi à convaincre ces compagnies de signer des contrats de travaux avec eux, à des tarifs largement en dessous du prix du marché mais pour un résultat escompté similaire avec les images de la vidéo pour ce qui est de la qualité. Les deux louaient par la suite des équipements, procédaient à des travaux superficielles et, après avoir empoché l’argent, abandonnaient les outillages et disparaissaient.



    Christianisme — Lancement lundi, à Bucarest, d’une nouvelle Semaine de prière pour l’unité chrétienne. Chaque troisième semaine du mois de janvier, des représentants des clergés ainsi que des fidèles de tous les cultes chrétiens se réunissent pour prier ensemble, tous les jours dans une église différente. A Bucarest, la Semaine de prière commence à la cathédrale du Patriarcat, au cœur de la ville et se poursuivra dans les églises réformée, calviniste, catholique de rite oriental, luthérienne, arménienne, pour aboutir à la cathédrale catholique Saint Joseph, à proximité de la Maison de Radio Roumanie.



    Foire – Les produits roumains figurent parmi les vedettes de la « Semaine verte », le salon des fabricants de produits du terroir, organisé à Berlin. Une trentaine de producteurs roumains y proposent leurs meilleures créations gastronomiques, depuis le miel et les confitures jusqu’aux fromages et aux charcuteries. La « Semaine verte » est le salon alimentaire et agricole le plus important d’Europe. Jusqu’à dimanche prochain, il accueille des fabricants venus d’une soixante-dizaine de pays.

  • 16.01.2015

    16.01.2015

    Réunion — Le secrétaire général de l’OTAN Jens Stoltenberg a salué aujourd’hui la contribution des militaires roumains aux missions de l’Alliance atlantique en Afghanistan et au Kosovo. Après la réunion de Bruxelles avec le président Klauis Iohannis, le responsable de l’OTAN a qualifié la Roumanie d’allié fort et salué la décision des autorités de Bucarest d’allouer 2% du PIB à la défense. A son tour, le président Iohannis a estimé que sur la toile de fond de la crise ukrainienne, l’OTAN devrait confirmer sa solidarité par des actions fermes. Le président roumain a plaidé pour ce qu’il a appelé le soutien continu de l’OTAN à ses voisins de l’est : les ex-républiques soviétiques Ukraine, République de Moldova et Géorgie. Jeudi, M Iohannis s’est entretenu avec les présidents du Conseil européen, Donald Tusk, et de la Commission européenne, Jean Claude Juncker, affirmant que la Roumanie pouvait et devrait devenir membre de l’espace Schengen. Le président roumain fait sa première visite aux institutions européennes et euro-atlantiques après son investiture le mois dernier.



    Justice — Le ministre roumain de la Justice, Robert Cazanciuc a déclaré aujourd’hui pour la radio publique roumaine que le rapport de la Commission européenne sur la justice roumaine réalisé dans le cadre du Mécanisme de coopération et de vérification, sera positif pour la deuxième année de suite. Aux dires du ministre roumain, l’évaluation affirme que la Roumanie dispose d’un système judiciaire indépendant et d’institutions efficaces d’application de la loi. La Roumanie est aujourd’hui un exemple de bonnes pratiques dans le domaine de la Justice — a également déclaré le ministre Cazanciuc. Celui-ci devrait parler lundi et mardi à Bruxelles avec des responsables de la Commission européenne sur le prochain rapport de l’exécutif européen sur la Roumanie. Les efforts de lutte contre la corruption et de réforme de la justice roumaine sont suivis par le biais du Mécanisme de coopération et de vérification depuis 2006.



    Franc — Les bourses asiatiques ont termine en baisse aujourd’hui après la décision de la Banque nationale suisse (BNS) de supprimer son taux plancher de la monnaie suisse face à son homologue européenne, fixé jusqualors à 1,20 franc suisse pour un euro, ce qui a provoqué une bond de 30% du franc suisse et bouleversé le marché des changes. Ce matin le rapport du franc suisse face à l’euro était de près de 1 à 1, sur les marchés asiatiques, malgré une légère baisse par rapport à la journée précédente. Aux bourses d’Europe centrale et de l’est, les monnaies et les actions des banques ont également chuté ce jeudi. Le leu roumain et le forint hongrois ont atteint des niveaux minimum historiques par rapport au franc suisse, fait savoir Bloomberg. Cette situation concerne particulièrement les plus de 150 mille Roumains qui avaient contracté des crédits en francs.



    Tennis — La joueuse de tennis roumaine, Simona Halep, numéro trois mondial, rencontrera l’Italienne Karin Knapp dans le round inaugural de l’Open d’Australie, le premier Grand Chelem de l’année qui doit commencer ce lundi. L’année dernière, Halep a avancé jusqu’aux quarts de finale de la compétition. Par ailleurs, le double formé par le Roumain Horia Tecau et le Néerlandais Jean-Julien Rojer s’est qualifié dans la finale du tournoi de Sydney, après avoir remporté vendredi la demi-finale contre les Polonais Robert Lindstedt et Marcin Matkowski. Un autre joueur roumain, Florin Mergea et le Britannique Dominic Inglot se sont également qualifiés vendredi dans la finale de double du tournoi d’Auckland, en Nouvelle Zélande, après la victoire contre Marcelo Melo du Brésil et Maxi Mirnîi du Belarus.



  • A la une de la presse roumaine – 16.01.2015

    A la une de la presse roumaine – 16.01.2015

    Plusieurs sujets sont vivement débattus ce vendredi dans la presse roumaine écrite : avec l’appréciation sans précédent de la monnaie suisse et ses conséquences sur l’économie roumain, la visite à Bruxelles du nouveau chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis et la nécessite d’adopter des lois permettant l’accès et le stockage les données des utilisateurs d’Internet et de la téléphonie mobile.


  • Efectele liberalizării cursului elveţian

    Efectele liberalizării cursului elveţian

    În urmă cu mai bine de opt ani, în perioada de boom a creditelor, unii români au optat pentru împrumuturi în franci elveţieni, atraşi, atunci, de stabilitatea acestei monede, dar mai ales de dobânzile mai mici, în raport cu euro sau dolarul.



    Peste 150.000 dintre ei au în prezent credite în franci elveţieni şi privesc, acum, neputincioşi cum valorile afişate de băncile comerciale pentru această monedă au început să crească vertiginos. Asta după ce, joi, într-una dintre cele mai dramatice manevre din istoria pieţei valutare, Banca Centrală a Elveţiei a renunţat să mai susţină plafonul minim de schimb valutar al francului elveţian faţă de euro. Banca a explicat că plafonarea cursului nu mai era necesară având în vedere deprecierea euro. În urma eliminării pragului de 1,20 franci pentru un euro, moneda elveţiană a atins cote nebănuite. Decizia a dus la aprecierea record cu aproape 30% a francului elveţian faţă de moneda europeană şi a zdruncinat băncile din Europa Centrală şi de Est.



    După această degringoladă, cum au numit-o brokerii, moneda elveţiană a mai scăzut uşor, iar vineri, pe pieţele asiatice, raportul faţă de euro era de aproape 1 la 1, chiar şi aşa destul de ridicat faţă de anii anteriori.



    Volatilitatea francului elveţian nu este de natură să stabilizeze sistemul bancar din România, susţin analiştii financiari. În opinia lor, aprecierea substanţială a monedei elveţiene va crea o problemă socială extrem de gravă, iar BNR este responsabilă pentru această situaţie, care trebuie remediată printr-un act normativ. Şi dacă asta îi sperie pe cei cu credite în această monedă, situaţia nu este de natură să îngrijoreze Banca Naţională, pentru că, în total, împrumuturile în franci elveţieni nu depăşesc cinci procente, susţine consilierul guvernatorului BNR, Adrian Vasilescu: Vor plăti mai mult, aceasta este realitatea şi este regretabil că ei trebuie să plătească mai mult, dar nu pot să nu spun că ani şi ani în şir toate vocile de la Banca Naţională care ies în spaţiul public au subliniat de nenumărate ori, cu vârf şi îndesat, că cei care se împrumută este recomandabil să se împrumute în moneda în care sunt plătiţi.”



    Decizia Băncii Elveţiei a fost resimţită la nivel global. Randamentele pentru obligaţiunile guvernamentale germane au atins minime record, iar cursul yenului japonez şi al aurului au crescut.



    Şi directorul general al FMI, Christine Lagarde, s-a declarat surprinsă. Ea a spus că în viitor se va înregistra mai multă volatilitate a fluxurilor de capital şi a ratelor de schimb deoarece unele bănci centrale caută să adopte politici “defazate”. Europa, cu excepţia Marii Britanii, este încă “fragilă” şi sunt necesare reforme structurale mai solide, a explicat Lagarde.

  • Jurnal românesc – 16.01.2015

    Jurnal românesc – 16.01.2015

    Votul prin corespondenţă nu se poate face doar pentru diaspora, pentru că ar fi neconstituţional — a declarat preşedintele Camerei Deputaţilor, Valeriu Zgonea, care conduce şi comisia parlamentară pentru elaborarea noului Cod electoral. El a precizat că introducerea votului prin corespondenţă, în condiţii de securitate deplină, este prioritatea zero a comisiei şi că acesta se va face pentru pentru toţi cetăţenii României. Zgonea a subliniat intenţia parlamentarilor din comisie de a asigura accesul la urne pentru românii din străinătate şi a anunţat că, în acest sens, va fi pusă la dispoziţia celor interesaţi şi o platformă online, pe care ONG-urile să-şi poată trimite propunerile către comisia de Cod electoral. Toate propunerile de amendamente la legile privind alegerea preşedintelui, senatorilor, deputaţilor şi autorităţilor locale trebuie depuse până pe 15 martie. Membrii comisiei vor face apoi modificările legislative pe care le vor decide cu o majoritate de două treimi.



    Ministrul de Externe, Bogdan Aurescu, a insistat în discuţiile de la Bucureşti cu omologul său britanic, Phillip Hammond, asupra menţinerii libertăţii de circulaţie a forţei de muncă, în condiţiile în care, potrivit statisticilor, lucrătorii străini contribuie masiv la PIB-ul ţărilor în care se află. La rândul său, şeful diplomaţiei de la Londra a apreciat că economia europeană trebuie să se globalizeze şi că nu există securitate strategică fără securitate economică.



    Opt ţări membre ale Uniunii Europene, printre care şi România, care au rata de absorbţie a fondurilor comunitare sub 60%, vor fi ajutate să investească o cât mai mare parte dintre acestea – a declarat comisarul european pentru politici regionale, Corina Creţu. Recent, executivul comunitar a decis să acopere 85% din costurile de construcţie a unui tronson din Autostrada Soarelui, Bucureşti-Constanţa, acordând suma de 305,7 milioane de euro din Fondul de Coeziune al Uniunii.



    Premierul Victor Ponta a anunţat că va discuta cu omologul său în exercitiu de la Chişinău, Iurie Leancă, despre modalităţile de ajutorare a Republicii Moldova cu energie electrică din România. Ponta a precizat că România are suficientă energie electrică pentru a alimenta şi statul vecin, dar că infrastructura e deficitară şi nu există capacităţi adecvate de transport. Premierul a făcut aceste declaraţii după ce Ucraina a decis să suspende în totalitate exportul de energie electrică în Republica Moldova şi Belarus, din cauza cantităţii insuficiente de pe piaţa internă.



    Asociaţia Utilizatorilor Români de Servicii Financiare a solicitat Guvernului şi Parlamentului să identifice urgent soluţii pentru persoanele cu credite în franci elveţieni, în condiţiile aprecierii acestei monede cu 30% în raport cu euro. În România există circa 150.000 de persoane care au credite în franci elveţieni. Consilierul guvernatorului BNR, Adrian Vasilescu, afirmă că sectorul bancar românesc nu va avea de suferit, fiindcă împrumuturile în moneda elveţiană nu depăşesc 5% din totalul creditelor. Aprecierea bruscă a francului elveţian survine după ce banca centrală de la Berna a abandonat pragul de 1,20 franci pentru un euro, introdus în septembrie 2011 pentru a proteja economia elveţiană de criza din zona monedei unice. Francul s-a apreciat cu 25% si în raport cu dolarul american.



    O echipă de medici români şi străini au făcut, joi, în premieră pentru România, un implant cu un dispozitiv pentru pomparea sângelui, care preia funcţiile inimii. Intervenţia este o soluţie modernă în tratarea insuficienţei cardiace, precum şi o alternativă a transplantului. Şeful Clinicii de Chirurgie Cardiovasculară din Târgu-Mureş, Horaţiu Suciu, a precizat că pacientul poate aştepta cu acest implant în siguranţă viitorul transplant, care ar putea fi necesar şi peste 7 – 8 ani. Este un lucru foarte important să dovedim că şi în ţara noastre se pot face astfel de proceduri — a mai spus doctorul Suciu.

  • Michel Beine (Belgique) – la monnaie nationale roumaine, le leu

    Michel Beine (Belgique) – la monnaie nationale roumaine, le leu

    La monnaie nationale roumaine est le leu dont le nom signifie lion. En fait, l’histoire du leu commence il y a 146 ans, plus précisément le 22 avril 1867 après la promulgation par le roi Carol I de Roumanie de la nouvelle loi monétaire. Avant cette date, quelques 80 monnaies étrangères circulaient sur le territoire des Principautés Roumaines dont les plus importantes étaient le napoléon, le franc ou le ducat hollandais. Au moment de sa mise en circulation, le leu pesait 5 grammes d’argent. Pourtant, avant de vous présenter l’histoire du leu en terre roumaine, une petite précision s’impose. Les premières négociations pour frapper une monnaie nationale remontent à 1859. A l’époque, Victor Place, consul français à Iasi, a négocié au nom du gouvernement roumain la frappe d’une monnaie nationale d’une valeur similaire à celle du franc français.



    Une question pourtant a soulevé de nombreuses controverses : comment appeler la future monnaie ? On a proposé le Roumain, d’après le modèle français du Franc et l’Etat roumain est arrivé à obtenir l’autorisation d’une banque française pour créditer la première émission. Pourtant, pour éviter une réaction hostile de la part de l’Empire Ottoman, l’empereur Napoléon III a décidé d’abandonner le projet et donc, les Principautés roumaines doivent encore attendre avant d’avoir leur propre monnaie nationale. En fait, les négociations ont été reprises pendant le règne du roi Carol I qui, comme je viens de le dire, a promu la nouvelle loi monétaire des Principautés. Et maintenant, petite question très intéressante : d’où le nom de leu, lion en roumain ? Le nom a été choisi sur fond d’une grande popularité du thaler hollandais qui portait au revers le lion de Bohême.



    Il était très fréquent de voir le thaler circuler sur le territoire des Principautés roumaines en raison des échanges commerciaux entre l’Empire Ottoman et l’Europe occidentale. Plus que cela, vers la moitié du XVIIème siècle, la notoriété du thaler était tellement grande que celui-ci était souvent pris pour la monnaie nationale. Bien que mis hors circulation vers 1750, le thaler d’argent est resté tellement à la mode en terre roumaine que les Roumains continuaient à calculer les prix en cette monnaie. D’où l’idée de nommer leu la nouvelle monnaie nationale, à la mémoire du Lion de Bohème.



    Mais, puisque les Principautés roumaines étaient fortement soumises à l’Empire ottoman et comme celui-ci a protesté contre cette marque dindépendance roumaine, le gouvernement roumain a décidé de lancer au début seulement le « ban », sous-division du leu (des pièces de 1, 2, 5 et 10 « bani », en cuivre, frappées à Birmingham). En 1868, le roi ordonne lémission symbolique de 200 pièces de 20 « lei », en or, frappées de linscription « Carol, roi des Roumains ». Une décision qui a provoqué une vague de protestations aussi bien de la part des Ottomans que de la part de lEmpire de l’Autriche-Hongrie (qui occupait la Transylvanie) et de la Russie (qui occupait la Bessarabie). Ce fut le 3 mars 1870 que la Monnaie dEtat voit le jour en Roumanie. La même année, elle frappe les monnaies de 1 « leu » dargent et de 20 « lei » dor. Les monnaies frappées sous le règne du roi Carol Ier seront gravées par des artistes célèbres allemands et français (Kullrich, Scharff, Tasset). En or ou en argent, le « leu » roumain restera une monnaie européenne stable jusquà la Seconde Guerre mondiale. Les premiers billets de banque en « lei » ont été émis par la Banque nationale de Roumanie (BNR) entre 1877-1881.



    L’actuel siège de la BNR a été dressé entre 1884-1889, selon les plans des architectes français Albert Galleron et Joseph Cassien-Bernard. Et maintenant, je vous propose de revenir au présent pour vous dire que la nouvelle monnaie a été officiellement inaugurée le 30 juin 2005, à minuit, par un retrait dargent devant les caméras par le président roumain Traian Băsescu, le Premier ministre de l’époque Călin Popescu-Tăriceanu et par le gouverneur de la BNR. C’est en fait en 2005 que la Banque centrale roumaine a décidé denlever quatre zéros afin de donner naissance au nouveau leu roumain (leu nou). Les nouveaux billets sont les mêmes que les anciens, à lexception des quatre zéros enlevés et les nouvelles coupures ont la même taille que les billets en euros, afin de faciliter la future transition. Je voudrais préciser que pour répondre à cette question sur l’histoire de la Monnaie roumaine, j’ai recueilli des informations sur Wikipedia en roumain et en français.