Tag: Herta Muller

  • “Le renard était déjà le chasseur”

    “Le renard était déjà le chasseur”

    Un roman d’une poétique tragique qui frappe son lecteur de la force d’un coup de poing, Le renard était déjà le chasseur de la romancière Herta Müller, prix Nobel de la littérature en 2009, est le coup de coeur littéraire de cette semaine, de Charlotte Fromenteaud. Un programme de RRI en partenariat avec la librairie française de Bucarest, Kyralina.

  • Rumänien. Schwerpunktland der Leipziger Buchmesse 2018

    Rumänien. Schwerpunktland der Leipziger Buchmesse 2018

    Die internationale Buchmesse Leipzig ist eines der wichtigsten und ältesten Events der Medien-und Buchbrache. Etwa 2.600 Aussteller aus 48 Ländern präsentieren auf der Internationalen Buchmesse Neuheiten aus der Buchbranche. In der Eröffnungsrede erinnerte der rumänische Au‎ßenminister Teodor Meleşcanu, dass Rumänien auch vor 20 Jahren den Status des Gastlandes auf der internationalen Buchmesse geno‎ßen hatte. 1998, fast zehn Jahre nach dem Sturz des Kommunismus in Osteuropa, war die rumänische Kultur auf der Suche nach einem Weg, den Imageverlust wettzumachen und sich auf der europäischen und internationalen Szene zu behaupten. 2018, wenn Rumänien auch das 100. Jubiläum der Gründung des modernen Staates feiert und im Vorjar des rumänischen Vorsitzes im Rat der Europäischen Union, zeichnet sich die rumänisch-deutsche Beziehung durch einen starken politischen Dialog und eine enge Zusammenarbeit in der EU und NATO aus, sagte im Anschlu‎ß Teodor Meleşcanu.



    Die rumänische Literaturszene präsentiert sich dieses Jahr in Leipzig zwischen dem 15. und 18. März sowohl mit renommierten Autoren wie Mircea Cărtărescu, Norman Manea, Nora Iuga und Filip Florian als auch mit Namen der neuen rumänischen Literatur wie Lavinia Branişte und Bogdan-Alexandru Stănescu. Auf der internationalen Buchmesse vermittelt Rumänien ein lebendiges Bild seiner zeitgenössischen Literaturszene auch mit 40 Neuübersetzungen, die im deutschprachigen Raum mit der finanziellen Unterstützung des Rumänischen Kulturinstituts erschienen sind. Die Kuratorin des rumänischen Programms in Leipzig Ioana Gruenwald erläutert in einem Interview mit dem Kultursender des öffentlich-rechtlichen Hörfunks Radio România Cultural wie die Auswahl der Titel erfolgte, die in Leipzig präsentiert werden: “Wir stellen eine breite Auswahl an Titeln vor, von bekannten Namen der rumänischen Literaturszene wie Gabriela Adameşteanu, Florin Lăzărescu, Matei Vişniec bis neuen Namen der rumänischen Literatur, wie Lavinia Branişte, deren Roman Null Komma Irgedwas in einem kleinen deutschen Verlag erschienen ist.”



    Unter dem Motto “Zoom in: Rumänien in Leipzig” bringt Rumänien mit über 70 Veranstaltungen dem deutschen Publikum seine lebedinge Literaturszene der Gegenwart näher, einige davon Graniţă în raniţă (“Grenze in der Tasche”): die Sängerin und Komponistin Ada Milea stellt im Konzert ihre Lieder vor und die 2009 Nobelpreisträgerin Herta Müller spricht über die poetische und politische Kraft ihrer Texte; mit gro‎ßem Interesse wird auch der rumänisch-deutsche Abend der Poesie mit 12 Dichtern und Dichterinnen, “Die Welt betrachtet durch den Vers” erwartet. Der Abend wird von der Musik von Saşa Liviu Stoianovici und einem Rundtischgespräch über die Zukunft der Literaturübersetzungen begleitet.


  • 09.03.2018 (mise à jour)

    09.03.2018 (mise à jour)

    Défense — Le ministre roumain de la Défense, Mihai Fifor, et son homologue grec, Panos Kammenos, ont signé vendredi à Bucarest un accord de coopération dans le domaine. Le ministre roumain a déclaré que la Grèce était un allié important de la Roumanie dans la région. Pour sa part, le responsable grec a affirmé que ces dernières années, la Roumanie et la Grèce avaient intensifié leurs relations bilatérales, mais aussi au sein de l’OTAN et de l’UE. Les deux responsables ont également évoqué la situation dans les Balkans et dans l’ensemble de la région de la mer Noire ainsi que l’agenda du sommet de l’OTAN de juillet à Bruxelles.



    Exercice — Plus de 1700 militaires roumains et étrangers participent jusqu’au 15 mars à un des plus importants exercices multinationaux jamais organisés par les Forces navales roumaines sur le territoire de Dobroudja dans le sud-est de la Roumanie et dans les eaux internationales de la Mer Noire. L’exercice Spring Storm 18 repose sur un concept unique d’entrainement conjoint des Forces navales, aériennes et terrestres, avec un accent particulier sur des la lutte contre les mines marines, dans une zone de débarquement. Cet exercice s’inscrit dans le plan de mesures sécuritaires de l’OTAN adoptées au Sommet de l’Alliance de Varsovie en 2016. Les militaires roumains s’entraînent aux côtés de camarades de trois pays alliés : Etats-Unis, France et Bulgarie, et deux partenaires : Géorgie et Ukraine.



    Visite — Vendredi, au second jour de sa visite officielle en Croatie, le ministre roumain des Affaires étrangères, Teodor Melescanu, a eu des entretiens avec la présidente croate Kolinda Grabar-Kitarovic, le premier ministre Andrej Plenkovic et avec le président du Parlement, Gordan Jandrokovic. Les deux parties ont mis en exergue les bonnes relations bilatérales, la convergence de vues sur des thèmes régionaux, européens et internationaux, ainsi que la volonté des deux pays de renforcer et diversifier la coopération bilatérale. Il a également été souligné le rôle que la minorité ethnique roumaine de Croatie et celle croate de Roumanie jouent dans les bons rapports bilatéraux. Le chef de la diplomatie de Bucarest a visité l’église orthodoxe roumaine de Zagreb, mise à la disposition de la communauté roumaine par l’Eglise catholique de Croatie en 2017 . Il a également rencontré les membres de l’Association des Roumains de Croatie.



    Grippe — L’Institut national pour la santé publique de Roumanie a confirmé vendredi un nouveau décès dû à la grippe saisonnière, qui porte le bilan à 88 morts. Il s’agit d’une jeune fille de 17 ans, qui souffrait d’autres maladies aussi et qui n’avait pas été vaccinée contre la grippe. La ministre de la Santé, Sorina Pintea, soutient que pour l’instant on ne peut pas parler d’une épidémie de grippe.



    Livre — La Roumanie sera l’invitée d’honneur de la Foire internationale du livre de Leipzig, qui débutera le 15 mars. C’est le plus grand événement européen du genre et un des plus importants à travers le monde. Selon un communiqué du ministère de la Culture, la participation de la Roumanie en cette qualité revêt une signification particulière pour les relations culturelles roumano-allemandes et pour la mise en place de projets de coopération sur le long terme dans les domaines culturels et académiques. Y sera présente aussi l’écrivaine allemande d’origine roumaine Herta Muller, prix Nobel de littérature en 2009.



    Rugby — L’équipe de Roumanie de rugby, 17e dans la hiérarchie mondiale, rencontrera samedi, à domicile, la sélection belge, dans un match comptant pour la 4e étape du Rugby Europe International Championship 2018. Le 18 mars, les sportifs roumains disputeront à Tbilisi le match contre les rugbymen géorgiens. La Roumanie occupe la deuxième place, après la Géorgie, au classement de la compétition de qualification pour la Coupe du monde, qui sera accueillie en 2019 par le Japon.



    Météo — Dans le prochain intervalle de 24 heures, il fera très chaud pour cette période de l’année, sur la plupart du territoire. Dans le nord et le nord-ouest, le ciel sera couvert et des pluies éparses seront signalées localement. On attend des précipitations mixtes dans le nord des Carpates orientales. Les températures maximales iront de 8 à 18 degrés. Les hydrologues ont lancé des alertes orange et jaune aux inondations qui concernent des rivières du sud, du nord et du centre du pays. Plusieurs localités du sud ont déjà été touchées par les crues.

  • Nachrichten 09.03.2018

    Nachrichten 09.03.2018

    Der rumänische Au‎ßenminister Teodor Melescanu setzt seinen offiziellen Besuch in Kroatien fort. Der Chefdiplomat aus Bukarest ist am Freitag mit Präsident Kolinda Grabar-Kitarović und mit Ministerpräsident Andrej Plenković zusammengekommen. Auf dem Terminplan stand auch ein Besuch der rumänisch-orthodoxen Kirche in Zagreb vor, die der rumänischen Gemeinschaft von der kroatischen katholischen Kirche zur Verfügung gestellt wurde. Au‎ßerdem traf sich Meleşcanu sich mit Führungsmitgliedern des Verbandes der Rumänen in Kroatien. Am Donnerstag hatte der Au‎ßenminister der Einweihung des Honorarkonsulats von Rumänien in Split beigewohnt und sich mit dem Vorsitzenden der kroatischen Wirtschaftskammer, Luka Burilović, unterhalten.



    Die rumänische Inneministerin Carmen Dan hat am Freitag am EU-Rat Justiz und Inneres in Brüssel teilgenommen. Die Diskussionen konzentrierten sich unter anderem auf Missionen im Rahmen der Gemeinsamen Sicherheits- und Verteidigungspolitik der EU und auf die europäischen Agenturen für innere Angelegenheiten. Carmen Dan unterstützte die Stärkung der Koordinierung zwischen der inneren Sicherheit der EU und ihrer externen Dimension. Ferner bekräftigte sie in Brüssel die starke Unterstützung Rumäniens für die Vertiefung der Zusammenarbeit bei der Bekämpfung von organisierter Kriminalität, Terrorismus und Extremismus sowie die Stärkung der Grenzsicherheit und die Entwicklung eines effizienten Migrationsmanagements in der Nachbarschaft der EU. Am Donnerstag hatte der Rat Justiz und Inneres die Ernennung der Belgierin Catherine De Bolle zur Direktorin von Europol, der Europäischen Polizeibehörde für grenzübergreifende organisierte Kriminalität, bestätigt. De Bolle wird ihre Amtszeit am 1. Mai antreten.



    Verteidigungsminister Mihai Fifor und sein griechischer Amtskollege Panos Kammenos haben am Freitag in Bukarest ein Kooperationsabkommen unterzeichnet. Fifor sagte, Griechenland sei ein wichtiger Verbündeter Rumäniens in der Region. Der griechische Amtsträger erklärte im Gegenzug, dass Rumänien und Griechenland in den letzten Jahren ihre bilateralen Beziehungen und die Beziehungen zwischen der NATO und der EU intensiviert hätten. Die beiden Verteidigungsminister diskutierten unter anderem auch über die Situation auf dem Westbalkan und im Schwarzmeerraum sowie die Agenda des NATO-Gipfels im Juli in Brüssel.



    US-Präsident Donald Trump will eine Gesprächseinladung von Nordkoreas Machthaber Kim Jong Un annehmen, in der Hoffnung, so eine Lösung im Atomkonflikt zu finden. Ort und Zeitpunkt des Treffens müssten noch festgelegt werden, teilte das Präsidialamt in Washington mit. Bis dahin müssten die Sanktionen und der Druck auf Nordkorea aufrechterhalten werden. Kim Jong Un soll sich nach Angaben aus Südkorea dazu bereit erklärt haben, während der Dialogphase auf Raketen- und Atomtests zu verzichten. Die beiden Koreas hatten sich zuletzt vorsichtig angenähert. Eine diplomatische Lösung ist wegen der vielen Beteiligten extrem kompliziert. Kim und Trump hatten sich 2017 mit Beleidigungen und Spott überzogen. Das hatte Befürchtungen genährt, der Konflikt könne eskalieren, womöglich auch atomar.



    Rumänien ist dieses Jahr Schwerpunktland der Leipziger Buchmesse, die zw. 15.-18. März stattfindet. Die Leipziger Buchmesse ist nach der Frankfurter Buchmesse die zweitgrö‎ßte Deutschlands. Als erster gro‎ßer Branchentreff des Jahres gilt sie mit der Präsentation der Neuerscheinungen des Frühjahres als wichtiger Impulsgeber für den Büchermarkt. Laut einem Pressecommunique des Kulturministeriums vom Freitag wird die Beteiligung Rumäniens als Schwerpunktland an der Leipziger Buchmesse 2018 die kulturellen Beziehungen zwischen Rumänien und Deutschland intensivieren und die Entwicklung von neuen langfristigen Projekten in allen kulturellen und akademischen Bereichen anspornen. Zahlreiche international bekannte rumänische bzw. aus Rumänien stammende Autorinnen und Autoren treten in Leipzig auf, darunter die Nobelpreisträgerin Herta Müller, der Leipziger Buchpreis- und aktuelle Thomas-Mann-Preis-Träger Mircea Cărtărescu, der in den Vereinigten Staaten lebende rumänische Schriftsteller Norman Manea und der Philosoph und Kunsthistoriker Andrei Pleşu.



    Die rumänische Tennisspielerin Simona Halep, die Nummer 1 der Weltrangliste, trifft am Freitag in der zweiten Runde des WTA Turniers im kalifornischen Indian Wells auf die Tschechin Kristyna Pliskova (77 WTA). Ebenfalls in der zweiten Runde spielen noch zwei andere Rumäninnen, Irina Begu (36 WTA) und Sorana Cîrstea (35 WTA)- Cirstea hatte zum Auftakt Landsfrau Monica Niculescu (71 WTA) mit 6-2 / 6-3 aus dem Turnier geworfen. Begu kämpft nun gegen Karolina Pliskova (5 WTA) aus der Tschechischen Republik treffen, während Cîrstea es mit Venus Williams (8 WTA) zu tun bekommt. Die 5. Rumänin im Hauptfeld des Turniers in Indian Wells ist bereits in Runde 1. augeschieden: Mihaela Buzărnescu (38 WTA), wurde in drei Sätzen von Jennifer Brady (86 WTA) besiegt. Simona Halep hatte 2015 den Titel in Indian Wells geholt. Das Turnier ist Preisen im Gesamtwert von 8,6 Millionen Dollar dotiert und gilt als wichtigstes Tennisturnier nach den vier Grand Slams.

  • Herta Muller

    Herta Muller

    Herta Muller, a Romanian-born German writer and winner of the Nobel Prize for Literature in 2009, was the special guest of the International Literature and Translation Festival recently held in Iasi, north-eastern Romania. Joining Herta Muller for the event were writer and journalist Ion Vianu and translator Ernest Wichner, the director of Literaturhaus in Berlin, who also acted as host of the panel discussion on the festival agenda.



    It was in 2010 that Herta Muller last spoke before a Romanian audience, when Romanian writer Gabriel Liiceanu invited her to the Romanian Athenaeum, so the debate held as part of the International Literature and Translation Festival in Iasi came as a surprise for all those attending it. We recall that four years ago emphasis was laid on politics and resistance and Herta Muller did not hesitate to retort to Liiceanu, criticising most of the Romanian intellectuals, whom she accused of being passive during the communist regime. At the International Literature and Translation Festival in Iasi this year, however, Herta Muller mainly spoke about literature and even read from her recent volumes translated into Romanian.



    Herta Muller began to be persecuted by the former Securitate after refusing to collaborate with the then political police and also because she befriended some of the Aktionsgruppe Banat society members.



    In 1982 Herta Muller made her debut with the short fiction volume, Nadirs, published by Kriterion Publishers and brought out by Humanitas Publishers in Bucharest in 2012. The book was to a great extent censored and would also be published in West Germany in 1984. Herta Muller’s work was banned in Romania in 1985. The growing pressure coming from the former Securitate prompted Herta Muller to emigrate to Germany in 1987, and she has been living in Berlin ever since.



    The evening dedicated to Herta Muller at the International Literature and Translation Festival in Iasi started with the author reading from her most recent volume, “The Appointment” published Humanitas. In a nutshell, the novel is the story of a young woman who simply wouldn’t give up on happiness, in the totalitarian mayhem. It is a novel with a great evoking power, also displaying a rugged force of words turning into poetry and beauty, being also one of the most important novels by the Romanian-born German author. In her novel, Herta Muller gives an exceptional and deeply touching insight into how dictatorship ends up completely taking hold of the human soul. Critics have agreed that “The Appointment” jointly with two other novels “The Passport” and “The Land of Green Plums” make up a trilogy, because of their common theme. Herta Muller:



    “Critics say it’s a trilogy. I’m not so sure about that, though. There are indeed three books, but I did not plan to write a trilogy. It just happened that I wrote these books one after another. That’s because in a way I couldn’t find peace and there were things that were still haunting me. I was devastated when I left Romania, I couldn’t think about anything else. The first years were particularly difficult, as I knew the Ceausescu regime was still in power. There were so many people I cared about and I knew they were in danger of experiencing the same terrible things that I had gone through and that they had no chance to escape as I did. I had all these things in mind so I did not think about dealing with any other subject. I couldn’t have, even if I wanted to.”



    “We do not pick the subjects, the subjects pick us”, Ion Vianu said, and Herta Muller went on to explain:



    “There is this category of writers – and Ion Vianu is one of them, who went through a lot and it was impossible for them to stay unharmed. Aleksander Soljenitsin’s case was mentioned, which is highly relevant in this respect. There are people who survived wars, concentration camps and the gulag. Half of the world’s libraries contain books depicting such ordeals. There are books by people who did not pick their own topics. The topics were so virulent that writers were practically forced to dwell on them. So it was the theme that handled me and not the other way around.”



    Writer Ion Vianu said the following about Herta Muller’s literature:



    “What fascinates me about Herta Muller’s manner of writing is the extraordinary complexity of feelings. There is a very acid and ironic side to her writing, alongside a sad, grim, yet graceful one. There are also references to love and colour, all being wrapped in a kind of humour. Herta Muller’s fiction is not only sombre, but also funny. And this complexity makes Herta Muller a great writer, one of my favourite writers in the whole world. Her style is full of colourful metaphors, because she was in direct contact with life and grasped its nuances.”



    The 2009 Nobel Prize for literature went to Herta Muller, who, ”with the concentration of poetry and the frankness of prose, depicts the landscape of the dispossessed.”


  • Herta Müller zu Gast in Iaşi

    Herta Müller zu Gast in Iaşi

    Im Oktober 2014 war die Literatur-Nobelpreisträgerin Herta Müller Ehrengast des Internationalen Festivals für Literatur und literarische Übersetzung FILIT in Iaşi. Die aus Rumänien stammende deutsche Schriftstellerin beteiligte sich im Nationaltheater an einem Literaturabend und Rundtischgespräch zusammen mit dem Schriftsteller und Journalisten Ion Vianu und dem Literaturübersetzer und Direktor des Literaturhauses Berlin Ernest Wichner, der auch Moderator des Abends war.



    Seit dem Treffen mit dem rumänischen Philosophen und Publizisten Gabriel Liiceanu im Bukarester Athenäum im Jahr 2011 hatte Herta Müller nicht mehr vor einem rumänischen Publikum gesprochen, so dass die Debatte im Rahmen des Internationalen Festivals für Literatur und literarische Übersetzung FILIT für die meisten Anwesenden eine echte Überraschung war. Vor vier Jahren hatte sich die Diskussion im Bukarester Athenäum eher auf Politik und politischen Widerstand konzentriert. Damals hatte Herta Müller ihrem Gesprächspartner Gabriel Liiceanu mit einer ziemlich bissigen Kritik an die meisten rumänischen Intellektuellen entgegnet, die sie der Passivität während des Kommunismus beschuldigte. Beim FILIT-Festival in Iaşi sprach aber die Nobelpreisträgerin vor allem über Literatur und las aus ihrem jüngst auf Rumänisch veröffentlichten Roman vor.



    Herta Müller, deren Familie zur deutschen Minderheit in Rumänien gehörte, wurde im Banat geboren. Als Schülerin in Timișoara/Temeswar lernte sie erst im Alter von 15 Jahren die rumänische Sprache. Nach dem Abitur studierte Herta Müller von 1973 bis 1976 an der Universität des Westens Timișoara Germanistik und Rumänistik. Ab 1976 arbeitete sie als Übersetzerin in einer Maschinenfabrik, wurde allerdings 1979 nach ihrer Weigerung, mit dem Geheimdienst Securitate zusammenzuarbeiten, entlassen. Zeitweise war Herta Müller als Lehrerin tätig. In Temeswar stand Herta Müller zunächst den Autoren der Aktionsgruppe Banat nahe: Richard Wagner, Ernest Wichner, Gerhard Ortinau, Rolf Bossert, William Totok, Johann Lippet und anderen.



    Nach der Zerschlagung der Gruppe durch die Securitate im Jahre 1976 organisierten sich die Autoren erneut im offiziellen Literaturkreis Schriftstellervereinigung Adam Müller-Guttenbrunn“ in Temeswar um den Dichter Nikolaus Berwanger, Chefredakteur der örtlichen deutschsprachigen Zeitung. In diesem Schriftstellerkreis, zu dem nun auch Helmuth Frauendorfer, Roland Kirsch, Horst Samson und Werner Söllner gehörten, war Herta Müller die einzige Frau. Ihr Debütroman Niederungen“, dessen Manuskript vor der Veröffentlichung über vier Jahre vom Verlag zurückgehalten wurde, erschien 1982 in Rumänien in zensierter Fassung. 1985 bekam sie Schreibverbot in Rumänien. 1987 reiste Herta Müller nach Deutschland aus. Dort erschienen ihre Prosaschriften: Der Mensch ist ein gro‎ßer Fasan auf der Welt“ (1986), Reisende auf einem Bein“ (1989), Der Fuchs war damals schon der Jäger“ (1992), Herztier“ (1994), Heute wär ich mir lieber nicht begegnet“ (1997), Der König verneigt sich und tötet“ (2003), Atemschaukel“ (2009), Immer derselbe Schnee und immer derselbe Onkel“ (2011).



    Der Abend im Rahmen des Internationalen Festivals für Literatur und literarische Übersetzung FILIT begann mit einer Lesung der Schriftstellerin Herta Müller aus ihrem beim Humanitas-Verlag in rumänischer Übersetzung veröffentlichten Roman Heute wär ich mir lieber nicht begegnet“. Über diesen Roman schrieben die Kritiker: Im Wahnsinn des Totalitarismus will eine junge Frau nicht darauf verzichten, glücklich zu sein. Der Roman besitzt eine harte Wortkraft, die sich in Poesie und Schönheit verwandelt. Es handelt sich um einen der wichtigsten Romane der in Rumänien geborenen deutschen Autorin. Mit ihrem Roman bietet Herta Müller eine tiefe, beeindruckende Erkundung der Art und Weise, wie eine Diktatur die Seele eines Menschen erobern kann.“ Durch die ähnliche Thematik bilden die drei Romane Der Mensch ist ein gro‎ßer Fasan auf der Welt“, Herztier“ und Heute wär ich mir lieber nicht begegnet“ eine Trilogie, meinen die Literaturkritiker. Herta Müller dazu:



    Die Kritiker sagen immer, es handele sich um eine Trilogie. Ich sehe es aber anders. Es handelt sich in der Tat um drei Bücher, aber das war nicht so geplant. Es ist einfach dazu gekommen: Nachdem ich einen Roman beendet hatte, begann ich einen neuen zu schreiben. Es könnte daran liegen, dass meine eigene Problematik noch nicht erschöpft war, ich hatte mich noch nicht beruhigt, ich fühlte, dass diese Probleme mich weiterhin verfolgten. Als ich Rumänien verlie‎ß, war ich innerlich so zerstört, dass ich an nichts Anderes denken konnte. Insbesondere in den ersten Jahren nach meiner Ausreise, weil ich wusste, dass in Rumänien das Ceauşescu-Regime immer noch an der Macht war. In Rumänien lebten einige Dutzend Leute, die ich sehr lieb hatte, und ich wusste, dass sie jeden Tag den furchtbaren Dingen ausgesetzt werden könnten, die ich erlitten hatte. Und diese Menschen hatten nicht, wie ich, die Möglichkeit, davonzukommen. Deshalb sind all diese Probleme für mich lebendig geblieben, und es wäre mir nie in den Sinn gekommen, über etwas Anderes zu schreiben. In der Tat — ich hätte nie über etwas Anderes schreiben können.“




    Wir wählen unsere Themen nicht aus; es sind unsere Themen, die uns auswählen“, sagte auch der Schriftsteller Ion Vianu, und Herta Müller setzte ihre Erörterungen fort:



    Es gibt eine gewisse Kategorie von Schriftstellern, und dazu würde ich auch Ion Vianu zählen, die viel zu starke Erfahrungen gemacht haben, um unversehrt zu bleiben. Ein solcher Schriftsteller war auch Alexander Solschenizyn. Es gibt Menschen, die Kriege, Arbeitslager, den Gulag erlitten haben. Vielleicht die Hälfte der Weltliteratur besteht aus Büchern, die über solche Erfahrungen erzählen. Das sind Werke von Menschen, die ihre Themen nicht selbst ausgewählt haben. Die Themen waren so stark, so hart, dass sie die Schriftsteller fast dazu gezwungen haben, sich damit zu befassen. Das Thema hat sich mit mir beschäftigt, und nicht umgekehrt.“




    Der Schriftsteller Ion Vianu über Herta Müller:



    Was mich an Herta Müllers Schreiben fasziniert, ist die au‎ßergewöhnliche Breite und Komplexität der Gefühle. Es gibt eine ätzende, ironische Seite, eine traurige, trauervolle Seite und auch eine poetische, anmutige Seite. Hinzu kommen noch Liebe und Farben. Und alles wird mit einer Art Humor erzählt. Die Literatur Herta Müllers ist nicht immer ernst. Sie ist auch humorvoll. Durch diese Vielfalt ist Herta Müller eine gro‎ße Schriftstellerin, sie ist eine meiner Lieblingsschriftstellerinnen. Herta Müller ist eine Metaphervermittlerin, weil sie mit dem Leben direkt Kontakt aufgenommen und alle Nuancen wahrgenommen hat.“




    2009 hat die Schwedische Akademie die rumäniendeutsche Schriftstellerin Herta Müller mit dem Literatur-Nobelpreis ausgezeichnet. Müller habe mittels Verdichtung der Poesie und Sachlichkeit der Prosa Landschaften der Heimatlosigkeit“ gezeichnet, hie‎ß es in der Würdigung des Nobelpreiskomitees. Die Literatur spricht jeden Einzelnen an — sie ist Privateigentum und bleibt einem immer in den Gedanken… Nichts anders spricht zu uns so beharrlich wie ein Buch… und es will nichts zurück haben, au‎ßer die Menschen zu Denken und zu Fühlen zu veranlassen“, sagte Herta Müller.

  • Herta Müller, invitată a Festivalului FILIT de la Iaşi

    Herta Müller, invitată a Festivalului FILIT de la Iaşi

    Invitată la Festivalul Internaţional de Literatură şi Traducere (FILIT) Iaşi (desfăşurat în luna octombrie), Herta Müller a onorat invitaţia. Pe scena Teatrului Naţional, scriitoarea de origine română, laureată a Premiului Nobel, a fost însoţită de scriitorul şi jurnalistul Ion Vianu şi de traducătorul Ernest Wichner, director Literaturhaus (Casa Literaturii) din Berlin, care a avut şi rolul de moderator. De la întâlnirea cu Gabriel Liiceanu (desfăşurată la Ateneul Român), în 2010, Herta Müller nu a mai vorbit în faţa publicului român, astfel că dezbaterea din cadrul Festivalului Internaţional de Literatură şi Traducere (FILIT) Iaşi a fost considerată de majoritatea celor prezenţi o adevărată surpriză. Dacă în urmă cu patru ani s-a vorbit mai mult despre politică şi rezistenţă, iar Herta Müller i-a dat incisivă replica lui Liiceanu, criticând majoritatea intelectualilor români, pe care i-a acuzat de pasivitate în timpul comunismului, la (FILIT) Iaşi, laureata Nobel a vorbit mai ales despre literatură şi a citit din cele mai recente volume ale sale apărute în limba română. Herta Müller a intrat în vizorul Securităţii şi a început să fie persecutată după refuzul ei de colaborare şi în urma prieteniei cu membrii societăţii Aktionsgruppe Banat. În 1982 debutează cu volumul de povestiri Ţinuturile joase (Niederungen, Kriterion; Humanitas Fiction, 2012), masiv cenzurat, care va apărea în 1984 şi în RFG. Din 1985 operele Hertei Müller au fost interzise în România. Presiunile tot mai puternice din partea Securităţii au forţat-o să emigreze în Germania în 1987, iar de atunci trăieşte la Berlin.



    Seara dedicată Hertei Müller la Festivalul Internaţional de Literatură şi Traducere (FILIT) Iaşi a debutat cu lectura autoarei din volumul recent apărut la Humanitas, Astăzi mai bine nu m-aş fi întalnit cu mine însămi”. Romanul poate fi rezumat aşa: În nebunia totalitarismului, o tânără nu vrea să renunţe la fericire. Un roman de o mare putere de evocare, de o forţă aspră a cuvintelor ce se transformă în poezie şi frumuseţe, unul dintre cele mai importante ale autoarei germane născută în România. Prin acest roman, Herta Müller ne oferă o explorare magistrală şi emoţionantă a felului în care dictatura ajunge să pună stăpânire pe întreg sufletul omului.” Criticii consideră că Astăzi mai bine nu m-aş fi întalnit cu mine însămi”, alături de alte două romane, “Omul e un mare fazan pe lume” şi “Animalul inimii”, formează o trilogie, datorită tematicii similare. Herta Müller: Criticii spun întotdeauna că e vorba de o trilogie. Pentru mine nu e chiar aşa. Într-adevăr, e vorba de trei cărţi, dar nu mi-am făcut un plan ca să se întâmple aşa. Aşa s-a întâmplat, după ce am terminat o carte, am început o alta. Probabil pentru că problematica mea nu se liniştise, iar eu simţeam tot timpul că aceste probleme mă urmăresc în continuare. Eu, când am plecat din România, am fost atât de distrusă, încât nu mă puteam gândi la altceva. Mai ales în primii ani după plecarea mea, când ştiam că, în continuare, în România, regimul Ceauşescu încă este la conducere. Cunoşteam câteva zeci de oameni la care ţineam şi ştiam că în fiecare zi li se pot întâmpla lucruri pe care le trăisem şi eu. Iar acei oameni nu aveau posibilitatea de a scăpa, cum reuşisem eu. Aşa că toate aceste probleme au rămas pentru mine foarte vii şi nu m-aş fi gândit niciodată să scriu despre altceva. De fapt, nici nu aş fi putut să scriu despre altceva.”



    Nu noi ne alegem temele, temele ne aleg pe noi”, a intervenit Ion Vianu în discuţie, iar Herta Müller, a mers mai departe cu explicaţia: ”Există această categorie de scriitori în care l-aş include şi pe Ion Vianu. Scriitori cu o experienţă prea puternică pentru a rămâne nevătămat. A fost amintit şi cazul lui Aleksandr Soljeniţîn, foarte elocvent pentru discuţie. Există oameni care au trecut prin războaie, prin lagăr, prin gulag, cred că jumătate din biblioteca lumii conţine cărţi cu aceste experienţe. Sunt cărţi ale unor oameni care nu şi-au ales temele. Pentru că temele au fost atât de virulente, încât scriitorii au fost aproape forţaţi să se ocupe de ele. Tema s-a ocupat de mine, nu invers.”



    Scriitorul Ion Vianu, despre literatura Hertei Müller: ”Ceea ce mă fascinează în scrisul Hertei Muller este extraordinara întindere, complexitate a sentimentelor. Există o latură foarte acidă, foarte ironică, dar există şi o latură tristă, funebră, însă există şi o latură graţioasă. Şi mai există o referinţă la iubire şi la culoare. Iar toate acestea sunt scăldate într-un fel de umor. Literatura Hertei Muller nu este numai gravă. Este şi amuzantă. Şi această complexitate face din Herta Muller o foarte mare scriitoare, una din scriitoarele mele preferate din întreaga lume în acest moment. Literatura Hertei este plină de metafore colorate.Herta e un curier de metafore pentru că a avut un contact atât de direct cu viaţa şi a sesizat nuanţele”.



    Foarte aproape de motivaţia juriului Nobel 2009 Premiul Nobel pentru literatură îi este acordat scriitoarei Herta Müller, care descrie cu lirismul ei concentrat şi proza plină de sinceritate universul celor deposedaţi.“

  • Românii şi Nobelul

    Românii şi Nobelul

    Premiul Nobel pentru chimie în acest an a fost primit de Ştefan W. Hell, un om de ştiinţă german, alături de americanii Eric Betzig şi William Moerner. Toţi trei au reuşit să ajungă nu pe astre îndepărtate sau continente necunoscute ci în profunzimi de neconceput ale universului nanometric.



    Înainte chiar de a-şi explica domeniul de performanţă a acestor genii, românii au aflat că unul dintre ei, Ştefan Hell, este născut în România, ca etnic german dintr-o localitate a Banatului, unde şvabii s-au stabilit cu secole în urmă. Mai exact, Ştefan Hell s-a născut pe 23 decembrie 1962, în Arad. A copilărit în comuna Sântana, unde a urmat şi şcoala generală. În 1977 s-a înscris la liceul Nikolaus Lenau, din Timişoara, cu limbă de predare germană, dar la scurt timp a emigrat, împreună cu părinţii săi, în Germania.



    Veştile acestor zile ne amintesc că un alt laureat al premiului Nobel a studiat la liceul german din Timişoara, capitala Banatului României. Este vorba, desigur, de Herta Muller, câştigătoarea Nobelului pentru literatură în 2009. Mai în glumă, mai în serios, putem considera că 5 ani este un interval bun pentru a decerna Nobeluri foştilor elevi de la Lenau. Desigur, şi alte elemente comune îi definesc pe cei doi laureaţi ai celui mai râvnit şi prestigios premiu din lume. Atât Herta Muller cât şi Ştefan Hell sunt membri ai minorităţii germane din vestul României, şvabii veniţi acum peste 200 de ani din sudul Germaniei şi Austria. În tot acest timp, germanii bănăţeni şi-au construit, cu multă muncă, o viaţă prosperă şi liniştită.



    Din păcate, anii comunismului, şi mai ales sfertul de secol al dictaturii Ceauşescu, au marcat o adevărată depopulare a satelor germane din România, mulţi dintre locuitorii născuţi de generaţii aici plecând în Germania pentru a scăpa, în primul rând, de comunism. Scriitoarea Herta Muller a avut de suferit din pricina poziţiei sale faţă de dictatura comunistă, ea plecând din România în 1987, cu doar 2 ani înaintea căderii regimului.



    Atât Ştefan Hell cât şi Herta Muller vorbesc bine româneşte şi nu ezită să îşi amintească vremurile petrecute în ţară. Chiar dacă represiunea comunistă nu a fost deloc blândă, Herta Muller tratează trecutul cu obiectivitate şi este prezentă în viaţa literară şi dezbaterea de idei din România. Ştefan Hell era un boboc de liceu când a plecat în Germania, în 1978, de pe băncile liceului Lenau din Timişoara, dar apreciază educaţia de bază pe care a primit-o în România. Chiar interesul pentru fizică s-a născut în România, odată cu primele încurajări pentru acest drum complicat dar care îi place enorm lui Ştefan Hell. Bucuria de a face ştiinţă a apărut chiar în şcoala din mica localitate Sântana şi laureatul Nobel pentru chimie din 2014 consideră că toţi profesorii săi din România pot fi mândri de realizările sale.



    Niciun locuitor al României nu a primit un Nobel, până în prezent. Înainte de succesul literar al Hertei Muller, din 2009, si cel recent, din chimie, al lui Ştefan Hell, un român din SUA, George Emil Palade, a primit premiul Nobel pentru medicină, în 1974. Se născuse la Iaşi, în 1912, era absolvent al Facultăţii bucureştene de medicină şi, imediat după al doilea război mondial, când se instala comunismul în România, plecase în America. Un alt medic român, Ioan Moraru, a fost copreşedinte, alături de un american şi un sovietic, al organizaţiei “Medicii lumii pentru prevenirea războiului nuclear”. Organizaţia internaţională şi neguvernamentală a primit premiul Nobel pentru Pace în 1985 dar medicului român nu i s-a permis să iasă din România şi să participe la ceremoniile de la Oslo. Anul următor, 1986, Nobelul pentru pace i-a fost acordat lui Elie Wiesel, scriitorul născut la Sighet, în nordul României, care a descris ororile holocaustului.

  • Nobel pentru un bănăţean

    Nobel pentru un bănăţean

    Hertha Mueller şi Stefan Hell; generaţii diferite, profesii şi, probabil, sensibilităţi total diferite – prima scriitoare, celălalt om de ştiinţă — cei doi sunt legaţi, totuşi, prin limba germană, locul de origine — Banat, România – şi performanţe, recompensate cu cea mai râvnită distincţie, premiul Nobel.



    Stefan Hell a primit Nobelul pentru chimie pe 2014, alături de alţi doi savanţi, pentru descoperirile în domeniul microscopiei de superrezoluţie. Cei trei au reuşit să transforme microscopul optic într-un nanoscop, fapt care permite observarea proceselor moleculare în timp real. În prezent, nanoscopia este folosită la scară largă şi oferă instrumentele necesare pentru progresul medicinei în lupta cu cancerul şi cu alte maladii considerate incurabile.



    Într-un interviu pentru postul public de radio, Stefan Hell mărturisea că este mândru de originile sale bănăţene; el părăsea Banatul natal la numai 15 ani, în 1978, când a emigrat împreună cu familia în Germania de Vest. Stefan Hell: “În 1978 am emigrat din România, din Banat. Aproape 34 de ani nu am mai fost acolo. Acum doi-trei ani, am fost din nou în Banat împreună cu familia mea. A fost o experienţă frumoasă. A fost frumos să revăd Aradul şi Sântana, unde am crescut. Lumea nu m-ar înţelege dacă nu ar şti că vin din România”.



    Stefan Hell spune că Nobelul vine după mulţi ani de cercetare în Germania, mai întâi la Universitatea din Heidelberg, apoi la Institutul “Max Planck” pentru Chimie şi Biofizică din Göttingen, unde este în prezent director. El consideră că educaţia primită în ţară a fost foarte bună, că a avut profesori deosebiţi, care i-au insuflat interesul şi pasiunea pentru ştiinţă.



    Relaţia Herthei Mueller cu România a fost mult mai complicată. De fapt nu cu ţara, ci cu autorităţile comuniste ale vremii, care i-au făcut viaţa un calvar, până în 1987, anul emigrării în Germania. Născută în 1953, la Niţchidorf, în acelaşi Banat care l-a dat şi pe Stefan Hell, Hertha Mueller a devenit, ca tânără scriitoare interzisă şi intransigentă în refuzul ei de a colabora cu Securitatea – poliţia politică a regimului comunist – victimă a prigoanei. În 1987, se stabileşte în Berlinul de Vest. A publicat peste 20 de volume, majoritatea traduse şi la edituri româneşti. “În faţa morţii, reacţia mea a fost o sete de viaţă. O sete de cuvinte. Numai vârtejul cuvintelor reuşea să exprime starea mea”, a povestit Herta Muller în 2009, în timpul tradiţionalei lecturi care precede înmânarea premiului Nobel. Distincţia răsplătea onestitatea unei proze care descrie un peisaj al dezrădăcinării şi care sublimează trauma experienţei din perioada comunistă, din care nu lipsesc interogatoriile, înjosirile, ponegririle, marginalizarea şi frica de moarte. Autoarea refuză să se revendice de la o ţară sau o limbă, alegând să-şi aparţină, exclusiv, sieşi. Herta Muller recunoaşte, însă, că are o mare sensibilitate pentru limba română, în care metaforele sunt — spune ea –mai senzuale şi merg direct la ţintă.

  • Das Internationale Literatur- und Übersetzungsfestival FILIT in Jassy

    Das Internationale Literatur- und Übersetzungsfestival FILIT in Jassy

    Das zweite Internationale Literatur- und Übersetzungsfestival FILIT lockt auch dieses Jahr ein zahlreiches Publikum mit einem reichen Programm an. Vom 1. bis 5. Oktober kommen berühmte Namen der zeitgenössischen Literatur, Literaturübersetzer, Buchverleger, Literaturkritiker im ostrumänischen Iaşi zusammen.



    Nach dem ersten Literatur- und Übersetzungsfestival FILIT im ostrumänischen Iaşi wurde die Veranstaltung von der spanischen Tageszeitung El Pais“ als das wichtigste Literaturfestival Osteuropas“ bezeichnet. Laut der Frankfurter Allgemeinen Zeitung” habe es eine Veranstaltung dieses europäischen Ausma‎ßes nie zuvor in Rumänien gegeben“. Das zweite Internationale Literatur-und Übersetzungsfestival FILIT bringt zwischen dem 1. und dem 5. Oktober über 300 berühmte Namen der zeitgenössischen Literatur, rumänische und ausländische Literaturübersetzer, Buchverleger, Literaturkritiker, Veranstalter ähnlicher Events, Kulturjournalisten in Iaşi zusammen.



    Die Nobelpreisträgerin Herta Müller, David Lodge, einer der renommiertesten und beliebtesten Prosaschriftsteller der Welt, der als ein Klassiker der britischen Literatur angesehen wird, die rumänischen Schriftsteller Norman Manea und Mircea Cărtărescu, die jedes Jahr weltweit in den Medien als mögliche Nobelpreisgewinner erwähnt werden, kommen in der ersten Oktoberwoche in Iaşi mit dem rumänischen Publikum ins Gespräch. Herta Müller wurde 2009 mit dem Literaturnobelpreis für die Ehrlichkeit, die in ihrer Prosa das Universum der entwurzelten Menschen beschreibt“ geehrt und gilt somit als die zwölfte Schriftstellerin, die mit dem begehrten Preis ausgezeichnet wurde.



    Der britische Schriftsteller David Lodge ist einer der internationalen Autoren, die sich beim rumänischen Publikum einer besonderen Popularität erfreuen. Seine Teilnahme am Internationalen Literaturfestival im ostrumänischen Iaşi ist umso wichtiger, dass seine öffentlichen Auftritte in der letzten Zeit sehr selten waren. Lodge ist jetzt beim ersten Besuch in Rumänien. Der renommierte Romanautor, Dramatiker und Drehbuchautor zählt zu den zeitgenössischen Klassikern der britischen und internationalen Literatur.



    Festivalmanager Dan Lungu spricht in den folgenden Minuten über die Herausforderungen der diesjährigen Auflage:



    Unsere grö‎ßte Herausforderung war, im Festival etwas Neues zu bringen. Daher haben wir dieses Jahr neue Veranstaltungen im Rahmen der Festspiele geplant und renommierte Gäste eingeladen. Dem berühmten Drehbuchautor und Schriftsteller Guillermo Arriaga widmen wir einen Festivalabend und er stellt eine neue Art von Gästen bei unserem Festival dar, da es voriges Jahr, bei den ersten Festspielen, keinen Drehbuchautor unter den Gästen gab. Es ist meiner Ansicht nach sehr wichtig, dass unsere Festspiele auch für andere Richtungen der Literatur offen stehen. Wir haben zudem versucht, das Festival au‎ßer der fünf Tage zu erweitern. Dieses Jahr stehen zum ersten Mal ausschlie‎ßlich den Literaturübersetzern gewidmete Projekte auf dem Programm. Die Literaturübersetzer sind selbstverständlich auch während der fünf Festivaltage dabei. Das stellt eine gute Gelegenheit für sie dar, Autoren kennenzulernen, berufliche Gespräche zu führen und nicht zuletzt neue Möglichkeiten zu finden, um Übersetzungsprojekte zu finanzieren und zu Ende zu führen. Sechs derartige den Literaturübersetzern gewidmete Veranstaltungen stehen dieses Jahr auf dem Programm der Literaturfestspiele.“




    Dieses Jahr findet das Festival unter der Schirmherrschaft der Vertretung der Europäischen Kommission in Rumänien statt. Die Organisatoren locken Literaturbegeisterte auch mit Leseabenden, Treffen zwischen Schriftstellern und dem jungen Publikum (Gymnasialschülern und Studenten) an. Zudem laden die Veranstalter Literaturbegeisterte aller Alterskategorien zu den bereits bekannten FILIT-Abenden beim Nationaltheater, Rundtischgesprächen und Fachkonferenzen ein. Die Buchmesse Bookfest, die im Rahmen des Festivals stattfindet, stellt dem rumänischen Publikum das aktuelle Buchangebot der wichtigsten Verlage Rumäniens vor. Unser Gesprächspartner Dan Lungu kommt erneut zu Wort mit Einzelheiten:



    Eine andere Neuheit ist, dass wir dieses Jahr mit der Unterstützung des Schriftstellerverbandes und des Rumänischen Kulturinstituts zehn rumänische Literaturübersetzer nach Iaşi bringen. Wir möchten in Iaşi während der fünf Festivaltage das komplexe Mikrouniversum der Literaturwelt wiederherstellen. Deshalb haben wir nicht nur Schriftsteller, sondern auch Journalisten, Literaturübersetzer, Kulturmanager und Verleger zu Gast. Selbstverständlich darf unser treues Publikum nicht fehlen. Voriges Jahr hatten wir mehr als 30.000 Festivalbesucher.“




    Das Internationale Literatur- und Übersetzungsfestival FILIT in Iaşi hat dieses Jahr eine neue Sektion: Casa Poeziei“, zu deutsch Das Haus der Gedichte“. Die Koordinatorin der Veranstaltungen Das Haus der Gedichte“ und Die lange Nacht der Gedichte“, Corina Bernic, bringt Einzelheiten:



    Wir freuen uns, dass die Festspiele immer mehr rumänisches Publikum anziehen. Voriges Jahr haben wir ein Pilotprojekt organisiert, es war eine Art Test, damit es uns klar wird, ob das Publikum in Iaşi einer langen Veranstaltung, einem wahren Marathon der Gedichte gewachsen ist. Rund 30 Dichter aus Rumänien und dem Ausland haben sich an der langen Nacht der Gedichte beteiligt. Voriges Jahr habe ich die Veranstaltung zusammen mit Claudiu Komartin moderiert und wir waren beide überrascht, ein Publikum von mehr als 500 Gästen zu haben. Deshalb haben wir uns entschieden, auch dieses Jahr die Veranstaltung fortzusetzen. In Iaşi gibt es zahlreiche Lyrik-Begeisterte. Dieses Jahr werde ich ‚Die lange Nacht der Gedichte‘ zusammen mit Silviu Dancu moderieren und zum ersten Mal gibt es auf dem Programm eine ganze Lesungsreihe rumänischer Dichter.“




    Zwanzig der wichtigsten rumänischen Dichter kommen jeden Tag mit dem Publikum im Dosoftei-Haus ins Gespräch, wo im 17. Jahrhundert die erste Druckerei des Fürstentums Moldau funktioniert hat. Es handelt sich um einige der wichtigsten Stimmen der zeitgenössischen Lyrik, von Autoren, die ihr Debüt in den Sechzigern hatten und später die rumänische Literatur prägten, bis zu jungen Schriftstellern, die in den letzten Jahren bekannt wurden.




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  • Das euroregionale Theaterfestival TESZT in Temeswar

    Das euroregionale Theaterfestival TESZT in Temeswar

    Das ungarischsprachige Staatstheater Csiky Gergely“ in Temeswar hat in der letzten Maiwoche das siebente Euroregionale Theaterfestival TESZT organisiert. Die erste Auflage fand 2007 statt. Das Festival nimmt sich vor, die Multikulturalität der Euroregion DKMT (Donau-Kreisch-Mieresch-Thei‎ß) hervorzuheben und die Verbindungen zwischen den Theatern zu verstärken. Deshalb kann man behaupten, dass es um ein einzigartiges Festival in Rumänien geht. Es beteiligen sich Schauspieler aus Rumänien, Ungarn und Serbien.



    Das Festival bringt jedes Jahr ein anderes Thema. Attila Balázs, Direktor des Ungarischen Staatstheaters in Temeswar, dazu:




    Wir haben versucht, Theaterstücke zum Thema ‚Vergangenheit und die Verarbeitung der Vergangenheit in der Gegenwart‘ zusammenzubringen. Eigentlich wählen wir nicht die Themen. Sie stellen sich alleine vor. Wir müssen nur bestimmen, welche die bedeutendsten Themen in der Region sind. Im vergangenen Jahr war alles frischer, aktueller. In diesem Jahr beziehen wir uns mehr auf die Vergangenheit und ich könnte fast alle Stücke, die diese Richtung einhalten und die aufgeführt wurden, aufzählen.“




    Das Festival wurde mit dem Stück Incendii“ (Brände“) in der Regie von Radu Alexandru Nica eröffnet. Die Geschichte geht von dem Krieg in Libanon aus und analysiert seine Auswirkungen auf das Leben der Menschen. Zwei Zwillingsbrüder versuchen die Vergangenheit ihrer Mutter zu entziffern. Der Autor des Stückes ist Wajdi Mouawad, ein Kanadier mit libanesischen Wurzeln. Sein Text wurde für den Film mit dem gleichen Titel umgeschrieben. Der Film wurde 2012 für den Oscar nominiert. Der Regisseur Radu Nica dazu:




    Der Text ist gefühlsvoll. In der letzten Zeit bringt man wenig Gefühl auf, wir sind kalt, wir zeigen immer, dass wir denken, wir haben Angst, zu fühlen. Ich kämpfte auch gegen mich. Mir gefallen die Texte, die keine Emotion hervorrufen. Ich bin kein Liebhaber der exzessiven Emotion im Theater. Wir brauchen aber auch eine Ausnahme. Es waren mehrere Herausforderungen. Die eigentliche Geschichte war eine Herausforderung, sie ist kompliziert, ein komisches Verflechten zwischen einem Krimi und einer antiken Tragödie. Es war schwer, die Eigenschaften eines Krimis und einer Tragödie gleichzeitig zu behalten. Aus einer kalten, schwer zugänglichen antiken Tragödie sollte eine zeitgenössische Geschichte entstehen. Mehr als die Hälfte des Stückes spielt sich im Nahen Osten ab, der uns als Mentalität gar nicht nahe ist.“




    Ein anderes Theaterstück, das bei dem siebenten Theaterfestival TESZT gespielt wurde, war Es war einmal in Temeswar“, Autor und Regisseur Peter Kerek. Das Stück wurde von den Schauspielern des Nationaltheaters Temeswar aufgeführt. Es war einmal in Temeswar“ ist die Geschichte einer Familie, die ihre kommunistische Vergangenheit kaschieren will. Die Schauspielerin Andrea Tokai sagte uns folgendes:




    Aus diesem Stück habe ich verstanden, dass wir Menschen sind. Die Geschichte ist sehr einfach. Es geht um eine Familie mit vielen Kindern. Die Mutter verliert in einem Unfall ihr Leben und die Kinder kommen zurück nach Hause. Was geschieht nun, was entdecken sie? Was ist vor 20 Jahren passiert? Ich spiele eine ältere Gestalt, bin Mitglied der Familie, gehöre aber nicht dazu, weil ich von au‎ßen komme. Es ist ein Dienstmädchen, ist es aber auch nicht, sie ist eine Art Mutter, aber doch keine Mutter. Ich habe folgendes verstanden: Wir sind nicht gut, aber auch nicht schlecht, wir sind Menschen und versuchen weiter zu gehen. Es geht nicht ums Überleben. Streit, Hass werden gelöst, weil es im Leben so ist.“




    Ein weiteres Stück, das gespielt wurde, ist Rot“, eine Koproduktion des Volkstheaters in Subotica, Serbien, und des Jozsef-Katona-Theaters in Budapest, in der Regie von Gábor Máté. Das Theaterstück hat als Ausgangspunkt den zweiten Weltkrieg in Jugoslawien, an der Grenze zu Ungarn. Die ungarische Armee dringt Anfang 1942 in Jugoslawien ein und macht zahlreiche Opfer. 1944 beginnen die Anhänger der kommunistischen Jugoslawen ihre Rachekampagne gegen die Einwohner ungarischer Ethnie. Es gab keine Prozesse, sondern nur Folterung und Massenmord. Der Text wurde von B.R. Brestyanszki, literarischer Sekretär des Volkstheaters in Subotica geschrieben:




    Diese Geschichteepoche war tabu. Laut Historikern sind zehntausende Menschen Opfer dieser Ereignisse geworden. Man durfte nicht darüber reden. Die Menschen hatten auch Angst, zu sprechen. Um weiter gehen zu können, ist es bedeutend, unsere Vergangenheit wahrzunehmen.“




    Eine weitere Aufführung war Ţinuturile joase“ (Niederungen“) nach Texten von Herta Müller, die von dem Regisseur Niky Wolcz adaptiert wurden. Das Stück wurde vom Deutschen Staatstheater in Temeswar gespielt. Ida Jarcsek-Gaza spielt die Rolle der Gro‎ßmutter:



    Der Regisseur hat mir erklärt, er interessiere sich nicht für die harte und rauhe Seite der Texte von Herta Müller. Er interessiere sich für die lyrischen Sachen, für die schönen Sachen, für das, was fein ist. Ich bin Niky Wolcz sehr dankbar, dass er die Geduld hatte, unter einer harten und rauhen Schale den weichen Kern zu entdecken. Das war für mich als Schauspielerin sehr wichtig. Das ist die Schönheit dieses Stückes. Es stellt so Vieles dar, dass es keinen Schauspieler gibt, der sich im Stück nicht wiederfinden kann.“



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  • La Nobel Herta Müller

    La Nobel Herta Müller

    Nel 2009, l’Accademia Svedese ha deciso di conferire il Premio Nobel per la letteratura a Herta Müller, scrittrice tedesca oriunda dalla Romania. Il suo lirismo concentrato e la narrativa piena di sincerità che descrive l’universo dei poveri” sono le qualità che hanno convinto la giuria. La letteratura parla a ogni singola persona — essa è proprietà privata che ti resta nella testa…Null’altro che ci parli così convincente come un libro. E che non chieda nulla in cambio, oltre al pensare e al sentire”, afferma Herta Müller.



    Nata il 17 agosto 1953 nel villaggio Nitchidorf, in provincia di Timis (ovest della Romania), Herta Müller si è laureata in filologia tedesca e romena. Ha lavorato per breve tempo come traduttrice in una fabbrica di Timisoara, ma è stata licenziata per il rifiuto di collaborare con la Securitate, la famigerata polizia politica del regime comunista. Nel 1982 debutta con il volume di racconti Niederungen” (pubblicato in italiano come Bassure”), abbondantemente censurato, la cui versione integrale venne pubblicata in Germania nel 1984. La minaccia della Securitate continua, costringendo Herta Müller a emigrare nella Germania Federale nel 1987.



    Pubblica romanzi: L’uomo è il maggiore fagiano del mondo” (Der Mensch ist ein gro‎ßer Fasan auf der Welt, 1986; Humanitas Fiction, 2011), In viaggio su una gamba sola” (Reisende auf einem Bein, 1989; Humanitas Fiction, 2010), Anche allora, la volpe era il cacciatore (Der Fuchs war damals schon der Jäger, 1992; Humanitas Fiction, 2009, 2010), Herztier” (in italiano dal titolo Il paese delle prugne verdi, 1994), Heute wär ich mir lieber nicht begegnet” (Oggi avrei preferito non incontrarmi, 1997), L’altalena del respiro” (Atemschaukel, 2009; Humanitas Fiction, 2010), volumi di saggi, tra cui Hunger und Seide” (Fame e seta, 1995), Der König verneigt sich und tötet” (Il re s’inchina e uccide, 2003) e Immer der selbe Schnee und immer der selbe Onkel” (Sempre la stessa neve e sempre lo stesso zio), volumi di racconti, nonchè volumi di collage poem.



    “Per me, Herta Müller e la sua opera rappresentano una rara combinazione di fascino e rigore. La ammiro per il suo modo di essere sempre al di sopra delle convenienze e delle mode e quasi quasi inventerei per lei un premio Nobel per la qualita’ umana. Nel resto, mi rallegro che tramite lei, una parte cupa della storia della Romania entra nel circuito della storia europea. E sono contento che l’Istituto Nobel sia stato sensibile alle verità pronunciate da Herta Müller le quali, dette da altri, sono passate inosservate”, ha dichiarato il filosofo Andrei Pleşu.



    Le immagini poetiche sono talmente forti, che a volte possono distruggere. Credo che la letteratura, molte volte, possa attrarre anche persone psichicamente labili. La letteratura possiede, a volte, la capacità di offrire supporto anche a queste persone. Ma, nello stesso tempo, la letteratura ti può anche distruggere. Io l’ho provato in alcuni momenti. Se sei indebolito, la letteratura può essere talmente forte, che ti può succedere di non resistere di fronte a lei. Ti può annientare”, diceva Herta Müller.



    La più bella parte del romeno è il linguaggio quotidiano. E questo l’ho imparato in fabbrica, con gli operai. E’ stata una specie di scuola per me, come anche la musica folcloristica. Fui domandata quanto mi abbia influenzato l’avanguardia. E posso dire di aver imparato di più dalla musica popolare romena che dall’avanguardia. E quando ho ascoltato Maria Tănase, sono impazzita. Ho capito per la prima volta cosa vuol dire il folklore. Quanto differente fosse il folklore romeno da quello tedesco, che ha dei testi quasi non interessanti, perciò non mi ha mai ispirata. Il folklore romeno ha tutt’altra connessione esistenziale che quello tedesco. E’ lirica pura”, definiva la scrittrice la lingua romena.



    Prima del Nobel, Herta Müller ha vinto numerosi altri riconoscimenti, tra cui il Premio Kleist (1994), il Premio europeo per la letteratura Aristeion (1995), il Premio IMPAC Dublino (1998), il Premio per la letteratura della Fondazione Konrad Adenauer (2004).