Tag: Géorgie

  • La République de Moldova et l’Ukraine à l’attention de l’Europe

    La République de Moldova et l’Ukraine à l’attention de l’Europe

    A la fin du mois dernier, la République de Moldova (majoritairement roumanophone) la Géorgie et l’Ukraine franchissaient un pas supplémentaire de leur parcours d’intégration européenne par la signature à Bruxelles de leurs accords d’association et de libre échange avec l’UE, respectivement la partie économique du document bilatéral dans le cas de Kiev.



    Ces accords ont été qualifiés d’historiques par le président de la Commission Européenne, Jose Manuel Barosso qui, néanmoins, attirait l’attention sur le fait que leur succès dépend de la poursuite par les trois Etats ex-soviétiques des réformes qui les rapproche de la manière de vivre européenne du point de vue politique, économique et culturel. Championne sans réserves des démarches européennes de ces Etats, la Roumanie est devenue, cependant, le premier Etat membre de l’UE ayant achevé les procédures de ratification des accords d’association mentionnés.



    « L’élargissement de l’UE vers la région de l’Europe du Sud-Est doit demeurer une priorité de l’agenda de l’Union même après l’établissement de sa nouvelle configuration institutionnelle dans le processus de constitution de la future Commission ainsi qu’à l’égard de l’établissement de l’agenda des priorités de l’Union pour les années suivantes » – appréciait à la fin de la semaine dernière, à Dubrovnik, lors de la conférence « Forum Croatie » le ministre roumain des AE Titus Corlàtean. La promotion de l’élargissement vers le Sud-Est Européen est, selon Corlàtean, d’autant plus nécessaire dans le contexte des tendances europhobes et eurosceptiques.



    Ciblée sur le processus d’intégration européenne des Etats des Balkans Occidentaux, cette conférence a réuni de hauts officiels européens, des ministres des affaires étrangères des Etats membres de l’UE et des pays visés par la politique d’élargissement aux côtés des représentants de Chine, du Japon, des Etats Unis et de la Nouvelle Zélande.



    « L’élargissement a eu et continuera d’avoir un rôle majeur dans l’affirmation de l’importance de l’UE en tant qu’acteur global » a affirmé dans son allocution le chef de la diplomatie de Bucarest montrant les bénéfices incontestables pour les Etats membres de cet élargissement en général et, en égale mesure, pour les nouveaux Etats adhérents. La Roumanie elle-même est un exemple de succès de la politique d’élargissement y compris dans le contexte des performances économiques enregistrées ces dernières années – a encore souligné le ministre roumain montrant que les indicateurs macroéconomiques font état d’une croissance économique soutenable et de l’accomplissement des critères européens de discipline financière.



    La ratification par la Roumanie de l’accord d’association entre l’Ukraine et l’UE a été également appréciée, par ailleurs, par le leader de Kiev. Dans une conversation téléphonique, le président Petro Poroshenko a remercié le chef de l’Etat roumain pour l’appui accordé à son pays et Traian Bàsescu a apprécié, à son tour, que la Roumanie ainsi que les minorités roumaines d’Ukraine soutiennent l’intégrité territoriale de l’Ukraine ainsi que les efforts du président Petro Poroshenko dans le sens de la solution du conflit de l’Est de l’Ukraine…(trad.: Costin Grigore)

  • 09.07.2014 (mise à jour)

    09.07.2014 (mise à jour)

    Cour constitutionnelle — La Cour constitutionnelle a décidé qu’il n’y a pas eu de conflit juridique entre le gouvernement et le président de la Roumanie, Traian Basescu. La Cour a examiné, ce mercredi, la saisine formulée par le premier ministre Victor Ponta en ce sens, et la décision a été prise à l’unanimité. Le conflit juridique visait la représentation de la Roumanie au Conseil européen de juin dernier. Le premier ministre a estimé que le chef de l’Etat s’arrogeait des attributions et des compétences qui incomberaient à l’exécutif, selon la loi fondamentale. Victor Ponta affirmait dans la saisine qu’il ne conteste pas le droit du président de représenter l’Etat roumain aux réunions du Conseil européen, mais seulement la manière discrétionnaire, arbitraire, qu’il a choisie pour collaborer avec le Parlement et le gouvernement — appelé, conformément à la Constitution — à garantir les obligations découlant de l’acte d’adhésion de la Roumanie à l’UE.



    Partenariat — Vous avez en la Roumanie un allié et un partenaire sérieux, sur lequel les Américains et l’OTAN peuvent toujours compter — a déclaré le ministre roumain de la Défense, Mircea Duşa, lors de sa rencontre avec le futur chargé d’affaires des Etats Unis à Bucarest, Dean R. Thompson, et avec Duane Butcher, celui qui a assuré cette fonction jusqu’ici. Mircea Duşa a salué l’excellente coopération bilatérale dans le domaine de la défense, basée sur le Partenariat stratégique entre Bucarest et Washington. Il a souligné l’engagement de l’armée roumaine de rester en Afghanistan, aux côtés de ses alliés, dans le cadre de la mission « Resolute Support » d’appui aux forces afghanes. A leur tour, des responsables américains ont apprécié les excellentes relations entre les deux armées, ainsi que le développement du projet d’installation d’éléments du bouclier anti-missile américain à Deveselu, dans le sud de la Roumanie. La situation dans la région et les priorités de l’Otan dans la perspective du sommet de septembre au Pays des Galles ont également figuré à l’agenda des pourparlers.



    Recommandation — Le Ministère roumain des affaires étrangères se déclare profondément inquiet de la détérioration de la situation sécuritaire dans le sud de l’Israël et dans la Bande de Gaza. La diplomatie de Bucarest condamne fermement, dans un communiqué, les tirs de roquettes lancés depuis Gaza contre la population israélienne, considérant que ces attaques sont de nature à mener à l’escalade des tensions et à des mesures de riposte. Le Ministère des affaires étrangères de Bucarest appelle les deux parties concernées à renoncer à l’usage de la force afin d’éviter de faire des victimes dans les rangs de la population civile. Dans le même temps, la diplomatie de Bucarest reconnaît le droit à la sécurité d’Israël et réaffirme le soutien de la Roumanie à la solution de deux Etats – israélien et palestinien – qui coexistent pacifiquement. Le Ministère roumain des affaires étrangères avait auparavant recommandé à ses ressortissants d’éviter les déplacements en Israël et dans les territoires palestiniens, étant donné les récentes évolutions de sécurité dans la région. Israël a intensifié son offensive sur la Bande de Gaza contrôlée par le mouvement islamiste Hamas, après que plus de 100 roquettes aient été lancées sur des centres urbains israéliens. Rappelons que les affrontements ont éclaté après la mort de trois jeunes israéliens, suivie de celle d’un adolescent palestinien brûlé vif.



    Promulgation — Le président roumain, Traian Băsescu, a promulgué ce mercredi les lois portant ratification des Accords d’association entre l’UE, d’une part, la République de Moldova, l’Ukraine et la Géorgie de l’autre. Le Parlement de Bucarest avait achevé, la semaine dernière, le processus d’adoption des lois mentionnées, devenant ainsi le premier Législatif d’un Etat membre de l’UE à avoir finalisé la procédure de ratification desdits documents, lequels avaient été signés fin juin à Bruxelles.





  • La République de Moldova, en Europe

    La République de Moldova, en Europe


    La vocation occidentale de la République de Moldova s’est vu décerner vendredi un nouveau certificat, suite à la signature, à Bruxelles, des accords d’association et de libre échange avec l’Union européenne. Chişinău obtient ainsi un accès privilégié sur le marché intérieur de l’Union, la plus grand marché unique du monde, et s’engage à respecter l’Etat de droit et à lutter contre la corruption.



    Ce moment est le couronnement de plusieurs années de négociations et il s’est concrétisé en dépit des efforts de la Russie de réduire cela à néant, par des embargos commerciaux, des disputes énergétiques et une agression militaire — note l’officieux communautaire EUObserver. Qui affirme que, cette fois-ci, rien n’a réussi à vaincre le pouvoir de la diplomatie européenne. Les efforts de l’administration de Chişinău, ceux des secteurs dynamiques de la société, prêts à assumer les coûts des réformes, mais aussi le soutien constant de la Roumanie voisine ont été validés ainsi par ce que le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a appelé les accords historiques par lesquels la Moldova, aux côtés de la Géorgie et de l’Ukraine, fait un pas géant vers l’Occident. M Barroso a pourtant averti que les documents en tant que tels n’étaient pas une panacée.



    Leur succès dépend de la poursuite des réformes, censées rapprocher les trois anciennes républiques soviétiques du mode de vie européen, du point de vue politique, économique et culturel, a souligné le chef de l’exécutif communautaire. A Chişinău, le premier ministre pro-occidental Iurie Leancă affirme avoir préparé les institutions pour une mise en application efficace de l’accord d’association, qu’il considère comme une étape du processus d’adhésion à l’UE. En contrepartie, la gauche pro-moscovite — communiste et socialiste — s’engage à refaire le partenariat avec la Russie si elle revient au pouvoir après les législatives prévues à l’automne. Moscou a déjà averti qu’il prendrait des mesures pour protéger son marché des effets considérés négatifs de l’intégration européenne de ses anciens satellites.



    Le ministère russe des Affaires étrangères estime que les accords signés par République de Moldova, la Géorgie et l’Ukraine peuvent causer un manque à gagner à l’économie russe, suite à l’interruption de la coopération en matière de production, et à la réduction des rapports commerciaux. Les autorités russes du domaine de l’aviation ont annoncé vendredi même qu’elles ne permettaient plus l’opération des vols Moscou — Chişinău et retour de la compagnie Air Moldova, sans fournir d’explication. Selon les commentateurs, Chişinău a assumé un risque économique évident et c’est d’ailleurs sur cela que tablent aussi ceux qui ne souhaitent pas un rapprochement de l’UE.



    La compétition n’a pas pris fin, indique aussi le célèbre Centre américain d’analyse Strafor. La Russie adoptera des restrictions commerciales contre les pays signataires, mais ces mesures seront limitées et ne seront pas de nature à ravager leurs économies. Pourtant, elles permettront à Moscou d’exercer des pressions sur leurs gouvernements, pour contrecarrer les efforts de rapprochement de l’Occident — estiment encore les analystes américains…(trad. : Ligia Mihaiescu)

  • La semaine du 23 au 28 juin 2014

    La semaine du 23 au 28 juin 2014


    Scandale politique de haut niveau



    Le Parlement de Bucarest a adopté, mercredi, une déclaration politique par laquelle il demande au président Traian Băsescu de démissionner, sur fond de scandale de corruption et de trafic d’influence dans lequel son frère Mircea est impliqué. La sénatrice social-démocrate Gabriela Firea a donné lecture à la déclaration: « Préoccupé par l’impact immense du scandale lié à l’implication de la famille du président de la Roumanie sur la crédibilité de l’Etat roumain, le Parlement de la Roumanie adopte la présente déclaration politique : Le président de la Roumanie, monsieur Traian Băsescu, n’est plus en droit d’assumer le prestige, l’indépendance et la légitimité de la fonction présidentielle, c’est pourquoi il doit immédiatement démissionner des fonctions de président de la Roumanie. »


    Les parlementaires de la majorité de gauche — représentant le PSD, le PC et l’UNPR, ainsi que les élus du PPDD, populiste, se sont déclarés en faveur de la démission. En échange, le PDL et l’opposition pro-présidentielle se sont absentés lors du vote. La déclaration n’a pas de valeur juridique et ne peut pas obliger le chef de l’Etat à faire un tel geste. D’ailleurs, Traian Basescu avait déclaré auparavant qu’il n’allait pas donner suite à la demande, étant donné qu’il n’est pas intervenu dans le dossier dont fait l’objet son frère, et qu’il n’est pas des responsable des actes de ce dernier.




    La République de Moldova, la Géorgie et l’Ukraine — plus proches de l’UE



    Le président roumain, Traian Basescu, a transformé le soutien du parcours européen de la République de Moldova en une priorité de son mandat. Ce pays a signé, en fin de semaine, à Bruxelles, aux côtés de la Géorgie et de l’Ukraine, un accord d’association et de libre échange approfondi. Pour la Russie, un tel document est un artifice à travers lequel les trois Etats sortent de sa sphère d’influence. Par contre, à Bruxelles, l’accord est qualifié d’historique. L’accord d’association et de libre échange approfondi favorisera une intégration européenne plus profonde de ces pays du point de vue politique et économique. De même, il va créer un cadre de coopération dans des domaines tels le commerce, la politique de sécurité et la culture. «L’accord est positif, il n’est pas dirigé contre quiconque », a souligné le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso. Selon lui, la signature de ces accords d’association traduit l’engagement solennel de l’UE à aider la Géorgie, la République de Moldova et l’Ukraine à avancer vers une démocratie moderne, stable et prospère.



    Nouveau ministre des Transports



    Le gouvernement de Bucarest s’est renouvelé. A compter de cette semaine, il a un nouveau ministre des Transports, en la personne de Ioan Rus. Parmi les mesures prioritaires de son mandat, il a mentionné la réduction du gaspillage de ressources matérielles et humaines. Ioan Rus : « Nous commencerons à réduire le gaspillage. Etant plus compétitifs, il se pourrait que nous devenions aussi plus performants à un moment donné, et que nos produits et services puissent arriver au niveau européen. Et là je pense aux transports ferroviaires, aériens, navals et routiers. »


    Ioan Rus remplace au portefeuille des Transports Dan Şova, qui a démissionné. Selon le premier ministre Victor Ponta, il deviendra le porte-parole du PSD.



    Mesures économiques



    Bonnes nouvelles pour le milieu roumain des affaires ! Le Sénat a adopté cette semaine le projet de loi portant réduction de 5% des contributions à la sécurité sociale payées par l’employeur. Si le document réunit aussi l’accord de la Chambre des députés, il sera soumis au vote de l’assemblée plénière dans une session extraordinaire début juillet et entrera en vigueur le 1er octobre. Selon le gouvernement, par la réduction de ces contributions, les fonds à la disposition de l’employeur augmentent pour lui permettre de faire de nouvelels embauches. Le milieu des affaires est également stimulé. Par ailleurs, le cabinet de Bucarest a également adopté une décision qui permet de réduire à moitié les mensualités aux crédits contractés par les personnes qui peinent à les rembourser. Selon le premier ministre VP, l’Etat supportera ce fardeau financier pendant deux ans : « Nous allons soutenir ceux qui payent des mensualités par le biais des déductions d’impôt. Cela nous aidera non seulement au plan local, mais aussi au plan économique parce que tout cet argent restera dans l’économie, ce qui est très important. »


    En égale mesure, nous avons décidé de majorer les pensions de retraite et les salaires amputés au début de la crise économique, mais aussi de majorer le salaire minimum à partir du 1er juillet à 900 lei, soit 200 euros.



    Electrica — une offre sursouscrite



    Après une série de privatisations échouées, les autorités roumaines exultent: l’offre publique de vente, par cotation en Bourse, de 51% des actions de la compagnie Electrica, principal distributeur d’énergie électrique, s’est achevée à succès. La demande a été deux fois supérieure à l’offre. Le gouvernement espère obtenir environ 460 millions d’euros, qui seront orientés vers les investissements que la compagnie envisage de faire dans les prochaines années. La privatisation de Electrica est la première déroulée par le biais de la Bourse des Valeurs.



    Effets d’un épisode pluvieux



    Dans la seconde moitié de cette semaine, les météorologues et les hydrologues ont placé en alerte jaune plusieurs départements du pays en raison des pluies abondantes, du vent fort et du risque élevé d’inondations le long de plusieurs rivières du sud, du sud-ouest et du sud-est de la Roumanie. De nombreuses localités ne bénéficient plus d’électricité suite aux orages, la grêle a détruit les fenêtres et les toits de centaines de maisons, alors que nombre de voitures ont été endommagées par les arbres tombés à cause du vent. Plusieurs jardins et serres ont également été détruits et le trafic ferroviaire a été perturbé dans quelques régions. (trad. : Ligia Mihaiescu, Alexandra Pop)


  • La semaine du 23 au 28 juin 2014

    La semaine du 23 au 28 juin 2014


    Scandale politique de haut niveau



    Le Parlement de Bucarest a adopté, mercredi, une déclaration politique par laquelle il demande au président Traian Băsescu de démissionner, sur fond de scandale de corruption et de trafic d’influence dans lequel son frère Mircea est impliqué. La sénatrice social-démocrate Gabriela Firea a donné lecture à la déclaration: « Préoccupé par l’impact immense du scandale lié à l’implication de la famille du président de la Roumanie sur la crédibilité de l’Etat roumain, le Parlement de la Roumanie adopte la présente déclaration politique : Le président de la Roumanie, monsieur Traian Băsescu, n’est plus en droit d’assumer le prestige, l’indépendance et la légitimité de la fonction présidentielle, c’est pourquoi il doit immédiatement démissionner des fonctions de président de la Roumanie. »


    Les parlementaires de la majorité de gauche — représentant le PSD, le PC et l’UNPR, ainsi que les élus du PPDD, populiste, se sont déclarés en faveur de la démission. En échange, le PDL et l’opposition pro-présidentielle se sont absentés lors du vote. La déclaration n’a pas de valeur juridique et ne peut pas obliger le chef de l’Etat à faire un tel geste. D’ailleurs, Traian Basescu avait déclaré auparavant qu’il n’allait pas donner suite à la demande, étant donné qu’il n’est pas intervenu dans le dossier dont fait l’objet son frère, et qu’il n’est pas des responsable des actes de ce dernier.




    La République de Moldova, la Géorgie et l’Ukraine — plus proches de l’UE



    Le président roumain, Traian Basescu, a transformé le soutien du parcours européen de la République de Moldova en une priorité de son mandat. Ce pays a signé, en fin de semaine, à Bruxelles, aux côtés de la Géorgie et de l’Ukraine, un accord d’association et de libre échange approfondi. Pour la Russie, un tel document est un artifice à travers lequel les trois Etats sortent de sa sphère d’influence. Par contre, à Bruxelles, l’accord est qualifié d’historique. L’accord d’association et de libre échange approfondi favorisera une intégration européenne plus profonde de ces pays du point de vue politique et économique. De même, il va créer un cadre de coopération dans des domaines tels le commerce, la politique de sécurité et la culture. «L’accord est positif, il n’est pas dirigé contre quiconque », a souligné le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso. Selon lui, la signature de ces accords d’association traduit l’engagement solennel de l’UE à aider la Géorgie, la République de Moldova et l’Ukraine à avancer vers une démocratie moderne, stable et prospère.



    Nouveau ministre des Transports



    Le gouvernement de Bucarest s’est renouvelé. A compter de cette semaine, il a un nouveau ministre des Transports, en la personne de Ioan Rus. Parmi les mesures prioritaires de son mandat, il a mentionné la réduction du gaspillage de ressources matérielles et humaines. Ioan Rus : « Nous commencerons à réduire le gaspillage. Etant plus compétitifs, il se pourrait que nous devenions aussi plus performants à un moment donné, et que nos produits et services puissent arriver au niveau européen. Et là je pense aux transports ferroviaires, aériens, navals et routiers. »


    Ioan Rus remplace au portefeuille des Transports Dan Şova, qui a démissionné. Selon le premier ministre Victor Ponta, il deviendra le porte-parole du PSD.



    Mesures économiques



    Bonnes nouvelles pour le milieu roumain des affaires ! Le Sénat a adopté cette semaine le projet de loi portant réduction de 5% des contributions à la sécurité sociale payées par l’employeur. Si le document réunit aussi l’accord de la Chambre des députés, il sera soumis au vote de l’assemblée plénière dans une session extraordinaire début juillet et entrera en vigueur le 1er octobre. Selon le gouvernement, par la réduction de ces contributions, les fonds à la disposition de l’employeur augmentent pour lui permettre de faire de nouvelels embauches. Le milieu des affaires est également stimulé. Par ailleurs, le cabinet de Bucarest a également adopté une décision qui permet de réduire à moitié les mensualités aux crédits contractés par les personnes qui peinent à les rembourser. Selon le premier ministre VP, l’Etat supportera ce fardeau financier pendant deux ans : « Nous allons soutenir ceux qui payent des mensualités par le biais des déductions d’impôt. Cela nous aidera non seulement au plan local, mais aussi au plan économique parce que tout cet argent restera dans l’économie, ce qui est très important. »


    En égale mesure, nous avons décidé de majorer les pensions de retraite et les salaires amputés au début de la crise économique, mais aussi de majorer le salaire minimum à partir du 1er juillet à 900 lei, soit 200 euros.



    Electrica — une offre sursouscrite



    Après une série de privatisations échouées, les autorités roumaines exultent: l’offre publique de vente, par cotation en Bourse, de 51% des actions de la compagnie Electrica, principal distributeur d’énergie électrique, s’est achevée à succès. La demande a été deux fois supérieure à l’offre. Le gouvernement espère obtenir environ 460 millions d’euros, qui seront orientés vers les investissements que la compagnie envisage de faire dans les prochaines années. La privatisation de Electrica est la première déroulée par le biais de la Bourse des Valeurs.



    Effets d’un épisode pluvieux



    Dans la seconde moitié de cette semaine, les météorologues et les hydrologues ont placé en alerte jaune plusieurs départements du pays en raison des pluies abondantes, du vent fort et du risque élevé d’inondations le long de plusieurs rivières du sud, du sud-ouest et du sud-est de la Roumanie. De nombreuses localités ne bénéficient plus d’électricité suite aux orages, la grêle a détruit les fenêtres et les toits de centaines de maisons, alors que nombre de voitures ont été endommagées par les arbres tombés à cause du vent. Plusieurs jardins et serres ont également été détruits et le trafic ferroviaire a été perturbé dans quelques régions. (trad. : Ligia Mihaiescu, Alexandra Pop)


  • 14.03.2014 (mise à jour)

    14.03.2014 (mise à jour)

    Coopération – La Roumanie soutient la Georgie dans son processus de rapprochement de l’OTAN et d’intégration dans l’UE — a réaffirmé vendredi à Tbilissi le premier ministre Victor Ponta après l’entrevue avec son homologue Irakli Garibasvili. Ponta a dit que la Roumanie et la Georgie ont une expérience historique commune, les deux Etats sachant ce que cela veut dire l’absence de sécurité et ce que cela veut dire vivre dans une région extrêmement difficile et compliquée, avec beaucoup de crises dont la plus récente est celle de l’Ukraine. Par ailleurs, le chef du gouvernement de Bucarest a insisté sur la reprise de l’activité de la commission économique mixte roumano-georgienne après une pause de 12 ans. Tbilissi est le plus proche partenaire commercial de la Roumanie du Sud Caucase. Victor Ponta se trouve jusqu’à samedi en visite officielle en Georgie, la première dans ce pays d’un premier ministre roumain. Vendredi encore, le chef du gouvernement roumain a discuté à Kichinev avec son homologue de la République de Moldova voisine (ex-soviétique, majoritairement roumanophone) , Iurie Leancà, de la. situation actuelle et des perspectives des relations bilatérales. A l’agenda des discussions il y a eu , également, l’application des nouvelles règles pour les citoyens moldaves qui, à partir du mois de mai, pourront circuler sans visas dans l’UE ainsi que de la crise en Ukraine. Rappelons qu’en automne dernier, lors du sommet de Vilnius , la Georgie et la République de Moldova ont parafé leurs accords d’association et de libre échange avec l’Union Européenne. (trad



    Elections — Le Parti Social Démocrate (PSD)- principal parti de la coalition au pouvoir en Roumanie aux côtés de l’Union Nationale pour le Progrès de la Roumanie(UNPR), du Parti Conservateur-PC) et de l’Union Démocrate des Hongrois de Roumanie (UDMR) — remporterait les élections euro-parlementaires du 25 mai avec 41% des voix, selon un sondage d’opinion de l’Institut Roumain pour Evaluation et Stratégie (IRES) publié vendredi. 17% des répondants voteraient avec le Parti National Libéral (PNL)- d’opposition-, 14% avec le Parti Démocrate Libéral (PDL) — d’opposition -, 9% avec le Parti Mouvement Populaire (PMP) — d’opposition-, et 6% avec l’Union Démocrate des Hongrois de Roumanie (UDMR) — dans la coalition au pouvoir . Le Parti Populaire — Dan Diaconescu (PPDD) obtiendrait 5% et la Force Civique 3%. 44% des répondants, seulement, soutiennent aller au vote le 25 mai tandis que 13% déclarent avec certitude qu’il ne participeront pas au suffrage. Le sondage IRES a été réalisé ce jeudi dernier sur un échantillon représentatif à l’échelon national, l’erreur maximum étant de + /- 2,9%.


    (trad.: Costin Grigore)

  • 09.12.2013 (mise à jour)

    09.12.2013 (mise à jour)

    Budget — Le président de la Roumanie, Traian Băsescu, a déclaré lundi avoir promulgué le budget de la sécurité sociale d’Etat pour 2014. Le Parlement avait adopté, mercredi dernier, le budget de l’Etat et celui de la sécurité sociale d’Etat pour 2014, en présence du premier ministre Victor Ponta et des ministres de son cabinet. Le chef de l’Etat a précisé à maintes reprises qu’il rejetterait le budget de l’Etat s’il contient la hausse de l’accise sur le carburant. En réplique, le premier ministre a fait un pas en arrière, annonçant un ajournement de trois mois pour la mise en application de l’augmentation de l’accise sur le gazole.



    Emploi — Les ministres du Travail des Etats de l’UE ont réitéré, lundi, lors d’un conseil, que la libre circulation totale des travailleurs des Etats membres, à partir du1er janvier 2014, n’est pas mise en question, vu que c’est un droit fondamental et que personne n’a le droit de le restreindre. Une déclaration en ce sens a été faite par la ministre roumaine de l’Emploi, Mariana Câmpeanu, à la réunion du conseil de Bruxelles, qualifiée comme très importante pour la Roumanie et où des thèmes liés à la libre circulation des personnes et des travailleurs ont été discutés. Se rapportant à la lettre des quatre chefs des diplomaties de République tchèque, Hongrie, Pologne et Slovaquie au Conseil JAI, où les arguments britanniques visant à restreindre la liberté de circulation sont rejetés, Mariana Câmpeanu a fait valoir que le rapport de la Commission avait été très clair et direct, mentionnant qu’il n’y avait pas de donnés censées confirmer des abus à large échelle.



    Coopération – Le président du Sénat roumain, Crin Antonescu, a rencontré, lundi, Maïa Pandjikidze, ministre géorgienne des Affaires étrangères, qui fait une visite officielle en Roumanie. A l’agenda — l’état des relations bilatérales dans le contexte de l’avancée du processus d’association politique et économique de la Géorgie à l’UE, après avoir paraphé l’Accord d’association et l’Accord de libre échange, lors du sommet du Partenariat oriental de Vilnius. Crin Antonescu a réitéré le soutien ferme de la Roumanie aux aspirations européennes et euro-atlantiques de la Géorgie et a souligné l’importance de l’élargissement de l’Union, dans le cadre du Partenariat oriental, afin d’assurer la stabilité et la sécurité dans la région.



    Enquête – La direction du Parlement de Bucarest a décidé ce lundi de créer la commission chargée de vérifier la régularité du crédit d’un million d’euros obtenu par la fille aînée du président roumain, Traian Basescu. Le crédit a été contracté auprès de CEC Bank, détenue par l’Etat. Cette décision sera soumise, mardi, au vote du plénum réuni. Les suspicions à ce sujet sont apparues suite aux déclarations du ministre des Finances, Daniel Chitoiu, selon lequel le chef de l’Etat serait intervenu auprès de lui pour que l’actuel président de CEC Bank, Radu Ghetea, soit reconduit à ses fonctions. L’Union des notaires de Roumanie a déjà décidé que le contrat de vente-achat et celui d’hypothèque exigé par CEC Bank respectaient la loi. En parallèle, l’activité de la direction de CEC Bank est examinée par la Commission budget-finances du Sénat.



    Santé — Le ministre roumain de la Santé, Eugen Nicolăescu, participe, lundi et mardi, à la réunion des ministres de la Santé de Bruxelles, où il présente la position de la Roumanie dans 3 projets importants. Les projets visent la réglementation des produits de tabac, des mesures pour améliorer les dispositifs médicaux sur le marché européen, la durabilité, l’accessibilité et le rapport coût-bénéfices des services médicaux. La position de la Roumanie est établie de concert avec le ministère des Affaires étrangères, a précisé le ministre roumain dans une conférence de presse à Bucarest.

  • 09.12.2013

    09.12.2013

    Grève – Les transporteurs roumains de marchandises ont déclenché aujourd’hui une grève à durée indéterminée, pour protester contre la majoration de l’accise sur les carburants de 7 centimes d’euro par litre. Les représentants de la Confédération nationale routière (CNR) estiment que le ministère des Transports n’aurait pas respecté ses engagements portant sur l’amélioration du contexte législatif dans lequel les transporteurs déroulent leur activité. En plus, la nouvelle accise de 7 centimes d’euros désavantagerait les transporteurs roumains par rapport à la concurrence européenne. Selon la Confédération, les près de 7500 opérateurs de tutelle de Roumanie qui prennent part à l’action mettront en place d’autres formes de protestation aussi. Parmi elles celles de rouler lentement ou d’arrêter au bord des routes, ce qui pourrait affecter l’approvisionnement des magasins, mais aussi le trafic.



    Budgets – En Roumanie, les budgets de l’Etat et de la sécurité sociale 2014 sont examinés ce lundi par le président de la République, Traian Basescu, après leur adoption au Parlement la semaine dernière. Le président roumain a récemment mis en garde contre la non-promulgation de la Loi du budget, en raison de la majoration de l’accise sur les carburants de 7 centimes d’euro par litre, une mesure que le gouvernement envisage de mettre en œuvre à partir du 1er janvier. Le chef de l’Etat a précisé que la loi serait renvoyée au Parlement, pour de nouveaux débats. Et d’ajouter que si besoin, il allait aussi la contester auprès de la Cour Constitutionnelle. Par contre, la loi du budget de la sécurité sociale sera aussitôt promulguée, a encore indiqué le président roumain, Traian Basescu.



    Gaz de schiste – La compagnie américaine Chevron a repris ses travaux à Pungeşti, dans l’est de la Roumanie, après la suspension de l’activité samedi, suite aux protestations violentes des habitants face au projet d’exploration des gaz de schiste. La police a déclaré le périmètre détenu par Chevron comme zone spéciale de sécurité publique, en raison des incidents de ces derniers temps. Elle a également pris des mesures supplémentaires pour prévenir que de nouveaux incidents se produisent.



    Enquête – Mise en place ce lundi au Parlement de Bucarest de la Commission chargée de vérifier la rectitude du crédit obtenu par la fille aînée du président roumain, Traian Basescu. Le crédit d’un million d’euros a été contracté auprès de la CEC Bank, détenue par l’Etat et utilisé pour l’achat d’un terrain agricole. Les suspicions à ce sujet sont apparues suite aux déclarations du ministre des Finances, Daniel Chitoiu, selon lequel le chef de l’Etat serait intervenu auprès de lui pour que l’actuel président de la CEC Bank, Radu Ghetea, soit maintenu en fonction. L’Union des notaires de Roumanie a déjà décidé que le contrat d’achat et de vente et celui d’hypothèque exigé par la CEC Bank étaient légaux. En parallèle, l’activité managériale de la CEC Bank est examinée par la Commission budget-finances du Sénat.



    Visite – La ministre géorgienne des Affaires étrangères, Maïa Panjikidze, fait, lundi, une visite officielle en Roumanie, à l’invitation de son homologue, Titus Corlăţean. L’agenda comporte l’état et les perspectives de la coopération bilatérale, ainsi que les aspirations européennes et euro atlantiques de la Géorgie. Ce pays a récemment paraphé l’Accord d’association avec l’UE et souhaite être admis à l’OTAN. La Géorgie est le principal partenaire de la Roumanie dans le Caucase Sud, et les échanges commerciaux entre les deux pays ont atteint les 200 millions d’euros en 2011 et 2012. A son tour, la Roumanie est le principal contributeur à l’activité de la Mission civile de l’UE en Géorgie, qui supervise l’observation de l’accord russo-géorgien de cessez-le-feu, après le conflit armé du mois d’août 2008.



    Funérailles – Le premier ministre roumain, Victor Ponta, se rendra mardi en Afrique du Sud aux funérailles nationales de l’ancien président, Nelson Mandela. Cinquante-trois chefs dEtat ou de gouvernement ont confirmé quils participeront aux hommages en sa mémoire. Parmi eux, les chefs dEtat américain Barack Obama, brésilienne Dilma Roussef et français François Hollande, ainsi que le Premier ministre britannique David Cameron. Prix Nobel de la paix dans les années ’90, et héros de la lutte contre la ségrégation raciale Nelson Mandela a été le premier président noir de l’histoire de l’Afrique du sud. Il est mort jeudi à l’âge de 95 ans et sera inhumé le 15 décembre.



    Handball – La Roumanie doit rencontrer lundi l’Australie au Mondial dames de handball, accueilli par la Serbie. Ce sera le deuxième match de la sélection roumaine au Championnat du monde féminin, après avoir ouvert sur une victoire face à la Tunisie 27 à 17. Le groupe D réunit également la Hongrie, l’Allemagne et la République Tchèque. L’objectif déclaré des sportives roumaines est celui de se classer parmi les 8 premières. La Roumanie est le seul pays à avoir participé à tous les tournois finaux des Championnats du monde, depuis 1957. Toutefois, sa dernière performance date de 2005, lorsqu’elle est devenue vice-championne.