Tag: gaz naturel

  • Des réserves de gaz naturel suffisantes

    Des réserves de gaz naturel suffisantes

    La Commission européenne a assuré qu’il n’y avait pas de problème d’approvisionnement en gaz de l’Union européenne, les stocks de gaz dans les entrepôts des États membres étant tombés à environ 70 % suite à l’interruption des transits de gaz russe par l’Ukraine. Ce chiffre est inférieur à celui de l’année dernière à la même époque, lorsque les stocks étaient remplis à plus de 85 %. Selon Bruxelles, davantage de gaz a été consommé à partir des stocks au cours du mois dernier, car des opérations de maintenance ont rendu certains approvisionnements indisponibles. Anna Itkonen, porte-parole de la Commission européenne pour les questions énergétiques, a déclaré que les opérations de maintenance sur les plates-formes pétrolières en Norvège et dans certaines usines de liquéfaction avaient été achevées cette semaine. Elle a ajouté qu’une opération de maintenance sur certaines installations de stockage en Allemagne avait aussi eu lieu.

     

    Les réserves de GNL roumaines aux deux tiers de leur capacité maximale

    En ce qui concerne la Roumanie, les autorités de Bucarest ont déclaré que les stocks de gaz naturel se situaient actuellement à environ deux tiers de leur capacité maximale, un niveau normal pour cette période de l’année et pour les conditions météorologiques de cet hiver. Le pays dispose de suffisamment de réserves de gaz naturel pour passer l’hiver, a déclaré le ministre roumain de l’Energie, Sebastian Burduja. Cette déclaration fait suite à la publication d’articles de presse annonçant que les gisements de gaz de l’Union européenne s’épuiseraient rapidement. Sebastian Burduja a déclaré que les stocks actuels du pays dépassent les besoins pour la saison froide. Il a précisé que 2 000 millions de mètres cubes de gaz étaient encore disponibles en stock et que la consommation moyenne se situait actuellement à environ 20 millions de mètres cubes par jour, ce qui signifie qu’il restera 800 millions de mètres cubes à la fin de l’hiver.

     

    La Roumanie, bientôt le plus grand producteur de gaz naturel de l’UE

    Le ministre a également déclaré que l’année dernière, la Roumanie est devenue le plus grand producteur de gaz naturel de l’Union européenne et qu’à partir de 2027, son projet « Neptun Deep » permettra de doubler la production nationale. Il s’agit du plus grand projet de gaz naturel dans la région roumaine de la mer Noire et du premier projet offshore en eaux profondes en Roumanie. Avec un volume total de gaz naturel estimé à 100 milliards de mètres cubes, « Neptun Deepˮ fera de la Roumanie le plus grand producteur de gaz naturel de l’Union européenne. Les producteurs de gaz ont déclaré qu’il existait un énorme potentiel pour d’autres découvertes dans les eaux territoriales de la Roumanie en mer Noire, où des réserves d’environ 200 milliards de mètres cubes sont supposées exister, ce qui pourrait contribuer à diversifier l’approvisionnement dans la région. D’autre part, les autorités de Bucarest devraient décider d’ici la fin du mois de janvier comment le marché de l’énergie fonctionnera après le 31 mars, date d’expiration du système de plafonnement des prix et de compensation. Plusieurs scénarios sont à l’étude pour un retour au marché libre à travers une transition qui devrait être assez douce.

     

  • 07.01.2025

    07.01.2025

    Gaz – La Roumanie dispose de suffisamment de réserves de gaz naturel pour traverser l’hiver, a déclaré le ministre de l’Energie, Sebastian Burduja. Cette déclaration intervient alors que selon certaines informations circulant dans la presse, les gisements de gaz de l’Union européenne se vident à un rythme rapide. Le ministre Burduja a montré qu’actuellement, les stocks roumains dépassent les besoins du pays pour la saison froide. Il a expliqué que le pays dispose encore de 2 milliards de mètres cubes de gaz stockés, compte tenu d’une consommation moyenne de 20 millions de mètres cubes par jour. Ainsi, à la fin de l’hiver, la Roumanie disposera encore de 800 millions de mètres cubes dans les entrepôts. M Burduja a également indiqué, dans un message sur Internet, que l’année dernière la Roumanie est devenue le plus grand producteur de gaz naturel de l’Union européenne et qu’à partir de 2027, avec le début de l’exploitation des gisements de la mer Noire dans le cadre du programme « Neptune Deep », la production nationale va carrément doubler.

     

    Travailleurs – Une centaine de milliers de travailleurs étrangers pourraient activer cette année aussi en Roumanie, conformément à un projet du ministère du Travail de Bucarest. Les sociétés roumaines auront la possibilité de faire venir des travailleurs extracommunautaires afin d’atténuer le déficit de main d’œuvre dans des secteurs tels le bâtiment, la poste, la restauration et l’hôtellerie, le commerce en détail ou bien le transport routier de fret. La crise de main d’œuvre au niveau national est une réalité, a reconnu l’exécutif de Bucarest. Le gouvernement précise que l’immigration légale pourrait être une solution pour compenser le déficit de main d’œuvre mais aussi pour soutenir la croissance économique. Une telle approche implique pourtant un management efficace de l’immigration, état donné que les travailleurs étrangers remplacent sur le marché du travail les Roumains ayant choisi de partir à l’étranger. La vaste majorité de travailleurs étrangers en Roumanie proviennent du Népal, du Sri Lanka, d’Inde et du Bangladesh.

     

    Marché de Noël – Plus de 2 millions de personnes ont visité le marché de Noël de Craiova, qui s’est achevé ce lundi. La mairie de la ville du sud-ouest de la Roumanie a transmis qu’à l’édition de cet hiver, le marché de Noël a proposé plusieurs nouveautés : un traineau volant de Père Noël, plus de deux millions de lumières ou bien la superficie la plus étendue pour un marché de Noël organisé en Europe : 280 mille mètres carrés. Les organisateurs du marché de Craiova ont précisé que l’événement a reçu le plus grand nombre de votes enregistrés depuis d’autres Etats, soit plus de 91 000. La majorité des marchés de Noël de Roumanie ont fermé, certains même avant la fin de l’année. Aujourd’hui deux marchés sont encore ouvertes : à Brasov dans le centre du pays et dans la Capitale, Bucarest.

     

    Pont – Les autorités bulgares relancent ce mercredi les travaux de réparation du pont de Giurgiu-Ruse (sud) qui enjambe le Danube et relie la Bulgarie à la Roumanie. Le trafic se déroulera de manière alternative sur une seule voie. Ces travaux ont démarré en juillet 2024 et ont été temporairement suspendus pendant les fêtes d’hiver. Les citoyens des deux pays qui traversent la frontière doivent s’arrêter uniquement aux postes de péage après la fin de contrôles aux poste-frontière, suite à l’adhésion des deux Etats à l’espace Schengen. Les autorités sont pourtant à la recherche de solutions pour que les chauffeurs puissent payer le péage en ligne. Suite à l’annulation des contrôles, le 1er janvier, la police aux frontières déroule quotidiennement des actions de contrôle aléatoires à proximité des postes frontière avec la Bulgarie et la Hongrie.

     

    Fête  – Les chrétiens orthodoxes et grecs-catholiques célèbrent aujourd’hui Saint Jean Baptiste et près de deux millions de Roumains célèbrent leur sain patron. Parmi eux, ma collègue Ioana Stancescu à laquelle je souhaite bonne fête !

    Sachez aussi qu’aujourd’hui encore, les orthodoxes de ryte oriental fêtent Noël. En Roumanie il s’agit des communautés serbes et lipovènes, mais aussi des orthodoxes de la République de Moldova. Ceux-ci suivent le calendrier Julien décalé de 13 jours du calendrier Grégorien, utilisé par les fidèles orthodoxes roumains.

     

    Météo – Les températures en Roumanie, au cours des quatre prochaines semaines, seront supérieures aux moyennes du deuxième mois d’hiver, dans presque toutes les régions, mais surtout dans le sud et l’est, selon les estimations du Centre européen de prévisions, publiées par l’Administration nationale de météorologie. Les précipitations prévues seront supérieures aux précipitations spécifiques uniquement dans le nord du pays. Par ailleurs, jusqu’aux premiers jours de février, le régime pluviométrique sera globalement normal, voire déficitaire au sud et à l’ouest. Aujourd’hui, les températures sont à la hausse et iront de 8 à 16 degrés Celsius. Le ciel est variable, temporairement nuageux et pluvieux sur l’ouest et le nord-ouest du pays. A Bucarest, la température atteindra 13 degrés.

  • La position de la Roumanie au sein du marché européen de l’énergie

    La position de la Roumanie au sein du marché européen de l’énergie

    L’UE a réussi à réduire se émissions de gaz à effet de serre

     

    Alors que le PIB de l’UE a augmenté de 68% ces 35 dernières années, ses émissions de gaz à effet de serre ont diminué de 37% pendant la même période, signe irréfutable, selon Bruxelles, du découplage réalisé entre pollution et croissance économique. Cette tendance lourde est confirmée en 2023, lorsque les émissions de gaz à effet de serre ont diminué de 8,3% par rapport à l’année précédente, une baisse jamais atteinte depuis 2020, lorsque les effets de la pandémie du Covid-19 ont déterminé une réduction de 9,8% des émissions de gaz à effet de serre. Ces résultats encourageants montrent que l’UE, qui s’était engagé de diminuer de 55% ses émissions de gaz à effet de serre avant 2030 et qui est responsable à l’heure qu’il est de seulement 6% des rejets globaux de ce type de gaz, demeure toujours à la pointe de la transition verte.

     

    Par ailleurs, les données récentes font état d’une hausse conséquente de la production et de l’utilisation de l’énergie verte dans le mix énergétique global, l’Agence internationale de l’énergie évaluant à 560 gigawatts l’énergie renouvelable produite l’année dernière. Pourtant, la hausse des capacités de production d’énergie verte a toujours du mal à suivre la hausse de la demande globale en énergie, relève la même agence. Qui plus est, les incertitudes géopolitiques de ces dernières semaines ont participé à la volatilité des prix, l’Europe montrant encore une certaine vulnérabilité en termes d’approvisionnement. C’est dans ce contexte que la position privilégiée de la Roumanie, qui commence à exploiter intensivement ses gisements de gaz présents dans la mer Noire et qui développe son réseau d’énergie éolienne, peut projeter le pays à devenir un hub énergétique régional. En effet, riche de sa production de 2,3 milliards de mètres cubes de gaz au 2e trimestre de cette année, la Roumanie devient, devant les Pays-Bas, le principal producteur européen de gaz de l’Union.

     

     

    George-Sergiu Niculescu, le président de l’Autorité nationale de réglementation de l’Energie, affirme :

    « Ces résultats ne sauraient pas être là sans les investissements soutenus consentis par les producteurs de gaz, car les gisements accessibles se font rares, et il faut investir davantage pour maintenir ou augmenter l’extraction de gaz. Aussi, Romgaz, compagnie publique, n’est parvenue à maintenir, puis à augmenter ses volumes que grâce aux investissements consentis. C’est toujours grâce aux investissements, privés cette fois, qu’à partir du mois de juin 2022 le système énergétique roumain compte un milliard de mètres cubes de gaz supplémentaire, extraits du plateau continental de la mer Noire ».    

     

    Les avantages de la Roumanie

     

    Mais quels sont les avantages qu’apporte à la Roumanie cette nouvelle position de leader européen de l’énergie ?

    George-Sergiu Niculescu : « La Roumanie devient certainement un leader régional en matière de production d’énergie mais aussi, et c’est encore plus significatif, le plus important producteur européen de gaz naturel. Cela offrira à coup sûr davantage de poids à la position de la Roumanie dans les négociations européennes en matière énergétique et une meilleure protection du consommateur roumain face aux aléas du marché de l’énergie. Enfin, la position du gaz naturel dans le mix énergétique européen se verra à présent renforcée ».   

     

    La dépendance de l’UE du gaz russe a baissé

     

    Un rapport récent de la Commission européenne fait état d’une baisse conséquente de la dépendance de l’UE du gaz russe, qui passe de 45% en 2021 à seulement 15% en 2023. Aussi, les importations européennes de gaz russe passent-elles de 155 milliards de mètres cubes à seulement 12 milliards, cela en l’espace de moins de 3 ans. Et cette tendance ne fait que s’accélérer.

     

    George-Sergiu Niculescu :

    « Nous avons tous pu constater combien dommageable a été la dépendance de l’économie européenne au gaz russe. Il nous appartient de tirer les leçons de l’histoire récente. Quoi qu’il en soit, la Roumanie a la chance de devenir indépendante de toute importation de gaz naturel. Et je suis certain qu’à partir de 2027 nous pourrons encore bénéficier du gaz extrait du gisement Neptune Deep présent en mer Noire ».    

     

    Le président de l’Autorité nationale de réglementation de l’Energie  ajoute que les capacités d’exportation énergétiques de la Roumanie atteignent 3.300 MW, alors que ses capacités d’importation s’élèvent à près de 2.900 MW.  (Trad. Ionut Jugureanu)

  • La libéralisation du marché du gaz

    La libéralisation du marché du gaz


    A
    partir de ce 1er juillet, le marché du gaz de Roumanie est entièrement
    libre, ce qui devrait mener à une intensification de la concurrence et à une
    baisse des prix. Il n’y a pourtant pas de changement dans la facture des
    consommateurs privés, puisque les offres des grands fournisseurs sont les mêmes,
    constate dans une analyse l’agence nationale de presse Agerpres.






    Théoriquement,
    depuis 2007, les clients roumains ont la possibilité de changer leur
    fournisseur de gaz et de bénéficier des avantages d’un marché libéralisé, mais en
    effet, peu d’entre eux l’ont fait, puisque le prix minimum était toujours fixé par
    l’Autorité nationale de réglementation dans le domaine de l’énergie. C’est un mécanisme
    qui n’existe plus depuis ce 1er juillet, et les consommateurs privés
    ont la possibilité d’étudier les offres du marché et de choisir le meilleur
    prix. Agerpres souligne pourtant que la libéralisation intervient lorsque le
    marché de l’énergie est extrêmement concentré avec 90% des consommateurs abonnés
    à deux des compagnies du marché. Ces entreprises ont envoyé des offres avec des
    tarifs inchangés et au cas où il n’y a aucune réponse de la part des clients,
    les offres entrent automatiquement en vigueur.






    Et
    pourtant, les autorités affirment que les tarifs pour la population devraient
    baisser puisqu’à la bourse, les cotations du gaz à délivrer dans la seconde
    moitié de cette année sont inférieures aux niveaux enregistrés jusqu’ici. La
    semaine dernière, le ministre de l’Energie, Virgil Popescu, déclarait que la
    population devrait payer des factures moindres de 10% à 15%, suite notamment à
    la libéralisation du marché. Il a déclaré être assez déçu par la réaction des
    fournisseurs, notamment des grandes compagnies à grande part de marché, qu’il accuse
    d’avoir essayé de profiter du fait que le Roumain lambda est assez conservateur
    et ne s’informe pas correctement. Il a averti que si les grands fournisseurs ne
    baissent pas les prix, la Loi de la concurrence permettait au gouvernement d’intervenir
    sur le marché pour une période de six mois.








    Pour
    leur part, les représentants du régulateur national admettent le fait qu’un
    certain temps devrait s’écouler avant que le consommateur puisse sentir cette
    libéralisation dans sa poche. « La libéralisation aura des effets bénéfiques
    sur les consommateurs domestiques, mais pas à partir de demain, puisque le
    marché est dominé par un nombre restreint de fournisseurs », a affirmé Zoltan
    Nagy-Bege, vice-président du régulateur.






    L’effet
    secondaire sera le renforcement de la confiance des investisseurs, a-t-il
    ajouté. Reste à voir ce qui suivra vu que plus de la moitié des Roumains ne savent
    pas ce qu’est la libéralisation du marché gazier, selon un sondage d’opinion récemment
    publié. Ce qui plus est, un des fournisseurs de gaz de Roumanie vient de calmer
    l’enthousiasme des autorités affirmant qu’à présent, sur le marché roumain, il
    n’y a pas assez de gaz disponible à des prix raisonnables et à long terme, pour
    que les factures des Roumains puissent baisser après le 1er juillet.






    Ce
    sont des propos « légèrement arrogants », selon le ministre de l’Energie,
    Virgil Popescu. Certains fournisseurs ont profité
    d’une position dominante sur le marché et choisi de ne pas réduire les prix que
    payent les consommateurs finaux, puisqu’ils achètent le gaz aux producteurs à
    des prix beaucoup plus bas, affirme le responsable de Bucarest. Et le marché de
    l’énergie devrait lui aussi passer à la libéralisation au début de l’année
    prochaine. (Trad. Alex Diaconescu)



  • 21.02.2019

    21.02.2019

    Commerce – La commissaire européenne au Commerce, Cecilia Malmström, et le
    ministre roumain chargé du Milieu des Affaires, du Commerce et de
    l’Entrepreneuriat, Ştefan-Radu Oprea, participent aujourd’hui à la réunion
    informelle des ministres du Commerce de l’Union européenne. La rencontre est
    organisée dans le contexte de la présidence roumaine du Conseil de l’UE et vise
    à établir un état des lieux des négociations et de la mise en œuvre des
    accords de libre-échange entre l’Union européenne et des marchés tiers. Vendredi,
    les discussions se concentreront sur le processus de modernisation de
    l’Organisation mondiale du commerce et sur les relations commerciales entre
    l’UE et les Etats-Unis. Hier, les Etats communautaires ont validé, lors de la
    réunion du Comité des représentants permanents, l’accord provisoire auquel la
    Roumanie est parvenue avec le Parlement européen. L’accord concernait un projet
    de directive qui modifie les règles existantes en matière de droits d’auteur en
    vue de la création d’un marché numérique unique de l’UE.





    Justice – Les deux décrets d’urgence émis par le ministère de la Justice et
    adoptés mardi par le gouvernement de Bucarest ont été publiés dans le Journal
    officiel. Les documents visent la modification des lois de la Justice, y
    compris de la procédure de nomination roumaine pour le poste de procureur
    européen. D’autres modifications sont stipulées aussi, pour ce qui est de la
    nomination des procureurs de haut niveau ou même des attributions du chef de la
    section d’enquête et des aspects concernant le concours d’admission à
    l’Institut national de la magistrature. Les deux décrets ont déjà été contestés
    au niveau national et européen. La Commission européenne a fait savoir qu’elle
    demanderait des éclaircissements au gouvernement roumain sur ces dernières
    modifications du système judiciaire.






    Diaspora – La ministre chargée de la relation avec les Roumains du monde,
    Natalia-Elena Intotero, a rencontré les représentants de la communauté roumaine
    de Brisbane, en Australie. L’Ambassadrice roumaine en Australie et en
    Nouvelle-Zélande, Nineta Bărbulescu, et le Consul général de la Roumanie à
    Sydney, Iulian Niţu, ont également participé aux discussions. Natalia-Elena
    Intotero a salué l’exemple de bonnes pratiques des autorités de Brisbane où
    vivent, aux côtés des 2000 Roumains, des membres de plus de 200 ethnies. La
    ministre roumaine a remercié les officiels australiens pour leur soutien de
    l’identité culturelle et linguistique de la communauté roumaine vivant sur leur
    territoire. La visite de la ministre Natalia Intotero se poursuivra à Sydney,
    Auckland et Wellington.


    Energie – Le Comité des représentants permanents des gouvernements communautaires a approuvé l’accord provisoire obtenu par la présidence roumaine du Conseil de l’UE avec le Parlement européen, sur la directive concernant le marché intérieur du gaz naturel. C’est maintenant au Parlement européen de donner son vote. La modification de la directive du gaz naturel est extrêmement importante pour la consolidation de la sécurité énergétique de l’Union. Selon le ministère de l’Energie, la présidence roumaine du Conseil de l’UE a eu un rôle important dans les négociations achevées. Elles donnent des garanties quant à l’application des règles de l’Union énergétique dans le cas des gazoducs à destination et en provenance des pays tiers. La modification de la directive du gaz naturel rendra le cadre juridique de l’Union européenne applicable sur tout le territoire communautaire, augmentera la transparence et assurera le cadre juridique pour les investisseurs, ainsi que pour les utilisateurs des réseaux.

    Tourisme – Plus de 330 compagnies de 15 pays présenteront leur offre au cours
    de la 41e édition du Salon du tourisme de la Roumanie qui a démarré
    aujourd’hui à Bucarest. Des paquets touristiques pour le littoral roumain, grec
    ou bulgare, ainsi que des offres pour les vacances de Pâques seront présentés à
    cette occasion. Les visiteurs du Salon pourront aussi profiter de réductions de
    prix pour les destinations exotiques, de plus en plus prisées par les Roumains.
    L’événement se tiendra jusqu’au 24 février.




    Tennis – La joueuse de tennis roumaine, Simona Halep, n° 2 mondiale, affronte
    aujourd’hui la Suisse Belinda Bencic (45e WTA) dans les quarts de finale du
    tournoi WTA de Dubaï. Simona s’est qualifiée dans cette étape de la compétition
    grâce à sa victoire contre Lesia Ţurenko d’Ukraine (23 WTA). C’est d’ailleurs
    la 10e victoire de la Roumaine depuis le début de cette année. Si elle remporte
    le trophée de Dubaï, elle se rapprochera davantage de l’actuelle numéro 1
    mondiale, Naomi Osaka, qui s’est inclinée au 2e tour devant la Française
    Kristina Mladenovic (67 WTA). Pour rappel, Simona Halep a remporté le tournoi
    de Dubaï en 2015.








    Météo – Le temps en Roumanie connaît un léger refroidissement, mais les
    températures restent toujours au-dessus des moyennes de saison sur la majorité
    du territoire. Le ciel est temporairement nuageux sur l’ouest, le centre, le
    nord et le nord-est du pays, avec quelques pluies éparses ou des neiges en
    montagne. Les températures maximales de ce jeudi iront de 4 à 14°. 10° et de belles
    éclaircies à midi à Bucarest.

  • A la Une de la presse roumaine – 01.03.2018

    A la Une de la presse roumaine – 01.03.2018

    On dirait que la Roumanie est en plein hiver et non pas au début du printemps. La Justice est toujours à la Une de la presse nationale qui décortique chaque initiative et évolution dans ce domaine. Bonne nouvelle pourtant pour les médecins du système public, dont les salaires devraient connaitre une majoration spectaculaire à partir de ce 1er mars.


  • La Roumanie, un pôle énergétique?

    La Roumanie, un pôle énergétique?

    La création de l’Union Energétique est une des priorités de la Commission Européenne pour la période 2014 – 2019. C’est aussi un objectif déclaré du président de la Commission, Jean Claude Juncker, dès le début de son mandat. Un projet ambitieux, d’autant plus que l’espace communautaire est le plus grand importateur d’énergie au monde, avec plus de la moitié de la quantité mondiale d’énergie consommée. La tendance est à la hausse, devant atteindre environ 70% d’ici 15 ans. On ne saurait oublier les «crises du gaz» engendrées par le conflit commercial entre la Fédération de Russie et l’Ukraine en 2006 et 2009, auxquelles s’ajoute l’actuelle situation incertaine aux frontières entre les deux pays – autant d’arguments en faveur de l’urgence de la sécurité énergétique de l’UE, mise en danger par sa dépendance du gaz russe.

    En avril 2014, une délégation polonaise a fait un pas important dans cette direction, en transmettant à la Commission européenne et aux Etats membres un document sur la création d’une Union Energétique Européenne. La feuille de route s’appuie sur plusieurs piliers: développer l’infrastructure et les mécanismes de solidarité, renforcer le pouvoir de négociation des Etats membres et de l’UE avec des tiers, diversifier les sources d’énergie – notamment de pétrole et de gaz naturel – et consolider la communauté énergétique.

    Antérieurement, la position de Varsovie avait été expliquée par son premier ministre de l’époque, Donald Tusk, dans une interview au journal Fianancial Times. L’occasion pour M. Tusk de souligner la nécessité d’avoir au niveau de l’UE un organisme commun chargé de la négociation et de l’acquisition de l’énergie. Son rôle sera de contre – balancer le monopole de la Russie et de rétablir, dans le temps, un marché concurrentiel libre. L’initiative polonaise a été reçue avec intérêt au niveau européen et soutenue vivement par la Grande Bretagne, qui a envoyé à son tour plusieurs propositions visant à renforcer la coopération dans le domaine de l’énergie. Pourtant, toute l’Europe n’a pas été convaincue. Un tel plan supposerait des efforts trop importants, avertissent les sceptiques, mettant en question le niveau de confiance institutionnelle pour ce qui est du stockage commun et des transactions à l’intérieur d’un panier énergétique européen.

    Pour sa part, Bucarest s’intéresse vivement aux propositions de sécurité énergétique de la Pologne et de la Grande Bretagne. Et pour cause : son implication active dans l’établissement de la future politique européenne en matière d’énergie peut aider à renforcer la position de la Roumanie en tant que producteur et hub énergétique en Europe du Sud-Est.

    Pour l’instant, la Roumanie a signé au mois de mai, à Riga, aux côtés de la Bulgarie, de la Hongrie et de la Slovaquie, une déclaration commune visant l’interconnexion régionale dans le secteur du gaz naturel. Une initiative dans le contexte des efforts conjoints, européens et régionaux, de renforcer la sécurité énergétique. Elle confirme l’engagement des 4 pays à concrétiser l’Union Energétique, en soutenant des projets d’infrastructure énergétique en Europe Centrale et Orientale financés avec des fonds communautaires, affirme le ministre roumain des AE, Bogdan Aurescu : «Premier aspect très important : le texte fait référence à la diversification des sources et des routes d’approvisionnement en gaz naturel. Deuxièmement, il parle de la proposition de la Commission Européenne de créer l’Union énergétique. Enfin, son principal but est de promouvoir la mise en œuvre des interconnexions en système bidirectionnel entre les pays signataires ».

    Beaucoup moins dépendante du gaz russe par rapport aux d’autres Etats membres, la Roumanie pourrait devenir un pôle énergétique important, a-t-on souligné lors d’une conférence tenue au Parlement Européen à l’occasion de la Journée de l’Energie Roumaine. La correspondante de Radio Roumanie à Bruxelles, Cerasela Radulescu, tire les conclusions de cet événement qui a réuni spécialistes du domaine, euro-parlementaires roumains et responsables de la Commission Européenne : «L’infrastructure énergétique obsolète de l’Europe, les marchés peu intégrés, surtout au niveau transfrontalier, ainsi que l’absence d’une coordination des politiques énergétiques nationales – tout cela signifie que les Européens et les sociétés commerciales de l’UE ne bénéficient pas d’un nombre plus large d’options, ni d’une baisse du prix de l’énergie. C’est ce qu’a constaté la Commission européenne en élaborant son projet ambitieux de création de l’Union Energétique. Il convient aussi de mentionner que 6 Etats membres dépendent d’un fournisseur extérieur unique pour toutes leurs importations de gaz, à savoir la Russie. La plupart de ces pays se trouvent en Europe Centrale et du sud-est.»

    Ce n’est pas toutefois le cas de la Roumanie, ont souligné les organisateurs de la conférence. A leur avis, la Roumanie peut devenir un pôle énergétique important dans la région, surtout à l’aide d’investissements européens dans son infrastructure. (Trad. Valentina Beleavski)