Tag: hydrocarbures

  • Les Roumains consomment moins d’électricité

    Les Roumains consomment moins d’électricité

    Pendant une
    année tellement compliquée comme 2022, lorsque les prix de l’électricité et du
    gaz ont flambé, obligeant l’Exécutif à intervenir et à plafonner les factures
    énergétiques, la consommation d’électricité en Roumanie a diminué. Selon
    l’Institut National de la Statistique, au cours des 11 premiers mois de l’année
    dernière, les entreprises ont baissé leur consommation de 6%, tandis qu’au sein
    de la population, la baisse a dépassé les 9 %. L’analyste économique Constantin
    Rudniţchi a commenté ces données sur Radio Roumanie :


    « La
    consommation a diminué à tous les niveaux, au sein de la population, des agents
    économiques et des communautés locales. On n’a pas encore une image très claire
    de cette situation. N’empêche, on pourrait supposer que le prix très élevé a
    joué un rôle important quant à la baisse de la consommation, de sorte que de
    nombreux consommateurs, aussi bien des entreprises, que des consommateurs
    individuels, ont surveillé leur consommation en prenant soin que la facture ne
    dépasse pas leurs moyens financiers. De plus, pour soutenir la population, le
    Gouvernement a conçu des schémas de soutien, afin de permettre un tarif moindre
    si la consommation ne dépasse pas un certain nombre de kW.»


    Ce qui plus est, Constantin Rudniţchi considère comme satisfaisant
    le fait que la Roumanie affiche une croissance économique, malgré une consommation
    énergétique à la baisse. Selon lui, il faudrait attendre les prochaines
    statistiques pour voir si la réduction de la consommation d’énergie est le
    résultat d’une consommation plus efficace ou celui du ralentissement de la
    dynamique économique. La production d’électricité des centrales
    hydroélectriques a diminué de près de 20 %. Des productions réduites ont
    également été affichées par les centrales thermiques et nucléaires. Dans son
    intervention, Constantin Rudniţchi a salué la production accrue d’énergie
    éolienne et solaire obtenue par les installations photovoltaïques dans le
    courant de l’année dernière. En revanche, dit-il , la situation est moins
    rose quant on parle des centrales hydroélectriques dont la production a été
    affectée par la période de sécheresse de 2022. Constantin
    Rudniţch : « Nous constatons un certain équilibre: d’une
    part, on a une augmentation de la production d’électricité à partir des sources
    énergétiques renouvelables utilisée dans l’économie, ce qui est positif. On continue
    aussi la production du charbon, des hydrocarbures et du gaz naturel. En
    revanche, la production d’énergie hydroélectrique a beaucoup diminué, pour les
    raisons mentionnées. A cause de la sécheresse, les centrales hydroélectriques
    ont fonctionné avec plus de difficulté. Une des centrales les plus affectées
    est celle sur le Danube. Cela nous montre que nous sommes toujours vulnérables
    à la sécheresse qui affecte aussi la production d’énergie. »



    Selon les données concernant les ressources
    énergétiques primaires, une partie importante de celles-ci est importée ce qui réfute le mythe de l’indépendance
    énergétique de la Roumanie. De ce point de vue, le pays reste toujours dépendant
    du marché étranger. (trad.
    Andra Juganaru)

  • La semaine du 9 au 14 mai 2022

    La semaine du 9 au 14 mai 2022


    Epilogue dans l’Affaire Colectiv


    Au bout
    de presque 7 ans de procédure judiciaire, la justice a enfin tranché dans
    l’affaire Colectiv, la plus importante catastrophe civile de la Roumanie
    post-communiste. La tragédie a eu lieu le 30 octobre 2015, lorsque 64 personnes
    sont mortes et 186 ont été blessées, dont une s’est suicidée par la suite, après
    un incendie survenu lors d’un concert de rock dans le club Colectiv de Bucarest.
    La boîte fonctionnait sans avoir toutes les autorisations légales et ne
    respectait pas les règles de sécurité incendie. Politiquement, la catastrophe a
    débouché sur des manifestations sans précédent qui ont forcé le premier
    ministre de l’époque, le social-démocrate, Victor Ponta, à démissionner. Juridiquement,
    les procédures ont pris environ sept ans, jusqu’au 12 mai dernier, quand les
    trois patrons de Colectiv ont appris leurs peines – entre 6 et 11 ans de prison
    ferme -, tandis que les deux techniciens qui ont monté les feux d’artifice du
    concert de rock ont été condamnés à 6 ans et 10 mois de prison ferme. Leur
    manager s’est vu infliger une peine de deux ans et demi de prison ferme et les
    deux pompiers du service des urgences (DSU), qui devaient vérifier que le club
    respectait toutes les règles de sécurité, passeront également 8 ans et 8 mois
    en prison.La Cour d’appel de
    Bucarest a condamné Cristian Popescu Piedone, à l’époque maire du secteur 4 de
    la capitale roumaine, à quatre ans de prison pour sa responsabilité indirecte
    dans la tragédie de Colectiv. Personnage pittoresque, ayant passé son diplôme
    de Bac à 32 ans, Piedone, 60 ans bientôt, a démissionné de ses fonctions de
    maire après l’incendie de Colectiv. Cependant, Piedone est revenu en politique
    en 2020, quand il a remporté la Mairie du Secteur 5 de Bucarest.



    La loi
    offshore de l’exploitation des hydrocarbures en mer Noire


    Le
    Sénat roumain a approuvé le projet de modification de la loi offshore d’exploitation
    des hydrocarbures en mer Noire. Initiée par la coalition gouvernementale au
    pouvoir, PSD-PNL-UDMR, la loi permettra à la Roumanie de faire un pas en avant
    vers son indépendance énergétique, affirment ses promoteurs. Le projet fixe la
    répartition des bénéfices obtenus à 40 % pour les investisseurs et 60 % pour
    l’État roumain, qui a le droit de préemption à l’achat du gaz. Les partis au
    pouvoir ont souligné la nécessité d’une telle loi dans l’actuel contexte
    économique dans un pays comme le nôtre qui en hiver, importe presque 30 % de
    son nécessaire en gaz de Russie. La loi
    offshore a été soutenue par l’opposition aussi dont les amendements ont été
    rejetés. En revanche, le parti ultranationaliste, AUR, a refusé de donner son
    vote, en qualifiant ce projet d’anti national car il permet la vente des
    ressources nationales à des compagnies étrangères. Le vote final revient à la
    Chambre des députés.



    Des
    propos offenseurs à l’adresse de la Roumanie


    Plus de
    900 000 citoyens ukrainiens se sont réfugiés en Roumanie voisine depuis le
    début de l’invasion de leur pays par les troupes russes, selon les données
    fournies par l’Inspection générale de la Police roumaine des frontières. Dans
    ce contexte, l’ambassadeur de la Fédération de Russie en Roumanie, Valeri
    Kuzmin, a été convoqué au Ministère des Affaires étrangères de Bucarest, par le
    chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, après la parution sur le site
    de l’ambassade russe d’un article intitulé « L’aboiement de l’Otan aux
    frontières de la Russie et la principale source de désinformation du
    monde ». La diplomatie roumaine a signalé à Valeri Kuzmin qu’un tel
    langage utilisé par la mission russe sur place était inacceptable, puisqu’il
    offense et provoque la Roumanie et l’Otan dont notre pays fait partie. Au mois
    d’avril, la Roumanie déclarait indésirables 10 fonctionnaires de l’Ambassade
    russe à Bucarest, dont les actions et activités contrevenaient aux prévisions
    de la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques.



    Journalistes
    roumains retenus en Transnistrie


    Deux
    journalistes roumains de la chaîne de télévision privée Digi 24 ont été libérés
    mercredi, suite aux démarches diplomatiques de Bucarest, après avoir été
    retenus par les soi-disant forces de sécurité de la région séparatiste de
    Transnistrie. Les deux étaient sur place pour des intérêts professionnels et la
    rédaction a perdu le contact avec eux depuis mardi dernier. L’ambassade
    roumaine en République de Moldova a entrepris en urgence les démarches
    nécessaires afin que les journalistes soient relaxés au bout de quelques heures
    seulement. Par la suite, ils ont été accompagnés jusqu’à Chisinau. La région de
    Transnistrie est sortie de facto de sous le contrôle de la République de
    Moldova en 1992, quelques mois après que le pays avait déclaré son
    indépendance. 1 500 soldats russes, appuyés par un important arsenal militaire
    existent en Transnistrie, malgré l’engagement de l’ancien leader de Moscou,
    Boris Eltsine, de retirer les troupes de cette région.



    La
    saison nationale de football touche à sa fin


    Les
    clubs roumains Sepsi OSK Sfântu Gheorghe et FC Voluntari ont obtenu leur
    qualification en finale de la Coupe de Roumanie de football qui se déroulera le
    jeudi, 19 mai. Par ailleurs, les équipes pluri-championnes CFR Cluj et FCS
    Bucarest se disputeront la première place du Championnat de la Roumanie au
    football. Une fois terminée la saison nationale de foot, les Tricolores seront
    présents début juin, au tableau d’une nouvelle édition de la Ligue des nations,
    où ils joueront contre les sélections du Monténégro, de la Bosnie Herzégovine
    et de la Finlande. (trad Ioana Stancescu)





  • 12.05.2022

    12.05.2022

    Sondage – Un roumain sur deux a envisagé d’émigrer après le déclenchement de la guerre en Ukraine, et les premiers pays où ces personnes pourraient trouver un nouvel emploi sont l’Allemagne, la France et le Royaume Uni, selon les chiffres publiés par une plate-forme de recrutement. 12% attendaient l’évolution de la situation alors que 11% sont d’avis que la guerre ne touchera pas la Roumanie. 26% des personnes qui avaient répondu au questionnaire affirment qu’ils ne feraient pas ce pas, quelle que soit l’évolution de la situation. Les principales raisons pour lesquelles les Roumains pourraient émigrer sont dans l’ordre : le désir de changer d’environnement et de pays (38%), la sécurité personnelle et de la famille (24%), le désir d’avoir un revenu supérieur, impossible à obtenir en Roumanie (21%), le besoin de davantage d’opportunités de développement professionnel (14%) et le désir de travailler dans un domaine plus sûr qui ne soit pas touché par la guerre (4%).

    Hydrocarbures – Le projet de modification de la loi de l’exploitation des hydrocarbures qui donnera le coup d’envoi de l’extraction du gaz en mer Noire, a été voté par le Sénat de Bucarest. Le document sera envoyé à la Chambre des Députés, qui est chambre décisionnelle en ce cas. Les représentants de la coalition gouvernementale qui l’ont proposé affirment que c’est une variante beaucoup plus équilibrée que celle élaborée il y a quatre ans. La loi introduit de nouvelles modifications fiscales en faveur des compagnies intéressées et qui devraient réduire en quelques années seulement la dépendance du gaz russe. Selon les estimations, quelque 80 milliards de mètres cubes de gaz se retrouvent dans le bloc Neptun Deep en mer Noire, géré actuellement par les autrichiens d’OMV Petrom et par la compagnie d’Etat Romgaz – le plus grand producteur de gaz de Roumanie – qui a racheté la participation de 50% qu’ExxonMobil détenait dans ce projet. La consommation annuelle de gaz de Roumanie s’élève à approximativement 10 milliards de mètres cubes.

    Justice – La Cour d’appel de Bucarest devrait prononcer aujourd’hui son verdict dans le dossier « Colectiv » après plusieurs ajournements. Jusqu’ici l’ex maire Cristian Popescu Piedone, les trois patrons du club, des pyrotechniciens et des administrateurs de la société d’effets pyrotechniques, les pompiers de l’Inspection des situations d’urgence et d’autres fonctionnaires du 4e arrondissement ont été condamnés à des peines de prison ferme. Les inculpés devraient payer aux familles des victimes des dizaines de millions d’euros, tout comme la Mairie du 4e arrondissement et l’Inspection des situations d’urgence Bucarest – Ilfov. Pour rappel, l’incendie qui a ravagé la discothèque bucarestoise Colectiv en octobre 2015 a tué 64 personnes. Ce fut l’accident le plus grave de Roumanie d’après 1989, avec un bilan même plus lourd que celui de la catastrophé aérienne de Balotesti en 1995.

    Inflation – En Roumanie, l’inflation est à son niveau le plus haut des 18 dernières années – près de 14 %. C’est le gaz qui est devenu à 85 % plus cher, selon les données de l’Institut national de la statistique. Le prix de pommes de terres et de l’huile a augmenté d’environ 40 %, alors que celui des carburants – de plus de 35 %. Parmi les produits dont les tarifs sont désormais à 20 % plus chers figurent le chauffage, l’électricité, le transport aérien, les services de la poste, l’eau ou encore les services de salubrité. Les prix des légumes – frais et conservés – est aussi à la hausse, tout comme ceux des produits de boulangerie, y compris du pain. L’institut national de la statistique constate aussi que cette dernière année aucun produit du panier de consommation quotidienne des Roumains n’a vu son prix diminuer. Les seuls services dont les coûts ont stagné sont le transport ferroviaire et la téléphonie mobile. Pour sa part, la Banque nationale de Roumanie estime que l’inflation ne cessera de croître, pour dépasser tous les pronostics et rester supérieure à 10 % durant la première partie de l’année prochaine aussi.

    Covid – La Roumanie a rapporté mercredi 705 nouveaux cas de coronavirus dépistés en 24 h; soit une centaine de moins que le jour précédent. S’y ajoutaient 8 décès survenus dans l’espace de 24 h à cause du Covid. 114 patients sont actuellement en soins intensifs, des non-vaccinés pour la plupart. A compter de lundi la 4e dose du vaccin anticovid de Pfizer-BioNTech sera administrée en Roumanie, tant dans les centres spécialisés que dans les cabinets des médecins traitants. Cette dose peut être demandée par les personnes âgées de plus de 18 ans et qui ont déjà reçu 3 doses d’un sérum à base d’ARN messager. A préciser qu’il faut avoir un écart minium de 4 mois entre la 3e et la 4e dose du vaccin. L’Agence européenne du médicament et le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies infectieuses recommandent l’administration de cette 4e dose notamment aux personnes âgées de plus de 60 ans.

    Varsovie – En visite officielle à Varsovie, le président du Sénat de Bucarest, Florin Cîţu, a rencontré mercredi le ministre polonais des Finances, Magdalena Rzeczkowska. Les deux responsables ont évoqué entre autres, l’inflation et le déficit budgétaire et les mesures nécessaires pour dépasser cette période, lorsque les économies des Etats de l’Union étaient « rudement mises à l’épreuve ». Florin Cîţu a apprécié la « coordination efficace et durable dans le domaine de la sécurité et de la défense entre la Roumanie et la Pologne, en tant qu’Etats alliés qui partagent une vision commune sur les risques sécuritaires dans la région euro atlantique, y compris dans des formats de coopération régionaux. Florin Cîtu a annoncé qu’après la visite en Pologne, il ira en République de Moldova.

    Ukraine – Un premier militaire russe a été déféré à la Justice pour avoir tué un homme dans la région de Sumî. Des équipes internationales de procureurs et criminalistes continuent l’investigation des crimes de guerre commises par l’armée russe et instruisent actuellement plus de 10 000 dossiers. Selon l’envoyé spécial de la Radio publique roumaine, le soldat russe âgé de 21 ans a tué un civil ukrainien alors que celui-ci se déplaçait à vélo. Le soldat se trouvait à bord d’un véhicule volé aux d’autres soldats parce que leur convoi avait été détruit par les forces ukrainiennes. Le procureur général de l’Ukraine Irina Venediktova, a déclaré que des preuves avaient été ramassées relatives à la culpabilité du militaire, y compris pour crime préméditée et celui-ci risquait une peine allant de 10 à 15 ans de prison ferme et même la détention à perpétuité. Les équipes d’investigateurs sont aidés par des spécialistes de Pologne, Lituanie et la France et dans de nombreux cas des civils ont été tués sans aucune raison.

    Réfugiés – La police roumaine aux frontières a annoncé aujourd’hui que près de 8 000 réfugiés ukrainiens sont entrés en Roumanie au cours des précédentes 24 heures. Depuis le déclenchement de la guerre russo-ukrainienne, plus de 912 000 ressortissants ukrainiens sont entrés en Roumanie. Par ailleurs, l’exécutif a approuvé l’utilisation des réserves d’Etat pour fournir plusieurs produits aux réfugiés, dans le contexte de l’agression militaire risse en Ukraine. Mercredi, une délégation de la Rada suprême de l’Ukraine, soit le parlement de Kiev et Paun Rohovei, le chef de la mission diplomatique de l’Ukraine en Roumanie ont visité le Centre des réfugiés de Brasov, ont visité le centré d’accueil des réfugiés de Brasov, dans le centre de la Roumanie. Les responsables se sont déclarés impressionnés par la manière dont la communauté locale de Brasov s’est mobilisée pour répondre aux besoins des réfugiés ukrainiens. La délégation du parlement ukrainien se trouve pour quelques jours en Roumanie pour rencontrer plusieurs membres de la Commission des droits de l’Homme, des minorités et du Sénat de Bucarest.

    Météo – Il fait beau en Roumanie, où les températures sont assez élevées pour la mi-mai. Le ciel est variable, dégagé mais aussi couvert sur le nord extrême du pays, où des pluies à verse et des orages sont attendus. Le vent est présent sur le sud-est, le nord-est et sur les Carpates orientales. Les températures vont de 22 à 30 degrés.

  • 11.05.2022

    11.05.2022

    Inflation – Le taux annuel d’inflation a grimpé en Roumanie à 13,76% au mois d’avril de cette année, de 10,15% en mars, selon les chiffres rendus publics aujourd’hui par l’Institut national de la Statistique. Le prix des marchandises non-alimentaires a augmenté de 16,35%, les aliments sont plus chers de 13,54% alors que le prix des services a progressé de 7,11%. Afin de contrecarrer la flambée de l’inflation, la Banque centrale roumaine a annoncé mardi une nouvelle majoration de son taux directeur, avec pour effet une nouvelle majoration des taux d’intérêt aux crédits et aux prêts pratiqués entre les banques. La Banque nationale s’attend à ce que le niveau de l’inflation augmente à des niveaux supérieurs qu’initialement anticipés et qu’il ne devrait pas revenir à des niveaux de moins de 10% avant la deuxième moitié de l’année prochaine.

    Rabat – Le ministre roumain des AE, Bogdan Aurescu, participe, aujourd’hui à la réunion ministérielle de la Coalition globale anti- Daesh, qui se déroule à Marrakesh, au Maroc. Selon le ministère roumain des AE, cette réunion sera coprésidée par les Etats Unis et par le Maroc et devrait réunir plus de 75 représentants d’Etats et d’organisations internationales membres de la coalition parmi lesquels la majorité des Etats membres de l’OTAN et de l’UE, des Etats partenaires des Balkans, du Proche orient, d’Afrique, d’Asie, ainsi que des responsables de l’OTAN, de l’UE et de l’Interpol. Principaux sujets à l’agenda des débats : la situation sécuritaire en Irak, en Syrie et l’évolution du phénomène terroriste sur le continent africain et en Afghanistan. Bogdan Aurescu soulignera la contribution de la Roumanie sous l’égide de la Coalition, vu que le pays est engagé depuis 2016 des les efforts de combattre les actions du Daesh et de stabiliser et reconstruire les Etats touchés par cette organisation terroriste.

    Loi de l’exploitation des hydrocarbures – Le projet de modification de la Loi de l’exploitation des gaz en haute mer est aujourd’hui à l’ordre du jour des débats du Sénat de Bucarest, en tant que première chambre saisie. Les représentants de la coalition gouvernementale, initiateurs du projet affirment que c’est une variante beaucoup plus équilibrée que celle d’il y a quatre ans. Elle contient des modifications fiscales favorables aux compagnies intéressées et son objectif est de réduire d’une manière significative la dépendance du gaz russe. Le ministre de l’Energie, Virgil Popescu a souligné qu’en modifiant l’actuelle loi, les autorités cherchent à débloquer les investissements dans la région et à accélérer l’exploitation des gisements de grande profondeur en haute mer. L’objectif est non seulement d’assurer la sécurité énergétique de la Roumanie en cas de crise énergétique, mais aussi de transformer la Roumanie en un fournisseur de sécurité énergétique régionale. Conformément au projet, l’Etat roumain aura le droit de préemption à l’achat du gaz naturel. La compagnie nationale d’Etat Romgaz – le producteur de gaz le plus important de Roumanie – et la compagnie autrichienne OMV devraient extraire du gaz de la mer Noire dans les années à venir.

    Gouvernement – Un projet de décret d’urgence visant à combattre la spéculation figure aujourd’hui à l’ordre du jour de la réunion gouvernementale à Bucarest. Ce projet a été élaboré pour combattre la flambée du prix de certains produits dans des situations de crise. Il s’agit par exemple du prix des désinfectants et des masques de protection au début de la pandémie de Covid et plus récemment du prix des carburants et de l’huile alimentaire suite à la crise en Ukraine. La spéculation avait été incriminée par le passée, après la Seconde Guerre mondiale ou juste après la chute du communisme en 1990.

    Météo – Les températures augmentent en Roumanie. Le ciel sera variable aujourd’hui, avec de légères averses localisées, principalement dans le centre du pays. On annonce des températures maximales comprises entre 17 et 28 degrés. Un temps clément aujourd’hui à Bucarest avec 25 degrés.

    Ukraine – Le président ukrainien Volodymyr Zelenski a commenté la situation sur le front dans la région de Kharkiv, dans l’est, soulignant que les forces armées ukrainiennes étaient en train de déloger les envahisseurs et de libérer le territoire de la région. Les combats se poursuivent aussi autour de l’Ile des Serpents, située à 45 kilomètres de la côte roumaine, où la Russie tente de renforcer leur très vulnérable garnison. Par ailleurs, l’Ukraine a bloqué le transit du gaz russe vers l’Europe occidentale dans la région de Lougansk et affirme que l’occupation de ses parties orientales par les forces russes rendait impossible la supervision de flux. Cette décision immobilise plus de 32 millions de mètres cubes de gaz par jour, soit un tiers des exportations russes qui transitent quotidiennement le territoire ukrainien. Le Congrès américain s’est déclaré favorable à une aide supplémentaire de 40 milliards de dollars. La loi sera rapidement approuvée par le Sénat et promulguée par le président Joe Biden. Les fonds seront utilisés pour assurer l’appui militaire et l’assistance humanitaire aux civils touchés par l’invasion russe en Ukraine.

  • Quel horizon pour l’extraction du gaz naturel de la mer Noire ?

    Quel horizon pour l’extraction du gaz naturel de la mer Noire ?

    « Prochainement », c’est la réponse qu’a donné au micro de la radio publique roumaine le chef du cabinet de Bucarest, Nicolae Ciuca à la question quand la Roumanie réussira-t-elle à extraire les premiers mètres cubes de gaz de la mer Noire. C’est désormais une urgence imposée par le conflit économique et commercial qui oppose la Russie à l’Union européenne sur la toile de fond de la guerre en Ukraine. Dépendants du gaz russe, plusieurs Etats membres s’avèrent réticentes quant à l’affermissement des sanctions à l’adresse du Kremlin parce qu’à son tour la Russie pourrait fermer les robinets des gazoducs. Une réduction de cette dépendance n’est pas envisageable du jour au lendemain et même la Commission européenne la considère possible à l’horizon 2030. D’ici là, il faut trouver des solutions alternatives d’approvisionnement.

    La situation de la Roumanie est la meilleure de l’UE en ce cas, puisqu’elle dépend le moins du gaz russe. La Roumanie est le deuxième plus important producteur de pétrole et de gaz de l’espace communautaire et dispose de grands gisements de gaz naturel non-exploité en mer Noire. Pendant de longues années, les analystes économiques ont critiqué l’absence d’une vision stratégique et l’incertitude juridique qui ont empêché la Roumanie à exploiter ces réserves, qui permettraient au pays d’être non seulement énergétiquement indépendant, mais aussi d’exporter vers d’autres Etats. Or dans ce contexte, cette semaine, le Sénat de Bucarest a démarré les débats en régime d’urgence sur la modification de la loi de l’exploitation des hydrocarbures en haute mer. Catalin Nita, directeur exécutif de la Fédération patronale du pétrole et du gaz : « A première vue, c’est un projet amélioré. Nous allons probablement proposer quelques amendements, mais en principe nous sommes enchantés par le fait que ce projet de loi très, très important pour la sécurité énergétique de la Roumanie soit débloqué et pas en dernier lieu par les couts plus bas que les Roumains auront à l’avenir. » explique Catalin Nita, directeur exécutif de la Fédération patronale du pétrole et du gaz.

    Le projet de loi impose une stabilité législative sur toute la durée de l’exploitation du gaz naturel du périmètre maritime, estimée à plus de 20 ans. 60% des revenus issus de cette activité reviendront à l’Etat et 40% aux investisseurs. Ce qui plus est, la Roumanie aura un droit de préemption à l’achat du gaz extrait, alors que le surplus sera exporté. Le volume des périmètres roumains en mer Noire est estimé à 200 milliards de mètres cubes, dont la quantité la plus importante se retrouverait dans le périmètre Neptun Deep, détenu actuellement par les sociétés OMV Petrom et ExxonMobil. Précisons aussi que la société roumaine Romgaz est en train de racheter la participation d’Exxon à ce périmètre.

    Les travaux d’exploitation sont plus avancés au périmètre Midia, où la société Black Sea Oil & Gas devrait commencer l’extraction cette année même. Ecoutons le premier ministre roumain Nicolae Ciucă: « Il est possible de recevoir du gaz vers le milieu de cette année. Il existe déjà un investissement fait par Black Sea Oil & Gas, qui a déjà signé les documents de réception et pourrait assurer un milliard de mètres cubes de gaz par an par le biais de cet investissement. L’exploitation du gaz dans le périmètre Neptun Deep devrait commencer fin 2026-début 2027. » a annoncé le premier ministre roumain Nicolae Ciuca. Bucarest espère ainsi devenir un fournisseur de sécurité énergétique régionale.

  • 18/04/2022 (mise à jour)

    18/04/2022 (mise à jour)

    Gouvernement — Le premier ministre roumain, Nicolae Ciucă, a réitéré ce lundi qu’en cas de crise, comme celle que traverse actuellement la Roumanie, l’unique solution, ce sont les investissements privés. Le rôle du gouvernement est de les appuyer par des politiques publiques visant à assurer la stabilité et le développement économique. Dans une interview à la Radio publique roumaine, il a souligné que pour assurer la stabilité, il faut que le milieu des affaires soit soutenu par des politiques gouvernementales. Le premier ministre a précisé que les institutions financières internationales confirmaient que les solutions de l’Exécutif de Bucarest ont été et seront les plus adaptées. M Ciucă a également déclaré qu’en 2022, la Roumanie avait le budget d’investissements le plus élevé des 30 dernières années — soit quelque 18 milliards d’euros.



    Diplomatie — Le ministre roumain des Affaires étrangères, Bogdan Aurescu, a eu, lundi, un entretien téléphonique avec le secrétaire d’Etat des Etats-Unis, Antony Blinken, afin de discuter des conséquences de l’agression militaire illégale de la Russie contre l’Ukraine et des efforts alliés de gérer la situation créée et d’y répondre de manière appropriée. Selon un communiqué du ministère, les deux responsables ont également parlé des modalités concrètes d’aider l’Ukraine et des aspects relevant de la coopération bilatérale dans le cadre du Partenariat stratégique Roumanie — Etats-Unis. Le secrétaire d’Etat américain a adressé à son homologue roumain les remerciements spéciaux de son pays pour le rôle régional assumé et pour toutes les mesures prises par la Roumanie afin de gérer la crise actuelle. Et aussi pour le soutien pluridimensionnel fourni à l’Ukraine et à d’autres partenaires vulnérables de la région, y compris à la République de Moldova. Le chef de la diplomatie de Bucarest a adressé des remerciements pour la décision des Etats-Unis d’accroître leur présence militaire en Roumanie. Il a mis en exergue la nécessité de consolider, à l’avenir aussi, une présence américaine et alliée aussi robuste que possible en Roumanie et sur l’ensemble du flanc est, notamment à la mer Noire.



    Défense — Le ministre roumain de la Défense, Vasile Dîncu, a eu, lundi, une discussion téléphonique avec le secrétaire d’Etat à la Défense des Etats-Unis, Lloyd J. Austin III. Les deux responsables ont parlé des évolutions de la situation sécuritaire dans la région de la mer Noire dans le contexte de la guerre en Ukraine et des efforts de l’OTAN de renforcer la posture alliée sur son flanc oriental. Un autre sujet à l’agenda, selon un communiqué du ministère — le stade pour rendre opérationnel le groupe de combat allié de Roumanie. Les deux officiels ont exprimé leur préoccupation à l’égard de la situation actuelle d’Ukraine et ont réitéré la condamnation ferme du conflit, des crimes commis à Boutcha et dans d’autres localités, pour lesquels toute la responsabilité incombe à la Russie, selon la source citée.



    Hydrocarbures — Le Sénat de Bucarest débat en procédure d’urgence cette semaine la modification de la loi de l’exploitation des hydrocarbures en haute mer, dite loi offshore. Le projet réglemente l’exploitation du gaz en mer Noire. Aux termes de l’actuelle forme de la loi, en cas de crise énergétique, la Roumanie doit assurer prioritairement son approvisionnement en gaz. Le document assumé par les leaders des partis au pouvoir (PNL, PSD et UDMR) prévoit que 60 % des revenus obtenus suite à l’exploitation du gaz dans le périmètre maritime roumain doivent revenir à l’Etat et le reste de 40 % aux investisseurs. En plus, la Roumanie bénéficiera d’un droit de préemption à l’achat du gaz extrait, et le surplus sera exporté. Le projet établit le même cadre fiscal pour les exploitations sur terre, soit pour les périmètres pétroliers terrestres de profondeur.



    Réfugiés — 87 531 personnes, dont 6 750 ressortissants ukrainiens, sont entrées dimanche en Roumanie via les postes-frontières du pays. Depuis le déclenchement de la crise en Ukraine, plus de 737 000 Ukrainiens sont entrés en Roumanie, dont la plupart ont seulement transité notre pays. Par ailleurs, près de 40 % du total des réfugiés ukrainiens qui ont trouvé un emploi en Roumanie travaillent dans l’industrie, selon le ministère du Travail et de la Protection sociale. En deuxième position se trouve le secteur du BTP, suivi par la restauration et l’hôtellerie. Par ailleurs, les réfugiés ukrainiens exercent en Roumanie des activités de commerce, de services administratifs et des activités de support. Un quart de la totalité des réfugiés ukrainiens qui ont trouvé un emploi en Roumanie se sont fait embaucher à Bucarest. Près de 2 000 ressortissants ukrainiens ont trouvé un emploi en Roumanie après le 24 février.



    Don à l’Ukraine — La Roumanie a fait don à l’Ukraine de 11 ambulances fonctionnelles et complètement équipées, qui seront utilisées pour évacuer les blessés et accorder de l’assistance médicale d’urgence, a annoncé lundi l’Inspection pour les situations d’urgence de Suceava (nord-est). Le département de Suceava accueille le premier centre logistique européen pour la réception, le stockage, la manutention et le transfert de l’assistance humanitaire fournie à l’Ukraine par les Etats de l’UE. Le centre a été ouvert par le Département pour les situations d’urgence, sous l’égide du Mécanisme européen de protection civile.



    Banque centrale — Ces lundi et mardi, la Banque nationale roumaine organise une opération « portes ouvertes », lors du 142e anniversaire de sa création. Les visiteurs auront accès à l’Ancien Palais de la Banque à Bucarest, mais aussi aux succursales territoriales. Ils pourront admirer l’exposition permanente du Musée de la Banque centrale, y compris un lingot d’or de la réserve de l’institution ainsi que deux autres expositions temporaires. L’une est consacrée au centenaire de la naissance du roi Michel Ier, dernier monarque de Roumanie, et l’autre à Ecaterina Teodoroiu, héroïne roumaine de la Grande Guerre. Elle est la première femme à apparaitre sur un billet de banque de Roumanie, celui de 20 lei, sorti le 1er décembre dernier.



    Fêtes — Pour les chrétiens orthodoxes majoritaires en Roumanie et les catholiques de rite grec, c’est le premier jour de la Semaine sainte, celle qui précède Pâques. C’est une semaine de prières et de messes spéciales qui commémorent la Passion du Christ. C’est également la dernière ligne droite des préparatifs avant Pâques, la plus importante des fêtes chrétiennes, durant laquelle la plupart des Roumains nettoient leur maison, font des achats et préparent des plats spéciaux.



  • 18.04.2021

    18.04.2021

    Gouvernement – Le premier ministre roumain, Nicolae Ciuca a réitéré aujourd’hui qu’en cas de crise, comme celle que traverse actuellement la Roumanie, l’unique solution est l’investissement privé et le rôle du gouvernement est de l’appuyer par des politiques publiques ayant comme but d’assurer la stabilité et le développement économique. Dans une interview à la radio publique roumaine, il a souligné que pour assurer la stabilité il faut que le milieu des affaires soit soutenu par des politiques gouvernementales. Le premier ministre a précisé que les institutions financières internationales confirmaient que les solutions de l’Exécutif de Bucarest on été et seront les plus adaptées. M Ciuca a également dit qu’en 2022, la Roumanie avait le budget des investissements le plus élevé des 30 dernières années – soit quelques 18 milliards d’euros.

    Réfugiés – 87 531 personnes dont 6 750 ressortissants ukrainiens sont entrés dimanche en Roumanie via les postes frontières du pays. Depuis le déclenchement de la crise en Ukraine, plus de 737 000 ukrainiens sont entrés en Roumanie, dont la plupart ont seulement transité notre pays. Par ailleurs, près de 40% du total des réfugiés ukrainiens qui ont trouvé un emploi en Roumanie, sont dans l’industrie, selon le ministère du travail et de la protection sociale. En deuxième position se trouve le secteur du BTP, suivi par la restauration et l’hôtellerie. Par ailleurs, les réfugiés ukrainiens déroulent en Roumanie des activités de commerce, des services administratifs et des activités de support. Un quart de la totalité des réfugiés ukrainiens qui ont trouvé un emploi en Roumanie se sont fait embauchés à Bucarest. Près de 2 000 ressortissants ukrainiens ont trouvé un emploi en Roumanie après le 24 février.

    Ukraine – L’Ukraine à terminé de compléter le questionnaire sur l’adhésion à l’UE et s’attend à recevoir le statut d’Etat candidat à l’adhésion dans le cadre d’une réunion du conseil européen prévue pour les 23 et 24 juin. Entre temps, le président ukrainien Volodymyre Zelensky a averti dans le cadre d’un message vidéo que la Russie préparait une offensive majeure dans l’est de l’Ukraine. N’importe qui en Europe et aux Etats Unis peut voir déjà que la Russie utilise ouvertement l’énergie pour déstabiliser les sociétés occidentales. Or la Russie ne devrait pas gagner le pari mis sur le chaos créé par le marché énergétique a dit Volodymyre Zelensky. Il a également critiqué les délais enregistrés dans les livraisons d’armement vers sont pays. L’armée ukrainienne a rapporté dimanche de nouvelles attaques aériennes des forces russes contre la ville portuaire de Marioupol, après l’expiration d’un ultimatum russe aux combattants locaux de se rendre aux forces russes qui assiègent la ville. Plusieurs milliers d’habitants auraient été tués à Marioupol, qui est assiégée depuis plusieurs semaines. Dans la région de Lougansk, les civils ont été exhortés à partir immédiatement. Les forces russes déployées dans la région tentent de capturer l’intégralité des régions de Lougansk et de Donetsk. A la veille de l’invasion, le président russe a reconnu l’indépendance des deux régions dans les confins de leurs frontières administratives.

    Hydrocarbures – Le Sénat de Bucarest débat en procédure d’urgence cette semaine la modification à la loi des de l’exploitation des hydrocarbures en haute mer. Le projet réglemente l’exploitation du gaz naturel en mer Noire. Aux termes de l’actuelle forme de la loi, en cas de crise énergétique, la Roumanie doit assurer en priorité son approvisionnement en gaz. Le document assumé par les leaders des partis au pouvoir (PNL, PSD et UDMR) prévoit que 60% des revenus obtenus suite à l’exploitation des gaz naturels dans le périmètre maritime roumain devraient revenir à l’Etat et le reste de 40% aux investisseurs. Ce qui plus est, la Roumanie bénéficiera d’un droit de préemption à l’achat du gaz extrait et le surplus sera exporté. Le projet établit le même cadre fiscal pour les exploitations sur terre, soit pour les périmètres pétroliers terrestres en profondeur.

    Banque centrale – Aujourd’hui et demain, la banque centrale roumaine organise une opération « portes ouvertes », lors du 142e anniversaire de sa création. Les visiteurs auront accès au Vieux Palais de la Banque à Bucarest, mais aussi aux succursales territoriales. Ils pourront admirer l’exposition permanente du Musée de la banque centrale, y compris un lingot d’or de la réserve de la banque centrale, ainsi que deux autres expositions temporaires. L’une est consacré au centenaire de la naissance du Roi Michel le dernier monarque de Roumanie et l’autre à Ecaterina Teodoroiu, héroïne roumaine de la Grande Guerre. Elle est la première femme à apparaitre sur un billet de banque de Roumanie, sur le billet de 20 lei sorti le 1er décembre dernier.

    Fêtes – Pour les chrétiens orthodoxes majoritaires en Roumanie et catholiques de rite grec, aujourd’hui c’est le coup d’envoi de la Semaine Sainte, la dernière avant Pâques. C’est une semaine de prières et de messes spéciales qui commémorent la Passion du Seigneur. C’est également la dernière ligne des préparatifs avant Pâques, la plus importante des fêtes chrétiennes, durant laquelle la majorité des Roumains nettoient leurs maisons, font des achats et préparent des plats spéciaux.

  • La semaine du 11 au 15 avril 2022

    La semaine du 11 au 15 avril 2022

    Le programme « Soutien pour la Roumanie »



    La coalition PSD – PNL – UDMR, au pouvoir en Roumanie, a décidé dun paquet de mesures économiques et sociales censé prévenir les effets de la crise énergétique et compenser les majorations de prix. Une partie de ces mesures ont déjà été adoptées par le Parlement de Bucarest. Le plan « Soutien pour la Roumanie » est estimé à trois milliards et demi deuros, dont plus de la moitié de fonds européens. Parmi les décisions les plus importantes figure la majoration du salaire minimum dans lagriculture et dans lindustrie alimentaire, loctroi de bons d’achat aux personnes qui touchent des revenus réduits, ainsi que lintroduction dune série de subventions et daides aux PMEs et aux fermiers. 300 millions deuros seront alloués uniquement pour compenser la majoration des prix, alors que les PME se verront allouer des aides allant jusquà 400 mille euros par entreprise, pour faire des investissements. Les entreprises de transport pourront bénéficier dune subvention de 50 bani par litre de carburant alors que les fermiers pourront bénéficier de subventions. Dautres mesures visent une hausse exonérée dimpôts du salaire minimum et la majoration de la valeur des tickets restaurant. Le paquet a trois objectifs majeurs, affirme le premier ministre Nicolae Ciucă : soutenir léconomie pour réaliser une croissance économique saine, réaliser la cohésion sociale et la solidarité entre les générations. Près de 12 millions de personnes devraient bénéficier des mesures sociales de ce programme gouvernemental, affirment les autorités. Entre temps, lInstitut national de la statistique a annoncé que le taux annuel dinflation a progressé au mois de mars à 10,15 %, un niveau record des 18 dernières années.



    Consolidation de la présence de lOTAN sur son flanc oriental



    Le conflit en Ukraine et la consolidation de la présence de lOTAN sur son flanc est ont dominé les pourparlers mardi à Bucarest entre le président roumain, Klaus Iohannis, et le premier ministre belge Alexander de Croo. Il faut un nouveau concept stratégique de lOTAN, qui puisse reconfirmer la défense collective en tant que tâche fondamentale prioritaire de lAlliance et qui mentionne explicitement la Russie en tant que principale menace à ladresse de la sécurité, affirme le chef de lEtat. Il a annoncé quà partir de ce printemps, le Groupe de combat de lOTAN serait constitué sur le territoire de la Roumanie après la fin des négociations entre alliés. Pour sa part, le premier ministre belge a affirmé que lOTAN était une alliance puissante sur laquelle la Roumanie pouvait compter. « Vos frontières sont aussi les nôtres, que nous allons défendre », a déclaré Alexander De Croo. 300 militaires belges font partie de la Force de réaction de lOTAN, activée par le Conseil de lAtlantique Nord le 25 février, juste après le début de la guerre déclenchée par la Russie contre l’Ukraine. Ils ont rejoint en mars les 500 camarades français, déjà déployés sur la Base aérienne 57 de Mihail Kogalniceanu, dans le sud-est de la Roumanie. C’est justement cet endroit que le premier ministre belge Alexander de Croo a visité mercredi, en compagnie du président et du premier ministre roumains. Ce dernier a souligné que les alliés devaient être prêts à gérer une crise de longue durée et même une escalade de cette crise jusquaux frontières de lOTAN.



    Visite de la commissaire européenne aux Transports à Bucarest



    La commissaire européenne aux Transports, la Roumaine Adina Vălean, a participé deux jours durant à Bucarest à une conférence sur lavenir de lEurope, organisée par la Représentation de la Commission européenne en Roumanie. Elle a également parlé par visioconférence aux ministres des Transports de Roumanie, de République de Moldova et dUkraine. Le premier ministre roumain, Nicolae Ciucă, et la commissaire européenne Adina Vălean ont décidé de collaborer étroitement afin de faciliter le transport par voie ferroviaire, routière, fluviale et maritime des marchandises dUkraine et de République de Moldova, voisines de la Roumanie. Nicolae Ciucă a loué linitiative de la commissaire Vălean de constituer un groupe de travail censé identifier des solutions pour faire croître le taux dabsorption par la Roumanie des fonds européens alloués aux projets dans le secteur de linfrastructure de transport.



    La loi de lexploitation des hydrocarbures en haute mer soumise aux débats du Parlement



    Le projet de modification de la loi portant exploitation des hydrocarbures en haute mer, qui vise les réserves de gaz en mer Noire, a été soumis au Parlement. Il y sera débattu en procédure durgence, quatre ans après lélaboration de sa première variante, qui na fait que dissuader les investisseurs potentiels. La coalition gouvernementale propose désormais une variante beaucoup plus équilibrée, qui devrait produire des avantages non seulement pour lEtat, mais aussi pour les entreprises qui exploiteront ces gisements. LEtat et les entreprises de Roumanie pourront acheter prioritairement le gaz exploité, et le surplus sera exporté. 60 % du bénéfice obtenu suite à lexploitation du gaz reviendra à lEtat, et 40 % aux investisseurs. Ce qui plus est, le document prévoit aussi déliminer certains impôts complémentaires sur les revenus des entreprises du secteur. Une autre modification, cest lélimination du seuil de déduction des investissements du calcul de limpôt sur le bénéfice. Les débats sur le projet se dérouleront en urgence en raison justement de la crise énergétique et des efforts déliminer toute dépendance du gaz russe. Selon les analystes économiques, la variante proposée réussira à donner une nouvelle impulsion aux investissements, mais lexploitation des réserves dhydrocarbures en mer Noire ne pourra se réaliser que dici plusieurs années.


    (Trad.: Alex Diaconescu)


  • Nouveautés des domaines de l’automobile et de l’énergie

    Nouveautés des domaines de l’automobile et de l’énergie

    Le nouveau Duster, l’histoire à succès se poursuit

    Dizaines de premières mondiales et européennes, parmi lesquelles le nouveau Duster, ont figuré à l’affiche du Salon de l’Automobile de Francfort. Sa 67e édition a été marquée par les nouveaux SUVs, par des innovations dans le domaine de la réduction des émissions polluantes et du déplacement autonome, mais aussi par l’absence notable de plusieurs marques à tradition, telles Alfa Romeo, DS, Fiat, Infiniti, Jeep, Nissan, Peugeot, Mitsubishi et Volvo. Dacia fait un grand pas en avant dans le renouvellement de sa gamme et présente le nouveau Duster, un SUV au design moderne et attrayant. Il est doté d’une grande variété d’équipements inédits pour le constructeur low cost : carte d’accès mains libres, quatre caméras vidéo et système de détection d’angle mort, climatisation automatique et allumage automatique des feux.

    Le directeur général de Renault Commercial Roumanie, Hakim Boutehra : « Après plusieurs années d’histoire bénéfiques aux côtés du véhicule Duster, voilà que le moment est venu de le renouveler complètement avec cette nouvelle génération qui apporte des choses intéressantes, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur. Une analyse rétrospective des ventes de l’ancien modèle indique que c’est un produit dont l’utilité, la robustesse, l’aspect d’un SUV et les équipements ont été appréciés par le public. C’est pourquoi nous avons introduit de nouveaux équipements, afin de transformer le nouveau modèle en quelque chose de beaucoup plus attrayant, espérant qu’il demeurera leader de son segment et qu’il aura du succès.

    Durant ses 7 ans de carrière commerciale, le Duster a été vendu en plus d’un million d’exemplaires dans 44 pays, devenant ainsi le modèle Dacia le mieux vendu de toute l’histoire de la marque roumaine. L’année dernière Dacia Groupe Renault a enregistré un chiffre d’affaires de 4,6 milliards d’euros, en hausse de 8,35% par rapport à 2015. Cette croissance est générée par la demande pour le Duster qui a d’ailleurs mené à un bond de la production, affirment les responsables du Groupe Renault. En 2016, 190.779 Duster ont été commercialisés, en hausse par rapport à 2015, lorsque 179.321 unités ont été vendues. La majoration du chiffre d’affaires a été rendue possible presqu’exclusivement par les exportations sur le marché européen, mais aussi en Afrique et en Asie. Cette année les exportations compteront pour 90% du chiffre d’affaires, affirment les représentants de la compagnie.

    Centrale de production du biogaz inaugurée en Roumanie

    Une des formes d’énergie les plus vertes est le biogaz et si on analyse le problème de la gestion des déchets d’origine animale et végétale auquel sont confrontés les fermiers, l’installation de centrales électriques à base de biogaz peut constituer une solution à ne pas ignorer. Au niveau européen, il existe déjà un potentiel considérable pour ce qui est du développement de la production de biogaz, qui repose notamment sur les activités dans le secteur de l’élevage. En Roumanie aussi ces technologies ont commencé à apparaitre pour résoudre non seulement le problème épineux des détritus, mais pour contribuer à la réduction des couts avec l’énergie. La ville de Seini du comté de Maramures figure déjà parmi les localités européennes modernes grâce notamment à l’inauguration d’une station de production du biogaz.

    L’électricité obtenue équivaut à quatre fois le nécessaire de la localité. Mais ce qui également important c’est le fait que les habitants des lieux bénéficient d’une solution au problème des déjections produites dans les fermes. Celles-ci sont désormais gérées d’une manière écologique. Octavian Bodea, vice-maire de la localité de Seini. « C’est une usine qui transforme des déjections. Elles constituent un gros problème tant pour les fermiers que pour l’environnement. Par le biais de cette installation, l’environnement sera moins pollué. Un autre effet de cette usine est économique parce qu’elle injecte quelques 2.900.000 kilowatts par an dans le système énergétique national. Le troisième effet est d’ordre social, de création d’emplois. Les déchets constituent un problème important pour les habitants des lieux. Avant de travailler dans l’administration locale, j’ai été responsable d’un élevage et je connais très bien cette situation. Les déjections doivent être rapidement évacuées des fermes parce qu’elles pourraient rendre les animaux malades. C’est pourquoi cette installation a été approuvée par le ministère de l’environnement. Cette commune est vulnérable à ce genre de pollution et c’est ainsi que nous avons réussi à bénéficier de ce projet. »

    Le point sur l’exploration et l’exploitation des hydrocarbures en Mer Noire

    Le plus important producteur de pétrole et de gaz du sud-est de l’Europe, OMVPetrom, annonce des investissements de 70 millions d’euros dans une nouvelle campagne de forages en mer Noire. Quatre nouveaux puits seront créés, dont deux avant la fin de l’année et deux autres avant la mi-2018. Les forages iront jusqu’à une profondeur de 2000 mètres sous le niveau de la mer, dans le cadre du bloc Istria. Les premiers forages en mer Noire ont été réalisés en 1970, la première découverte d’hydrocarbures a eu lieu en 1980, suivie en 1987 par la première production de brut.

    A présent, OMV Petrom déroule des opérations d’exploration, de développement et de production à faible profondeur sur le bloc Istria et des opérations d’exploration en partenariat avec les Américains d’ExxonMobil dans le cadre d’un projet de grande profondeur appelé (Neptune Deep). Durant les deux dernières décennies les extractions ont visé seulement les gisements de faible profondeur, et ce n’est que depuis 7 ou 8 ans que des explorations sont menées en grande profondeur.

  • 03.09.2014 (mise à jour)

    03.09.2014 (mise à jour)

    Défense – Les avions de combat des pays membres de lOTAN pourront désormais stationner sur le territoire roumain, a décidé mercredi le Conseil suprême de défense de la Roumanie. Sous la direction du chef de lEtat, Traian Basescu, le Conseil a également avalisé le stationnement en Roumanie de 200 militaires de lAlliance, membres des équipages des avions de combat participant au système intégré de défense de lAlliance nord-atlantique. Aux côtés de leurs camarades de laviation roumaine, ces militaires seront impliqués dans les activités de ce que le président roumain a appelé “la police de lespace aérien roumain”. Vu les conflits gelés existants dans le bassin de la mer Noire, la Roumanie est intéressée à ce que des structures de commande de lOTAN soient installées sur son territoire, a encore indiqué le président Traian Basescu. Et lui dajouter quau sommet de lAlliance de Cardiff Bucarest demandera aux pays membres à renforcer le flanc oriental de lOTAN.



    Hydrocarbures – Le principal opérateur sur le marché roumain des hydrocarbures, OMV, restera le partenaire de lEtat roumain seulement sil sert en priorité les intérêts de ce dernier, a déclaré mercredi le président roumain, Traian Basescu, en marge dune visite sur une plate-forme maritime gérée par le groupe autrichien. Ce dernier “semble mettre en œuvre des politiques qui ne sont pas à lavantage de la Roumanie”, a encore estimé le chef de lEtat roumain, après que la presse internationale eut fait savoir que le géant gazier russe Gazprom pourrait compter bientôt parmi les actionnaires dOMV. La compagnie autrichienne a également exprimé ouvertement son soutien pour la mise en place du gazoduc russe, South Stream, projet récemment suspendu en Bulgarie à la demande de la Commission européenne, qui craint un accroissement de la dépendance énergétique de lEurope du gaz fourni par la Fédération de Russie.



    Sanctions – Le chef de la diplomatie roumaine, Titus Corlăţean, sest prononcé mercredi en faveur dun durcissement des sanctions occidentales contre la Russie, sur la toile de fond de la crise ukrainienne. Des questions extrêmement importantes telles linviolabilité des frontières ou lintégrité territoriale ne sauraient faire lobjet daucune négociation, a-t-il encore précisé, lors dun entretien à la BBC. La Roumanie est profondément préoccupée par “lattitude agressive” de Moscou et la volonté de cette dernière de créer un “cercle de conflits gelés”, qui met en difficulté non seulement lUkraine, mais aussi la République de Moldova et la Géorgie, a encore ajouté Titus Corlăţean. Le ministre roumain des Affaires étrangères se trouve actuellement à Londres où il fait une visite à linvitation de son homologue britannique, William Hague, avant le sommet de lOTAN qui souvre jeudi à Cardiff, au Pays de Galles.



    Exactions – La diplomatie roumaine a témoigné mercredi de sa profonde préoccupation à légard des agissements du mouvement terroriste connu comme “lEtat islamique” et a estimé que ce dernier représente une menace directe tant pour lensemble de la communauté euro-atlantique que pour les pays du Moyen Orient. Dans un communiqué publié mercredi, le ministère roumain des Affaires étrangères affirme suivre attentivement les développements intervenus en Syrie et en Irak et qualifie d”abominables” les exactions et les exécutions commises par “lEtat islamique”. La Roumanie rejète sans équivoque cette pratique qui consiste à assassiner des innocents, civils ou journalistes, au nom dune soit-disant idéologie qui ne peut trouver de justification aucune, précise le document. Les personnes coupables de tels actes criminels doivent être identifiées et portées devant la justice, affirme encore la diplomatie roumaine qui condamne également en les termes les plus fermes lexécution du journaliste américain Steven Stoloff.



    Exercice — Des militaires roumains prendront part à un exercice multinational, en Ukraine, du 3 au 5 septembre, a annoncé mardi le ministère de la Défense de Bucarest. 14 militaires roumains du génie se joindront à leurs collègues de Slovaquie, d’Ukraine et de Hongrie dans le cadre de l’exercice « Blonde Avalanche 2014 ». Il a pour but d’instruire le personnel du Bataillon multinational du génie pour des missions spécifiques de limitation et d’élimination des conséquences des calamités naturelles dans le bassin de la rivière Tisa. L’exercice a lieu annuellement et sur les 11 éditions, 3 ont été accueillies par la Roumanie.



    Embargo – Le commissaire européen à lAgriculture, le Roumain Dacian Ciolos, a annoncé mercredi que lexécutif communautaire proposera 30 millions deuros supplémentaires pour des programmes de promotion visant à aider le secteur agroalimentaire européen affecté par lembargo russe à trouver de nouveaux débouchés. Selon le correspondant de Radio Roumanie à Bruxelles, Dacian Cioloş a précisé que les principaux bénéficiaires de cette mesure seront la Lituanie, lAllemagne, la Pologne et les Pays-Bas, soit les pays les plus touchés par lembargo russe sur les produits agroalimentaires communautaires. La Roumanie est un des pays membres dont les exportations de telles marchandises vers la Fédération de Russie sont moindres, donc le pays est moins concerné par la situation, a encore dit le commissaire à lAgriculture. A la mi-août, la Commission européenne avait décidé de débourser 125 millions deuros pour indemniser les producteurs européens dune série de fruits et de légumes.



    Sommet – La République de Moldova participera en première au sommet de lAlliance nord-atlantique qui commence jeudi au Royaume-Uni, sest félicité ladjoint au ministre moldave des Affaires étrangères, Iulian Groza. Ce pays ex-soviétique, à population roumanophone majoritaire, coopère déjà avec lOTAN dans le cadre du Partenariat pour la paix et bénéficie dun programme individuel daction élaboré en coopération avec lAlliance. Dans le même temps, un contingent militaire moldave participe aussi à la mission de maintien de la paix au Kosovo. Aux termes de sa loi fondamentale, la République de Moldova est un pays neutre, mais un nombre de plus en plus important de voix politiques prônent un rapprochement avec lOTAN, sur la toile de fond de la crise ukrainienne.



    Immigration – Les autorités roumaines ont annoncé mardi le démantèlement dun important réseau dimmigration illégale permettant à des ressortissants africains et asiatiques de pénétrer clandestinement en Europe occidentale. Des centaines de personnes issues du Pakistan, dAfghanistan, de Bangladesh, de Syrie, de Somalie et du Cameroun auraient été introduites dans lespace Schengen par ce réseau, moyennant de 1.400 à 1.600 euros, a précisé à lAFP une source proche de lenquête. Trois Pakistanais résidant a Bucarest, âgés de 18 a 35 ans, et deux Roumains, suspectés de “création dun groupe de crime organisé” et de “trafic de migrants” ont été mis en garde a vue mardi, selon un communiqué du parquet roumain spécialisé dans la lutte contre le crime organisé (DIICOT). Les autorités roumaines surveillaient depuis cinq mois ce groupe “extrêmement bien organisé”, selon les enquêteurs.



    Visite — La présidente de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, Anne Brasseur, a entamé ce mercredi une visite officielle de 3 jours en Roumanie. Elle aura des pourparlers avec le premier ministre Victor Ponta, le président de la Chambre des Députés, Valeriu Zgonea, le président du Sénat, Calin Popescu Tariceanu et avec des leaders des groupes parlementaires de l’opposition et des membres de la délégation roumaine à l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe. Anne Brasseur visitera également le bureau du Conseil de l’Europe pour la lutte contre la criminalité informatique. En outre, Mme Brasseur se rendra à Craiova, dans le sud de la Roumanie, pour rencontrer différents responsables locaux, parlementaires, députés européens ainsi que des représentants du milieu universitaire et de la société civile.