Tag: gisement

  • 02.08.2022

    02.08.2022

    Holocauste – Le ministère roumain des Affaires Etrangères rend aujourd’hui hommage à la mémoire des Rom victimes de l’Holocauste. A l’occasion de la journée nationale de commémoration de l’Holocauste contre les Rom, le MAE rappelle que les souffrances éprouvées par les membres de ce groupe ethnique dans les camps de concentration et d’extermination des nazis et de leurs alliés durant la Deuxième guerre mondiale sont restées malheureusement inconnus au grand public. C’est pourquoi, le Ministère des Affaires Etrangères soutient les initiatives nationales et internationales de promotion de l’éducation, de la recherche et de la commémoration du génocide contre les Rom. Le ministère des Affaires Etrangères condamne la prolifération du discours de la haine contre les membres de cette communauté. Et au président de la Roumanie, Klaus Iohannis d’ajouter dans un message que la stigmatisation et la discrimination des minorités devraient être durement sanctionnées. Ce fut le 2 août 1944 que 3 000 Roms du camp de la mort d’Auschwitz-Birkenau sont tombées victimes du régime nazi. Au total, en Europe un demi-million de Roms ont été tués durant l’Holocauste.

    Romgaz – La compagnie roumaine d’Etat Romgaz a annoncé avoir achevé le processus d’achat des actions détenues par le géant énergétique américain ExxonMobil au projet Neptun Deep d’exploitation des gisements de gaz en mer Noire. Le ministre roumain de l’énergie, Virgil Popescu a affirmé sur un réseau de partage que cette transaction de plus d’un milliard de dollars était un pas important dans l’obtention de l’indépendance énergétique de la Roumanie durant une période difficile pour toute l’Europe. La Roumanie, actuellement l’Etat de l’UE le moins dépendant du gaz russe, dispose de grandes quantités de gaz naturel non-exploité en mer Noire. Le volume estimé des gisements est de 200 milliards de mètres cubes. La quantité la plus importante est à retrouver dans le périmètre Neptun Deep, que Romgaz devrait exploiter aux côtés d’ OMV Petrom. Pourtant les premières quantités de gaz issues de ce périmètre devraient être extraites à la fin 2026 et le début de l’année 2027. Entre temps, dans le périmètre Midia, à quelque 120 kilomètres des côtes roumaines, les travaux d’exploitation effectués par la compagnie Black Sea Oil&Gas ont déjà commencé. Grâce à cet investissement, 1 milliard de mètres cubes de gaz pourraient être extraites chaque année. Les premières quantités ont déjà été introduites dans le système national.

    ROBOR – En Roumanie, l’indicateur ROBOR pour 3 mois en fonction duquel est calculé le cout des crédits à la consommation a dépassé le seuil psychologique des 8%. Conformément à Banque centrale roumaine, l’indicateur est arrivé à 8,01%, soit le niveau le plus élevé des 12 dernières années. En début d’année, l’indicateur ROBOR était de 3%. En échange, l’indicateur de référence pour les crédits des consommateurs IRCC est de 2,65% par an. Par rapport au niveau enregistré en début d’année, les taux d’intérêt des crédits hypothécaires ont augmenté de plus de 50% et ont quasiment doublé par rapport au niveau d’il y a six ans. Depuis le mois de mai, plus de 10 000 bénéficiaires du programme gouvernemental « la première maison » ont demandé la modification du calcul des taux d’intérêt en remplaçant l’indicateur ROBOR par l’IRCC.

    Covid – Le ministre roumain de la santé, Alexandru Rafila, n’exclut pas la possibilité d’une septième vague de la pandémie de Covid 19 suite à la rentrée scolaire et universitaire. A son avis, le port du masque de protection dans les transports en commun et dans les espaces fermés est l’élément essentiel pour contrôler la pandémie. Lundi, plus de 5 200 cas d’infection ont été dépistés en 24 heures. Près des 4 200 malades sont actuellement hospitalisés, dont plus de 600 enfants. 263 malades sont à l’heure actuelle en réanimation.

    Transports – Le contrat de construction du segment d’autoroute le plus couteux de Roumanie vient d’être signé au ministère des Transports de Bucarest. Il s’agit du 3e secteur de l’autoroute qui reliera les villes de Sibiu – dans le centre – et Pitesti – dans le sud. Sa valeur s’élève à 1 milliard d’euros. L’élaboration du projet technique devra durer 12 mois et les travaux près de quatre ans. Suite à la signature de ce contrat, tous les cinq segments de l’autoroute qui traversera la vallée de la rivière Olt, sont actuellement en chantier ou en cours de projection, a annoncé le ministre des Transports, Sorin Grindeanu.

    Tennis – La joueuse roumaine de tennis, Simona Halep, 16e mondiale s’est qualifiée dans les huitièmes de finale du tournoi WTA 250 à Washington. Elle a battu 6-3, 7-5 Cristina Bucsa, une joueuse née en République de Moldova qui représente l’Espagne.

    Pompiers – Les pompiers roumains sont arrivés au terme de leur mission en Grèce, mission qui porte sur la lutte contre les feux de forêts dans ce pays. Des collègues d’autres pays européens les ont depuis remplacés dans le cadre du Mécanisme commun de protection civile. Il s’agit de 56 pompiers roumains répartis en deux groupes, de 28 chaque qui ont participé à tour de rôle à cette mission. En effet la Grèce doit faire face depuis le début de l’été à des centaines de feux de forêts, ç cause notamment d’une grande canicule et d’une grave sècheresse. A présent ce sont les pompiers de Bulgarie, de France et d’Allemagne qui remplacent leurs collègues roumains pour un mois. Ils seront suivis par des finlandais et des norvégiens.
    Untold – Le Festival de musique électronique « Untold » dans le nord ouest de la Roumanie, l’un des 5 plus grands festivals dans le monde se déroule du 4 au 7 août à Cluj. C’est aussi le plus grand évènement musical en Roumanie. Pour 4 jours et 4 nuits des centaines d’amoureux de musique électro venus des quatre coins du monde vont participer à l’évènement. Parmi les artistes invités on compte J Balvin, David Guetta, Hardwell ou Vini Vinci.

    Météo – Il fait chaud sur la plupart du territoire roumain. Le ciel est variable, couvert sur l’est du territoire où des pluies à verse sont également possibles. Les maximas vont de 25 à 32 degrés. 28 degrés en ce moment à Bucarest.

  • Libéralisation des tarifs de l’énergie en Roumanie

    Libéralisation des tarifs de l’énergie en Roumanie

    La Roumanie a procédé, au 1er janvier dernier, à la libéralisation complète des tarifs de lélectricité, qui ne sont plus régulés par lAutorité nationale de régulation dans le domaine de lénergie. Le pays connaît aussi des hausses des tarifs du gaz, libéralisés le 1er juillet 2020. Outre une loi pour protéger le consommateur vulnérable, le gouvernement se propose maintenant aussi de supporter une partie des factures délectricité pour 13 millions de personnes. Ces mesures ont-elles été de bonnes choses ou des erreurs ? « La Roumanie doit se réinventer du point de vue économique », affirme Ioan Cuzman, ancien P.-D.G. de la Société dinvestissements financiers Banat-Crişana et ancien professeur danalyse économique et financière à lUniversité de lOuest de Timişoara.



    En Roumanie, la libéralisation des tarifs de lélectricité, le 1er janvier dernier, apporte des factures sans précédent pour le consommateur final, soit des hausses de lordre de 25 % par rapport à décembre dernier. Entre juin 2020 et juin 2021, la hausse du prix de lélectricité à la Bourse de lénergie a été de 141 %, passant de 24 à 59 euros le MWh. Dans le même temps, les tarifs du gaz ont également augmenté, de 20,49 % en août par rapport à décembre 2020. Une analyse réalisée par lAssociation Energia Inteligentă sur le prix moyen à la Bourse roumaine de marchandises révèle le fait que les tarifs du gaz nont pas atteint les niveaux de 2019, mais malgré cela, les prix qui se sont retrouvés dans les factures du consommateur final ont connu une progression de 150 %. Ainsi, le prix moyen de vente du gaz sur le marché de gros a été en juin dernier de 18,80 euros le MWh, alors que celui pour les clients domestiques a été entre 25 et 32,50 €. Il est vrai que ces tarifs ont aussi connu des hausses dans la plupart des pays dEurope, mais les pourcentages sont nettement moindres. Il va sans dire que les majorations des tarifs de lénergie déclencheront des hausses en cascade de tous les autres prix et tarifs. La Roumanie importe maintenant de lélectricité. Et la spirale ne sarrête pas là, car les prix de lélectricité dans les contrats de juin dernier pour lannée 2022 sont à 73 euros le MWh – le même tarif qu’en Allemagne, pour un salaire minimum presque 5 fois plus important !



    Le pays est un producteur de gaz, dont les réserves lui permettraient de tenir 25-30 ans, et il faut considérer aussi le gisement en mer Noire, une réserve estimée à 200 milliards de mètres cubes, dont le plus grand périmètre est détenu par Exxon et OMV-Petrom, une quantité qui suffirait à la Roumanie pour environ 17 ans. Toutefois, lexploitation ne semble pas avancer, et quand elle commencera, on ne sait pas si ce gaz restera en Roumanie. Ioan Cuzman, la légifération en 2018 relative au calcul des redevances au gaz extrait de Roumanie en fonction du prix du gaz à la Bourse de Vienne est-elle une mesure favorable pour la Roumanie ou une erreur ?




  • Vers une autonomie énergétique de la Roumanie?

    Vers une autonomie énergétique de la Roumanie?

    La Roumanie souhaite devenir autonome d’un point de vue énergétique, affirme le premier ministre Sorin Grindeanu. Et ce processus passe surtout par le nucléaire. C’est pourquoi, le gouvernement de Bucarest entend démarrer prochainement les travaux pour les troisième et quatrième tranches de la centrale nucléaire de Cernavoda, dans le sud-est de la Roumanie. Le chef de l’exécutif bucarestois s’exprimait lors d’une conférence internationale sur le développement durable par la recherche et l’éducation, qui se tenait à Pitesti (sud-est).



    Il s’est également félicité, à l’occasion, de la contribution des scientifiques roumains de l’Institut nucléaire de Mioveni au projet international de gestion et entreposage des déchets radioactifs qui montre, selon lui, le potentiel concret du pays à rejoindre le groupe d’Etats avec beaucoup d’expérience dans ce secteur, tels la France, la Belgique, les Etats-Unis, le Canada ou encore l’Italie. Bucarest a d’ailleurs été invité par l’Organisation pour la Coopération et le Développement économique à intégrer son Agence pour l’énergie nucléaire, geste qui prouve que la Roumanie observe les exigences auxquelles se soumettent les pays avec des programmes nucléaires avancés.



    Alors qu’un vif débat se porte au sein de la société roumaine au sujet des subventions publiques à la recherche, le premier ministre Grindeanu a également rassuré les spécialistes de l’Institut nucléaire de Mioveni quant à l’appui de son cabinet au développement des technologies nucléaires civiles, celles-ci pouvant être utilisées dans des secteurs stratégiques tels la médecine, l’agriculture ou l’énergie.



    Le ministre de la Recherche, Serban Valeca, a d’ailleurs annoncé la création d’un consortium scientifique national qui travaillera au développement d’un réacteur rapide refroidi au plomb, qui portera le nom d’ALFRED : « Les représentants du consortium ont déjà signé un deuxième accord avec la Romatom, l’association de l’industrie nucléaire locale qui a contribué à la mise en place des deux premières tranches de la centrale de Cernavoda. Les industriels roumains veulent s’impliquer activement dans ce partenariat et produire des équipements de haute qualité pour ce réacteur de quatrième génération ».



    La Roumanie tente ainsi de s’affranchir de sa dépendance du seul fournisseur extérieur d’énergie, plus précisément de gaz, à savoir le géant russe Gazprom. Bucarest souhaite mettre l’accent sur les ressources locales, alors que le pays est un des mieux placés en Europe de ce point de vue. Après l’Estonie et le Danemark, la Roumanie est le 3e Etat de l’UE qui peut assurer son nécessaire énergétique de ses propres forces, les importations se chiffrant à 17,1%. A titre de comparaison, Malte et Chypre couvrent leurs besoins presque exclusivement à partir des importations, tandis que la moyenne européenne est de 54%.



    Récemment, des travaux de prospection ont révélé l’existence d’un grand gisement de gaz naturels, dans le sud-est du pays, dont la valeur est estimée à environ 4 milliards d’euros. L’indépendance énergétique roumaine semble ainsi être confortée au moins pour quelques années. (trad. : Andrei Popov)

  • 14.10.2015 (mise à jour)

    14.10.2015 (mise à jour)

    Sommet — Le président roumain Klaus Iohannis participera, les 15 et 16 octobre, au Conseil européen qui se tiendra à Bruxelles et qui sera consacré à la migration et à la situation des frontières extérieures de l’UE. A cette occasion, M. Iohannis aura des entretiens avec le président du Parlement européen Martin Schultz et avec des eurodéputés roumains. Au sujet de la migration, le chef de l’Etat a déclaré que la Roumanie était et souhaitait continuer à être impliquée dans la solution du problème, ses approches reposant sur les principes de solidarité et de responsabilité. Quant aux frontières européennes, le président Iohannis a souligné que la Roumanie prenait très au sérieux sa mission de défendre les frontières extérieures et agissait comme un membre de facto de l’espace Schengen. Se référant au conflit en Syrie, Klaus Iohannis considère que l’intervention militaire de la Russie a compliqué la situation et il a plaidé pour le dialogue entre toutes les parties impliquées. Le fait que l’ambassade de Roumanie à Damas est toujours ouverte montre que Bucarest peut être un médiateur de paix dans la zone, croit le chef de l’Etat roumain. Le président Klaus Iohannis a abordé le dossier syrien, y compris la situation des réfugiés syriens au Liban et en Europe, avec le président de l’Assemblée nationale du Liban, Nabih Berri, en visite à Bucarest.



    Fiscalité — Le gouvernement de Bucarest a approuvé ce mercredi la loi de l’amnistie fiscale qui prévoit des exemptions d’intérêts et de pénalités pour les contribuables, entreprises et particuliers. Ceux qui ont des arriérés d’impôts n’auront plus à verser les pénalités s’ils payent leurs obligations principales jusqu’au 31 mars 2016. Le gouvernement a aussi commencé à examiner le projet de la nouvelle loi des salaires dans le secteur public.



    Investissements — Les investissements directs effectués par des non-résidents en Roumanie se montent à environ 2,3 milliards d’euros au cours des 8 premiers mois de cette année, indiquait, ce mercredi, la Banque centrale de Bucarest. Les chiffres de la même période de 2014 étaient inférieurs d’un milliard d’euros.



    Découverte — Un important gisement de plus de 30 milliards de mètres cubes de gaz naturels a été trouvé dans le secteur roumain du plateau continental de la mer Noire. Si elle est confirmée, cette quantité pourrait assurer la consommation interne de la Roumanie pour une période de trois ans, vu que la consommation moyenne est d’environ 12 milliards de mètres cubes par an. Le gisement se trouve dans la zone attribuée à la Roumanie en 2009 par le Cour internationale de justice de La Haye, dans le différend qui l’opposait à l’Ukraine.


  • La Roumanie sur les marchés de l’énergie

    Les ressources gazières de la mer Noire pourraient jouer un rôle déterminant pour la sécurité énergétique de la Roumanie, estiment les autorités roumaines. Lintérêt est stratégique – pour preuve, la visite éclair du premier ministre Victor Ponta sur la plate-forme Ocean Endeavor, située dans la zone maritime roumaine, à quelque 200 kilomètres de la côte. Cest là que lAméricain Exxon Mobil et le Roumano-autrichien Petrom entreprennent des travaux exploratoires des gisements gaziers situés à quelque 800 mètres de profondeur. Le chef du gouvernement roumain sest félicité des intentions du groupe étasunien dentrer sur le marché roumain du gaz et a appelé à laccélération des forages.



    Si le consortium Exxon Mobil Petrom finit par exploiter les gisements, il acheminera le gaz en Roumanie via le distributeur local, la compagnie nationale Transgaz – une coopération que le premier ministre a également mis en exergue. Victor Ponta: “Les explorations et les investissements dExxon et de Petrom sont essentiels pour le pays. Nous parlons de sommes très importantes. A cet endroit seulement, si les prospections savèrent positives, nous allons avoir un investissement dun milliard de dollars. Aux termes du contrat signé avec le consortium, nous avons la garantie quaussitôt les ressources exploitées, celles-ci entreront dans notre système national, ce qui veut dire que les premiers bénéficiaires en seront la Roumanie et la République de Moldova.”



    Le chef du gouvernement a, par ailleurs, remarqué le nombre important dexperts et de travailleurs roumains faisant partie des équipes qui entreprennent les travaux et précisé quil encourageait les compagnies internationales à les attirer, à lavenir aussi, dans des projets énergétiques offshore.



    Si la tendance actuelle se confirme, les prospections en mer Noire devraient déboucher sur des résultats positifs, une bonne nouvelle pour lindépendance énergétique du pays, a encore précisé Victor Ponta: “Linvestissement et les opérations exploratoires se déroulent selon le calendrier convenu. Je ne peux que souhaiter que les bonnes nouvelles actuelles aboutissent à dautres, de sorte que lon sache, à la fin de lannée, si les ressources découvertes sont vraiment significatives, parce que la Roumanie a besoin dêtre indépendante dun point de vue énergétique.”



    Effectivement, le gaz de la mer Noire pourrait être utilisé par la Roumanie et la République de Moldova, reliées désormais par le gazoduc Iasi-Ungheni, censé être opérationnel à la fin août et réduire, par conséquent, la dépendance des deux pays du gaz russe. Si le gisement est suffisamment important pour être exploité à grande échelle, les spécialistes sattendent à ce quil entre sur les marchés internationaux à lhorizon 2020. (trad.: Andrei Popov)