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  • Das “Balkanik!”-Festival 2014

    Das “Balkanik!”-Festival 2014

    Ende letzter Woche hat in Bukarest das Balkanik!-Festival stattgefunden. Die Veranstaltung ist bei der vierten Auflagen angelangt. Diese vereint jeden Herbst die wichtigsten Bands und die wichtigsten Traditionskünstler der Balkanmusik. Drei Tage lang fanden Konzerte statt, die die Liebhaber dieses Musikgenres in jedem Alter vereint haben. Dieses Jahr fand auch ein Freilichtmarkt statt. Neben den Auftritten wurde auch ein urbaner Jahrmarkt veranstaltet, wo Tanz- und Zirkusauftritte gehalten wurden. Es wurden viele Ateliers sowohl für Erwachsene als auch für die Kleinen veranstaltet, mit Geschicklichkeitsvorführungen, Bogenschie‎ßen und weiteren Spielen, die von den jungen Generationen vergessen wurden.



    Der Jahrmarkt Balkanik!-Festival hat das Publikum angelockt und viele Käufer überzeugt. Der Glaskünstler Gavril Oşan von der Nationalen Kunstuniversität hat seine Studenten überzeugt, die Geheimnisse der Glasverarbeitung mit dem Publikum zu teilen. Die Handwerker aus Găujani haben Hemde mit traditionell balkanischen Motiven genäht. Die Menschen von BCreative haben bewiesen, dass sie faszinierende Gegenstände aus recycelten Materialien herstellen können. Die Teilnehmer konnten handgearbeitete balkanische Einzelschmuckstücke und Kleider kaufen. Die Feinschmecker konnten sich eines ganz besonderen Menüs erfreuen, mit Kohl-Fleisch-Rouladen, ungarischem Gulasch, Paprikas, Lamm am Spie‎ß oder Kebab. Allerdings war das Hauptziel des Ereignisses die Musik von hoher Qualität. Ligia Mitulescu, künstlerische Leiterin des Balkanik!-Festivals:



    Am ersten Tag, am Freitag, hatten hier die Polen von Caci Vorba ein Konzert. Es ist eine tolle Band, die ein musikalisches Mosaik vom Balkan, aus den Karpaten und Rumänien bringt. Sie singen einige Lieder auch auf Rumänisch, in einer sehr sü‎ßen und sanften Sprache. Danach kam Mahala Rai Banda auf die Bühne, Volksmusikanten, die als Pioniere des Balkan-Beats angesehen werden. Sie spielten mit Shantel auf den grö‎ßten Bühnen berühmter Festivals der Welt. Sie stammen aus zwei Dörfern, die berühmt für ihre Volksmusikanten und Blaskapellen sind, Clejani und Zece Prăjini. Vergessen wir natürlich Taraf de Haidouks nicht, die von Johnny Depp und Yehudi Menuhin gerne gehört werden. Am Samstag hat das Programm mit Balkan Taksim begonnen. Es handelt sich dabei um ein einheimisches Projekt. Danach kam die Revelation des letzten Jahres beim Balkan Festival, Kottarashky and The Rain Dogs. Das ist eine Band von Bulgaren, die Samples aus bulgarischen Dörfern sammeln und mit minimalistischer Elektromusik vermischen. Zum Schluss stieg der Mazedonier Kiril Djaikovski auf die Bühne, der die Balkan-Musik revolutionierte. Er ist einer der weltweit bekanntesten Produzenten und DJs. Er kam mit seiner Band aus Mazedonien, aber auch mit zwei sehr talentierten und charmanten MCs TK Wonder aus New York und Ghetto Priest aus England. Am Sonntag hatten wir eine Jam-Session unter dem Namen Akuiaku, zusammengestellt aus mehreren Musikern unterschiedlicher rumänischer Bands. Diese kamen in eine sehr schöne Improvisation zusammen.“




    Au‎ßer den Bands, die von Ligia Mitulescu, der künstlerischen Leiterin des Balkanik!-Festivals, vorgestellt wurden, trat während der drei Tage Django Lassi, eine deutsche Gypsy-Swing-Band auf, die in Berlin sehr beliebt ist. Das Sextett vereint mehrere Nationalitäten, Menschen aus Israel, der Elfenbeinküste, Deutschland und Amerika. In ihrem besonderen Stil findet man Einflüsse aus dem Jazz-Manouche und Django Reinhardt wieder. Die Kompositionen widerspiegeln ihren Weg durch Anatolien und den Balkan. Wir erfahren von Roxana Dănăilă, der Öffentlichkeitsarbeiterin des Ereignisses, welche Erwartungen die Veranstalter von den nächsten Auflagen des Balkanik!-Festivals haben:



    Das Festival wächst von Auflage zur Auflage, sowohl aus Sicht der Teilnehmer, der Veranstalter, der Auftritte, als auch aus Sicht der Zuschauer. Es waren viel mehr als letztes Jahr, als wir 8.000 Personen hatten. Bei dieser Auflage waren es rund 10.000 Menschen. Wir wollen noch mehr Zuschauer haben! Wie wir erwartet haben, als wir ein solches Konzept ins Leben gerufen haben, gibt es zwei Arten von Zuschauern: Menschen, die gegenüber der Balkan-Kultur gewisse Vorurteile haben und wahrhaftige Fans dieses Festivals sind. Sie kennen die Qualität dieser Musik sehr gut. Viele Zuschauer sind Ausländer, die speziell für dieses Festival nach Bukarest kommen. Auch die Bands fühlten sich angezogen, denn es gibt nur wenige Veranstaltungen, die diesem Musikstil gewidmet sind. Wir sind stolz auf die Bands aus den rumänischen Dörfern, die europaweit berühmt geworden sind.“




    Balkanik! Festival zieht jedes Jahr tausende Zuschauer an, die die Traditionen des Balkans lieben, keine Vorurteile haben und unvergessliche Momente erleben möchten.

  • Le festival Balkanik! 2014

    Le festival Balkanik! 2014

    La quatrième édition du festival Balkanik! a eu lieu le week-end dernier, à Bucarest, dans le décor agréable et lambiance sympathique du jardin Uranus. Considéré comme un des événements musicaux majeurs de l’année, le festival a proposé, aux amateurs de musique des Balkans, des troupes et artistes en concert, tout comme une petite foire en pleine air qui a fait le délice des Bucarestois de tous les âges. Trois jours donc de musique, danse, spectacles de cirque, ateliers pour grands et petits, concours de tir à l’arc et de nombreuses autres surprises qui ont fait que, tous les soirs, le jardin d’Uranus ait été pris d’assaut par des centaines de fêtards.



    Le public a été invité à participer aux démonstrations du maître verrier Gavril Osan, de l’Université Nationale des Beaux Arts et de ses étudiants ou bien à celles des maîtres artisans de Gaujani, venus à Bucarest pour montrer au public leurs jolies blouses aux motifs balkaniques faites main. Les Bucarestois ont déambulé parmi les stands des artisans et admirer les objets fascinants créés par les membres de “Bcreative” à partir de matériels recyclés ou encore des bijoux et des vêtements renvoyant aux costumes traditionnels des Balkans.



    Pour les gourmands, les organisateurs ont installé de petites cabanes doù séchapper les odeurs alléchantes de mets locaux : sarmale, goulache ou encore chiche-kebab.



    Bien que la petite fête foraine ait fait le délice du public, ce fut avant tout la musique de bonne qualité qui a fait le succès du festival, nous rappelle Ligia Mitulescu : « Le Festival s’est ouvert sur la musique des Polonais du groupe Caci Vorba qui ont réalisé une mosaïque de sonorités balkaniques, carpatiques et roumaines. Ils ont chanté aussi quelques chansons en roumain avant de laisser la scène à l’orchestre tsigane des Mahala Rai Banda dont les musiciens sont considérés comme les pionniers du balkan beat box. Ils ont concerté sur la même scène que Shantel et ils ont figuré à l’affiche des plus grands festivals du monde. Ils sont issus de deux villages célèbres pour leurs orchestres tsiganes : celui de Clejani et Fanfare Zece Prajini. La journée de samedi a débuté en force avec Balkan Taksim, un projet locale qui a précédé la révélation musicale de l’édition 2013 du festival : Kottarashky and The Rain Dogs, un orchestre bulgare qui mélange les sonorités traditionnelles et celles électroniques. La soirée sest terminée en beauté, avec un concert de l’artiste macédonien Kiril Djaikovski dont les chansons ont bouleversé la musique des Balkans. Il figure parmi les plus grands producteurs musicaux et DJ du monde entier. Il est venu à Bucarest accompagné par son groupe et deux animateurs très talentueux, TK Wonder de New York et Ghetto Priest de Grande Bretagne . Dimanche, nous avons organisé une séance musicale improvisée avec la participation de plusieurs musiciens roumains qui ont fait un super show sous le titre Akuiaku. »



    Aux groupes déjà mentionnés par Ligia Mitulescu, la directrice artistique du festival, s’ajoute Django Lassi, un groupe allemand de gypsy — swing, très populaire à Berlin. Ses 6 membres proviennent de différents pays — Israël, Côte d’Ivoire, Allemagne, Etats-Unis – ce qui se reflète aussi dans leur style musical aux influences Jazz Manouche et Django Reinhardt, et dans leurs chansons évoquant les voyage du groupe à travers l’Anatolie et les Balkans.



    Le festival Balkanik! s’est avéré une recette à succès constate Roxana Dănăilă, chargée des relations publiques : «Le festival se développe avec chaque édition, tant du point de vue du nombre des personnes qui souhaitent s’impliquer dans son organisation, que du point de vue des spectateurs. Si l’année dernière nous avons eu 8000 participants, cette année ils ont été presque 10.000. Et nous espérons bien les voir plus nombreux aux prochaines éditions ! Nous avons deux catégories de public: d’une part les gens qui ont des idées reçues sur la culture des Balkans. De l’autre, nous avons des fans dévoués qui comprennent très bien la qualité de la musique de cet espace géographique. Une autre caractéristique de ce festival est le fait de réunir de nombreux étrangers qui viennent à Bucarest spécialement pour y participer. De même, de nombreux groupes ont été attirés par notre initiative, vu que les événements consacrés à ce style de musique sont peu nombreux. En plus, nous sommes fiers d’avoir aidé des groupes du milieu rural roumain à se faire connaître partout en Europe.»



    Année après année, le festival Balkanik! ne cesse d’attirer des milliers de gens passionnés des traditions de la région des Balkans, sans préjugés et désireux de partager des moments inoubliables. (Trad. Ioana Stancescu, Valentina Beleavski)