Tag: Histria

  • Le Courrier des auditeurs du 30.07.2021

    Le Courrier des auditeurs du 30.07.2021


    Bucarest fond sous la canicule, et cea ne fait que commencer. En fin de semaine, la ville est désertée de ses habitants qui vont se rafraîchir, notamment au bord de la mer Noire. Ainsi, la semaine dernière, 150 000 touristes avaient investi la côte roumaine, un record pour cet été. D’ailleurs, c’est la saison des vacances ; d’autres, et j’en fais partie, ont choisi de faire un tour en Roumanie. Un tour de 2 000 km en 9 jours, qui a été très apprécié par ceux qui ont vu les photos ou qui connaissent déjà les endroits. Je me propose de vous le raconter pour vous donner des idées de voyage, vu que nous l’avons imaginé aussi pour un membre de la famille qui est étranger.



    Partis de Bucarest, nous avons rejoint Dunavăţu de Jos, une commune du delta du Danube, dans le département de Tulcea (sud-est). En chemin, vous pouvez également visiter la ville-port de Constanţa, Mamaia, la perle de la côte roumaine de la mer Noire, et l’ancienne cité de Histria, fondée par les colons grecs au 6e s. avt. J.-C. Cette dernière est aussi la ville la plus ancienne attestée sur le territoire de la Roumanie. Sachez que la Dobroudja est, à cette époque, pleine de champs de tournesol d’une très grande beauté ; nous nous sommes arrêtés pour faire un nombre impressionnant de photos. Le delta nous a accueillis avec une météo très agréable, ce qui nous a permis de faire deux promenades en barque. L’une à partir de Dunavăţu de Jos, pour aller jusqu’à la plage sauvage de Perişoru, à la mer Noire, à travers plusieurs canaux de toutes les dimensions, dont certains – minuscules. Nous avons eu la joie de voir pélicans, cormorans, aigrettes, cygnes, foulques, grèbes huppés, hérons cendrés et autres évoluer parmi les nénuphars et les roseaux. Le lendemain, nous avons pris un petit bateau de Jurilovca pour aller jusqu’à Gura Portiţei, une langue de terre où vous avez d’un côté le lac Goloviţa et de l’autre — la mer Noire. Pour ceux qui souhaitent assaisonner leurs vacances d’histoire, ne passez pas sans visiter la citadelle médiévale d’Enisala, construite dans les années 1300 en haut d’une colline empierrée. Les fouilles archéologiques qui y ont été pratiquées ont permis de mettre au jour deux logements du premier âge du fer. De là, vous avez une superbe vue sur les environs.



    Nous avons quitté à regret le delta, traversé le Danube en bac à Brăila et mis le cap sur une autre attraction dont nous vous avons souvent parlé à l’antenne : les Volcans de boue de Berca, au département de Buzău. Un paysage lunaire, tout à fait inédit, avec de petits cratères bouillonnants et des coulées de boue nous attendait — contrastant avec les forêts avoisinantes. Je n’ai jamais rien vu de semblable, je peux dire qu’il vaut bien le détour. Le lendemain, nous avons visité le camp de sculpture en plein air de Măgura, dans le même département. En effet, c’est sur ces collines qu’un camp de sculpture pour artistes émoulus de l’Académie d’architecture de Bucarest et même pour des lycéens avait été organisé, entre 1970 et 1985. Les sculpteurs ont laissé leurs 256 œuvres monumentales là, et aujourd’hui l’exposition s’étale sur 21 ha. On dit que des phénomènes paranormaux se produisent à proximité, dans la forêt ; je ne les ai pas expérimentés. A l’hôtel où nous avons passé la nuit, en pleine forêt, nous avons eu un visiteur tout à fait inattendu le matin : un renard qui a pris son petit déjeuner avec nous. Les hôteliers le connaissent depuis trois ans et il vient se faire servir des victuailles tous les jours ; il en emporte pour nourrir aussi sa famille.



    Nous avons de nouveau pris la route pour aller à Şirnea, un petit village éparpillé sur des collines, au département de Braşov (centre). Jusque-là, nous avons admiré le paysage et le superbe lac de Siriu, à l’eau turquoise. Aux environs de Braşov, nous avons visité l’église médiévale fortifiée de Prejmer, du XIIIe siècle, incluse au patrimoine mondial de l’UNESCO. C’est toujours un plaisir de la revoir, surtout quand il fait beau. Bien entendu, nous ne pouvions pas passer à côté de Braşov sans faire un tour au centre-ville. La rue piétonne était très animée, nous y avons pris du bon temps. Nous sommes passés par Poiana Braşov et sommes arrivés à Şirnea, dans un paysage bucolique, avec beaucoup d’animaux. Nous y sommes allés pour faire des randonnées dans les alentours. Un trajet trouvé sur une application semblait séduisant ; 15 km par monts et par vaux, partiellement à travers la forêt, s’est avéré très très beau, mais aussi particulièrement fatigant. Nous l’avons parcouru en 6 heures ; on se reprend de la fatigue, on ne garde que les bons souvenirs. Néanmoins, il convient d’y aller avec un équipement approprié, et aussi d’emprunter un itinéraire adapté à sa condition physique.



    Il existe au département de Braşov un site rupestre très intéressant, qui est aujourd’hui un monastère, celui de Şinca Veche, creusé dans les Monts Făgăraş. Il est présumé par certains être vieux de 7 000 ans et avoir des origines daciques ou même plus anciennes. Un lieu très calme, très beau et très intéressant que les gens visitent pour ses légendes et ses mystères. Il comporte cinq pièces, et une sorte de tour haute de 10 m, par laquelle la lumière naturelle pénètre dans ce lieu étrange. Il a deux autels, ce qui indique ses origines préchrétiennes. On dit que cet endroit de recueillement est béni de Dieu et plein d’énergie positive. On y a découvert un symbole similaire au Yin et Yang et aussi l’étoile de David. Selon d’autres, c’est un lieu où des phénomènes paranormaux se passeraient, aussi. Au-delà de tout, un endroit vraiment intéressant à visiter.



    En route ! Avant de rejoindre notre gîte à Viştişoara, dans le département de Braşov, en pleine nature, nous avons visité le monastère Brâncoveanu (XVIe siècle), à Sâmbăta de Sus. A proximité, vous avez aussi un lieu appelé La Vâltori, dans le village de Lisa. Les vâltori, ce sont des tourbillons construits sur un cours d’eau, où les villageois lavaient leur linge par la seule force motrice de l’eau, sans lessive. Des machines à laver traditionnelles, si vous voulez. Il y avait aussi un métier associé, qui pouvait ou non être en rapport avec le traitement de la laine. Nous avons ainsi vu tous ces équipements des années 1900, et aussi des équipements pour traiter et filer la laine datant de la même époque et toujours fonctionnels. Là encore, très intéressant !



    Pas loin, au département de Sibiu, je vous recommande de voir l’Abbaye cistercienne de Cârţa, unique en Roumanie, une construction d’art roman et gothique fondée par les moines bourguignons et érigée d’abord en bois, vers 1202-1209, et ensuite en pierre, par des tailleurs de pierre français. Sa première attestation documentaire remonte à 1225. Les moines avaient un style de vie ascétique et leur activité était vouée à l’intérêt de la communauté. On y voit des chapiteaux, des clés de voûte, des fenêtres ainsi que le portail ouest, du XVe siècle. Vous verrez aussi l’église évangélique du XIIIe s. Cette abbaye a eu un rôle majeur dans l’histoire politique, économique et culturelle de la Transylvanie.



    Ne passez pas à côté de la citadelle de Făgăraş, dans la ville homonyme. Même si l’extérieur est en rénovation pour lui rendre l’aspect d’il y a 200 ans, présenté dans les gravures d’époque, l’intérieur est visitable. Forte d’une histoire de 600 ans, elle a conquis les tenanciers du site de voyages Hopper qui l’ont déclarée le deuxième plus beau château du monde voici quelques années — article présenté par le Huffington Post. Faire quelques pas dans l’ancien centre-ville de Sibiu est aussi un must ; laissez-vous envoûter.



    En quête de beauté, nous avons emprunté la Transalpina, la route la plus haute de Roumanie, qui traverse les Monts Parâng du nord au sud, et qui culmine à 2 145 m. Une route construite d’abord par les Romains, semble-t-il. En tout cas, les bergers des alentours de Sibiu l’empruntaient avec leurs moutons pour se rendre en Valachie. Modernisée à compter de 2009, elle est spectaculaire aujourd’hui. La beauté des paysages est à couper le souffle. 138 km parfois à travers des forêts et parfois même à travers les nuages, avec des lacs, et des paysages bucoliques. Une fois arrivés à Horezu, vous pouvez visiter le monastère de Hurezi du XVIe s., figurant au patrimoine mondial de l’humanité, et aussi les ateliers des potiers. Nous avons terminé le tour par les Cule, ces maisons fortifiées de Măldăreşti, au département de Vâlcea (sud).



    Chers amis, pour ceux qui seraient intéressés, je peux révéler les noms des hôtels et des gîtes que j’ai choisis, et qui se sont avérés excellents. Voilà, j’ai été un peu longue, mais j’espère que mon récit vous donne des idées de vacances en Roumanie.

  • Dobrogea

    Dobrogea

    Astăzi vă propunem o vizită în sud-estul României. Mergem în Dobrogea, ca o
    coborâre în istorie şi o desfătare a simţurilor. Şi asta, pentru că aici,
    dincolo de cetăţi amintind de vremuri demult apuse, mai multe crame oferă
    degustări de vinuri variate, într-o atmosferă specifică locului.


    Istoria locurilor se scrie încă din secolul al VIII-lea înaintea erei
    noastre, atunci când corăbiile grecești purtând familii întregi de negustori,
    meșteșugari, ostași și marinari intră în marea denumită de Sciți Axaina
    (albastru întunecat) și o denumesc Pontos Euxeinos (euxeinos însemnând în grecă
    primitoare). Zona gurilor Dunării, prin posibilitățile sale comerciale, le
    atrage atenția și coloniștilor veniți din Marea Egee și de pe coasta de sud a
    Pontului Euxin, care întemeiază aici mai multe cetăți-porturi. Așa cum Herodot
    menționează în Istoriile sale, în 514, anul expediției lui Darius, șahul
    persan, Dobrogea era locuită în mare parte de triburi geto-dace.


    Ne conturează un program de weekend Florin Bărhălescu, ghid de turism Traseul cu plecare din Bucureşti de dimineaţă este un traseu de weekend,
    de două zile, mergem pe Autostrada Soarelui şi ajungem la Cernavodă, unde ne
    oprim la prima cramă de pe traseu, o cramă micuţă, dar cochetă, aşezată pe
    malul Dunării. Avem o panoramă foarte frumoasă, vedem atât fluviul, cât şi
    podul de la Cernavodă şi oraşul Cernavodă. Iar aici ne întâlnim pentru prima
    dată cu vinurile dobrogene şi cu istoria acestor vii, care sunt destul de
    tinere, nu au decât vreo 120 de ani. După ce aflăm povestea cramei şi a
    vinurilor, le degustăm şi decidem ce vin vom savura seara. De aici ne îndreptăm
    către sudul Dobrogei, mergem către peştera Sf. Andrei, către leagănul
    creştinismului românesc, după care urcăm către Monumentul de la Adamclisi, spre
    această cetate romană de unde administrativ s-a condus Scythia Minor, înainte
    ca armatele Imperiului roman să intre în Dobrogea. Ne bucurăm de cetate, cu o
    amenajare destul de sălbatică. De aici mergem către muzeu, iar de la muzeu,
    vizităm Tropaeum Traiani, cel care la vremea respectivă dădea numele cetăţii.


    Şi pentru că tema periplului sugerat de interlocutorul nostru este istorie
    şi crame, este momentul să facem un popas de prânz. Vine cu detalii Florin
    Bărhălescu: După această
    vizită luăm prânzul la cea de-a doua cramă, din zona Viişoara, unde vedem atmosfera
    Dobrogei la ea acasă. De aici vizităm cea de-a doua cetate, Cetatea Tomisului,
    de pe vremea coloniştilor greci şi vom descoperi aici toate etapele de evoluţie
    a acestei cetăţi: grecească, romană, otomană, vom face un scurt tur în zona
    peninsulei din Constanţa. Seara va fi o seară dobrogeană, în funcţie de grup,
    se poate alege şi un spectacol specific, fie o seară românească, fie grecească
    sau chiar turcească.


    Iar pentru că ne-am propus un sejur de două zile, surprizele nu s-au
    terminat, după cum ne-a asigurat Florin Bărhălescu: În ziua următoare, ne îndreptăm către Histria, începem cu
    cetatea şi după aceea mergem către cramă pentru a lua masa. Iar de aici mergem
    către Munţii Măcinului, avem posibilitatea să alegem câteva dintre cetăţile din
    zonă. În partea de nord a Dobrogei, se pot vizita Halmiris, cetatea atât
    geto-dacă, cât şi grecească şi romană, pe malul Dunării. Şi Aegesius, în zona
    Tulcei, nu este foarte vizibilă, dar avem muzeul de istorie, unde putem vedea
    nu numai Aegesius ci şi toată zona Tulcei.



    Tot în Dobrogea mai pot fi vizitate cetăţi pe
    malul lacurilor: Enisala, cetate medievală, aflată pe malul Lacului Razim şi Histria , pe malul Lacului Sinoe.

  • Situri arheologice din Dobrogea, valorificate turistic prin fonduri europene

    Situri arheologice din Dobrogea, valorificate turistic prin fonduri europene

    15 mii de cataloage cu
    informaţii şi fotografii şi tot atâtea DVD
    -uri
    cu filme, din locuri încărcate de istorie, vor încerca să-i convingă pe turişti că Dobrogea înseamnă ceva mai
    mult decât plaje întinse cu nisip fin.



    Ruinele vechii cetăţi
    Callatis, în Mangalia, Histria, Tomis sau Adamclisi sunt mărturie a trecerii
    noastre peste timp. Cu pasiune şi răbdare, praful care s-a aşternut peste vestigii a fost dat la o
    parte.


    Despre acest demers
    vorbeşte Dănuţ Jugănaru, directorul general al Camerei de Industrie şi Comerţ
    Constanţa, unul dintre realizatorii proiectului LIMES, alături de Asociaţia
    Municipalităţilor dunărene Dunărea din Bulgaria.




    Ce ne-am dorit este să redescoperim pentru vizitatori aceste
    obiective aflate pe frontiera romană, în cadrul regiunii transfrontaliere
    România – Bulgaria. Un prim demers, în cadrul proiectului, a fost acela de a realiza
    un studiu preliminar, în care nişte istorici, arheologi s-au deplasat la
    fiecare obiectiv în parte, l-au identificat, au văzut cât de accesibil este
    drumul până la el, l-au fotografiat şi, până la urmă, toate aceste
    informaţii se găsesc în nişte cataloage şi în nişte broşuri.





    Toate sunt la dispoziţia
    touroperatorilor interesaţi şi vor fi de găsit chiar din această vară la Muzeul
    de Istorie Naţională şi Arheologie din Constanţa, spune cercetătorul Constantin
    Chera: Capidava, de exemplu, este una dintre cetăţile importante, care făceau parte din Limesul
    danubian. Pe de altă parte, civilizaţia antică este prezentă în marile cetăţi
    ale Dobrogei, la Histria, la Tomis, la Adamclisi, acolo unde găsim cele mai
    relevante elemente ale evoluţiei societăţii omeneşti şi viaţa culturală a
    acestor mari centre antice.





    43 de situri arheologice
    din România şi Bulgaria au fost aşezate pe harta turistică, datorită celor peste
    770 de mii de euro din fonduri europene şi a unei promovări multimedia în trei
    limbi: română, bulgară şi engleză.




  • Situri arheologice din Dobrogea, valorificate turistic prin fonduri europene

    Situri arheologice din Dobrogea, valorificate turistic prin fonduri europene

    15 mii de cataloage cu
    informaţii şi fotografii şi tot atâtea DVD
    -uri
    cu filme, din locuri încărcate de istorie, vor încerca să-i convingă pe turişti că Dobrogea înseamnă ceva mai
    mult decât plaje întinse cu nisip fin.



    Ruinele vechii cetăţi
    Callatis, în Mangalia, Histria, Tomis sau Adamclisi sunt mărturie a trecerii
    noastre peste timp. Cu pasiune şi răbdare, praful care s-a aşternut peste vestigii a fost dat la o
    parte.


    Despre acest demers
    vorbeşte Dănuţ Jugănaru, directorul general al Camerei de Industrie şi Comerţ
    Constanţa, unul dintre realizatorii proiectului LIMES, alături de Asociaţia
    Municipalităţilor dunărene Dunărea din Bulgaria.




    Ce ne-am dorit este să redescoperim pentru vizitatori aceste
    obiective aflate pe frontiera romană, în cadrul regiunii transfrontaliere
    România – Bulgaria. Un prim demers, în cadrul proiectului, a fost acela de a realiza
    un studiu preliminar, în care nişte istorici, arheologi s-au deplasat la
    fiecare obiectiv în parte, l-au identificat, au văzut cât de accesibil este
    drumul până la el, l-au fotografiat şi, până la urmă, toate aceste
    informaţii se găsesc în nişte cataloage şi în nişte broşuri.





    Toate sunt la dispoziţia
    touroperatorilor interesaţi şi vor fi de găsit chiar din această vară la Muzeul
    de Istorie Naţională şi Arheologie din Constanţa, spune cercetătorul Constantin
    Chera: Capidava, de exemplu, este una dintre cetăţile importante, care făceau parte din Limesul
    danubian. Pe de altă parte, civilizaţia antică este prezentă în marile cetăţi
    ale Dobrogei, la Histria, la Tomis, la Adamclisi, acolo unde găsim cele mai
    relevante elemente ale evoluţiei societăţii omeneşti şi viaţa culturală a
    acestor mari centre antice.





    43 de situri arheologice
    din România şi Bulgaria au fost aşezate pe harta turistică, datorită celor peste
    770 de mii de euro din fonduri europene şi a unei promovări multimedia în trei
    limbi: română, bulgară şi engleză.




  • Am Anfang war Callatis

    Am Anfang war Callatis

    Zwischen dem sechsten und achten Jahrhundert vor Christus fand ein Phänomen statt, dass die Historiker als gro‎ße griechische Kolonisation bezeichnen — Siedler wagten sich aus den Zivilisationshochburgen des alten Hellas heraus und gründeten Städte überall im Mittelmeerraum und am Schwarzen Meer. Die neuen Niederlassungen blieben im regen politischen, kulturellen und kommerziellen Austausch mit ihren jeweiligen Herkunftsstädten. Am westlichen Ufer des Schwarzen Meeres, auf dem heutigen Gebiet von Rumänien, erschienen auf diese Weise zum einen die Städte Histria und Tomis, die von Siedlern aus Milet auf dem östlichen Ufer des Ionischen Meers gegründet wurden. Zum anderen entstand weiter südlich davon Callatis — gegründet wurde die Burg von Siedlern aus der so genannten Heraclea Pontica am Südufer des Schwarzen Meeres, rund 100 km von der Bosporus-Meerenge entfernt.



    Die hellenischen Siedler mussten allerdings nicht ganz bei Null anfangen, sondern knüpften an eine getische Siedlung an, die in den Annalen der Geschichte als Acervetis oder Cerbates einging. Die Getodaker und die zugezogenen Hellenen bewohnten die neue Stadt Callatis gemeinsam. Heute liegt auf dem Standort von Callatis die rumänische Stadt Mangalia, mit einer Bevölkerung von etwa 33.000 Einwohnern. Spezialisten und Archäologen gehen davon aus, dass Callatis im Altertum das wichtigste Kulturzentrum in der Region war, die heute unter dem Namen Dobrudscha bekannt ist. Aber Callatis gehörte auch zu den wichtigsten Handelsplätzen, da der Wirtschaftsstandort durch den Hafen einwandfrei an die regionalen Seewege angebunden war. Das geschäftige Leben der Stadt lässt sich durchaus belegen, sagt Sorin Marcel Colesniuc, der Leiter des Museums Callatis im gleichnamigen Kulturkomplex in Mangalia.



    Es gibt erstens die Inschriften, die wir in Mangalia gefunden haben, dann auch die Darstellungen von Professoren auf Grabmalen. Und antike Schriftsteller der Burg Callatis Istros von Callatis, Demetrios von Callatis, Herakleides alias Lembos und den Rhetoriker Thales. In Mangalia ist der einzige antike Papyrus auf rumänischem Gebiet gefunden worden, im Jahr 1959.“




    Der Historiker Colesniuc erzählt weiterhin, dass damals in Rumänien keine richtigen Lagerungsbedingungen geschaffen werden konnten, also wurde der Papyrus aus dem 4. Jahrhundert vor Christus nach Moskau gebracht. Für die rumänischen Wissenschaftler galt das Schriftstück als verschollen, doch Colesniuc und sein Kollege Dr. Ion Pâslaru stie‎ßen letztendlich im Jahr 2011 nach zwei Jahren akribischer Suche auf das Fundstück beim Zentrum für Restaurierung und Konservierung in Moskau und brachten es zurück nach Rumänien. Niemand wei‎ß, was darauf steht, denn bei der Entdeckung fiel der Papyrus aufgrund der Einwirkung von Licht und Sonne komplett auseinander. Zum Glück konnte es in Moskau konserviert werden. Im Moment existieren 154 Fragmente — auf den grö‎ßeren können altgriechische Buchstaben erkannt werden, die allerdings kein vollständiges Wort ergeben. Doch auch sonst sind viele interessante Objekte im Callatis-Museum von Mangalia zu bewundern, sagt Sorin Marcel Colesniuc.



    Es gibt viele Architekturteile zu sehen, darunter Säulen, Kapitelle, Architrave, Friese mit Metopen, Simsstücke mit abgebildeten Rinderschädeln, Keramikgefä‎ße — vor allem Amphoren. Auch haben wir Öllichter, Aquädukte, Tanagra-Statuen, Glasgefä‎ße, Grabsterne, Inschriften, Götterdarstellungen, Schmuck, Münzen, Metallobjekte und vieles anderes mehr. Vor dem Museum sind viele Architekturteile zu sehen. Es gibt au‎ßerdem einen archäologischen Park und nicht zuletzt Fundstellen um Mangalia. Die Nordmauer der Burg Callatis und die Nordwestecke können besucht werden — und auch das Prinzengrabmal auf der Stra‎ße nach Albeşti, 3 km von der Stadt entfernt.“




    Aussagekräftig für die Wirtschafts- und Handelsmacht der Siedlung war der alte Hafen von Callatis — doch er liegt heute unter Wasser, sagt der Historiker und Archäologe Colesniuc.



    Der Hafen von Callatis wurde im 4. Jahrhundert vor Christus gebaut. In den letzten 200 Jahren ist der Meeresspiegel leider um etwa 2 Meter gestiegen, so dass der Hafen und dessen Anlagen heute unter dem Meer begraben sind. In den Jahren 1960-1970 hat der Forscher Constantin Scarlat mehrmals Taucharbeiten durchgeführt und eine Karte des Hafens gezeichnet. Dabei hat er viel Keramik gefunden, besonders Ziegeln und Amphoren. Die Karte hat er 1973 in einer Klausenburger Fachzeitschrift veröffentlicht. Eingezeichnet sind dort auch einige Schiffswracks. Wir haben mit Firmen aus Italien und Ungarn gearbeitet, die den Meeresboden gescannt haben, und auch dort erscheinen die Überreste der Schiffe aus dem Altertum.“




    Wie der Historiker weiter erzählt, verfällt Callatis nach einigen Jahrhunderten seiner Blütezeit und wird später quasi zur Ruine — eine Folge der Einfälle der Barbaren, wei‎ß der Wissenschaftler:



    Um das zweite Jahrhundert nach Christus erscheinen in der Region die Wandervölker — zuerst die Kostoboken, dann die Goten, Karpen und im 5. Jahrhundert die Hunnen. Ende des 6., Anfang des 7. Jahrhunderts fallen dann die Awaren und die Slawen ein, die die Burg Callatis vollständig zerstören. 300 Jahre lang verschwindet sie faktisch von der Bildfläche, archäologische Quellen gibt es keine mehr. Plötzlich erscheint dann im 13. Jahrhundert auf dem Standort des antiken Callatis zum ersten Mal eine Siedlung mit der Bezeichnung Pangalia, der Name Mangalia erscheint zum ersten Mal im Jahr 1593.“




    Callatis teilt das Schicksal vieler Städte, die sich uns nur noch durch archäologische Fundstücke offenbaren. Sie verraten wenig über die Menschen, die in der Burg lebten — aber auch die geahnten dunklen Geheimnisse der Vergangenheit wirken faszinierend auf die Menschen von heute.

  • Die Griechen in Rumänien

    Die Griechen in Rumänien

    Die Griechen sind das älteste Volk, das im rumänischen Raum ansässig wurde. Schon in der Antike haben die Griechen am Schwarzen Meer die Kolonien Histria, Tomis und Callatis gegründet. In der Dobrudscha, der Region zwischen der Donau und dem Schwarzen Meer, wurden in der Geschichte viele griechische Gemeinden gegründet. Einige Namensortschaften deuten auf diese hin. So gibt es im Norden der Dobrudscha die Ortschaft Greci, zu deutsch Griechen. Der höchste Berg der Dobrudscha Gebirge ist 467 Meter hoch und hei‎ßt ebenfalls Greci. Unweit der Dobrudscha Gebirge liegt die Burg Enisala. Diese gehörte byzantinischen Griechen und Genuesen am Ende des 13. Jahrhunderts an.



    In der zweiten Hälfte des 15. Jahrhunderts, nachdem Konstantinopel 1453 von den Osmanen unter der Führung von Mehmet III. erobert wurde, beginnen die Griechen an den rumänischen Fürstentümern nördlich der Donau noch mehr interessiert zu sein. Die Historikerin Georgeta Penelea-Filiti dazu:



    Als das byzantinische Reich fiel, betrachteten die Griechen die Donaufürstentümer als mögliche Zufluchtsstätten. Kurz danach geschieht etwas: die erste urkundliche Erwähnung Bukarests. Vielleicht war das ein glücklicher Zufall: 1453 fällt das byzantinische Reich, 1459 wird dieses Städtchen erwähnt, das 200 Jahre später Hauptstadt werden sollte und heute eine der Metropolen Europas ist. Was ist 1453 geschehen? Eine Welt, gekennzeichnet durch eine unglaubliche Lebhaftigkeit, eine unglaubliche städtebauliche, politische, juristische und institutionelle Entwicklung, die den Griechen charakteristisch war, stürzt ein. Als sie von den Türken erobert wurden, hatten viele Griechen keine andere Wahl, als Byzanz zu verlassen. Die Türken kamen aus einer anderen Welt und gehörten einer anderen Kultur an und der Zusammensto‎ß war unvermeidlich. Die repräsentativste byzantinische Familie, die es in die Donaufürstentümer zog, war vielleicht die Cantacuzino-Familie. Sie waren sehr reiche und flei‎ßige Leute und zogen langsam-langsam aus Bulgarien in den rumänischen Raum. Diese Cantacuzino-Familie, die in der Geschichte Rumäniens eine sehr aktive Rolle gespielt hat, wird im 17. Jahrhundert, als das Land unter politischen Kämpfen zu leiden hatte, zu einem Befürworter des nationalen Geistes. Es kam zu einer Rumänisierung der Griechen.“



    Nach 1453 beginnt eine andere Geschichte der Griechen, ein Teil dieser wickelt sich im Norden der Donau ab. Die Niederlassung der Griechen in der Walachei, in Bukarest, muss als ein laufender, nichtlinearer Prozess betrachtet werden. Dieser verfolgte wirtschaftliche, politische und persönliche Gründe. Georgeta Penela-Filiti erläutert:



    Die Griechen kommen nach Bukarest nicht nur als Fürsten. Man bezeichnete sogar einen von ihnen als Fürsten-Fabrikant“, weil er sich alle seine Mitbewerber zum Thron der Walachei untergeordnet hatte. Diejenigen, die in die Walachei kommen, sind an den vielen Opportunitäten, insbesondere Profit-Opportunitäten, am Handel, am sü‎ßen Leben interessiert. Es kommen Leute aus unterschiedlichen sozialen Schichten. Ohne eine Statistik erstellt zu haben, würde ich aufgrund der erforschten Dokumente sagen, dass die Griechen im Handel, im Finanzbereich und im Kulturbereich tätig waren. Hier stö‎ßt man auf ein Element, das die Geschichte Rumäniens in den nachfolgenden Jahrhunderten, nach 1453 charakterisieren wird. Die Rumänen waren freundlich, tolerant, aber passiv. Deshalb war ein dynamisches, aktives Element, das etwas zu Ende bringt, willkommen. Die Griechen wurden sowohl positiv, als auch negativ empfunden. Es kommen sowohl Finanzleute, Steuereinzieher, diese sind keine angenehme Personen. Aber es kommen auch Lehrer, Ärzte, Juristen. Diese tragen zur Entstehung unserer städtischen Gesellschaft bei, sie dynamisieren diese und bereichern ihre Kultur.“



    Der Höhepunkt der griechischen Anwesenheit in Bukarest ist das 18.Jahrhundert, die sogenannte Phanarioten-Periode. Griechische Fürsten besteigen den Thron. Manche dieser Familien haben das Kultur-Niveau der Provinz angehoben und wurden dann assimiliert. Georgeta Penelea-Filiti hat die Details.



    Wir dürfen die vielen Griechen, die hierher kommen, die reich werden, nicht vergessen. Sie hatten auch eine Ehe-Strategie. Aus Integrations-Gründen mussten sie Rumäninnen heiraten. Es gibt viele Griechen, die hier bleiben, so dass 1719 einer sagt: ‚Konstantinopel? Das ist eine Stadt, die mich nicht interessiert. Hier finde ich alles, was ich brauche‘. Ein anderer enthusiastischer Grieche erklärte im 18. Jahrhundert: ‚Wenn es ein Paradies gibt, dann muss es der Walachei ähnlich sein‘.“



    Zu den Persönlichkeiten mit griechischen Wurzeln zählen die Schriftsteller Ion Luca Caragiale und Panait Istrati, die Künstler Hariclea Darclée und Jean Moscopol, der Politiker I.G Duca, der Unternehmer Nicolae Malaxa und der Bankier Zanni Chrissoveloni. Das sind nur einige der griechischen Persönlichkeiten, die die Geschichte Bukarests geprägt haben.



    Audiobeitrag hören:



  • Hörerpostsendung 22.09.2013

    Hörerpostsendung 22.09.2013

    Mir ist aufgefallen, dass ich Ihnen Anfang September gar nichts über meinen Urlaub erzählt habe, umso mehr ich dieses Jahr in einer Gegend war, die ich seit meiner Kindheit nicht mehr gesehen hatte. Der Zufall wollte es, dass sich unser Hörerfreund Ralf Urbanczyk (aus Eisleben, Sachsen-Anhalt) gerade für diese Region interessiert. Ende August schrieb er uns:



    Mit Interesse hörte ich in der Radiotour den Bericht über die Touristengebiete an der rumänischen Schwarzmeerküste. Mir ist aufgefallen, dass die Region zwischen dem Donaudelta und Mamaia mit der langgestreckten Landzunge am Schwarzen Meer und den gro‎ßen Seen Sinoe, Goloviţa und Razim so gut wie gar nicht touristisch beworben wird. Einmal so ganz direkt gefragt: Gibt es dort nichts Interessantes zu entdecken? Lohnt sich ein Ferienaufenthalt in dieser Gegend oder sollte man dann doch lieber direkt ins Donaudelta oder an die recht überlaufene Schwarzmeerküste südlich von Mamaia fahren?



    Vielen Dank für Ihre Frage, lieber Herr Urbanczyk. Und ob es in der Region zwischen Mamaia und dem Donaudelta Interessantes zu entdecken gibt. Wie gesagt habe ich gerade dort Urlaub gemacht. Dass die Region nördlich von Mamaia kaum beworben wird, hängt damit zusammen, dass es dort nur wenige Unterkunftsmöglichkeiten gibt und die touristische Infrastruktur noch sehr schwach ist im Vergleich zu den rappelvollen Stränden beginnend mit Mamaia bis an der südlichen Grenze zu Bulgarien.



    Nun, ich war diesen Sommer nördlich von Mamaia, man fährt an der Raffinerie in Năvodari vorbei und gelangt in zwei Dörfer namens Corbu und Vadu, die bis vor wenigen Jahren noch als Geheimtipp für alternative Urlauber galten. Viele sprachen sogar davon, dass die Dörfer eine Art neue Doi Mai und Vama Veche seien, die zwei Ortschaften südlich von Mangalia und kurz vor der bulgarischen Grenze, die ich im Funkbriefkasten vom 9. September 2012 beschrieben hatte. Den Orten bleibt (au‎ßer an Wochenenden) der Massentourismus tatsächlich erspart, es ist aber nur eine Frage der Zeit, bis auch diese Region touristisch erschlossen wird. Schon jetzt kommen an Wochenenden viele Neureiche mit dicken Geländewagen direkt an den Strand, stellen Boxen auf die Haube, drehen die Musik laut auf, feinden Nacktbadende an und lassen ihren Dreck einfach liegen. Unter der Woche ist es aber meistens ruhig, der Sand ist fein und die Landschaft schön.



    Fotostrecke Corbu:






    Ohne Auto oder Fahrrad sind die Strände vom Dorf aus allerdings nur schwer zu erreichen, in Corbu ist der Strand 4 Km entfernt, in Vadu sogar 7 Km. Die schmalen und überwiegend einspurigen Stra‎ßen sind nur teilweise asphaltiert, folglich muss man entweder ein starkes Auto haben oder ein erfahrener Fahrer sein, um nicht im Sand oder — nach Regen — in aufgeweichter Lehmerde stecken zu bleiben. In beiden Dörfern gibt es in Strandnähe je ein Restaurant mit Fischspezialitäten, allerdings scheinen sich die Betreiber nicht sonderlich um genügend Fischfang zu sorgen, schon donnerstags gehen ihnen die Fischgerichte aus und dann muss man bis zum Wochenende eben etwas anderes essen.



    Die nahe gelegene Raffinerie in Năvodari scheint beinahe stillgelegt zu sein, ich habe Flammen nur auf einem der vielen Schlottürme gesehen, wenn der Wind gen Norden weht, spürt man ein wenig vom Geruch, allerdings nur in Corbu. Vadu liegt wie gesagt etwas weiter, dort fährt man bis zum Strand an einer stillgelegten Fabrik für seltene Metalle vorbei, den hässlichen Betonklotz sieht man schon aus weiter Entfernung. In den 1960er Jahren soll man in der naheliegenden Sanddüne Chituc uranhaltigen Sand vermutet haben, so dass man mit Beginn der 1980er die Fabrik errichtete, um Titan und Zirkon zu fördern. Ob seltene Metalle tatsächlich vorhanden waren und wieviel davon gefördert wurde, ist recht umstritten, auch sind die Geschichten über ehemals dort Beschäftigte, die an Strahlenkrankheiten gestorben wären, im Bereich der Gerüchteküche geblieben, ohne jemals mit glaubwürdigen Dokumenten belegt worden zu sein.



    Fotostrecke Vadu:






    Sehenswertes gibt es auch, wenn man weiter nördlich fährt, man muss es eben nicht allein auf Strände abgesehen haben. Die in der Nähe des heutigen Dorfs Istria (Landkreis Constanţa) befindlichen Ruinen der alten Siedlung Histria (vom antiken Namen der Donau “Istros” abgeleitet) sind eine Besichtigung wert.



    Mitte des 7. Jh. v. Chr. von griechischen Kolonisten aus Milet gegründet, erlebte die Stadt in ihrer 1300-jährigen Existenz mehrere Blütezeiten als Hafen am Schwarzen Meer, da der Binnensee Sinoe, an dessen Ufer die Ruinen heute liegen, damals eine Lagune des Meers war.



    Mehrere Einflüsse und Epochen lösten einander ab, als Teil der Römischen Provinz Moesia Inferior und später Scythia bestand die Stadt bis Anfang der frühbyzantinischen Zeit fort. Mit den Goteneinfällen ab Mitte des 3. Jh. n. Chr begann der Niedergang, Plünderungen der Awaren und Slawen bewirkten schlie‎ßlich Anfang des 7. Jh. die Aufgabe der Stadt.



    Der Standort Histria wurde 1868 vom französischen Archäologen Ernest Desjardins ausfindig gemacht, Ausgrabungen begannen aber erst 1914 unter der Leitung des rumänischen Forschers Vasile Pârvan. Die Ausgrabungen gelten auch heute als nicht abgeschlossen, entlang der Jahrzehnte wurden immer wieder neue interessante Entdeckungen gemacht. Ein guter Teil der thrakischen, griechischen, römischen und byzantinischen Artefakte sind im Museum im Eingangsbereich zu sehen.



    Wer sich für alte Steine nicht sonderlich interessiert oder Hunger kriegt, ist im gegenüber dem Museum liegenden Restaurant (Fischspezialitäten) gut aufgehoben. Die Preise sind für rumänische Verhältnisse etwas gepfeffert, probieren sollte man aber auf jeden Fall die aufs Haus gehende angebotene Beilage namens “picanterie” — ein nicht allzu scharfer Aufstrich aus allerhand Gemüse, Grünzeug, Walnuss und Pinienknospen (insofern man mir tatsächlich das vollständige Rezept verraten hat).



    Fotostrecke Histria:







    Ein weiterer eintägiger Ausflug in Richtung Norden brachte mich in den benachbarten Landkreis Tulcea zu den Ruinen der Festung Enisala. Mitte des 14. Jh. errichteten reiche Kaufleute aus Genua eine Festung auf einem Hügel am Ufer des heutigen Razim-Sees, damals noch eine Bucht des Schwarzen Meers. Die Genuaner besa‎ßen ein Monopol auf die Handelsrouten über das Schwarze Meer und waren somit interessiert, die Schiffahrt in der Region zu überwachen. In den Portulanen (Segelhandbüchern) der Zeit tauchen die Namen Bambola oder Pampolo auf, die wahrscheinlich die Festung bezeichneten. Sie war Teil eines Systems von Befestigungsanlagen im Norden der Dobrudscha. Doch bereits vor den Genuanern dürften schon die Byzantiner an der Region interessiert gewesen sein, das Haupttor mit doppelter Arkade und die dazugehörige Bastei zeugen von orientalisch-byzantinischen Einflüssen.



    1397-1418 war die Dobrudscha im Besitz des walachischen Woiwoden Mircea der Ältere, die Festung diente somit als Verteidigungsanlage des mittelalterlichen Fürstentums Walachei. In den Jahren 1419-1420 wurde die Dobrudscha von den Osmanen erobert, die Festung zu einer türkischen Garnison unter dem Namen Yeni-Sale umfunktioniert. Der Name Enisala (auch Yeni-Sale, Enişala) bedeute nach einigen Meinungen “Neue Verkündung” im Türkischen, nach anderen Meinungen soll es eine Mischung aus dem türkischen Wort “yeni” (neu) und dem slawischen Wort “selo” (Dorf, Siedlung) sein.



    Bis zum 16. Jh. bildeten sich die Sandbänke, die Razim (Razelm) zu einem Binnensee werden lie‎ßen, die osmanische Herrschaft war bereits weiter nach Norden ausgedehnt, so dass die Festung nach und nach an militärischer Bedeutung verlor. Gegen Ende des 17. Jh. wurde sie verlassen.



    Die Aussicht vom Hügel ist wunderschön, man fühlt sich wie am Anfang oder Ende der Welt. Auch die Fahrt ist ein Augenschmaus: Sie führt teils über karge Landschaften, wie sie in der Dobrudscha typisch sind, teils über grüne Hügel oder an weiten Raps- und Sonnenblumenfeldern und am Babadag-Wald vorbei. Seit einigen Jahren sieht man in der Ferne auch viele Windkraftanlagen des Windparks in Fântânele-Cogealac.



    Fotostrecke Enisala:







    Alle oben stehenden Fotostrecken lassen sich mit wenigen Mausklicken auch in Gro‎ßansicht bzw. direkt bei Flickr betrachten.



    Zum Schluss möchte ich noch die Zeilen verlesen, die wir von unserem Hörer Eckhard Röscher (aus Dessau-Ro‎ßlau, Sachsen-Anhalt) erhielten:



    Liebe Mitarbeiter der deutschen Redaktion von RRI,



    Heute möchte ich wieder die Gelegenheit nutzen, um Ihnen einen neuen Empfangsbericht zu senden.



    Die Empfangsbedingungen auf 7300 kHz sind nach wie vor ausgezeichnet hier in meiner Heimatstadt Dessau. Somit konnte ich Ihre inhaltsreiche Sendung wieder problemfrei genie‎ßen. Darin gab es jede Menge Kultur, aber auch Natur, wie z.B. der Beitrag über den Nationalpark Cozia. Und solche Reportagen interessieren mich ganz besonders.



    Der Kinderchor des rumänischen Rundfunks hat mir ausgezeichnet gefallen. Ich bewundere immer wieder derartige Fähigkeiten, da ich vollkommen unmusikalisch bin. Die weiteren Beiträge über das Musikfestival und über den Nationalpark trafen ebenfalls meinen Geschmack. Somit haben Sie wieder dafür gesorgt, dass diese Stunde sehr schnell vergangen ist.



    An dieser Stelle möchte ich wieder das gesamte Team grü‎ßen und ihnen weiterhin viel Erfolg bei Ihrer interessanten Arbeit wünschen.



    Lieber Herr Röscher, vielen Dank für Ihre Hörertreue und auch von uns einen schönen Gru‎ß nach Dessau.



    Zeit für die Posteingangsliste. Postbriefe lese ich mir erst für kommenden Sonntag durch. E-Mails erhielten wir bis einschlie‎ßlich Sonntagmittag von: Anna, Bernd und Willi Seiser, Petra Kugler, Fritz Andorf, Hendrik Leuker, Norbert Hansen, Rolf Endris, Heinrich Eusterbrock, Werner Hoffmann, Dieter Feltes, Günter Jacob (alle aus Deutschland) und Gérard Koopal (Niederlande).



    Das Internetformular nutzten Claudio Alfredo Martijena (Argentinien), Hans Verner Lollike (Dänemark), Ronny Weiner (Deutschland).



    Audiobeitrag hören: