Tag: hotellerie

  • Le marché hôtelier de Roumanie

    Le marché hôtelier de Roumanie

    Le marché de l’hôtellerie de luxe a du terrain à récupérer

     

    Selon la dernière édition du rapport « Romania Hotel Market », la Roumanie reste en deçà des normes mondiales sur le marché de l’hôtellerie de luxe. L’industrie mondiale du tourisme de luxe atteindra 2,3 billions de dollars d’ici 2030, date à laquelle la Roumanie sera en retard sur les normes mondiales, avec une part beaucoup plus faible d’installations haut de gamme. Néanmoins, 13 grands projets hôteliers devraient être livrés localement cette année, dont cinq hôtels 5 étoiles et six hôtels 4 étoiles. De plus, la Roumanie attire l’attention d’un certain nombre d’opérateurs d’hôtels de luxe, qui devraient entrer sur le marché au cours des cinq prochaines années, selon le rapport. L’arrivée de marques hôtelières de haut niveau devrait rehausser les normes de l’industrie hôtelière en Roumanie et attirer davantage de touristes internationaux. En outre, cette amélioration de la qualité des installations d’hébergement en Roumanie devrait encourager les investissements.

     

    De bonnes performances pour les hôtels roumains

     

    Quant au taux d’occupation des hôtels en Roumanie, les données de la Banque nationale de Roumanie révèlent qu’à la mi-2024, il était de 25 % pour tous les types d’hébergement et de 33 % pour les hôtels. De même, en termes d’occupation et de revenus, les hôtels modernes affichent des performances supérieures à la moyenne, avec une part de près de 60 % des réservations et un RevPAR (revenu par chambre disponible) de 53 euros à l’échelle nationale. À Bucarest, les hôtels ont un taux d’occupation de 67 % et un RevPAR de 69 €.

     

    Les une demande en légère hausse pour les hôtels de Bucarest

     

    La demande sur le marché hôtelier de Bucarest a enregistré une augmentation de 3 % au cours du premier semestre de cette année par rapport à la même période en 2023. Cependant, elle n’a pas réussi à se remettre complètement des baisses dues à la pandémie, selon les données d’un cabinet de conseil en immobilier. À l’avenir, le nombre de nuitées dans les établissements d’hébergement de Bucarest devrait se rétablir complètement d’ici 2025 et dépasser de 3 % le niveau de 2019. Cette croissance sera principalement due à l’augmentation des nuitées des vacanciers roumains.

     

    Clin d’oeil sur d’autres capitales européennes

     

    Parallèlement, au premier semestre 2024, le marché hôtelier des capitales CEE-6 (Bucarest, Varsovie, Prague, Bratislava, Budapest et Sofia) a vu la demande augmenter de moins de 1 % par rapport au premier semestre 2019, alors que l’offre de nouveaux espaces hôteliers a augmenté de près de 8% sur la même période.

     

    De bonnes prévisions pour Bucarest

     

    En revanche, entre 2024 et 2026, Bucarest enregistrera la plus forte croissance de l’offre de nouveaux espaces hôteliers parmi les capitales des CEE-6, avec une avancée d’environ 6%, ce qui signifie que 2 400 chambres supplémentaires seront livrées, un taux qui dépasse la croissance moyenne des CEE-6 d’un peu plus de 3%, selon l’analyse. Celle-ci révèle en outre que plusieurs nouvelles marques entreront sur le marché de Bucarest. Par ailleurs, les acteurs existants réintroduiront des chambres rénovées sur le marché dans les années à venir. (trad. Charlotte Fromenteaud)

  • L’industrie de l’hôtellerie en quête de jeunes travailleurs

    L’industrie de l’hôtellerie en quête de jeunes travailleurs

    Le développement du tourisme en Roumanie et les
    progrès majeurs faits durant les dernières années ont aggravé la crise du
    personnel dans ce domaine. Le besoin d’embaucher davantage de personnel, mais
    aussi la pénurie dans ce secteur, ont poussé la Fédération de l’Industrie
    hôtelière à organiser une journée portes ouvertes dans l’industrie de l’horeca,
    afin d’attirer les jeunes vers les métiers du secteur. Plus concrètement, le
    but des organisateurs a été de permettre à un nombre plus important de jeunes de
    suivre des stages pratiques dans les hôtels roumains, et de développer les
    systèmes de formation en alternance dans ce domaine. En Roumanie, l’alternance
    est synonyme partenariat entre les différents secteurs économiques et les lycées
    techniques en vue d’embaucher les diplômés au plus vite dans des entreprises du
    secteur. Quelle est la situation de la
    main d’œuvre dans le tourisme et comment coopèrent le secteur de l’hôtellerie
    et les institutions d’enseignement ? Réponse avec Camelia Ghetau,
    représentante du Centre national de développement de l’enseignement professionnel
    et technique :




    « Le nombre
    de places disponibles dans les centres de formation aux métiers du tourisme et de
    l’alimentation publique qui soutiennent le secteur de l’hôtellerie, reste
    important et supérieur au nombre d”inscriptions. Et pourtant, il est l’un des secteurs de
    l’enseignement professionnel avec l’un des taux les plus élevés d’inscrits,
    soit 82,9%. Le domaine conserve toutefois un taux de 17% de places à pourvoir.
    Il faut donc que le système d’éducation et le milieu économique réussissent à
    attirer des élèves pour compléter toutes les places que le Ministère de
    l’Education met à la disposition dans le domaine de l’hôtellerie et de la
    restauration. Hormis cela, le ministère de l’Education et le Centre national de
    développement de l’enseignement professionnel et technique sont ouverts à
    toutes les offres et les propositions. Si les opérateurs économiques du secteur
    constatent que les formations que nous développons aujourd’hui ne sont plus
    adaptées aux évolutions du secteur, alors nous sommes prêts à intervenir pour
    les mettre à jour et les moderniser. Il n’y a aucun problème en ce sens,
    puisque nous disposons d’un instrument très flexible appelé « Le registre
    national des qualifications professionnelles » qui permet à tout moment
    d’introduire de nouvelles formations ».




    Quel est le
    point de vue des potentiels employeurs du tourisme ? Marius Băzăvan, manager d’une chaîne d’hôtels et membre
    du Comité directeur de la Fédération des hôteliers, affirme que la formation
    des jeunes dans les métiers de l’Horeca est aussi un devoir des entreprises du
    secteur. Avant même les « Journées portes ouvertes », Marius Băzăvan
    déclarait :




    « Nous devons nous rendre compte qu’en l’absence de
    jeunes bien formés, il est impossible d’avoir à l’avenir un tourisme qui répondent
    aux exigences que nous envisageons. Le tourisme roumain se développe à vitesse
    grand V, mais nous avons besoin de personnes expérimentées d’une part, mais
    aussi de jeunes impliqués, bien formés et investis. Cette interaction qu’est la
    Journée portes ouvertes nous aide à mieux comprendre quels sont leurs besoins,
    quelles sont leurs attentes, car il est très important qu’ils soient informés
    lorsqu’ils choisissent leur métier et leur orientation. Nous, les
    professionnels du secteur, nous soutenons ces formations. C’est la deuxième
    génération d’enseignement en alternance que nous finançons. Il s’agit de deux
    classes de chefs cuisiniers et de serveurs, accueillant 14 élèves chacune.
    Notre entreprise a mis à disposition nos sites de Baile Herculane, dans le
    sud-ouest, parce que dans toute la région il n’y a qu’un seul lycée qui propose
    des formations de technicien du tourisme. Plus précisément, nous avons choisi
    de louer deux cars et de faire de cette action un petit voyage. Les élèves
    viennent de Craiova et se dirigent vers Baile Herculane. Ils passent une
    journée là-bas, où les hôtels proposent des ateliers thématiques pour que les
    élèves puissent voire précisément ce qui se passe dans un département de
    marketing et de ventes, un côté moins visible de ce métier, mais tout aussi
    beau. Nous encourageons ces actions et nous allons sans nul doute nous
    concentrer sur l’interaction avec les jeunes qui trouveront une place dans
    cette industrie. »




    Quel point de vue
    partagent les personnes visées par cette « Journée portes ouvertes de
    l’industrie de l’HORECA » ? voici deux témoignages :




    « Je m’appelle Marin Cristian Alexandru. Je
    travaille dans l’Horeca, surtout en cuisine. Je trouve que c’est une excellente
    idée. Cela permet en effet d’ouvrir de nouveaux horizons, et cela pousse les
    enfants à être plus créatifs, plus disciplinés, plus ouverts que s’ils n’avaient
    qu’un enseignement théorique à l’école. Pour ma part, l’alternance m’a beaucoup
    aidé à être plus discipliné et plus créatif. »




    Sa camarade complète :




    « Je m’appelle Cosmina. Les stages pratiques et
    le tourisme sont pour moi ce que l’on fait de mieux. Ils m’ont permis de
    découvrir de nombreux avantages et d’élargir mon horizon. Tout ce que j’ai
    appris au cours de ces trois années en alternance m’a beaucoup aidée et m’a
    permis de me rendre compte de ce que je désirais vraiment. J’aimerais vraiment
    devenir directrice d’un hôtel. C’est pour moi un très beau métier. »





    Puisque l’éducation a
    besoin d’enseignants et d’élèves pour exister, les professeurs des
    établissements de formation en alternance ont tout intérêt à attirer les jeunes
    dans les secteurs de l’hôtellerie, comme l’explique la professeur Larisa Ilea :




    « Je
    fais partie de la première génération a avoir bénéficié de la formation en
    alternance, qui a rendue possible grâce aux portes ouvertes du secteur de
    l’Horeca de Bucarest et du reste du pays. Au fil de mon parcours, j’ai pris
    conscience que nous pouvions faire beaucoup. C’est pour cette raison que nous
    travaillons d’une part comme professeurs de tourisme, dans le cadre d’une
    association de professeurs de ce secteur, et d’autre part que nous faisons
    partie de l’association des lycées des
    secteurs de l’hôtellerie et du tourisme de Roumanie. Cette association a
    vu le jour sur l’initiative de la Fédération Hôtelière de Roumanie. Nous
    formons ensemble un partenariat solide afin de valoriser les métiers du
    tourisme. L’objectif est aussi de pouvoir offrir au domaine de l’Horeca une
    main d’œuvre compétente, formée dès l’âge de 15 ans et qui poursuivra sa
    formation tout au long de sa vie professionnelle, car le tourisme est un
    secteur qui évolue sans cesse. Tous les six mois il faut apprendre quelque
    chose de nouveau. »




    Le manque de main
    d’œuvre se fait de nouveau sentir en Roumanie après la levée des restrictions
    imposées par la pandémie. Il est plus fort que jamais dans le domaine du
    tourisme, où la précarité de l’emploi et les bas salaires en ont poussé
    beaucoup à se reconvertir, dans d’autres domaines ou dans d’autres pays. Afin
    de relancer le tourisme en Roumanie et de répondre à la demande, le secteur de
    l’hôtellerie doit aussi être en bonne santé. Et pour ce faire, il doit
    recruter. (Trad : Alex
    Diaconescu & Charlotte Fromenteaud)



  • 06.04.2021

    06.04.2021

    HoReCa – Le premier ministre Florin Cîţu a rencontré mardi les représentants de l’Organisation patronale des hôtels et des restaurants de Roumanie, secteur qui compte parmi les plus affectés par la crise de Covid-19. Le gouvernement souhaite que tous les Roumains puissent aller en vacances dans le pays, sans qu’il y ait de discriminations entre les personnes vaccinées et celles qui ne souhaitent pas se faire immuniser. Comme le certificat digital de vaccination sera utilisé uniquement pour les vacances de l’étranger, les hôteliers roumains s’engagent à tester gratuitement, en utilisant des tests rapides, les touristes qui ne sont pas vaccinés ou qui ne présentent pas la preuve d’avoir été malades. La réunion a eu lieu le lendemain de l’annonce du chef du gouvernement sur la constitution d’un comité interministériel qui analysera un possible relâchement des restrictions à partir du mois de juin, pour aller vers un retour progressif à la normale.

    Coronavirus – Les autorités roumaines ont rapporté 5.200 nouveaux cas de contamination et 196 décès associés à l’infection au Sars-Cov-2 ce mardi 6 avril. 14.000 personnes sont hospitalisées actuellement, dont près de 1.500 sont en réanimation. Plusieurs unités de soins annoncent être à capacité maximale et avertissent qu’ils n’arrivent plus à faire face à l’afflux important de patients présentant des formes modérées et graves de la maladie.

    Soutien psychologique – Une ligne téléphonique destinée aux personnes affectées par la pandémie est ouverte à partir de ce mardi en Roumanie, annonce le ministère de la Santé de Bucarest. Les personnes affectées par la pandémie de Covid-19, le personnel médical ou toute personne ayant des difficultés à gérer cette période pour le moins compliquée peut appeler le 021 9081. Le numéro est joignable depuis la Roumanie, il est soumis au tarif normal et fonctionne de lundi à samedi entre 12 et 20h. Les appels sont gérés par 40 psychothérapeutes bénévoles à travers une centrale d’appels virtuelle.


    Chômage – Le taux de chômage a augmenté de 0,1% en
    février, pour se fixer à 5,7%, annonce l’Institut national de la statistique,
    avec un taux de chômage plus élevé parmi les femmes. Le nombre total des
    chômeurs est estimé à 478.000 personnes. L’Institut national de la statistique
    précise qu’une nouvelle méthode d’analyse du marché de l’emploi est utilisée à
    partir de janvier 2021, conforme aux nouvelles réglementations européennes, et donc
    une comparaison avec les chiffres de l’année dernière n’est plus possible.

    Justice – La France estime encore prématuré de mettre fin au Mécanisme de coopération et de vérification (MCV) auquel est soumis la Roumanie, tant que les objectifs de référence fixés pour notre pays ne sont pas pleinement atteints – montre un rapport d’information du Sénat français sur l’Etat de droit dans l’Union européenne. Le document rappelle que le dernier rapport écrit de la Commission européenne sur le MCV en Roumanie notait que « la dynamique de réforme avait disparu au cours de l’année 2017 » et que « l’évolution de la situation au cours des premiers mois de 2019 a été une source de vives préoccupations ». Le rapport du Sénat français précise qu’ultérieurement la Commission s’était toutefois félicitée du fait que « le gouvernement roumain a exprimé […] le souhait de revoir son approche », tout en estimant que les progrès ne pouvaient être notés sur la base de simples engagements politiques. Mis en place en 2007, lors de l’adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie à l’UE, le Mécanisme de coopération et de vérification (MCV) a pour rôle de signaler les lacunes en matière de justice et proposer des solutions.

    Football – Le ministère roumain de la Jeunesse et du sport a annoncé ce matin que les matchs de l’EURO 2020 organisés en Roumanie se tiendront avec 13.000 spectateurs présents dans l’enceinte du stade, soit un quart de la capacité de Arena naţională de Bucarest. Le gouvernement roumain s’est engagé à adopter une législation spécifique qui permettra la présence du public dans les tribunes, sans quoi Bucarest risque d’être exclue des villes hôtes de l’EURO 2020 par l’UEFA. La Roumanie s’est vue allouer la tenue de quatre matchs de l’EURO 2020 sur le principal stade du pays, Arena naţională de Bucarest. Programmée initialement en 2020, la compétition a été reportée à cette année en raison de la pandémie. L’équipe de football de Roumanie ne s’y est pas qualifiée.

    Tennis – La paire roumano-allemande Mihaela Buzărnescu/Anna-Lena Friedsam s’est qualifiée dans les quarts de finale de l’épreuve de double dames au Tournoi de tennis de Bogota, en Colombie, après avoir vaincu en deux sets les Indonésiennes Beatrice Gumulya/Jessica Rompies. Au premier tour de l’épreuve de simple dames, Mihaela Buzărnescu affronte aujourd’hui la Française Harmony Tan et Irina Bara rencontre Arantxa Rus, de Pays-Bas, tête de série numéro trois.

    Météo – Le temps reste particulièrement froid pour un début avril dans la majeure partie de la Roumanie, avec des prévisions de pluies, de précipitations mixtes, de neige, par endroits, et de vents forts. Les Carpates méridionales et Orientales et le sud-est de la Roumanie sont placés sous vigilance jaune tempêtes de neige à partir de ce soir et jusqu’à demain soir. Dans le sud du pays, les températures repartent à la hausse et approcheront les normales de saison. Aujourd’hui, les températures maximales iront de 4 à 19°, avec 13° et soleil à midi à Bucarest.

  • Mécontentements à l’égard du futur budget de l’Etat

    Mécontentements à l’égard du futur budget de l’Etat

    Périodiquement promise et ajournée à chaque fois, ladoption du projet de budget de lEtat a été reportée de nouveau, pour la semaine prochaine. Le gouvernement de coalition, formé du Parti national libéral, de lAlliance entre lUnion Sauvez la Roumanie et PLUS et de lUnion démocrate magyare de Roumanie, affirme quil sagit dun budget calculé sur un déficit denviron 7% du PIB, qui soutiendra la reprise économique et arrêtera les dépenses excessives et injustifiées de fonds publics. Dans ces conditions de pandémie, avec des dépenses de santé très élevées, le budget est difficile à élaborer et les leaders de la coalition gouvernementale ont décidé – lundi – damputer les dépenses.



    Ils ont annoncé que les retraites naugmenteraient plus à partir de septembre prochain, mais à compter du 1er janvier 2022, et que les personnels publics ne se verraient plus accorder de chèques vacances cette année. Certaines gratifications pourraient également être supprimées, comme les primes dites de COVID, équivalentes à 30% du salaire de base, que perçoivent les employés des préfectures. Les indemnités pour les repas que touchent les personnels publics pourraient également faire lobjet dune réduction. Les allocations familiales resteront inchangées cette année et la diminution de la subvention au transport étudiant est à létude. Le leader du Parti national libéral, lex-premier ministre Ludovic Orban, a tenté dargumenter ces mesures, que certains commentateurs appellent déjà daustérité :



    « Cest la formule qui existait qui est à la base de laugmentation du point de retraite, à savoir la compensation à 100% de la perte de pouvoir dachat en raison de linflation, et aussi laugmentation du pouvoir dachat par la majoration du point de retraite de 50% de la hausse du salaire moyen brut national. Il ny aura pas démission de nouveaux chèques vacances, car les anciens sont encore valables en 2021. »



    Cette annonce a mécontenté encore plus lindustrie HoReCa (dhôtellerie – restauration et cafés), déjà affectée par les mesures restrictives adoptées en raison de la pandémie. Les manques à gagner sélèvent à environ 7 milliards deuros, explique le président de lOrganisation roumaine des employeurs de lhôtellerie et de la restauration, Daniel Mischie :



    « Les établissements touristiques nont pas besoin daide, ils ont besoin dêtre dédommagés. Nous nous demandons pourquoi un quart de ces structures nouvrent plus aujourdhui. Premièrement, à cause du manque de ressources financières et, deuxièmement, à cause du manque de prédictibilité. Nous sommes une industrie qui représente 7% de la main-dœuvre active de la Roumanie. Il y a 400 000 personnes qui travaillent directement et indirectement pour cette industrie. Nous représentons 5% du PIB roumain. En ces trois mois, le gouvernement devrait trouver une solution pour dédommager cette industrie pour les restrictions qui lui ont été imposées. Or ce nest pas le cas. Il ny a pas de plus grandes urgences, tant que 400 000 personnes sont en attente daide. »



    A leur tour, les organisations étudiantes demandent au cabinet de Bucarest de renoncer à réduire la subvention pour les transports, et le leader du Parti social-démocrate (dopposition), Marcel Ciolacu, accuse la coalition au pouvoir dincohérence et dallocations arbitraires de fonds, uniquement pour la clientèle politique.


    (Trad. : Ligia)

  • L’industrie roumaine de l’hospitalité en 2020

    L’industrie roumaine de l’hospitalité en 2020

    Les règles sanitaires et les restrictions de circulation ont entraîné une forte baisse du trafic touristique international, ce qui a produit d’énormes pertes pour des pays comme l’Italie, la France, l’Espagne, la Grèce et la Croatie où l’industrie hôtelière a une part importante du Produit intérieur brut. En Roumanie, la part du tourisme est de 5% du PIB. Voyons d’abord le contexte.



    La Roumanie disposait, fin 2018, de 7 720 structures d’hébergement qui rassemblaient 349 000 lits. Toujours en 2018, elle avait accueilli 2 850 000 touristes étrangers, mais leur nombre a baissé en 2019 à 2 671 000 personnes, selon l’Institut national de la statistique. Les touristes étrangers avaient dépensé en Roumanie plus de 2 milliards d’euros.



    En 2019, le pays comptait 8 400 structures d’hébergement touristique, avec 227 000 chambres. 10 600 000 Roumains ont choisi des structures d’hébergement en Roumanie, un chiffre à la hausse de 6% par rapport à l’année précédente. Pour ce qui est des arrivées des touristes étrangers dans ces structures d’hébergement, les Européens ont représenté 74,2% de l’ensemble des vacanciers étrangers, et 84% provenaient des Etats de l’UE. En 2019, les structures touristiques roumaines ont enregistré 30,1 millions de nuitées d’hébergement, en hausse de 5% par rapport à 2018. Sur l’ensemble, celles des touristes roumains ont représenté 83%, et celles des touristes étrangers — 17%. La durée moyenne du séjour a été de 2 jours. Les touristes ont préféré les hôtels à hauteur de près de 43%, et seulement 22% – les maisons d’hôtes. Les destinations les plus prisées par les vacanciers ont été Bucarest (2 millions de personnes), mais aussi les départements de Braşov (centre, 1,4 millions), Constanţa (sud-est, 1,3 millions), et Cluj (centre, 667 000). Le plus grand nombre de nuitées (5,19 millions) ont été rapportées au département de Constanţa (sud-est), sur la côte de la mer Noire, suivi par Bucarest (3,55 millions), Braşov (centre, 2,76 millions), Bihor (ouest), Vâlcea et Prahova (sud), Cluj et Mureş (centre), tous avec plus d’un million. Sur le nombre total de touristes étrangers qui ont visité la Roumanie en 2019, près de 300 000 étaient Allemands, plus de 200 000 – Israéliens et Italiens, plus de 150 000 étaient Américains, Hongrois et Français, alors que 140 000 étaient Britanniques. 2 300 000 Roumains ont voyagé à l’étranger en 2019, un chiffre à la hausse de près de 10% par rapport à l’année antérieure.



    En 2020, la pandémie a causé d’importantes pertes au secteur du tourisme en Roumanie, qu’il s’agisse de restaurants, d’hôtels, d’agences de voyages ou de transporteurs. Le président de la Fédération roumaine de l’hôtellerie, Calin Ile, fait le point sur les effets de la pandémie sur ce secteur, au micro de mon collègue Ştefan Baciu.




  • 25.11.2020 (mise à jour)

    25.11.2020 (mise à jour)

    Coronavirus – Le président Klaus Iohannis a convoqué, ce mercredi, le premier ministre Ludovic Orban, le ministre de la Santé, Nelu Tătaru, et le chef du Département pour les situations durgence, Raed Arafat pour une réunion de présentation et d’évaluation des mesures visant la gestion de lépidémie de Covid-19. A l’issue de cette rencontre, au cours d’une conférence de presse, le président Iohannis a déclaré qu’une tendance à la baisse de l’évolution des infections au coronavirus a pu être constatée depuis le 20 novembre dernier, dans le contexte du confinement local. Il a précisé que les mesures des autorités resteraient en vigueur, et que le confinement local serait décidé là où la situation l’impose. Klaus Iohannis a ajouté qu’il n’avait pas l’intention de mettre en place un confinement généralisé sur le territoire national après les législatives du 6 décembre. Ce mercredi également, le ministre roumain des Finances, Florin Cîţu, a annoncé avoir signé le document portant versement de lavance à la Commission européenne, dun montant de plus de 12 millions deuros, pour le vaccin anti-Covid. Selon lui, la Roumanie s’assure ainsi de compter parmi les premiers pays à avoir accès à ce vaccin. Par ailleurs, la Croix-Rouge roumaine mène une campagne de lutte contre le Covid-19, en informant la population sur la pandémie. La Roumanie a rapporté mercredi plus de 9 700 nouveaux cas de contamination et 168 nouveaux décès des suites de cette maladie. Plus de 1 200 patients atteints de Covid-19 sont en soins intensifs.



    Crédit — La Roumanie recevra, les prochains jours, une première tranche de 3 milliards d’euros du crédit accordé par la Commission européenne dans le cadre de l’instrument SURE — a annoncé le ministre des Finances de Bucarest, Florin Cîţu, sur sa page Facebook. La valeur totale du prêt demandé est de 4,1 milliards d’euros. L’argent sera utilisé pour financer le déficit engendré par des mesures telles le chômage partiel ou les horaires de travail flexibles suite à la pandémie de Covid-19. 15 autres Etats ont demandé un financement dans le cadre de SURE, dont l’Italie, l’Espagne, la Pologne, le Portugal ou encore la Belgique. L’Union européenne a mis à disposition 100 milliards d’euros par le biais de cet instrument.



    Hôtellerie – Le premier ministre roumain Ludovic Orban et celui de l’Economie, Virgil Popescu, ont eu ce mercredi une nouvelle rencontre avec les représentants du secteur de l’hospitalité, lun des plus touchés par la crise sanitaire. L’HoReCa réclame des aides d’Etat pour compenser les pertes subies par les opérateurs économiques de ce secteur, suite aux restrictions imposées par la pandémie de Covid-19. Le chef du cabinet de Bucarest a affirmé qu’il était favorable à la prolongation de six mois de l’application du chômage partiel pour les travailleurs dont l’activité a été affectée par la crise sanitaire. Il considère utiles les horaires flexibles, afin de mieux répondre aux besoins du secteur de l’HoReCa. Les consultations entre le gouvernement et les représentants de ce secteur se poursuivront à l’avenir. Jusqu’à maintenant, le gouvernement a accordé des facilités fiscales, il a également continué à payer le chômage technique et approuvé un régime daides dEtat. Ainsi, les entreprises de l’industrie de l’hospitalité toucheront 20% du chiffre daffaires de lannée dernière. Les restaurants ont été fermés à cause du grand nombre de contaminations par le nouveau coronavirus. Les hommes daffaires de la branche déplorent des pertes allant jusqu’à 80% et affirment que plus de 100 000 emplois seront perdus jusqu’à la fin de lannée.



    Investissements — 46% des investisseurs étrangers présents en Roumanie ont annulé, diminué ou suspendu leurs investissements en 2020, alors que 51% n’ont opéré aucune modification dans les projets prévus — indique une étude rendue publique ce mercredi. 41 investisseurs sur 100 considèrent que la Roumanie sera plus attractive après la fin de la pandémie, dans des secteurs tels l’agriculture, les TIC, l’industrie des transports et l’industrie automobile. En même temps, pour accroître sa compétitivité, l’éducation, la transformation technologique et l’infrastructure sont les principaux domaines problématiques sur lesquels la Roumanie devrait concentrer ses efforts afin de les améliorer. Selon l’étude, en 2020, 78 projets d’investissements directs ont été annoncés en Roumanie, en baisse de 28% environ par rapport à l’année antérieure. A la fin de l’année dernière, les économies qui ont procédé aux investissements les plus importants en Roumanie ont été les Pays-Bas, l’Autriche et l’Allemagne. D’autre part, selon un baromètre relatif à l’état de l’économie, 58% des PME roumaines ne disposent plus de fonds que pour 1-2 mois, alors que 22% estiment que l’argent de leur entreprise leur suffira pour 2-4 mois.



    Diplomatie — La Roumanie et le Royaume-Uni ont célébré, ce mercredi, 140 années de relations diplomatiques. Dans le cadre d’un événement en ligne organisé par l’Ambassade de Roumanie à Londres, le ministre roumain des Affaires étrangères, Bogdan Aurescu, a remarqué que, ces dernières années, le commerce bilatéral avait connu un développement impressionnant. Par la même voie, il a exprimé son espoir que le gouvernement britannique protègerait les droits des Roumains qui vivent au Royaume-Uni après le Brexit. A son tour, le ministre britannique pour le Voisinage européen, Wendy Morton, a déclaré que le partenariat stratégique avec la Roumanie se poursuivrait et qu’il serait renforcé et adapté aux nouvelles évolutions.

  • 08.10.2020

    08.10.2020

    Coronavirus – Un nouveau record de nouveaux cas de Covid-19 a été enregistré en Roumanie. Le Groupe de communication stratégique a rapporté, jeudi après-midi, 3.130 contaminations en 24 heures. Dans le même intervalle de temps, 44 personnes infectées par le nouveau coronavirus sont décédées, portant le nombre total de décès à 5.247.607 patients sont admis aux soins intensifs. Depuis le début de la pandémie, 145.700 cas d’infection au nouveau coronavirus ont été confirmés en Roumanie et 113.112 personnes ont guéri. Par ailleurs, 6.770 ressortissants roumains de létranger ont été testés positifs et 126 sont décédés des suites de la maladie. A Bucarest et dans dautres régions du pays, où lincidence des infections a dépassé 1,5 cas pour mille habitants, les restaurants, ainsi que les salles de spectacle et de jeux ont été fermés et le port du masque à proximité des écoles est devenu obligatoire.



    Coronavirus dans le monde — Le bilan mondial de la pandémie de coronavirus a dépassé 36 millions de cas et 1 million de décès, selon worldometer.info. Les États-Unis continuent dêtre le pays plus durement touché, avec plus de 7,7 millions dinfections et plus de 216. 000 morts. Lépidémie progresse rapidement en Inde, qui compte plus de 6,8 millions de cas et plus de 105.000 décès. La situation empire également en Europe. En Italie, les forces de lordre, y compris larmée, intensifient les contrôles pour faire respecter les règles sanitaires, étant donné que létat durgence a été prolongé de trois mois et que le port du masque est devenu obligatoire, y compris en plein air. LItalie est à nouveau confrontée à une prolifération des cas d’infection. Le bilan le plus récent fait état de près de 3. 700 nouveaux cas et de 31 décès. En France, les autorités sanitaires ont signalé près de 19.000 nouveaux cas dinfection au nouveau coronavirus en seulement 24 heures.



    HoReCA – Des employés de l’HoReCA se sont réunis jeudi soir à Bucarest, devant le siège du gouvernement, pour protester contre la décision des autorités de fermer, à nouveau, les restaurants, les bars et les cafés. Les manifestants portaient des pancartes avec des messages tels que «Nous ne comptons que lorsque nous votons», «De la faillite, au dessert», «On ne nous aide pas, on ne nous écoute pas, on nous ignore, tout simplement» ou bien «400.000 personnes touchées, sans être infectées». Selon le président de la Fédération de l’industrie hôtelière de Roumanie, Călin Ile, près de 100.000 travailleurs du secteur HoReCa seront licenciés dici la fin de lannée, et lindustrie subira des pertes de 3 milliards deuros, en raison des restrictions décidées par le gouvernement dans le contexte de la pandémie de Covid. 19. Il a affirmé que la décision du Comité de la ville de Bucarest pour les situations d’urgence de fermer les restaurants et les cafés avait été prise sans que les autorités présentent de preuve que ce secteur a effectivement contribué à la propagation de l’infection.



    Visites – Deux ministres du gouvernement de Bucarest sont en visite aux États-Unis. Le ministre de la Défense, Nicolae Ciuca, doit s’entretenir avec le secrétaire américain à la Défense, Mark Esper. Au menu des discussions: la situation sécuritaire en mer Noire et la nécessité d’une approche cohérente et consistante de la posture de défense et de dissuasion sur le flanc oriental de l’OTAN.


    A l’agenda de la visite du ministre roumain lEconomie, de lénergie et du milieu des affaires, Virgil Popescu, figure une rencontre avec le secrétaire américain à lEnergie, Dan Brouillette. Les deux hommes discuteront du développement de la dimension énergétique du partenariat stratégique entre Bucarest et Washington et d’une présence américaine beaucoup plus prononcée en Roumanie dans ce domaine.



    Bruxelles – Le Parlement européen réclame – dans une résolution adoptée mercredi – un mécanisme efficace et contraignant pour protéger la démocratie, létat de droit et les droits fondamentaux dans tous les États membres. Selon le document, ceux qui ne respectent pas les valeurs européennes et le libéralisme de type européen ne devraient pas avoir accès aux fonds dune communauté qui repose justement sur les principes violés par ces Etats. Les députés ont rappelé que le Parlement européen ne voterait le budget 2021-2027 que sil avait un mécanisme concret de conditionnalité qui permettre la réduction ou la suspension du financement du budget de lUnion, au cas où un pays membre ne respecterait pas les principes de lÉtat de droit.



    Football — L’équipe nationale de football de Roumanie rencontre, ce soir, en déplacement, la sélection de l’Islande, dans les demi-finales du barrage de qualification au Championnat européen prévu l’année prochaine. S’ils se qualifient, les Roumains joueront en finale, le 12 novembre, toujours en déplacement, contre la gagnante du match entre la Hongrie et la Bulgarie. Au Groupe 1B de la Ligue des nations, la Roumanie est leader, après avoir fait match égal, 1 partout, à domicile, contre l’Irlande du Nord et vaincu l’Autriche à Vienne 3-2. La Norvège est également dans le même groupe; les Roumains la rencontrent dimanche, en déplacement. Vendredi, léquipe de juniors de Roumanie va rencontrer lUkraine, en déplacement. Le match compte pour le Groupe 8 du tour préliminaire de lEuro Espoirs 2021. Le Danemark est leader du groupe, avec 19 points, suivi par la Roumanie — 16 points.



    Météo – Plus de la moitié du territoire roumain est concerné, jusquà vendredi matin, par une vigilance jaune aux pluies abondantes. Par ailleurs, une alerte jaune aux crues est en vigueur jusquà vendredi après-midi dans huit bassins hydrographiques du pays. Des pluies torrentielles sont déjà tombées dans louest, le sud-ouest et localement dans le sud et le centre. Les températures maximales de la journée ne dépasseront pas les 22°. Il faisait 16° à midi dans la capitale, Bucarest.


  • Die Terrassen haben wieder geöffnet

    Die Terrassen haben wieder geöffnet

    Die Terrassen der Restaurants, der Cafés, allgemein also der Betriebe zur Au‎ßer-Haus-Verpflegung, haben zeitgleich mit dem Sommerbeginn wieder geöffnet, was mit Genugtuung von vielen, vor allem Jugendlichen, begrü‎ßt wurde. Um der Verbreitung des Sars-CoV-2-Virus vorzubeugen, haben die Behörden jedoch, sowohl den Kunden als auch den Eigentümern Bedingungen auferlegt. Eigentümer dürfen keine Kunden mit Infektionen des Atemtrakts aufnehmen, sie müssen Desinfektionsmittel bei Eingang und in den Toiletten aufstellen. Empfohlen wird auch Einwegkorridore für die Kunden zu schaffen, damit diese möglichst wenig Kontakt miteinander haben. Es ist verboten Menükarten, Salz- und Pfefferstreuer, Öl- und Essigflaschen von einem Tisch auf einem anderen weiterreichen. Diese werden, bevor der Tisch neu besetzt wird, desinfiziert und dort wo es möglich ist, werden Einwegmenüs serviert. Das Personal, das die Kunden bedient, muss Maske und Handschuhe tragen. Es werden unterschiedliche Handschuhe für Zubereitung und Bedienung getragen. Kunden dürfen nicht im Stehen bedient werden, um den Verkehr dieser auf der Terrasse zu beschränken und an den Tischen dürfen höchstens 4 Menschen Platz nehmen, die einen Mindestabstand von 1,5 m voneinander einhalten müssen. Ausgenommen sind die Mitglieder derselben Familien, die den gleichen Wohnsitz haben. Andere Ma‎ßnahmen zur Vorbeugung der Covid-19 Erkrankung sind: Ein Abstand von mindestens 2 m zwischen den Kunden an benachbarten Tischen muss eingehalten werden, nur mit vorheriger Reservierung dürfen Tische besetzt werden, damit keine Schlange vor dem Eingang entsteht und im Falle einer Erkrankung unter den Kunden die Nachverfolgung ermöglicht wird, ein Register aller Reservierungen mit den Kundenkontakten muss geführt werden und die Desinfizierung der Tische nach jedem Kunden bzw. jeder Gruppe erfolgt mit zugelassenen Biozid-Produkten.


    In zwei Wochen wird die epidemiologische Situation im Lande neu bewertet und, wenn alles gut geht, werden weitere Einschränkungen aufgehoben, teilen die Behörden in Bukarest mit. Die Coronavirus-Pandemie verursachte der rumänischen Hotellerie in diesem Jahr Verluste von fast eine Milliarde Euro, schätzte Călin Ile, der Vorsitzende des Branchenverbandes. Er rechnete vor, dass im März, April und Mai ca. 6 Mio. Übernachtungen im Werte von ca. 240 Mio. Euro weggefallen sind und fordert von Staat nicht nur Ma‎ßnahmen zum Erhalt der Arbeitsplätze und eine Kapital-Infusion, sondern auch konkrete Ma‎ßnahmen zur Anregung des Tourismus, damit die Touristen wieder Vertrauen fassen. Dragoş Anastasiu, der Vorsitzende der rumänisch-deutschen Industrie- und Handelskammer sprach seinerseits von au‎ßerordentlichen und flexiblen Ma‎ßnahmen. Berater im Tourismusbereich Traian Bădulescu, glaubt jetzt wäre der richtige Zeitpunkt gekommen, um eine Imagekampagne im Ausland zu starten. Man müsste zeigen, dass in Rumänien alles OK ist und wir Touristen aus anderen Ländern erwarten, sagt er.

  • Quand l’économie roumaine se portera-t-elle mieux ?

    Quand l’économie roumaine se portera-t-elle mieux ?

    Partout où la pandémie de coronavirus a frappé, les discussions se sont concentrées aussi bien sur les aspects sanitaires que sur ceux d’ordre économique. Avec un million de contrats de travail suspendus, la Roumanie n’y fait pas exception. Les décideurs politiques ont déjà adopté une série de mesures censées soutenir le milieu des affaires et les travailleurs, et diminuer l’impact de la pandémie sur l’économie. Selon les estimations des experts, au bout d’un premier mois de confinement, l’économie roumaine se serait contractée de 30 à 40%.

    Invité à Radio Roumanie pour faire le point, le ministre de tutelle, Virgil Popescu, a expliqué pourquoi cette baisse ne reflète pas forcément la situation réelle, selon lui : « C’est à peine après la levée de l’état d’urgence et une fois que nous aurons la confirmation claire que nous sommes sur la pente descendante de la pandémie que l’on pourra voir comment l’économie se reprend. Je l’ai déjà dit, l’industrie automobile, par exemple, se rattrape petit à petit, alors que l’industrie des composantes automobiles a repris le travail depuis le 13 avril. Les compagnies textiles se sont réorientées très vite pour fabriquer des équipements essentiels, de protection, pour les hôpitaux, comme par exemple des masques, des surblouses, des blouses ou des chaussons. »

    Le ministre de l’Economie a affirmé s’attendre à ce que d’autres industries aussi reprennent leurs activités, et que certaines se réinventent très vite. Virgil Popescu affirme que :« Je pense que l’industrie énergétique marquera très vite une reprise. Le système national énergétique a très bien fonctionné, il s’est avéré très stable, aucun souci là-dessus. Pourtant, une baisse de la consommation a été constatée, ce qui entraîne, bien évidemment, une baisse des recettes et de la rentabilité. Nous avons donc demandé aux compagnies énergétiques un programme précis d’investissements pour les 5 prochaines années, avec des délais précis. N’oublions pas qu’à l’heure actuelle, la Roumanie est impliquée dans le Pacte vert européen et donc nous avons beaucoup d’investissements à faire, et moi, je suis confiant que des investissements très amples seront lancés dans cette direction. Il en va de même pour l’industrie de défense. Cela fait deux semaines que j’ai entamé des pourparlers avec le ministère de tutelle et ensemble, on a décidé de continuer les projets entamés avant cette crise. Par ailleurs, je suis particulièrement intéressé par la relocalisation de plusieurs industries depuis l’Asie en Europe et je vais me battre pour les convaincre et les faire investir en Roumanie. »

    A l’heure où l’on parle, un des secteurs économiques les plus touchés par la pandémie est celui du Tourisme, de l’Hôtellerie et de la Restauration. Le ministre Virgil Popescu est réservé à ce propos. Il affirme que son ministère envisage de mettre en place un paquet de mesures à l’intention des hôteliers afin de faire baisser les coûts d’entretien des structures d’hébergement. Quant aux patrons de cafés, bars et restaurants, ceux-ci se verront tenus de repenser leurs espaces afin de sécuriser les futurs clients, et l’Etat les soutiendra.(trad. Ioana Stancescu)

  • Investissements dans l’hôtellerie

    Investissements dans l’hôtellerie

    La Roumanie est devenue ces dernières années une destination touristique de plus en plus attractive, ce qui a entraîné un accroissement du volume des investissements dans l’hôtellerie. Notre pays n’est pas le seul à susciter plus d’intérêt de la part des touristes et à bénéficier de plus d’investissements dans ce domaine, d’autres Etats d’Europe Centrale et Orientale s’avèrent aussi plus attrayants. L’année dernière, le volume total des investissements hôteliers a atteint 1,2 milliards d’euros, contre 700 millions en 2015, ce qui représente une progression significative. Le taux d’occupation des hôtels est en hausse, dépassant le niveau enregistré en 2007 et 2008 – raison de plus pour les hommes d’affaires d’investir dans l’hôtellerie.

    Călin Ile, président de la Fédération de l’Industrie hôtelière de Roumani, nous explique ce regain d’intérêt des investisseurs pour ce secteur : « D’une part, un contexte régional favorable est un élément de stabilité et de sécurité qui a rendu les marchés d’Europe de l’Est plus attractifs. Pour la même raison, les touristes sont eux aussi davantage attirés par l’Est du continent. Ils trouvent ici une zone stable, sans afflux de migrants et donc sans les risques que la migration entraîne en Europe Occidentale. D’autre part, cela s’explique par un changement de comportement chez les jeunes, qui ne voient pas autant de barrières partout et qui sont en quête d’expériences nouvelles, ce qui les incite à découvrir l’Europe de l’Est. »

    L’intérêt accru des touristes pour cette partie de l’Europe a déterminé une hausse des tarifs hôteliers et implicitement des profits. Les tarifs ont augmenté le plus en 2016 par rapport à 2015 à Bratislava (de 9,5%), à Budapest (de 6,1%), à Bucarest et Sofia (de 5,8%), à Prague (de 3,4%).

    Quant à la Roumanie, plusieurs zones touristiques pourraient focaliser l’intérêt des investisseurs. Călin Ile : « Moi, je privilégierais trois zones. Premièrement : la Transylvanie, dont l’image s’améliore de plus en plus, c’est un moteur de l’image, si vous voulez, notamment les villes. Deuxièmement : la capitale, Bucarest, qui s’est beaucoup développée du point de vue économique ces dernières années et qui est devenue plus attractive grâce à ses loisirs. Et troisièmement, le littoral de la mer Noire et le delta du Danube, qui ont bénéficié d’investissements ces derniers temps. Le delta attire par son unicité et la côte par les possibilités qu’ils offrent aux touristes de se détendre, se divertir et profiter de la vie. »

    La station de Mamaia est la capitale estivale du littoral roumain. Elle attire par ses nombreux loisirs. Bucarest est devenue une destination de city-break pour 20% du total des visiteurs étrangers en 2016. Pourtant, 60% s’y sont rendus pour des conférences et différents autres événements.

    Selon les statistiques, à part Bucarest et Constanţa, la plus grande ville du littoral roumain, en 2016 les zones les plus visitées ont été les comtés de Timiş (dans l’ouest du pays) ainsi que Sibiu et Braşov (dans le sud de la Transylvanie). A la différence du comté de Timiş et de son chef-lieu, la ville de Timişoara, qui se trouvent à la frontière ouest du pays, les comtés de Sibiu et Braşov ne sont pas très faciles d’accès, mais ils jouissent quand même d’une grande visibilité. La ville de Braşov compte de nombreux sites touristiques, d’autres sont situés à proximité. Il suffit de mentionner la cité de Râşnov, l’église saxonne fortifiée de Prejmer ainsi que la station de Poiana Braşov qui dispose de la meilleure infrastructure pour les sports d’hiver de Roumanie. Son offre dans le domaine de l’hôtellerie et de la restauration est très diversifiée. La ville de Sibiu a été propulsée parmi les destinations touristiques privilégiées du pays par son statut de Capitale européenne de la culture en 2007. La ville dispose aussi d’un aéroport. La Roumanie compte également un grand nombre de stations balnéaires et le potentiel touristique de notre pays dans ce domaine est important, pourtant il ne suscite pas encore l’intérêt des investisseurs.

    Călin Ile, président de la Fédération de l’Industrie hôtelière de Roumanie : « Le tourisme balnéaire est, depuis quelques années, notre principal espoir, mais il demeure un espoir. L’infrastructure des stations et leurs établissements de cure nécessitent des investissements importants, que les investisseurs ne sont pas prêts à faire. Le potentiel de notre pays dans ce domaine reste important et je pense que si certaines destinations réussissent à s’imposer sur les marchés internationaux par une bonne stratégie, nous réussirons à attirer aussi des investissements. »

    Les compagnies aériennes low-cost ont contribué à accroître le nombre de touristes étrangers qui visitent la Roumanie, notamment la ville de Bucarest, qui pour l’instant n’est pas une destination chère. Selon les estimations, 40 euros suffiraient à un jeune pour une nuitée d’hébergement à Bucarest – repas et transport compris. Les investisseurs ont senti la tendance ascendante du marché hôtelier. Aussi, depuis 15 ans, le nombre des places d’hébergement a triplé à Bucarest, se chiffrant actuellement à 20 mille. La capitale roumaine compte surtout des 3 et 4 étoiles. (Trad. : Dominique)

  • A la Une de la presse roumaine 22.09.2017

    A la Une de la presse roumaine 22.09.2017

    Aujourd’hui la presse roumaine parle
    d’emplois. Le développement des corporations détermine les Roumains à rester au
    pays. La presse tente d’expliquer aussi les raisons qui empêchent les médecins
    de rentrer en Roumanie. On examine également la situation des emplois sous
    l’angle de l’Accord économique et commercial global (CETA) entre l’UE et le
    Canada. Enfin, dans le domaine de l’hôtellerie et de la restauration, l’embauche
    de personnel provenant des pays qui ne sont pas membres de l’UE est découragée
    par une loi qui impose des salaires trop élevés pour cette catégorie.