Tag: grâce collective

  • 01.05.2017

    01.05.2017

    1er Mai Plus de 80 pays marquent en ce 1er Mai la Fête Internationale du Travail, instituée en 1889, à la mémoire des victimes de la grève générale de Chicago, aux Etats – Unis qui avait eu lieu 3 ans auparavant. En Roumanie, le régime communiste installé en 1945 et renversé du pouvoir en 1989 s’était servi de cette fête pour faire de la propagande. De nos jours, le 1er Mai est un jour férié en Roumanie, et marque aussi le début de la saison estivale sur le littoral, en raison notamment des mini-vacances qu’il occasionne. Ce week-end, quelque 40.000 touristes se sont rendus au bord de la Mer Noire, notamment dans les stations de Mamaia et de Vama Veche, alors qu’environ 20.000 touristes ont préféré la montagne.

    Forces aériennes – Du 1er mai au 31 août un détachement des Forces Aériennes Royales de la Grande Bretagne sera déployé en Roumanie, sur la base militaire de Mihail Kogalniceanu (sud-est) pour exécuter des missions de police de l’air aux côtés des Forces aériennes roumaines, fait savoir le ministère roumain de la Défense. Le détachement est composé de 150 militaires qui utilisent des aéronefs Typhoon, une première pour la Roumanie. Ils exécuteront des missions aux côtés d’aéronefs roumains MIG 21 Lancer. Typhoon est un des avions les plus rapides au monde et doté du radar de détection d’autres aéronefs le plus performant. Le déploiement des avions des Forces aériennes britanniques en Roumanie fait partie de la mise en œuvre du Plan d’action pour assurer la capacité opérationnelle de l’OTAN sur le flanc est de l’Alliance tant dans le nord que dans le sud. Les missions aideront à renforcer la capacité de réaction et de découragement et l’interopérabilité entre les militaires roumains et britanniques.


    Enquête – L’économie roumaine se dirige vers une crise profonde sur le marché de l’emploi, vu que le nombre des salariés et le taux de professionnalisation sont à la baisse depuis plusieurs années ; de plus, ce phénomène pourrait s’accentuer à l’avenir. C’est la principale conclusion d’une étude publiée lundi à Bucarest par la compagnie de conseil financier Keys Fin. Selon l’enquête, la principale cause de ce phénomène c’est l’exode des Roumains vers l’Occident, notamment depuis l’adhésion du pays à l’UE en 2007. Par ailleurs, le nombre des postes vacants a beaucoup augmenté depuis 2009, lorsque l’on recensait près de 39.000 postes, par rapport à 60.000 – en 2016.


    Grâce collective – Quelques dizaines de personnes ont protesté dimanche soir devant le siège du gouvernement de Bucarest contre l’adoption d’une nouvelle loi portant grâce collective. Les manifestants affirment qu’il faut durcir la législation pénale roumaine. La Chambre des Députés doit quant à elle débattre et votre cette semaine un projet de loi visant à réduire les peines de plusieurs catégories de détenus à cause des conditions précaires de détention dans les prisons roumaines. Rappelons-le, la Cour Européenne des Droits de l’Homme a décidé qu’en Roumanie, les conditions de détention ne correspondaient pas à la Convention européennes pour les droits de l’homme et a demandé aux autorités de Bucarest de mettre au point un plan pour remédier à la situation d’ici 6 mois. Pour sa part, le directeur de l’Administration nationale de pénitentiaires, Marius Vulpe, attire l’attention sur le fait que la grâce ou l’arrêt à domicile ne sont que des solutions à court terme au problème du surpeuplement carcéral.


    Frontex – Le 25 avril, les gardes – frontières roumains déployés dans la Mer Egée ont sauvé 38 personnes, dont 17 enfants, se trouvant dans une embarcation surchargée qui risquait de couler ; a fait savoir l’Inspection générale de la police aux frontières. Les personnes sauvées proviennent de Syrie, d’Irak et du Koweït. Depuis le début de leur mission en Grèce, en janvier 2017, les gardes-frontières roumains de la Garde de Côte ont sauvé individuellement et en collaboration avec d’autres équipages des Etats membres de l’UE 704 personnes en danger, se trouvant à bord d’embarcations de petites dimensions dans les eaux territoriales grecques.

    Handball – L’équipe roumaine de handball masculin Potaissa Turda (nord-ouest) s’est qualifié dimanche soir dans la finale de la Coupe Challenge, après avoir vaincu l’équipe islandaise Valur Reykjavik, score 32 buts à 23. En finale les Roumains affronteront les Portugais de Sporting Lisbonne.

    Météo Les météorologues annoncent du beau
    temps en Roumanie dans les 24 prochaines heures. Le ciel ne sera couvert par
    endroits que sur l’ouest et le centre du pays. Les températures maximales iront
    jusqu’à 27 degrés.

  • 22.03.2017 (mise à jour)

    22.03.2017 (mise à jour)

    Londres
    – A Londres une attaque terroriste a causé au moins 4 morts et une
    vingtaine de blessés, dont deux Roumains, lorsqu’un homme a lancé sa voiture
    sur la foule devant le Parlement avant de poignarder à mort un policier et d’être
    blessé par la police. « Trois élèves français, qui se trouvaient en voyage
    scolaire, figurent parmi les blessés », a annoncé le porte-parole du
    ministère français des Affaires étrangères dans un communiqué cité par l’AFP. L’attaque
    a eu lieu en début d’après-midi devant le Parlement de Westminster, en plein
    coeur de Londres, où la Première ministre Theresa May venait de s’exprimer
    devant les députés. Selon plusieurs témoins, l’assaillant présumé a d’abord
    renversé plusieurs piétons sur le pont de Westminster menant au Parlement et à
    Big Ben. Le législatif britannique a suspendu son activité, alors que la première
    ministre Theresa May a convoqué une réunion de crise de son cabinet. Les
    autorités estiment qu’il s’agit d’une attaque terroriste.

    Justice – La grâce n’est pas une solution miraculeuse à même de résoudre à présent et à l’avenir le problème du surpeuplement carcéral, bien que la Roumanie risque une condamnation en ce sens de la part de la Cour Européenne des Droits de l’Homme. C’est ce qu’a affirmé mercredi le ministre roumain de la Justice, Tudorel Toader. Il participait à Bruxelles à un débat au sujet de la démocratie et de la justice en Roumanie, organisée par la Commission pour les libertés civiles, la justice et les affaires intérieures du Parlement européen. A cette occasion M Toader a encore affirmé qu’il avait demandé au Législatif de Bucarest de reporter le projet de loi portant grâce collective de plusieurs peines, pour que le gouvernement puisse prendre des mesures complémentaires. Plusieurs euro – parlementaires roumains et représentants de la société civile de Roumanie se sont également exprimés devant la Commission de Bruxelles. A Bruxelles, le ministre roumain de la Justice s’est également entretenu avec la commissaire européenne à la Justice, Vera Jurova. Ils ont notamment évoqué le prochain rapport de la Commission visant les avancées de Bucarest dans le cadre du Mécanisme de coopération et de vérification pour le secteur judiciaire.

    Grève – Une partie des salariés de la société CFR Infrastructure, qui assure la maintenance des voies ferrées roumaines, ont observé mercredi une grève spontanée, qui a arrêté des dizaines de trains dans les gares et retardé de nombreux autres. Les leaders syndicaux ont justifié ce mouvement par l’expiration de la convention collective. Selon eux, l’offre de la direction de majorer le fonds des salaires de 22,5% ne serait pas légale, car le budget de la compagnie n’a pas été avalisé par le gouvernement. Les protestataires réclament de meilleures conditions de travail et le renouvellement des équipements. Les problèmes des employés ont été débattus mercredi par les leaders syndicaux et les représentants du ministère des Transports.

    Médicaments – Après le Brexit, la Roumanie souhaite accueillir le siège de l’Agence Européenne du Médicament (EMA) qui se trouve actuellement à Londres, a fait savoir mercredi le gouvernement de Bucarest. La ministre chargée des Affaires Européennes, Ana Birchall, a déclaré que l’Exécutif avait déjà approuvé un mémorandum en ce sens. La Roumanie n’accueille aucune agence européenne, bien que 10 ans soient passés depuis son adhésion à l’UE, a encore précisé la ministre. L’Agence Européenne du Médicament compte environ 900 employés et elle est chargée de l’évaluation scientifique des demandes d’autorisation européenne pour le lancement des produits médicaux sur le marché. Selon l’agence Reuters, d’autres Etats membres ont exprimé la disponibilité d’accueillir l’Agence sur leur territoire : le Danemark, la Suède, l’Espagne, la France, l’Irlande et la Pologne. A part la création d’emplois, l’Agence Européenne du Médicament peut aussi devenir un point central pour les produits pharmaceutiques, une des industries les plus importantes en Europe, précise encore Reuters.

    Economie – Les grands groupes internationaux continueront à déplacer leurs unités de production en Roumanie depuis l’Asie, lit-on dans un rapport publié mercredi par la compagnie Price Waterhouse Coopers. Selon celle-ci, le marché local sera à la hausse en 2017 aussi, grâce au processus de consolidation enregistré dans plusieurs domaines, tel celui médical et pharmaceutique, industriel et celui de la grande consommation. Bien que la valeur totale de fusions et des acquisitions ait augmenté de 17% l’année dernière, dépassant les 3,6 milliards d’euros, il est toujours nécessaire d’encourager le milieu des affaires, précise encore l’analyse. Par ailleurs, au cours des deux premiers mois de cette année, les Roumains ont créé plus de 17.000 nouvelles sociétés, un chiffre de 11% inférieur par rapport à celui de l’année précédente, a fait savoir mercredi le Registre du Commerce de Bucarest.

    Renseignements extérieurs – Le président roumain Klaus Iohannis a fait savoir qu’il allait se consulter avec la majorité parlementaire formée du Parti Social-Démocrate et de l’Alliance des Libéraux et des Démocrates au sujet de la nomination d’un nouveau chef du Service des renseignements extérieurs. Klaus Iohannis s’est dit content de l’activité du directeur par intérim des Services, Silviu Predoiu, mais il a insisté sur le fait que l’institution avait besoin d’un chef civil. Ces déclarations ont été faites dans le contexte où, toujours ce mercredi, le plénum réuni du Parlement a pris acte de la démission de Mihai Razvan Ungureanu du poste de directeur Service des renseignements extérieurs et déclaré vacant le poste en question. Ancien premier ministre et ministre des AE, Mihai Razvan Ungureanu a démissionné en septembre dernier.

    Météo – Le temps restera au beau fixe en Roumanie dans les 24 prochaines heures. Le ciel sera couvert par endroits sur l’ouest et le nord du pays. Les températures maximales iront jusqu’à 24 degrés.

  • La semaine du 30 janvier au 04 février 2017

    La semaine du 30 janvier au 04 février 2017

    Des centaines de milliers de personnes sont descendues dans la rue, plusieurs soirées d’affilée, pour protester contre les mesures prises par le nouveau cabinet de Bucarest, peu après son installation. Il s’agit de la modification par décret d’urgence des Codes pénal et de procédure pénale et de l’élaboration d’un projet législatif portant grâce collective. Ces initiatives relèguent la Roumanie à la périphérie de l’Europe, estiment leurs détracteurs. La nuit, comme des voleurs!, Dragnea, le fossoyeur du pays, On y reviendra, jour après jour, ce ne sont que quelques-uns des slogans qui ont retenti devant le siège de l’Exécutif de Bucarest, mais aussi dans plusieurs autres grandes villes à travers le pays et dans les rues de Londres, Paris, Bruxelles ou Rome, où les Roumains de l’étranger ont exprimé leur solidarité avec leurs compatriotes. Ce sont des manifestations antigouvernementales d’une ampleur inédite depuis la chute du communisme.

    Aux termes dudit décret, l’abus de fonction ne sera plus un délit pénal si le préjudice est inférieur à 50 mille euros et le fait de favoriser l’auteur d’un délit ne constituera plus un acte de nature pénale. Même cas de figure pour les personnes qui sont membres de la famille de l’auteur d’un délit. Les gouvernants invoquent l’harmonisation de la législation avec les décisions de la Cour constitutionnelle, alors que ceux qui critiquent ces mesures jugent injustifiées la hâte et la modalité choisie pour accomplir cette démarche. Les gens sont révoltés par la manière dont on a modifié les Codes pénaux et affirment que derrière les arguments mis en avant par les décideurs il y a l’intérêt d’exonérer de la responsabilité pénale certains hommes politiques, responsables locaux ou hommes d’affaires. Parmi ceux-ci, le leader social- démocrate, Liviu Dragnea, condamné à deux ans de prison avec sursis pour tentative de fraude électorale lors du référendum de 2012 sur la destitution du président de l’époque, Traian Basescu. Dragnea est également poursuivi pour complicité d’abus de pouvoir et de faux intellectuel dans une affaire dont le préjudice se situe en dessous de la barre des 200.000 lei stipulée par le décret d’urgence.

    « Il est inadmissible que le gouvernement adopte, la nuit, un décret d’urgence dans ce domaine sensible qu’est la justice et qui en plus ne figurait même pas à l’ordre du jour. C’est intolérable ! » a lancé le chef de l’Etat qui a saisi la Cour Constitutionnelle au sujet d’un possible conflit juridique entre le gouvernement, la justice et le Parlement. Et il n’a pas été le seul à contester ce décret. Le Conseil supérieur de la magistrature, le Parquet général et le Défenseur des droits de l’homme l’ont fait eux aussi. Dans une lettre adressée aux présidents des deux Chambres du Parlement, Klaus Iohannis les appelle à présenter en séance plénière un message sur les modifications opérée par le gouvernement à la législation pénale et sur les événements qu’elles ont suscités. Par ailleurs, l’opposition de droite (l’Union Sauvez la Roumanie et le Parti National Libéral) a avancé une motion de censure, mais les chances que celle-ci entraîne la chute du cabinet Grindeanu sont presque nulles, vu la majorité confortable dont bénéficie au Parlement la coalition Parti Ssocial Démocrate (PSD) – Alliance des Libéraux et des Démocrates (ALDE), encore que certains sociaux-démocrates n’agréent pas les nouvelles décisions.

    La Chambre américaine de commerce a exprimé sa déception et précisé que les actes normatifs adoptés minent l’Etat de droit et enfreignent les principes fondamentaux de la transparence, de la stabilité et de la prédictibilité, en éloignant la Roumanie des valeurs et des normes européens. A leur tour, les ambassades des Etats-Unis, du Canada, d’Allemagne, de France, des Pays-Bas et de Belgique ont exprimé, dans une déclaration commune, leur profonde inquiétude face aux récentes évolutions en Roumanie, précisant que les actions du gouvernement risquaient d’affecter sévèrement les partenariats avec la Roumanie, fondés sur des valeurs communes spécifiques à l’UE et à l’OTAN. Les représentations diplomatiques des 6 pays mentionnés estiment que les modifications adoptées par le gouvernement minent les progrès réalisés par le pays, ces dix dernières années, pour ce qui est de l’Etat de droit et de la lutte contre la corruption, tout comme la position de la Roumanie au sein de la communauté internationale. Le président de la Commission européenne, Jean Claude Junker et le premier vice-président de la Commission européenne, Frans Timmermans se sont dits préoccupés par les récentes évolutions en Roumanie et rappelé que l’élimination du Mécanisme de coopération et de Vérification, appliqué à la Roumanie depuis 10 ans déjà, dépendait du caractère irréversible des progrès enregistrés dans la lutte contre la corruption. Un débat au sujet de la démocratie et de la justice en Roumanie a eu lieu jeudi au Parlement Européen. L’occasion pour les europarlementaires roumains représentant des partis différents de faire part de leurs opinions et pour Frans Timmermans d’attirer l’attention sur le fait que Bucarest risquait de perdre l’argent européen si le gouvernement ne reconsidérait pas sa décision concernant les décrets d’urgence.

    Dans une lettre envoyée à Bruxelles, le premier ministre roumain Sorin Grindeanu a répondu que la lutte contre la corruption restait une priorité pour son cabinet. Par ailleurs, le PSD a organisé, jeudi, une réunion avec tous les leaders locaux de cette formation politique, qui ont réaffirmé leur soutien aux mesures adoptées par le gouvernement. A l’issue de la rencontre, le premier ministre Grindeanu et le chef du PSD, Liviu Dragnea, ont tenu une conférence de presse pendant laquelle ils ont tenté de démonter les accusations qui leur ont été apportées. Malgré des protestations d’une ampleur sans précédent depuis la chute du communisme et malgré les nombreuses critiques et mises en garde venant de l’intérieur et de l’extérieur du pays, l’Exécutif de Bucarest reste inflexible. (Trad. Mariana Tudose, Ioana Stancescu, Valentina Beleavski )

  • 03.02.2017

    03.02.2017

    Justice – Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, devrait s’adresser au Parlement, le 7 février, au sujet des modifications apportées par le gouvernement aux Codes pénal et de procédure pénale et des événements qu’elles sont suscités. Il a saisi la Cour constitutionnelle au sujet de cette démarche de l’Exécutif, signalant l’existence d’un conflit juridique de nature constitutionnelle entre le gouvernement, d’une part, la justice et le Parlement de l’autre. Après le Conseil supérieur de la magistrature et le Parquet général, le Défenseur des droits de l’homme conteste lui aussi ce décret gouvernemental. Rappelons que le gouvernement de Bucarest a adopté mardi soir un projet de loi sur la grâce de certaines peines et émis un décret d’urgence portant modification des Codes pénaux. Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont protesté hier aussi, pour la troisième journée de suite, contre le décret dépénalisant partiellement certains actes de corruption. Les institutions judiciaires ont elles aussi critiqué, à l’unisson, ledit décret. Le gouvernement social-démocrate a pourtant décidé de maintenir ces modifications législatives, après le vote de confiance accordé jeudi au cabinet Grindeanu par le Parti social-démocrate. Liviu Dragnea, chef de file des sociaux-démocrates, dénonce une campagne de désinformation à ce sujet et estime que toute tentative de miner l’activité du gouvernement risque de déstabiliser l’ordre de droit en Roumanie.

    Budget – Les commissions spécialisées du Parlement de Bucarest et le ministre des Finances, Viorel Ştefan, examinent ce vendredi le projet de budget de l’Etat pour 2017. Le budget, qui repose sur une croissance économique de 5,2% et sur un déficit maximum de 3%, permettra aussi de respecter les engagements visant l’octroi de 2% du PIB au ministère de la Défense. L’Exécutif table sur un taux d’inflation inférieur à 1,4 % et sur un taux de chômage de 4,3%. Selon le ministre du domaine, Viorel Ştefan, le projet de budget prend en compte des données économiques réelles, le programme de gouvernance du Parti social-démocrate, mais aussi des politiques publiques et des projets nationaux. Un accent particulier y est mis sur l’éducation, la santé, l’infrastructure et les investissements.

    Sommet – La migration et l’avenir de l’UE après le Brexit sont au cœur des discussions menées aujourd’hui au sommet informel du Conseil de l’UE, organisé à Malte, où la Roumanie est représentée par le président Klaus Iohannis. Les dirigeants européens doivent se pencher notamment sur la migration depuis la Libye et les routes migratoires en Méditerranée. Le Conseil s’est proposé de répondre à la crise migratoire par la solution des causes à l’origine de ce phénomène, à savoir les conflits, l’instabilité politique et économique, les violation des droits de l’homme et la pauvreté. La première mesure envisagée consiste à stopper la migration clandestine. Les leaders européens devraient également aborder le sujet du renforcement des frontières extérieures de l’Union, sur lequel Bucarest a maintes fois insisté. Le Conseil de l’UE compte recourir aux nouvelles technologies pour les contrôles aux frontières.

    Tennis – Le joueur de tennis roumain Adrian Ungur (313e ATP), rencontre ce vendredi, à Minsk, Ilya Ivashka du Bélarus (175e ATP), dans un match comptant pour le premier tour du Groupe I de Coupe Davis, de la zone Europe-Afrique. Toujours vendredi, un autre sportif roumain, Marius Copil (129e ATP) affrontera Egor Gerasimov du Bélarus (341e ATP). Samedi, au double messieurs, les Roumains Horia Tecău et Nicolae Frunza rencontreront la paire formée des Biélorusses Max Mirnyi et Egor Gerasimov. Dimanche sont programmés les deux derniers matches du simple messieurs, à savoir Marius Copil – Ilya Ivashka et respectivement Adrian Ungur – Egor Gerasimov. Par ailleurs, la meilleure joueuse roumaine de tennis du moment, Simona Halep, n. 4 mondiale, s’est retirée du tournoi de Saint-Pétersbourg, en raison d’une blessure au genou. La Russe Natalia Vikhlyantseva (115e) se qualifie ainsi pour le dernier carré sans avoir à lutter.

    Météo – Le temps continue de se radoucir sur la plupart des régions, notamment dans l’ouest et le centre. Les hydrologues ont émis des vigilances orange aux inondations valables jusqu’à vendredi soir et qui concernent plusieurs rivières du nord du pays. Les températures maximales de la journée s’étaleront entre moins 3 et 13 degrés. Il faisait 3 degrés à midi dans la capitale, Bucarest.

  • 27.01.2017

    27.01.2017

    Holocauste – Ce vendredi, 27 janvier, c’est la Journée internationale de la mémoire de l’Holocauste. Six millions de Juifs et plus de deux millions de Roms, des personnes handicapés et des opposants politiques du régime d’Hitler ont été assassinés par l’Allemagne nazie pendant la deuxième guerre mondiale. Cette commémoration rappelle la libération des survivants des camps d’extermination d’Auschwitz-Birkenau, par l’armée soviétique, le 27 janvier 1945. A Bucarest, le colloque « Nouvelles découvertes historiques » est consacré au massacre de la forêt de Jilava ; en janvier 1941, quelque 120 Juifs ont été assassinés dans cette forêt, de la proche banlieue, ainsi qu’à l’abattoir de la capitale roumaine, par des membres de l’organisation paramilitaire d’extrême-droite « La Garde de fer ». Six mois plus tard, près de 13 000 Juifs étaient tués pendant le pogrome de Iasi. L’Institut national d’étude de l’Holocauste de Roumanie « Elie Wiesel » accueille jusqu’à dimanche « Les journées du film : la mémoire de l’Holocauste ».

    Débat – Le ministère roumain de la justice organisera, lundi, un débat public consacré aux projets de décret gouvernemental d’urgence sur la grâce collective et la modification des codes pénal et de procédure pénale. Les partis politiques d’opposition, la société civile et les organisations des magistrats considèrent que les modifications envisagées ont pour objectif de protéger des personnages influents du monde politique ou de l’administration. Le président du Sénat, Calin Popescu-Tariceanu, affirme, en revanche, que l’adoption de ces décrets n’entraverait pas la lutte anticorruption. Ces discussions ont lieu alors que la Roumanie compte parmi les trois premiers pays européens à faire l’objet du plus grand nombre de condamnations à la Cour européenne des droits de l’homme. La plupart de ces décisions portent sur les conditions de détention.

    Budget– Le gouvernement roumain adopte aujourd’hui le projet de budget pour 2017 qu’il soumettra par la suite au Parlement de Bucarest. Le premier ministre Sorin Grindeanu assure avoir pris en compte toutes les mesures mentionnées dans le programme de la majorité PSD – ALDE, au pouvoir. Le projet de budget table sur une croissance économique de 5,2% et sur un déficit estimé à 2,96% du PIB. Les enveloppes les plus consistantes sont allouées aux transports, à l’agriculture, à la santé et aux PME. L’éducation, l’énergie, le développement régional, les affaires intérieures, les affaires étrangères, l’administration présidentielle, les deux Chambres parlementaires et le Service d’informations extérieures recevront, eux, moins d’argent qu’en 2016. Le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, a critiqué la réduction des tranches budgétaires destinées aux institutions chargées de la sécurité nationale. Dans une lettre envoyée jeudi au premier ministre, il qualifie cette réduction d’injustifiée et d’inopportune.

    Moldova – Le président de la République de Moldova, le socialiste pro-russe Igor Dodon, a affirmé qu’il n’allait ni collaborer avec le gouvernement dirigé par Pavel Filip, ni avec la majorité pro-européenne du Parlement et qu’il allait profiter de toute occasion pour déclencher des élections législatives anticipées. S’il est bloqué par la majorité parlementaire, Igor Dodon a l’intention d’organiser un référendum de révision de la Constitution, dans le but de renforcer ses pouvoirs de sorte à dissoudre le Parlement. En même temps, il a l’intention de démettre le procureur général moldave, Eduard Harunjen. Pour leur part, la presse et les experts en droit constitutionnel affirment que le président moldave tente de mettre en place un régime dictatorial et qu’il a déclenché la lutte pour l’accaparation complète du pouvoir. Selon la Constitution de la République de Moldova, le président n’a pas le droit d’initier un référendum visant à modifier la loi fondamentale du pays.

    Handball – Le club champion européen sortant de handball féminin, CSM Bucarest, affronte aujourd’hui à domicile le champion de Norvège, Larvik HK, dans un match comptant pour les groupes principaux de la Ligue des champions. Les handballeuses roumaines occupent la dernière place dans leur groupe, tandis que les Norvégiennes sont troisièmes. Le groupe est mené par l’équipe hongroise ETO Gyor de Hongrie et par Krim Ljubljana de Slovénie, à égalité.

    Météo – Il fait très froid en Roumanie, ce vendredi. Des nuages sont signalés sur l’est, le sud-est, le sud et le centre du pays. Les températures de la mi-journée vont de moins 8 à 2 degrés. A midi, Bucarest tremblait, à moins 9 degrés.

  • La grâce, en débat public

    La grâce, en débat public

    L’intention du gouvernement d’adopter des projets de décrets d’urgence portant grâce et modification des Codes pénal et de procédure pénale qui dépénaliseraient partiellement des faits pénaux a généré d’immenses vagues d’indignation en Roumanie. Les décrets d’urgence, promus par le ministère de la Justice, ont fait des milliers de gens sortir dans les rues à Bucarest et dans les grandes villes du pays, protestant contre les lois que le gouvernement souhaitait faire adopter la semaine dernière. Les manifestants croient que des inculpés ou des condamnés célèbres, personnages influents de la classe politique ou de l’administration, pourraient sortir de prison ou pourraient demander l’annulation des procédures à leur encontre. Le président Klaus Iohannis lui-même s’est déclaré contre ces modifications des lois de la justice et a déclenché les procédures en vue de l’organisation d’un référendum sur ce sujet.

    En vertu de la Loi portant transparence décisionnelle dans l’administration publique, lundi, le ministère de la Justice organisera un débat public en marge des projets de décrets d’urgence. Une campagne immense de désinformation a mené aux tensions existantes à cet égard dans l’espace public, et l’adoption des décrets n’affectera pas la lutte contre la corruption, a déclaré le président du Sénat, Călin Popescu Tăriceanu, à Radio Roumanie.

    Călin Popescu Tăriceanu: « Il n’y a aucune peine de corruption qui soit graciée, il n’y a pas de grâce pour les peines de ceux qui ont perpétré des actes avec violence, homicides, viols, il n’y a aucune disposition d’amnistie pour que l’on croie qu’il s’agit d’une dédicace pour quelqu’un, comme il a été dit. »

    D’autre part, le principal parti d’opposition parlementaire, le Parti National Libéral (PNL), menace d’une motion de censure en cas d’adoption par l’exécutif desdits décrets.

    La présidente par intérim des libéraux, Raluca Turcan: « L’initiative du gouvernement d’examiner avant le budget de l’Etat des décrets portant grâce et modification du Code pénal pour la clientèle politique indique qu’en fait le gouvernement n’est pas préoccupé par les problèmes réels qu’il a clamés pendant la campagne électorale, mais par les intérêts de ceux qui gravitent autour du groupe de décideurs. »

    Le Conseil supérieur de la magistrature a donné un avis négatif aux projets de décrets d’urgence. Toutefois, cet avis est consultatif. Le procureur général de la Roumanie, Augustin Lazăr, a souligné à son tour qu’il ne s’agit d’aucune urgence : « Ils seraient de nature à affaiblir la capacité institutionnelle de l’Etat roumain de lutter contre la corruption. »

    Les discussions autour des décrets d’urgence portant grâce de certaines peines et modification des Codes pénaux ont lieu dans le contexte où la Roumanie compte parmi les pays d’Europe avec le plus grand nombre de condamnations à la Cour européenne des droits de l’homme. Et selon le président de la Cour, Guido Raimondi, la plupart d’entre elles portent sur les conditions dans les prisons. (Trad. Ligia Mihaiescu)

  • A la Une de la presse roumaine 27.01.2017

    A la Une de la presse roumaine 27.01.2017

    C’est un vendredi très chargé en
    Roumanie. Le budget 2017 est toujours en débat – tant au gouvernement que dans
    la presse. Le débat sur les modifications du Code pénal reste ouvert jusqu’à
    lundi, quand le ministère de la Justice doit annoncer sa décision à ce sujet.
    Entre temps, la minorité magyare du centre de la Roumanie fait un premier pas,
    dans l’espoir d’obtenir l’indépendance.

  • 25.01.2017 (mise à jour)

    25.01.2017 (mise à jour)

    Diplomatie – « Nous avons besoin de sociétés démocratiques où les majorités n’abusent pas de leurs droits, de sociétés au sein desquelles le principe de la coopération loyale et constructive entre les institutions démocratiques fonctionne de manière irréprochable ». C’est ce qu’a déclaré mercredi le président roumain Klaus Iohannis au plénum de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe. Il a encore affirmé que la Roumanie était devenue un modèle en ce qui concerne la protection et la promotion des droits des minorités nationales, un modèle reconnu au niveau européen. Par ailleurs, le président roumain a annoncé l’inauguration le 6 avril à Bucarest d’une conférence internationale organisée en coopération avec la Commission de Venise sur le rôle de la majorité et de l’opposition dans une société démocratique. Mardi, au cours du premier jour de sa visite à Strasbourg, le président Iohannis a également rencontré des représentants de la communauté roumaine de la région d’Alsace et participé à une cérémonie de commémoration de la mémoire des victimes de l’Holocauste.

    Justice – Le Conseil supérieur de la magistrature a donné son avis négatif aux projets de décret d’urgence portant grâce collective et modification du Code Pénal. Cet avis, formulé à la demande du Ministère de la Justice, a un caractère consultatif. Ces documents prévoient entre autres de gracier les peines de prison de moins de 5 ans, ainsi que les peines d’amende infligées par les cours de Justice. Les récidivistes, ainsi que les auteurs d’une série d’infractions prévues par le Code Pénal et par des lois spéciales ne bénéficieraient pas de la grâce. Quant au projet de modification du Code pénal, celui-ci prévoit que l’abus de pouvoir est une infraction, uniquement si le préjudice dépasse les 44 mille euros. Dans ce cas, la peine maximale serait de 3 ans au lieu de 7. Les deux projets de décret gouvernemental ont été contestés par l’opposition parlementaire, ainsi que par des dizaines de milliers de personnes descendues dans les rues des principales villes roumaines à la fin de la semaine dernière, qui ont été rejointes aussi par le président roumain Klaus Iohannis. Le ministre de la Justice, Florin Iordache, affirme que les modifications étaient nécessaires aussi pour résoudre le problème de la surpopulation carcérale et pour mettre en accord la législation roumaine avec des décisions de la Cour Constitutionnelle.

    MCV – La Roumanie continue de faire des progrès dans la réforme du système judiciaire et dans la lutte contre la corruption, mais les critiques lancées par les hommes politiques et par la presse à l’adresse des institutions judiciaires, notamment à l’adresse de la Direction nationale anticorruption (DNA), risquent de miner la confiance en la justice, lit-on dans un rapport de la Commission européenne rédigé dans le cadre du Mécanisme de Coopération et de Vérification. Selon le document, l’inculpation et la condamnation de nombreux politiciens connus de Roumanie témoignent d’une tendance générale positive vers une justice indépendante. Dans ses 10 années d’appartenance à l’UE, la Roumanie a mis en œuvre les réformes dans le cadre du MCV, faisant des progrès majeurs, affirme encore la Commission Européenne. Le bilan positif des trois dernières années se reflète aussi dans son plus récent rapport de 2017. Le président roumain Klaus Iohannis estime que le rapport de la Commission est positif, un avis partagé par le gouvernement de gauche de Bucarest et par les principales institutions judiciaires du pays. Le prochain rapport effectué dans le cadre du MCV sera présenté vers la fin l’année. Rappelons aussi que la Roumanie fait l’objet d’un suivi dans le domaine de la Justice et des Affaires intérieures depuis son adhésion à l’UE, en 2007.

    Budget – Le projet du budget 2017 de la Roumanie, dans sa nouvelle forme, sera débattu vendredi dans le cadre de la séance du gouvernement de Bucarest et remis le même jour au Parlement, a fait savoir le premier ministre roumain Sorin Grindeanu. Il a déclaré que la plupart de l’argent était destinée aux ministères des Transports, de l’Agriculture, de la Santé et à celui chargé des PME. Parmi les institutions qui se verront diminuer les budgets comptent l’Administration présidentielle et le Service roumain de renseignements intérieurs, a encore précisé le premier ministre Grindeanu.

    Météo – Le températures sont à la baisse en Roumanie, notamment dans le nord et le centre du pays. Dans les 24 prochaines heures les maximales ne dépasseront pas les 2 degrés.

  • 24.01.20147

    24.01.20147

    Référendum – Le président roumain Klaus Iohannis a déclenché ce mardi la procédure d’organisation d’un référendum pour demander l’avis de la population sur la poursuite de la lutte contre la corruption et la garantie de l’intégrité de la fonction publique. Lundi soir, le chef de l’Etat a déclaré que l’intention d’adopter deux décrets d’urgence portant sur une grâce collective et sur plusieurs modifications du Code pénal, dont la dépénalisation de certains faits de corruption, n’avait pas figuré parmi les débats de la campagne électorale du scrutin législatif de décembre dernier. Par conséquent, les Roumains ont le droit d’exprimer leur opinion à ce sujet. Pour sa part, le Parti Social Démocrate, principale formation au pouvoir, affirme que, par cette démarche, le président Iohannis souhaite récupérer le soutien perdu au moment où l’opposition a perdu les élections législatives. Représentée par le Parti National Libéral et l’Union Sauvez la Roumanie, l’opposition de Bucarest a exprimé son soutien pour le référendum initié par le président. Rappelons-le, dimanche soir, des dizaines de milliers de personnes ont manifesté à Bucarest et dans plusieurs villes du pays, contre les deux décrets proposés par le gouvernement. De son côté, le ministre de la Justice, Florin Iordache, allègue que les modifications sont nécessaires pour résoudre le problème du surpeuplement carcéral, car il y a 9000 détenus de plus que les places disponibles dans les lieux de détention, et pour harmoniser la législation sur les décisions de la Cour constitutionnelle.

    Budget – Le premier ministre roumain Sorin Grindeanu a convoqué ce mardi ses ministres pour débattre une dernière fois, séparément, du budget 2017. Sans sa forme rendu publique lundi, le projet du budget 2017 alloue davantage de fonds à l’Agriculture, à l’Emploi, aux Transports, à la Culture, à la Justice, à la Santé et à l’Economie, ainsi qu’au Service Roumain de Renseignements Intérieurs (SRI). Par contre, les ministères de l’Education, de la Jeunesse, de l’Energie, du Développement régional, de l’Intérieur, des Affaires Etragères, ainsi que l’administration présidentielle, les deux chambres du Parlement et le Service de renseignements extérieurs se verront allouer moins d’argent que l’année dernière. Le projet du budget de la Roumanie pour 2017 table sur une croissance économique de 5,2% cette année et de plus de 5% pour 2018-2020, et sur un déficit estimé à 2,96% du PIB. Le document doit être approuvé mercredi par le gouvernement et remis par la suite au Parlement.

    Visite – Le président roumain Klaus Iohannis effectue une visite officielle de deux jours à Strasbourg, au Conseil de l’Europe. Ce mardi il participe entre autres à la cérémonie marquant la Journée internationale dédiée à la mémoire des victimes de l’Holocauste et à l’inauguration d’une exposition roumaine de documents d’archive et de photographies consacrée toujours aux victimes de l’Holocauste. Ce mardi encore, le président roumain doit s’entretenir avec le président de la Commission de Venise, Gianni Buquicchio et avec le président de la Cour Européenne des Droits de l’Homme, Guido Raimondi. L’occasion pour le chef de l’Etat roumain de leur transmettre l’engagement et le soutien ferme de Bucarest face aux valeurs et normes du Conseil de l’Europe, notamment en ce qui concerne la démocratie et l’Etat de droit. Mercredi, le président Iohannis tiendra un discours dans le cadre de l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe et aura des pourparlers avec le président ce celle-ci, Pedro Agramunt. C’est la première visite à l’étranger de cette année du président roumain.

    Célébration – En Roumanie et dans les communautés roumaines de l’étranger sont organisés aujourd’hui plusieurs événements dédiés au 158e anniversaire, de l’Union des Principautés roumaines. C’était le 24 janvier 1859 que Alexandru Ioan Cuza, élu prince régnant de Moldavie une semaine auparavant, fut voté à l’unanimité, par l’Assemblée élective de Bucarest, en tant que souverain de Valachie et proclamé prince régnant des Principautés unies. L’union a été reconnue au plan international trois années plus tard, le 24 janvier 1862, le nouvel Etat recevant le nom de Roumanie. Par les réformes radicales promues, le règne de A. I. Cuza a jeté les bases institutionnelles de la Roumanie moderne. Le processus de constitution de l’Etat national a été parachevé en 1918, par l’union, avec le royaume de Roumanie, des provinces historiques à population roumaine majoritaire, qui faisaient partie des empires multinationaux voisins. La Roumanie a cependant perdu la Bucovine du nord et la Bessarabie, suite à la Seconde Guerre mondiale.

    Météo – Le ciel est couver ce mardi sur le sud, l’est et partiellement sur le centre de la Roumanie. Les températures tournent autour de la normale saisonnière, avec des maximales allant de -5 à 6 degrés. 2 degrés et du soleil à midi à Bucarest

  • 23.01.2017

    23.01.2017

    Réactions – Le Parti national libéral (PNL), chef de file de l’opposition au Parlement de Bucarest, a annoncé son intention de déposer une motion de censure contre le gouvernement de coalition Parti social-démocrate (PSD) – Alliance des libéraux et des démocrates (ALDE). La présidente libérale par intérim, Raluca Turcan, a affirmé que les projets de décrets gouvernementaux visant la grâce collective et la modification des Codes pénal et de procédure pénale n’avaient pas pour but de résoudre les problèmes des pénitenciers, mais de relâcher la clientèle politique, actuellement derrière les barreaux. L’Union Sauvez la Roumanie (USR) a fait savoir qu’elle soutenait la démarche des libéraux et qu’elle envisageait à son tour de déposer une motion simple contre le ministre de la Justice, Florin Iordache. Par ailleurs, le Service roumain de renseignement intérieur (SRI) a fermement rejeté ce qu’il a appelé « les accusations publiques graves » dont il fait l’objet concernant son implication dans l’organisation des manifestations de ce dimanche contre les projets de décrets gouvernementaux mentionnés. Le SRI réaffirme, dans un communiqué, son équidistance et l’absence de toute implication politique, son unique objectif étant de remplir les missions qui sont les siennes dans le respect de la loi. Des milliers de Roumains, dont le président Klaus Iohannis, ont protesté dimanche dans plusieurs villes contre deux décrets du gouvernement qui permettraient à des hommes politiques d’échapper à des poursuites pénales

    Incendie – Seules 4 personnes blessées dans l’incendie qui a ravagé, samedi matin, une des boîtes de nuit les plus connues de la capitale roumaine, sont encore hospitalisées à Bucarest. Selon le ministère de la Santé, 44 personnes ont eu besoin de soins médicaux pour intoxication aux fumées d’incendie, hypothermie ou fractures, mais pas de brûlures. L’enquête sur les causes du sinistre et les auditions des témoins continuent. Les autorités compétentes ont procédé à de nouveaux contrôles des espaces accueillant des activités avec du public, à Bucarest et en province. Cet incendie rappelle un sinistre similaire qui avait ravagé la boîte de nuit Colectiv, fin octobre 2015, à Bucarest, faisant au total 64 morts et une centaine de blessés.

    Budget – Le projet du budget de la Roumanie pour 2017 table sur une croissance économique de 5,2% cette année et de plus de 5% pour 2018-2020, et sur un déficit estimé à 2,96% du PIB, est-il dit dans le Rapport sur la situation macroéconomique en 2017 et l’estimation pour 2018-2020, publié sur la site du ministère roumain des Finances publiques. Le projet de budget pour l’année en cours prend aussi en compte une inflation moyenne annuelle de 1,4%, un salaire moyen net de 2274 lei (environ 505 euros) et un taux de change moyen de 4,46 lei pour 1 euro. Le nombre de salariés connaîtra une hausse de 4,3% à la fin de cette année.

    Célébration – Plusieurs événements dédiés au 158e anniversaire de l’union des Principautés roumaines sont organisés à la veille de la célébration. C’était le 24 janvier 1859 que Alexandru Ioan Cuza, élu prince régnant de Moldavie une semaine auparavant, fut voté à l’unanimité, par l’Assemblée élective de Bucarest, en tant que souverain de la Valachie et proclamé prince régnant des Principautés unies. L’union a été reconnue au plan international trois années plus tard, le 24 janvier 1862, le nouvel Etat recevant le nom de Roumanie. Par les réformes radicales promues, le règne de A.I. Cuza a jeté les bases institutionnelles de la Roumanie moderne. Le processus de constitution de l’Etat national a été parachevé en 1918, par l’union, avec le royaume de Roumanie, des provinces historiques à population roumaine majoritaire, qui faisaient partie des empires multinationaux voisins. La Roumanie a cependant perdu la Bucovine du nord et la Bessarabie, suite à la seconde guerre mondiale.

    Tennis – La paire roumaine Irina Begu – Horia Tecau a raté la qualification en quarts de finale du double mixte à l’Open d’Australie. Ils ont perdu le match contre Abigail Spears(Etats Unis) et Juan Sebastian Cabal (Colombie). Tous les joueurs roumains ont été éliminés au tournoi de Melbourne.

    Météo – En Roumanie, les températures sont revenues à la normale de saison, avec des maximales, aujourd’hui, entre -4° et 6°. Le thermomètre affichait 2°, à Bucarest, à midi.