Tag: Gérard Depardieu

  • “J’ai rencontré un être humain, un comédien qui nous a montré pourquoi il est si grand !”

    “J’ai rencontré un être humain, un comédien qui nous a montré pourquoi il est si grand !”

    Début août, la ville hongroise de Szeged a accueilli une nouvelle édition de son Festival de théâtre en plein air, avec une attraction absolue à laffiche – le Français Gérard Depardieu. Il incarnait lempereur Napoléon I dans lopéra comique “Háry János”, composée en 1925-1926 par un des plus importants compositeurs hongrois et européens de lépoque, Zoltán Kodály. C’est lhistoire dun hussard de larmée austro-hongroise, un homme à limagination débordante, qui ne lésine pas sur lembellissement de ses faits darmes et de ses conquêtes amoureuses, dont limpératrice Marie-Louise, épouse de Napoléon. Un univers attachant qui ne fait plus la distinction entre mensonge et vérité, fantaisie et réalité, transformé en une super production par le metteur en scène Attila Béres. Porté aux nues par public et critique pour ce spectacle, lartiste roumano-hongrois devient ainsi un des rares metteurs en scène de lEurope Centrale et de lEst à avoir travaillé avec une star de la scène occidentale. Attila Béres raconte cette expérience.


  • A la Une de la presse roumaine 28.02.2013

    A la Une de la presse roumaine 28.02.2013


    «La super immunité rejetée par la Cour Constitutionnelle» titre en ce sens Adevarul, qui explique: la Cour a admis mercredi la saisine du PDL et du Parti du Peuple Dan Diaconesu, en opposition. Ceux-ci avaient dénoncé l’inconstitutionnalité des modifications apportées au statut des députés et sénateurs. Les articles concernés doivent être réexaminés et mis en conformité avec la décision de la Cour, poursuit le journal. Selon lui, une des modifications repoussées porte sur la majoration de 15 à 45 jours du délai durant lequel un parlementaire peut contester un rapport de l’Agence nationale d’intégrité dans le cas d’une décision d’incompatibilité.


    « Tentative échouée des parlementaires du pouvoir de limiter les « dégâts » produits par l’Agence Nationale d’Intégrité » note en Une Romania libera. Sous le titre « Première défaite majeure de l’USL », le quotidien s’interroge si la guerre avec la Cour Constitutionnelle de Roumanie va recommencer. Il note également que, suite à la décision de mercredi il n’est toutefois pas exclu que certains hommes politiques de l’équipe gouvernementale remette en discussion le rôle de la Cour Constitutionnelle.


    Les journaux s’attardent aussi sur les réactions des leaders politiques du pays à cette décision. « Yes » s’est exclamé le président de la République, Traian Basescu, en visite à Vienne. Adevarul rappelle d’ailleurs que le chef de l’Etat a figuré parmi les critiques constants du projet, demandant que le Parlement le réexamine. Pour sa part, le président du Sénat et co-président de l’USL au pouvoir, le libéral Crin Antonescu, a déclaré que la décision de la Cour serait respectée. Et lui d’ajouter que le délai de 45 jours était censé établir une différence nette entre parlementaires et fonctionnaires publics.


    Par ailleurs: c’est officiel: le gouvernement a élaboré un plan de licenciements pour les personnels de 16 compagnies du secteur énergétique d’Etat, licenciements faisant partie de programmes de restructuration et réorganisation qui seront mis en œuvre à partir de cette année et jusqu’en 2018. C’est l’information de Jurnalul National qui fait aussi savoir que les licenciements interviennent dans le contexte où les compagnies d’Etat avaient représenté « la pomme de discorde » dans les négociations entre l’Etat roumain et les officiels du FMI, au mois de janvier. Selon un document cité par Mediafax et repris par Jurnalul National, en sont visés aussi bien une série de « trous noirs » classiques que des compagnies profitables.


    Enfin, Adevarul fait sa Une ce jeudi sur un scandale et titre « Gérard Depardieu – révolté par la mutilation d’un film roumain. » En clair, le réputé acteur français a protesté dans une lettre ouverte, après que le film « Condamné à vivre » dont il est le protagoniste a été modifié par la maison de production de Roumanie, sans l’accord du comédien et du réalisateur Bogdan Dreyer. Ainsi, cette coproduction Roumanie-Allemagne-Belgique qui est le premier remake d’après un film roumain, s’est vu attribuer un « happy end » sur la demande d’un distributeur américain. « Si je voulais faire un film américain je serais allé directement aux Etats-Unis et non pas en Roumanie » a martelé Gérard Depardieu.