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  • Tourisme au département de Gorj

    Tourisme au département de Gorj

    Les sommets des Monts Parâng, avec des cadres naturels exceptionnels, des lacs glaciaires, des versants abrupts et des grottes déclarées monuments de la nature se trouvent dans la partie nord du département. Dautre part, à Târgu Jiu, chef-lieu du département, vous pouvez admirer les œuvres réalisées par Constantin Brâncuşi dans les années 1937-1938 et exposées en plein air. Oana Maria Paloș, porte-parole du Conseil départemental de Gorj, explique :



    « Comme tout endroit du monde a une histoire, nous avons aussi la nôtre. Une histoire écrite à un endroit dune rare beauté, parsemé de paysages à couper le souffle, à travers ses légendes mémorables, à travers la beauté des paysages, mais non dernièrement à travers les gens qui ont laissé leur marque à la fois dans lhistoire roumaine et la culture, dans lart, changeant la vision du monde sur lart. Arrivé dans ce coin de Roumanie, un touriste doit savoir que lunicité des attractions à potentiel touristique, cest lélément culturel même. Cest à Gorj, plus précisément dans le village de Hobiţa, qua vu le jour le plus grand sculpteur de tous les temps, Constantin Brâncuşi. Il a créé à Târgu Jiu un ensemble monumental, la « Voie des Héros », le seul projet monumental en plein air au monde, que Brâncuşi a dédié aux héros inconnus tombés au champ dhonneur pendant la Première Guerre mondiale. En outre, le département de Gorj senorgueillit de la beauté de sa partie montagneuse, avec ses traditions ancestrales, maintenues aussi fidèlement que possible dans le monde rural daujourdhui, mais aussi avec ses légendes historiques. »



    Nous commençons notre voyage à Târgu Jiu, une ville dont les origines remontent à plus de 600 ans. Oana Maria Paloş précise :



    « Cest une ville de batailles livrées pour lindépendance, une ville des héros, de lart et des traditions. Bien que ce ne soit pas une grande ville, Târgu Jiu se distingue par un air coquet et provincial que Constantin Brâncuşi, reconnu comme le père de lart moderne, a marqué de son empreinte. Lartiste a réalisé La Voie des Héros de 1937 à 1938, lensemble monumental comprenant la Table du silence, la Porte du baiser, lAllée des chaises et la Colonne sans fin. Les œuvres ont été conçues pour être disposées sur un axe qui traverse la ville en ligne droite sur une distance de 1 500 mètres. Ainsi, le visiteur arrive de la Colonne sans fin, passe devant léglise des Saints Pierre et Paul, atteint la Porte du baiser, puis parcourt lAllée des chaises jusquà la rivière Jiu, devant laquelle la Table du silence invite à la méditation et au recueillement. »



    Il y a dautres destinations, quil sagisse de bâtiments patrimoniaux, de véritables joyaux darchitecture ou de lieux en plein air, chacun ayant une histoire fascinante, poursuit Oana Maria Paloș, porte-parole du Conseil départemental de Gorj :



    « Vous pouvez passer quelques jours tranquilles à visiter, par exemple, la Maison musée Iosif Keber, un peintre renommé du siècle dernier, le Musée dhistoire et dart « Alexandru Ştefănescu », le parc central, situé au bord du Jiu. Si aujourdhui cest un lieu de promenade, pendant la guerre, vers 1916, exactement là où nous pouvons maintenant faire du vélo, cétait la ligne du front. Ensuite, vous pouvez visiter même le Palais administratif, qui accueille le Conseil départemental de Gorj, dailleurs le bâtiment le plus imposant de la ville, dont larchitecture est très appréciée par les touristes et les visiteurs. Par exemple, la Grande Salle en style mauresque est par elle-même un lieu touristique. »



    Le comté de Gorj nimpose pas par sa taille. Ainsi, de Târgu Jiu, en 15-20 minutes, par exemple, on peut se rendre en voiture dans les Gorges du Sohodol, dit Oana Maria Paloş :



    « En venant de Bucarest, la porte dentrée dans notre département, cest la commune de Polovragi. Ensuite, on peut monter sur la route la plus haute de Roumanie, Transalpina. Nous continuons par une autre chaîne de montagnes, les Monts Vulcan, où nous avons le Défilé du Jiu. Et aussi la vallée de la Cerna, dans les Gorges de Padiș. En plus du tourisme daventure, actif, nous avons le tourisme monastique. Chaque gorge, chaque col de montagne recèle un monastère. De bout en bout du comté, en termes de tourisme monastique, la foi ancienne est préservée. Dans tout le département, nous avons 13 établissements monastiques. Parmi ceux-ci, je mentionnerais le monastère de Tismana, le plus ancien de Valachie, celui de Lainici, situé au cœur des montagnes, et le monastère de Polovragi, dans les Gorges de lOlteţ. Là où vous vous y attendez le moins, vous pouvez apercevoir de petites églises en bois vieilles de 300 ans. Dailleurs, le département de Gorj possède le plus grand nombre déglises qui témoignent de la civilisation du bois. Les secrets de cette civilisation ont été très soigneusement conservés dans les communautés locales. »



    En plus du folklore, à Gorj, les métiers traditionnels ont été transmis de génération en génération. La broderie des blouses roumaines, le tissage des tapis, la poterie, le travail du bois sont soigneusement préservés par des gens qui aiment leur lieu dorigine, qui choisissent de vivre leur vie là où ils sont nés, au pied ou au cœur de la montagne. Pour promouvoir les traditions et lartisanat, il existe plusieurs événements culturels, annuels et renommés.


    Dans le même temps, le comté de Gorj est la destination préférée des amateurs de montagne, poursuit Oana Maria Paloș, porte-parole du Conseil départemental de Gorj :



    « Nous avons 25 itinéraires touristiques qui peuvent être explorés. Beaucoup dentre eux se trouvent dans des aires protégées, dans les deux parcs nationaux existants sur le territoire de Gorj : le Parc national Defileul Jiului (du Défilé de la rivière Jiu) et le Parc national Domogled Valea Cernei (Vallée de la Cerna). Pour les sports extrêmes et les parcours en 4×4, la demande est en augmentation. Beaucoup de personnes qui aiment ce type de tourisme se retrouvent dans les Gorges du Sohodol, où il y a aussi un championnat hors-piste. Il en va de même dans les Gorges Galbenului, à Baia de Fier, et dans les Gorges de lOlteţ, à Polovragi. Ce sont des zones idéales pour les amateurs descalade. Un autre détail moins connu sur le comté de Gorj, cest le fait que lon retrouve ici un sixième de la zone spéléologique de la Roumanie, cest-à-dire plus de 2 000 grottes et cavernes. Les amateurs de spéléologie doivent connaître notre offre et, sils viennent dans le département de Gorj, ils peuvent contacter le service de sauvetage en montagne, qui est à leur disposition avec des équipements de protection, mais aussi avec beaucoup dinformations à cet effet. »



    Au cours de la période à venir, le Conseil départemental de Gorj fera la promotion de la Grotte Cioarei, de la commune de Peștișani. À la suite des fouilles archéologiques entamées en 1955, des traces de lexistence humaine dil y a 50 000 ans ont été découvertes. Cest lune des plus anciennes implantations humaines dEurope. Raison de plus pour visiter le département de Gorj !


    (Trad.: Ligia)

  • Le Parc naturel Apuseni

    Le Parc naturel Apuseni

    Situés en Transylvanie, dans l’ouest de la Roumanie, les Monts Apuseni ne se distinguent pas nécessairement par leur altitude, mais par leurs multiples possibilités de loisirs. La beauté et la rareté des phénomènes karstiques, certains uniques en Europe, ont conduit à la création d’une zone protégée de 76 mille hectares : le Parc naturel Apuseni. Alin Moș, directeur de l’administration de ce Parc, nous lance une invitation difficile à refuser.



    « C’est une zone facile d’accès, vu que les altitudes ne sont pas considérables. Les plus hauts sommets atteignent ici un peu plus de 1 800 mètres. Il exise des zones de plateau, sans très grandes différences de niveau, et là où ces différences de niveau existent, elles ne demandent pas au touriste une forme physique particulière. Le Parc naturel Apuseni est très attrayant depuis le début du XIXe siècle. De nombreux programmes de visite y ont été proposés au fil du temps. Au début du XXe siècle, il y a eu les premiers aménagements touristiques, notamment là où certains itinéraires touristiques avec escaliers et des balustrades ont été organisés. Les premiers balcons, dans les zones panoramiques, ont été créés il y a plus d’une centaine d’années. À cette époque, le Parc naturel Apuseni était moins accessible au grand public, il était sauvage et peu touché par la civilisation. Aujourd’hui, notre Parc conserve encore, dans sa partie centrale, une zone tout aussi attrayante, justement parce qu’elle n’a pas été modifiée par l’activité humaine. »



    C’est le troisième parc de Roumanie en termes d’étendue, poursuit Alin Moş, directeur de l’administration du Parc naturel Apuseni.



    « C’est un parc naturel justement parce que sur son territoire, nous conservons l’interaction à long terme entre l’homme et la nature. Cela veut dire que sur le territoire du Parc vivent de nombreuses communautés humaines ; en nombre d’habitants, cela fait plus de 10 000 personnes qui vivent sur le territoire du Parc, dans trois départements : Bihor, Cluj et Alba. Une bonne partie de la superficie du Parc national Apuseni est incluse dans la zone historique du Pays des Moţi. Il s’agit principalement du bassin de la vallée de la rivière Arieş. De ce point de vue, la culture et les traditions locales sont l’attraction principale pour les visiteurs de cette région. »



    La principale attraction du Parc, c’est le karst. Il s’agit de la zone calcaire où se forment les grottes, les dolines ou encore les gorges. En tant qu’objectif d’importance internationale, nous nous devons de commencer par le glacier de Scărișoara. Alin Moş précise :



    « Il est célèbre à l’international surtout après 2009, lorsque des études ont remesuré le volume du bloc de glace, et il est certainement aujourd’hui le plus grand bloc souterrain de glace du monde, avec ses plus de 130 000 mètres cubes de glace. Son ancienneté supérieure à 4 000 ans le classe également parmi les plus anciens d’Europe. C’est pourquoi, aujourd’hui, le glacier de Scărișoara, le paysage particulièrement pittoresque des environs, la beauté du sous-sol, avec son bloc de glace et ses stalagmites et stalactites formées de glace, grâce à la température de la région, créent une attraction spéciale pour les visiteurs. De même, à compter de cette année, la première partie de l’accès au glacier sera rénovée, de sorte qu’à partir de la nouvelle saison touristique, l’accès se fasse avec des normes de sécurité améliorées et avec un confort beaucoup plus grand. »



    Cetăţile Ponorului (les Citadelles du Ponor) sont un autre objectif extrêmement important sur le territoire du Parc, emblématique pour la zone karstique des Apuseni. Alin Moş, directeur de l’administration du Parc naturel Apuseni, explique :



    « C’est un phénomène karstique d’une ampleur particulière. Pratiquement, c’est une zone qui, à première vue, rassemble trois dolines. Ce sont des creux dans la croûte terrestre, dans la roche de cette zone. Les trois dolines ont dans leur ensemble un diamètre d’un kilomètre, donc elles impressionnent également par leurs dimensions. La grotte qui part du milieu de ces dolines a un portail de plus de 70 mètres de haut à l’entrée. En fait, vous pouvez imaginer deux cathédrales placées l’une au-dessus de l’autre. La première chose qui fascine les touristes là-bas, c’est cette grandeur dans une zone de karst boisé, entouré de forêts d’épicéa, qui n’ont pas été exploitées par l’homme, donc leur structure naturelle n’a pas été modifiée. Le paysage en tant que tel et la grandeur de cet endroit vous laissent partir avec le sentiment d’avoir vu quelque chose de fantastique, un endroit que peu ont l’occasion de visiter. »



    Dans le Parc naturel Apuseni, il existe aujourd’hui plus de 1 500 grottes. Beaucoup d’entre elles sont des championnes de la longueur. Jusqu’à récemment, l’une était la grotte la plus profonde de Roumanie. Aujourd’hui, elle n’est dépassée que par une grotte dans le massif de Piatra Craiului. Beaucoup sont fermées au grand public, mais d’autres attendent leurs visiteurs. Parmi elles, la célèbre Grotte des Ours. À l’heure actuelle, elle possède l’une des infrastructures touristiques les plus développées de Roumanie et accueille jusqu’à 100 000 visiteurs par an. La plupart de ceux qui viennent visiter le Parc viennent pour le paysage particulier, mais aussi pour ces grottes qui ont une grande densité et une grande variété de formes et de couleurs, dit Alin Moş, directeur de l’administration du Parc naturel Apuseni.



    « Une administration des parcs naturels est orientée vers le développement de nouvelles expériences de visite. Avec le temps, grâce à tous les acteurs intéressés à accroître l’offre pour la destination du Parc naturel Apuseni, la Commission européenne nous a décerné en 2009 le titre de Destination européenne d’excellence, en bref, EDEN. Par la suite, nous avons participé à plusieurs projets visant à aider les communautés et les entrepreneurs locaux à développer des entreprises respectueuses de la nature, y compris celles du tourisme : des structures d’hébergement ou des produits alimentaires locaux. Beaucoup d’entre eux ont reçu une certification avec le logo du Parc. Lorsqu’une personne vient sur le territoire du parc ou entre dans un magasin en Roumanie et voit l’indication « partenaire du Parc naturel Apuseni », elle a la confirmation que le risque de contamination de ce produit par différentes substances est inexistant. Beaucoup d’entre eux sont dans la catégorie des produits biologiques. »



    Voici donc une destination idéale pour la saison estivale qui approche.


    (Trad.: Ligia)

  • Oradea, la «capitale de l’Art nouveau»

    Oradea, la «capitale de l’Art nouveau»

    La forteresse médiévale, les musées, les bâtiments historiques restaurés figurent sur la liste des attractions culturelles de la ville située à une distance quasiment égale de Vienne, Prague ou Bucarest. Une ville aux ruelles médiévales étroites et typiques, qui a reçu en 2019 du président de la Fédération internationale des journalistes et écrivains du tourisme, Tijani Haddad, le trophée « Pomme dor ». Un argument en faveur de la candidature dOradea pour le prestigieux trophée, cétait que, au cours des 10 dernières années, cette ville est devenue un joyau darchitecture, étant considérée comme la « capitale de lArt nouveau ».



    Une ville dont la première mention documentaire remonte à 1113, et qui a connu environ cinq périodes de développement importantes. Dabord le XIIe siècle ; cest à ce moment-là que, sur lemplacement actuel de la ville dOradea, Saint Ladislas, lempereur hongrois qui est aussi le fondateur et saint patron de la ville, élève un monastère, consacré à la Vierge Marie. Puis vint le XVe siècle, la période dor de la ville, lorsque lévêque catholique dOradea était originaire de Florence et le méridien zéro du monde fut établi à Oradea. Au XVIIIe siècle, la ville était après loccupation turque et a été libérée par larmée autrichienne. Cest alors que commence le développement administratif. Nous avons ensuite la période des années 1900, la Belle Epoque, la période Art nouveau, la période bohème de la ville, pendant laquelle ont été construits la plupart des bâtiments du centre historique, qui définissent la ville aujourdhui.



    Le bâtiment Art nouveau le plus représentatif, cest le Palais de lAigle noir, situé sur la place principale dOradea. Un autre point important de la ville, cest lÉglise catholique. Construite entre 1752 et 1780, elle a été déclarée basilique mineure par le Pape Jean-Paul II en 1991. Beaucoup sont davis que cest lune des plus belles basiliques dEurope. Créée sur le modèle de léglise du Saint Nom de Jésus de Rome, léglise mère de lordre jésuite, lÉglise épiscopale vous invite à la découvrir. Lakatos Attila, directeur de la collection du musée de lEvêché dOradea, explique :



    « Ce Centre épiscopal est lun des héritages les plus importants du diocèse catholique dOradea. Il se compose dune haute cathédrale, dun palais épiscopal, tous deux construits dans le style baroque du XVIIIe siècle, respectivement plusieurs bâtiments annexes. Il sagit des Arcades des chanoines, un ensemble de bâtiments résidentiels, emblématique de la ville, et du Séminaire. Ils forment ensemble le coin le plus intéressant de la ville, du moins dun point de vue architectural et en termes de patrimoine culturel. Nous essayons de le mettre en évidence exactement la forme sous laquelle il a été construit, tant le Palais épiscopal que le parc. »



    Ce qui impressionne, cest labondance des sanctuaires, des crucifix avec des centaines de pierres semi-précieuses et dautres objets de culte très anciens, mais aussi lacoustique parfaite, que vous pouvez apprécier quand il y a un concert. Et par curiosité, nous pouvons vous dire que le premier chef de fanfare militaire était Michael Haydn, le fils même du compositeur Joseph Haydn.



    Si le temps vous le permet, vous pouvez profiter dautres éléments liés à lunicité de cet endroit, parce que cest une ville qui se trouve sur un lac souterrain deau thermale. À partir de cette merveilleuse ressource, un certain nombre de zones se sont développées, telles que lAquapark dOradea et les zones de spa, à retrouver dans presque tous les hôtels de la ville.



    A une heure et quelque dOradea, les visiteurs peuvent découvrir les tentations des Monts Apuseni, dune grande beauté, et avec la plus grande concentration de grottes visitables du pays : Meziad, Farcu, la Grotte des ours et celle du vent. Laissez-vous envoûter !


    (Trad.: Ligia)

  • Des attractions touristiques dans le département de Mehedinti

    Des attractions touristiques dans le département de Mehedinti

    Nous visitons aujourd’hui le sud-ouest de la Roumanie, une zone touristique connue non seulement à travers le pays, mais aussi au-delà des frontières nationales : le département de Mehedinţi. On y trouve des loisirs pour tous les goûts – randonnées en nature, découvertes de grottes, alpinisme, rafting, équitation, cyclotourisme. Qui plus est, c’est là que le Danube entre sur le territoire de la Roumanie, entouré de quelques-uns de plus beaux paysages du pays, parsemés de nombreux vestiges historiques.

    Le département de Mehedinţi est reconnu pour ses beautés naturelles et les autorités locales font de leur mieux pour les mettre en valeur, comme nous le dit Aladin Georgescu, le président du Conseil départemental de Mehedinţi Les randonnées en bateau sur le Danube, les excursions en montagne ou encore la pêche sont autant d’activités intéressantes pour les touristes. Je vous invite avant toute chose de découvrir le Défilé du Danube (Clisura Dunarii), une région de plus en plus connue ces dernières années. Au début, c’était une destination recherchée pour le tourisme de week-end, mais l’année dernière déjà nos hôtels et gîtes ont reçu de nombreux touristes tout le long de la saison estivale. Le paysage y est très beau et c’est une véritable source d’énergie pour tous ceux qui nous rendent visite. Puis, il y a les collines rocheuses de Mehedinți. Le Parc naturel des Portes de Fer est le 2e en termes de dimensions en Roumanie. On y retrouve une fleur rare appelée « La tulipe jaune des Chaudrons », une espèce protégée par la loi, qui fleurit début mai et qui pousse sur les versants abrupts des Monts Ciucarul Mare, qui veillent sur les Grands Chaudrons du Danube. Je précise que c’est une fleur que l’on peut voir uniquement le long du fleuve, du bateau, lors d’un voyage sur le Danube.

    A part les beaux paysages et les plantes rares, ça vaut vraiment la peine de aussi découvrir les grottes et les monastères de Mehedinţi. Dans les gîtes, vos hôtes seront heureux de vous recommander un programme spécial, pour s’assurer que vous passez des vacances de rêve. Aladin Georgescu nous fait plusieurs autres suggestions : Dans le Défilé du Danube, on peut visiter la grotte de Ponicova, avec ses galeries spectaculaires qui communiquent entre elles, ou encore celle de Veterani, qui avait était habitée il y a plus de 4 000 ans. Je vous assure que ça vaut la peine de les visiter toutes les deux. Une sortie en bateau sur le Danube vous permettra de voir le barrage des Portes de fer et les Chaudrons du Danube, où le fleuve s’étale en toute beauté entre les montagnes et les rochers. A ne pas rater non plus l’attraction touristique la plus visitée du Défilé du Danube : le visage de Décébale sculpté dans un rocher. C’est la sculpture en pierre la plus haute de Roumanie et la deuxième en Europe de par ses dimensions. C’est un objectif touristique que nous avons souhaité mettre en valeur dans une collaboration du Conseil départemental de Mehedinţi avec la Direction régionale des routes et ponts de Timisoara, en y assurant un éclairage architectural à part, aux côtés du pont de la baie de Mraconia, sis à la base de la sculpture.

    A ne pas rater non plus la grotte de Topolniţa, située dans la commune de Cireșul. C’est la 2e grotte de Roumanie du point de vue de la longueur, et la 16e au monde. Elle s’étale sur 24,5 km dont seulement 11 km peuvent être explorés. Elle a été déclarée monument de la nature et ne peut être visité qu’une seule journée par an, l’été, pendant quelques heures, lors de la fête qui porte le même nom. Nous arrivons maintenant à Drobeta Turnu Severin, le chef-lieu du département que nous visitons aujourd’hui. Aladin Georgescu, le président du Conseil départemental de Mehedinţi, nous sert de guide : A Drobeta Turnu Severin on peut visiter le Musée de la Région des Portes de fer, l’institution culturelle la plus importante du département. Le bâtiment est situé au bord du Danube, près des ruines du camp romain de Drobeta, au pied du pont de Trajan construit par Apollodore de Damas entre les années 103 et 105 pour permettre aux légions romaines de traverser le fleuve pour conquérir la Dacie. Ce pied de pont est le dernier témoignage de la plus impressionnante construction sur l’eau créée par l’Empire romain. Une maquette fidèle est à découvrir au Musée de la Région des Portes de fer. Parmi d’autres attractions historiques et culturelles à ne pas rater dans la ville de Drobeta Turnu Severin, je mentionnerais le Château des Arts, le Théâtre, la Cité médiévale – tous les trois ayant été modernisés par des projets financés de fonds européens, tout comme le Musée.

    Et les surprises ne s’achèvent pas là. C’est toujours au département de Mehedinţi que l’on trouve le seul pont routier naturel en service d’Europe. On l’appelle « Le Pont de Dieu », il est haut de 13 m et large de 9 m. Notre invité explique : Dans la zone de montagne il y a le Pont de Dieu, le plus grand pont naturel de Roumanie et le 2e en Europe. C’est le seul sur lequel on peut circuler. Puis, dans le nord du département, il y a la grotte Ponoarele et la Forêt de lilas, qui est une réserve botanique s’étalant sur 20 hectares. C’est là que la Fête du Lilas est organisée chaque année, début mai. Tous ces objectifs de la ville de Drobeta Turnu Severin et du nord du département de Mehedinţi ont inclus sur l’itinéraire Via Transilvanica et couvrent une centaine de km. De même, plusieurs trajets de randonnée sont à découvrir dans le Géo parc du Plateau de Mehedinţi. Tourisme de qualité, attractions touristiques historiques et culturelles sont autant de raisons pour visiter notre département. Les touristes seront bien servis de tous les points de vue, surtout que nous nous sommes adaptés aux normes imposées par cette période de pandémie afin de limiter tout risque sanitaire.

    Enfin, si vous vous passionnez pour les traditions et l’artisanat, il faut absolument faire une petite halte dans la localité de Șișești, la seule de Mehedinţi où l’art de la poterie est toujours vivant. Si bien que les maîtres artisans respectent encore les techniques utilisées jadis par les Daces, les ancêtres des Roumains. Puis, dans la localité de Ponoarele, c’est le costume traditionnel qui est à l’honneur. Là, les femmes en créent toujours, à la main, selon les traditions locales. Les blouses roumaines de Ponoarele sont connues pour leurs motifs spécifiques de la zone. Ce sont de véritables joyaux de l’artisanat roumain. Ceci dit, chers amis, nous espérons vous avoir donné plein de raisons pour vous rendre un jour dans le département de Mehedinţi, dans le sud-ouest de la Roumanie. (Trad. Valentina Beleavschi)

  • Vacances à Râșnov

    Vacances à Râșnov

    En 2009, Râșnov devenait la première ville touristique de Roumanie promue à
    l’aide de fonds européens. C’est un endroit chargé d’histoire, surtout que sa
    première attestation documentaire remonte à 1331. L’emblème de la ville, choisi
    au Moyen Age, c’est la rose. Sans doute, la principale attraction touristique
    de Râșnov est sa citadelle médiévale qui accueille chaque année de nombreux
    visiteurs et nombre d’événements culturels. Et puis, elle est aussi une des
    villes préférées des amateurs de vacances actives.

    Pour plus de détails, nous
    nous sommes adressés à Daniela Bonta, présidente de l’Association Rosenau
    Turism de Râșnov. Elle nous donne des raisons pour visiter cette ville
    transylvaine sise au cœur même de la Roumanie : « Cette une ville propre
    et accueillante, avec des espaces ouverts très larges, avoisinée par des forêts,
    est à l’abri de l’agitation urbaine. Depuis le début de la pandémie, elle a eu
    un taux d’infection au coronavirus très bas, en dessous de 2 cas par millier
    d’habitants, ce qui prouve notre préoccupation pour la sécurité et pour la
    santé. Par conséquent, les touristes sont invités à visiter les principales
    attractions de la ville, telles la forteresse, la grotte Valea Cetatii,
    l’Eglise ancienne roumaine et l’Eglise évangélique, à loger en toute sécurité
    dans les maisons d’hôtes et les hôtels de Râșnov, à dîner dans nos restaurants
    ou à faire des randonnées à pied ou à vélo, à profiter des programmes
    d’équitation ou à se balader dans les forêts. Nos gîtes touristiques et hôtels
    sont ouverts, leur capacité est d’environ 2 700 places d’hébergement. Les
    restaurants fonctionnent à 30% de leur capacité et la plupart proposent aussi
    des repas à emporter ou des services de livraison à domicile. Tous les
    restaurants de Râșnov ont des terrasses ouvertes avec vue sur la montagne, la
    forêt ou la citadelle. Au printemps, nous allons marquer les cinq itinéraires
    de randonnée à vélo. Nous comptons en permanence sur l’ouverture et le soutien
    de l’administration locale pour développer le potentiel touristique de la
    ville, dans l’esprit d’un tourisme durable et de qualité. »


    Depuis des siècles, la citadelle de Râșnov veille sur la ville du haut de
    sa montagne, précise Daniela Bonta qui nous en fait le tour : « Notre forteresse
    est une attraction touristique nationale dont l’attestation documentaire
    remonte au 12e siècle. On peut toujours voir les éléments
    architecturaux qui ont aidé cette cité à résister avec succès aux sièges. Elle
    n’a été conquise qu’une seule fois, par trahison. Comme elle n’avait pas
    d’alimentation en eau, elle a été conquise parce que ses habitants risquaient
    de mourir de soif. A présent, elle est en travaux de restauration, grâce à un
    projet financé de fonds européens. Ces travaux devraient être finalisés d’ici
    un an. On peut accéder à la citadelle à l’aide d’un funiculaire qui part du
    centre-ville et qui est un moyen de transport écologique à 100%. Cela permettra
    aux touristes de garer leurs voitures dans le parking aménagé au centre-ville. La
    visite est gratuite. La citadelle est ouverte tous les jours de 9h à 17h. »


    Quittons la belle forteresse de Râșnov pour découvrir un autre objectif
    touristique important de la ville : son Eglise évangélique, le lieu de culte de
    la communauté saxonne de la région. Notre invitée, Daniela Bonta, ajoute :
    « Avant la Réforme, elle avait pour patron le Saint Apôtre Mathieu
    (Matei). L’attestation documentaire de l’Eglise évangélique date du 12e
    siècle, tout comme celle de l’Eglise ancienne roumaine. Elle a servi d’église
    paroissiale pour le quartier de Dobrice de Râșnov. »




    Nous continuons notre visite par la grotte de Valea Cetatii (La Vallée de
    la cité). Elle fut découverte en 1954 par des jeunes de la ville. A présent,
    c’est un endroit incontournable de Râșnov, affirme Daniela Bonta : « En
    2010, il a fallu excaver manuellement la grotte pour la rendre accessible au
    public. D’un point de vue géologique, c’est une grotte jeune, car elle n’a que
    2 millions d’années. Mais les roches dont elle est formée sont très anciennes,
    datant du Jurassique, soit d’il y a 160-170 millions d’années. Grâce à son
    acoustique exceptionnelle, pendant l’été, 5 membres de la Philharmonie de Braşov
    y organisent toutes les semaines des concerts de musique traditionnelle
    ancienne roumaine ou des concerts de jazz, qui ne nécessitent pas de micros, ni
    d’amplificateurs. Durant l’été, on peut visiter la grotte de 10h à 20h, alors
    que pendant l’hiver elle ferme à 18h. Pandémie oblige, désormais l’accès est
    possible par petits groupes et se fait toutes les 30 minutes en hiver et toutes
    les 20 minutes en été. »


    Notre dernier arrêt est un endroit adoré par les grands mais aussi et
    surtout par les petits : le Parc des dinosaures de Râșnov, l’endroit idéal
    pour passer une journée inoubliable en famille. Daniela Bonta nous y
    emmène : « C’est le plus grand parc d’attractions aux dinosaures de
    toute l’Europe du Sud-Est. Il s’étale sur 3 hectares de forêt, tout près de la
    citadelle de Râșnov. C’est à la fois un parc d’attractions et un musée en plein
    air. A part un itinéraire impressionnant parsemé d’une centaine de dinosaures
    grandeur nature, il dispose d’aires de jeux pour les enfants, de maisonnettes bâties
    dans des arbres, d’un cinéma en 9D et un cinéma à 360 degrés, d’itinéraires
    d’aventure, d’expositions uniques et de nombreuses zones interactives. C’est là
    que l’on a reproduit en première l’animal volant le plus grand au monde et le
    plus grand dinosaure jamais découvert : le seismosaure, un géant de 45 m
    de longueur. »


    Enfin, on ne saurait oublier le fait que Râșnov est une station de sports
    d’hiver depuis plus d’un siècle. A présent elle s’enorgueillit de la base de
    sauts à skis et de biathlon la plus moderne de Roumanie. Qui plus est, du 18 au
    20 février, la base olympique de Râșnov accueillera une étape de la Coupe du
    monde de sauts à skis et deux compétitions individuelles. Dans le contexte de
    la pandémie, le public n’y aura pas accès cette année, mais les télévisions
    pourront transmettre l’événement en direct. Voilà donc autant de raisons pour choisir la ville de Râșnov comme
    destination de vacances en toute saison. (Trad. Valentina Beleavski)

  • Pădurea Craiului – destination d’écotourisme

    Pădurea Craiului – destination d’écotourisme

    Nous découvrirons là des paysages pittoresques, une cuisine délicieuse et des gens qui savent offrir des expériences inoubliables à tous les touristes. Loffre comprend des sentiers touristiques et thématiques, des grottes aménagées, des randonnées, des sentiers descalade faciles et des visites chez des artisans. Les plus audacieux peuvent sessayer au rafting, à la via ferrata, à lescalade ou à la tyrolienne. Nous apprendrons aujourdhui quels sont les sites les plus visités de Pădurea Craiului, avec Paul Iacobaş, responsable de cette destination écotouristique.



    « Pădurea Craiului est située dans le nord-ouest des Monts Apuseni, dans la partie occidentale de la Roumanie. Ce nest pas une zone très haute, elle a environ 600-800 mètres daltitude, mais là nous retrouvons un des éléments assez rares en Roumanie : le karst. Vous verrez donc des grottes, des gorges, des défilés, des plateaux karstiques. Tout ce karst boisé est un des éléments qui rendent Pădurea Craiului un peu différente des autres régions du pays. »



    Cest une zone qui a beaucoup de choses à offrir du point de vue touristique, en particulier pour ceux qui souhaitent des programmes daventure dans la nature, explique Paul Iacobaş, responsable de la destination décotourisme Pădurea Craiului :



    « Nous pouvons dire que ces dernières années, la région sest beaucoup profilée, dune part, comme destination daventure non seulement pour les professionnels, mais aussi pour ceux qui passent beaucoup de temps assis derrière un ordinateur et qui souhaitent mettre un peu de couleur dans leur vie. Dautre part, cest une destination intéressante pour les familles avec enfants et les personnes âgées, qui viennent ici pour différentes activités adaptées à leur âge. Si nous pensons à ceux qui viennent pour laventure, je crois bien que Pădurea Craiului peut être appelée le paradis de ces activités en Roumanie. Sur une zone relativement petite, nous avons presque la plus grande diversité dexpériences de ce type du pays. Nous nous référons, tout dabord, à la visite des grottes touristiques, au spéléo tourisme dans des grottes non aménagées, nous pensons aux pistes cyclables, à la via ferrata, aux sentiers de randonnée, aux parcours de rafting et, dernièrement, nous avons également développé quelques itinéraires de course en montagne. Pratiquement, à Pădurea Craiului, vous pouvez vivre toutes ces expériences. »



    La zone est riche en sites touristiques et attractions culturelles. Voici deux dentre elles, recommandées par Paul Iacobaş.



    « La Grotte de Meziad est bien connue du grand public en Roumanie ; elle a bénéficié ces dernières années dun nouvel aménagement et dune mise en valeur de son intérieur par des moyens modernes. Pour ce qui est des attractions culturelles, je mentionnerais les églises en bois. Même si elles ne sont pas aussi connues que celles du Maramureş, elles sont au moins aussi anciennes et intéressantes. »



    Si vous vous intéressez à lartisanat, il faut savoir que dans cette destination écotouristique, vous trouverez de nombreux artisans. Paul Iacobaş, responsable de la destination d’écotourisme Pădurea Craiului, nous en dit davantage :



    « Il y a la poterie blanche de Vadu Crişului. Cest une céramique très rare sur le continent européen. On dit quil nexiste quun ou deux endroits au monde où il y a cette céramique sans oxydes de fer, qui lui confère son aspect spécifique, proche de la porcelaine. Dans la région de Bihor et de Pădurea Craiului, il y a aussi lartisanat du violon à pavillon. Cest un violon auquel est attaché un dispositif damplification du son. Ainsi, le son du violon devient très métallique et aigu. Cest lun des instruments à retrouver lors de tous les événements communautaires ici – de la naissance et du baptême jusquau mariage et même à lenterrement. Nous avons ici un autre métier moins connu : la peinture sur œufs. Ils ne sont pas comme les œufs peints de Bucovine, cest une technique spécifique à Pădurea Craiului. »



    Paul Iacobaş, responsable de la destination écotouristique de Pădurea Craiului, dit que la pandémie de Covid-19 na pas affecté les plans de lorganisation quil représente.



    « Pădurea Craiului fait partie du réseau national des destinations écotouristiques. Nous avons un autre projet, qui vise à développer davantage linfrastructure de visite. Nous travaillerons à laménagement de pistes cyclables dédiées principalement aux familles avec enfants. Ce seront des itinéraires plus faciles. Nous travaillons également à lélaboration dun calendrier dévénements responsables à légard de lenvironnement et des communautés locales. Nous prévoyons aussi un itinéraire de via ferrata. Ce sera un parcours qui ne sera pas adapté seulement aux habitués des sommets et à ce type ditinéraire. Il aura une partie adaptée même pour les familles avec enfants. Ainsi, tout le monde pourra profiter de cette expérience. »



    Cette année, en raison des restrictions de voyage, Pădurea Craiului a eu moins de touristes que dhabitude, mais les opinions de ceux qui ont visité la région au cours des années précédentes ne se sont pas laissé attendre. Paul Iacobaş précise :



    « La plupart de ceux qui sont venus visiter cet endroit ont été ravis quil ne soit pas bondé, car cest encore une zone peu connue non seulement par les touristes étrangers, mais même par les touristes roumains. Ils sont enchantés que la nature et larchitecture des bâtiments soient préservées comme avant. Cest un endroit idéal pour un séjour dun jour ou deux, mais aussi pour un séjour dune semaine. »



    A Pădurea Craiului, vous trouverez la grotte la plus longue de Roumanie : la Grotte du Vent, avec une longueur supérieure à 47 km. Et pas en dernier lieu, vous pourrez même participer à des pratiques agricoles traditionnelles telles que le fauchage, la cueillette des fruits et lélevage. Sur le site padureacraiului.ro vous pouvez consulter à la fois loffre complète dactivités, mais également trouver dautres attractions intéressantes, en vue dun séjour inoubliable.


    (Trad.: Ligia)

  • Les grottes des Carpates Occidentales

    Les grottes des Carpates Occidentales

    Les non-professionnels peuvent quand-même les visiter en s’adressant aux guides spécialisés et aux clubs de spéléologie. La zone la plus basse comportant des grottes accessibles est celle du Massif de Pădurea Craiului, à laquelle on peut accéder depuis les villes d’Oradea ou de Cluj. Les portes d’entrée en sont Beiuş et Aleşd. Le spéléologue Viorel Lascu nous parle de ces grottes – et non seulement: « La grotte de Vadu Crişului est accessible depuis la route nationale Cluj-Oradea. Elle est traversée par une rivière qui, à une quarantaine de mètres de l’entrée, forme une chute d’eau de 6 mètres de haut. A proximité de cette grotte on peut voir les spectaculaires gorges karstiques de Vadu Crişului et découvrir la magnifique poterie en argile blanche travaillée par les artisans. Ce sont des créations uniques en Europe. En remontant la rivière Crişul Repede, on arrive à Şuncuiuş, localité à proximité de laquelle se trouve la grotte Unguru Mare. L’entrée de cette grotte est impressionnante. Tout près on peut voir une maison en bois vieille de plus de 200 ans. Pour arriver à la grotte, on traverse un pont suspendu au-dessus de la rivière Criş. C’est un pont spectaculaire en dessous de la paroi immense par laquelle on pénètre dans la grotte. Celle-ci a abrité un véritable arsenal d’armes en bronze, un des plus importants de Roumanie. Un peu plus bas se trouve la Grotte du Vent, la plus longue du pays, qui s’étend sur 50 km. Pour la visiter, on doit s’adresser au Club de spéléologie ou au personnel des Aires protégées et du Centre de développement durable. Ceux-ci envisagent de développer un projet d’aménagement touristique pour 300 mètres de cette grotte. »

    De l’autre côté de la colline se trouve la commune de Roşia, avec ses maisons traditionnelles éparses, et la Grotte aux Cristaux, découverte en 1987 par les mineurs de bauxite. Véritable joyau naturel, aux parois tapissées de cristaux, elle bénéficie d’aménagements et d’un système d’éclairage modernes. Viorel Lascu: «La commune de Roşia dispose d’un Centre d’accueil qui met à la disposition des touristes des guides spécialisés. On peut également y visiter le Musée minier, où l’on peut voir les outillages et les équipements utilisés jadis dans l’exploitation minière. La Grotte aux Cristaux compte parmi les seules grottes du monde où les touristes passent en dessous des cristaux translucides de calcite, dont certains mesurent 80 cm et qui s’ouvrent de manière spectaculaire en grappes et en franges au-dessus des visiteurs et autour d’eux. Evidemment, il est interdit de les toucher et les touristes respectent cette règle. En descendant la vallée, depuis la Grotte aux Cristaux on aboutit au village de Meziad, tout près duquel de trouve une grotte portant le même nom. Cette grotte est unique en raison de l’immense paroi de l’entrée. Aménagée en 1903, elle a été la première grotte de Roumanie à bénéficier de tels travaux. A présent elle dispose d’un nouveau système d’éclairage LED. Le trajet à l’intérieur de la grotte mesure 1,5 km et il est parcouru en 40 minutes. Les voûtes spectaculaires vous donnent l’impression de vous trouver dans une cathédrale souterraine. Une zone destinée aux spectacles et aux concerts y a été aménagée, pour mettre à profit l’acoustique de certaines salles. Cette grotte est unique également en raison des colonies de chauves-souris qu’elle abrite. Plus de 40 mille, appartenant à plus de 8 espèces, y trouvent refuge à certaines périodes de l’année. »

    Depuis la Grotte de Meziad, on peut monter vers Stâna de Vale, sise à une altitude de plus de mille mètres, dans une dépression entourée par les Massifs de Vladeasa et de Padurea Craiului. Stâna de Vale est une des stations de repos les plus recherchées de Roumanie, appelée la perle du tourisme de montagne de la région de Crisana. C’est une destination préférée aussi par ceux qui pratiquent les sports d’hiver, puisqu’on peut y trouver des pistes de ski dotées de remontées mécaniques. Dans le nord des Monts Bihor, dans la région de Padiş, se trouve la formation karstique la plus imposante de Roumanie : « Cetatile Ponorului » / « Les Citadelles du Ponor ». Avec sa beauté inégalable, ses dimensions généreuses et sa complexité hors du commun, cette formation doit son nom aux rochers géants qui l’entourent, similaires à la muraille d’une citadelle. Il est préférable que ceux qui traversent cette grotte longue de 5 km aient de l’expérience et qu’ils soient accompagnés de guides spécialisés.

    Ecoutons à nouveau le spéléologue Viorel Lascu avec des détails sur d’autres grottes des Monts Apuseni : « La célèbre grotte de Scarisoara, qui contient le plus grand glacier souterrain du monde, est ouverte toute l’année. La descente se fait par le biais d’un aven dont le diamètre est vraiment spectaculaire, à savoir une quarantaine de mètres, suivi par un escalier à plusieurs centaines de marches. Celui-ci mène vers une salle éclairée où la lumière est filtrée par la glace pour créer un décor vraiment époustouflant. Sous ce glacier, moins visitable, se trouve la grotte Pojarul Politei, une réserve scientifique qui contient des formations calcaires et une série de disques géants inédits pour le monde des cristaux souterrains. C’est également dans la région de la commune de Gârda que l’on peut visiter la grotte « Poarta lui Ionele »/ « La porte de Ionele », qui est également facile à parcourir. C’est ici que se trouvent les Gorges Ordâncuşei, creusées dans des versants calcaires et entourées d’un paysage plutôt sauvage. Les versants calcaires accueillent de nombreuses grottes. A l’est, si on suit la route qui relie la localité de Câmpeni à la ville d’Alba Iulia, on peut arriver à « Huda lui Paparà », une grotte spécialement aménagée à des fins touristiques. C’est un endroit spectaculaire, traversé par une rivière, habité par des colonies de chauves-souris et qui accueille une cascade de 11 mètres qui tombe sur un rocher immense, une chute d’eau qui effraie le plus souvent les visiteurs. Ceux-ci doivent savoir que s’il y a des crues, il vaut mieux ne pas se rendre à l’intérieur de cette grotte. »

    Huda lui Papară est la grotte la plus longue des Monts Trascau. C’est ici que la colonie de chauves-souris la plus nombreuse d’Europe passe l’hiver. Elle est également caractérisée par d’importantes différences de niveau. Sachez donc qu’elle est dangereuse parce qu’inondable en cas de crues.

  • Le Parc national des Gorges de Nera-Beuşniţa

    Le Parc national des Gorges de Nera-Beuşniţa

    Notre destination d’aujourd’hui est bien à l’abri des grandes routes touristiques, ce qui fait que son apparence sauvage est restée presqu’intacte. Nous allons faire un tour rapide du Parc national des Gorges de Nera-Beuşniţa. Nous nous trouvons donc dans le sud-ouest de la Roumanie, dans une région comprenant la partie méridionale des monts Anina, les massifs Domogled et Semenic ainsi que la vallée de la rivière Cerna. Un vrai trésor naturel pour le département de Caraş-Severin, d’ailleurs, seule unité administrative roumaine de ce genre comportant trois grandes aires protégées d’intérêt national.

    Ce grand parc s’étale sur près de 37 mille hectares et il est à la fois un endroit de détente et d’exploration touristique qu’un lieu de recherche, précise Gheorghe Cifu, chargé de mission tourisme et gardiennage du Parc national des Gorges de Nera-Beuşniţa: « Le relief de l’endroit est karstique et il a été très peu modifié par l’intervention humaine. Il est rythmé par de nombreuses vallées, rivières, chutes d’eau, lacs et forêts demi-vierges ».

    Il est difficile de parcourir l’ensemble de ce parc et de tout voir en une seule visite. Alors, quels sont les incontournables de cet espace naturel vierge ? Gheorghe Cifu, chargé de mission tourisme et gardiennage nous propose un trajet des chutes d’eau : « On peut commencer tout d’abord par la cascade de Bigăr, située sur la vallée de la rivière Miniş, entre les localités Oraviţa et Bozovici, avant de poursuivre notre périple aux chutes d’eau de Beuşniţa et de Văioagă. En empruntant les passages creusés dans la roche ou les ponts suspendus, qui vous offrent des vues imprenables, vous allez arriver dans les gorges de Nera, la vallée de ce genre la plus longue du pays, s’étalant sur 24 kilomètres. Pour davantage d’informations, nous vous donnons rendez-vous à notre office du tourisme situé à Podul Bei. Sachez que le tarif d’un pass d’accès dans cette aire protégée est de 5 lei, soit un peu plus d’un euro. Venez nous voir au Parc national des Gorges de Nera-Beuşniţa. Nous vous attendons ! »

    Et c’est toujours dans cette réserve naturelle que se trouve le lac dit « du diable », l’unique lac karstique de Roumanie, apparu suite à l’effondrement du plafond d’une grotte. Sa profondeur est d’une douzaine de mètres, mais les eaux claires sont à l’origine d’une illusion optique – le fond de l’étendue d’eau paraît très proche de la surface laissant entrevoir un décor figé et plutôt glaçant, formé de roches pointues et de débris ligneux aiguisés. Si vous souhaitez réchauffer votre regard, tournez-vous vers les hauteurs, car le Parc national des Gorges de Nera-Beuşniţa est un terrain intéressant d’escalade, de randonnée à pied ou à VTT. Les grottes sont également ouvertes aux spéléologues, mais avec un accompagnement spécialisé fourni par le personnel du parc.

    Et c’est toujours ce dernier qui vous fournira l’appui nécessaire et obligatoire pour photographier ou filmer la faune et la flore protégées. Il y a très peu de structures d’hébergement sur le territoire du Parc national des Gorges de Nera-Beuşniţa, pour des raisons de protection environnementale – pensez, donc, à planifier votre voyage bien à l’avance. (trad.: Andrei Popov)

  • Le Géoparc du « Plateau de Mehedinţi »

    Le Géoparc du « Plateau de Mehedinţi »

    Situé dans le sud de la Roumanie, le géoparc « Le plateau de Mehedinţi » est une aire protégée dintérêt national, étendue sur 106.000 hectares et créée il y a 10 ans, afin de protéger et de conserver des réserves et des habitats naturels dune grande diversité biologique. La beauté des lieux et le potentiel touristique de la région viennent du contraste entre les plateaux aux larges panoramas vers les montagnes qui les entourent et les vallées profondes, parsemées de gorges et de grottes.







    Notre invité daujourdhui est Valentin Jujea, grand amateur de montagne et membre du Service des Secouristes en montagne des départements de Mehedinţi et de Caraş-Severin et du Géoparc «Le plateau de Mehedinţi». Nous lavons invité à nous décrire la zone plus en détail : «On peut dire beaucoup de choses là-dessus. Le plateau de Mehedinţi est un mélange parfait entre géologie, action humaine et action du climat, qui ont permis lapparition dhabitats et de micro-habitats spécifiques. Un de ses aspects les plus importants est son climat tempéré continental aux influences sous – méditerranéennes. Sy ajoute un relief très varié. De même, le calcaire a permis à plusieurs espèces de plantes rares et très rares de vivre dans cette zone. Toutes ces valeurs de la faune et de la flore sont protégées dans 17 réserves naturelles, intéressantes pour les visiteurs en tout genre – touristes, scientifiques ou passionnés daventure. La zone est riche en objectifs culturels et historiques, en traditions et métiers traditionnels. On y trouve des forgerons, des potiers et des tisseurs qui pratiquent toujours leur métier. Par ailleurs, le plateau de Mehedinţi a un réseau hydrographique très riche. Toutes les rivières y arrivent de louest et coulent vers lest ou le sud, en créant autour delles de nombreux caves et avens qui recèlent à leur tour une micro – faune bien spéciale. Il sagit des fameux complexes karstiques de Ponoare, dont font partie les lacs Zătonul Mare et Zătonul Mic et la grotte de Ponoare. Un peu plus au nord, se trouvent la grotte de Bulba et le complexe karstique de Topolniţa Epuran. Sy ajoute une réserve de lilas sauvages. Cest un lilas qui ne peut pas exister sans dautres espèces dont le chêne rouvre, le chêne pubescent, le chêne chevelu, le chêne de Hongrie, le frêne à fleurs ou encore larbre à perruques. Par ailleurs, cest toujours ici que lon a découvert une plante carnivore du type utricularia. Cest ici que vit également la tortue appelée la Cistude dEurope. Les orchidées sont dautres plantes rares à retrouver dans la région du Plateau de Mehedinţi. Nous venons dailleurs de découvrir une nouvelle espèce dorchidée dans un endroit où lon croyait quelles ne poussaient pas. »











    Parmi les endroits mentionnés par notre invité, la grotte de Topolniţa fait partie des monuments naturels. Cest une des grottes les plus spectaculaires de Roumanie, avec des formations uniques au monde. Avec une longueur de 11.000 mètres, cest la 2e grotte la plus grande de Roumanie et la 17e du monde. Parmi ses galeries, disposées sur 5 niveaux, celle qui porte le nom du savant roumain Emil Racovita est la formation spéléologique la plus impressionnante des Carpates. Valentin Jujea nous parle maintenant des réserves naturelles du plateau de Mehedinti : « Il y a 17 réserves naturelles au total. Parmi elles, je mentionnerais la forêt Draghiceanu, une belle forêt de noisetiers de Byzance et de marronniers. Vers le sud, sétend une forêt de pins noirs. Mis à part les plantes, cette zone est connue pour ses reptiles, dont la vipère des sables, la vipère péliade et le scorpion, auxquels sajoute une multitude dinsectes. Cest un véritable réseau trophique. Toute cette faune lie sa vie au karst où elle crée des formes de relief uniques. Des vallées profondes et des plaines souvrent de lest à louest. Du nord au sud, on voit que le plateau de Mehedinţi a été fragmenté par les habitats humains. Dans ces zones, ce sont les gens qui ont réussi à sadapter à lenvironnement et non pas linverse. Ici, les gens aiment toujours leurs villages, leurs terres, leurs maisons. Ils ne les vendent, ni ne les détruisent pas. »







    Le géoparc du plateau de Mehedinţi fait actuellement lobjet dun projet européen de plus de 300.000 euros. Loccasion délaborer le Plan de gestion intégré du géoparc et une étude dimpact nécessaire à la mise en place dune stratégie qui rende plus efficaces les activités de conservation de lenvironnement. Le projet concerne toutes les 17 aires naturelles protégées. On y a déjà démarré laménagement de 11 trajets touristiques. On y a fait linventaire des monuments naturels, culturels et historiques des communautés locales et on a délimité les réserves naturelles. Par ces investissements, les autorités locales se proposent dintroduire le Géoparc du Plateau de Mehedinţi dans le circuit touristique international et de protéger les plantes et les animaux se trouvant sur la liste rouge des espèces menacées de lUnion internationale pour la conservation de la nature. (Trad. Valentina Beleavski)

  • Tourisme d’aventure dans les Carpates

    Tourisme d’aventure dans les Carpates


    Nous dédions cette édition de notre rubrique à tous ceux qui aiment bouger, qui aiment l’insolite et l’aventure.S’ils y a parmi des contemplatifs, ils sont les bienvenus en spectateurs.


    Notre itinéraire débute dans le comté d’Alba, dans le sud de la Transylvanie. Là, nous allons rencontrer Constantin Cheşculescu, propriétaire d’une pension qui offre, comme principal loisir, l’équitation. Vous pouvez choisir entre un parcours aventure dans les Carpates qui dure 3 jours et un parcours villages roumains” de 8 jours.


    Le programme de 8 jours vous permet de vous lier d’amitié avec le cheval qui va vous porter sur les pentes des montagnes. L’aventure proprement dite commence, en fait, le 3e jour. Constantin Cheşculescu décrit l’itinéraire: « On se rend dans le massif de Cindrel, des Carpates Méridionales. Le point de départ est le village de Răhău, situé à proximité de la ville de Sebeş et nous nous dirigeons vers Sibiu, pour atteindre un village avoisinant la Clairière de Sibiu, zone pastorale très connue. Là nous attend un souper traditionnel. Le lendemain on part pour Crinţ, un autre village des Monts Cindrel. Il faut dire que chaque village est pittoresque à sa façon, chaque endroit a quelque chose de spécial à offrir au visiteur: un pain cuit dans le four comme on n’en mange nul part ailleurs, un fromage fait maison, un musée des bergers — et c’est le cas du village de Jina. »


    Au retour, on traverse de nouveau les monts Cindrel, empruntant un autre itinéraire, tout aussi pittoresque. Tout au long de ce voyage, les loisirs sont interactifs. Les touristes participent à la préparation des repas où de la barbecue. Si, pendant cette expédition, les chevaux ont besoin de repos, pendant ce laps de temps on vous propose une aventure tout terrain. La destination en est la ville de Sibiu.


    Combien coûte de telles vacances dans les Carpates roumaines? Constantin Cheşculescu explique: « C’est un séjour tout compris. Le touriste qui le réserve ne paie rien de plus pour la composante équitation. Une journée à cheval coûte environ 120 euro. Sur les 8 jours de ce programme, il y en 2 où l’on ne fait pas d’équitation, alors le prix baisse à 55 ou 60 euro, en fonction des conditions d’hébergement et des repas. Nous souhaitons renouer avec une tradition d’avant la deuxième guerre mondiale et je suis content qu’il y ait un si grand nombre de familles qui souhaitent éduquer leurs enfants de cette façon. Travailler avec les chevaux est très éducatif, ça rend patient, vous rapproche de la nature et des animaux, tout en vous éloignant de l’ordinateur et du portable.»


    Après le tourisme équestre — un peu de tourisme d’aventure. C’est ce que nous propose Valentin Gheorghe, manager d’une société spécialisée dans ce genre de tourisme. Depuis deux ans, Valentin s’est focalisé sur la zone des Carpates de courbure — avec les massifs de Penteleu et de Siriu, situés sur les territoires de deux comtés de l’Est du pays: Buzău et Vrancea. Il l’a choisie notamment en raison de sa nature sauvage. Voici son offre: « Les touristes étrangers préfèrent les choses un peu spéciales. Aussi, ma première offre comporte-t-elle entre autres des scénarios de survie. Les vacanciers sont emmenés en voitures tout terrain, par exemple, dans une zone sauvage et de là, accompagnés par des instructeurs, ils doivent refaire le chemin vers la civilisation. Ils apprennent des techniques de survie enseignées aux militaires et ils tâchent de se débrouiller, sans se rendre compte que tout a été prévu d’avance, pour les obliger à pratiquer différents sports. Par exemple, il ne peuvent arriver d’un certain endroit dans un autre qu’en traversant une rivière. Et quelque part, à proximité, ils découvriront des canoës. En une heure, ils parcourent ainsi une grande distance. Ensuite, ils arrivent à un précipice. Ils y trouvent une tyrolienne. Et ainsi de suite. Dans deux ou trois jours, ils regagnent la civilisation. »


    Valentin Gheorghe compte également parmi les promoteurs de ce programme d’aventure. Ecoutons-le : « Nos touristes ne possèdent pas de l’équipement spécial. En effet, nous assurons tout l’équipement sportif, de protection, les tout-terrains. Ils s’habillent normalement, comme s’ils auraient voulu faire une randonnée en montagne. Nous avons reçu nombre de touristes venus individuellement d’Allemagne, de France, de la Hongrie. Côté groupes organisés jusqu’ici nous avons reçu uniquement des Polonais. Nous collaborons avec une agence de voyage de Pologne depuis quelques années. A commencer par cette année, nous espérons pénétrer avec succès de nouveaux marchés : Israël, Espagne et en première les Emirats Arabes Unis. »


    Vous pouvez également découvrir l’offre roumaine de tourisme d’aventure à Adventure Fest, qui se tient vers la fin du mois en cours. C’est un festival de trois jours, où les touristes peuvent pratiquer presque tous les activités au niveau débutants.


    Ce voyage à travers le massif Apuseni s’achève sur le tourisme spéléologique, puisque dans ces montagnes il y a une contrée de 55 kilomètres carrés où se trouvent près de 2 mille grottes. Ecoutons Cristi Vârciu, responsable d’Apuseni Adventure : « J’ai travaillé pendant quatre ans en tant que guide touristique pour les Français. Le printemps je travaille avec des touristes israéliens, alors qu’en automne avec les Tchèques et les Polonais. Ce sont les trois catégories importantes de touristes que je guide à travers les Apuseni. Le tourisme spéléologique a connu le plus grand succès. Mon paquet préféré s’étend sur sept jours et prévoit de partir à pied vers la majorité des sites touristiques de la région alors que les bagages son transportés avec des tout-terrains. Le dimanche, avec un seul sac à dos, quelques vivres et un peu d’eau nous partons pour visiter une série de monuments tant naturels qu’ethnographiques. Le soir nous dormons au gîte rural, là ou les bagages nous attendent déjà. Et le lendemain matin l’histoire se répète. Nous montons sur des quads, nous traversons des gorges, nous allons même en chariot. Ce paquet de sept jours a connu un gros succès aux expositions touristiques où nous l’avons présenté. Bref, je peux te porter n’importé où dans le Massif Apuseni, même dans le temps. On peut commencer par l’époque de l’homme primitif, au Glacier de feu, la plus ancienne grotte habitée par des êtres humains, et finir par une activité moderne : survoler le massif Apuseni en parapente. »


    Même le menu est inédit si on pense à la galette cuite sur une pierre chauffée ou à une autre invention culinaire : le poulet au barrique, qui se préparent dans la grotte dans un barrique selon le modèle de la rôtissoire. Voici donc autant d’arguments qui font des Carpates Orientales une destination à ne pas rater. A bientôt ! (trad.: Alex Diaconescu, Dominique)