Tag: HORA

  • Jurnalist de România 18.02.2022

    Jurnalist de România 18.02.2022

    Două publicații romanești din SUA: “Hora” și” Lumea românească”. Participă: Mihai Gheorghiu și Natalia Ghilașcu:



  • Histoires de vie découvertes en 2021

    Histoires de vie découvertes en 2021

    Nous avons accompagné dans les écoles le programme déducation nutritionnelle « Goûte attentivement, profite du moment », lancé suite à lidentification dune tendance mondiale chez les jeunes à choisir des collations plutôt que des repas copieux ou à les éviter, de peur de grossir. Florentina Baloş, ambassadrice « Goûte attentivement, profite du moment » nous a dit :



    « Goûte attentivement. Profite du moment » est ciblé sur l’attention que l’on doit prêter aux repas afin de profiter de l’instant présent, de savourer le goût des aliments, d’y prendre plaisir, car les goûters font partie de notre vie. Lancé par lAssociation « Sută la Sută Românesc », le projet a été initié en partenariat avec l’Autorité nationale pour la protection du consommateur et 5 lycées de Bucarest. Les études ont montré que les jeunes préfèrent les goûters aux repas consistants, ce qui fait que des questions telles « qu’est-ce qu’on mange ? », « pourquoi mange-t-on ? » et « comment mange-t-on ? » restent en quelque sorte sans réponse. On mange de manière chaotique, souvent on ne sait même pas de quoi on se nourrit, puisqu’on ne lit pas les étiquettes. Du coup, notre projet se propose d’informer et d’éduquer le jeune public dans cette direction ».



    Un autre projet – une histoire émouvante – nous a menés dans la commune dAugustin, dans le département de Braşov (centre). Une commune de 1 900 habitants, dont beaucoup sont très pauvres et la moitié dorigine rom, où deux enseignants ont jeté les fondements du projet Edubuzz ou le bus dapprentissage. Natalia Ginghină et Adrian Secal sont les enseignants qui ont créé Edubuzz, un projet caritatif auquel la joueuse de tennis roumaine Simona Halep a également contribué. Adrian nous a dit à propos dEdubuzz que :



    « Cet espace permet aux enfants de suivre des cours de rattrapage une fois les heures de classe terminées. On a voulu aménager un endroit en dehors de l’école, mais à proximité de celle-ci, afin que les gamins puissent y rester, une fois la journée d’école finie. On a de nombreux enfants jamais inscrits à l’école ou en situation de décrochage scolaire. C’est une communauté frappée par un taux d’abandon scolaire et d’absentéisme élevé, et le nombre d’enfants qui ne fréquentent pas les cours est très grand. Cest pourquoi on a décidé de leur offrir la possibilité de suivre des cours de rattrapage ou même dapprendre, car certains nont peut-être même pas été en classe du tout jusquici. »



    Et Natalia a complété :



    « L’idée d’un tel bus a été alimentée par notre besoin de passer davantage de temps avec les enfants, même en dehors des heures de classe, afin de pouvoir leur proposer plus d’activités à faire ensemble. Mais, une fois qu’on a aménagé le bus et qu’on a donc trouvé cette idée, cet endroit n’est plus destiné à nos élèves seulement ; il est là pour accueillir aussi d’autres enfants, comme par exemple ceux qui ne fréquentent pas l’école pour une raison ou pour une autre. C’est une sorte d’endroit qui accueille les enfants après la journée d’école, sauf qu’il a fini par servir aussi de salle de classe. »



    HORA, la fabrique d’instruments de musique en bois de Reghin (est de la Roumanie), est la plus grande d’Europe. En 2021, elle a fêté son 70e anniversaire. Défiant les bouleversements causés par la pandémie, HORA a réussi à lancer sur le marché trois nouveaux produits. Quel que soit le domaine d’activité, il faut s’adapter à l’économie de marché, affirme Dorin Man, son directeur technique, qui explique :



    « Notre fabrique a développé trois grandes chaînes de production. Il y a tout d’abord celle consacrée à la fabrication de guitares. Vient ensuite la ligne de production d’instruments à archet : violons, violes, violoncelles, contrebasses et éventuellement certains autres instruments de ce type, tel le psautier. Là aussi la gamme est très large, en fonction des essences de bois utilisées, de la structure, des couleurs et de la qualité. Cette dernière varie suivant que les instruments s’adressent à des joueurs débutants, avancés ou professionnels. La troisième chaîne de production, créée dans le but d’accroître la diversité dans le contexte du marché international, est celle des instruments spécifiques des différentes communautés ethniques. Nous avons donc fabriqué l’instrument à percussion appelé cajon, ainsi que le violon trompette ou à pavillon, spécifique à la région de Bihor (ouest). Nous avons également amélioré les guitares électriques et lancé sur le marché deux types de guitares solo électriques. »



    Une autre histoire merveilleuse, cest celle de la journaliste et écrivaine Janneke Vos de Groot, originaire des Pays-Bas, qui sest installée avec son époux en Roumanie voici 15 ans. Passionnés par la vie dans la nature et par les chevaux islandais, le couple sest établi dans le village de Oarba de Mureş, appartenant à la ville de Iernut (centre), et vit dans un environnement naturel et même développe le tourisme rural dans la région. Janneke Vos de Groot a écrit six livres sur la Roumanie, principalement sur la région quils habitent, et a ainsi tenté plusieurs touristes à venir connaître notre pays. Et quand ils viennent dans la région, elle emmène les visiteurs partout.



    « D’habitude je les emmène à Brașov, à Cluj – ce sont de belles villes. Après, quand je leur demande ce qu’ils ont aimé le plus, ils me répondent toujours : Oarba de Mureș, la campagne, voir comment vivent et travaillent les gens. Souvent, les femmes du village préparent une « ciorba », une soupe aigre du coin, et un autre plat traditionnel pour le groupe de touristes et ça fait toujours son effet. Même une visite du Palais du Parlement de Bucarest n’est pas aussi populaire qu’un déjeuner à Oarba de Mureș ! »



    Nous avons rassemblé de nombreuses histoires, racontées pour embellir votre journée ! Et cest ce que nous promettons de faire cette année aussi.


    (Trad.: Ligia)

  • HORA: Rumänische Musikinstrumenten-Fabrik wird 70

    HORA: Rumänische Musikinstrumenten-Fabrik wird 70

    Obwohl die Pandemie zu Veränderungen bei den Bestellungen von Musikinstrumenten führte, gelang es der Fabrik, während der Pandemie drei neue Produkte auf den Markt zu bringen. Egal in welchem Sektor man arbeitet, muss man sich der Marktwirtschaft anpassen, sagte Dorin Man, technischer Leiter. Er erklärte, wie die Produktion von Musikinstrumenten hier funktioniert:



    Unsere Fabrik hat drei gro‎ße Produktionslinien entwickelt: eine Gitarrenlinie — alle möglichen Gitarren, eine sehr gro‎ße Vielfalt und in allen möglichen Grö‎ßen. Das hei‎ßt, verschiedene Holzarten, Qualität, Struktur, damit alle Sound-Register gedeckt sind. Eine andere Linie sind die Streichinstrumente: Geigen, Bratschen, Celli, Kontrabässe und auch andere Instrumente. Diese Linie produziert eine gro‎ße Bandbreite an Streichinstrumenten, und wenn ich Bandbreite sage, dann beziehe ich mich auf alle möglichen Holzarten, Strukturen, Farben und Qualität. Wir haben verschiedene Qualitäten für alle Instrumente, von Anfängern, über Fortgeschrittene, bis hin zu Profis und Meistern. Eine dritte Linie wurde geschaffen, um die Vielfalt aufgrund des internationalen Marktkontextes zu erhöhen, die Ethno-Instrumentenlinie. Hier geht es um die Balalaika für Russland, auch die Domra, den Psalter für Deutschland, die Bouzouki, irische Instrumente, Mandolinen, rumänische Panflöten, peruanische Panflöten, Musikinstrumente für Menschen mit Behinderungen. In diesem Zusammenhang, in Anbetracht der Tatsache, dass die Pandemie den Verkauf von Musikinstrumenten wie Gitarren und Geigen drosselte und dass wir eine starke Konkurrenz aus Asien bekommen haben, versuchten wir, die Ethno-Linie zu entwickeln. So haben wir drei weitere Produkte entwickelt, wie das Cajón, ein Schlaginstrument, dann die Strohgeige, die spezifisch für die Region Bihor ist (und hier als Horngeige bezeichnet wird), und wir haben auch die E-Gitarren verbessert. Wir haben auch zwei neue Typen von Solo-E-Gitarren auf den Markt gebracht.“




    Wir baten Dorin Man, uns über jedes dieser Nischenprodukte zu erzählen:



    Die Waldhorngeige (auch als Phonogeige bzw. Phonofiedel oder Cornet-Violine bezeichnet) hat eine besondere Geschichte. Sie ist eine Erfindung von Johannes Matthias Augustus Stroh, der die Schwingung der Saite mit der Schwingung eines speziellen Geräts koppelte und sie durch ein Horn verstärkte, nicht durch einen Resonanzkasten wie bei einer normalen Geige. Bei einer Geige schwingt die Saite, erzeugt einen Ton, der durch die Verstärkung dieser Schwingung noch mehr Klangfarbe und Lautstärke verleiht. Es ist ein Musikinstrument, das nicht viele Instrumentenbauer auf der Welt als Serienprodukt herstellen.“




    Dann erfuhren wir die Geschichte des Cajóns, eines Latino-Perkussionsinstruments, das in verschiedenen Konzertsälen eingesetzt wird. Es ist ein solides Instrument zu einem vernünftigen Preis für jeden Percussion-Liebhaber, wie uns Dorin Man, der technische Leiter der HORA-Fabrik, erklärte:



    Das Cajón ist ein Schlagwerk mit einem hockergro‎ßen Holzkasten, auf den sich der Spieler setzt und in einer bestimmten Weise auf die Seiten des Cajóns schlägt. Es hat einen sechsseitigen Körper, aber man schlägt nur auf eine Seite, die im Inneren sechs Saiten mit einer bestimmten Struktur hat. Diese erzeugen einen bestimmten Klang. Es ist nicht blo‎ß eine Holzschwingung, sondern eine Kombination zwischen der Schwingung des Holzes und jener der Saiten im Inneren. Auf diese Weise kann man eine breite Kombination von Klängen erhalten.“




    HORA stellt auch sechssaitige E-Gitarren her, mit sehr speziellen Ausführungen, die bisher nur wenige gesehen haben, und sie bringen neue Nuancen und Moden in die Welt der Gitarristen. Und das dank der verwendeten elektrischen Schaltkreise und der immer komplexeren Formen, die von digitalen Maschinen mit gro‎ßer Mobilität geschaffen werden. Diese werden aufgrund der Wünsche gro‎ßer Gitarristen hergestellt, was einen Mehrwert für die Fabrik bedeutet.



    Dies ist eine Geschichte über und mit Musik — und darüber, wie eine alte Fabrik 70 Jahre jung werden kann.



    Audiobeitrag hören:



  • 70 de ani de tinereţe

    70 de ani de tinereţe

    Cel mai mare producător de
    instrumente muzicale din lemn din Europa, este fabrica HORA, din Reghin, care
    în acest an aniversează 70 de ani de la înfiinţare. Deşi pandemia a adus
    schimbări în ceea ce priveşte comenzile de instrumente muzicale, fabrica a
    reuşit să scoată pe piaţă, în perioada de pandemie, trei noi produse. Indiferent
    ce domeniu de activitate ai, trebuie sa te adaptezi la economia de piaţă, ne-a
    spus Dorin Man, director tehnic, explicând cum funcţionează producţia de
    instrumente muzicale aici:

    Fabrica noastră a dezvoltat trei linii mari
    de producţie: o linie de chitară, tot ceea ce înseamnă chitară, o varietate foarte mare – mărime
    1/4, până la 4/4 şi într-o diversitate foarte mare, adică este vorba de
    speciile lemnoase utilizate, de calitate, de structură, tot ceea ce înseamnă
    registru. O altă linie e linia de instrumente cu arcuş: viori, viole, violoncei,
    contrabaşi, şi eventual alte instrumente cu arcuş, cum ar fi psalterul. Această
    linie produce o gamă largă de instrumente cu arcuş, iar când zic gamă largă mă
    refer tot la speciile lemnoase, structură, culori şi calitate. Avem diferite
    calităţi pentru toate instrumentele, pornind de la începători, avansaţi,
    profesionişti, maeştri.

    O a treia linie care a fost creată cu scopul de a mari
    diversitatea datorită contextului pieţei internaţionale, este linia de
    instrumente etno. Instrumentele etno sunt instrumente specifice anumitor
    comunităţi. Aici apare exemplul Balalaika, pentru Rusia, Domra, pentru Rusia,
    Psalter, Germania, Bouzouki, irlandez,
    mandoline, naiuri, naiuri româneşti, naiuri peruane, instrumente muzicale
    pentru persoane cu dizabilităţi. În acest context, având în vedere că pandemia
    a redus cumpărarea de instrumente muzicale de tipul ghitare sau viori, unde
    aveam şi o concurenţă puternică, Asia, am încercat să dezvoltăm linia de
    instrumente etno. În felul acesta am dezvoltat încă trei produse, cum ar fi cajonul,
    un instrument de percuţie, apoi vioara cu goarnă, care este specifică zonei
    Bihorului şi am îmbunătăţit chitare electrice. Am scos pe piaţă două tipuri de
    chitare electrice solo.


    L-am invitat pe Dorin Man să ne
    vorbească despre fiecare dintre aceste produse de nişă: Vioara cu goarnă are
    un istoric aparte. A fost o combinaţie a unui domn Stroh, care a alăturat
    vibraţia corzii cu vibraţia unui dispozitiv special şi a fost amplificată
    printr-o goarnă şi nu printr-o cutie acustică, aşa cum este vioara. La vioară
    coarda vibrează, produce un sunet care iată, aici avem o amplificare, care dă
    timbru şi dă volum acelei vibraţii. E un produs pe care nu îl face multă lume în
    serie.


    Apoi am aflat povestea ajonului,
    un instrument de percuţie, o percuţie latino, care se practică în diverse săli
    de concerte. Este un instrument reuşit şi la un preţ de cost acceptabil pentru
    orice iubitor de percuţie, după cum ne-a spus Dorin Man, Director tehnic: Cajonul este un instrument de percuţie, adică o cutie din lemn, de mărimea
    unui taburet, pe care se asază persoana care vrea să cânte, adică să scoată
    sunete prin percuţie, şi bate într-un anumit mod o laterală a cajonului. El
    este un paralelipiped cu şase feţe, dar se bate pe o singură faţă, o faţă care
    pe interior are montate nişte corzi cu o anumită structură, ca să scoată un
    anumit sunet. Nu este pur şi simplu o vibraţie a lemnului, ci o combinaţie
    între vibraţia lemnului atins de nişte corzi. Şi în acest fel se pot obţine
    diverse combinaţii de sunete.


    Tot la HORA se fabrică chitare
    electrice cu 6 corzi, cu finisaje cu totul deosebite pe care, până acum, puţini
    le-au văzut, şi aceste chitare vin să dea o nuanţă şi o nouă linie de modă în
    lumea chitariştilor. Datorită aparaturii electrice folosite şi datorită
    formelor mai complexe, create cu maşini numerice cu mobilitate mare, acestea
    sunt realizate după ultimele cerinţe ale marilor chitarişti şi vin să aducă un
    plus de valoare fabricii.


    O poveste cu şi despre muzică şi
    despre cum 70 de ani de existenţă se menţin cu mult suflu tânăr.

  • Rumänische Geigenfabrik in Reghin wurde 65

    Rumänische Geigenfabrik in Reghin wurde 65

    Es sind 65 Jahre her, seitdem die erste rumänische Geige in einer Fabrik für Musikinstrumente hergestellt wurde. Der Jahrestag wurde in der Fabrik für hölzerne Musikinstrumente Hora“ in Reghin (dt. Sächsisch-Regen) feierlich begangen. Die Fabrik für Musikinstrumente in Reghin wurde 1951, zu Zeiten des Kommunismus gebaut. Es ist die einzige Fabrik ihrer Art in Rumänien und die grö‎ßte in ganz Europa. Nach der Wende wurde die Fabrik für Musikinstrumente Hora“ in Reghin privatisiert. Die Belegschaft übernahm die meisten Anteile. Die Fabrik entwickelte sich mit der Zeit zum grö‎ßten Hersteller von Musikinstrumenten aus Holz in Europa, nachdem sich andere europäische Hersteller gespalten oder ihre Tätigkeit gedrosselt hatten.



    Bis 1951, als die erste Fabrik zur Herstellung von Streichinstrumenten aus Holz gegründet wurde, gab es in Rumänien lediglich vereinzelte kleine Geigenbauer-Ateliers. Internationale Anerkennung erwarb sich die Fabrik allerdings erst nach Beginn der Exporttätigkeit im Jahr 1959. Nicolae Bâzgan ist Maschinenbauingenieur von Beruf. Seit 1967 leitet er die Musikinstrumentenfabrik in Reghin. Er erläuterte uns die Geschichte der Geige:



    Die Geige ist die Königin der Streichinstrumente. Die Decke und der Boden werden aus Fichtenholz, die Zargen und der Hals, im Allgemeinen aus Ahorn hergestellt. Das Holz, aus denen die Streichinstrumente gefertigt werden, muss im Voraus aufbereitet werden. Es muss langsam und einheitlich abtrocknen. Daher werden die notwendigen Holzstücke frühzeitig geschnitten. Wie gesagt, die Geige wird aus Fichten- und Ahornholz hergestellt. Es darf weder Innenspannungen aufweisen, noch Holzknoten oder andere Verformungen. Im Idealfall verlaufen die Holzfasern gradlinig. Der Geigenklang kann durch die Holzqualität beeinflusst werden, daher spielt die Qualität des Rohstoffs eine wichtige Rolle für die Geigenbauer. Die Geigenbaumeister verwenden schon seit eh und je Fichten- und Ahornholz zur Fertigung von Geigen. Seit 600 Jahren erweist sich dies als erfolgreiche Kombination.“




    Wir fragten Nicolae Bâzgan, ob für die Herstellung von Geigen die Leidenschaft für den ausgeübten Beruf relevant sei.



    Selbstverständlich — Leidenschaft, Geduld und guter Geschmack sind unerlässlich. Die Geige steht für den barocken Stil, sie widerspiegelt die Perfektion. Schauen wir uns eine Geige an, so müssen wir feststellen, dass sie dem weiblichen Körper ähnelt — mit ihren Schultern, der Taille, den Hüften. Dem barocken Stil ist zu verdanken, dass diese Form seit mehreren Hunderten Jahren nicht verloren ging. So stark hat sie sich eingebürgert.“




    Die Hochwertigkeit der in Reghin hergestellten Geigen erwarb internationale Anerkennung im Jahr 1967, als der berühmte sowjetische Geigenspieler Dawid Oistrach beim George Enescu Festival in Bukarest mit einer Geige auftrat, die in Reghin gefertigt wurde. Warum die in Reghin hergestellten Streichinstrumente so beliebt sind und hochgeschätzt werden, erfahren wir nun von Nicolae Bâzgan:



    Wir arbeiten mit hochwertigem Holz. Unsere Vorräte reichen für weitere 10 Jahre. Die Lagerung ist auch sehr wichtig. Nach dem Fällen wird das Holz in Scheunen zum Abtrocknen gelagert. Der Trockenprozess muss langsam verlaufen. Vor der Bearbeitung wird das Holz künstlich getrocknet, bis es eine Feuchtigkeit von 6-8% erreicht. Die zusätzliche Trocknung ist notwendig, damit die Klimaveränderungen, denen die Geige künftig ausgesetzt wird, ihr nicht schaden.“




    Im Zeitraum 1986-1987 gab es Versuche, Panflöten in der Fabrik in Reghin herzustellen. Die Versuche erwiesen sich als nicht besonders erfolgreich, demnach wurde die Panflötenherstellung aufgegeben. Bis vor knapp 15 Jahren, als ein neuer, diesmal erfolgreicher Anlauf startete. Mittlerweile werden hier Panflöten aus unterschiedlichen Holzarten gefertigt. Am teuersten ist die Panflöte aus Ebenholz, mit einem Ab-Werk-Preis von rund 1.000 Euro. Der berühmte Panflöten-Spieler Gheorghe Zamfir spielt eine Panflöte, die aus der Fabrik in Reghin stammt. Das Gleiche gilt für den verstorbenen Musiker Radu Simion sowie für seine Schülerin Cornelia Tihon, so der Leiter der Fabrik für Musikinstrumente. Neben geigen und Panflöten werden in Reghin mehr als 200 weitere Musikinstrumente gefertigt sowie mehr als 300 Zubehörteile für verschiedene Musikinstrumente, die sowohl im In- wie auch im Ausland für ihre Hochwertigkeit hochgeschätzt werden. Mehr Einzelheiten dazu bringt Nicolae Bâzgan:



    Wir stellen in Reghin alle möglichen Streichinstrumente her — Geigen, Bratschen, Cellos, klassische und elektrische Kontrabasse. Wir fertigen auch Gitarren, sowohl für Kinder wie auch für Erwachsene, und Holzschlagzeug für Kinder und Profis. Au‎ßerdem stellen wir Panflöten her — klassische rumänische und peruanische Panflöten. Wir haben auch eine Hybridform der Panflöte entwickelt, die das Stimmen der Musikinstrumente wesentlich erleichtert. Die Panflöte ist ein Blasinstrument und muss bei Temperaturschwankungen immer neu gestimmt werden.“




    Wir werden die Tradition weiter führen“, sagte zum Schluss Nicolae Bâzgan, der Leiter der Fabrik Hora“ in Reghin. Eine Geschichte über Leidenschaft, Hingabe und die Kunst, hochwertige Dinge zu schaffen.