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  • Mugur Isărescu, un nouveau mandat de gouverneur de la Banque Centrale

    Mugur Isărescu, un nouveau mandat de gouverneur de la Banque Centrale

    Une continuité nécessaire

     

    « La continuité est nécessaire à la tête de la Banque Nationale de Roumanie, mais il faut également faire une transition vers une jeune génération de spécialistes » – c’est ce qu’a déclaré mardi devant le Parlement l’ancien et l’actuel gouverneur de la Banque Nationale de Roumanie, Mugur Isarescu. Agé de 75 ans, il est à la tête de cette importante institution du pays, presque sans interruption, depuis 1990, soit une activité de 34 ans. Il a interrompu son activité de gouverneur de la Banque centrale pendant un an seulement – à savoir du 22 décembre 1999 au 28 décembre 2000 – pour occuper le poste de Premier ministre de la Roumanie. Mardi, après des auditions sans stress devant les commissions spécialisées du Parlement de Bucarest, Mugur Isarescu s’est vu confier, une fois de plus, la mission de diriger la Banque Centrale. Il est le seul gouverneur de banque centrale au monde à avoir occupé ce fauteuil aussi longtemps.

     

    Le nouveau mandat – centré sur la stabilité des prix

     

    Devant de Parlement de Bucarest, Mugur Isărescu a promis d’œuvrer pour réduire l’inflation, sans créer de récession dans le pays, tout en assurant la stabilité des prix et sans décourager la croissance économique sur le long terme :

    « On le sait tous, l’économie se développe mieux dans des conditions de stabilité relative des prix, un objectif de croissance raisonnable, tel 2,5 %, dans notre cas, avec une marge de 1 % plus ou moins. Il est plus probable d’avoir une stabilité macroéconomique et une croissance économique durable à long terme. Notre objectif est toujours celui d’assurer la stabilité des prix, sans mettre en danger la stabilité financière ».

     

    Les réactions des partis politiques

     

    Le Parlement a également donné des avis favorables aux membres du conseil d’administration de la Banque Nationale de Roumanie : Leonardo Badea (premier vice-gouverneur), Florin Georgescu et Cosmin Marinescu (vice-gouverneurs). Des représentants du Parti Social-Démocrate, du Parti Natinal-Libéral et de l’Union Démocrate des Magyares de Roumanie ont également reçu des avis favorables.

    L’Union Sauvez la Roumanie a exprimé son mécontentement étant donné que la nouvelle direction exécutive de la Banque centrale ne comprend aucun candidat soutenu par l’opposition.

    Le député de l’USR, Claudiu Năsui, a déclaré :

    « Nous avons besoin d’une Banque Nationale ayant pour objectif fondamental la stabilité effective des prix, d’une banque qui ne cherche pas à remplir d’autres objectifs, tel aider le gouvernement à des moments clés, par le biais d’un taux d’intérêt plus bas ou à travers un endettement plus léger ».  

     

    Son collègue libéral Florin Roman lui a répondu :

    « Si vous aviez eu des propositions correctes et adéquates, je ne pense pas qu’aujourd’hui votre candidat (note de la rédaction : le candidat de l’Union Sauvez la Roumanie) n’aurait pas reçu le vote. Alors mettons l’hypocrisie de côté, mettons-nous au travail, et pas seulement durant la campagne électorale. »

     

    Quant au leader de l’Alliance pour l’Union des Roumains, George Simion, il s’est plaint du manque de professionnalisme de certains nouveaux membres du Conseil d’administration de la Banque centrale :

    « Nous pouvons, si vous le souhaitez, comparer les CVs de ceux qui vous proposez à la tête de la Banque Nationale et pour voir s’il s’agit seulement de planqués ou bien de candidats vraiment qualifiés dans ce domaine. »

     

    Le mandat de l’actuelle équipe à la tête de la Banque Nationale est de 5 ans. (trad. Andra Juganaru)

  • Mazar Pacha, Anglais de souche, gouverneur de Bucarest

    Mazar Pacha, Anglais de souche, gouverneur de Bucarest

    Au 19e siècle, durant la période trouble des débuts de leur modernisation, les Principautés Roumaines ont accueilli de nombreux étrangers, arrivés sur leur territoire suite à différentes aventures ou dans d’autres circonstances. Attirés par les possibilités que leur offrait cette région en train de se reconstruire selon les principes occidentaux, mais aussi par l’hospitalité des gens des parages, certains d’entre eux y sont restés et se sont même impliqués dans le développement socio-politique du pays.

    Ce fut le cas de Mazar Pacha qui, en dépit de son nom ottoman, était un Anglais de souche. Il s’appelait en fait Stephen Bartlett Lakeman. Né en 1823, dans le sud de l’Angleterre, il était le descendant d’une famille néerlandaise qui s’y était établie après l’arrivée du roi Guillaume d’Orange, au 17ee siècle. Anglais aventurier et excentrique typique, Lakeman a intégré la Légion Etrangère après avoir terminé ses études à la Sorbonne. Ensuite il arrive sur l’Île Sainte Hélène, où il prend soin de la maison que Napoléon avait habitée pendant qu’il y avait été exilé. Il allait devenir, par la suite, officier dans l’armée britannique en Afrique du Sud.

    En tant qu’officier, il a contribué à la modernisation de l’uniforme militaire britannique, en choisissant une couleur de camouflage, à savoir le kaki, utilisée jusqu’à nos jours. Ses aventures l’ont mené jusqu’à Ceylan, où il a même acquis une plantation de thé. Pour tous les services rendus à l’Angleterre, Stephen Lakeman a été anobli. Il devint donc Sir Stephen Lakeman au seuil de la Guerre de Crimée, éclatée en 1853 et qui allait durer jusqu’en 1856. C’est à ce moment-là qu’il s’est rapproché des Principautés Roumaines.

    L’historien Emanuel Bădescu raconte. Il n’est pas arrivé en Valachie n’importe comment, mais en tant que participant à la Guerre de Crimée : la Grande Bretagne a lutté alors aux côtés de l’Empire Ottoman et de la France contre la Russie. C’est dans ces conditions qu’il fut nommé par les Turcs Mazar Pacha, en tant qu’officier britannique attaché auprès de la Sublime Porte. Il avait été nommé par le sultan à ces fonctions d’attaché militaire en raison de sa vaste expérience sur le champ de bataille, qu’il avait acquise notamment en Afrique du Sud. Pour la période de la guerre il a été désigné par la Sublime Porte Gouverneur de Bucarest et il y est devenu un personnage très important. Après la guerre, il épouse une veuve très riche, Maria Filipescu. Cette dame descendait d’une vieille famille valaque, la famille Bujoreanu, qui possédait d’immenses domaines dans le sud du pays, dans la région d’Argeș, de Vâlcea et dans l’ancien comté de Vlașca, jusqu’à proximité de Giurgiu, au bord du Danube. Suite à son mariage, Lakeman alias Mazar Pacha entra en possession d’une partie de ces domaines.

    Dorénavant, Stephen Bartlett Lakeman allait passer la plupart de sa vie en Valachie, administrant les nombreux domaines de sa femme et continuant à s’ingérer – sans trop de succès, d’ailleurs – dans la politique intérieure du pays, car il s’était lié d’amitié avec les boyards roumains engagés dans la modernisation de la principauté. Cette immixtion ne fut pas toujours favorable aux intérêts de la Roumanie de l’époque. Pourtant, c’est dans sa maison de Bucarest qu’a été créé, en mai 1875, le Parti National Libéral (PNL), durant une réunion lors de laquelle devait initialement se tramer un complot visant à détrôner le roi Carol I. Bien qu’entre temps les leadeurs du complot projeté et souhaité peut-être par la Grande Bretagne y aient renoncé, Lakeman a le mérite d’avoir insisté que les différentes fractions libérales s’unissent en un seul parti. Deux ans plus tard, Mazar Pacha allait tenter à nouveau de s’ingérer dans la politique de Bucarest, ne souhaitant pas que la Roumanie s’engage dans la guerre russo-turque suite à laquelle notre pays allait conquérir son indépendance vis-à-vis de l’Empire Ottoman. Cela a entraîné, bien sûr, un refroidissement entre lui et le PNL.

    Malgré ses échecs politiques, en tant que propriétaire terrien, Lakeman semble avoir agi pourtant plus favorablement envers son pays d’adoption – estime l’historien Emanuel Bădescu. Il s’est établi tout d’abord à Bucarest, rue Enei, vis-à-vis de l’actuelle faculté d’Architecture. Pourtant, il a passé le plus clair de son temps à son domaine de Copăceni, situé à proximité de Bucarest, ou à d’autres domaines – une dizaine au total – qu’il administrait au nom de sa femme. A Copăceni, mais aussi dans les autres villages où il possédait des terres, il a imposé la structure carrée – typiquement britannique – dans la disposition des ruelles. Même aujourd’hui, les villages situés tout près de Giurgiu ayant appartenu à Mazar Pacha gardent cette structure des ruelles, inhabituelle pour les zones rurales roumaines. Ensuite, il a contribué financièrement à la restauration de toutes les églises. Pour certaines d’entre elles, il a même apporté des cloches d’Angleterre. Son comportement envers les villageois a été irréprochable et il les a soutenus dans tous les procès dans lesquels ceux-ci étaient engagés contre des marchands qui voulaient les tromper.

    Après la mort de Maria Filipescu, en 1881 Sir Stephen épouse, en secondes noces, Maria Arion, qui était beaucoup plus jeune que lui et passe son temps à Bucarest et à ses différents domaines. Pourtant, il retournait souvent en Angleterre. Emanuel Bădescu. Il s’y rendait aussi quand il était appelé par le ministère britannique des Affaires étrangères de Londres – car, à mon avis, il a été agent secret britannique en Roumanie. Il a été également présent aux jubilées de la reine Victoria, auxquels il était obligé de participer, ayant été anobli par cette souveraine. Au Jubilée de Diamant, la tribune s’est effondrée et Lakeman a été blessé à la jambe. Son pied se gangrena, ce qui allait d’ailleurs entraîner sa mort. Là, on touche à un grand problème : où Lakeman est-il mort ? Certains de ses amis affirment qu’il est mort en Angleterre, peu de temps après cet accident de 1896. Pourtant, selon la famille Chrissoveloni – apparentée par alliance à Mazar Pacha – il se serait éteint à Bucarest, étant enterré dans un cimetière évangélique du nord de la capitale, sur l’emplacement duquel se dresse actuellement l’Institut d’histoire « Nicolae Iorga ».

    Où qu’il se soit éteint, l’aventurier, l’officier, l’espion, le propriétaire terrien, l’homme politique Mazar Pacha alias Stephen Bartlett Lakeman est entré dans l’histoire des Roumains grâce au rôle qu’il a joué dans la naissance du parti libéral. Une partie de ses aventures sont racontées dans son volume de mémoires What I saw in Kaffir-Land, publié aux éditions William Blackwood and Sons, en 1880.(Trad. : Dominique)

  • La semaine du 1-er au 7 juillet 2019

    La semaine du 1-er au 7 juillet 2019

    Modification de la législation électorale


    A Bucarest, la Chambre des députés a voté mercredi un projet de loi censé
    améliorer l’organisation des élections à l’intention des Roumains de la
    diaspora. Le nouveau document leur permettra de voter soit par correspondance,
    soit de manière anticipée pendant 3 jours. Le vote anticipé se déroulera le
    vendredi entre midi et 21h et le samedi et dimanche de 7h à 21h, avec la
    possibilité de reporter l’heure de la fermeture des bureaux de vote le dimanche
    des élections jusqu’à minuit, si nécessaire. Cette prolongation sera valable en
    Roumanie aussi, si à l’intérieur d’un bureau de vote il y a encore des électeurs
    qui n’ont pas eu le temps de voter, a encore décidé la Commission juridique de
    la Chambre des députés. Les députés ont introduit encore un amendement proposé
    par l’Autorité électorale permanente, selon lequel les sondages sortie des
    urnes ne seront pas rendus publics avant minuit, à la fin du dernier
    jour de scrutin. Le projet de loi stipule également qu’il est nécessaire
    d’avoir le soutien de 200.000 électeurs pour déposer une candidature et qu’une
    personne peut soutenir plusieurs candidats. Une autre modification vise la
    politique de financement des campagnes électorales des partis. Par ailleurs,
    l’Autorité électorale permanente a présenté ses propositions pour la date de
    l’élection présidentielle de cette année : le 10 novembre pour le premier
    tour de scrutin et le 24 novembre pour le second tour.


    Bilan de la présidence
    roumaine du Conseil de l’UE



    La cheffe du gouvernement de Bucarest, Viorica
    Dancila, a présenté cette semaine, le bilan de la présidence tournante du
    Conseil de l’UE, assurée par la Roumanie pour la première fois depuis son
    adhésion à l’Union en 2007. Selon elle, durant son mandat, qui a été une
    réussite, la Roumanie a prouvé son fort attachement aux valeurs européennes,
    ayant agi en faveur du renforcement du projet européen, de la cohésion des
    citoyens, des libertés et des capacités conjuguées. La présidence roumaine du
    Conseil de l’UE a eu lieu dans un contexte complexe et dynamique, marqué par
    les élections européennes et les évolutions liées au Brexit, par un
    environnement international en mouvement, a souligné la première ministre
    Viorica Dancila. Et elle d’ajouter que la Roumanie avait rempli sa tâche et
    fait preuve de responsabilité, qu’elle s’était efforcée de faire avancer les
    dossiers inscrits à l’agenda européen, au bénéfice des citoyens. Durant son
    mandat, la Roumanie a clôturé 90 dossiers, parmi lesquels ceux ayant trait à
    l’Union bancaire, à l’amélioration du régime du travail et des droits sociaux,
    à l’approfondissement du marché unique, à la décarbonation des transports, à la
    consolidation de l’Europe numérique ou encore à la directive sur le gaz
    naturel. Un autre repère important de la présidence roumaine du Conseil de l’UE
    a été le sommet européen organisé à Sibiu, le 9 mai dernier.






    Désignations des futurs chefs de l’UE


    Le président roumain, Klaus Iohannis, a participé
    à Bruxelles au sommet des leaders de l’UE, réunis pour choisir les candidats
    aux 4 fonctions les plus importantes à la tête des institutions communautaires.
    Mercredi donc, le socialiste italien David Sassoli a été élu président du
    Parlement européen pour les deux années et demi à venir. Les leaders européens
    ont convenu que cette fonction soit assurée en partage par les socialistes et
    les populaires, accordant deux années et demi de mandat à chaque groupe. De
    même, il a été convenu que deux femmes et deux hommes occupent les postes de
    direction des institutions européennes. Par conséquent, l’actuelle ministre
    allemande de la défense, Ursula von der Leyen, deviendra la présidente de la
    Commission européenne. La direction de la Banque Centrale Européenne reviendra
    à l’actuelle cheffe du Fonds monétaire international, la Française Christine
    Lagarde. Le ministre socialiste espagnol des Affaires étrangères, Josep Borrell, sera en charge
    de la diplomatie européenne, alors que le premier ministre libéral de la
    Belgique, Charles Michel, sera le nouveau président du Conseil Européen.


    Première visite
    officielle en Roumanie de la première ministre moldave



    La Roumanie a été et continuera d’être le
    partisan le plus constant et le plus fervent de la République de Moldova, a
    affirmé le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, lors des pourparlers, mardi,
    à Bucarest, avec la première ministre moldave, Maia Sandu. A cette occasion, M.
    Iohannis a affirmé que la Roumanie plaiderait à Bruxelles pour le déblocage de
    l’assistance financière à l’intention de Chisinau. Pour sa part, Mme Sandu a
    précisé que son pays voudrait développer des projets communs avec la Roumanie
    voisine. L’agenda européen est la ligne directrice des relations entre Chisinau
    et Bucarest, a ajouté la cheffe du cabinet moldave dont la première visite à
    l’étranger après son investiture a eu lieu en Roumanie et non pas à Bruxelles,
    comme elle l’avait annoncé dans un premier temps. Lors de cette visite, la
    responsable moldave s’est également entretenue avec son homologue de Bucarest,
    Viorica Dancila, et avec le président de la Chambre des députés de Bucarest,
    Marcel Ciolacu.

    Nouveau mandat à la tête de la Banque nationale pour Mugur Isărescu





    Le Sénat et la Chambre des députés de Bucarest
    ont validé mercredi le nouveau Conseil d’administration de la Banque centrale
    roumaine, ainsi que son gouverneur, Mugur Isărescu, à la tête de l’institution
    depuis 30 ans. La Banque centrale de Roumanie continuera à mener des politiques
    prudentes et responsables, avec pour objectif à long terme l’adhésion à la zone
    euro, c’était le message transmis par le gouverneur Mugur Isarescu lors des
    auditions. A son avis, la Roumanie doit être prête avant d’intégrer la zone
    euro, vu que les écarts de développement significatifs entre les différentes
    zones du pays. Notons que le Conseil d’administration de la Banque centrale est
    composé de neuf membres, désignés par le Parlement, sur proposition des
    commissions permanentes des deux chambres. Les mandats ont une durée de cinq
    ans et sont reconductibles. (Trad.: Valentina Beleavschi)

  • Nachrichten 16.11.2017

    Nachrichten 16.11.2017

    Rumäniens Staatschef Klaus Iohannis nimmt am Freitag, im schwedischen Göteborg, am sozialen Gipfel für die Föderung von Arbeitsplätzen und des fairen Wirtschafts-Wachstums in der EU teil. Das Treffen bringt EU-Staats- und Regierungs-Chefs, soziale Partner und hochrangige Entscheidungsträger zusammen. Der Gipfel umfasst eine Plenarversammlung und drei thematische Sitzungen betreffend den Zugang zum Arbeitsmarkt, die Lage des Arbeitsmarktes und der Wandel der Arbeitsplätze. Der rumänische Präsident Klaus Iohannis wird eine Ansprache betreffend den Zugang zum Arbeitsmarkt halten.



    Die National-Liberale Partei (mitte-rechts, von der Opposition) hat am Donnerstag bekanntgegeben, sie werde am Freitag einen Misstrauensantrag gegen die Regierung der Sozialdemokratischen Partei (PSD) und der Allianz der Liberalen und Demokraten (ALDE) einreichen. Dem Regierungskabinett des Premiers Mihai Tudose wird vor allem die Änderung des Steuergesetzbuches vorgeworfen. Gemäß des abgeänderten Steuergesetzbuches sollen die Arbeitnehmer die Zahlung der Sozialbeiträge komplett übernehmen. Weiter soll die Einkommenssteuer von 16 auf 10 % sinken und die Arbeitgeber sollen einen Solidaritätsbeitrag zahlen. Auf dem Hintergrund der von der Regierungskoalition durchgesetzten Änderung des Steuergesetzbuches und der Justizgesetze gab es in den letzten Wochen Straßenproteste in der Hauptstadt Bukarest und in den rumänischen Großstätden. Ministerpräsident Mihai Tudose behauptet, dass die Steuerreform mehr Geld zum Staatshaushalt und zum Rentenfonds bringen wird, und dass die Unternehmen vereinfachte Verfahren genießen werden.



    Das rumänische Verfassungsgericht hat am Donnerstag bekanntgegeben, dass die Entscheidung über den Antrag des Senatspräsidentes, Călin Popescu-Tăriceanu betreffend einen möglichen Konflikt zwischen der Exekutive und dem Öffentlichen Ministerium zum Thema Regierungsbeschlüsse bis nächste Woche aufgeschoben wird. Besagten Antrag hatte der Senatspräsident auf dem Hintergrund eines von der Antikorruptionsbehörde DNA eingeleiteten Strafverfahrens eingereicht, in dem gegen die ehemalige Umweltministerin Rovana Plumb und gegen die ehemalige Ministerin für regionale Entwicklung und Vizepremierministerin Sevil Shhaideh wegen Amtsmissbrauch strafermittelt wird. Die zwei ex-Ministerinnen haben vor einem Monat infolge der Anschuldigungen ihre Ämter abgelegt. Den Staatsanwälten zufolge seien durch Beschlüsse der Ministerinnen Teile der Donauinsel Belina und des Donauarms Pavel unrechtmäßig aus dem Staatsbesitz in regionale Verwaltung übertragen und dann ebenfalls illegal einem Privatunternehmen verpachtet worden. Staatsbesitz könne allein per Gesetz übertragen werden, so die Staatsanwälte.



    Die Beurteilung der Europäischen Arzneimittel-Agentur betreffend die eventuelle Verlagerung ihres Sitzes von London nach Bukarest, nach dem Brexit, überschreitet ihre Kompetenzen. Das erklärte Rumäniens Außenminister. Die Beurteilung der Europäischen Arzneimittel-Agentur hätte nur bestimmte Aspekte einschließen müssen und der EU-Kommission bei der Entscheidungsfindung helfen sollen. Die rumänische Regierung zeigte sich auch unzufrieden mit dem Inhalt der Bewertung der Agentur. Am 20. November soll bekanntgegeben werden, welche europäische Stadt nach dem Brexit die Europäische Arzneimittel-Agentur (EMA) aufnehmen wird. Bukarest hat sich zusammen mit weiteren 18 Städten beworben den Sitz der EMA aufzunehmen.



    Bei einem Selbstmordanschlag auf eine politische Veranstaltung von Oppositionellen in Afghanistan sind am Donnerstag mindestens neun Menschen getötet worden, so die AFP. Der Attentäter habe versucht, in das Gebäude in der afghanischen Hauptstadt einzudringen, sei aber bei einer Sicherheitskontrolle gestoppt worden, sagte ein Polizeisprecher der Nachrichtenagentur AFP. Er habe sich dann an dem Kontrollpunkt in die Luft gesprengt. Nach Angaben des Innenministeriums wurden sieben Polizisten und zwei Zivilisten getötet. Neun weitere Menschen wurden verletzt. In dem Gebäude, einem Hochzeitssaal, hatte eine Versammlung von Anhängern des mächtigen Gouverneurs der nordafghanischen Provinz Balch, Atta Mohammed Nur, stattgefunden. Nur war nach Angaben einer seiner Berater nicht unter den Versammlungsteilnehmern. Der Politiker ist ein hochrangiger Führer der tadschikisch dominierten Dschamiat-e-Islami-Partei und Kritiker des afghanischen Präsidenten Aschraf Ghani und seiner Regierung. Nur wird auch als Kandidat für die afghanischen Präsidentschaftswahlen 2019 gehandelt. Wie ein Augenzeuge berichtete, sprengte sich der Attentäter in die Luft, als die Teilnehmer den Saal nach dem Mittagessen verlassen hatten.

  • Die Woche 4.01.-08.01.2016 im Überblick

    Die Woche 4.01.-08.01.2016 im Überblick

    Regierungschef trifft Bundeskanzlerin Merkel in Berlin



    Am Donnerstag haben Ministerpräsident Dacian Cioloş und Bundeskanzlerin Angela Merkel bilaterale Gespräche in Berlin Geführt. Merkel unterstrich die sehr guten wirtschaftlichen Beziehungen, die noch weiter ausgebaut werden sollen. Voraussetzung sei die Verbesserung des Rechtssystems und der Verwaltung in Rumänien sowie die Bekämpfung der Korruption. Hier seien in letzter Zeit beachtliche Erfolge erreicht worden, konstatierte die Kanzlerin. Ministerpräsident Cioloş betonte, dass Rumänien nach Deutschland der größte Unterstützer der europäischen Grenzagentur Frontex sei und bei der Sicherung der EU-Außengrenzen sich bereits wie ein Schengen-Land verhalte. Cioloş sagte, dass Deutschland ein strategisch wichtiger Partner für Rumänien und sein wichtigster Handelspartner mit 20% des Handelsaustausches in Wert von über 20 Milliarden Euro jährlich ist. Er fügte außerdem hinzu, dass er die Absicht hat, nach Deutschland zurückzukehren, um bestimmte Bundesländer mit dem Zweck der Ankurbelung der bilateralen wirtschaftlichen Zusammenarbeit zu besuchen. Der ehemalige europäische Landwirtschaftskommissar und gegenwärtige rumänische Premierminister diskutierte außerdem mit der deutschen Bundeskanzlerin über die Festlegung der gemeinsamen Ziele auf der EU-Gemeinschaftsagenda, einschließlich migrations- und außenpolitikbezogen. Cioloş hatte in Berlin auch außerdem Treffen mit Vertretern der parlamentarischen Freundschaftsgruppe des Bundestags und der rumänischen Gemeinde in Deutschland.



    Notenbank-Chef rät Politik zu mehr Vorsicht



    Mugur Isărescu hat den rumänischen Politikern empfohlen, bei der Erhöhung der Einkommen der Bevölkerung in diesem Wahljahr Vorsicht an den Tag zu legen. Der rumänische Notenbankchef fügte hinzu, eine Erhöhung der Einkommen der Bevölkerung musste stattfinden, kritisierte aber die Verminderung der Mehrwert- und der Dividendensteuer. Außerdem sei die makrowirschaftliche Lage 2015 in Rumänien stabil gewesen, so dass die Zentralbank nicht wesentlich eingreifen musste, behauptete Notenbankchef Mugur Isărescu. Trotz den ermutigenden Ergebnissen fordert die Rumänische Notenbank Vorsicht. Auf internationalen Märkten sei eine zunehmend angespannte Lage festzustellen.



    Weltbank korrigiert Wachstumgsprognosen für Rumänien nach oben



    Die Weltbank hat die Wirtschaftswachstum-Prognose Rumäniens für dieses Jahr von 3,2 % auf 3, 9 % verbessert. Auch die Prognose für 2017 wurde von 3,5 % auf 4,1 % nach oben korrigiert. In ihrem letzten Bericht betreffend die Lage der Weltwirtschaft, der am Mittwoch veröffentlicht wurde, hat die Weltbank auch das Bruttoinlandsprodukt-Plus Rumäniens für letztes Jahr von 3 % auf 3,6 % revidiert. Andererseits bleibt der Leitzins in Rumänien unverändert bei 1,75 %. Das hat die rumänische Notenbank am Mittwoch beschlossen. Die Weltbank sieht in ihrem jüngsten Bericht die Wirtschaft der Region Mitteleuropa-Zentralasien, der auch Rumänien gehört, im Jahr 2016 um 3% und in den kommenden zwei Jahren um 3,5% wachsen. Die Prognose gilt nicht für den Euroraum. Die Rumänische Zentralbank verzeichnete darauf, dass die Beschleunigung des Wirtschaftswachstums Rumäniens im 3. Quartal des vorigen Jahres durch die Steigerung des privaten Verbrauchs unterstützt wurde. Das sei auf die Einnahmensteigerung der Bevölkerunk, auf die Erholung der Kreditierung, auf die Reduzierung der Direktbesteuerung und auf ein größeres Vertrauen in die Wirtschaft zurückzuführen. End letzten Jahres verfügte Rumänien über Fremdwährungsreserven von 32 Milliarden Euro.



    Verteidigungsminister gibt Prioritäten der Armee bekannt



    Für 2016 gibt Verteidigungsminister Mihnea Motoc die Erhöhung der Anzahl der Übungen mit rumänischer Beteiligung auf 400 bekannt. Von diesen werden mehr als 100 multinationale Übungen sein. Außerdem soll die operative Fähigkeit der Armee vor dem Hintergrund einer höheren Haushaltszuweisung. Durch das politische Abkommen über die Steigerung des Verteidigungshaushalts hatte man letztes Jahr das notwendige Einvernehmen erlangt, damit dieser 2017 2% des BIP erreicht. Dieser Prozentsatz soll außerdem mindestens für die kommenden zehn Jahre aufrechterhalten werden. Das Mitgliedsland Rumänien konsolidierte seine Stellung in der Allianz, nachdem in der zweiten Hälfte des vorigen Jahres in Bukarest zwei verbündete Kommandos aktiviert wurden – das der Multinationalen Süd-Ost-Abteilung und das der Integrationseinheit der Nato-Kräfte. Gleichzeitig wurde die technische Einsatzbereitschaft des amerikanischen Raketenabwehrschirms im südrumänischen Deveselu vermittelt, da seine wichtigsten Bestandteile fertiggestellt wurden.



    Rumänien von heftigen Schneefällen betroffen



    Rumänien wurde mit dem ersten heftigen Schneefall dieses Winters konfrontiert. Drei Menschen sind wegen der niedrigen Temperaturen, die vergangene Woche sogar –16 Celsius erreichten, ums Leben gekommen. Außerdem nahmen Krankenwagen dutzende Personen, die an Unterkühlung leideten, von der Straße, aus Hausfluren oder aus ihren Häusern. In Bukarest beschloss man Tee und warme Suppe an Obdachlose zu verteilen. Auf den Straßen im Süden und Südwesten des Landes fuhr man diese Woche unter Winterbedingungen. In vielen Eisenbahnbezirken wurden Geschwindigkeitsbegrenzungen eingeführt und einige Züge verzeichneten Verspätungen. Im zentralrumänischen Cluj (Klausenburg) ist ein Flugzeug aus der Piste hinausgerollt, weil die Landebahn nicht rechtzeitig vom Schnee geräumt wurde. Auch der Flugverkehr fand unter winterlichen Bedingungen statt. In den Schwarzmeerhäfen wurde die Tätigkeit vorübergehend eingestellt.

  • Rumänische Wirtschaft zeigt erste Anzeichen einer Erholung

    Rumänische Wirtschaft zeigt erste Anzeichen einer Erholung

    Laut Angaben von Notenbankchef Mugur Isărescu hat Rumänien einen Gro‎ßteil des 2009 vom IWF bezogenen Kredits zurückgezahlt. Bis Ende des Jahres sei das Darlehen in Höhe von 12 Milliarden Euro vollständig getilgt, ohne dass die Bevölkerung den Rückzahlungsaufwand gespürt hätte. Rumänien habe in den vergangenen Jahren beachtliche Fortschritte, sowohl im Steuerwesen, als auch in Sachen Handelsbilanz verzeichnet, erklärte Isărescu. Das erreichte Wirtschaftswachstum habe sich auch in den Lebensstandards widergespiegelt.



    Ein Bericht der Nationalbank zeigt derweil, dass die Verbesserung der Wirtschaftstätigkeit in Rumänien nach wie vor von der positiven Entwicklung der Exporte und der günstigen Dynamik der Industrie vorangetrieben werde, sowie von der schrittweisen Festigung des Konsums. Im Au‎ßenbereich befänden sich die Leistungsbilanz und die internationalen Reserven auf einem angemessenen Niveau, vor dem Hintergrund der Rückzahlung eines Gro‎ßteils der öffentlichen Schulden. Die gute Entwicklung der rumänischen Wirtschaft kann auch an dem Appetit der Bevölkerung auf Kredite gemessen werden, aber auch an der Bereitschaft der Banken, Kredite zu vergeben. Überhaupt gibt es erste Anzeichen dafür, dass sich das Kreditgeschäft nach Jahren der Stagnation erholt.



    Dafür sei Isărescu laut eigenen Angaben unzufrieden mit den hohen Abgaben, die er selbst, in seiner Eigenschaft als Hauptaktionär eines Weinherstellers leisten müsse, so der Notenbankchef.


    Ich habe innerhalb eines Quartals umgerechnet gut 65.000 Euro an den Staat überwiesen. Ich habe das überall schon gesagt, also kann ich es auch öffentlich sagen. Ich finde, es ist zu viel. Vielleicht ist es nur meine Wahrnehmung und ich bin subjektiv. Aber so geht das nicht. Hüben wie drüben fällt sofort eine Steuer an, alles wird besteuert, mal dies, mal jenes, am Ende der Gewinn. Vielleicht werden wir jetzt wenigstens bei dem neu investierten Gewinn entlastet.” (Mugur Isărescu)



    Unterdessen hat die Regierung den angestrebten Termin für den Beitritt Rumäniens zur Eurozone festgelegt: am 1. Januar 2019 sollte das Land die gemeinschaftliche Währung einführen, gab der delegierte Haushaltsminister Liviu Voinea in Brüssel bekannt. Dort nahm er an dem Treffen der EU-Finanzminister teil. Ferner wurde das von der Regierung vorgeschlagene Konvergenzprogramm für den Zeitraum 2014-2017 vorgestellt, das der Europäischen Kommission vorgelegt werden soll. Das Dokument sieht, unter anderem, Wirtschaftswachstum und die Schaffung von neuen Arbeitsplätze durch die Steuerbefreiung von neu investierten Gewinnen und die Senkung der Sozialbeiträge ab dem 1. Juli 2014 vor.



    Die Senkung der Sozialbeiträge wird auch von Notenbankchef Isărescu befürwortet. Die Ma‎ßnahme könnte positive Auswirkungen haben, sie bedürfe allerdings eines starken politischen Konsens und einer Bewertung der möglichen Folgen, insbesondere im Bereich Preisanpassung. Laut Isărescu müssten die Verantwortlichen die Senkung der Steuern und die Erweiterung der Besteuerungsgrundlage als Lösung in Erwägung ziehen. Als die Gewinnsteuer von 40% auf 25% gedrückt wurde, haben sich die Haushaltseinnahmen bis Ende des Jahres verdoppelt, erklärte der Gouverneur der Nationalbank.

  • 06.08.2013

    06.08.2013

    Croissance – La Banque centrale de la Roumanie a amélioré sa prévision de croissance pour l’année en cours à plus de 2%, suite à l’évolution des exportations, de la production industrielle et à une bonne année agricole, a annoncé le gouverneur de la Banque nationale, Mugur Isărescu. D’autre part, entrée en vigueur de la décision de l’institution d’abaisser son taux directeur à 4,5% – le plus bas jusqu’à maintenant. Selon Mugur Isărescu, la décision a été prise afin de donner un coup de pouce au crédit. Le gouverneur a exprimé son espoir qu’à partir de septembre, la baisse du taux directeur soit perceptible dans les taux d’intérêt pratiqués par les banques pour le crédit.



    Salaire – En Roumanie, le salaire moyen net s’est chiffré, en juin dernier, à un peu plus de 1600 lei, l’équivalent de 360 euros, selon les données publiées par l’Institut national des statistiques. Les meilleurs revenus ont été constatés dans l’extraction du pétrole et du gaz — environ 900 euros, et les plus bas — dans le domaine de l’hôtellerie — restauration, 200 euros. Par rapport à juin 2012, le salaire moyen net a connu un bond de 3,5%.



    Sondage – Selon un sondage d’opinion rendu public aujourd’hui, 43% des Roumains sont favorables à l’indépendance énergétique du pays, même si cela peut entraîner certains risques pour l’environnement. Ils pensent que la baisse des prix et la création de nouveaux emplois compteraient parmi les effets positifs de l’indépendance énergétique. En échange, 36,5% des sujets questionnés préfèrent que la Roumanie ne soit pas indépendante du point de vue énergétique, si cela peut présenter des risques pour l’environnement.



    Justice – L’ancien député social-démocrate Gabriel Bivolaru, retenu par les procureurs roumains, a été placé en détention provisoire pour 29 jours. Il est accusé de vol de produits pétroliers, d’évasion fiscale et de blanchiment d’argent. En 2004, Gabriel Bivolaru avait été condamné à 5 années de prison ferme pour avoir porté un préjudice de 50 millions d’euros à une banque. Il a bénéficié d’une libération conditionnelle pour bonne conduite en 2007, deux années plus tôt que prévu.



    Festival – Le nouveau long métrage du réalisateur roumain Corneliu Porumboiu Quand le soir tombe sur Bucarest ou Métabolisme” sera présenté en première mondiale à la 66ème édition du Festival de film de Locarno, en Suisse qui se déroulera du 7 au 17 août. Selon un communiqué de la CE, le film roumain figure parmi les 4 longs métrages dans la sélection officielle du festival ayant bénéficie d’un financement européen à travers le programme MEDIA. Parmi les nombreux invités de prestige, mentionnons Faye Dunaway, Jacqueline Bisset, Anna Karina, Douglas Trumbull, Werner Herzog et Otar Iosseliani.



    Football – La championne de Roumanie au football, Steaua Bucarest, joue ce soir à domicile contre Dinamo Tbilissi, dans le match retour du troisième tour préliminaire de la Ligue des champions. Dans le match aller, Steaua s’est imposé 2 à 0, et l’équipe a de grandes chances de se qualifier pour l’étape des éliminations directes, où elle devrait être tête de série. Dans l’autre compétition continentale, l’Europa League, trois autres représentantes de la Roumanie – Petrolul Ploieşti, Pandurii Tg. Jiu et Astra Giurgiu rencontreront Vitesse Arnhem (Pays-Bas), Hapoel Tel-Aviv (Israël), et respectivement AS Trencin (Slovaquie).

  • Quels seraient les objectifs envisageables pour la Roumanie ?

    Quels seraient les objectifs envisageables pour la Roumanie ?

    Pendant les deux décennies à venir la Roumanie doit mettre l’accent sur ses ressources intérieures, tant naturelles que de main d’œuvre ainsi que sur la macro-stabilité économique car son absence peut être estimé, même, comme une attaque contre la démocratie — a affirmé le gouverneur de la Banque Nationale de Roumanie, Mugur Isàrescu. Et celui-ci d’exhorter à une croissance économique modérée, équilibrée et soutenable, capable de créer de nouveaux emplois.



    Il n’y a pas de miracles dans le domaine de l’économie et personne ne saurait remplacer un amalgame correct de politiques économiques afin de réaliser le développement soutenable d’un pays — estime le chef de la BNR selon lequel celui-ci devrait être la cible à envisager pour notre pays : « Je pense que le principal objectif de la période suivante est, en Roumanie, d’avoir une croissance économique équilibrée, soutenable et inclusive, par cette notion d’ »inclusive » comprenant la croissance économique qui crée des emplois. »



    Pour obtenir cette croissance il faut résoudre prioritairement le déséquilibre majeur pressenti pour les 10 ou 20 années à venir, à savoir le rapport entre le nombre des retraités et celui des contribuables au système de retraites — dit Mugur Isàrescu. Plus que cela, il faut éviter d’accélérer la croissance économique au delà du potentiel en période pré-électorale car une telle approche ne fait qu’accélérer le déclin qui suit aux élections.



    A son tour, le premier vice-gouverneur de la BNR, Florin Georgescu, dit que l’Etat doit remplir son rôle de réaliser une correcte combinaison de politiques économiques, de gérer de façon efficace les participations qu’il détient encore dans l’économie et d’appuyer les actions des entrepreneurs en diversifiant les schémas des aides d’Etat : « Pour assurer ces effets d’appui du secteur des investissements, l’Etat doit avoir à sa disposition un flux prédictible et consistent de ressources financières car, au cas contraire, il n’est pas plausible. Ce flux prédictible et consistent de ressources financières ne saurait être assuré qu’à travers une discipline fiscale rigoureuse de tous les contribuables, personnes physiques et morales. A son tour, cette discipline est fondée sur la législation fiscale et financier-comptable dont il faut éliminer les ambiguïtés et les lacunes qui, malheureusement, persistent au sein du cadre juridique. »



    En conclusion, la Roumanie devrait mettre en valeur ses réserves internes, mieux allouer ses ressources et utiliser un correct amalgame de politiques économiques menant à une croissance économique soutenable et récupérer les décalages vis-à-vis des Etats développés. (trad.: Costin Grigore)