Tag: Grideanu

  • Measures for the education system

    Measures for the education system


    On Monday most schools in Romania will open for a new school year. In other words they are in the green scenario, which involves the physical presence of students in school. This is not the case of Bucharest though, where the epidemiological situation and the big number of pupils in a class have imposed the yellow scenario, with part of the pupils going to school and the others studying online from home. There are schools across Romania which will not open their gates to pupils as they are in the red scenario, which means online education alone.



    Depending on the evolution of the pandemic, things can change for the better or for the worse. Many new cases of infection have been reported daily during the summer, which fueled parents’ and teachers’ worries related to the beginning of the new school year. The specific problems created by the virus overlap the chronic ailments of the education system.



    One of the biggest weakness of the education system is the lack of proper equipment. The authorities are now pressed to remedy the situation. The government increased the budget of the Education Ministry by 20 million Euros taken from the budget reserve fund to finance the National Program ‘Safe Education’.



    The head of the Chancellery of the PM Ionel Dancă explained how the money would be used: We allotted the money necessary for School Inspectorates to purchase laptops, sanitary materials and electronic devices as well as web cams and tablets, to allow the teaching staff to hold classes online if the epidemiological situation requires it.”



    The government also adopted a memorandum which provides for connecting to the Internet a number of 3,150 schools as well as a decision for the employment of 500 persons in the pre-university education system, both teaching and non-teaching staff. The situation was created by the great number of retirements reported, as many teachers who were older than 60 opted for retirement in the context of the COVID-19 pandemic. The local authorities have to hire medical staff in the school health office and the Health Ministry will provide money for their salaries.



    The opposition Social Democratic Party accuses the government of failing to properly prepare the new school year from the point of view of health safety and of failing to support the local authorities in organizing the teaching process so as to prevent the spread of the new coronavirus.



    The first vice-president of the PSD Sorin Grindeanu: 4 days ahead of the beginning of school, the government has not complied with its obligations, although they could have done that during the summer. There are no tablets, no face masks, no tests for the teachers and also no textbooks in many schools.”



    According to Grindeanu at present 26% of the schools do not have the infrastructure for Internet access. We recall that Romania is in full election campaign for the local elections due on September 27. (tr. L. Simion)

  • Tensions politiques à Bucarest

    Tensions politiques à Bucarest

    Situation aussi embarrassante qu’insolite aussi sur la scène politique post-communiste de Roumanie, car la coalition au pouvoir, constituée par le Parti Social Démocrate (PSD) et l’Alliance des Libéraux et des Démocrates pour l’Europe (ALDE), va déposer lundi au Parlement une motion de censure contre son propre gouvernement. Le vote est prévu mercredi. Cette décision extrême a été prise ce jeudi après le refus obstiné du premier ministre Sorin Grindeanu de présenter sa démission, ce qui lui a valu l’exclusion des rangs sociaux-démocrates. Installé au pouvoir il y a 6 mois, après la victoire écrasante obtenue par le PSD aux élections législatives de décembre dernier, le cabinet Grindeanu s’est vu retirer, dès mercredi, le soutien politique de la coalition. Les démissions en masse des membres de son équipe n’ont pas déstabilisé, elles non plus, le premier ministre, à présent en conflit ouvert avec le président du PSD, Liviu Dragnea.

    Le chef des sociaux-démocrates déclarait: « C’est une situation que nous n’avons pas souhaitée et que je regrette, mais nous en sommes là. Malheureusement, depuis plusieurs mois, la plupart des ministres s’adressaient à moi et au parti, se plaignant du fait qu’ils ne réussissaient pas à communiquer normalement avec le premier ministre, accusant aussi des blocages administratifs que celui-ci devait résoudre. Il paraît qu’il ne l’a pas fait. »

    Le président de l’Alliance des libéraux et des démocrates, Călin Popescu-Tăriceanu, a critiqué l’attitude du premier ministre Sorin Grindeanu: « Nous assistons à une sorte de cirque répréhensible de la part d’une personne qui n’est pas parvenue à occuper le poste de premier-ministre grâce à ses mérites, mais pour avoir été désignée par la coalition majoritaire au Parlement ; en ce moment, bien sûr, il aurait été normal qu’il comprenne qu’il n’y a qu’une seule solution politique – sauf celle constitutionnelle – à savoir le dépôt de son mandat. »

    Les leaders de la coalition au pouvoir ont affirmé que les retards enregistrés dans la mise en œuvre du programme de gouvernement avaient rendu impératif le remplacement de l’Exécutif. Le manque d’efficacité a été réfuté par le premier ministre, qui considère que les six mois écoulés depuis l’installation de son Cabinet étaient insuffisants pour appliquer des réformes d’ampleur. De plus, Sorin Grindeanu, que Liviu Dragnea lui-même avait imposé au poste de premier ministre, dénonce le manque d’objectivité du rapport d’évaluation de son activité.

    Le Parti National Libéral (PNL), d’opposition, souhaite la solution constitutionnelle de la crise – déclare la présidente par intérim de cette formation politique, Raluca Turcan: « Nous demandons fermement à l’alliance PSD-ALDE au pouvoir de mettre un terme à cette guerre, qui met en danger la stabilité économique et la prédictibilité internationale du pays et qui touche le citoyen ordinaire, préoccupé, lui, par des mesures d’intérêt public. »

    Toujours dans l’opposition, l’Union Sauvez la Roumanie (USR) affirme que les élections anticipées représentent la seule solution décente. De son côté, le Parti du Mouvement Populaire (PMP) estime que le PSD devrait reconnaître son incapacité à honorer les promesses électorales. Le président de la République, Klaus Iohannis, a demandé, lui, aux deux partis de la coalition au pouvoir, de résoudre la crise éclatée au sein de l’Alliance. (Trad. Dominique)