Tag: Grigore Antipa

  • Ausstellungstipps: Kunstmuseum und Naturkundemuseum immer einen Besuch wert

    Ausstellungstipps: Kunstmuseum und Naturkundemuseum immer einen Besuch wert

    Im Nationalen Kunstmuseum (MNAR) kann die Ausstellung Poveștile Crucii“ (Die Geschichten vom Kreuz“) besichtigt werden. Auch das Nationale Naturkundemuseum Grigore Antipa“ präsentiert zusammen mit der Bukarester Kunstuniversität eine Online-Ausstellung, die bis Ende Mai besichtigt werden kann.



    Die Ausstellung Geschichten vom Kreuz. Die Miniatur-Skulptur in der byzantinischen Tradition“ findet in der Galerie für altrumänische Kunst stat. Gabriela Tofan ist PR-Beauftragte des Nationalen Kunstmuseums (MNAR) in Bukarest:



    Wir stellen 60 Werke aus, die meisten davon sind aus vergoldetem Silber geschnitzte und gravierte Kreuze, die im Laufe der Zeit im kirchlichen Gottesdienst verwendet wurden. Die Ausstellung bietet den Besuchern eine gute Gelegenheit, viele der ausgestellten Stücke in der Galerie für altrumänische Kunst zu sehen, und einige davon sind einzigartige Objekte. Wir freuen uns über jeden Besucher, seitdem die Museen wieder geöffnet sind, und ich denke, einer der Gründe dafür ist, dass wir seit März, als der Ausnahmezustand ausgerufen wurde, stets versuchten, durch verschiedene Aktivitäten und Online-Workshops ein möglichst breites Publikum, nicht nur unser traditionelles Publikum anzuziehen. Wir haben es geschafft und jetzt haben wir viele Besucher, wir freuen uns, dass wir ein neues Zielpublikum haben, die jungen Leute, die das Museum vorher nicht besucht hatten.“




    Auf der Website des Museums kann auch die Virtuelle Galerie der orientalischen Kunst“ besucht werden. Das Projekt umfasste neben pädagogischen Workshops über japanische Druckgrafik, orientalische Keramik und türkische Teppichwebtechniken auch die Produktion einer Reihe von Kurzfilmen, die das islamische Kunsterbe des Museums präsentieren. In dieser ersten Online-Galerie werden die vom Kunsthistoriker Mircea Dunca, einem Spezialisten für islamische Kunst, ausgewählten Stücke ausgestellt.




    Das Nationale Naturkundemuseum Grigore Antipa“ präsentiert zusammen mit der Nationalen Kunstuniversität Bukarest bis Ende Mai die Ausstellung Stell dir vor! Von der Natur inspirierte Textilkreationen“. Die im Nationalen Museum für Naturgeschichte Grigore Antipa“ ausgestellten Werke sind textile Kunstinstallationen und dekorative Ausstattungen für Innenräume, bedruckt oder gewebt in traditionellen und nicht-konventionellen Techniken. Die Gegenstände gehören den Studenten der Abteilung für Textilkunst und Textildesign der Fakultät für dekorative Kunst und Design. Daniela Frumușeanu ist Kuratorin der Ausstellung:



    Ich habe schon sehr lange diese Initiative gestartet, Ausstellungen mit Studenten zu organisieren, das mache ich schon seit Jahren. Aber ich denke nicht daran, diese Arbeiten in einer Ausstellung zu zeigen, wenn sie nicht für die Öffentlichkeit sehenswert sind. Die Idee zu dieser Ausstellung entstand, als ich meine Masterarbeit mit meinen Studenten diskutierte, und es war ein sehr glücklicher Zufall, denn viele von ihnen wählten die Natur als Inspirationsquelle. Ich glaube, so wie Menschen ein Schicksal haben, haben auch künstlerische Kreationen eines, und durch eine glückliche Fügung entstand diese Sammlung von Werken und Ideen, die im perfekten Einklang mit dem Raum des Antipa-Museums sind.“



    Audiobeitrag hören:



  • Le loup gris

    Le loup gris



    Dès notre plus jeune âge, les contes nous apprennent que le loup est une créature effrayante et cruelle, véritable personnification du mal. En grandissant un peu, nous découvrons dans les livres d’école et dans les atlas zoologiques, d’autres traits de cette bête : son courage et son intelligence. Et nous apprenons également que c’est lui, en fait, qui est persécuté et tué. Si jadis, les forêts d’Europe étaient peuplées d’un grand nombre de loups, à présent ce grand carnassier a disparu de la majeure partie de l’ouest et du nord du continent. Les populations les plus importantes sont à retrouver dans l’Est de l’Europe, notamment en Pologne et en Roumanie, pourtant là non plus, le nombre d’exemplaires n’est pas trop grand. La Roumanie compte 2 ou 3 mille loups — selon les estimations.



    Ana-Maria Diaconescu, chercheur au musée d’Histoire naturelle «Grigore Antipa » de Bucarest, nous parle de la présence du loup en Roumanie. « La Roumanie compte, en effet, le plus grand nombre de loups, pourtant on ignore le nombre exact d’exemplaires, vu que dans certaines régions ils n’ont pas été recensés. Un projet visant les grands carnassiers — le loup compris — est en déroulement dans le comté de Vrancea, à hauteur de la courbure des Carpates. 12% de la population de loups de Roumanie se trouvent dans cette région. C’est que cet animal préfère les zones boisées qui abritent également des troupeaux de biches — celles-ci constituant leur principale source de nourriture. Les loups vivent également dans les régions de montagne et ce n’est que rarement qu’ils descendent dans les plaines. En Moldavie, grande région qui couvre l’Est de la Roumanie, le loup est à retrouver dans toute la chaîne des Carpates Orientales. Et on en trouve aussi en Transylvanie, toujours dans les Carpates — Méridionales, cette fois-ci. Il y a, par exemple, des populations de loups dans les forêts situées à proximité du village de Tilişca, dans le comté de Sibiu. »



    L’espèce de loup qui peuple la Roumanie est le « loup gris » ou commun. C’est un animal impressionnant, dont la longueur est comprise entre 105 et 160 cm. Sa hauteur au garrot varie de 75 à 85 cm. Il pèse 40 kilos en moyenne, mais il y a des loups gris qui peuvent atteindre 45 à 50 kilos. En hiver, sa fourrure est épaisse et duveteuse, le protégeant très bien du froid. En été, la couleur de sa fourrure est plus foncée, en hiver elle plus claire. Les loups se nourrissent de lièvres et d’autres animaux rongeurs et même de petits carnivores — tels le martre et le putois. Il attaque parfois les bergeries et les petites fermes isolées.




    Ana-Maria Diaconescu. « C’est une des raisons pour lesquelles leur nombre a tellement diminué : ils attaquent les troupeaux de moutons, ainsi que le bétail et les volailles des maisons isolées situées à proximité des forêts. Dans leur tentative de protéger leurs bêtes, les gens ont chassé et tué les loups. C’est pourquoi leur nombre a baissé de manière dramatique. S’y ajoute le braconnage, qui n’a pas été endigué et qui met en danger toutes les espèces, pas seulement le loup. Il faut distinguer donc entre la chasse par laquelle les gens tâchent de se protéger et le braconnage, qui est une activité illégale, pourtant les deux sont une menace pour cette espèce. »



    Les défrichages incontrôlés ont également contribué à la disparition des loups, qui ont ainsi perdu leurs habitats. Alors ils ont commencé à migrer vers d’autres zones propices, descendant un peu plus vers les plaines. Pourtant, le loup gris, on ne le rencontre jamais à une très grande altitude. Les loups solitaires sont plutôt rares. Ils vivent en meutes organisées de manière très intelligente.



    Ana-Maria Diaconescu explique. « Dans une meute de loups, il y a tout d’abord le couple alpha, constitué des mâle et femelle Alpha. Ils sont les chefs et les seuls à avoir le droit de se reproduire. Les autres femelles de la meute prennent soin les louveteaux de la femelle Alpha. Arrivent ensuite les loups Bêta, qui sont les exécutants du couple Alpha. Ils sont eux aussi très puissants, mais pas assez pour écarter le mâle Alpha ; ce sont eux qui le provoquent au combat. S’il arrive que le mâle ou la femelle Alpha meure, le survivant choisit son ou sa partenaire parmi les loups beta. Les loups qui constituent une meute proviennent de la même famille, il sont en fait des générations différentes de descendants du couple Alpha. Lorsqu’ils ont atteint l’âge mûr, les mâles sont d’habitude chassés de la meute, pour aller organiser leur propre meute, justement pour éviter la consanguinité. »



    En Roumanie, comme dans toute l’UE, le loup est une espèce protégée. Il est interdit de le chasser — à l’exception de certaines années, lorsque leur nombre dépasse l’optimum écologique établi par les autorités environnementales. (Aut.: Christine Leşcu; Trad.: Dominique)