Tag: Human Rights Watch

  • Ukraine – dernières évolutions

    Ukraine – dernières évolutions

    L’organisation pour les droits de l’homme Human Rights Watch annonce avoir documenté de nombreux cas où les forces militaires russes ont commis des violations des lois de la guerre contre les civils dans les zones occupées des régions de Tchernihiv, de Kharkiv et de Kiev, en Ukraine. Du 27 février au 14 mars, les militaires russes sont accusés d’un viol à répétition, de deux exécutions sommaires, de violences et de menaces à l’adresse des civils. Les soldats se sont également livrés au pillage de différentes propriétés privées, où ils ont volé des aliments, des vêtements et du bois de chauffage. Après le retrait des troupes russes, une fosse commune a été trouvée dans la ville de Boutcha, dans le nord de l’Ukraine. Près de 300 personnes y auraient été enterrées. Des dizaines de cadavres jonchaient les rues, et certains avaient les mains liées. « La Russie a l’obligation légale internationale d’enquêter de manière impartiale les crimes de guerre potentiels commis par ses soldats », a dit Hugh Williamson, directeur pour l’Europe et l’Asie centrale de Human Rights Watch. Il souligne que toutes les parties du conflit armé d’Ukraine sont tenues de respecter le droit international humanitaire et les lois de la guerre.

  • Viele Krisen und kaum Antworten

    Viele Krisen und kaum Antworten

    Der in Beirut vom Geschäftsführer Kenneth Roth vorgelegte 25. Jahresbericht der Human Rights Watch ist ein Riesenband von über 650 Seiten die Organisation prüft darin die Situation der Menschenrechte in über 90 Weltstaaten. Sie kommt dabei zu einem brisanten Schluss: Regierungen sollten auch bei der Korruptionsbekämpfung die Menschenrechte wahren. Es sei zwar richtig, dass die Terrorgruppe Islamischer Staat überall gleich nach der Machtübernahme die Menschenrechte mit Fü‎ßen getreten habe; genauso wahr ist aber, dass so der Bericht der Islamische Staat nicht aus dem Nichts erschienen ist. Abgesehen von dem Sicherheitsvakuum, dass die amerikanische Invasion im Irak von 2003 hinterlie‎ß, haben die sektiererische und willkürliche Politik der irakischen und syrischen Regierungen und die internationale Gleichgültigkeit gegenüber dieser Politik den Islamischen Staat gefördert, besagt der Bericht von HRW. In den vier Jahren des syrischen Bürgerkriegs sind über 200.000 Menschen ums Leben gekommen, wobei die USA und ihre Alliierten zugelassen haben, dass ihre militärischen Schläge gegen ISIL die Versuche überschatten, das Regime Assad von der eigenen Willkür abzubringen. Viele Staaten, darunter Nigeria, Kenya, Ägypten und China haben auf echte und wahrgenommene Terrorismusbedrohungen durch eine willkürliche Politik reagiert, die letztendlich zu Krisen geführt habe. Der Bericht nimmt auch zu dem Angriff auf die Redaktion des französischen Satiremagazins Charlie Hebdo Stellung: Die gewaltfreie Meinungsäu‎ßerung unter Berufung auf Antiterrorgesetze riskiere, sich hemmend auf die Meinungsfreiheit auszuwirken und andere Regierungen zu ermutigen, ähnliche rechtliche Hebel gegen ihre Gegner einzusetzen, hei‎ßt es ferner im Bericht.




    Human Rights Watch dokumentiert ausführlich die Menschenrechtsverletzungen in allen Konfliktregionen der Welt und untersucht die Ursachen der gro‎ßen Krisen, die Millionen von Menschen betreffen. Geschäftsführer Kenneth Roth sagt, dass der arabische Frühling in Konflikt und Repression in den betreffenden Ländern ausgeartet sei — islamistische Extremisten begehen Massenmorde im Nahen Osten sowie in Teilen von Asien und Afrika. In der Ukraine sind für den Kalten Krieg typische Spannungen aufgetreten, es kam zum Abschuss eines Zivilflugzeugs. Es scheint zuweilen, dass die Welt aus allen Fugen bricht, sagte Kenneth Roth. Auf der Grundlage der im letzten Jahr untersuchten Ereignisse kommt Roth zum Schluss, dass viele Regierungen zwar Menschenrechte als bedeutendes Anliegen betrachten, aber Sicherheitsbedrohungen als wichtiger ansehen — Menschenrechte gelten hingegen als Luxus und müssen zurück treten. Dieser Ansatz sei, so die Auffassung von Human Rights Watch, nicht nur falsch, sondern auch perspektivlos und kontraproduktiv. Hinsichtlich der Situation in der Ostukraine beklagt der Bericht, dass unter den Kämpfen die Zivilisten am meisten zu leiden gehabt hätten. Beide Konfliktparteien haben Misshandlungen begangen. Au‎ßerdem habe der Krieg in der Ostukraine von den Menschenrechtsverletzungen Russlands auf der Krimhalbinsel abgelenkt — Journalisten und Angehörige der tatarischen Gemeinde, die sich der Annektierung der Krim durch Russland widersetzen, wurden zum Ziel der Übergriffe durch russische paramilitärische Gruppen.




    Der Konflikt in der benachbarten Ukraine gibt den rumänischen Verantwortlichen zu bedenken — für Rumänien als Grenzstaat der NATO ist die Befestigung der Ostflanke der Allianz eine absolute Priorität. Auf einem au‎ßen- und sicherheitspolitischen Forum der GLOBSEC-Konferenz in Bratislava sprach der rumänische Au‎ßenminister Bogdan Aurescu von der in Europa nach dem zweiten Weltkrieg einzigartigen Sicherheitskrise, in deren Verlauf völkerrechtliche Grundsätze verletzt wurden. Aurescu setze sich für einen einheitlichen gemeinsamen Ansatz ein. Trotz vereinbarter Waffenruhe werden aber neue Opfer gemeldet, die Entwicklung bleibt unklar. Professor Iulian Fota, Verteidigungsberater von Ex-Präsident Traian Basescu, deutete in einem Interview mit Radio Rumänien die möglichen Auswirkungen eines Konflikts in nächster Nähe des Landes. “Unsere Sicherheitslage wird von den Ereignissen in der Ukraine in Frage gestellt — sie war aber schon von den Ereignissen in Georgien in 2008 betroffen worden. Die heutige Krise in der Ukraine und der Konflikt im Osten dieses Landes, aber auch die unrechtmä‎ßige Annektierung der Krim betonen die Unsicherheit und die Besorgnis. Die Frage ist, was wir in dieser Situation tun. Wir sind ein zu kleines, allenfalls mittelgro‎ßes Land und haben keine Kontrolle über die internationale Lage – aber wir können unsere eigene Situation kontrollieren. Ich sage deshalb: Die beste Reaktion für Rumänien in einer solchen Situation ist, das eigene Land in Ordnung zu bringen”, so Ex-Präsidialberater Iulian Fota.




    Es ist unmöglich zu wissen, was die Zukunft bringt — es bleibt zu hoffen, dass Rumänien nicht in die Situation von beispielsweise 1940 kommt — innerhalb von 48 Stunden musste Rumänien Teile seines Gebiets abtreten und war unfähig, zu reagieren, sagt Iulian Fota.

  • Les gouvernements et les droits de l’Homme

    Les gouvernements et les droits de l’Homme

    Dans son rapport annuel, l’organisation souligne que « les gouvernements commettent une grave erreur lorsquils délaissent les droits humains dans leurs réponses à de graves défis sécuritaires ».



    Présenté à Beyrouth, par le directeur exécutif de HRW, Kenneth Roth, le document examine sur plus de 600 pages la situation des droits de l’homme dans plus de 90 pays. Selon le document, « la montée du groupe extrémiste État islamique est lune de ces crises internationales au cours desquelles les droits humains ont été relégués au second plan. Pourtant, l’EI na pas surgi de nulle part. Outre le vide sécuritaire apparu dans le sillage de linvasion américaine de lIrak, les politiques abusives et sectaires des gouvernements irakien et syrien et lindifférence de la communauté internationale à leur égard ont favorisé lémergence de ce groupe armé », écrit HRW.



    Plus de 200.000 personnes ont été tuées dans les 4 ans de conflit en Syrie, les Etats — Unis et ses allies ayant permis que leurs actions militaires contre l’Etat Islamique mettent dans l’ombre les efforts censés déterminer le régime Assad à mettre fin aux abus, estime encore l’organisation. Selon ses experts, « dans de trop nombreux pays, notamment le Kenya, lÉgypte et la Chine, les gouvernements et les forces de l’ordre ont répondu aux menaces réelles de terrorisme ou perçues comme telles par linstauration de mesures abusives qui, au bout du compte, alimentent les crises ». De même, « en France, la réponse du gouvernement à l’attaque commise contre Charlie Hebdo, qui consiste à s’appuyer sur une loi antiterroriste pour poursuivre les auteurs de propos qui ne font pas réellement lapologie de la violence, pourrait avoir un effet négatif sur la liberté dexpression et dencourager dautres gouvernements à recourir à de telles lois pour faire taire ceux qui les critiquent ».



    D’autres exemples détaillés des transgressions des droits de l’homme partout dans le monde s’étalent sur les 600 pages du rapport de HRW, un accent particulier étant mis sur les zones de conflit et les causes qui ont engendré ces crises majeures qui touchent actuellement des millions de personnes.



    Selon le président de l’organisation, Kenneth Roth, ce que l’on désignait auparavant par les termes « le printemps arabe » s’est désormais transformé en conflit et répression dans les pays concernés; les islamistes extrémistes commettent des crimes de masse et menacent les civils au Moyen Orient et dans certains endroits de l’Asie et de l’Afrique, alors qu’en Ukraine il y a des tensions semblables à la guerre froide.



    « Des fois, il semble que le monde est en train de se déchirer », affirme encore Kenneth Roth. Et lui d’ajouter: « Certains gouvernements commettent lerreur denvisager les droits humains comme un luxe à ne prendre en compte que dans des temps moins difficiles, au lieu de les considérer comme une véritable composante de laction politique. Cette approche n’est pas seulement erronée, mais aussi elle est contre-productive et manque de perspective», estime le président de HRW.



    « La guerre dans l’est de l’Ukraine a eu un effet dévastateur sur les civils », lit-on dans le rapport de l’organisation qui souligne que « toutes les parties au conflit ont violé les lois de la guerre ». Ce qui plus est, en raison de l’attention prêtée au conflit dans l’est séparatiste du pays, les abus commis par la Russie en Crimée sont passés inaperçus, notamment le fait que les journalistes et les Tatars militant contre l’annexion y sont visés par les groupes paramilitaires russes.



    Qu’en est — il de la Roumanie? En tant qu’Etat situé à la frontière orientale de l’OTAN, sa priorité absolue à l’heure actuelle est de renforcer ce flanc est de l’Alliance, affirment les autorités roumaines. Récemment, lors du Forum sur la sécurité mondiale (GLOBSEC) de Bratislava, le chef de la diplomatie roumaine, Bodgan Aurescu a fait référence à la crise sécuritaire sans précédent en Europe depuis la Seconde Guerre Mondiale, déclenchée l’année dernière par la violation des normes fondamentales du droit international. Il a plaidé pour une approche commune et claire de la crise ukrainienne. Et cela, parce que malgré les accords, le conflit continue à faire des victimes, alors que son évolution est toujours incertaine.



    Dans une interview pour Radio Roumanie, le professeur Iulian Fota, ancien conseiller présidentiel sur des questions liées à la sécurité, a passé en revue les possibles conséquences pour la Roumanie d’un conflit brûlant prolongé aux frontières du pays: « Notre situation de sécurité est étroitement liée à ce qui se passe en Ukraine. Elle avait déjà été mise en discussion par les événements de Géorgie en 2008. Cette crise ukrainienne, tout comme l’annexion illégale de la Crimée, ne font qu’accentuer ces incertitudes et ces soucis. En fait, la question qui se pose est de savoir ce nous devons faire dans cette situation. Nous ne contrôlons pas la situation internationale, car notre poids est moyen, sinon trop petit de ce point de vue, mais nous pouvons contrôler notre propre situation. D’où mon message: la meilleure réaction de la Roumanie face à une telle crise est de mettre de l’ordre dans notre propre pays ».



    Et pour cause, explique Iulian Fota: « on ne sait pas ce que l’avenir nous réservera et j’espère que les expériences vécues par le passé ne se répèteront pas, comme ce fut le cas par exemple en 1940. Nous avons alors été mis à dure épreuve. On nous a donné 48 heures pour céder des territoires nationaux et nous, nous avons été incapables de réagir ».


    (trad. Valentina Beleavski)

  • Governing and Human Rights

    Governing and Human Rights

    Human Rights Watch has published its annual report, which states that “human rights violations played an important role in fomenting and aggravating” some of the current crises. The organization warns that when taking measures for fighting terrorism and increasing security, governments should not ignore human rights. The report was presented in Beirut by the executive director of the organization, Kenneth Roth; it is 656 pages long, looking at human rights in over 90 countries.



    The report shows that the rise of the self-proclaimed Islamic State is among the global challenges that resulted right away in human rights abuses. According to the report, “ISIS did not emerge in a vacuum. In part it is a product of the United States-led war and military occupation of Iraq that began in 2003, which produced, among other things, a security vacuum. More recently, the sectarian policies of the Iraqi and Syrian governments, and international indifference to those governments’ serious rights abuses, have been important factors”. Over 200,000 people have been killed in the four years of conflict in Syria, and, according to the document, the United States and its allies have allowed their military operations against ISIS to overshadow efforts aimed at forcing the Assad regime to end abuses.



    According to the document, many countries, among them Nigeria, Kenya, Egypt and China, have responded to real or presumed terrorist threats with abusive policies that have resulted in crises. Also, the report warns that there is a danger in France for the government’s reaction to the Charlie Hebdo attacks, namely using anti-terrorist legislation to indict free speech that does not incite to violence, to squash freedom of expression and encourage other governments to use such legislation against its opponents.



    In its over 600 pages, HRW details human rights violations in all regions of the world where conflicts are underway, and analyses the causes of major crises affecting millions. The head of the organization says that what was once the Arab Spring has degenerated into conflict and repression, Islamists are committing mass murder in the Middle East, parts of Asia and Africa, while in Ukraine the seeds of a new Cold War have started to emerge, and a civilian airliner has been shot our of the sky.



    Sometimes it seems that the world is on the verge of unravelling, says Kenneth Roth. Based on developments in 2014, he believes that “Many governments have responded to the turmoil by downplaying or abandoning human rights. Some of these governments continue to raise human rights concerns, but many appear to have concluded that today’s serious security threats must take precedence over human rights. In this difficult moment, they seem to argue, human rights must be put on the back burner, a luxury for less trying times. That subordination of human rights is not only wrong, but also shortsighted and counterproductive.”



    As for the eastern Ukraine situation, the report says that civilians bore the brunt of it, and notes the abuses committed by both sides in the conflict. It also points out that the attention grabbed by these events overshadowed the abuses committed by Russia in Crimea, which it took over in 2014, and where the local Tartars, anti-annexation militants and the free press became targets for Russian paramilitary groups.



    For Romania, as NATO eastern flank country, the consolidation of this flank is an absolute priority at this time, according to the Romanian authorities. Recently, at the GLOBSEC debate on strategic topics in Bratislava, Romanian foreign minister Bogdan Aurescu spoke about the crisis without precedent since WWII, which started last year, in defiance of fundamental international law, and pleaded for a common front in the face of the Ukrainian crisis. In spite of the cease-fire agreements, the conflict continues to produce victims, and future developments are murky. In an interview with Radio Romania, professor Iulian Fota, a former presidential security adviser, talked about the possible impact on Romania of an open conflict so close to its borders:



    Iulian Fota: “Our security situation is questioned by the events in Ukraine, as it was by the 2008 Georgia conflict. This Ukrainian crisis and the conflict in the east, as well as the illegal annexation of Crimea, only enhance these uncertainties and worries. The question for us is what to do in this situation. We have no control over the international situation, we are too small a country, but we do have control over our own situation. Hence my message: Romania’s best reaction in a crisis like this is to put our country in order.” Iulian Fota explains that, quote “we don’t know what the future will bring, and I hope we won’t be in the situation we’ve been at other times in our history, such as in 1940, when we were basically given a pop quiz, we had to hand over national territories within 48 hours, and were incapable of reacting.”

  • Guvernele şi drepturile omului

    Guvernele şi drepturile omului

    Cazurile de încălcare a drepturilor omului au jucat un rol major în apariţia sau agravarea multora dintre crizele actuale din lume, apreciază Human Rights Watch în raportul său anual. Organizaţia atrage atenţia că atunci când iau măsuri de combatere a terorismului şi de securitate, guvernele nu trebuie să ignore drepturile omului.



    Prezentat la Beirut de directorul executiv al HRW, Kenneth Roth, documentul de 656 de pagini analizează situaţia drepturilor omului în peste 90 de ţări din întreaga lume. Raportul arată că ascensiunea grupării extremiste Statul Islamic se află printre provocările globale care au avut ca rezultat imediat subordonarea drepturilor omului. Dar Statul Islamic nu a apărut de nicăieri. Pe lângă vidul de securitate lăsat de invadarea Irakului de către SUA în 2003, politicile sectare şi abuzive ale guvernelor irakian şi sirian şi indiferenţa internaţională faţă de ele au fost factori importanţi care au alimentat SI, menţionează raportul.



    Peste 200 de mii de persoane au fost ucise în cei patru ani de conflict intern în Siria, iar, potrivit documentului, Statele Unite şi aliaţii săi au permis ca acţiunile lor militare contra grupării Statul Islamic să umbrească eforturile al căror scop este să determine regimul Assad să pună capăt abuzurilor. Conform documentului citat, multe ţări, printre care Nigeria, Kenya, Egipt şi China au răspuns la ameninţări reale sau presupuse de terorism prin politici abuzive care în final au dus la crize. De asemenea, raportul avertizează că în Franţa există pericolul ca răspunsul guvernului la atacul de la redacţia publicaţiei Charlie Hebdo – folosirea legislaţiei antiteroriste pentru a pune sub acuzare discursul care nu incită la violenţă – să aibă un efect de inhibare asupra liberei exprimări şi să încurajeze alte guverne să utilizeze legi asemănătoare contra oponenţilor. În cele peste 600 de pagini, Human Rights Watch detaliază încălcări ale drepturilor omului în toate regiunile lumii unde sunt înregistrate conflicte şi sunt radiografiate cauzele pentru care s-a ajuns la crizele majore ce afectează milioane de oameni.



    Preşedintele organizaţiei spune că ceea ce a fost cândva primăvara arabă a devenit acum conflict şi represiune în respectivele ţări, islamiştii extremişti comit crime în masă în Orientul Mijlociu, părţi din Asia şi Africa, iar în Ucraina au apărut tensiuni de tipul războiului rece şi un avion civil a fost doborât. Uneori pare că lumea este pe cale să se destrame, mai spune Kenneth Roth. Pe baza evenimentelor analizate pentru anul 2014 el consideră că “multe guverne ale lumii, deşi par preocupate de drepturile omului, consideră că ameninţările de securitate sunt mai importante decât drepturile omului, pe care le tratează ca pe un lux şi le pun într-un plan secund. Această abordare este nu numai greşită, dar şi lipsită de perspective şi contraproductivă”, apreciază preşedintele organizaţiei Human Rights Watch.



    În ce priveşte situaţia din estul Ucrainei, raportul spune că cel mai mult au avut de suferit civilii şi remarcă abuzurile comise de ambele părţi în conflict, ca şi faptul că atenţia acordată conflictului din est a făcut să treacă neobservate abuzurile comise de Rusia în Crimeea, pe care a ocupat-o în 2014 şi unde tătarii, militanţi împotriva anexării şi ziariştii au devenit ţinte ale grupurilor paramilitare ruseşti.



    Pentru România, ca stat de graniţă în NATO, consolidarea flancului estic al Alianţei reprezintă o prioritate absolută în acest moment, spun autorităţile române.



    Recent, în cadrul unei dezbateri GLOBSEC pe teme strategice desfăşurate la Bratislava, şeful diplomaţiei de la Bucureşti, Bogdan Aurescu, a făcut referire la criza de securitate fără precedent în Europa după cel de-al doilea Război Mondial declanşată anul trecut, cu încălcarea normelor fundamentale de drept internaţional, şi a pledat pentru o abordare comună clară în faţa crizei din Ucraina. În pofida acordurilor, conflictul continuă să facă victime, iar evoluţia rămâne incertă.



    Într-un interviu pentru Radio România, profesorul Iulian Fota, fost consilier prezidenţial pe probleme de securitate, a făcut precizări despre posibilele repercusiuni asupra României în cazul continuării unui conflict fierbinte în apropierea graniţelor: Situaţia noastră de securitate este pusă în discuţie prin ceea ce se întâmplă în Ucraina şi fusese deja pusă în discuţie prin ceea ce s-a întâmplat în Georgia în 2008. Criza asta din Ucraina şi acest conflict din estul Ucrainei, ca şi anexarea ilegală a Crimeei, nu fac decât să ne accentueze aceste incertitudini şi aceste îngrijorări. Întrebarea pentru noi este de fapt ce facem noi în această situaţie. Nu avem un control pe situaţia internaţională, suntem o ţară prea mică sau mijlocie, dar avem un control pe propria noastră situaţie. De aici şi mesajul meu: cea mai bună reacţie a României în faţa unei astfel de crize este să ne punem ţara în ordine.”



    Pentru că, spune Iulian Fota, nu se ştie ce aduce viitorul şi eu sper să nu mai fim în situaţia în care am fost în alte epoci cum a fost de exemplu în 1940, când ne-am trezit cu un extemporal rapid pe masă, a trebuit să cedăm teritorii naţionale în 48 de ore şi am fost incapabili de reacţie.”