Tag: Hongrois

  • 21/05/2022

    21/05/2022

    Diplomatie — Le ministère roumain des Affaires étrangères a contacté, au niveau du secrétaire d’Etat aux Affaires européennes, l’ambassadeur de Hongrie en Roumanie et lui a fait état de sa préoccupation par rapport à la déclaration postée vendredi sur Facebook par la nouvelle présidente de la Hongrie, Mme Katalin Novak. Dans cette déclaration, elle assume la qualité de représentante de tous les Hongrois et Magyars, où qu’ils habitent, soit à l’intérieur ou à l’extérieur des frontières de la Hongrie. Le ministère des Affaires étrangères de Bucarest fait savoir que, selon le droit international, un Etat ne peut pas s’arroger de droits quels qu’ils soient par rapport aux citoyens d’un autre Etat. La responsabilité primaire pour le respect des droits identitaires (ethniques, culturels, religieux ou linguistiques) des citoyens roumains ethniques magyars incombe à la Roumanie, en tant qu’Etat de nationalité, la Hongrie, en tant qu’Etat apparenté, ayant tout au plus un intérêt dans le renforcement des liens culturels.



    Réfugiés — Le nombre des citoyens ukrainiens qui sont entrés, vendredi, en Roumanie, est en légère hausse par rapport au jour précédent, selon l’Inspection générale de la Police aux frontières. 8 823 Ukrainiens sont entrés en Roumanie en 24 heures, au niveau national, par les postes-frontières. Depuis le déclenchement de l’invasion russe au pays voisin, le 24 février dernier, plus de 985 000 réfugiés sont arrivés en Roumanie, et à compter du 10 février — 1 020 303. Seuls 4 349 ont demandé l’asile en Roumanie. A présent, le taux d’occupation des centres d’hébergement de l’Inspection générale pour les immigrations est de près de 45 %.



    Pont — Le pont suspendu au-dessus du Danube de Brăila (sud-est) sera fonctionnel en décembre prochain, annonce le ministre des Transports, Sorin Grindeanu. Près de 5 ans après le début du projet, le stade d’avancement des travaux est actuellement d’environ 65 %. Le pont aura une longueur de 2 km, une hauteur de 200 m et 31 m de largeur. Il comportera 4 voies de circulation. Ce sera le plus grand pont de Roumanie et le 3e d’Europe du point de vue de l’ouverture centrale et de la longueur. C’est aussi la construction de ce genre la plus chère de Roumanie après 1989, sa valeur étant estimée à 500 millions d’euros.



    Fête — La Cathédrale patriarcale de Bucarest célèbre aujourd’hui ses patrons, les Saints Constantin et Hélène. Ils sont les premiers empereurs chrétiens, et le calendrier orthodoxe les mentionne le 21 mai. Saint Constantin le Grand a régné entre 306 et 337. En 313, il a émis l’Edit de Milan — première reconnaissance officielle du christianisme dans l’Empire romain, qui mettait fin aux persécutions contre les chrétiens et garantissait la liberté de la foi et du culte. L’impératrice Hélène, mère de Constantin le Grand, a eu une contribution majeure au développement de l’Eglise sur l’ensemble de l’Empire. Plus de 1,8 millions de Roumains fêtent aujourd’hui leur saint patron.



    Gazprom — Le groupe énergétique russe Gazprom a annoncé aujourd’hui avoir cessé de livrer du gaz à la Finlande, suite au refus de l’opérateur de système finlandais de payer en roubles. La compagnie finlandaise a précisé toutefois qu’elle pouvait obtenir du gaz d’autres fournisseurs, de manière à poursuivre ses activités normalement. Rappelons que Gazprom a demandé à ses clients européens de payer en roubles pour les livraisons de gaz russe, suite aux sanctions imposées à Moscou pour l’invasion de l’Ukraine. Fin avril, le géant russe a arrêté ses livraisons de gaz à la Pologne et à la Bulgarie. Jeudi, le vice premier ministre russe Alexander Novak a déclaré que la moitié des 54 compagnies clientes de Gazprom avaient ouvert des comptes en roubles à la banque Gazprombank.



    Canoë-kayak — Le sportif roumain Cătălin Chirilă (canoë simple) s’est qualifié vendredi pour la finale du 500 m et dans les demi-finales de 1 000 m, à la Coupe du monde de canoë-kayak de Racice, en République tchèque, après avoir gagné les séries dans lesquelles il a participé. Pour le kayak simple féminin, Mădălina Trifescu a raté la qualification dans les demi-finales du 500 m, mais s’est qualifiée dans les demi-finales du 1 000 m. Les demi-finales de kayak simple 1 000 m ont lieu aujourd’hui. Les deux sportifs sont les seuls représentants de la Roumanie à Racice.



    Tennis — La Roumanie aura non moins de sept représentantes au tableau féminin de simple du tournoi du Grand Chelem de Roland-Garros. La joueuse de tennis roumaine Mihaela Buzărnescu a réussi à accéder au tableau principal de la compétition parisienne en tant que repêchée des qualifications (lucky loser), après avoir perdu, vendredi, au dernier round des qualifications devant la Suédoise Mirjam Bjorklund par 6-1, 6-3. Au premier tour, Mihaela Buzărnescu aura pour adversaire l’Américaine Madison Brengle. Simona Halep (19e WTA), championne à Roland-Garros en 2018 et finaliste en 2014 et 2017, rencontrera au premier tour la Croate Ana Konjuh, alors que Sorana Cîrstea (27e WTA) jouera contre l’Allemande Tatjana Maria. Gabriela Ruse (52e WTA) aura un match difficile contre la Belge Elise Mertens, et il en sera de même pour Irina Begu (62e WTA), qui affrontera l’Italienne Jasmine Paolini. Irina Bara (114e WTA), issue des qualifications, aura pour adversaire la Kazakhe Yulia Putintseva. Le match le plus dur sera toutefois celui qui opposera Ana Bogdan (91e WTA) à la Biélorusse Victoria Azarenka.



    Météo — Le temps devient particulièrement chaud aujourd’hui sur la plus grande partie de la Roumanie. Les maximales du jour vont de 23 à 34°, avec 26° à midi à Bucarest. Le ciel est variable, avec des passages nuageux, du vent, des orages, des pluies à verse, des phénomènes électriques et même des chutes de grêle, surtout l’après-midi et en soirée, dans le nord-est, le centre, le nord et en montagne notamment. L’Administration nationale de météorologie a émis une alerte à l’instabilité pour cinq départements du nord-est, centre et du nord, où des bourrasques de 55-75 km/h, voire 80-90 km/h sont attendues. Les quantités d’eau dépasseront les 15-20 l/m², et par endroits même les 30 l/m².


  • Les Poêles à bois, de véritables objets d’art

    Les Poêles à bois, de véritables objets d’art

    Il y a plus de 100 ans, en 1906, le Saxon Gref Iulius créait la fabrique de terre cuite de Mediaș, en Transylvanie. Entre 1938 et 2015, la fabrique a changé plusieurs fois de propriétaire, étant détenue, entre autres, par l’Etat roumain. Depuis 2015, elle appartient à nouveau à un entrepreneur saxon, Uwe Draser. Après 111 ans, la fabrique Teracota Mediaș produit, selon le mode traditionnel, les mêmes carreaux peints utilisés dans la construction des poêles en terre cuite des temps jadis. La fabrique a gardé les fours anciens, la même technologie et le même nombre d’employés et elle respecte la recette originale pour les mélanges de terre servant de matière première. A part les 5 éléments importants qui constituent l’extérieur d’un poêle, on y produit aussi des pièces strictement ornementales – piliers, arcades, médaillons, étagères, bordures, frontons – dont on embellissait jadis les poêles des manoirs ou des maisons de boyards.

    Radu George Stelian, directeur de la fabrique de Mediaş, nous raconte l’histoire de ce métier artisanal d’autrefois, ravivé de nos jours: « Nous essayons de perpétuer la tradition, nous utilisons de nos jours comme matière première le même mélange qu’en 1906 et les mêmes fours. Nous faisons un travail artisanal, les carreaux sont fabriqués par pressage manuel, alors que les autres producteurs sur le marché utilisent le pressage mécanique. Ce fut un pari fou, car, dans ces conditions, il est difficile de faire face à la concurrence sur le marché. Pour vous faire une idée des différences entre les deux technologies, je vous dirai que chez nous un ouvrier fabrique par pressage manuel environ 800 carreaux par mois, alors que, si l’on avait utilisé le pressage mécanique, on aurait réalisé 7 à 8 mille carreaux par jour. La différence est énorme. »

    L’art de fabriquer manuellement des carreaux en terre cuite a été presque oublié au début du 20e siècle, lorsque les poêles ont été remplacés par des systèmes modernes de chauffage. Malgré leurs nombreux avantages, ces systèmes n’ont pourtant pas réussi à remplacer la beauté des poêles ou des cheminées en terre cuite peinte, ni l’ambiance particulière qu’ils créent dans une maison. Radu George Stelian nous explique comment ils ont réussi à résister sur le marché. « Nous avons voulu faire quelque chose de différent ; nous avons eu des clients qui ont souhaité contribuer à la réalisation de leur poêle, mettre dans les carreaux quelque chose d’eux-mêmes et alors nous leur avons offert la possibilité de faire eux-mêmes le pressage des carreaux et de les peindre. Si une famille constituée de la mère, du père et de trois enfants viennent pour se faire construire un poêle tout à fait particulier, nous pouvons faire le pressage et vernir les carreaux, qu’ils peuvent peindre eux-mêmes dans notre fabrique et ils sauront par la suite quels carreaux ils ont réalisé chacun. Nous avons de nombreux clients qui choisissent de le faire. Il y a aussi des clients qui apportent le dessin d’un carreau sur une feuille de papier. Nous coulons le carreau dans des moules en plâtre et quand le poêle est prêt, ils emportent le poêle et les moules et leur poêle sera une pièce unique. Nous pouvons également restaurer de vieux poêles, pour ceux qui souhaitent les garder – et c’est là une autre différence par rapport à d’autres producteurs. C’est la niche que nous avons trouvée pour faire face à la concurrence. Ce n’est pas facile, mais nous avons eu la chance de collaborer avec de bons partenaires de Bucarest, de Viscri, du Musée Astra de Sibiu, du musée de la ville de Mediaş. A présent nous avons ouvert une exposition à l’église fortifiée de Viscri, pour essayer de montrer aux gens qu’un poêle en terre cuite n’est pas uniquement un objet utilitaire, il peut être aussi un objet d’art. »

    L’archive de la fabrique réunit des carreaux et des moules de carreaux transylvains, y compris des reproductions de poêles anciens exposés au Musée Astra de Sibiu. Radu George Stelian: « Nos archives comptent plus de 300 modèles de carreaux. Une de nos collègues, Iulia Costescu, fait un mastère en peinture et nous produisons donc nos propres carreaux, ainsi que des répliques de carreaux anciens provenant du musée Astra ou d’autres musées du pays. Alors, l’offre est très variée. Le client peut choisir en fonction de la région où il habite. A nos clients de Bucovine, par exemple, nous proposerons des carreaux anciens spécifiques de cette contrée, à ceux de Transylvanie, de même. En Transylvanie, les carreaux sont blancs, avec des peintures en bleu, en Bucovine, les ornements sont plus chargés et ils sont en rouge, en vert et même en jaune. Si le client souhaite des carreaux modernes, nous pouvons leur proposer un tel design. Il faut dire qu’à présent, un poêle en terre cuite n’est plus ce qu’il était jadis. A un poêle que nous vendons peuvent être connectés 10 à 15 calorifères, il est une véritable mini-centrale thermique. »

    La fabrique vend une trentaine de grands poêles et une centaine de poêles préassemblés par mois. Elle compte une trentaine d’ouvriers et elle peut être visitée. Les touristes peuvent participer à la fabrication des carreaux, ils peuvent faire eux-mêmes le pressage de carreaux en miniature, qu’ils peuvent emporter. Tous ceux qui le souhaitent peuvent ainsi connaître ce vieil art traditionnel, perpétué à Mediaş. (Trad. : Dominique)

  • A la une de la presse roumaine – 03.12.3012

    A la une de la presse roumaine – 03.12.3012

    La lutte contre la corruption domine les
    pages des quotidiens nationaux ce jeudi matin. Ils constatent que la pression
    de l’opinion publique a déterminé les partis politiques à se séparer des
    leaders avec des problèmes pénaux. Les journaux décortiquent aussi l’attentat
    terroriste imaginé par un extrémiste magyar et déjoué par les services roumains
    de sécurité. Enfin, de plus en plus de personnes ont été expulsés ou interdites
    d’accès en Roumanie puisque soupçonnées d’être des jihadistes.



  • A la Une de la presse roumaine du 14.03.2014

    A la Une de la presse roumaine du 14.03.2014

    Plus que le succès de la joueuse roumaine de tennis Simona Halep et la question hongroise, c’est le scandale de la viande altérée qui préoccupe la presse roumaine dans sa variante électronique.