Tag: fruits

  • Romanians will pay less for some staples

    Romanians will pay less for some staples

    The new PSD-PNL government in Bucharest has started to put in place a series of measures aimed at keeping inflation at bay, and reducing its effect on the population as well as trade imbalances. Among the measures announced are those meant to lower the shelf price in some staple foods and bolster the domestic output.



    In order to achieve these goals the Executive intends to put a cap on the trade markup, which means, at least in theory, that suppliers would give up part of the profit they make. Major retailers have agreed in their talks with the government to apply a price cap in 10 staple categories. Weve got their response to our intention to put a cap on the trade markup, which is not going to put pressure on the local producers though, Prime Minister Marcel Ciolacu said.



    Marcel Ciolacu: “We thus have all the necessary conditions to conclude an agreement or a normative act in the next period. And that would mean a guaranteed reduction in the price of some staples such as bread, milk, cheese, meat, eggs, flour, oil, fresh vegetables and fruits. And I would like to make it very clear that this price drop would not put pressure on the Romanian producers.”



    The Council of Competition is to monitor the prices situation and in the following period, the government will be carrying on talks with food producers and suppliers on the aforementioned cap scheme. Possible drawbacks or technical challenges are being analyzed, George Badescu, executive director of the Romanian Association of Big Retailers, told Radio Romania. According to him, we are speaking about a free market, competition, multiple aspects, so that this measure is not supposed to cause imbalances or turmoil on this market. It must yield the desired result, even if it is taking place on a limited period of time.



    “I am glad about this openness of the business environment, which, following our dialogue, has agreed upon a viable, simple and clear mechanism, which together with government measures can lead to a curbed inflation and increase the Romanians purchasing power. The firm commitment assumed is to bringing inflation down to single digits by the end of the year. I believe we can achieve this goal together with the business environment,” Marcel Ciolacu says.



    A similar scheme has already been applied in France, where a major retailer, which has branches in Romania as well, a couple of days ago announced a roughly 10% price cap in 500 staples and other non-food products. Other major French retailers are expected to follow suit.


    (bill)


  • La horinca, un produit traditionnel roumain

    La horinca, un produit traditionnel roumain

    Vous vous souvenez tous que lalcool traditionnel roumain sappelle ţuică, avec la variante pălincă pour lalcool fort. La horinca du Maramureş est forte dune tradition de plusieurs centaines dannées, mentionnée dans des documents des XIIIe – XIVe siècles. Quelle différence y a-t-il entre la ţuica et la horinca ? Réponse avec Ştefan Gogotă, producteur traditionnel de horincă, au micro de Ligia Mihaiescu.



  • Paul Jamet (France) – Les pommes en Roumanie

    Paul Jamet (France) – Les pommes en Roumanie

    La pomme est le troisième fruit le plus consommé sur la planète, après les oranges et les bananes, et plus de 7.500 variétés de pommiers y sont recensées présentement. C’est la Chine qui est le plus grand producteur mondial de ces fruits, avec 44 millions de tonnes, suivie loin derrière par les Etats-Unis, avec 4.650.000 tonnes et la Pologne, 3e du monde, avec 3.600.000 tonnes en 2018, selon la FAO. L’Union européenne a eu, en 2019, la plus grande récolte de pommes après la Chine, et elle a également été le deuxième consommateur mondial. Ce sont les fruits les plus populaires dans toute l’UE, à l’exception de l’Espagne, où c’est l’orange qui a la suprématie.



    La Roumanie est un des pays leaders pour la culture du pommier – 3e dans l’UE point de vue superficie cultivée, mais si vous allez dans les supermarchés du pays, vous trouverez des pommes étrangères, notamment polonaises. Effectivement, selon les données d’Eurostat, disponibles pour 2017, la Pologne arrive en première position dans l’UE pour les plantations de pommiers, avec un tiers de la superficie totale cultivée. L’Italie et la Roumanie, avec près de 11% chacune, la suivent dans le classement européen. Selon les données du ministère roumain de l’Agriculture, entre 2008 et 2018, la surface de vergers de pommiers est restée autour de 55.000 ha. Toutefois, entre 2014 et 2017, 3.800 ha de nouveaux vergers ont été plantés en Roumanie, soit la deuxième grande croissance de superficies cultivées de l’UE, après la Pologne, donc on s’attend à une hausse des rendements. En général, 70% des vergers roumains de pommiers sont plus anciens, donc leur rendement n’est pas le même que celui des plantations jeunes. Ainsi, la production par ha est de 10-20 tonnes, ce qui est peu ; malgré cela, elle a été à la hausse, passant de 459.000 tonnes en 2008 à 643.000 tonnes en 2018 — une année-record. Même si le climat du pays est propice à cette culture, certaines années, au moment de la floraison, le gel et la brume ont compromis une partie des cultures. En 2018, la Roumanie a obtenu une très grande production de pommes, mais le prix a été dérisoire — l’équivalent de 6 centimes d’euro le kilo. De ce fait, beaucoup de fruits n’ont même plus été cueillis ou n’ont plus été transformés. En 2019, la Roumanie a obtenu 400.000 tonnes de pommes, 3% environ de la production de l’Union européenne. Une quantité qui aurait pu, normalement, couvrir la consommation interne, mais un autre problème dans ce pays, c’est le morcellement des surfaces cultivées, qui fait que les producteurs n’ont pas la capacité de vendre leurs produits. C’est aussi pourquoi la production interne ne couvre pas la consommation nationale. La Roumanie est envahie par les pommes polonaises ; pourquoi ? Parce que les Polonais ont encouragé l’association des producteurs, ont constitué de nouvelles plantations, mais aussi des entrepôts, et sont donc adaptés aux réseaux du commerce moderne.



    Eurostat mentionne 27 variétés principales de pommiers. La variété la plus appréciée en Roumanie, ce sont les pommes Jonathan, alors que les cultures les plus amples sont de Golden Delicious, Idared, Red Delicious, Jonagold ou Jonared. Le consommateur européen préfère les pommes dessert ou les pommes à goût rafraîchissant : gros fruits, aspect et forme attrayante, mono- ou bicolores, à texture fine, succulentes, au goût doux et plein d’arôme, faciles à conserver.



    En Roumanie, un pourcentage assez important de la production de fruits est destiné à la fabrication de jus et de produits industrialisés — voilà une explication pour l’absence de pommes roumaines sur les étals des hyper- et des supermarchés. Les fabriques roumaines ont produit, en 2018, plus de 9 millions de tonnes de jus de pomme, soit une hausse de 30% par rapport à l’année précédente, selon Eurostat. Il existe aussi une production de cidre à partir de pommes roumaines, mais pas de statistiques disponibles à cet effet. Le marché est dominé par le cidre polonais.



    Les pommes ont aussi des festivals, dont L’Automne des pommes de Ioneşti, du département de Vâlcea (sud), et la fête de la pomme de Mălâncrav, en Transylvanie, dans la cour du manoir Apafi.



    Avec une vitesse accrue de de rajeunissement des plantations de pommiers, la Roumanie, qui profite de facteurs favorables pour la croissance des pommiers — le climat, la qualité des sols, des variétés de pommiers de qualité et non dernièrement la tradition de cette culture – pourrait arriver à des productions remarquables de pommes.

  • La carte des producteurs locaux

    La carte des producteurs locaux


    Normalement,
    les Roumains préfèrent se procurer des fruits et des légumes frais au marché,
    chez les producteurs locaux. Mais ces dernières semaines, il est conseillé d’éviter
    les endroits agglomérés, si possible, et les marchés en sont un. Comment peut-on
    alors entrer en contact avec les producteurs locaux ou bien comment les
    fermiers peuvent-il retrouver leurs clients ? Les livraisons à domicile sont devenues
    une solution pour laquelle optent de plus en plus de Roumains, mais il faut
    aussi savoir où chercher et qui appeler.








    Pour leur
    venir en aide, deux étudiants en première année à la Faculté d’automatique de
    la Polytechnique de Bucarest ont eu une très bonne idée : créer une carte en
    ligne des producteurs autochtones roumains. Andrei Leonard et Mihai Feraru ont imaginé
    un instrument très utile grâce auquel les Roumains peuvent trouver les
    producteurs les plus proches de leur région et commander des produits frais qui
    leur parviennent dans les plus brefs délais. Un mois après son lancement, 450 producteurs
    actifs dans une trentaine de domaines sont déjà inscrits sur cette plate-forme.






    Andrei
    Leonard, un des créateurs du site, nous en dit davantage : « Les producteurs
    qui souhaitent s’inscrire sur la plate-forme doivent avoir une société
    autorisée ou un certificat de producteur autorisé. Ils entrent sur le site et marquent
    sur la carte l’endroit où se trouve leur siège. Par la suite, les clients -
    personnes physiques ou compagnies – peuvent y rechercher des producteurs en se
    servant de différents filtres : par catégorie de produit ou par des mots clé.
    Nous travaillons en permanence pour développer le site et venir en aide tant
    aux producteurs qu’aux consommateurs. Les domaines sont très variés et les
    producteurs sont répandus un peu partout dans le pays. Ils vendent non
    seulement des fruits et des légumes, mais aussi du miel, du poisson ou bien des
    produits en verre, des cartons et des emballages. A l’avenir, nous aimerions
    que tout le processus de ces relations d’affaires se réalise par le biais de
    notre plate-forme. Par exemple : une société pourra fixer les producteurs chez
    lesquels elle préfère acheter ses produits. De même, on pourra suivre sur la carte
    le parcours des produits du moment où la commande est lancée jusqu’à la livraison.
    »









    Ainsi, la
    Carte des producteurs locaux fera-t-elle partie intégrante de la chaîne courte de
    distribution par laquelle les entrepreneurs roumains, notamment les fermiers,
    pourront vendre leurs produits directement aux clients, sans passer par des
    intermédiaires.








    A leur tour,
    les clients pourront encourager la production locale, notamment les petits et
    moyens producteurs. Il est très facile d’accéder au site et de l’utiliser, même
    pour ceux qui sont moins habitués à la technologie, précise Andrei Leonard qui ajoute :
    « La carte n’est qu’un des moteurs de recherche sur notre plate-forme. Il
    y en a un autre qui permet de réaliser de petits sites web pour la présentation
    des producteurs et de leurs produits. Nous aimerions éduquer les consommateurs
    à opter pour des produits roumains en tout genre, pas seulement les produits
    agro-alimentaires, et les inviter à opter pour les producteurs qui se trouvent
    tout près d’eux. Nous avons voulu que le site soit aussi intuitif que possible
    à utiliser. Notre concept initial était que même nos grands-parents puissent s’en
    servir. Par conséquent, pour s’inscrire sur la plate-forme, il suffit d’y
    écrire son numéro de téléphone et une courte description de son activité. Nous
    avons voulu aussi proposer plusieurs voies de communication entre les
    producteurs et les consommateurs, qu’ils soient habitués au numérique ou non. »







    La Carte
    des producteurs autochtones roumains est en ligne. Et elle sera très utile sans
    doute après la période de confinement. (Trad. Valentina Beleavski)



  • La recette de la tarte d’automne d’Ioana

    La recette de la tarte d’automne d’Ioana

    Bonjour ou bonsoir à toutes et à tous. Comme Alex s’absente un peu, j’en ai profité pour m’infiltrer dans sa cuisine pour vous faire goûter à une super tarte aux prunes et aux pommes. Elle est légère, elle est facile à faire et je vous assure que toute la famille va se régaler. En plus, elle est très bonne marché. Elle n’a pas de nom, alors on pourrait l’appeler la tarte d’automne de Ioana, puisque je l’ai pratiquement inventée un jour où j’avais envie d’un petit bout sucré et pas du tout envie de sortir faire des courses. Du coup, je me suis servie de ce que j’avais déjà à la maison. Ce que ça veut dire que vous pourriez remplacer les prunes et les pommes par d’autres fruits : des poires, par exemple, des abricots et des pêches en sirop, ou encore des mirabelles. Hein, pas mal, n’est-ce pas ?Pour la pâte, vous avez deux options : soit vous achetez une pâte brisée, soit, vous en faites une. C’est ce que j’ai fait moi, déjà parce que c’est mieux pour la santé et après, parce que chez nous, en Roumanie, on n’en trouve pas facilement.

    Pour la pâte, j’ai utilisé donc :

    200 grammes de farine

    90 grammes de beurre légèrement ramolli

    un œuf

    une pincée de sel

    un peu d’eau froide

    Tamiser la farine, ajouter le sel, le beurre coupé en petits cubes et commencer à pétrir rapidement du bout des doigts. Incorporer l’œuf et continuer à mélanger. Ajouter un peu d’eau pour permettre à la pâte de se lier afin d’en faire une boule. Etaler la pâte sur du papier cuisson à l’aide d’un rouleau pâtissier et ranger la dans un moule. Piquer la pâte à l’aide d’une fourchette pour empêcher que ça gonfle dans le four et enfourner pour quelques minutes afin qu’elle blanchisse.

    Entre temps, choisissez vos fruits, lavez-les, dénoyautez-les, si c’est le cas, pelez-les et coupez-les en tranches fines. Pour ma tarte, j’ai utilisé une pomme Golden et six prunes quetsche, mais vous pouvez les remplacer par d’autres variétés. J’ai pelé la pomme, je l’ai coupée en tranches fines et j’ai dénoyauté les prunes, avant de les couper en deux. Réservez.

    Sortir la pâte blanchie du four et laisser la se reposer quelques minutes le temps de préparer une crème. C’est une crème qui marche à merveille avec n’importe quelle tarte à fruits et en plus elle est très légère, car il n’y a pas de farine. Pour cette crème, il vous faut seulement trois ou quatre ingrédients : beurre, sucre et œufs, les trois obligatoires et un quatrième, facultatif, à savoir un peu de crème liquide. Donc, dans une casserole, sur le feu, commencez à faire fondre 50 grammes de beurre et quand il commence à devenir liquide, y ajoutez 100 grammes de sucre. Mélangez continuellement, jusqu’à ce que le sucre fonde. Retirez du feu et laissez refroidir un tout petit peu. Cassez deux œufs dans un bol et fouettez-les avant de les ajouter, hors du feu, sur le mélange beurre-sucre. Mélangez rapidement et énergiquement à l’aide d’une cuillère en bois. Pour un plus de saveur et de consistance, vous pourriez ajouter deux-trois cuillerées de crème liquide. Moi, j’ai opté pour un peu de crème amande et je me suis félicité pour mon choix. Franchement, le petit goût d’amande a relevé le goût de ma petite tarte.

    Disposer les fruits sur la pâte et verser par-dessus la crème. Enfourner à 180 degrés pour une quarantaine de minutes. Déguster tiède ou froid. Et surtout, faites-moi signe pour me dire si votre famille s’est régalée ! Bon appétit à toutes et à tous !

  • 02.04.2019

    02.04.2019

    Adhésion – La Chambre des députés et le Sénat de Bucarest se réunissent ce mardi en séance solennelle pour marquer les 15 ans écoulés depuis l’adhésion de la Roumanie à l’OTAN. L’événement se déroule en présence de la première ministre roumaine, de hauts dignitaires et des représentants du corps diplomatique. 887 soldats roumains participent actuellement à différentes missions otaniennes, dont 56 au Kossovo, 690 en Afghanistan, 120 en Pologne et 21 auprès des structures de l’Alliance.

    OTAN – Le secrétaire général de l’Alliance, Jens Stoltenberg a transmis au président roumain, Klaus Iohannis, un message de félicitations à l’occasion du 15ème anniversaire de l’adhésion de la Roumanie à l’OTAN. L’élargissement de l’Alliance a été couronné de succès et s’est avéré un véritable catalyseur de stabilité et de prospérité. La Roumanie est un allié fort et présent qui contribue à la sécurité et à la défense commune a encore souligné Stoltenberg. Le secrétaire général de l’Alliance a encore remercié la Roumanie pour accueillir sur son territoire une facilité anti-missile du système américain de défense, tout en rappelant sa contribution essentielle à la sécurité terrestre, aérienne et maritime dans la région de la Mer Noire.

    Energie – En visite à Bucarest, le commissaire chargé de l’action pour le climat et de l’énergie, Miguel Arias Cañete, participe ce mardi au Conseil Informel Energie présidé par le ministre roumain de tutelle, Anton Anton. Les discussions seront dominées par les enjeux du futur système énergétique de l’UE dans la perspective de la transition énergétique post 2020. La réunion va inclure deux cérémonies de signature des financements pour l’énergie dans le cadre du Mécanisme pour l’interconnexion en Europe. Toujours ce mardi, en marge du Conseil informel Energie, se tiendra aussi la première réunion des ministres européens de l’énergie avec leurs homologues des Etats du Partenariat oriental, réunion consacrée à la consolidation de la coopération régionale dans le domaine de l’énergie. Lundi, l’officiel européen a participé à la réunion « l’Initiative de Coopération régionale dans le domaine de l’énergie au Centre et au Sud-Est de l’Europe »

    Diplomatie – Le chef de la diplomatie roumaine, Teodor Melescanu, a discuté à Washington avec le secrétaire d’Etat américain, Mark Pompeo, de la coopération bilatérale au sein de l’Alliance, des défis stratégiques au flanc oriental et de l’agressivité russe dans la région de la Mer Noire. Selon le correspondant Radio Roumanie aux Etats-Unis, Teodor Melescanu a mis en évidence l’intérêt et les efforts communs que les deux gouvernements font pour renforcer le Partenariat stratégique, tout comme le rôle stratégique de la Roumanie. Lors des pourparlers de Washington, Mark Pompeo a attiré l’attention de Teodor Melescanu sur l’importance de la lutte anticorruption qui mine les structures démocratiques. Le chef de la diplomatie roumaine participe à Washington à la réunion de ses homologues otaniens consacrée au 70 ème anniversaire de l’Alliance. Les pourparlers porteront aussi sur la présence de l’OTAN dans la région de la Mer Noire. La Roumanie espère que la réunion débouche sur l’adoption d’une série de mesures à même d’assurer la sécurité de cette région.

    Conférence – Une conférence interparlementaire sur l’avenir de l’Union européenne se poursuit ce mardi, à Bucarest. L’événement est organisé par le Parlement de Bucarest, dans le cadre de la présidence roumaine du Conseil de l’UE. A l’agenda des débats figurent la défense des valeurs européennes, la sécurité des citoyens, la nécessité de réformer le modèle économique, la cohésion, le voisinage européen et les relations euro-atlantiques. Dans son allocution, le président du Sénat, Calin Popescu Tariceanu, a insisté sur le rôle des parlements nationaux, tandis que l’eurodéputé, Siegfried Muresan, a concentré son discours sur le renforcement de la sécurité frontalière, car, « pour pouvoir circuler librement au sein de l’UE, il est essentiel de bien protéger les frontières extérieures de l’Union », a-t-il dit. La conférence devrait aboutir à l’adoption d’une déclaration commune, qui sera remise aux dirigeants de l’Union européenne, réunis au sommet de Sibiu, le 9 mai prochain.

    Corruption – Les sénateurs de la Commission juridique ont reporté encore une fois, faute de quorum, les discussions visant la demande de lancement de poursuite pénale formulée par le Parquet anticorruption à l’encontre du chef du Sénat roumain, Calin Popescu Tariceanu. Le délai expire ce mardi. Rappelons-le, Calin Popescu Tariceanu est mis en cause pour 800 000 dollars de pot de vin perçus pour financer sa campagne électorale, a précisé jeudi le DNA. Lors de la session parlementaire d’automne, les sénateurs de la Commission juridique ont entendu Tariceanu, mais ont reporté la rédaction d’un rapport sous prétexte qu’ils ont besoin du temps supplémentaire pour examiner les documents. Pour sa part, le chef du Sénat clame son innocence et accuse les procureurs anti-corruption de vouloir l’intimider dans le combat qu’il mène pour dénoncer les abus dont se fait coupable la DNA. La poursuite pénale ne peut pas démarrer en l’absence de l’accord du Sénat.

    Fruits – La Commission européenne allouera 18 millions d’euros à la Roumanie afin d’encourager la consommation de lait et de fruits dans les écoles eroumaines. Sur ce total, 7 millions d’euros seront destinés aux fruits et le reste au lait. Selon les données fournies par la Commission européenne, une soixantaine d’écoles européennes ont participé en 2018 au programme Fruits et lait dans les écoles qui a permis la distribution de plus de 250 milles tonnes de fruits frais et presque 180 millions de litres de lait pour un montant total de 182 millions d’euros. Iliescu – L’ancien chef de l’Etat roumain, Ion Iliescu, 89 ans, est stable et hors danger après l’intervention cardiaque qu’il a subie lundi. Pour l’instant, il se trouve toujours en Thérapie Intensive à l’Hôpital public de Floreasca. Premier président roumain après 1989, Ion Iliescu a dirigé la Roumanie à trois reprises : comme chef du Conseil du Front du Salut national entre 1989- 1992 et comme président entre 1992-1996 et 2000-2004.


    Météo – Il fait frisquet en ce mardi, surtout dans le sud, le sud-est et le centre du territoire. Le ciel est plutôt couvert dans l’ouest, le centre et le sud du pays et des pluies éparses touchent les régions de plaine. Le vent souffle assez fort, surtout sur le sud, le sud-est et en altitude. Les températures maximales vont de 8 à 18 degrés. 10 degrés à midi, à Bucarest.

  • A la Une de la presse roumaine 21.08.2018

    A la Une de la presse roumaine 21.08.2018

    Une génération qui ne parle plus le roumain, fruits et légumes qui arrivent à la poubelle au lieu des marchés, voitures interdites en Roumanie et médailles internationales pour les meilleurs élèves roumains. Voici quelques sujets intéressants à retrouver dans les journaux.

  • Le gâteau roumain aux griottes

    Le gâteau roumain aux griottes

    Ce dessert simple à préparer est décliné en plusieurs variantes en fonction des fruits disponibles au marché : cerises, griottes, fraises, pêches, prunes, poires et même certains raisins. Côté ingrédients, il vous faut 8 œufs, 8 cuillerées de sucre, soit environ 200 grammes, 4 cuillerées d’huile de tournesol, 10 cuillerées de farine, soit 250 grammes, du sucre vanillé, un peu de zeste de citron, un peu de sel et un kilo de griottes.

    Lavez les griottes, enlevez les pépins avant de les laisser pour quelque temps dans une passoire. Séparez les blanc des œufs et montez-les en neige en les mélangeant avec le sucre. Ajoutez peu à peu les jaunes d’œuf, le sucre vanillé, le sel et le zeste de citron.

    Ensuite à l’aide d’un mixeur à basse vitesse ajoutez peu à peu la moitié de la quantité de farine, l’huile et puis toute la farine qui vous reste. Ce mélange vous devez ensuite le verser dans une moule à tarte recouverte de papier de cuisson. Les griottes bien séchées, vous devez les ajouter au gâteau l’une après l’autre.

    Essayez de jeter quelques-uns plus fort et de poser délicatement d’autres pour que les fruits soient disposés d’une manière uniforme aux différents niveaux du gâteau. Il faut éviter que les fruits coulent jusqu’au fond de la tarte pour former une couche compacte. Enfin introduisez la tarte au four déjà chauffé à 180 degrés et laissez-la cuire pour environ 25 minutes. Vérifiez de temps en temps qu’elle ne noircit pas à la surface.

    Une fois la tarte sortie du four, laissez-la reposer pendant une bonne demi-heure avant de la parsemer de sucre vanillé et de la couper en morceaux. Bon appétit !

  • 01.08.2017

    01.08.2017

    Protestations — Les salariés des prisons roumaines ont déclenché aujourd’hui des protestations illimitées dans tous les établissements du pays, mécontents des conditions de travail, de la pénurie de personnel, mais aussi du fait que le gouvernement n’assure pas leur protection. Les syndicats de l’Administration nationale des établissements pénitentiaires annoncent que les travailleurs refuseront, à partir d’aujourd’hui, de faire des heures supplémentaires. Selon un communiqué, les actions ont été motivées par le fait que le gouvernement refuse d’investir pour améliorer les conditions de travail, bloque les recrutements pour pourvoir les postes vacants, ajourne de beaucoup la mise en œuvre de certaines mesures de protection des employés et adopte des lois afin de restreindre les salaires et de faire baisser les retraites. Les syndicalistes affirment que si la réaction des autorités n’est pas positive, les protestations auront lieu devant les sièges de l’Administration nationale des établissements pénitentiaires, du ministère de la Justice et du gouvernement de la Roumanie.



    Défense — Le Conseil suprême de Défense du pays se réunit aujourd’hui à Bucarest. L’agenda de la réunion, présidée par le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, sera dominé par le Plan d’équipement de l’armée, pour la période 2017 – 2026. Ce point avait été retiré de l’ordre du jour de la précédente séance, tenue le 4 juillet, parce que le plan ne mentionnait pas l’engagement, assumé en 2015 par tous les partis politiques, de porter le budget de la Défense à 2% du PIB, à compter de cette année. La semaine dernière, le ministre du domaine, Adrian Ţuţuianu, a présenté au président du pays la variante révisée du plan, qui inclut désormais l’engagement mentionné ainsi que les huit programmes principaux d’équipement de l’armée roumaine, supérieurs à 100 millions d’euros chacun. Parmi ces derniers — l’achat de systèmes de missiles Patriot aux Etats Unis et de 36 autres avions multirôle F-16.



    Financement – Les sociétés à responsabilité limitée (Sàrl) de Roumanie, les auto-entrepreneurs et d’autres types de compagnies peuvent demander à partir d’aujourd’hui des fonds non remboursables de 2,5 millions d’euros tout au plus pour des affaires dans la production de bière artisanale, laitages, crème glacée et de panification. Les fonds sont disponibles par le Programme national de développement rural. Les demandes de financement, les projets et les autres documents du dossier seront déposés en ligne, sur le site afir.info, du 1er août au 31 octobre prochain. D’autre part, le ministre pour le Milieu des affaires lancera, ce mois-ci, deux nouveaux programmes destinés au milieu des affaires. Il s’agit du lancement d’un programme pour le commerce et d’un autre pour la micro industrialisation.



    Fruits — Le nouveau Programme européen en faveur de la consommation de fruits et de légumes à l’école est lancé aujourd’hui ; la Roumanie recevra à cet effet 17 millions d’euros. Les autorités communautaires souhaitent introduire le projet dans l’ensemble de l’UE dès le 1er août et accorderont une enveloppe de 250 millions d’euros pour promouvoir des habitudes alimentaires saines chez les enfants. Plus de la moitié de ce montant sera alloué aux fruits et légumes, et le reste — au lait. Les écoliers peuvent recevoir aussi des produits transformés, si cas est : soupes, compotes de fruits, jus, yaourts ou fromages, si les autorités nationales approuvent une telle mesure. Les ajouts de sel, de sucre et de graisses ne sont pas permis. Même si la participation est facultative, les 28 Etats membres ont annoncé leur intention de prendre part à cette initiative. L’année dernière, environ 30 millions d’enfants européens ont bénéficié de programmes similaires.



    Transports — Le Premier ministre Mihai Tudose a discuté, à Bucarest, avec l’ambassadeur de Chine en Roumanie, Xu Feihong, de plusieurs projets d’intérêt commun dans le domaine de l’infrastructure ferroviaire et routière. Il s’agit notamment d’un pont suspendu sur le Danube, à Brăila, qui figure au Plan général de transport de la Roumanie, et pour lequel l’appel d’offres a déjà été lancé, de la construction d’une autoroute Bucarest — Sofia ou de la construction d’un réseau de transport ferroviaire à grande vitesse à sustentation magnétique, développé conjointement par la Roumanie, la Bulgarie, la Serbie et éventuellement la Grèce. Ce sont des projets qui peuvent profiter de financements européens et qui peuvent être développés par un partenariat public-privé. A cet effet, la Roumanie peut bénéficier de l’expertise des grandes compagnies chinoises.



    Tennis — La joueuse roumaine de tennis Simona Halep, deuxième mondiale, qui bénéficie d’une invitation privilégiée pour accéder au tableau final, affronte aujourd’hui l’Américaine Sloane Stephens, n° 926 WTA, autre titulaire d’une invitation privilégiée, au premier tour du tournoi de Washington. Deux autres Roumaines se retrouvent sur le tableau principal de la compétition. Patricia Maria Tig, n° 136 dans la hiérarchie mondiale, rencontrera au premier tour la Britannique Heather Watson (99e WTA), issue des qualifications. Monica Niculescu, 57e WTA, jouera au premier tour contre la Japonaise Nao Hibino, 92e au classement WTA. Dans le tournoi masculin de Washington, Marius Copil, 86e ATP, s’est qualifié aujourd’hui au second tour devant l’Etasunien Sekou Bangoura. Au double, Horia Tecau et le Néerlandais Jean-Julien Rojer évolueront contre le double bulgaro-français Grigor Dimitrov/Lucas Pouille.



    Météo — En Roumanie, le temps reste chaud. 15 départements de l’ouest, du sud-ouest et du centre du pays sont aujourd’hui placés en vigilance jaune à a canicule et à l’inconfort thermique. Mercredi et jeudi, ils seront en alerte orange, et le reste du pays — en alerte jaune. Dans les régions énoncées, l’inconfort thermique sera marqué. Le ciel est plutôt dégagé et des ondées sont possibles uniquement çà et là, dans des régions de montagne. Le vent est faible à modéré. Les maximales vont de 27 à 38°. 31° à Bucarest.

  • Vălenii de Munte en fête

    Vălenii de Munte en fête

    Ancienne bourgade, Vălenii de Munte a également été la ville de résidence du grand historien et homme politique Nicolae Iorga. Au musée « Nicolae Iorga » ouvert dans la maison qu’il a habitée, s’ajoutent un musée ethnographique, un musée des sciences naturelles et un musée d’art religieux.



    Vălenii de Munte est un important centre de transformation des fruits, aussi, aussi le Conseil départemental Prahova y a-t-il développé le projet « La route des fruits », venant s’ajouter à deux autres projets touristiques : « La route du vin » et « La route des voïvodes ».« La route des fruits » relie entre elles des localités où la fabrication des confitures et des boissons à base de fruits connaît une longue tradition.



    Vălenii de Munte accueille chaque année, fin octobre, un festival de l’eau-de-vie qui réunit des producteurs de confitures et d’eau-de-vie et des touristes, excellente occasion pour vendre et faire connaître les produits traditionnels de la région.



    Nicolae Andrei, manager du Centre culturel de Vălenii de Munte, explique: « Le festival de l’eau-de-vie de Vălenii de Munte en est arrivé à sa 17e édition. Comme chaque année, nous attendons des visiteurs de la région et de tout le pays avec une eau-de-vie véritable, faite uniquement de prunes. A chaque fois pendant le festival, la ville s’anime et s’égaie. Pour tous ceux qui souhaitent passer une agréable fin de semaine dans un magnifique décor automnal, le festival de l’eau-de-vie de Vălenii de Munte est le choix idéal. Les producteurs attendent les visiteurs avec de la viande fumée, du fromage et des fruits et, bien sûr, avec de l’eau-de-vie d’une excellente qualité. Si vous voulez avoir un petit avant-goût de cette fête, imaginez une journée où le soleil nous caresse, mais où il fait tout même un peu frisquet, juste pour donner envie de goûter un verre d’eau-de-vie. C’est un va-et-vient incessant et vous flânez parmi les étalages, attirés par l’arôme des plats. Les produits de maroquinerie ne manquent pas non plus et ça sent un peu le cuir aussi. Autre attraction à ne pas rater : une vaste scène en plein air sur laquelle montent des artistes très connus et des ensembles de musique traditionnelle de toute la région. »



    Le fruit spécifique de la zone est la prune. Une bonne partie de la récolte est transformée en marmelades, confitures et eau-de-vie. Le reste et entreposé et servira à la consommation pendant l’hiver. C’est justement pour permettre aux visiteurs d’observer les activités liées à la transformation traditionnelle des fruits que l’on a mis en œuvre cette idée de la « Route des fruits ». Adunaţi, Cornu, Brebu, Aluniş, Scorţeni, Vărbilău, Vălenii de Munte, Teişani, Poseşti, voilà les noms des localités qui s’égrènent sur cette route. Tous les automnes, les producteurs d’eau-de-vie se donnent rendez-vous au festival organisé à Văleni. Chacune des localités figurant sur cet itinéraire est signalée par des panneaux, qui, en plus, guident le visiteur vers les sites touristiques. Vălenii de Munte accueille, par tradition, des hôtes venus des localités jumelles, à savoir Cimişlia, de République de Moldova, et Eaubonne de France.



    Repassons le micro à Nicolae Andrei, manager du Centre culturel de la ville de Vălenii de Munte: “Hormis la foire, une autre attraction touristique de Vălenii de Munte est représentée par les cinq églises, érigées aux 18e –19e siècles et classées monuments nationaux. On peut visiter aussi la maison musée Nicolae Iorga, installée dans lancienne demeure de lhistorien. Un autre musée incotournable est celui de la nature de Valea Teleajenului (La Vallée du Teleajen), qui vous fait découvrir la flore et la faune de la contrée. Les passionnés de nature seront comblés, car les randonnées pédestres sur les côteaux qui ceignent la ville font découvrir un panorama à couper le souffle sur la Vallée du Teleajen. Si vous souhaitez passer un super week-end à Vălenii de Munte, vous êtes les bienvenus au Festival de l’eu-de-vie de prune!”



    Côté hébergement, vous pouvez prévoir un séjour dans un gîte rural, histoire connaître aussi le quotidien des habitants de cette région sous-montagneuse. (Aut.: Ana-Maria Cononovici; Trad.: Mariana Tudose, Dominique)

  • 03.09.2014 (mise à jour)

    03.09.2014 (mise à jour)

    Défense – Les avions de combat des pays membres de lOTAN pourront désormais stationner sur le territoire roumain, a décidé mercredi le Conseil suprême de défense de la Roumanie. Sous la direction du chef de lEtat, Traian Basescu, le Conseil a également avalisé le stationnement en Roumanie de 200 militaires de lAlliance, membres des équipages des avions de combat participant au système intégré de défense de lAlliance nord-atlantique. Aux côtés de leurs camarades de laviation roumaine, ces militaires seront impliqués dans les activités de ce que le président roumain a appelé “la police de lespace aérien roumain”. Vu les conflits gelés existants dans le bassin de la mer Noire, la Roumanie est intéressée à ce que des structures de commande de lOTAN soient installées sur son territoire, a encore indiqué le président Traian Basescu. Et lui dajouter quau sommet de lAlliance de Cardiff Bucarest demandera aux pays membres à renforcer le flanc oriental de lOTAN.



    Hydrocarbures – Le principal opérateur sur le marché roumain des hydrocarbures, OMV, restera le partenaire de lEtat roumain seulement sil sert en priorité les intérêts de ce dernier, a déclaré mercredi le président roumain, Traian Basescu, en marge dune visite sur une plate-forme maritime gérée par le groupe autrichien. Ce dernier “semble mettre en œuvre des politiques qui ne sont pas à lavantage de la Roumanie”, a encore estimé le chef de lEtat roumain, après que la presse internationale eut fait savoir que le géant gazier russe Gazprom pourrait compter bientôt parmi les actionnaires dOMV. La compagnie autrichienne a également exprimé ouvertement son soutien pour la mise en place du gazoduc russe, South Stream, projet récemment suspendu en Bulgarie à la demande de la Commission européenne, qui craint un accroissement de la dépendance énergétique de lEurope du gaz fourni par la Fédération de Russie.



    Sanctions – Le chef de la diplomatie roumaine, Titus Corlăţean, sest prononcé mercredi en faveur dun durcissement des sanctions occidentales contre la Russie, sur la toile de fond de la crise ukrainienne. Des questions extrêmement importantes telles linviolabilité des frontières ou lintégrité territoriale ne sauraient faire lobjet daucune négociation, a-t-il encore précisé, lors dun entretien à la BBC. La Roumanie est profondément préoccupée par “lattitude agressive” de Moscou et la volonté de cette dernière de créer un “cercle de conflits gelés”, qui met en difficulté non seulement lUkraine, mais aussi la République de Moldova et la Géorgie, a encore ajouté Titus Corlăţean. Le ministre roumain des Affaires étrangères se trouve actuellement à Londres où il fait une visite à linvitation de son homologue britannique, William Hague, avant le sommet de lOTAN qui souvre jeudi à Cardiff, au Pays de Galles.



    Exactions – La diplomatie roumaine a témoigné mercredi de sa profonde préoccupation à légard des agissements du mouvement terroriste connu comme “lEtat islamique” et a estimé que ce dernier représente une menace directe tant pour lensemble de la communauté euro-atlantique que pour les pays du Moyen Orient. Dans un communiqué publié mercredi, le ministère roumain des Affaires étrangères affirme suivre attentivement les développements intervenus en Syrie et en Irak et qualifie d”abominables” les exactions et les exécutions commises par “lEtat islamique”. La Roumanie rejète sans équivoque cette pratique qui consiste à assassiner des innocents, civils ou journalistes, au nom dune soit-disant idéologie qui ne peut trouver de justification aucune, précise le document. Les personnes coupables de tels actes criminels doivent être identifiées et portées devant la justice, affirme encore la diplomatie roumaine qui condamne également en les termes les plus fermes lexécution du journaliste américain Steven Stoloff.



    Exercice — Des militaires roumains prendront part à un exercice multinational, en Ukraine, du 3 au 5 septembre, a annoncé mardi le ministère de la Défense de Bucarest. 14 militaires roumains du génie se joindront à leurs collègues de Slovaquie, d’Ukraine et de Hongrie dans le cadre de l’exercice « Blonde Avalanche 2014 ». Il a pour but d’instruire le personnel du Bataillon multinational du génie pour des missions spécifiques de limitation et d’élimination des conséquences des calamités naturelles dans le bassin de la rivière Tisa. L’exercice a lieu annuellement et sur les 11 éditions, 3 ont été accueillies par la Roumanie.



    Embargo – Le commissaire européen à lAgriculture, le Roumain Dacian Ciolos, a annoncé mercredi que lexécutif communautaire proposera 30 millions deuros supplémentaires pour des programmes de promotion visant à aider le secteur agroalimentaire européen affecté par lembargo russe à trouver de nouveaux débouchés. Selon le correspondant de Radio Roumanie à Bruxelles, Dacian Cioloş a précisé que les principaux bénéficiaires de cette mesure seront la Lituanie, lAllemagne, la Pologne et les Pays-Bas, soit les pays les plus touchés par lembargo russe sur les produits agroalimentaires communautaires. La Roumanie est un des pays membres dont les exportations de telles marchandises vers la Fédération de Russie sont moindres, donc le pays est moins concerné par la situation, a encore dit le commissaire à lAgriculture. A la mi-août, la Commission européenne avait décidé de débourser 125 millions deuros pour indemniser les producteurs européens dune série de fruits et de légumes.



    Sommet – La République de Moldova participera en première au sommet de lAlliance nord-atlantique qui commence jeudi au Royaume-Uni, sest félicité ladjoint au ministre moldave des Affaires étrangères, Iulian Groza. Ce pays ex-soviétique, à population roumanophone majoritaire, coopère déjà avec lOTAN dans le cadre du Partenariat pour la paix et bénéficie dun programme individuel daction élaboré en coopération avec lAlliance. Dans le même temps, un contingent militaire moldave participe aussi à la mission de maintien de la paix au Kosovo. Aux termes de sa loi fondamentale, la République de Moldova est un pays neutre, mais un nombre de plus en plus important de voix politiques prônent un rapprochement avec lOTAN, sur la toile de fond de la crise ukrainienne.



    Immigration – Les autorités roumaines ont annoncé mardi le démantèlement dun important réseau dimmigration illégale permettant à des ressortissants africains et asiatiques de pénétrer clandestinement en Europe occidentale. Des centaines de personnes issues du Pakistan, dAfghanistan, de Bangladesh, de Syrie, de Somalie et du Cameroun auraient été introduites dans lespace Schengen par ce réseau, moyennant de 1.400 à 1.600 euros, a précisé à lAFP une source proche de lenquête. Trois Pakistanais résidant a Bucarest, âgés de 18 a 35 ans, et deux Roumains, suspectés de “création dun groupe de crime organisé” et de “trafic de migrants” ont été mis en garde a vue mardi, selon un communiqué du parquet roumain spécialisé dans la lutte contre le crime organisé (DIICOT). Les autorités roumaines surveillaient depuis cinq mois ce groupe “extrêmement bien organisé”, selon les enquêteurs.



    Visite — La présidente de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, Anne Brasseur, a entamé ce mercredi une visite officielle de 3 jours en Roumanie. Elle aura des pourparlers avec le premier ministre Victor Ponta, le président de la Chambre des Députés, Valeriu Zgonea, le président du Sénat, Calin Popescu Tariceanu et avec des leaders des groupes parlementaires de l’opposition et des membres de la délégation roumaine à l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe. Anne Brasseur visitera également le bureau du Conseil de l’Europe pour la lutte contre la criminalité informatique. En outre, Mme Brasseur se rendra à Craiova, dans le sud de la Roumanie, pour rencontrer différents responsables locaux, parlementaires, députés européens ainsi que des représentants du milieu universitaire et de la société civile.

  • La Roumanie et l’embargo russe

    La Roumanie et l’embargo russe


    Le contentieux commercial ayant des ressorts politiques et géopolitiques et opposant l’Occident à la Russie s’annonce déjà une guerre sans gagnants. Suite à l’annexion purement stalinienne de la péninsule ukrainienne de Crimée par Moscou, l’UE et les Etats-Unis ont imposé des sanctions économiques à la Russie. Une fois devenue évidente l’implication des Russes dans la rébellion sécessionniste en cours dans l’est de l’Ukraine, les occidentaux ont décidé de durcir ces sanctions. En réplique, le Kremlin a décrété début août un embargo sur les importations de produits agricoles et alimentaires en provenance de l’Occident. Le résultat: en Russie, des étals et des rayons sont restés vides alors que les Européens ont perdu un débouché important pour leurs fruits et légumes.



    Selon le commissaire européen à l’Agriculture, le Roumain Dacian Ciolos, parmi les Etats membres de l’UE, la Pologne est le pays le plus touché par la décision russe, vu que ses exportations sur ce marché se montaient à 800 millions d’euros par an. Viennent ensuite l’Allemagne, avec des exportations d’environ 600 millions, les Pays Bas, avec plus de 500 millions et les Pays Baltes, dont notamment la Lituanie, avec plusieurs centaines de millions.




    Réticente depuis toujours à l’idée de lier son économie à une Russie qui a transformé ses relations commerciales en un instrument de ses ambitions expansionnistes, la Roumanie est frappée dans une moindre mesure par l’embargo russe. Son impact plutôt indirect sur les producteurs roumains est dû aux déséquilibres apparus sur les marchés d’autres Etats européens. Le ministre roumain de l’Agriculture, Daniel Constantin, a précisé que les ventes sur le marché russe dépassaient à peine les 40 millions d’euros, soit moins de 2,3% des exportations agroalimentaires de la Roumanie. Le manque à gagner du secteur agricole de Roumanie est déjà estimé à plus de dix millions d’euros, a précisé le responsable roumain. Pire encore, le marché roumain risque d’être envahi par les fruits et légumes destinés initialement à la Russie et donc de faire face à une concurrence agressive. Dans un entretien à Radio Roumanie Internationale, le commissaire européen à l’agriculture, Dacian Cioloş affirmait qu’une partie de la production locale pourrait être distribuée gratuitement, des fonds européens devant par la suite être alloués pour compenser les pertes. Bruxelles a déjà décidé d’octroyer 125 millions d’euros afin de maintenir ce que Cioloş appelle l’équilibre entre l’offre, d’une part, les prix et donc les revenus des agriculteurs, de l’autre.



    Le responsable européen a par ailleurs souligné que tous les maraîchers, syndiqués ou non, qui ne peuvent plus exporter leurs produits vers la Russie sont éligibles aux mesures d’appui. Le ministre roumain de l’agriculture pense que le montant approuvé par la Commission européenne n’était pas suffisant et que les décideurs européens devaient prendre en compte aussi d’autres mesures de soutien. (trad. : Alexandra Pop, Mariana Tudose)




  • Les effets de l’embargo russe sur les fruits et légumes européens

    Les effets de l’embargo russe sur les fruits et légumes européens

    En décidant d’interdire les importations de fruits et légumes de l’Union Européenne, pour répondre ainsi aux sanctions communautaires imposées pour l’appui accordé aux séparatistes pro-russes d’Ukraine, les autorités de Moscou ne font que priver leurs citoyens de nombreux produits frais. La Fédération de Russie doit trouver des solutions pour compenser un déficit de 35% de la consommation interne.



    Du côté des européens, des efforts sont en cours pour trouver les moyens de diminuer les pertes souffertes par les agriculteurs. Le secteur des pêches et des nectarines est particulièrement touché, vu que l’UE produit annuellement 2 millions et demi de tonnes de pêches et 1 million 2 cents mille tonnes de nectarines. La France, l’Italie, l’Espagne et la Grèce sont les producteurs européens les plus importants.



    Pour ces pays et non seulement, Bruxelles a annoncé l’introduction de mesures exceptionnelles de baisse de l’offre et d’appui à la demande. Il s’agit, entre autres de la majoration de 5 à 10% du volume de fruits à retirer du marché et à distribuer gratuitement dans les hôpitaux et les prisons par exemple. « Ce n’est qu’un premier signal » – a souligné le commissaire européen à l’agriculture, le Roumain Dacian Ciolos, précisant qu’il n’hésiterait pas d’appuyer aussi d’autres secteurs dépendants des exportations vers la Russie.



    La décision de Moscou ne touche pas directement la Roumanie. Aux dires du secrétaire d’Etat au ministère roumain de l’agriculture, George Turtoi, certains effets indirects ne sont pas exclus : « Nous n’exportons pas des fruits et légumes sur le marché Russe, donc il n’y a aucun problème de ce côté. Le seul risque est lié à l’arrivée d’une partie de la production européenne en Roumanie où elle fera de la concurrence à la production interne. »



    Les fermiers roumains constatent déjà une baisse des prix sur le marché local, notamment pour ce qui est des tomates et des cornichons. Ils déclarent être incapables de vendre leur production de cette année en raison de l’invasion de produits destinés initialement au marché russe.



    Ecoutons Cristi Rusu, directeur de l’Association Hortifruct : « Les cultures de tomates et de cornichons sont les plus touchées par des blocages sur le marché. Des quantités qui vont jusqu’à plusieurs centaines de milliers de tonnes et estimées à environ 500 millions d’euros devaient aller en Russie. A l’heure actuelle, ces quantités sont dirigées vers les pays de la communauté européenne, y compris vers la Roumanie. C’est pourquoi nous constatons une baisse du prix des légumes allant de 50 à 70%. »



    En République de Moldova, l’embargo sur les importations de fruits et légumes, frais ou en conserve, a pourtant des effets plus sévères. Sanctionné par Moscou pour sa décision de se rapprocher de l’UE, l’ex-république soviétique à majorité roumanophone, pays le plus pauvre d’Europe, pourrait enregistrer cette année des pertes d’environ 70 millions de dollars, en dépit de l’aide offerte par Bucarest et par Bruxelles, qui vient de doubler les quotas de produits moldaves commercialisés sur le marché communautaire. (trad.: Alex Diaconescu)

  • A la Une de la presse roumaine 12.08.2014

    A la Une de la presse roumaine 12.08.2014

    La presse écrite roumaine sinquiète amplement des conséquences de lembargo institué par Moscou sur les importations de produits agroalimentaires européens. Les journalistes bucarestois égrainent les difficultés des fermiers roumains à écouler leurs stocks par temps normal, mais aussi face au premier effet de la suspension des importations russes – la déferlante de légumes et de fruits communautaires dans les grandes surfaces. Les journaux pointent du doigt le commissaire européen à lAgriculture, Dacian Ciolos, pour son “impuissance” et font également le tour des autres dangers qui guettent le secteur agricole roumain, cette année.


  • 05.08.2014

    05.08.2014

    Partenariat – La Commission européenne a validé lAccord de Partenariat 2014-2020 avec la Roumanie, a fait savoir ce mardi le Ministère des Fonds européens dans un communiqué. Le document présente les manières dinvestir et dutiliser les fonds européens structurels dans les années à venir. Cest au printemps 2013 que Bucarest avait démarré les négociations en marge de cet accord. A lhorizon 2020, la Roumanie bénéficie denviron 43 milliards deuros de la part de lUE, dont plus de 22 milliards sont destinés à la politique de cohésion.



    Taux — Le Conseil d’administration de la Banque centrale roumaine a abaissé le taux directeur annuel de 3,5% à 3,25%. La Banque nationale a également décidé de maintenir à 12% le taux des réserves minimales obligatoires appliquées aux passifs en lei et à 16% le taux des réserves en devises, apprend-on par un communiqué de linstitution. La Banque centrale recommande également aux banques commerciales de ne pas diminuer les taux dintérêt pour les économies de la population, dune part, et de reprendre les activités de prêt, de lautre. A noter aussi que le taux dinflation a chuté, en juin 2014, jusquà 0,66% depuis la valeur de 0,94%, en mai, atteignant ainsi un minimum historique.



    Procès – Le procès en appel visant la privatisation de lInstitut de recherches alimentaires se poursuit à la Cour dappel de Bucarest. Les procureurs demandent des peines plus dures pour toutes les personnes inculpées, dont lhomme daffaires Dan Voiculescu, président dhonneur du Parti conservateur, membre de la coalition au pouvoir. Les magistrats avaient rejeté deux requêtes de récusation des juges formulées par les avocats, de même quune demande visant à auditionner comme témoins le président roumain, Traian Basescu, ainsi que les anciens ministres de lagriculture, Ilie Sârbu et Dacian Ciolos. En septembre dernier, le Tribunal de Bucarest avait condamné Dan Voiculescu à cinq ans de prison ferme dans cette affaire, dont le préjudice estimé se chiffre à quelque 60 millions deuros.



    Restrictions – Moscou a accusé la République de Moldova de ne pas avoir respecté les restrictions imposées aux exportations de fruits et de légumes vers la Russie, en livrant des produits ayant de faux documents. Selon les responsables russes, Chisinau aurait envoyé la marchandise avec des papiers justificatifs signés avant le 21 juillet, date à laquelle la Fédération avait interdit les importations de fruits et de légumes moldaves, en invoquant une violation des normes phytosanitaires, dont la contamination des produits avec des insectes nuisibles. Le deux juillet, Moscou avait également imposé des restrictions aux importations de viande transformée en République de Moldova, décision survenue le jour de la signature de lAccord dassociation à lUE. La situation difficile déterminée par les restrictions imposées par la Russie a amené les autorités moldaves à chercher des nouveaux marchés pour leurs légumes et fruits, notamment dans lUE.