Tag: Ileana Taroi

  • Ileana Taroi

    Ileana Taroi

    Journaliste francophone, à la tête de la Rédaction en langue française de Radio Roumanie Internationale depuis une vingtaine d’année, notre collègue Ileana Taroi nous parle de son parcours professionnel qui lui a valu la reconnaissance de la France et l’invitation au micro d’une édition spéciale de Gens d’aujourd’hui. L’occasion de nous parler d’elle même et de la place que la France et à la langue française occupent dans sa vie et dans son cœur.

  • Colega noastră Ileana Ţăroi, decorată cu Ordre National du Mérite

    Colega noastră Ileana Ţăroi, decorată cu Ordre National du Mérite

    Ileana Ţăroi, jurnalistă francofonă şi coordonatoarea Secţiei Franceze a Radio România Internaţional, a fost decorată, joi seara, cu «Ordre National du Mérite» în grad de Cavaler, în cadrul unei ceremonii derulate la ambasada Franţei la Bucureşti.



    Această înalta decoraţie a statului francez i-a fost înmânată de către Excelenţa Sa Michèle Ramis, ambasadoarea Franţei în România, ca recunoaştere a activităţii sale neobosite în serviciul francofoniei şi a unui jurnalism exigent şi de calitate.



    «Munca dumneavostră necontenită în favoarea francofoniei şi a unui jurnalism de calitate pe care o răsplătim astăzi este şi cea a Secţiei Franceze a Radio România Internaţional. Calitatea emisiunilor voastre, varietatea lor şi conţinutul lor bogat şi reînnoit merită să fie cunoscute şi recunoscute», a declarat ambasadoarea Michèle Ramis.

  • Ileana Țăroi, Chevalier de l’Ordre national du Mérite

    Ileana Țăroi, Chevalier de l’Ordre national du Mérite

    Le jeudi, 26 avril, Ileana Țăroi, journaliste francophone et coordinatrice de la Rédaction en langue française de Radio Roumanie Internationale, s’est vu remettre les insignes de Chevalier de l’Ordre national du Mérite. Cette haute distinction de l’Etat français lui a été remise par Son Excellence Michèle Ramis, ambassadrice de France à Bucarest, « en reconnaissance de son action inlassable en faveur de la francophonie, d’un journalisme exigeant et de qualité ». « Votre travail sans relâche en faveur de la francophonie et d’une information de qualité, que nous mettons aujourd’hui à l’honneur, est également celui du Service français de Radio Roumanie Internationale. La qualité de vos émissions, leur variété et leur contenu riche et renouvelé (…) méritent d’être connus et reconnus », a déclaré Son Excellence Michèle Ramis, lors de la cérémonie organisée à l’ambassade de France à Bucarest.

  • A la Une de la presse roumaine 04.03.2013

    A la Une de la presse roumaine 04.03.2013


    L’entrée de la Roumanie dans l’espace Schengen semble avoir pris un bon coup de frein et la série d’analyses de presse ou autres ne fait que commencer.


    ROMANIA LIBERA informe sur la décision de l’Allemagne de bloquer l’examen de l’adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie à l’espace de libre circulation, au Conseil Justice et Affaires intérieures prévu se tenir les 7 et 8 mars, une décision que le ministre fédéral de l’Intérieur, Hans-Peter Friederich, vient pratiquement d’annoncer. Sa démarche avait été précédée par une autre, du gouvernement de Bucarest, qui avait fait savoir son intention de retirer l’adhésion à Schengen de ses priorités, en cas d’échec à Bruxelles. « Un pas spectaculaire qui isole la Roumanie de l’Europe », lance România Libera qui constate l’apparition d’une « nouvelle crise des palais », puisque l’approche de la présidence de la République est tout le contraire de celle gouvernementale sur le sujet.


    Les problèmes sont à la fois constitutionnels (vu que les attributions du chef de l’Etat en matière de politique étrangère sont définies dans la Constitution) et de crédibilité extérieure, les positions divergentes adoptées par le président roumain et par son premier ministre ne pouvant pas passer inaperçues dans les chancelleries européennes, explique România Libera. « Pourquoi l’Allemagne ne veut pas de nous ? », s’interroge ADEVARUL, qui donne aussi une réponse.


    L’Allemagne a rejoint la position des Pays-Bas mettant ensemble dernier rapport négatif sur la justice roumaine et entrée de la Roumanie dans Schengen. Alors que Berlin menace d’opposer son veto y compris à une adhésion en deux étapes (frontières aériennes et maritimes d’abord, frontières terrestres ensuite), Bucarest connaît « une guerre des déclarations » entre la présidence de la République, le gouvernement et le Ministère roumain des affaires étrangères, autour du maintien ou non de cette interminable adhésion parmi les priorités politiques.


    ADEVARUL détaille également l’aspect économique de « ce que être ou ne pas être dans Schengen veut dire » : « un refus sera interprété comme un vote de blâme contre la Roumanie et contre la capacité du gouvernement de mener à bonne fin des réformes vitales dans le domaine de la justice et autres ». EVENIMENTUL ZILEI croit savoir qu’en prenant cette décision, le Cabinet de Bucarest pourrait, à l’avenir, ignorer les exigences de l’UE en matière de réforme de la justice « sous le prétexte d’une dignité nationale retrouvée », et en même temps « 1 milliard d’euros (le coût de la mise au niveau technique de la Roumanie en vue de l’entrée dans Schengen) risque de tomber à l’eau ».


    Enfin, JURNALUL NATIONAL parle carrément de « la crise Schengen » ; sous le titre « Si vous ne voulez pas de nous, nous non plus ne voulons pas de vous », le quotidien précise que « le gouvernement de la Roumanie prend en compte d’enlever l’adhésion à Schengen de son agenda des priorités. » et souligne la conclusion plus qu’évidente : cette adhésion est à nouveau reportée.

  • A la Une de la presse roumaine du 22.02.2013

    A la Une de la presse roumaine du 22.02.2013


    Le dernier jour ouvrable de la semaine et, en même temps, le premier du week-end lance une gamme de sujets bien divers dans les grands quotidiens roumains.


    JURNALUL NATIONAL parle, bien évidemment, de la visite à Paris du premier ministre roumain Victor Ponta, une visite dont le journal met en avant l’élément principal — le partenariat stratégique Roumanie — France, qui a été reconduit pour une période de cinq ans ; la relation bilatérale est spéciale, le chef du gouvernement roumain parlant même « d’un axe Paris — Bucarest » profitable aux deux parties mais aussi à l’UE dans son ensemble.


    Parmi les sujets nationaux, JURNALUL NATIONAL s’inquiète des dernières évolutions sur le marché roumain de l’automobile qui « roule avec le frein à main serré », ce qui signifie que « nous achetons de moins en moins de voitures, nous préférons les très vieilles et nous ne payons pas plus de 5.000 euros ». JURNALUL NATIONAL a retenu les résultats d’une étude réalisée par le site Auto.ro avec l’appui de la firme Daedalus Millward Brown, selon laquelle les Roumains qui ont l’intention de changer prochainement de voiture sont de 12% moins nombreux qu’auparavant. Les auteurs de l’étude analysée par JURNALUL NATIONAL ont également constaté un vieillissement du parc automobile national, la moyenne d’âge d’une voiture étant actuellement de 12 ans au lieu de 10 en 2008. Autant de données, auxquelles s’ajoutent d’autres qui montrent un vrai malaise de ce marché en Roumanie.


    ROMANIA LIBERA s’étonne de « la manœuvre choquante de (Maria) Grapini », la ministre déléguée aux PME et au Tourisme qui vient d’annuler la participation de la Roumanie à la Foire de Tourisme de Munich à trois jours seulement de son ouverture. ROMANIA LIBERA s’interroge : « comment les autorités expliqueront-elles aux organisateurs l’absence de la délégation roumaine ? » et puis « qui couvrira les pertes ? », puisque, selon l’Association nationale des agences de tourisme, des billets d’avions avaient déjà été achetés, des chambres d’hôtel réservées et même certaines personnes étaient déjà en route vers l’Allemagne. La ministre n’aurait donné pour l’instant d’autre explication que « nous ne participons pas, un point c’est tout ! », remarque ROMANIA LIBERA. C’est un sujet qui fera probablement des vagues dans les jours qui viennent. ROMANIA LIBERA publie aussi une interview très intéressante avec le patron du Service roumain de renseignement, où il parle du travail de ses équipes, de politique intérieure, extérieure, terrorisme international, relations avec les anciens de la Maison.


    Enfin, ADEVARUL donne des détails sur la conférence de presse de la PDG de la compagnie pétrolière la plus grande de Roumanie, PETROM qui vient d’annoncer des résultats financiers excellents obtenus en 2012, malgré une crise qui ne nous lâche pas d’une semelle ou d’un pneu.

  • A la Une de la presse roumaine du 19.02.2013

    A la Une de la presse roumaine du 19.02.2013


    Le scandale de la viande chevaline continue de trouver de la place dans la presse bucarestoise de ce mardi. EVENIMENTUL ZILEI en fait même sa Une, sous un titre — « On mange bien les chevaux » qui rappelle le cultissime film américain de Sidney Pollack « On achève bien les chevaux » (They Shoot Horses, Don’t They ? » de 1969. Un reportage réalisé dans une commune du comté de Iasi (est de la Roumanie) met les choses en perspective : si manger du cheval est quelque chose d’impensable pour un Anglais ou un Américain, les habitants de ladite commune, en consomme pas mal, non seulement parce que cette viande est sensiblement moins chère que d’autres (3 lei, environ 70 centimes d’euro, le kilo) mais aussi parce qu’ils en aiment le goût. Les habitants de Grajduri (en français, Les écuries), eux, sont en bonne compagnie, celle des Français, Italiens, Suisses et autres populations d’Amérique latine, Asie centrale et du Japon, amateurs de ce produit que les nutritionnistes considèrent comme sain, riche en protéines et pauvre en cholestérol, raconte Evenimentul Zilei.


    JURNALUL NATIONAL revient lui aussi sur le sujet mais en détaillant un reportage de la chaîne de télévision allemande N-TV dont les reporters avaient passé deux jours en Roumanie pour le réaliser. La conclusion des journalistes est claire : l’image de notre pays a été entachée à un point tel qu’il sera difficile de récupérer les dégâts. JURNALUL NATIONAL y ajoute les propos du premier ministre Victor Ponta selon lequel la leçon à retenir par la Roumanie est de ne plus baisser constamment la tête.


    JURNALUL NATIONAL s’intéresse également à ce qui attend les Roumains après le 1er juillet, date de l’ouverture du marché de l’énergie à la concurrence, en prenant comme exemple la Bulgarie voisine, tout cela sous un titre qui dit tout : « L’esclavage (dans le secteur de) l’énergie ». EVENIMENTUL ZILEI enfonce le clou en ajoutant une analyse peu réjouissante et « 4 raisons (à cause desquelles) le pain ne sera pas moins cher en 2013 ».


    ROMANIA LIBERA se penche sur un sujet d’administration et de gestion du territoire national, à forte composante politique — le futur découpage des régions de la Roumanie — et constate l’absence d’un projet cohérent, chaque parti parlementaire ayant sa propre vision en la matière. Toujours ROMANIA LIBERA donne des détails sur l’inauguration, à Bucarest, du premier musée de l’ethnie rom, un projet qui a coûté 900 mille euros. ADEVARUL, quant à lui, regarde de plus près l’idée, qui n’est pas nouvelle d’ailleurs, du ministre roumain de la santé que les personnels médicaux soient payés en fonction de leur performance professionnelle, un sujet qui va faire couler beaucoup d’encre. Enfin, tous les journaux s’arrêtent sur la performance sportive d’un jeune patineur roumain de short-track âge de 16 ans qui a réussi à monter sur la deuxième marche du podium au Festival olympique de la jeunesse européenne de Brasov.

  • A la Une de la presse roumaine du 30.01.2013

    A la Une de la presse roumaine du 30.01.2013


    Deux sujets se détachent en tête du peloton dans les journaux de ce mercredi : la fin de la visite à Bucarest de la délégation des créditeurs internationaux de la Roumanie et le nouveau rapport de la Commission européenne sur la justice roumaine.


    D’abord, les conclusions de la visite des bailleurs internationaux à Bucarest. JURNALUL NATIONAL a retenu « les échanges musclés (des parlementaires roumains) avec le FMI sur le thème des privatisations ». Mardi, relate le quotidien, la rencontre de la délégation du Fonds avec la commission « budget » de la Chambre des députés a fourni au président de cette dernière, le libéral Dan Radu Rusanu, l’occasion de critiquer « durement les privatisations désavantageuses faites sous ‘‘l’influence’’ des institutions financières internationales ainsi que les mesures d’austérité imposées à la Roumanie en 2009, ce qui a freiné le développement économique du pays et la récupération des décalages avec l’UE ». JURNALUL NATIONAL cite les propos tranchants de Dan Radu Rusanu, selon lequel le FMI est responsable des mesures et des limitations introduites par Bucarest en 2009 mais aussi en 2013 et qui ne sont pas à même de faire renouer avec la relance économique. Le chef de la délégation du FMI, Erik de Vrijer, a bien sûr rejeté ces affirmations et demandé que les journalistes quittent la salle de réunion, une absence qui encourageait, dans son opinion, un dialogue constructif, précise encore JURNALUL NATIONAL.


    Pour ROMANIA LIBERA, le FMI a donné des consignes au gouvernement roumain : « oubliez la TVA réduite pour les produits alimentaires, ne fâchez pas les banques ! », titre le journal qui commente : « le FMI croit qu’en 2012 la croissance a été sublime mais qu’elle a été complètement absente et que pour cette année nous pouvons espérer, tout au plus, une progression de 1,5% du PIB ».


    EVENIMENTUL ZILEI, lui, se penche plus en détail sur une exigence du FMI, la privatisation de la compagnie de fret ferroviaire CFR Marfa, qu’il décrit comme une mission difficile pour l’USL, au pouvoir. Le quotidien y ajoute la liste des « critiques du FMI à la fin de sa mission (en Roumanie) » dont Bucarest devra tenir compte.


    Le second sujet à l’ordre du jour — le rapport sur la justice et le Mécanisme de coopération et de vérification, que la Commission européenne rend public à Bruxelles ce mercredi ; ROMANIA LIBERA, ADEVARUL remarquent le fait que pour la première fois depuis des années, la Commission n’a plus remis au gouvernement de Bucarest le projet de rapport, par peur des fuites dans la presse avant la publication officielle ; une autre première s’y ajoute — un communiqué dans lequel le gouvernement roumain souligne la réalisation de toutes les actions exigées par la Commission européenne l’été dernier. Vu que le rapport est délivré par Bruxelles ce mercredi, la presse bucarestoise y reviendra à coup sûr dans les prochains jours.

  • A la Une de la presse roumaine du 30.01.2013

    A la Une de la presse roumaine du 30.01.2013


    Deux sujets se détachent en tête du peloton dans les journaux de ce mercredi : la fin de la visite à Bucarest de la délégation des créditeurs internationaux de la Roumanie et le nouveau rapport de la Commission européenne sur la justice roumaine.


    D’abord, les conclusions de la visite des bailleurs internationaux à Bucarest. JURNALUL NATIONAL a retenu « les échanges musclés (des parlementaires roumains) avec le FMI sur le thème des privatisations ». Mardi, relate le quotidien, la rencontre de la délégation du Fonds avec la commission « budget » de la Chambre des députés a fourni au président de cette dernière, le libéral Dan Radu Rusanu, l’occasion de critiquer « durement les privatisations désavantageuses faites sous ‘‘l’influence’’ des institutions financières internationales ainsi que les mesures d’austérité imposées à la Roumanie en 2009, ce qui a freiné le développement économique du pays et la récupération des décalages avec l’UE ». JURNALUL NATIONAL cite les propos tranchants de Dan Radu Rusanu, selon lequel le FMI est responsable des mesures et des limitations introduites par Bucarest en 2009 mais aussi en 2013 et qui ne sont pas à même de faire renouer avec la relance économique. Le chef de la délégation du FMI, Erik de Vrijer, a bien sûr rejeté ces affirmations et demandé que les journalistes quittent la salle de réunion, une absence qui encourageait, dans son opinion, un dialogue constructif, précise encore JURNALUL NATIONAL.


    Pour ROMANIA LIBERA, le FMI a donné des consignes au gouvernement roumain : « oubliez la TVA réduite pour les produits alimentaires, ne fâchez pas les banques ! », titre le journal qui commente : « le FMI croit qu’en 2012 la croissance a été sublime mais qu’elle a été complètement absente et que pour cette année nous pouvons espérer, tout au plus, une progression de 1,5% du PIB ».


    EVENIMENTUL ZILEI, lui, se penche plus en détail sur une exigence du FMI, la privatisation de la compagnie de fret ferroviaire CFR Marfa, qu’il décrit comme une mission difficile pour l’USL, au pouvoir. Le quotidien y ajoute la liste des « critiques du FMI à la fin de sa mission (en Roumanie) » dont Bucarest devra tenir compte.


    Le second sujet à l’ordre du jour — le rapport sur la justice et le Mécanisme de coopération et de vérification, que la Commission européenne rend public à Bruxelles ce mercredi ; ROMANIA LIBERA, ADEVARUL remarquent le fait que pour la première fois depuis des années, la Commission n’a plus remis au gouvernement de Bucarest le projet de rapport, par peur des fuites dans la presse avant la publication officielle ; une autre première s’y ajoute — un communiqué dans lequel le gouvernement roumain souligne la réalisation de toutes les actions exigées par la Commission européenne l’été dernier. Vu que le rapport est délivré par Bruxelles ce mercredi, la presse bucarestoise y reviendra à coup sûr dans les prochains jours.

  • A la Une de la presse roumaine du 16.01.2013

    A la Une de la presse roumaine du 16.01.2013


    Les journaux bucarestois de ce mercredi proposent une gamme assez diverse de sujets, cependant il y en a certains dont toutes les rédactions cherchent à donner la meilleure explication.


    Le cas de l’eurodéputé roumain Adrian Severin, impliqué dans une affaire de corruption, en est un exemple. Un immense scandale faisait irruption au Parlement européen au printemps 2011, suite à une enquête menée par deux journalistes britanniques du Sunday Times : quatre parlementaires européens, dont le Roumain, étaient accusés d’avoir accepté 100 mille euros pour promouvoir des amendements au PE. Aujourd’hui, écrit EVENIMENTUL ZILEI, l’Autrichien Ernst Strasser, un des quatre, vient d’être condamné par la Justice de son pays à quatre années de prison ferme, au bout d’un procès qui n’a pas traîné ; l’explication nous est fournie par le journal qui cite le juge ayant prononcé la sentence – « dans le cas de la grande corruption, la Justice se doit d’agir immédiatement », affirme le juge viennois. Dans le cas d’Adrian Severin, « aucune ressemblance avec Strasser », précise EVENIMENTUL ZILEI. Chassé de ses rangs par le PSD roumain, cet ancien ministre des Affaires étrangères de la Roumanie, refuse de renoncer à son mandat d’élu européen, affirmant que « on ne sort pas du terrain de jeu quand on sait qu’on est innocent ». Pour ce qui est de l’enquête menée par le Parquet national anti-corruption de Bucarest, Adrian Severin affirme ne pas être au courant de son évolution. ADEVARUL considère que « le cas Severin est plus grave que celui de l’eurocorrompu condamné en Autriche », puisque le Roumain fait aussi l’objet d’accusations de faux et usage de faux, ce qui lui aurait permis de causer un préjudice de plus de 400 mille euros au PE. ROMANIA LIBERA titre, quant à lui, « le « SEVERIN » d’Autriche a reçu quatre années de prison » et montre quels éléments font la différence entre les deux affaires, de Strasser et de Severin.


    JURNALUL NATIONAL se tourne lui aussi vers les eurodéputés roumains et se penche sur une « attaque du Parti Démocrate-Libéral au Parlement européen » ; le journal détaille la prise de position de l’europarlementaire roumain Cristian Preda au plénum de Bruxelles où il a demandé à la Commission européenne de faire attention à ce qu’il à ce qu’il a appelé « le dérapage inacceptable » du premier ministre Victor Ponta à l’adresse de l’indépendance des magistrats. Ces propos ont provoqué la réaction de la députée européenne et vice-présidente du Parti Social-Démocrate Corina Cretu ; celle-ci a accusé Preda de continuer la campagne de dénigrer la Roumanie, exigeant des excuses, informe JURNALUL NATIONAL.


    Autre sujet qui revient dans les pages de toutes les éditions des quotidiens bucarestois rappelle l’histoire et le cinéma — « Octobre rouge » est en fait le nom d’une action d’espionnage informatique dirigé contre des Etats ex-soviétiques mais aussi d’autres, tels la Roumanie, afin de saisir des informations de politique internationale ou économique. Les détails suivront dans les jours qui viennent.