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  • Hommage au chef bien-aimé

    Hommage au chef bien-aimé

    Ce besoin est éprouvé par certaines personnalités assoiffées de pouvoir et de ses apparences trompeuses. Il n’en est pas moins que ce culte de la personnalité fut porté au sommet de l’ignominie par les régimes fascistes et communistes. La période du communisme roumain, surtout la partie comprise entre les années 1965 et 1989, ne fit pas exception. Le président Nicolae Ceausescu fut, en effet, l’objet d’un culte outrancier, qui semblait violer les dernières frontières du bon sens. Ce n’était au fond que l’expression de l’indicible violence du régime. Les louanges excessives s’étendaient à longueur des pages de journaux, s’étalaient à travers les spectacles pharaoniques et les défilés monstrueux montés dans les stades ou qui arpentaient les grands boulevards lors de grandes messes du régime, et n’arrêtaient pas d’infester les émissions de radio ou de télévisions. Le culte de la personnalité du leader communiste s’exprimait encore à travers les cadeaux que toutes les organisations politiques, quel que fût leur niveau de pouvoir, les instituts culturels ou scientifiques, se devaient d’offrir en hommage au pharaon contemporain. Au fil des années, ces milliers de cadeaux reçus par le couple présidentiel d’alors se sont amassés en tas, formant des collections inédites, d’une variété et d’une richesse époustouflante. Les tableaux et les sculptures qui rendaient hommage à la génialité du fameux couple, qui dirigeait alors le destin de la Roumanie, forment déjà une collection impressionnante. Il était inconcevable qu’un artiste plasticien de l’époque, surtout s’il bénéficiait d’une certaine notoriété, ne rende hommage, à travers ses œuvres, au couple honni.



    Aussi, le Musée national d’art contemporain a récemment publié, seulement en petit format, un album de 440 pages, où Cornel Ilie a repris une partie des œuvres d’art offerts, souvent par les auteurs mêmes, au couple dictatorial roumain. Intitulé, à bon escient, « Un portrait pour nos Camarades », un clin d’œil au sobriquet dont Monsieur tout-le-monde avait affublé Nicolae Ceauşescu, surnommé en catimini « le Camarade », l’album actuel fait suite à la parution, en 2018, de l’album intitulé « Un portrait pour notre Camarade », du même Cornel Ilie. Ce premier album avait repris des œuvres offerts en cadeau uniquement au camarade Ceauşescu, et entreposées depuis dans les collections du Musée national d’histoire de la Roumanie. Călina Bârzu, muséographe au Musée national d’art contemporain, et commissaire de l’exposition rassemblant ces objets d’art d’un genre pas comme les autres, avait organisé l’exposition des cadeaux présidentiels en parallèle avec une autre, dédiée à l’automobile et aux objets quotidiens de la même époque, soit de la dernière période du demi-siècle communiste de Roumanie. La mise face-à-face de ces deux collections n’est forcément pas innocente. Leur franchir le seuil c’est aussi vouloir comprendre le quotidien, la vie de tous les jours de deux générations de Roumains, celles qui ont vécu entre 1945 et 1989. Ecoutons la commissaire d’exposition Călina Bârzu :



    « L’exposition a été montée conformément au catalogue 2019, celui qui avait voulu marquer les 30 années écoulées depuis la Révolution de 1989. Nous avions réalisé une sélection de ce que l’on appelle les œuvres artistiques offerts en hommage au couple Elena et Nicolae Ceausescu. Vous allez pouvoir y admirer des œuvres d’artistes célèbres, tout comme des artefacts confectionnés par des artisans anonymes, dans de petites coopératives, et qui se sont néanmoins retrouvés dans les collections du musée. Le vernissage de l’exposition a eu lieu au mois de décembre 2019. Depuis lors, nous avons fait rouler plusieurs collections dans cette même exposition. Enfin, grâce à la collaboration avec l’association Retromobil Roumanie, nous avons pu mettre en lumière ces objets, que l’on peut appeler de consommation ou de culte, c’est selon, des objets en lien avec l’industrie automobile de l’époque. Cela peut aller du permis de conduire, des cartes routières, des revues auto, des carnets de bord, jusqu’au frigo que l’on pouvait faire installer dans son coffre, voire au poste télé que l’on pouvait relier à la batterie de son véhicule motorisé. Même les plaques d’immatriculation racontent une histoire, car il y avait une sorte de code, de hiérarchie des numéros inscrits sur ces plaques minéralogiques, selon l’appartenance à la nomenklatura, selon le rang du propriétaire au sein de la nomenklatura, ou non. Il y a ensuite des objets qui faisait partie du voyage. Enfin, nous exposons également une collection de photos, où sont repris les modèles prisés de l’époque. »



    Bien que présenté en petit format, le catalogue des cadeaux reçus en guise d’hommage par le couple dictatorial de la part de ses sujets surprend à merveille la force du message de propagande que les auteurs de ces œuvres ont à dessein voulu transmettre. Les œuvres de Sabin Bălaşa, né en 1932 et l’un des peintres les mieux cotés dans son époque, sont présentes dans l’album, notamment son tableau, intitulé « L’époque Ceaușescu », réalisé en 1988. La peinture, huile sur toile, illustre 4 mineurs peints sur fond bleu foncé, et dont le regard est rivé droit devant. Călina Bârzu :



    « Notre collection comprend des cartes de vœux que les institutions et les entreprises publiques adressaient à diverses occasions au couple présidentiel, des vœux qui accompagnaient les cadeaux offerts. Vous remarquerez aussi cette belle maquette d’avion, offerte par l’usine d’avions de Bacau, symbole de son travail. Certains objets de cette collection proviennent des collections du musée du parti communiste, d’autres du Musée d’art de la Roumanie. Ces œuvres devaient mettre en avant le rôle indispensable de Nicolae Ceausescu, le dirigeant du parti. C’est toujours autour de lui que s’organise la scène illustrée dans le tableau. Il fallait que l’artiste marie ces deux desiderata : faire valoir, d’une part, les bons résultats obtenus par le collectif qui commandait l’œuvre, le collectif d’une entreprise par exemple, puis, d’autre part, mettre en exergue le rôle singulier du « génie des Carpates », du commandant suprême. Car c’est lui qui avait rendu ces exploits possibles, c’est à lui que l’on devait tous les exploits techniques, technologiques, économiques. C’est lui seul qui devait apparaître comme le personnage clé, celui qui avait apporté le bien-être et le progrès de la nation. Et il faut souligner que tous ces objets se trouvent dans un état excellent de conservation ».



    On quitte l’exposition abritée par le Musée d’Art contemporain avec un sentiment mélangé, entre nostalgie et amertume. Une chose est sûre : l’art sous la dictature, aussi riche que possible dans ses expressions, demeure un art en cage, un art enchaîné.


    (Trad. Ionut Jugureanu)



  • Année de l’hommage aux victimes du communisme

    Année de l’hommage aux victimes du communisme

    Le président Klaus Iohannis a signé les décrets pour décorer le Mémorial des Victimes du communisme et de la Résistance de Sighet (nord-ouest), respectivement l’Association « Memorialul Revoluţiei 16-22 Decembrie 1989 Timişoara » (ouest). La décision a été adoptée « en vue de marquer les 30 ans depuis la Révolution roumaine, en signe d’estime et de reconnaissance pour l’importante activité de recherche sur le phénomène totalitaire et de promotion des valeurs nationales et européennes ». Sighet et Timişoara sont des repères essentiels sur la carte de la Roumanie martyrisée par le communisme. Fondé sous l’égide du Conseil de l’Europe par la poète et dissidente Ana Blandiana, le Mémorial est aménagé dans l’ancien pénitencier dans lequel les communistes ont emprisonné et tué des dizaines d’hommes politiques démocrates, de généraux et de hauts prélats dans l’entre-deux-guerres. Quant à l’association de Timisoara, elle réunit beaucoup de ceux qui, en décembre 1989, ont allumé la flamme de la Révolution qui allait culminer, à Bucarest, par la fuite du dictateur Nicolae Ceauşescu. Le chef de l’Etat a également annoncé qu’il déclarerait 2019 Année de la Reconnaissance le 20 mai, date à laquelle ont eu lieu, en 1990, les premières élections libres de la Roumanie postcommuniste. Klaus Iohannis :



    « C’est l’année pendant laquelle je souhaite que nous prouvions notre reconnaissance envers ceux qui ont rendu possible le grand changement de décembre ’89, et certains, plus râleurs, m’ont dit : bon, et alors pourquoi commencez-vous en mai ? C’est très simple : je souhaite déclarer 2019 Année de la Reconnaissance, qui s’achève en décembre par une grande fête en l’honneur de la Révolution de ’89, et je commence lorsque le vote démocratique en Roumanie a commencé. Les premières élections libres ont eu lieu le 20 mai 1990 en Roumanie, si vous vous en souvenez. »



    Des voix de la politique, de la société civile et de la presse ont déjà salué l’annonce de Klaus Iohannis. Elle a également suscité des critiques virulentes. Candidat à sa propre succession, le chef de l’Etat est accusé faire un thème de campagne de l’hommage aux victimes de la résistance anticommuniste. Contre-candidat potentiel, le président du Sénat, Călin Popescu-Tăriceanu, accuse le fait que cette initiative vise « l’utilisation à des fins électorales » d’éléments émotionnels — « la chute du communisme, le sacrifice des martyrs et la liberté retrouvée ». Le fils de la plus célèbre opposante de Ceauşescu, la professeure Doina Cornea, Leontin Iuhas, qui a séjourné lui-même dans le dépôt de la Securitate, a annoncé son refus de participer aux cérémonies patronnées par le président. Certains commentateurs ne cachent pas leur amertume que le dérisoire électoral menace de couvrir un thème tragique. Installée, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, par les troupes soviétiques d’occupation, la dictature communiste a rempli la Roumanie de bagnes et de geôles dans lesquels les historiens estiment qu’au moins 600.000 personnes ont été emprisonnées pendant un demi-siècle. D’ailleurs, en 2006, l’ancien chef de l’Etat, Traian Băsescu, avait condamné, par une déclaration officielle, le régime communiste comme criminel et illégitime.


    (Trad.: Ligia)

  • 14.05.2018 (mise à jour)

    14.05.2018 (mise à jour)

    Motion – Le Sénat roumain a rejeté, ce lundi, la motion simple par laquelle l’USR et le PNL, d’opposition, réclamaient la démission du ministre de l’Education, Valentin Popa. Les signataires du document l’ont accusé d’avoir coupé de manière drastique le nombre des places dans les universités roumaines publiques les plus anciennes et les plus prestigieuses. Les sénateurs du PNL et de l’USR qui ont signé la motion considèrent que le ministre défend les intérêts de la clientèle politique et non pas ceux de l’éducation nationale. Pour sa part, le ministre Popa a affirmé que la motion n’était qu’une simple démarche politicienne. Rappelons-le, plusieurs universités de prestige de Roumanie se disent révoltées par la façon dont le ministère de l’Education a décidé de faire la répartition des places pour l’année universitaire 2018-2019.



    Inflation — En Roumanie, le taux d’inflation a grimpé de 5% au mois de février à 5,2% en mars, dans le contexte d’une majoration des prix des produits non alimentaires de 7,2%, de 4% dans le cas des aliments et de 2,8% dans celui des services. Un taux d’inflation encore plus grand a été signalé en juin 2013 quand les prix à la consommation ont connu une hausse de 5,37%. Le 9 mai, la Banque centrale roumaine a révisé à la hausse, à 3,6%, sa prévision d’inflation pour la fin de l’année en cours.



    Eurostat — Sur l’ensemble des Etats de l’UE, ce sont la Lettonie, la Grèce, l’Estonie et la Roumanie qui affichent le plus important déclin des pourcentages du PIB alloués aux investissements depuis 2007 à présent. Au pôle opposé, on retrouve la Suède, l’Autriche et l’Allemagne, révèlent les données fournies ce lundi par Eurostat. Ainsi, en Lettonie, le taux d’investissements a-t-il chuté de 16,5% du PIB, tandis qu’en Roumanie, la baisse a été de 12,5% du PIB. L’année dernière, le total des investissements dans l’UE s’est monté à quelque 3100 milliards d’euros soit 20,1% du PIB, de 2,3% de moins qu’en 2007 avant la crise économique mondiale.



    Hommage – La Roumanie marque ce lundi, en première, la Journée nationale d’hommage aux martyrs des prisons communistes. Le texte de motivation de ladite loi précise que, dans la nuit du 14 au 15 mai 1948, plus de 10 mille jeunes ont été arrêtés. Ultérieurement ils ont été soumis à une enquête, condamnés et emprisonnés. Avant la chute du communisme, en 1989, les prisons de Roumanie étaient censées instaurer la terreur contre tous les opposants au régime communiste, qu’ils aient été des citoyens lambda ou qu’ils aient fait partie des élites politiques, des personnalités culturelles ou des représentants de l’Eglise.



    Jérusalem – L’Ambassade des Etats-Unis en Israël a été inaugurée ce lundi à Jérusalem, suite à la décision controversée du président Donald Trump de reconnaître cette ville comme capitale de l’Etat hébreu. La communauté internationale considère en revanche que le statut de la capitale israélienne devrait être négocié dans le cadre plus large du Processus de paix entre Israéliens et Palestiniens. Une majorité d’Etats membres de l’ONU a condamné la décision américaine. Par ailleurs, la décision du président Trump a mis le feu aux poudres en Palestine, qui revendique Jérusalem-Est comme capitale de son futur Etat. A Bucarest, le ministre roumain des Affaires étrangères a rejeté la proposition européenne demandant aux Etats membres de refuser le déménagement de leurs ambassades de Tel Aviv à Jérusalem. L’Exécutif roumain avait élaboré un mémorandum pour déclencher les procédures visant la mutation de l’Ambassade de Roumanie à Jérusalem. Malgré tout, le chef de l’Etat, le président Iohannis, a précisé qu’il n’était pas envisageable de changer le siège de l’Ambassade de Roumanie en Israël en l’absence de son accord.



    Entretien — Le président du Parti national libéral, principal parti d’opposition de Roumanie, Ludovic Orban, a rencontré à Berlin, ce lundi, la chancelière Angela Merkel. Au cours de la rencontre ont été abordés des sujets tels que la situation politique dans les deux pays, mais également la situation du respect de l’Etat de droit en Roumanie, ou encore les perspectives des relations économiques et le soutien apporté aux investissements allemands. Dans les trois jours de sa visite en Allemagne, M Orban rencontrera des membres du Bundestag, des représentants du gouvernement fédéral, des hommes d’affaires, mais également les Roumains de la diaspora.



    Jazz — Plus de 80 musiciens du monde entier seront présents du 12 au 15 juillet à Gărâna, en Roumanie, dans le cadre d’un des festivals de jazz les plus aimés de l’Europe Centrale et de l’Est. Trois scènes au total seront aménagées à la belle étoile dans ce petit village pittoresque dans le sud-ouest de la Roumanie pour cinq jours de concerts de jazz européen et américain, de fusion ou encore de son cubano. Organisé par la Fondation culturelle Jazz Banat, membre du réseau européen du jazz, le Festival de Gărâna, qui en sera cette année à sa 22ème édition, a réuni au total plus de 70.000 spectateurs.



    Tennis – La paire roumano-lettonie Sorana Cîrstea/Jelena Ostapenko s’est qualifiée au second tour du tournoi WTA de Rome suite à la victoire arrachée en deux sets, 7-6, 6-3, contre le couple Slovaquie/Lettonie Magdalena Rybarikova/Anastasija Sevastova. Toujours lundi, le duo Irina-Camelia Begu/Lara Arruabarrena (Roumanie/Espagne) a été éliminé au premier tour. Les deux joueuses se sont inclinées devant la paire russo-tchèque Alla Kudryavtseva/Renata Voracova, avec 3-6, 6-3, 10-5. Une autre Roumaine, Mihaela Buzărnescu, 33e mondiale, a été éliminée dès le premier tour du tournoi de Rome par la Chinoise Shuai Zhang, 27e mondiale, en deux sets, 6-3, 7-6. Le numéro un mondiale, la Roumaine Simona Halep, entrera en compétition directement au deuxième tour.



    Météo — Un petit point météo pour les prochaines 24 heures. Le temps sera instable dans la moitié ouest du pays et dans les régions montagneuses. Des averses seront signalées dans ces régions, accompagnées de rafales fréquentes de vent, parfois par des orages. Les maxima iront de 18 à 28° C. L’instabilité atmosphérique pourrait s’accentuer entre mardi midi et mercredi après-midi, selon les météorologues.

  • 28.03.2018 (mise à jour)

    28.03.2018 (mise à jour)

    Chômage — En Roumanie, le taux de chômage s’est chiffré au 4e trimestre de 2017 à 4,7%, soit une valeur identique à celle enregistrée durant le précédent trimestre. Selon les chiffres rendus publics mercredi par l’Institut national de la statistique, le taux de chômage le plus élevé, de plus de 21%, a été enregistré parmi les jeunes. Durant le dernier trimestre de l’année dernière la population active de la Roumanie s’élevait à près de 9 millions de personnes dont huit millions et demi de personnes occupées et 500 mille au chômage. Par ailleurs, en 2017 le nombre des retraités a été de plus de 5 millions de personnes, en baisse par rapport à l’année précédente. La retraite moyenne a augmenté de près de 13%, dépassant mille lei, soit 214 euros, selon les chiffres de l’Institut national de la statistique.



    Santé — La ministre roumaine de la Santé, Sorina Pintea, a annoncé que les livraisons d’immunoglobulines seraient constantes et que jusqu’à la fin avril, les quantités demandées par le biais du Mécanisme européen de protection civile de l’UE arriveraient en Roumanie. Elle a précisé qu’un millier de doses qui sont arrivées ce mercredi en Roumanie ne faisaient pas partie de ce lot, mais qu’elles avaient été achetées à des producteurs extérieurs par le distributeur de médicaments du ministère de la Santé. Il y a trois semaines, la Roumanie a fait appel à l’aide internationale parce qu’elle ne disposait d’aucune dose d’immunoglobuline humaine. Les discontinuités enregistrées dans l’approvisionnement en immunoglobulines ont été générées par le retrait du marché des producteurs qui assuraient plus de 80% du nécessaire. Les immunoglobulines sont des substances qui contiennent des anticorps qui protègent l’organisme humain contre des maladies telles la leucémie.



    Protestation — Des agents de la police roumaine membres du Syndicat national des policiers ont protesté mercredi devant le ministère de l’Intérieur, mécontents des conditions de travail et du niveau des salaires. Le syndicat a obtenu la permission de protester devant le ministère de l’Intérieur pendant toute la semaine. Samedi, quelque 10 mille policiers ont protesté devant le siège du ministère et puis devant le gouvernement de Bucarest.



    Hommage — Le président roumain, Klaus Iohannis, a adressé un message de condoléances au président de la Russie, Vladimir Poutine, suite à l’incendie qui a eu lieu dans la ville de Kemerovo. A Bucarest, ce mercredi, l’Association « Colectiv GTG 3010 » rend hommage aux victimes de l’incendie de la ville sibérienne Kemerovo devant l’ambassade de Russie à Bucarest. « Colectiv GTG 3010 » a été fondée après l’incendie de la discothèque bucarestoise Colectiv de la nuit du 30 octobre 2015 qui a fait 64 morts et elle réunit des proches des victimes et des survivants du désastre. Deuil national aujourd’hui en Russie, à la mémoire des 64 morts, dont 41 enfants tués dans l’incendie qui a eu lieu dimanche dans un centre commercial. Le président Vladimir Poutine a promis d’identifier les coupables et de les punir quelles que soient les fonctions qu’ils occupent. Il a appelé le public à ne pas croire aux rumeurs qui se propagent sur les réseaux sociaux, selon lesquelles le bilan de l’incendie serait en fait de plusieurs centaines de morts.



    Grippe — En Roumanie, le nombre des personnes qui sont décédées des suites de la grippe saisonnière a grimpé à 120, selon le Centre national de suivi et de contrôle des maladies transmissibles. Presque toutes les victimes souffraient de maladies chroniques et n’avaient pas été vaccinées. La ministre de la Santé, Sorina Pintea, déclare qu’il n’existe pas d’épidémie de grippe en Roumanie pour le moment.



    Film — « Un pas derrière les séraphins », le premier long-métrage du réalisateur Daniel Sandu, a été le grand gagnant du gala des prix Gopo, événement qui récompense les plus importantes réalisations du cinéma roumain de l’année précédente. La production a remporté entre autres, le trophée du meilleur film, du meilleur réalisateur, du meilleur scénario, décerné à Daniel Sandu et du meilleur acteur dans un rôle principal – Vlad Ivanov. Le prix de la meilleure actrice dans un rôle principal a été décerné à Diana Cavaliotti, pour son rôle dans le film « Ana, mon amour », par Calin Netzer, alors que le prix du meilleur court-métrage a été remporté par “Scris/ nescris”, « Ecrit/non-écrit » par Adrian Silişteanu. Les prix de l’ensemble de la carrière a été décernés à George Mihăiţă et à Vladimir Găitan. Le festival rend hommage au cinéaste roumain Ion Popescu-Gopo, celui qui a été récompensé à Cannes du Palme d’Or du meilleur court-métrage d’animation.



    Fisc – Ionuţ Mişa a été nommé président, soit une dignité de secrétaire d’Etat, de l’Agence nationale d’administration fiscale (ANAF, le Fisc roumain), par une décision de la première ministre Viorica Dăncilă, publiée ce mercredi au Journal officiel. M Mişa avait été ministre des Finances au cabinet dirigé par Mihai Tudose. Il remplace à ces fonctions Mirela Călugăreanu. Le ministre des Finances en exercice, Eugen Teodorovici, a déclaré que Ionuţ Mişa procèderait à une évaluation de l’ensemble de la hiérarchie du Fisc, de manière à pouvoir mener à bonne fin le plan de mesures pour améliorer l’activité de l’ANAF.



    Télévision – Doina Gradea a été validée ce mercredi par le Parlement aux fonctions de p.-d.-g. de la Société roumaine de télévision, avec un nouveau Conseil d’administration, pour un mandat de 4 ans. Les 13 membres titulaires et leurs suppléants ont été désignés par les groupes parlementaires, la présidence, le gouvernement et par les salariés de la Télévision publique. Ainsi, après avoir occupé ces 6 derniers mois les fonctions de p.-d. g. par intérim, nommée par le parlement, Doina Gradea reste en poste.



    Haltérophilie — La sportive roumaine Andeea Penciu a gagné, mercredi, une médaille d’argent au style arraché, et une autre de bronze style total aux Championnats européens d’haltérophilie d’Izvorani (sud). Une autre Roumaine, Maria Grigoriu, a obtenu le bronze à l’épaulé-jeté pour la même catégorie. la Roumanie a déjà remporté 10 médailles à cette édition. Jusqu’ici, Elena Andrieş a conquis trois médailles d’or pour trois styles différents dans la catégorie 48 kilos, Ilie Ciotoiu — deux de bronze (épaulé-jeté et total), catégorie 56 kilos, et Ionuţ Ilie — deux de bronze (épaulé-jeté et total), catégorie 62 kilos. Les Championnats européens d’haltérophilie seniors ont lieu du 26 mars au 1er avril au Complexe olympique d’Izvorani. La Roumanie a encore accueilli les mêmes compétitions en 1972 à Constanţa (sud-est) et en 2009 à Bucarest.

  • 11.12.2017 (mise à jour)

    11.12.2017 (mise à jour)

    Hommage — Le Parlement de Bucarest s’est réuni lundi en session solennelle, avec la participation du président Klaus Iohannis, pour rendre hommage au roi Michel 1er. Le chef de l’Etat a déclaré, dans son discours, que le roi avait symbolisé l’espoir de tout un pays et que Sa Majesté resterait dans la mémoire collective comme un grand homme d’Etat. La Maison royale continuera à faire de son mieux, aux côtés des institutions fondamentales du pays, pour que le pays enregistre des progrès au sein de l’UE et de l’OTAN, a affirmé la dépositaire de la Couronne, la princesse Margarita. Ont également été présents à cette séance solennelle les anciens présidents Emil Constantinescu et Traian Băsescu, le premier ministre Mihai Tudose, les présidents du Sénat et de la Chambre des députés, Călin Popescu-Tăriceanu et respectivement Liviu Dragnea, ainsi que le Patriarche de l’Eglise orthodoxe roumaine, Daniel. Le roi Michel 1er est décédé le 5 décembre à 96 ans, en Suisse. Depuis lors, les Roumains déposent des fleurs et allument des chandelles aux résidences de Roumanie et de Suisse de la Maison royale. La dépouille de Sa Majesté sera ramenée en terre roumaine le 13 décembre. Le gouvernement roumain a décrété trois jours de deuil national les 14-15-16 décembre. Le roi Michel, le dernier des quatre souverains de Roumanie, sera inhumé samedi, le 16 décembre, à Curtea de Arges, dans le sud du pays, dans la nécropole royale où reposent ses ancêtres et aussi son épouse, la reine Anne, décédée l’année dernière.



    Justice — Le groupe d’Etats contre la corruption du Conseil de l’Europe a décidé en séance plénière de procéder en urgence à l’évaluation des projets législatifs visant le système judiciaire de Roumanie. Selon un communiqué rendu public lundi par le Conseil, certaines institutions et différents acteurs de Roumanie et de l’étranger, ont fait part de leurs inquiétudes à l’égard du fait que plusieurs de ces projets risquent de mettre en danger l’efficacité de la lutte contre la corruption et de miner l’indépendance du système judiciaire. C’est pour la première fois que le groupe d’Etats contre la corruption fait usage de cette règle nouvellement instituée. Elle peut être appliquée lorsqu’une réforme institutionnelle, une initiative législative ou un changement de procédure sont susceptibles de conduire à la violation grave, par un Etat membre, des normes anti-corruption du Conseil de l’Europe, précise le communiqué. Par ailleurs, les protestations se sont poursuivies en Roumanie contre les projets portant modification des lois de la Justice, initiés par la coalition gouvernementale. Les manifestants affirment que le Pouvoir tente de se subordonner politiquement la Justice et de stopper la lutte contre la corruption.



    Lois — La Chambre des députés de Bucarest a adopté lundi les modifications au statut des magistrats, apportées par la commission parlementaire spécialisée en charge des lois de la Justice. Ainsi, les procureurs seront-ils soumis au contrôle hiérarchique, y compris celui du ministre de tutelle. En outre, le chef de l’Etat ne pourra plus refuser la nomination des procureurs aux fonctions de juges et vice-versa ou bien des chefs de la Haute Cour de Cassation et de Justice. Le président conserve, en échange, le pouvoir de nommer les chefs des principaux parquets. Le projet en question devrait être soumis au Sénat, qui est l’assemblée décisionnelle sur cette question.



    Statistiques — Le déficit de la balance commerciale de la Roumanie sur les dix premiers mois de l’année en cours s’est monté à 10,2 milliards d’euros, chiffre qui dépasse de près de 2,3 milliards d’euros celui enregistré dans la même période de 2016, révèlent les données rendues publiques par l’Institut national de statistique. Selon la même source, en octobre dernier, les exportations de la Roumanie se sont chiffrées à plus de 5,7 milliards d’euros, tandis que le volume des importations a été de 7 milliards d’euros. Les exportations ont connu une avancée de 13, 3 % et les importations ont augmenté de 16, 7 % par rapport au mois d’octobre 2016. Enfin, sur les dix premiers mois de 2017, les échanges intracommunautaires de biens ont représenté environ 75,9% tant du montant total des exportations que de celui des importations.



    Handball – La sélection de Roumanie de handball féminin a raté lundi la qualification pour les quarts de finale du Championnat du monde, après s’être inclinée, 27 à 28, devant l’équipe tchèque. La Roumanie s’était qualifiée pour les huitièmes de finale, grâce à ses quatre victoires, dans le Groupe A, contre le Paraguay, la Slovénie, l’Espagne et l’Angola. Elle n’avait essuyé qu’une seule défaite, devant la France. A l’édition antérieure, en 2015, la Roumanie a remporté la médaille de bronze. C’est la seule équipe qui a pris part à tous les 22 tournois mondiaux organisés jusqu’à maintenant.



    Football – Le vice – champion de Roumanie de football, FCSB (ancien Steaua Bucarest), affrontera l’équipe italienne Lazio Rome, dans les seizièmes de finale de la Ligue Europa, suite au tirage au sort qui a eu lieu lundi à Nyon, en Suisse. La première manche sera accueillie par Bucarest le 15 février 2018, tandis que le match retour est prévu pour le 22 février. Ce sera la première rencontre des deux équipes dans les coupes d’Europe. Le FCSB, qui a engrangé 10 points, est deuxième du Groupe G de la compétition, après les Thèques du Viktoria Plzen, tandis que le Lazio Rome, leader du Groupe K, a accumulé 13 points.



    Météo — Dans le prochain intervalle de 24 heures, les températures maximales, beaucoup plus élevées que la normale saisonnière, atteindront les 18°.

  • 11.12.2017

    11.12.2017

    Roi — Le Parlement roumain se réunit aujourd’hui en session solennelle, avec la participation du président Klaus Iohannis, pour rendre hommage au Roi Michel. La dépositaire de la Couronne, la princesse Margarita, prononcera un discours. Le roi est décédé le 5 décembre à 96 ans, en Suisse. Depuis lors, les Roumains déposent des fleurs et allument des chandelles aux résidences de Roumanie et de Suisse de la Maison royale. La dépouille de Sa Majesté sera ramenée en terre roumaine le 13 décembre. Le gouvernement roumain a décrété trois jours de deuil national les 14-15-16 décembre. Le roi Michel, le dernier des quatre souverains de la Roumanie, sera inhumé samedi, le 16 décembre, à Curtea de Arges, dans le sud de la Roumanie, dans la nécropole royale où reposent ses ancêtres et aussi son épouse, la reine Anne, décédée l’année dernière. De nombreuses personnalités roumaines et étrangères sont attendues aux funérailles. Selon les historiens, par sa décision d’arrêter le dictateur fasciste Ion Antonescu et de faire passer la Roumanie du côté de l’alliance antinazie, il a écourté la Seconde Guerre mondiale dau moins six mois. Forcé par les communistes d’abdiquer en 1947, le roi ne revient en Roumanie qu’à la fin du régime communiste. Il a plaidé en faveur de l’adhésion de la Roumanie à l’OTAN et à l’UE auprès des grandes chancelleries occidentales.



    Budget – En Roumanie, les projets de budget de l’Etat et de sécurité sociale pour 2018 sont débattus cette semaine au Parlement. Le budget se fonde sur une croissance économique de 5,5% ; l’éducation, la santé, l’agriculture et les investissements sont les priorités budgétaires. Le projet du budget de l’Etat et celui de la sécurité sociale ont été distribués jeudi aux sénateurs et députés, qui ont pu déposer des amendements jusqu’à ce matin. Les propositions seront centralisées par donneurs d’ordre, afin de pouvoir être discutés mardi dans les commissions parlementaires de spécialité. Samedi est le délai limite pour finaliser les débats dans les commissions. La forme finale sera décidée dans une réunion plénière du Parlement, où les débats devraient commencer lundi, le 18 décembre.



    Protestations — Des milliers de personnes ont protesté de nouveau, dimanche soir, à Bucarest et dans d’autres grandes villes du pays, contre les projets de modification des lois de la justice, avancées par la coalition de gauche au pouvoir. Les protestataires affirment que le Pouvoir essaie de se subordonner politiquement la Justice et d’arrêter la lutte contre la corruption. Les leaders de l’opposition de droite — le PNL, par Ludovic Orban, et l’USR, par Dan Barna, ainsi que l’ancien premier ministre technocrate, Dacian Ciolos, les ont rejoints ; ils ont accusé la coalition gouvernementale d’attaquer les fondements mêmes de l’Etat de droit. En réplique, le leader de l’ALDE, le président du Sénat, Calin Popescu-Tariceanu, affirme que la modification des lois de la justice vise à consolider l’Etat de droit et l’indépendance des magistrats.



    Handball – La sélection de handball féminin de la Roumanie rencontre, aujourd’hui, la République tchèque, dans les huitièmes de finale du Championnat mondial d’Allemagne. Si elle dépasse la République tchèque, la Roumanie jouera contre la gagnante du match Pays Bas — Japon. La France, le Monténégro, le Danemark et la Suède se sont déjà qualifiés dans les quarts de finale. A l’édition antérieure, en 2015, la Roumanie a remporté la médaille de bronze. C’est la seule équipe qui a pris part à tous les 22 tournois mondiaux organisés jusqu’à maintenant.



    Foot — Le vice-champion de Roumanie au foot, FCSB (ancien Steaua Bucarest), saura aujourd’hui, à Nyon, en Suisse, quel sera son adversaire dans les seizièmes de finale de la Ligue Europa. Comme ils terminent seconds dans le groupe, après les Tchèques de Viktoria Plzen, les Roumains rencontreront un adversaire fort au printemps européen. Il se pourrait que ce soit le Villarreal, le Milan AC, Arsenal Londres, le Lazio, l’Atletico Madrid ou le Sporting de Lisbonne. Les adversaires les plus faciles à vaincre seraient Salzbourg, Atalanta et Braga.

  • Adieu à la reine Anne

    Adieu à la reine Anne

    En cet août 2016, les Roumains disent adieu à une des reines de leur histoire dont ils ont découvert la personnalité élégante, chaleureuse et discrète seulement après la chute du communisme, en 1989.



    Née princesse de Bourbon-Parme, celle qui allait devenir la reine Anne de Roumanie a rencontré son futur époux, le roi Michel de Roumanie, à Londres, en 1947, lors du mariage royal d’Elisabeth de Grande Bretagne. A la fin de cette même année, les autorités communistes de Bucarest, marionnettes de par l’Union Soviétique, contraignent le roi Michel à abdiquer et à s’exiler. Quelques mois plus tard, en juin 1948, Anne choisit de faire fi de l’opinion de sa famille et partager le destin du jeune roi déchu. Un mariage qui a duré jusqu’à la mort de la reine, 68 ans plus tard.



    Retour sur un parcours de vie semé de dures épreuves grâce à un entretien accordé en 2008 par la reine Anne à Radio Roumanie, un des rares enregistrements de sa voix. Elle y dévoile la source de sa force intérieure.



  • 03.07.2016

    03.07.2016

    Brexit — Le président roumain, Klaus Iohannis, a invité lundi le premier ministre, Dacian Ciolos, le gouverneur de la Banque nationale, Mugur Isarescu, ainsi que les leaders des partis parlementaires à de nouvelles consultations sur l’impact du Brexit sur la Roumanie. La décision des Britanniques de quitter l’UE a eu moins d’influence sur les marchés financiers roumains que sur ceux d’autres pays de la région, avait indiqué le gouverneur de la Banque centrale roumaine, Mugur Isarescu. Le résultat du référendum britannique n’a fait qu’accroître l’incertitude sur les marchés internationaux, tandis que le climat était déjà assez tendu, a encore mis en garde, Mugur Isarescu.



    Hommage — Dans un message de condoléances pour le décès du Prix Nobel de la Paix, Elie Wiesel, écrivain et philosophe originaire de Roumanie et survivant de l’Holocauste, le président roumain Klaus Iohannis rend hommage à un grand esprit, qui a lutté contre la tyrannie et a milité sans répit pour la cause des démunis. La Roumanie honore sa mémoire, sa leçon de vie allant être « une source d’inspiration morale », souligne le chef de l’Etat roumain. A son tour, le premier ministre Dacian Ciolos déplore la mort d’Elie Wiesel, qu’il décrit comme « un messager de l’humanité et une voix infatigable contre la violence, l’oppression et le racisme ». Egalement, le ministère des affaires étrangères de Bucarest rappelle le rôle important joué par Elie Wiesel dans la prise de responsabilité et dans l’approche de l’histoire nationale dans la perspective de la tragédie de l’Holocauste. Né en 1928 à Sighetul Marmatiei (nord-ouest) dans une famille juive, Elie Wiesel a été déporté en 1944 par les troupes hongroises d’occupation dans les camps de la mort où son père a été brutalement assassiné devant lui. A la fin de la 2e guerre mondiale, il s’installe en France et, à partir de 1963, aux USA. Il a reçu le Prix Nobel de la Paix en 1986 pour son action de préserver de la mémoire des victimes de la Shoa. Elie Wiesel a visité deux fois la Roumanie dont l’Institut national pour l’étude de l’Holocauste porte son nom.



    Vacances — Le ministre délégué aux relations avec les Roumains du monde dans le gouvernement de Bucarest, Dan Stoenescu, a été présent, dans la commune d’Oglinzi, département de Neamţ (nord-est), au lancement du programme ARC de camps de vacances pour les Roumains du monde. A cette occasion, le ministre a souligné le fait qu’il s’agissait d’un lieu de rencontre pour de jeunes d’ethnie roumaine venus du monde entier. Organisés cet été à Oglinzi et à Sulina (département de Tulcea, dans le Delta du Danube), ces camps de vacances sont ouverts aux élèves, étudiants et enseignants roumains des pays voisins de la Roumanie, mais aussi des pays des Balkans, d’Italie, d’Espagne, de Grèce, du Canada ou du Moyen Orient. Y sont attendus plus de 2 000 jeunes, qui entreront en contact avec les réalités de la Roumanie et avec son patrimoine culturel.



    Handball — La nationale masculine de handball de Roumanie affronte aujourd’hui la Corée du Sud, dans la finale du Championnat mondial universitaire, accueilli par la ville espagnole de Malaga. Les Roumains sont favoris, après avoir battu l’Espagne, en demi-finale, et la même Corée du Sud, dans la phase des poules.



    Tennis — Au tournoi de tennis de Wimbledon, la joueuse roumaine de tennis la mieux cotée, Simona Halep (5e mondiale), sest qualifée dans les huitièmes de finale, où elle sera opposée à l’Américaine Madison Keys, numéro 9 mondiale. Le match est prévu lundi.

  • 11.10.2015 (mise à jour)

    11.10.2015 (mise à jour)

    Education — En Roumanie, le ministère de l’éducation nationale et les syndicats du secteur auront lundi les négociations finales sur une nouvelle majoration salariale pour les enseignants. Le ministre Sorin Câmpeanu a déclaré, à une chaîne de télévision, que la hausse des salaires pourrait entrer en vigueur au 1er décembre. Deux autres majorations ont été appliquées cette année : 5% en mars et 5 autres% en septembre. De l’avis du ministre, les rémunérations devraient être majorées graduellement sur les 4 ans à venir, pour que les diplômés universitaires choisissent la carrière enseignante. Le ministre de l’éducation nationale a également annoncé une réforme du programme scolaire, qui sera mise en œuvre entre 2017 et 2020 et qui devrait privilégier la formation de compétences à la place du stockage d’informations.



    Elections – Les plus de 530 mille adhérents sociaux-démocrates roumains ont été appelés ce dimanche à élire un nouveau président de leur parti, principale composante de la coalition au pouvoir à Bucarest. Le PSD est dirigé depuis le mois de juillet par un président intérimaire, Liviu Dragnea, qui est d’ailleurs le seul candidat au scrutin interne de ce dimanche. M. Dragnea a assumé la direction des sociaux-démocrates après que l’ancien président du parti, le premier ministre Victor Ponta, avait renoncé à la fonction politique, suite à sa mise en examen pour corruption. Rappelons-nous, en mai dernier, une première instance judiciaire a condamné Liviu Dragnea à un an de prison avec sursis pour fraudes commises dans le déroulement du référendum de 2012, sur la destitution de l’ancien chef de l’Etat Traian Basescu.



    Militaire — Des militaires des Forces navales roumaines effectueront, du 12 au 15 octobre, des exercices dans les eaux internationales de la mer Noire ; y participent aussi des militaires des forces navales bulgares, ukrainiennes et américaines. La Roumanie déploiera la frégate Regina Maria, un hélicoptère Puma naval et des militaires des Forces pour les opérations spéciales. Les Forces aériennes rejoindront les manœuvres avec deux appareils MIG 21 Lancer. Les Etats Unis enverront le destroyer USS Porter et un avion de patrouille maritime, la Bulgarie et l’Ukraine participeront avec une frégate chacune. Un communiqué de l’Etat-major de la marine militaire roumaine fait savoir que cet exercice fait partie du programme de soutien des Etats Unis aux alliés et partenaires est-européens de l’OTAN.



    Documentaire — Le Grand Prix du Festival international du film Astra de Sibiu (centre de la Roumanie) a récompensé le documentaire « Spartacus&Cassandra », du réalisateur français Ioanis Nuguet. Le film raconte l’histoire d’un frère et d’une sœur d’une famille rom de Roumanie qui vit dans la banlieue de Paris. Dans la section « Roumanie », le prix du meilleur documentaire a été attribué à la production « Afară/Dehors » d’Andrei Schwartz, qui parle du thème universel de la culpabilité et du châtiment, dans le contexte de la Roumanie communiste et post-communiste. Le gagnant de la section « International » est le film « I Am The People/Je suis le peuple », d’Anne Roussillon — le Printemps arabe dans le quotidien rural égyptien. Le Festival international du film Astra de Sibiu s’est tenu du 5 au 11 octobre.



    Ankara — Plusieurs milliers de personnes ont rendu hommage, ce dimanche, aux victimes du double attentat perpètre samedi soir à Ankara, le plus meurtrier de l’histoire de la Turquie, soldé par plus de 95 morts. Les manifestants ont également accuse le pouvoir de faire escalader les tensions, trois semaines seulement avant les élections législatives anticipées. Le président roumain Klaus Iohannis a déclaré que la Roumanie condamnait fermement les attaques criminelles perpétrées à Ankara et a réitéré l’entier soutien à la Turquie. En l’absence d’une revendication des attentats, le gouvernement turc les a attribués à des kamikazes appartenant soit au parti des travailleurs du Kurdistan, considéré comme terroriste, soit au groupe djihadiste Daesh, soit à une formation politique d’extrême gauche.



    Rugby — L’équipe nationale de rugby de Roumanie a perdu, ce dimanche, le match contre l’Italie sur le score de 32 à 22, ratant ainsi la qualification à la prochaine édition de la Coupe du monde. Sur les quatre rencontres de la Poule D, « Les Chênes » tricolores en ont perdu trois, étant vaincus par la France, l’Irlande et l’Italie, et gagné celle qui les a opposés à la sélection canadienne.