Tag: Gheorghe Mencinicopschi

  • L’alimentation de l’avenir, de l’ADN à la tradition

    L’alimentation de l’avenir, de l’ADN à la tradition

    Lalimentation de lavenir sera lalimentation du passé – estiment les chercheurs, qui nous exhortent à nous nourrir de produits aussi naturels que possible et à retourner, en fait, aux habitudes alimentaires de nos grands-parents.


    Selon les données fournies par lOrganisation mondiale de la santé (OMS), une personne sur trois dans le monde souffre actuellement dobésité et dautres formes de malnutrition et, dici 2025, une personne sur deux en sera touchée. Plus grave encore, lobésité chez les enfants et les jeunes progresse en Europe, où à présent un adolescent sur trois est en surpoids ou obèse. Par rapport aux générations antérieures, en Europe – et en Roumanie aussi – les jeunes consomment des produits fast-food et des boissons sucrées, ils passent de nombreuse heures par jour devant les écrans, se déplacent en voiture et prennent lascenseur. Cela entraîne de graves problèmes de santé – affirmé Lygia Alexandrescu, spécialiste en nutrition: « La solution, en ce moment, se trouve dans laliment intégral, dans les produits de saison. Nous avons été habitués à manger des tomates en été, du raisin en automne, des pastèques en juillet et août. A présent nous mangeons des melons et des pastèques même en avril et des cerises en septembre. Ce nest pas du tout normal, ni naturel. Notre organisme en souffre et nous nous demandons après pourquoi nous sommes malades et pourquoi nos enfants sont plus malades que nous. Des enfants consultent le médecin pour des problèmes de poids ainsi que pour des problèmes qui étaient lapanage de la vieillesse il y a un certain temps : goutte, taux de cholestérol élevé, problèmes articulatoires dûs à lexcès de poids. Et cela, parce que nous avons oublié tout ce qui est naturel, car finalement il sagit de préserver un équilibre qui vient du naturel.



    Dans un proche avenir, létude du génome de chaque personne nous permettra dobtenir des informations sur son héritage génétique et sur sa prédisposition pour certaines maladies, ce qui nous permettra de recommander une nutrition personnalisée, affirme Lygia Alexandrescu:« Lavenir appartient aux recherches sur lADN. On est en train de mettre au point des tests qui nous diront de quoi nous avons besoin comme nourriture, combien de fois par semaine nous devons consommer un certain aliment et à quelle heure… Nous devons donner à notre corps la nourriture quil exige. Nos enfants mangeront en fonction de cette description du génome. On doit retourner également aux produits locaux, stimuler la production locale, trouver au marché un producteur dont on achètera les légumes. Des protéines de qualité nous attendent à lavenir, qui ne nous promet plus ni laitages, ni viande, il ny a plus de ressources. Il paraît quen 2028, nous mangerons de nombreux produits qui imiteront la viande, des aliments nouveaux que nous ne connaissons pas encore.


    En attendant, le professeur Gheorghe Mencinicopschi nous conseille le retour au produit alimentaire local et intégral. Ce spécialiste de la nutrition nous avertit que nous devons devenir plus conscients de ce que nous mangeons et des risques cachés de notre alimentation: « On parle de produits alimentaires à base dinsectes et de vers. A mon avis, cest une diversion. Pourquoi ? Eh bien, on est nombreux. Et est-ce quil est normal de produire une nourriture de mauvaise qualité pour en produire en grande quantité et rendre ainsi les gens malades? Ne vaut-il pas mieux promouvoir une culture de lalimentation saine, afin de rester bien portants, que de produire beaucoup de nourriture peu chère, qui va nous rendre malades ? Il sagit là daspects profondément économiques. Tous les producteurs souhaitent récupérer leur investissement le plus vite possible, peu importe la qualité des aliments quils fournissent. Bref, on travaille pour le profit, la santé du consommateur ne compte pas. Alors, pourquoi penser quil y a des aliments sains sur les étalages des magasins ? Cest la loi du profit. En Roumanie, il y a de plus en plus denfants obèses, alors que lobésité est, en fait, une maladie de lâge adulte. Or, de nos jours, elle est diagnostiquée chez de très jeunes enfants, dès lâge de 3 ans. Le désastre a commencé dans les années 70, lorsque la viande, les œufs, le lait, la graisse animale ont été déclarés lennemi numéro 1 de notre santé. Et cela a marqué le début de lère des céréales, qui a mené à la situation actuelle.


    Selon les statistiques, 15% des Roumains sont obèses et un tiers en surpoids. Un grand nombre de jeunes sont confrontés à ce problème à cause de lalimentation des dernières décennies, sans nutriments et bourrée de produits chimiques. Teodor a 25 ans et il est heureux de sêtre libéré du fardeau de lobésité:« A 11 ans je souffrais déjà dobésité morbide. A 12 ans je pesais autour de 80 kilos. Quest-ce quune nutrition équilibrée a signifié pour moi ? Elle a sauvé ma vie. Non seulement elle a ajouté des jours à mon séjour sur terre, mais elle ma donné une chose que je nai jamais pensé pourvoir acquérir : un style de vie, une qualité de la vie que je ne soupçonnais même pas.


    Tatiana a 36 ans et elle a honte de dire combien elle pesait avant de commencer à maigrir. « Cela commence toujours par quelques kilos de plus, par une alimentation défectueuse et un style de vie malsain. Jai réussi à perdre 40 kilos en un an et trois mois. Jai retrouvé mon équilibre. Je ne dirais pas que cest une cure. Cest, en fait, un style de vie. Je mange à peu près de tout, en respectant certaines règles, je respecte également certaines heures pour les repas. Je fais trois repas principaux et deux goûters. Lorsquon a réussi à perdre les kilos supplémentaires, on réussit à se rééquilibrer de tous les points de vue, on reprend confiance en soi, on change complètement. Je pense que jai rajeuni de 10 ou 15 ans. Maintenant jai 36 ans, mais il y a un an, on maurait donné 46.


    Par de bons programmes déducation nutritionnelle déroulés dans les écoles, on peut remédier à nombre de ces problèmes – estiment les spécialistes. Léducation à la santé et à la nutrition est dailleurs la nouvelle discipline qui sera introduite en 2020 au programme scolaire de Roumanie.


    (Trad. : Dominique)


  • Weihnachtsfastenzeit in Rumänien

    Weihnachtsfastenzeit in Rumänien

    40 Tage lang fasten gläubige Christlich-Orthodoxe vor Weihnachten. Das Fasten wurden von der Synode in Konstantinopel bereits im Jahr 1166 festgelegt. In der orthodoxen Betrachtung ist das Fasten ein Mittel zur seelischen Reinigung, eine Tugendtat, eine Übung zur Stärkung des Willens. Durch Fasten wird die Seekle stärker als der Körper, sagt Pater Eugen Tănăsescu von der Kirche der Heiligen Engel“ in Constanţa:



    Es ist ein Augenblick, an dem wir eigentlich versuchen, das Böse durch die Erziehung des Willens abzustreifen, das Gute in unserem Leben zu verwerten, die Liebe zu gewinnen, denn das ist das Gebot des Herren: Liebe mit den anderen zu teilen. Es gibt viel Leid heute in der Welt! Es fehlt an Liebe und deshalb müssen wir mehr fasten. Doch wir können das Böse nich los werden, wenn wir keinen erzogenen, keinen starken Willen haben. Viele behaupten, sie könnten nicht fasten. Man muss können! Folglich erziehen wir den Willen. Das ist eine Übung in Zurückhaltung. Man beginnt mit dem Essen, dann bringen wir das Gebet mit hinenin, die Verzeihung, die Beichte und die Kommunion. Es ist also eine vollständige geistliche Behandlung, wodurch wir eigentlich wieder nach dem suchen, was wir in unserem Leben verloren haben, nach der Eigenschaft, Mensch zu sein.“



    Die Schlussfolgerungen einer Untersuchung von Mercury Research verweisen darauf, dass 29% der Jugendlichen vor Weihnachten fasten. 21% davon fasten alle 40 Tage. Die meisten aber fasten nur mittwochs und freitags. Die meisten unter 30 Jahren begründen die Nichteinhaltung dieses Brauches dadurch, dass sie es nicht schaffen, es nicht aushalten können oder es nicht für notwendig empfinden. Pater Eugen Tănăsescu:



    Wir haben es gelernt, den Sinnesfreuden des Lebens schnell nachzugeben. Wir sorgen uns mehr darum, besser zu essen als zu fasten. Wir sorgen uns mehr darum, dass man Gutes über uns sagt, anstelle dass wir über andere Gutes sagen. Wir sorgen uns mehr darum, die ganze Aufmerksamkeit auf uns zu lenken, anstelle uns zu entschuldigen, wenn wir uns jemandem gegenüber schlecht verhalten haben. Wir lieben uns selbst ein bisschen zu viel im Vergleich zur Nächstenliebe. In unserem Eigensinn entfremden wir uns gegenüber unseren Mitmenschen.“



    Dieselbe Untersuchung zeigt, dass mehr als die Hälfte der Jugendlichen, die fasten, spezielle Backwaren essen. Für 21% von ihnen ist das Fasten ein teuerer Brauch, denn zu dieser Zeit geben sie mehr Geld aus. Auf dem Lande aber fastet man immer noch wie vor einigen Jahrhunderten. Man isst Weisbohnen, Maisbrei, Kürbisteigkuchen, verschiedene Borschtschsuppen mit Kohl, Erbsen, Kartoffeln. Früher wurde immer Honig gegessen. Man a‎ß Honig mit Wal- oder Erdnüssen. Kürbis- und Sonnenblummenkerne a‎ß man gerne bei Treffen. Auch Pilze schmecken gut, sind reich an Proteinen und können somit Fleisch ersetzen. Wir haben eine 85-Jährige gefragt, wie man einst fastete:



    Die Weihnachtsfastenzeit hat man eingehalten, man hatte Glauben an Gott. Vor der Fastenzeit machten wir unsere Töpfe sauber, wir reinigten sie von Fett, wir brachten diese auf den Dachboden und verwendeten andere, um das Essen zuzubereiten. Als man das Schwein schlachtete, fassten wir die Würste oder das Fleisch nicht an. Wir mussten bis Weihnachten die Kommunion bekommen. Man a‎ß Makrele, Äpfel, Kartoffeln, Kohl… Meine Mutter sagte, dass die Fastenzeit 9 Wochen dauert. Manche Menschen fasteten, sie nahmen ab, einige starben. Da hat man beschlossen, nur 6 Wochen zu fasten, damit die Leute aushalten können. Damals gab es keine Unterhaltungsmöglichkeiten, keine Balls, keine Hochzeiten… Die Leute waren schlicht und warteten auf Weihnachten.“



    Ernährungsexperten empfehlen uns, sollte man sich fürs Fasten entscheiden, mit einfachen, hausgemachten Gerichten über die enthaltsame Zeit zu kommen. Au‎ßerdem müsse man die Regale der Läden meiden, die sogenannte Fertignahrung für die Fastenzeit bieten“ – diese seien alles andere als gesund. Gheorghe Mencinicopschi, Leiter des Instituts für Lebensmittelforschung in Bukarest:



    Es müsste nicht schwer sein, das orthodoxe Fasten einzuhalten, wenn wir die authentischen Fastenrezepte befolgen würden, die wir seit hunderten von Jahren haben. Diese Fastenrezepte enthalten erstens keine künstlichen Zustatzstoffe. Ein Fastenessen müsste keine Zusatzstoffe enthalten. Das beste wäre ein Kochbuch von einem Kloster zu nehmen und zu versuchen, die Rezepte von dort zuzubereiten. Diese sind einfach und ausgeglichen. Weihnachtsfasten ist einfacher als Osterfasten, denn man darf öfter Fisch essen.“



    Kirchenvertreter belehren uns, dass Fasten sich nicht nur auf die Änderung des Essverhaltens bezieht. Fasten bedeutet viel mehr. Die 32-jährige Ioana erzählt, sie habe etwas aus dem Fasten gelernt:



    Ich faste. Das tut meine ganze Familie. Ich gebe zu, dass man viel daraus lernt. Aus dem Fasten habe ich gelernt, dass der Mensch isst, um zu leben und nicht umgekehrt. Ich habe noch gelernt, Geduld zu haben und die Nahrung zu schätzen. Ehrlich ist das Essen nach der Fastenzeit viel köstlicher.“



    Am Heiligabend wird noch strenger gefastet. Man enthält sich der Nahrungszunahme bis 15 Uhr. Dann isst man in eingen Gegenden gekochten Weizen mit Obst und Honig. Bereits seit dem 4. Jh. isst man am Heiligabend nichts. An diesem Tag kommt auch der Priester mit einer Ikone ins Haus, um das Fest des kommenden Tages zu verkünden.



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  • Fettleibigkeit im jungen Alter

    Fettleibigkeit im jungen Alter

    Die Internationale Gesundheitsorganisation warnt vor einem zunehmenden Anteil der übergewichtigen und adipösen Kinder und Jugendlichen in den EU-Staaten. Da Fettleibigkeit immer früher auftritt, erhöht dies nicht nur das Krankheitsrisiko, sondern erzeugt auch erhebliche soziale Probleme.



    Fettleibigkeit hat sich in den letzten Jahren in den EU-Staaten zu einem gro‎ßen Problem entwickelt. Immer mehr Kinder und Erwachsene in der Europäischen Union leiden heutzutage an Adipositas. Wie die Europäische Statistikbehörde Eurostat 2011 erklärte, sei jeder fünfte Erwachsene in den EU-Staaten stark übergewichtig. In England leiden 23,9 Prozent der Frauen und 22,1 Prozent der Männer an Fettleibigkeit. Neben Gro‎ßbritannien liegen Malta und Ungarn an der Spitze im EU-Vergleich. Besonders wenig Menschen mit Fettleibigkeit gibt es den Eurostat-Zahlen zufolge hingegen in Rumänien, Italien, Bulgarien und Frankreich.



    2007 warnte die Internationale Gesundheitsorganisation vor einem zunehmenden Anteil der übergewichtigen und adipösen Kinder und Jugendliche in den EU-Staaten. Die Zahl der übergewichtigen Kinder und Jugendliche stieg demzufolge auf 20%, während ein Drittel der europäischen Kinder und Jugendliche an Fettleibigkeit leide. Heutzutage wird es heftig über die Ursachen der Zunahme des Übergewichts debattiert. Genetische Faktoren können einen gro‎ßen Effekt auf die individuelle Prädisposition für Fettleibigkeit haben. Jedoch erklären die Gene allein nicht die dramatische Zunahme der Fettleibigkeitsrate bei Kindern in den letzten Jahren. Wie sieht die derzeitige Situation in Rumänien in Bezug auf dieses Problem aus? Einer neulich in der rumänischen Öffentlichkeit bekanntgemachten Information zufolge, liege Rumänien auf dem dritten Platz unter den EU-Ländern mit einer hohen Fettleibigkeitsrate bei Kindern.



    Das Rumänische Endokrinologische Institut und die Fachklinik des Bukarester Krankenhauses Elias” führten diesbezüglich Mai 2011 eine epidemiologische Studie durch. Es handelte sich um eine Beobachtungsstudie an Kindern mit dem Alter zwischen 6 und 18 Jahren, die eine direkte Abschätzung des Fettleibigkeitsrisikos bei Bukarester Kindern und Teenagers erlaubte. Endokrinologie-Fachärztin Carmen Barbu erläutert die Ergebnisse:



    Wie die Studie gezeigt hat, haben 32% der beobachteten Kinder Übergewichtsprobleme, d.h. 11,5% sind fettleibig und 20,5% übergewichtig. Die letztere Kategorie liegt in der Mitte zwischen normal und fettleibig. Im Vergleich zum Rest des Landes stellten wir fest dass die Bukarester Kinder am stärksten davon betroffen werden. Einer 2009 in westrumänischen Timişoara (Temeswar) veröffentlichten Studie zufolge, liege der Anteil der übergewichtigen und adipösen Kinder in Timişoara nicht so hoch wie in Bukarest. Dies zeigt wie unterschiedlich die Umweltbedingungen sind und wie sie sich auf den Gesundheitszustand der Kinder auswirken lassen.



    Es hat sich gezeigt, dass es au‎ßerdem erhebliche geographische Unterschiede in der Ausbreitung dieser Krankheit gibt, wobei die Gro‎ßstädte im Vergelich zum Dorfmilieu höhere Verbreitungsraten von Fettleibigkeit und Übergewicht bei Kindern und Jugendlichen aufweisen. Neben körperlichen und emotionalen Problemen, die in der Kindheit auftreten, haben zudem Studien gezeigt, dass jugendliche Fettleibigkeit ein ma‎ßgebliches Vorzeichen für Fettleibigkeit im Erwachsenenalter ist, insbesondere dann, wenn die Eltern ebenfalls übergewichtig waren. Das ist aber keine Regel und eine besondere Besorgnis erregt die Feststellung, dass es in der heutigen Gesellschaft zahlreiche Kinder ebenso zu Übergewicht oder Fettleibigkeit neigen, .selbst wenn kein Elternteil übergewichtig oder fettleibig ist. Fachärztin Carmen Barbu vertritt der Ansicht, eine der wichtigsten Ursachen dieser Krankheit seien die ungesunden Gewohnheiten:



    Eine in Bukarest besonders ausgebreitete ungesunde Gewohnheit ist nach 22 Uhr zu essen. Über 90% der beftragten Kinder erklärten sie essen nach 22 Uhr und ebenso über 90% sagten sie haben sogannanten Sü‎ßigkeiten-Reseven zuhause zur Verfügung. Es handelt sich zudem um keine hausgemachte Sü‎ßigkeiten. Au‎ßerdem zeigte der von den Kindern ausgefüllte Fragebogen, dass sie zuhause kein komplettes Essen kriegen, das Proteine, Kohlenhydrate und unterschiedliche essentielle Bestanteile der Nahrung beinhaltet. Über 90% der Kinder erklärten zudem sie essen vor dem Fernseher oder Computer. Wie sich deutlich herausstellte, treiben die Kinder auch zu wenig Sport. Nicht zuletzt ist diese mangelnde Bewegung ein erhebliches Risiko in der Entwicklung der Kinder und Jugendliche. Viele von ihnen beschränken sich lediglich auf den Sportunterricht in der Schule.“



    Beim ungesunden Essen handelt es sich nicht nur um Sü‎ßigkeiten, sondern auch um Fast-food-Essen, das zu viel Salz, Fett und suchterzeugende Stoffe enthält. Dies sei dadurch zu erklären dass die Eltern die Essensgewohnheiten der Kinder aus Zeitmangel vernachlässigen, sagt Ernährungsexperte Gheorghe Mencinicopschi.



    Die Eltern und Gro‎ßeltern müssen dessen bewu‎ßt werden, dass die 10-oder 11-jährigen Kinder alleine zwischen gesunden und ungesunden Nahrungsmitteln nicht unterscheiden können. In diesem Alter lern das Kind durch Nachahmung und der Lebensstil in seiner Familie wird höchstwahrscheinlich später sein ganzes Leben prägen. Einmal die Gewohnheit fest verankert, führt der Jugedliche oder Erwachsene meistens einen hoffnungslosen Kampf gegen seinen ungesunden Lebensstil.



    Ungesundes Essen erhöht das Risiko von Herzeekrankungen, Typ 2 Diabetes, Bluthochdruck, sowie von verschiedenen Krebsarten und Arthritis. Bei jungen Männern schlie‎ß man sogar das Risiko der Senkung der Zeugungsfähigkeit nicht aus. Was kann man gegen die Zunahme dieses Alltagsphänomens machen? Ernährungsexperte Gheorghe Mencinicopschi:



    Die Lösung istdas hausgemachte Essen. Selbst wenn es manche als altmodisch betrachten, stellt das hausgemachte Essen eine Garantie für unsere Gesundheit dar weil man die Zutaten selber auswählen kann. Heute schenken die Menschen ihrer Ernährung keine Aufmerksamkeit, sie sind nichteinmal neugierig, das zu lesen was auf der Verpackung steht. Würden sie das Etikett lesen, könnten sie Angaben zu Zutaten oder zu Nährwerten finden. Zumindest könnte man so erfahren, wieviel Zucker oder Salz in unseren Lebensmitteln steckt. Die beste Option wäre aber die Zutaten selber auszuwählen und das Essen selber zu Hause zu kochen oder Bio-Produkte zu kaufen, wenn wir uns das leisten.“



    Leider sind heutzutage ganz gesunde Lebensmittel schwer zu finden, da viele davon Pestizid-Rückstände und Hilfsstoffe enthalten oder industriell verarbeitet werden. Das Zuhause-Kochen alleine kann uns dabei helfen, gewisserma‎ßen die Kontrolle über die Ernährung unserer Kinder zu übernehmen.



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  • L’obésité infantile

    L’obésité infantile

    L’obésité, notamment l’obésité infantile, est désormais un problème majeur parmi la population de l’UE. Selon un communiqué de l’Eurostat rendu public en 2011, et ciblé sur la période 2008 — 2009, entre 8 et 25% des adultes européens étaient obèses. La plupart d’entre eux vivaient au Royaume Uni et à Malte.



    Pour sa part, la Roumanie elle possédait un des taux les plus réduits. 20% des enfants et adolescents d’Europe sont en surpoids et un tiers d’entre eux sont obèses, mettait en garde en 2007, l’Organisation mondiale de la santé. Entre temps, la situation a changé. Quelle est la réalité de l’obésité infantile aujourd’hui en Roumanie ? Selon une information véhiculée par la presse, la Roumanie occuperait actuellement la troisième place en Europe pour ce qui est de l’obésité infantile. Vu que la source des ces informations demeure inconnue, nous avons démarré notre propre enquête.



    Sachez d’abord que la Société roumaine d’endocrinologie et la clinique spécialisée de l’hôpital « Elias » de la capitale roumaine ont réalisé en mai 2011, une étude épidémiologique dans les établissements scolaires bucarestois. Le médecin endocrinologue Carmen Barbu explique les résultats de cette étude qui a inclus des élèves roumains âgés de 6 à 18 ans. Carmen Barbu : « J’ai appris que pour 32% de ces élèves le poids était un problème. En effet, 11,5% en étaient obèses, et le reste de 20,5% étaient en surpoids, une catégorie intermédiaire entre poids normal et obésité. Par rapport au reste du pays, Bucarest devrait occuper la première place au classement de l’obésité infantile. Une étude réalisée en 2009 dans la ville de Timisoara, dans le sud-ouest du pays sur une population urbaine composée d’élèves de collège et de lycée, révèle une prévalence de l’obésité inférieure à ce que nous avons trouvé à Bucarest. Elle se chiffrait à environ 1% alors que 10% des enfants étaient en surpoids. C’est une différence très importante par rapport à la capitale roumaine qui montre combien variées sont les conditions de vie et l’impacte différent que peut avoir l’environnement sur l’obésité des enfants ».



    En milieu rural, l’incidence de l’obésité pourrait également être beaucoup plus réduite. Par conséquent, l’obésité est provoquée par un style de vie typique aux grandes agglomérations urbaines. Il existe dans certains cas une prédisposition génétique, stimulée par les conditions de vie. Mais, à l’heure actuelle, de nombreux enfants sont obèses ou en surpoids alors que leurs parents ne se confrontent pas à de tels problèmes. Les habitudes malsaines sont les principales causes de cette situation, affirme le médecin Carmen Barbu : « Nous avons identifié un comportement malsain très répandu à Bucarest : le fait que le dernier repas de la journée est en fait pris très tard dans la soirée. Plus de 90% des enfants ont avoué dîner après 22 heures et disposer à la maison de réserves de sucreries qu’ils pouvaient consommer à tout moment. Et il s’agit de produits à base de sucres concentrés et non pas faits maison. Par ailleurs, le questionnaire alimentaire révèle que les repas qu’ils prennent n’assurent pas toujours un équilibre entre protéines, glucides et autres. De plus, même si les éléments nutritifs de base n’étaient pas assurés, la réserve de sucre était assurée pour tout le monde. Plus de 90% des enfants ont affirmé manger devant la télé ou l’ordinateur. Et le dernier aspect que nous avons signalé a été l’absence de tout exercice physique. La vaste majorité des enfants roumains ne fait du sport que pendant les classes d’éducation physique. Même dans le cas de ceux qui font du sport à l’extérieur de l’école, la moyenne est d’une heure et demi par semaine ».



    Hormis les sucreries, les ingrédients spécifiques de la restauration rapide sont eux aussi dangereux pour la santé. Leur teneur en sel et en lipides est trop élevée; s’y ajoutent les additifs et les substances qui créent de la dépendance. Les enfants les consomment parce que c’est ce qu’ils voient à la maison et à l’école ou encore parce que les parents ne s’en préoccupent pas, estime le spécialiste en nutrition, Gheorghe Mencinicopschi: « Les parents et les grands-parents devraient se rendre compte qu’à ces âges tendres, soit 10 ou 11 ans, le cerveau d’un enfant n’est pas suffisamment développé pour faire la distinction entre les aliments, pour savoir ce qui est sain ou non. C’est à cet âge là que l’enfant apprend par imitation et de ce fait ce qu’il voit dans son milieu familial quand il s’agit de mode de vie mettra son empreinte sur son cerveau pour le reste de sa vie. Si ce qu’il apprend est erroné alors l’adolescent et puis l’adulte mènera un combat avec soi même, un combat qu’il perd dans la plupart des cas ».



    Parmi les maladies provoquées par les additifs figurent: l’hypertension artérielle, les affections cardiovasculaires, vasculaires cérébrales, le diabète de type 2, certaines formes de cancer, la goutte. De même, les garçons peuvent subir un processus de féminisation et avec le temps, l’obésité peut entraîner la baisse de la fertilité masculine, avec des conséquences sur les futures générations. Que faire donc pour empêcher que le phénomène ne gagne encore plus en ampleur. Gheorghe Mencinicopschi : « Cuisiner chez soi – bien que certains puissent trouver cette pratique désuète, elle constitue la première source de santé vu qu’elle permet de contrôler ce qu’on met dans un plat. De nos jours, on ne fait point attention à ce qu’on mange. Beaucoup d’entre nous n’ont même pas la curiosité de lire les étiquettes et trouvent toutes sortes d’excuses. Si on ne lit pas les étiquettes, on ne peut pas apprendre des choses simples, telles combien de sucre ou de sel nous avons ingurgité en une seule journée. Il est bien évident qu’une option encore plus saine est celle de choisir nous même les matières premières et de préparer les plats à la maison. Ou encore acheter des aliments bio si on se le permet ».



    Malheureusement, les aliments sains à 100% sont difficiles à trouver de nos jours, quand la pollution aux pesticides est très fréquente et les animaux sont nourris aux fourrages industriels. Toutefois, ce que l’on peut éviter c’est de consommer des aliments trop artificiels. (trad.: Alexandra Pop, Alex Diaconescu)

  • Obezitatea  infantilă

    Obezitatea infantilă

    Obezitatea adulţilor şi a copiilor a devenit o problemă majoră în UE. Conform unui comunicat al Eurostat dat publicităţii în 2011, dar cu informaţii referitoare la perioada 2008-2009, între 8% şi 25% dintre adulţi erau obezi în UE. Cei mai mulţi dintre ei se aflau în Marea Britanie şi Malta în timp ce România avea una dintre cele mai scăzute rate. De asemenea, în 2007, Organizaţia Mondială a Sănătăţii avertiza că 20% dintre copiii şi adolescenţii din Europa sunt supraponderali, iar o treime dintre ei sunt obezi. În timp, însă, situaţia se schimbă. Cum stau lucrurile azi, în România, în ceea ce priveşte obezitatea infantilă? Conform unei informaţii vehiculate masiv de presă în ultima vreme, România s-ar afla pe locul trei în Europa la obezitate infantilă. Cum nu am reuşit să găsim sursa acestei informaţii, am pornit propriile noastre investigaţii.



    Societatea Română de Endocrinologie şi clinica de profil a spitalului Elias” din Bucureşti au realizat un studiu epidemiologic în şcolile din capitală, în mai 2011. Au fost incluşi, aleatoriu, elevi cu vârsta între 6 şi 18 ani. Iată care au fost rezultatele.



    Medicul endocrinolog Carmen Barbu: Am aflat că 32% au probleme cu excesul de kilograme, adică 11,5% erau obezi, iar restul de 20,5% erau supraponderali, o categorie intermediară între normal şi obezitate. Comparativ cu restul ţării, ne putem aştepta ca prevalenţa cea mai mare a obezităţii la copii să fie în Bucureşti. În 2009 a fost publicat un studiu realizat în Timişoara tot pe populaţia urbană, cu elevi de gimnaziu şi de liceu în care prevalenţa obezităţii este mai mică decât ce-am găsit în Bucureşti. Prevalenţa obezităţii se situa pe la 1% în timp ce 10% dintre copii erau supraponderali. Este o diferenţă foarte mare faţă de Bucureşti, iar asta arată cât de variate sunt condiţiile de mediu şi ce impact diferit poate să aibă mediul asupra obezităţii la copil.”



    În mediul rural, prevalenţa obezităţii s-ar putea, de asemenea, să fie mult mai mică. Prin urmare, obezitatea este cauzată de un stil de viaţă tipic marilor aglomeraţii urbane. Există, în unele cazuri, şi o predispoziţie genetică, stimulată de întâlnirea cu un mediu favorizant. Dacă nu ar exista acest mediu, poate că obezitatea nu ar apărea. În plus, în prezent, sunt mulţi copii obezi sau supraponderali ai căror părinţi nu au aceste probleme. Cauzele principale sunt, în opinia doctoriţei Carmen Barbu, anumite obiceiui nesănătoase cum ar fi: Un exemplu de comportament nesănătos găsit de noi şi foarte răspândit în Bucureşti este faptul că ultima masă este servită foarte târziu seara. Peste 90% dintre copii ne-au spus că iau cina după ora 22.00. În proporţie de peste 90% dintre copii au spus că în casă sunt rezerve de dulciuri lăsate la discreţia lor. Sunt dulciuri concentrate, nu făcute în casă. Pe de altă parte, chestionarul alimentar asociat a arătat că ei nu au întotdeauna asigurată o masă echilibrată cu proteine, glucide şi altele. Chiar în condiţiile în care nutrienţii de bază nu erau asiguraţi, rezerva de dulciuri era asigurată la toată lumea. Peste 90% au raportat că iau masa în faţa televizorului sau a computerului. Iar ultimul aspect pe care l-am semnalat a fost lipsa exerciţiului fizic. La marea majoritatea a elevilor, el se limitează la orele de educaţie fizică. Chiar dacă fac sport în afara şcolii, media este de o oră şi jumătate pe săptămână.”




    Pe lângă dulciuri, ingredientele specifice fast-food-ului sunt, de asemenea, periculoase. Conţin prea multă sare, grăsimi şi alte substanţe aditive şi adictive deopotrivă. Copiii le consumă pentru că sunt învăţaţi acasă şi la şcoală să o facă sau pentru că părinţii le neglijează alimentaţia, consideră specialistul în nutriţie Gheorghe Mencinicopschi: Părinţii şi bunicii ar trebui să conştientizeze că la aceste vârste fragede, de 10-11 ani, creierul copilului nu este suficient de bine dezvoltat pentru a discrimina singur între alimente, între a fi capabil să aleagă între alimente sănătoase şi nesănătoase. Copilul învaţă, la această vârstă, prin imitare şi ceea ce găseşte în mediul familial ca stil de viaţă se va amprenta pentru tot restul vieţii în creierul lui. După ce lucrurile s-au cristalizat în acest mod nefericit, adolescentul şi adultul va duce o luptă cu el-însuşi, de obicei pierdută, pentru a-şi îndrepta stilul de viaţă.”



    Printre bolile provocate de ingurgitarea acestor substanţe periculoase se numără: hipertensiunea arterială, bolile cardiovasculare şi cerebrovasculare, diabetul de tip 2, unele forme de cancer, guta şi artrită. De asemenea, băieţii suferă un proces puternic de feminizare. Iar în timp obezitatea poate duce şi la scăderea infertilităţii masculine, afectând şi generaţiile viitoare. Ce este de făcut atunci pentru a preveni proliferarea fenomenului încă şi mai mult?



    Gh. Mencinicopschi: Gătitul în casă, deşi unora li se pare desuet, demodat, este prima sursă de sănătate pentru că poţi gestiona foarte bine ce pui în mâncare. Astăzi, suntem extrem de neatenţi la ceea ce introducem în gură. Mulţi dintre noi nu au nici măcar curiozitatea de a citi etichetele găsind tot felul de scuze. Necitind eticheta nu vom afla lucruri simple: cât zahăr sau sare am consumat într-o zi, fără să le punem cu lingura. Este clar că o opţiune mult mai sănătoasă este să ne alegem materiile prime şi să preparăm mâncarea în casă. Dacă avem posibilitatea să ne cumpărăm şi alimente bio, dacă ne permitem.”



    Din păcate, alimentele în totalitate curate sunt mai greu de găsit astăzi când poluarea cu insecticide sau pesticide este mare şi când animalele sunt hrănite cu furaje industriale. Însă, la toate acestea, nu trebuie adăugată şi hrana ultra-procesată şi plină de substanţe chimice. Gătitul în casă ne ajută să preluăm cât de cât controlul asupra alimentaţiei copiilor.