Tag: Groupe ferroviaire roumain

  • 14.10.2013

    14.10.2013

    Grève- Les salariés du système de santé de Roumanie sont entrés en grève de type japonais. Il n’y aura donc pas d’arrêt de travail mais jusqu’à mercredi ils porteront des banderoles, en signe de protestation contre le sous-financement de ce secteur. Les syndicats de la santé n’excluent pas la possibilité de déclencher la grève générale en novembre.



    Projet — Les détracteurs du projet d’exploitation aurifère de Rosia Montanta au centre de la Roumanie ont organisé de nouvelles manifestations à Bucarest et dans d’autres villes à travers le pays. Ils réclament l’annulation du projet législatif de régulation de l’exploitation des minerais d’or et d’argent et du contrat passé avec la compagnie canadienne Rosia Montana Gold Corporation, ainsi que l’interdiction de l’utilisation des cyanures et l’inscription de la zone de Rosia Montana au patrimoine mondial de l’UNESCO. Une commission parlementaire spéciale devrait soumettre son rapport au Législatif, avant le 20 octobre prochain.



    Privatisation – Ce lundi expire le délai accordé au Groupe Ferroviaire Roumain pour payer les 170 millions d’euros restants de la valeur totale du paquet majoritaire d’actions racheté à la compagnie publique de fret ferroviaire CFR Marfa. Le GFR a sollicité au Ministère des transports de s’investir au plus vite dans le processus de privatisation, en mettant en garde contre le risque de ne pas y aboutir, puisque le vendeur n’a pas rempli ses obligations contractuelles. Le GFR, qui affirme que ses intérêts ont été lésés, se dit pourtant prêt à collaborer pour qu’une solution légale y soit trouvée. Le Groupe est le gagnant de l’appel à candidatures organisé en juin ; il a offert 202 millions d’euros en échange des 51% des actions et s’est en outre engagé à investir quelque 204 autres millions d’euros. Aux termes de l’accord de précaution conclu avec le FMI, la Roumanie est tenue de vendre les paquets majoritaires d’actions de certaines entreprises publiques, opérant notamment dans les secteurs des transports et de l’énergie.



    Réunion — La ministre roumaine de l’environnement, Rovana Plumb, participe ce lundi à Luxembourg, à la réunion du Conseil environnement de l’UE. Les participants débattront en marge de la proposition de modification du règlement communautaire relatif aux transferts de déchets. Par ailleurs, la présidence du Conseil doit soumettre à ce forum la forme finale du règlement concernant les émissions de CO2 des voitures, en vue de la prochaine conclusion d’un accord en la matière.



    Festival – Coup d’envoi, ce lundi, à Sibiu, au centre de la Roumanie, de la 20e édition du Festival du film documentaire Astra. Une semaine durant, seront projetés plus d’une centaine de films racontant des histoires d’intérêt général, depuis les controverses en ligne jusqu’aux manifestations contre l’exploitation des gaz de schiste en Pologne et aux Etats-Unis. Cette année, les organisateurs proposent aussi des films de collection, signés par des réalisateurs célèbres, ainsi que des cours dispensés par des auteurs primés lors des précédentes éditions du festival. Une section spéciale de cet événement, Astra Film Junior, est consacrée aux élèves.

  • La semaine du 22 au 27 juillet

    La semaine du 22 au 27 juillet

    La visite en Espagne du premier ministre roumain, Victor Ponta



    Le premier ministre roumain, Victor Ponta, a effectué en début de semaine une visite en Espagne au cours de laquelle il a rencontré son homologue madrilène, Mariano Rajoy. Les pourparlers ont porté notamment sur le renforcement des rapports bilatéraux, l’encouragement des investisseurs espagnols et l’identification de plusieurs mesures visant à la protection et à l’insertion de la communauté roumaine, la plus forte d’Espagne. A l’issue de son entrevue avec le premier ministre Rajoy, Victor Ponta a déclaré que Bucarest et Madrid ont de nombreux projets communs et souhaitent développer d’autres partenariats aussi. Précisons qu’au premier trimestre de l’année en cours, les relations commerciales ont connu une majoration de 15% par rapport à la même période de 2012. Le premier ministre roumain a tenu à souligner que l’Espagne n’avait jamais mis en place une politique de discrimination à l’égard des Roumains. Avant d’être reçu par le roi de l’Espagne, Juan Carlos, Victor Ponta a rencontré des représentants de la forte communauté roumaine de Madrid et des alentours.




    La mission conjointe du FMI, de la Commission européenne et de la Banque mondiale poursuit sa visite à Bucarest



    Une mission commune du FMI, de la BM et de la CE se trouve à Bucarest dans le contexte où la Roumanie souhaite conclure un nouvel accord de précaution. Notons qu’en juin dernier elle a finalisé avec succès le précédent accord du même type. Les experts internationaux ont déjà discuté avec les représentants des ministères de l’Economie et des Finances, avec les syndicats, et avec les représentants des compagnies d’utilités du secteur énergétique. La délégation a eu également une entrevue avec le chef de l’Etat, Traian Basescu. La consolidation macroéconomique, la nouvelle loi des salaires dans la fonction publique et les réformes structurelles devraient être les principaux objectifs de cet accord, a affirmé le chef de l’Etat roumain. Sur cette liste de priorités figurent également la croissance économique et la création de nouveaux emplois. Les discussions de Bucarest prennent comme point de départ une croissance du PIB de 1,9% avant la fin de l’année. Précisons que le FMI et les autorités roumaines avaient initialement tablé sur une croissance de 1,6% dans le courant 2013 et de 2% en 2014.




    La privatisation de la compagnie de fret ferroviaire CFR Marfă



    Le premier ministre roumain Victor Ponta a informé que son gouvernement avait approuvé les documents de la privatisation de la compagnie de fret ferroviaire CFR Marfă. En juin dernier, la société Grup Feroviar Român (Groupe ferroviaire roumain) — le plus grand transporteur ferroviaire privé de fret de Roumanie et composante de la holding Grampet — avait gagné l’appel à candidatures pour la privatisation de la CFR Marfă ; son offre — 202 millions d’euros pour le paquet majoritaire de 51% des actions et environ 200 millions d’euros d’investissements. Le premier ministre Victor Ponta a ajouté que cette privatisation pourrait être annulée en l’absence de l’avis favorable du Conseil suprême de défense du pays ; toutefois, a encore précisé le chef du gouvernement de Bucarest, un plan B existe et consiste en l’installation d’un manager privé à la tête de CFR Marfă et la restructuration de la compagnie d’Etat afin de la rendre profitable. La première réunion de la rentrée du Conseil suprême de défense devrait avoir lieu en septembre, mais le porte-parole de l’Administration présidentielle a indiqué que le Conseil ne s’exprimait pas au sujet de contrats de privatisation. Les syndicats dénoncent la passivité des autorités pour sauver la compagnie et les emplois et menacent de déclencher la grève.




    Rapport de l’Economist Intelligence Unit



    Le cabinet britannique d’analyse et de conseil Economist Intelligence Unit estime que la Roumanie enregistrera, cette année, une croissance économique de 2,4%, grâce à une bonne récolte et à l’augmentation de ses exportations vers des pays non-communautaires. La production industrielle augmentera elle aussi de 3,6% en 2013. Les mêmes experts considèrent que l’inflation sera de 3,4% et que la monnaie nationale roumaine (le leu) arrivera à un taux de change de 4,65 lei pour un euro et de 3,55 lei pour un dollar américain. L’EIU souligne dans son rapport que d’ici 2017, la croissance annuelle ira en s’accélérant, sans pour autant dépasser les 4%. Dans le même temps, la firme britannique attire l’attention qu’un choc externe ou une récession plus profonde dans la zone euro pourraient impacter sur ses estimations concernant la Roumanie. Les Roumains eux-mêmes ont une perception stable de la situation de l’économie nationale, mais les réponses positives sont peu nombreuses, indique le plus récent Baromètre européen. Les principaux problèmes auxquels la population affirme devoir faire face actuellement sont la situation économique (44%), la hausse des prix (35%) et le chômage (33%)…




    Bonnes évolutions des équipes roumaines de football dans les Coupes européennes



    Trois équipes roumaines de football – Petrolul Ploieşti, Pandurii Tg. Jiu et Astra Giurgiu — se sont qualifiées pour le troisième tour de l’Europa League, en éliminant, respectivement, le Vikingur Gota (îles Feroe), le Levadia Tallinn (Estonie) et l’Omonia Nicosie (Chypre). Le tirage au sort a décidé que, lors de la prochaine étape, Petrolul Ploiesti affrontera le Néerlandais Vitesse Arnhem, tandis que Pandurii Tg. Jiu et Astra Giurgiu auront comme adversaires respectivement le Hapoel Tel-Aviv (Israël), et le Slovaque AS Trencin. L’équipe championne de Roumanie, Steaua Bucureşti, a éliminé à son tour la championne macédonienne Vardar Skopje et s’est qualifiée pour le troisième tour préliminaire de la Ligue des champions, où elle affrontera les Géorgiens de Dinamo Tbilisi. (trad. : Ioana Stancescu, Ileana Taroi)

  • CFR Marfă, de la privatisation à la politique

    CFR Marfă, de la privatisation à la politique

    La privatisation de la compagnie de fret ferroviaire CFR Marfă tourne au jeu politique, où le chat passe d’un camp à l’autre. C’est dans ces termes que la presse bucarestoise relate le nouvel épisode du feuilleton dont la protagoniste est cette entreprise publique. «Les voleurs», «Qu’ils aillent en tôle», «Unité» — ce ne sont que quelques-uns des slogans scandés par les 2 mille et demi de cheminots rassemblés devant le siège du ministère des transports et du gouvernement pour protester contre la privatisation de la compagnie de fret CFR Marfă, dont le contrat n’a toujours pas été signé.



    « Des rumeurs circulent comme quoi il y aura dans les 2.500 licenciements. C’est la raison principale de notre mécontentement. Vient ensuite la question des salaires misérables. Cela fait maintenant cinq ans que nos salaires n’ont plus été revalorisés en fonction du salaire minimum, lequel a entre temps augmenté », affirment les cheminots.



    Par ailleurs, ils accusent les autorités d’obéir aveuglement aux recommandations du FMI, au lieu de tenter de sauver l’économie roumaine. Précisons que la privatisation de la compagnie CFR Marfa compte parmi les engagements que la Roumanie a assumés auprès du FMI et de l’UE dans le cadre d’un accord conclu en 2011. Le cabinet de Bucarest a approuvé mercredi le rachat de la CFR Marfa par le Groupe ferroviaire roumain, qui avait remporté l’appel d’offres au mois de juin. Celui-ci devrait gérer un personnel de quelque 9 mille salariés après avoir versé 200 millions d’euros, soit le prix du rachat de 51% des actions de cette compagnie.



    Le premier ministre social-démocrate Victor Ponta affirme qu’étant donné l’importance de la CFR Marfa, sa privatisation devrait avoir aussi l’aval du Conseil suprême de défense de la Roumanie, dont le chef est son adversaire politique, de centre-droit, le président de la République, Traian Băsescu. L’Administration présidentielle rejette cette idée, précisant qu’il n’incombe pas au Conseil suprême de défense de la Roumanie de donner son avis sur les privatisations.



    La réaction du chef du cabinet n’a pas tardé: « Si le Conseil suprême de défense de la Roumanie n’a pas de compétence en la matière, alors qu’il a déjà avisé par trois fois des privatisations, cela signifie qu’il l’a fait illégalement. A supposer que le président n’ait aucune attribution concernant la société des chemins de fer, je lui conseillerais, franchement, de se taire. Par contre, s’il en a et qu’il sache des choses là-dessus, il est le mieux placé d’un point de vue institutionnel de nous en faire part, pour nous empêcher de tomber dans l’erreur.»



    La question qui se pose est de savoir ce qu’il adviendra au cas où le Conseil suprême de défense de la Roumanie ne donnerait pas son avis sur cette privatisation. Selon le premier ministre, si la privatisation n’aboutit pas, on passera au plan B, comportant le management privé et la restructuration de la société, susceptibles d’en faire à nouveau une compagnie profitable. Entre temps, le Groupe ferroviaire roumain, qui a remporté l’appel à candidatures, attend toujours de signer le contrat et se déclare totalement désintéressé de ce jeu des politiciens. (trad. : Mariana Tudose)

  • 24.07.2013

    24.07.2013

    Privatisation – Le gouvernement roumain a approuvé ce mercredi le contrat de privatisation de la compagnie de fret ferroviaire CFR Marfa, le document allant être remis au Conseil suprême de défense du pays pour avis. Le contrat de vente devrait être signé en septembre et la procédure de privatisation sera bouclée sous 60 jours, a précisé le premier ministre Victor Ponta. La compagnie Groupe ferroviaire roumain, composante du groupe Grampet, a gagné en juin dernier l’appel à candidatures pour la privatisation de CFR Marfa, offrant 202 millions d’euros pour 51% des actions. La GFR, qui détient une part de marché de 30%, a également promis d’investir environ 204 millions dans la modernisation de la compagnie de fret ferroviaire, dont la part de marché dépasse les 40%.



    Stabilité – La Roumanie doit miser sur la macro-stabilité dans les 10 ou 20 ans à venir, car l’absence de celle-ci pourrait s’avérer être une attaque contre la démocratie, a déclaré mercredi le gouverneur de la Banque nationale de Roumanie, Mugur Isarescu. Il a averti les acteurs politiques qu’en accélérant la croissance économique en période pré-électorale, ils ne font qu’accélérer le déclin en période post-électorale. Le gouverneur de la Banque centrale a ajouté que la Roumanie devrait s’appuyer sur la mise en valeur de ses propres ressources, qu’il s’agisse de ressources naturelles ou de capital humain.



    Grève – Les travailleurs roumains d’une compagnie de BTP basée à Toulouse sont en grève depuis lundi. Ils exigent le paiement de deux mois d’arriérés de salaires. La situation est d’autant plus intenable que les salariés sont en situation de grands déplacements et qu’ils doivent financer les frais de carburant des véhicules de l’entreprise avec leur propre argent, relate la chaîne de télévision France 3. Selon les syndicalistes français, la direction de la compagnie aurait refusé toute négociation avec les travailleurs roumains, tandis que de telles pratiques ne sont pas chose rare pour les sociétés opérant dans la région de Toulouse.



    Négociations – Les membres de la délégation conjointe du FMI, de la Commission Européenne et de la Banque Mondiale, qui se trouve ces jours-ci à Bucarest, doivent rencontrer ce mercredi des responsables des ministères roumains de l’économie et des finances. Mardi, ils ont mené de discussions avec les représentants de l’Association des compagnies d’utilités du secteur énergétique. Selon ces derniers, de nouvelles majorations de prix sont à attendre dans ce secteur en raison de la libéralisation du marché et de la réduction du nombre de certificats verts accordés aux investissements dans les énergies renouvelables. La visite de cette mission des bailleurs de fonds internationaux survient dans le contexte où la Roumanie souhaite conclure un nouvel accord de précaution. Notons qu’en juin dernier elle a finalisé avec succès le précédent accord du même type.



    Football – Le Steaua Bucarest, champion de foot de Roumanie s’est qualifié pour le troisième tour préliminaire de la Ligue des Champions, après avoir vaincu, sur le score général de 5 à 1, les Macédoniens de Vardar Skopje. Les footballeurs roumains devront affronter les Géorgiens de Dinamo Tbilisi.

  • A la Une de la presse roumaine du 24.07.2013

    A la Une de la presse roumaine du 24.07.2013

    A-t-il ou pas l’argent ? C’est la question sous-entendue qui émerge du sujet dominant du jour abordé par la plupart des principaux quotidien roumains. Il – c’est Gruia Stoica, le patron du Groupe ferroviaire roumain, ayant remporté l’appel d’offre pour la privatisation de la société ferroviaire locale de fret, CFR Marfa. L’argent – ce sont bien les 202 millions d’euros qu’il doit payer à l’Etat roumain pour s’adjuger les 51% des actions de cette compagnie en train de rendre l’âme.