Tag: glace

  • Le tonneau à glace

    Le tonneau à glace

    Il
    se souvenait toujours avec nostalgie du parfum de la glace faite maison par sa
    mère, et c’est ce qui l’a poussé à redécouvrir le goût authentique des glaces,
    voyageant de village en village, en quête des recettes d’autrefois. Une fois
    qu’il eut trouvé son bonheur, Adrian Mengheş, car c’est de lui qu’il s’agit,
    décida de se reconvertir. Troquant son poste d’ingénieur contre celui de
    glacier, il a décidé de monter sa propre entreprise, et c’est ainsi qu’est né
    « butoiul cu îngheţată » (le tonneau de glace).


    Il
    nous a raconté ses débuts difficiles. Sa mère lui a rappelé qu’à l’époque de
    son enfance, le marchand de glace se promenait avec son « tonneau ».
    Adrian Mengheş nous raconte comment il en est venu à créer cette marque : « Nous avons connu des débuts
    difficiles, car à l’époque je ne maîtrisais pas la technique de la crème glacée
    en baril. Nous sommes allés de village en village écouter les récits, les
    recettes, mais nous n’avons pas toujours été bien accueillis. Ceux qui
    fabriquaient encore de la glace artisanale ne souhaitaient pas partager leur
    recette. Nous frappions aux portes des mairies, affirmant que nous étions une
    chaîne de télévision venue faire un reportage sur les traditions des glaciers
    roumains. C’est comme ça que nous avons obtenu le soutien des maires et leurs
    adjoints, et que nous avons fini par faire la connaissance de Ion de la Vâlcea,
    qui a accepté de partager avec nous sa technique. Il était vexé que son fils
    refuse de perpétuer cette tradition. Il disait « regarde, voilà un
    étranger à qui je vais tout expliqué puisque toi, tu ne veux rien savoir ». »





    Voilà
    presque 12 ans que notre interlocuteur a commencé à faire de la glace en
    tonneau, et au fil des années il a constaté une évolution des habitudes de
    consommation chez les clients, surtout récemment.Adrian Mengheş nous explique : «
    Les clients font de plus en plus attention à ce qu’ils consomment. Ils sont
    davantage sensibilisés à la question de l’alimentation. Nous leur expliquons
    systématiquement que nos glaces sont faites maison. Et qu’elles n’ont rien à
    voir avec celles que l’on trouve dans les supermarchés. D’abord parce que le
    processus de fabrication est différent, il s’agit d’une autre texture, d’autres
    arômes. Nos glaces sont beaucoup plus denses, elles contiennent beaucoup moins
    d’air que les glaces industrielles. C’est la première grosse différence.
    La deuxième, c’est que nous préparons nous mêmes les matières premières qui
    constituent la base de notre crème glacée, à savoir le lait, les œufs, la
    crème, les jaunes d’œufs. Nous fabriquons aussi nos propres
    parfums ! »





    Les
    commandes des clients sont livrées via une application et grâce à un véhicule
    spécialement conçu pour l’entreprise. Le nombre de clients a explosé après le
    confinement, lorsque le laboratoire de l’entreprise enregistrait chaque jour
    entre 1 200 et 1 400 euros de commandes. Le site internet propose
    près de 30 parfums de glace différents, mais les plus vendus demeurent la
    vanille, le chocolat, la mangue, le caramel salé et la menthe. Adrian Mengheş
    nous en dit plus : « Nous
    fabriquons nos parfums à base de fruits congelés ou, à l’automne par exemple, à
    base de potimarrons ou de pommes au four, avec de la cannelle. Nous les
    préparons de A à Z. Nous sommes fiers de pouvoir affirmer que nous sommes de
    vrais glaciers, que nous avons pris des cours et étudié l’art de la fabrication
    de la crème glacée. Nous adaptons les arômes à nos goûts mais aussi à ceux des
    clients lambda. Au fil des ans, nous avons testé plus d’une centaine d’arômes
    différents, mais ce n’est pas toujours évident car la vanille, le chocolat, la
    fraise et la framboise restent les parfums les plus demandés. Souvent l’été, la
    saison des glaces, nous revenons sur des parfums plus classiques, mais nous
    avons plaisir à prendre des libertés durant l’automne. »





    Cet
    automne, Adrian Mengheş a participé au Festival des Hommes de Mătăsari où il a
    présenté une nouveauté : « J’ai participé aux trois éditions de
    ce festival, mais c’est la première fois que je fais une démonstration de
    fabrication de glace sur place. En général, nous apportons nos glaces déjà
    prêtes à être vendues. Mais, à la demande des organisateurs, nous avons accepté
    de relever le défi, et je dois admettre que le résultat a été très probant.
    Nous ne nous attendions pas à vendre autant de glace en plein mois
    d’octobre. »





    Cette
    glace artisanale se fabrique en mélangeant les ingrédients dans un récipient
    cylindrique en inox, qu’il faut introduire à son tour dans le baril, autour duquel
    on dispose de la glace et du sel, afin d’accélérer le processus de congélation.
    Après quoi, le récipient cylindrique doit entamer une rotation effectuée
    manuellement, pendant environ 4 heures. Ensuite, la glace est déposée dans un lieu sûr
    soumis à des critères sanitaires stricts. Parmi les arômes les plus surprenants
    proposés par le glacier, on trouve de la glace au coliva (dessert traditionnel
    roumain à base de blé), à la moutarde, à la lavande ou au basilic. Nous n’avons
    pas encore goûté à celle au gingembre et aux raisins, à la pomme au four et aux
    biscuits, ou encore à la vanille sans sucre. Une aventure pour les papilles
    gustatives les plus téméraires !


    (trad :
    Charlotte Fromenteaud)

  • La vraie recette italienne de pizza

    La vraie recette italienne de pizza

    Cette année, j’ai eu la chance de participer à un atelier de cuisine animé par trois chefs italiens. Un cours de quelques heures pendant lesquelles, j’ai appris à préparer une excellente glace maison, mais surtout la meilleure pizza du monde. Le secret de celle-ci ? Un soupçon de levure, pas de plus et de la patience, car, même si cela peut vous paraître incroyable, pour qu’une pâte à pizza soit bonne, légère et croustillante, il faut la laisser reposer au frigo pendant 48 heures avant de la travailler.

    Commençons par la recette de glace maison et puis, pendant que le récipient sera mis au réfrigérateur, j’aurai le temps de vous expliquer comment faire pour la pizza. Comme saveur, moi et ma fille, on a choisi une glace aux noisettes. Pour les ingrédients, il vous faudrait 350 ml de lait, 20 ml de crème fraîche, 100 grammes de sucre et 50 grammes de pâtes de noisettes à acheter ou à préparer vous-mêmes à l’aide d’un robot. Tout ce qu’il faut faire c’est de concasser les noisettes jusqu’à l’obtention d’une pâte qui coule. Le lait, la crème et la pâte, vous les versez dans un récipient en plastique et vous les mélangez avant d’ajouter le sucre. Bien mixer à l’aide d’un robot et après, tout cet appareil, vous le versez dans une sorbetière. Si vous n’en avez pas, je vous conseille d’en acheter. Ce n’est pas si cher que ça et puis, ça vous permettrait de manger des glaces faites maison toute l’année. Une fois que la machine mélange la préparation qui devienne de plus en plus onctueuse, la glace est pratiquement prête. Versez la dans un bol, mettez-la au congélateur et attendre quelques heures avant d’en déguster.

    Nous, on va profiter de ce laps de temps, pour apprendre à faire la meilleure pizza du monde. J’exagère un peu, mais pas énormément. Franchement, les Italiens sont très doués quand il s’agit de leurs recettes traditionnelles. Alors, le secret d’une bonne pâte à pizza c’est de ne pas exagérer avec la levure. Pour 170 grammes de farine 000, il vous faut deux pincées de sel et un verre d’eau dans lequel vous allez dissoudre un soupçon de levure de boulanger. Dans un bol, versez la farine, y ajouter le seul et l’eau avec la levure dissoute et commencer à pétrir du bout des doigts. A force de pétrir, elle deviendra élastique et du coup, cela vous permettra d’en faire une boule que vous allez cogner à plusieurs reprises contre la table pour activer le gluten qui permettra par la suite à la pâte de lever. La boule de pâte, vous allez la disposer dans un récipient couvert que vous allez laisser dans le frigo pendant deux jours. En attendant, vous pouvez manger votre glace, voir même la finir.Au bout de 48 heures, la pâte est levée et donc, vous pouvez commencer à préparer votre pizza.

    Sur un plan de travail, mettez la boule de pâte et commencer doucement à faire un disque de pâte en la pressant du bout de doigts, tout en préservant un bord plus épais. Pour la sauce tomate, il vous suffit de prendre des tomates en boîte que vous allez concasser vous-même à la main, avant d’y ajouter de l’huile d’olive, un peu d’origan séché et quelques feuilles de basilic frais haché menu. C’est tout. Disposez sur votre pâte deux cuillerées pas plus de cette sauce, y ajouter des bouts de mozzarella et puis, en fonction de vos préférences, vous pouvez choisir entre des tomates cerises, des bouts de saucisse, des rondelles d’aubergines ou de courgettes légèrement sautées à la poêle. Le secret c’est de ne pas mettre trop d’ingrédients. La pizza doit être légère et souvent, la sauce tomate, les bouts de mozzarella et quelques olives peuvent faire l’affaire. Maintenant, c’est le temps de l’enfourner. Si vous avez la chance d’avoir un four à bois, enfournez votre pizza pour 7 minutes. Sinon, comme un des chefs italiens nous a conseillé, déménagez dans un endroit où il existe un four à bois. Apparemment, la pizza cuite dans un four normal n’a pas le même goût que l’autre. Mais bon, on fera un compromis et on se contentera d’une recette italienne et d’un résultat universel. Bon appétit !

  • Bâlea

    Bâlea

    Dans la partie centrale des Monts Făgăraş se trouve le lac Bâlea, accessible en voiture par la route Transfàgàràsan pendant lété, et le reste de lannée par un téléphérique (depuis la cascade de Bâlea) pour moins de 7 euros. Le lac Bâlea est à environ 77 km de la ville de Sibiu, à 68 km de Făgăraş et à 85 km de Curtea de Argeş.



    Chaque année, entre janvier et avril, vous pouvez visiter l’unique hôtel de glace d’Europe de l’Est, construit de blocs de glace extraits du lac Bâlea. Situé à une altitude de 2034 mètres, l’Hôtel de glace, apprécié tant par les Roumains que par les étrangers, a grandement contribué à la diversification de l’offre touristique de la région. Costin Corboianu, agent de tourisme, explique pourquoi cela vaut la peine de visiter Bâlea.



    «Depuis 2006, l’hôtel de glace est bâti chaque année. Cette année il compte 16 chambres. Il y a aussi l’église de glace qui est très intéressante, avec des sculptures en glace représentant des saints et La Cène. L’autel est également sculpté en glace et nous avons essayé d’imiter les Saintes portes. Ce sont deux attractions qui méritent d’être visitées. »



    Chaque année, l’hôtel a un thème différent, cette année c’était «Frozen Love» – Amour glacé. Il y a également un restaurant aménagé dans le hall d’entrée. L’Ice Restaurant vous propose un dîner dans des plats de glace et des cocktails dans des verres en glace servis à l’Ice Bar. Toutes les tables et les chaises sont en glace, pour ceux qui ne supportent pas le froid, il existe également le chalet Bâlea, un établissement traditionnel et chaleureux, qui propose un hébergement et un restaurant spécifique transylvanien. Que ce soit pour les sports d’hiver ou pour profiter du calme, les touristes qui viennent à Bâlea Lac passent des moments agréables. Costin Corboianu:



    « La vie est aussi belle que froide dans l’Hôtel de glace. Chaque chambre à son propre nom et elles sont toutes différentes. »



    Mis à part le fait que nous ne pouvons profiter de l’hôtel de glace que quelques mois par an, l’expérience demeure unique à chaque fois. Certains éléments se retrouvent chaque année : les chambres doubles, avec un lit matrimonial, et à côté de l’hôtel, il existe quelques iglous avec des lits jumeaux pour ceux qui souhaitent avoir plus d’intimité. Les lits sont fabriqués en blocs de glace et sont couverts de matelas très épais. La décoration des chambres est unique et elle est entièrement faite de glace. Les clients reçoivent des lits, des fourrures et des sacs de couchage pour passer une nuit paisible puisque la température moyenne à lhôtel Ice est comprise entre -2 et +2 degrés C.



    Compte tenu des difficultés daccès, il est conseillé de ne pas partir sans consulter les prévisions météorologiques. Si le ciel est nuageux, vous risquez de ne rien voir à cause du brouillard et si le vent est très fort, le téléphérique ne fonctionne pas.

  • 10.02.2018

    10.02.2018

    Inflation — La Banque nationale de Roumanie a révisé à la hausse le taux d’inflation estimé pour la fin de cette année, de 3,2 à 3,5%, a annoncé le gouverneur Mugur Isarescu. Pour la fin 2019, la Banque centrale estime un taux d’inflation de 3,1%. Il a expliqué que la consommation avait été le principal moteur de la croissance économique, avec des effets négatifs sur le déficit commercial, qui a augmenté de 30% en 2017. Parmi les problèmes structurels qui se manifestent dans l’économie roumaine, le gouverneur Mugur Isarescu a cité les tensions présentes sur le marché de l’emploi, le déséquilibre croissant entre les importations et les exportations en faveur des premières, la politique fiscale et de revenus dont les effets devraient disparaître à peine l’année prochaine.



    Médicaments — En Roumanie — lancement officiel du processus par lequel le Système européen de vérification des médicaments sera introduit. Il deviendra opérationnel dans une année dans tous les pays communautaires. A partir du 9 février 2019, seuls les médicaments qui respectent les nouvelles règles de sécurité pourront encore être mis sur le marché dans l’espace de l’UE. Les pouvoirs publics, les représentants de l’industrie du secteur et les pharmaciens tiennent cette initiative pour essentielle pour la sécurité et la santé des patients, alors que le danger d’entrée de produits de contrefaçon dans la chaîne commerciale est de plus en plus grand. Selon les nouvelles règles, l’ouverture des boîtes de médicaments ne sera plus permise, donc il ne sera plus possible d’acheter quelques comprimés seulement, si le patient le demande.



    Exercice — Une centaine de militaires roumains participeront, à partir de lundi, à un exercice commun avec 200 autres militaires des Etats Unis, de République de Moldova, de Bulgarie et d’Ukraine. Il aura lieu pendant cinq jours, dans une unité militaire de Babadag, au comté de Tulcea (sud-est). Les militaires roumains font partie des forces terrestres, des forces navales, mais aussi des forces aériennes, selon un communiqué du ministère de la Défense. Des exercices tactiques ou d’octroi des premiers secours dans les zones d’opérations sont prévus. Les manœuvres sont organisées dans le cadre de Black Sea Rotational Force, un exercice annuel qui a lieu dans la région de la mer Noire, dans les Balkans et dans la région du Caucase, et visent à instruire les militaires en vue de leur participation à des missions de maintien de la paix. Black Sea Rotational Force est dirigé par le Commandement des Forces d’infanterie marine américaine disloquées en Europe et en Afrique.



    Pénitenciers — Le statut des personnels pénitentiaires sera présenté au gouvernement de Bucarest d’ici deux semaines au plus tard par le ministre de la Justice, Tudorel Toader. Le document devra être soumis ensuite au Parlement. C’est ce qu’a déclaré le président de la Fédération des Syndicats de l’Administration nationale des prisons, Sorin Dumitraşcu, qui a discuté avec le ministre de la Justice des problèmes du secteur, à savoir mauvaises conditions de travail, déficit de personnel, retard de paiement des heures supplémentaires. Le ministre Tudorel Toader a posté sur un réseau social la liste des mesures déjà prises dans le secteur, dont la majoration de 10% des salaires à compter du 1er octobre dernier, la création de 1000 postes dans l’organigramme et plus de 1700 embauches. En plus, le budget pour l’année en cours comprend des sommes destinées aux investissements pour la création de 5000 nouvelles places de détention de 2019 à 2023.



    Hôtel — Le projet touristique le plus inédit de Roumanie, l’Hôtel de glace de Bâlea Lac est inauguré aujourd’hui, en présence de l’ambassadeur du Canada en Roumanie, Kevin Hamilton. Le thème de cette année de l’hôtel, c’est la musique. Les 14 chambres et 6 iglous sont décorés de statures de glace d’artistes célèbres – Madonna, Michael Jackson ou Elvis Presley. Les touristes ont déjà pu commencer à loger dans l’hôtel depuis décembre dernier. La nuitée en chambre double coûte 100 euros. Les personnes qui ne souhaitent que visiter l’hôtel ne débourseront que l’équivalent de 3 euros pour les adultes et 2 euros pour les enfants. Pour arriver à Bâlea Lac, à plus de 2.000 m d’altitude, les touristes traversent en télécabine 3700 m au-dessus de la Vallée de Bâlea. L’hôtel de glace est unique en Roumanie.



    JO — Les premiers des 28 sportifs roumains entrent aujourd’hui en compétition aux JO d’hiver de PyeongChang, en Corée du Sud, qui ont lieu jusqu’au 25 février. Les épreuves dans lesquelles ils évolueront aujourd’hui sont : ski de fond, biathlon et luge. La ville de PyeongChang, à proximité des Monts Taebaek, a obtenu le droit d’organiser l’Olympiade blanche après avoir posé sa candidature trois fois de suite, pour 2010, 2014 et 2018. C’est pour la première fois que les JO d’hiver sont organisés dans ce pays, et la deuxième fois pour les JO en général. PyeongChang est aussi la 3e ville d’Asie à accueillir la compétition d’hiver, après Sapporo en 1972 et Nagano en 1998, les deux au Japon. Plus de 2.900 sportifs, venant de 92 pays, nations ou délégations participeront à 102 événements sportifs dans 15 disciplines de 7 sports.



    Tennis — La joueuse roumaine de tennis Sorana Carstea rencontre aujourd’hui Carol Zhao dans le premier match de simple entre la Roumanie et le Canada dans le Groupe Mondial II de la Fed Cup à Cluj (centre). Selon le tirage au sort, le 2e match de simple opposera aujourd’hui Irina Begu à la Canadienne d’origine roumaine Bianca Andreescu. Dimanche est prévu le match entre Irina Begu et Carol Zhao, suivie par celui entre Sorana Carstea et Bianca Andreescu. A l’épreuve de double, le duo roumain Ana Bogdan/Raluca Olaru affrontera la paire canadienne Katherina Sebov/Gabriela Dabrowski. Dans cette compétition, Simona Halep (n° 2 WTA) a été remplacée par sa compatriote Ana Bogdan. Pour sa part, Simona Halep est en train de se remettre en forme après sa blessure à la cheville, à l’Open d’Australie, en janvier.



    Météo — Temps morose en Roumanie. Le vent souffle dans le sud du pays. Les maximales du jour vont de 0 à 9°, avec 7° à Bucarest.

  • Glace parfum amour

    Glace parfum amour

    L’histoire de la crème glacée commence à l’époque de gloire de l’Empire romain lorsque ce délice n’était réservé qu’à une poignée de gens. Plus tard, au Moyen Age, durant ses voyages en Orient, Marco Polo a à son tour découvert la glace et l’a apportée ensuite en Europe. Dans les principautés roumaines, les premières mentions de la crème glacée datent de l’époque du prince régnant Constantin Brancovan, au 18e siècle. D’ailleurs sa cour princière possédait une glacière creusée dans la terre, indispensable pour préparer des sorbets et des crèmes glacées, mais aussi pour tenir au frais de l’eau, des fruits, des sirops et du vin pour les invités du prince régnant.



    Mihaela Cuturescu a appris l’art de préparer la glace à Bologne pour ouvrir au centre de Bucarest une « gelateria » italienne, adaptée pourtant aux goûts locaux. Comment a commencé toute cette histoire? Ecoutons Mihaela Cuturescu : « Le point de départ de cette histoire a été un moment d’inspiration. Nous avons énormément aimé ce produit, on était vraiment amoureux de glace. Les choses changent sur le marché, selon les tendances. Il y a également des tendances sur le marché alimentaire, nous nous dirigeons vers des produits meilleurs, plus sains, fabriqués avec des ingrédients naturels. La différence majeure réside dans les ingrédients. La glace artisanale a toujours comme ingrédient principal le lait, auquel on ajoute différentes crèmes : de pistaches, de noisettes, de chocolat, de noix de cocos, de fruits de bois. Nous pouvons utiliser toute une série d’ingrédients, mais le plus important c’est le lait, auquel on peut ajouter la crème fraîche. Et c’est ce qui donne ce goût différent, cette texture à part. »



    Et même si à première vue, la glace artisanale ressemble à ce que nombre de grand – mères roumaines préparaient il y a des dizaines d’années, c’est la technologie moderne qui rend ce produit encore plus crémeux et savoureux. Sachez pourtant que pour préparer de la glace artisanale, il faut suivre des cours. D’ailleurs en Italie, il y a même une Université spécialisée, raconte Mihaela Cuturescu : « C’est à Carpigiani que la glace a été portée à des niveaux supérieurs de raffinement. Il y a un musée de la glace et des cours sont également organisés. Les Italiens ont une tradition vieille de plusieurs centaines d’années pour ce qui est de la fabrication de la glace. D’ailleurs, la glace industrielle est assez rare en Italie. Lors des cours que j’ai faits, j’ai découvert que les goûts varient selon les différentes régions géographies d’Italie. Actuellement, nous ne cessons d’apprendre des choses nouvelles. Si à Bologne il y a environ 200 fabricants artisanaux de gelato, en Roumanie il y en a 200 à travers le pays. »



    Qu’est-ce que Mihaela Cuturescu a appris de spécial en Italie ? « Il y a en Italie des cours s’adressant tant aux artisans débutants qu’aux artisans chevronnés, où l’on apprend à balancer les goûts du produit. C’est ça le secret du goût, l’équilibre. Ils ont des spécialistes qui font des glaces depuis des dizaines d’années et qui ont commencé à enseigner cet art aux autres. J’ai participé à la présentation de toute sorte d’innovations. Parmi elles, transformer la glace d’un dessert en une entrée digne d’un restaurant aux étoiles Michelin. Ils imaginent des glaces à base de fromage, de saumon, toute sorte de choses inédites. Il faut bien tester tout, puisque c’est là un autre secret du métier. Et tout commence par les ingrédients : une crème glacée à la pistache peut être déclinée en plusieurs variantes. Au moment où l’on choisit une crème de pistaches, il faut avoir déjà terminé un cours d’analyse sensorielle, afin de mieux comprendre ce qu’il faut goûter. Une crème de pistaches est très concentrée et pour la diluer il faut bien connaître les proportions. 10 grammes de plus ou de moins peuvent faire une énorme différence pour un kilo de glace. Les Italiens disent qu’une recette d’Italie ne peut pas être reproduite en Roumanie ou dans n’importe quel autre pays. Le lait est différent, le goût des gens est différent et il faut expérimenter : réduire la quantité d’un ingrédient de 5 grammes, ajouter 5 grammes d’un autre. Et si j’ajoutais un peu de basilic ou bien si je mettais un peu plus de sel au caramel? Voilà comment se déroule ce jeu ! »



    Mihaela Cuturescu explique aussi quelles sont les tendances chez les Roumains en matière de goût : « En Roumanie, on joue avec les ingrédients standard dans tout ce qui tient à la fabrication de la glace. J’ai commencé l’année dernière par les crèmes, de noisettes et de pistaches. Personnellement, je préfère les glaces plus difficiles à fabriquer. Afin de satisfaire les préférences des Roumains, nous avons également essayé de préparer des sorbets aux fruits de bois, au citron, à la limette, ou bien des yaourts gelés au citron, au chocolat et à la vanille, soit des variétés qui abondent chez nous. Et nous fabriquons aussi des glaces qui reproduisent les produits industriels avec des ingrédients naturels. »



    Mais afin de créer son propre marché et éduquer le goût des clients, les créateurs de glace artisanale doivent se guider d’après les goûts qui rappellent quelque chose de connu aux consommateurs, avant de les orienter vers des saveurs inédites : « Les Roumains préfèrent les goûts exquis, ils ne choisissent pas les saveurs classiques, telle que la vanille au chocolat, parce qu’ils ont déjà goûté à ce mélange dans les produits industriels. Ils préféreraient les noisettes, les pistaches, le chocolat. Le goût nouveau doit absolument partir d’une saveur connue. Nous avons déjà fait plusieurs essais et à présent nous cherchons à faire une glace au fromage bleu, dont j’ai goûté en Italie. Nous tâchons de la combiner avec du miel, car il faut toujours innover, même si ça peut paraître bizarre. »



    Et puisque le beau temps est en train de s’installer en Roumanie, il ne nous reste qu’à essayer deux ou trois boules de gelato. De toute façon, il est carrément impossible d’en manger plus, car la crème glacée artisanale est très dense et rassasiante. (trad. : Alex Diaconescu)

  • 02.08.2017 (mise à jour)

    02.08.2017 (mise à jour)

    Terrorisme — Un ressortissant tunisien a été déclaré indésirable sur le territoire roumain pour une période de 10 ans, après s’être impliqué dans des activités liées au terrorisme. Selon le Service roumain de renseignements, l’homme, qui était arrivé en Roumanie en 2008, s’est radicalisé en 2016. Il s’était livré à des activités de propagande sur la Toile en faveur de l’organisation Etat islamique et aurait intégré un réseau de financement de Daesh. L’homme se trouve actuellement en état d’arrestation à l’Inspection générale pour l’immigration et il sera expulsé.



    Peste porcine — La Roumanie reste un pays sans peste porcine classique, a fait savoir Geronimo Branescu, président de l’Autorité sanitaire-vétérinaire roumaine et pour la sécurité alimentaire. Le pays avait décroché cette certification en mai dernier, une situation mise à l’épreuve par l’apparition de cas de peste porcine africaine dans des fermes du département de Satu-Mare, dans le nord-ouest de la Roumanie. Les deux maladies sont complètement différentes, a indiqué le responsable. La peste porcine africaine est une maladie virale des suidés domestiques et sauvages, dont l’évolution est extrêmement rapide et la mortalité est de 100%. Aucun vaccin n’existe contre cette maladie qui ne se transmet pourtant pas à l’homme.


    Les éleveurs roumains du secteur craignent la faillite — ils ont demandé au gouvernement de mettre en œuvre des mesures d’urgence pour endiguer la maladie et de prévoir un fonds pour les éventuels dédommagements. La peste porcine africaine touche actuellement la plupart des pays d’Europe Centrale et de l’Est — La Pologne, la République Tchèque, la Lituanie, la Lettonie, le Bélarus, la République de Moldova et l’Ukraine.



    Circulation — Le vice-premier ministre russe, Dmitri Rogozine a été déclaré indésirable sur le territoire de la République de Moldova, a annoncé le gouvernement de Chisinau. L’exécutif moldave a pris cette décision après que le responsable russe s’est dit disposé à revenir en septembre en République de Moldova si les autorités de ce pays ex-soviétique lui offrent des garanties de sécurité et de transit de tous les pays que son avion survole. Vendredi dernier l’avion qui transportait Dmitri Rogozine depuis Moscou à Chisinau a été interdit d’accès dans l’espace aérien de la Roumanie, en accord avec les sanctions européennes imposées à plusieurs responsables de la Fédération russe, après l’annexion de la Crimée. La réaction du vice-premier ministre russe a été virulente — dans un message sur les réseaux sociaux, il a menacé les autorités roumaines de représailles.



    Glace — 44 millions et demi de litres, voilà la quantité de crème glacée produite par la Roumanie en 2016, ce qui fait amène le pays sur la 10e place du classement des producteurs de glace de l’UE, selon les chiffres publiés mercredi par l’Office statistique communautaire, Eurostat. Une hiérarchie dominée par l’Italie, qui est à l’origine de 19% du total de la production européenne, suivie par l’Allemagne et la France. Ensemble, tous les 28 pays de l’UE ont mis sur le marché 3 milliards 200 millions de litres de glace.



    Canicule — La canicule s’installe sur la plupart du territoire roumain et l’inconfort thermique sera accentué dans les 24 prochaines heures. Les températures maximales iront de 30 à 39 degrés, sous un ciel notamment dégagé. Quelques pluies éparses doivent faire leur apparition dans les régions de montagne, sur les sommets. Des restrictions de circulation pour les poids lourds seront instituées sur les routes nationales et les autoroutes de l’ouest du pays, a fait savoir la Compagnie roumaine des routes. Jusqu’au 6 août, les trains doivent eux aussi réduire leur vitesse aux moments de la journée quand la température dépasse les 50 degrés au niveau des rails.



    Football — La Fédération turque de football est arrivé à un accord avec l’entraîneur roumain, Mircea Lucescu, qui doit reprendre les rênes de l’équipe nationale de la Turquie. Le Roumain âgé de 72 ans remplace Fatih Terim qui a présenté sa démission, la semaine dernière. Au début des années 2000, Mircea Lucescu avait entraîné deux autres équipes turques, Galatasaray et Besiktas, avant de reprendre l’équipe ukrainienne Shakhtar Donetsk. Il est actuellement sur le départ après la séparation du club russe Zénith de Saint Petersburg.