Tag: Iliescu

  • August 3, 2022 UPDATE

    August 3, 2022 UPDATE

    Aid – The Romanian government has increased by 50% on average the amount of emergency aid that will be granted, this year, to families or single people affected by natural disasters, the Labor and Social Solidarity Ministry announced. The measure adopted on Wednesday was taken as a result of the increase in the construction cost index by up to 80%, according to the latest statistical price bulletin of the National Institute of Statistics – INS. The aid varies between 1,500 (approx. 300 Euros) and 10,000 lei (approx. 2,000 Euros). Most of the money, 10,000 lei (about 2,000 Euros), will be given to families and single people whose homes were affected in a proportion of over 75%. If loss of human life was also recorded, the family of the deceased person will receive an additional 7,500 lei (about 1,500 Euros), regardless of the number of victims. Meanwhile, the Romanian Waters Administration says that the strategic reserve of water from the main 40 lakes, although decreasing compared to the beginning of July, may ensure the necessary amounts for all beneficiaries who are fed from surface sources. According to the data presented, almost 800 localities have restricted power supply across Romania, and the drought continues, especially in the area of ​​small towns and villages in Moldavia (east). In terms of crops, the affected area has reached over 205,000 hectares.



    Revolution – The prosecutor general of Romania, Gabriela Scutea, on Wednesday announced the “Revolution Case” was referred back to the supreme court. In this case, the ex-president Ion Iliescu, former deputy PM Gelu Voican Voiculescu and Iosif Rus, former Military Aviation chief, are charged with crimes against humanity. According to the investigation, a widespread “terrorism” psychosis was created, which led to chaotic gun fire, fratricide, conflicting military orders. According to military prosecutors, this psychosis was induced deliberately, through disinformation and diversion, and resulted in over 850 dead, 2,380 wounded, hundreds of people illegally arrested and psychological trauma. Initiated in Timișoara in December 1989, the Romanian anti-communist revolution led to the flight, capture, summary trial and execution of the communist dictator Nicolae Ceauşescu and his wife Elena.



    China – The EU called for the tensions related to the U.S. House of Representatives Speaker Nancy Pelosis visit to Taiwan to be settled through dialogue and for all communication channels with China to remain open, so as to avoid errors. China has its army on high alert in response to the visit, which it sees as a provocation. Chinas defense ministry announced “targeted military operations”, and the East Command of the Peoples Liberation Army said they involved live-fire drills near Taiwan-a self-ruled island that China views as part of its territory. In Washington, the Biden administration says there is no need for the Chinese authorities to turn this visit into a crisis. The White House spokesman for national security, John Kirby, said the House Speaker has the right to visit Taiwan, but highlighted that the trip was not a violation of Chinese sovereignty or of the One China Policy. The visit, which was not supported by US president Biden, is the first by a US official at this level in 25 years.



    Covid-19 – The next variants of the new coronavirus will most likely be not very aggressive, but easily transmitted, the head of the Matei Bals Institute for Infectious Disease, Adrian Marinescu believes. He says the pandemic has reached a stage where we cohabitate with the virus, and many of the infected people perceive the disease as similar to a common cold. The health minister Alexandru Rafila does not rule out a 7th pandemic wave in Romania this autumn, when schools and universities resume classes. The Defense Ministry announced that 3 military hospitals in Sibiu, Cluj-Napoca and Timisoara will re-open units for treating Covid patients. On Wednesday over 9,100 new COVID-19 cases were reported, most of them in Bucharest and in Cluj and Timiş counties. Nearly 4,000 COVID patients are hospitalized, of whom nearly 550 are children. 284 patients are in intensive care, and 41 COVID-related deaths have also been reported.



    Agriculture – Romanias grain yield is enough to cover the domestic demand and some exports, the agriculture minister Petre Daea said on Wednesday, as 96% of the crops have already been harvested. High temperatures and extensive drought have affected crops, particularly sunflower and maize, across the country. Romania is one of the largest grain exporters in the EU and an active exporter to the Middle East. Last year the country had record-large crops, including 11.3 million tons of wheat. The domestic grain yield is generally 2-3 times higher than the domestic demand. (AMP &LS)

  • Le Phénomène de la Place de l’Université …

    Le Phénomène de la Place de l’Université …

    Il y a 3 décennies, en avril 1990, démarrait ce qui allait se nommer le Phénomène de la Place de l’Université : 53 jours consécutifs de protestation anticommuniste, au centre de la capitale roumaine, tout près du siège de l’Université. 30 ans plus tard, ces manifs sont remémorées dans les photographies faites sur place par Silvia Colfescu, directrice de la maison d’édition Vremea. Ces photos, elle les a réunies dans un album paru récemment et intitulé « Et in Golania ego ». Le premier président de la Roumanie post-communiste, Ion Iliescu, avait qualifié les protestataires de l’époque de « golani », « hooligans » en français. Un appellatif tout de suite assumé avec fierté par les protestataires qui manifestaient entre autres contre Ion Iliescu.

    De l’avis de Silvia Colfescu, le Phénomène de la Place de l’Université n’était que la suite tout à fait naturelle de la journée du 21 décembre 1989, lorsque le slogan « A bas le communisme ! » résonnait dans les rues de la capitale, mais aussi du Point 8 de la Proclamation de Timisoara qui exigeait qu’aucun ancien membre de l’appareil communiste ou de la Securitate, la police politique du régime, n’ait le droit d’occuper des fonctions publiques pendant une dizaine d’années ou pendant 3 législatures consécutives, avec un accent mis justement sur la fonction de chef d’Etat. Ce qui n’était pas le cas d’Ion Iliescu.

    Silvia Colfescu passe en revue quelques souvenirs de cette période tendue de manifs au début de l’année 1990, à Bucarest : « Je suis allée la nuit Place de l’Université et j’y suis allée presque chaque nuit pour apporter du cacao au lait à ceux qui tremblaient de froid dans leurs tentes. Je rentrais chez moi et que préparais des bouteilles entières de cacao au lait. Je leur ai apporté aussi des sandwichs, j’ai été une présence constante sur les lieux. J’y suis allée pendant la journée aussi, tous les jours, en fait. Tout cela pour aider les gens malheureux. Car les manifestants passaient la nuit au même endroit. Ce fut un phénomène complexe qui a réuni des gens de toutes les couches sociales. J’ai vu des professeurs des universités, mais aussi des ouvriers. J’y ai vu toute la société roumaine. »

    Initialement, Silvia Colfescu avait pris des photos des manifs pour elle – même, sans avoir un objectif journalistique ou documentaire. Elle raconte : « J’avoue que je les ai prises instinctivement, tout simplement parce que j’étais là. Je voulais avoir un souvenir. C’est tout. Par conséquent, ces 30 dernières années je ne les ai pas publiées. Je ne l’aurais jamais fait, si ne n’étais pas tombée sur les enveloppes contenant les photos de l’époque en fouillant dans des photos anciennes. En les voyant, le mon collègue de la maison d’édition, M Teo Pricop, m’a suggéré de les publier, vu que ce sont des témoignages de l’époque. Alors, j’ai constaté que l’on approchait les 30 ans écoulés depuis ce phénomène et que serait bien de rappeler aux gens ce qui s’est passé. J’ai donc scanné les photos, j’ai écrit les commentaires et je les ai fait imprimer. Et c’est ainsi que cet album est né : c’est le fruit de mon initiative de photographier les manifestations d’il y a 30 ans et l’idée de M Pricop de les publier. »

    Le Phénomène de la Place de l’Université a fini par être réprimé violemment les 13, 14 et 15 juin 1990 par la descente des gueules noires de la Vallée de Jiu à Bucarest. Des confrontations connues sous le nom de « minériades ».

    Ces jours-là, Silvia Colfescu était toujours aux côtés des manifestants, munie de sa caméra : « Le 14 juin j’ai pris des photos au siège du Parti National Paysan. Je les ai prises depuis ma voiture, lorsque j’étais de passage par là. J’ai ralenti et j’ai photographié de bas en haut par la fenêtre. C’était la seule manière de prendre des photos ces jours-là. La plupart de mes photos montrent des gens qui occupaient la Palce de l’Université. Il y a aussi des photos de détails et des portraits. J’ai photographié des « golani », des hooligans (comme on les appelait à l’époque). J’ai pris en photo un père avec deux mini-hooligans, un autre parent avec un mini-hooligan, une jeune maman avec un bébé – hooligan et même deux chiens-hooligans. Nous portions tous cette étiquette. Au moment où M Iliescu nous a qualifiés de cette manière, nous avons beaucoup aimé cette appellation et nous avons transformé cette insulte en un titre de gloire. »

    Réprimé par la violence, le phénomène de la Place de l’Université 1990 est à ce jour parsemé d’aspects qui restent dans l’ombre, avec des procès qui trainent et des agresseurs qui n’ont pas encore été punis. Néanmoins, l’enthousiasme des participants à cette manif-marathon et leur désir de changer en bien la Roumanie sont visibles dans les photos publiées dans l’album « Et in Golania ego » de Sivlia Colfescu. (Trad. Valentina Beleavski)

  • 13.06.2020

    13.06.2020

    Coronavirus en Roumanie – En Roumanie, l’état d’alerte institué par les autorités ce 15 mai, sur toile de fond de pandémie doit expirer la semaine prochaine, mais l’exécutif a annoncé qu’il souhaite le prolonger. Une décision en ce sens sera adoptée au cours de la prochaine réunion du gouvernement. Le premier ministre Ludovic Orban a réaffirmé que cette mesure n’était pas politique, mais qu’elle reposait sur les conseils des spécialistes, vu que le risque d’une nouvelle vague de l’épidémie était toujours élevé. Le prolongement de l’état d’alerte devrait être adopté par le Parlement, mais l’opposition politique de Bucarest a annoncé qu’elle voterait contre cette mesure. Aux dires du président par intérim du principal parti d’opposition, le PSD, Marcel Ciolacu, un état intermédiaire devrait être institué, pour au moins 15 jours. Selon le rapport le plus récent du Groupe de Communication stratégique, 222 nouveaux cas d’infection au nouveau coronavirus ont été enregistrés, ces 24 dernières heures, alors que 171 malades sont actuellement en soins intensifs. Sur les 21.400 personnes infectées, 1380 sont décédées. A l’extérieur de la Roumanie, quelque 3300 Roumains ont été dépistés positifs au nouveau coronavirus et 114 sont décédés.

    BNR – La fermeture à grande échelle de l’activité dans de nombreux secteurs économiques, dans l’effort de limiter la propagation de l’infection au nouveau coronavirus et la compression accentuée de la demande de consommation, et la baisse de la consommation extérieure, produiront un recul sévère de l’économie roumaine durant le deuxième trimestre, met en garde la Banque centrale de Roumanie. Cet avertissement est lié au déclin souffert par l’économie roumaine par la fermeture brusque d’entreprises et d’activités, surtout dans le transport, le tourisme, l’hôtellerie, les activités récréatives, l’industrie et le commerce. La croissance économique a augmenté considérablement dans le 1er trimestre de l’année 2020, alors que le marché de l’emploi a connu une détérioration subite au mois de mars, adoucie par l’utilisation du chômage partiel, stimulé par les autorités par des leviers budgétaires, selon un document rendu public par le Conseil d’administration de la Banque nationale de Roumanie. Le nombre de contrats de travail a pourtant augmenté et cette évolution pourrait s’accentuer à partir du 1er juin, lorsque le chômage partiel par temps de pandémie sera suspendu. Selon les spécialistes de la Banque centrale roumaine, le taux annuel d’inflation sera supérieur à 3% cette année même après une baisse évidente au 2e trimestre.

    Descente des mineurs – Le premier ministre roumain, Ludovic Orban a appelé samedi les magistrats à établir la vérité dans le dossier de la descente des mineurs de la Valée du Jiu à Bucarest du 13 au 15 juin 1990, dossier qui n’a pas été résolu jusqu’à présent. Le 13 juin, le régime « communiste » selon Ludovic Orban, du président roumain Ion Iliescu, qui venait de remporter les élections présidentielles a utilisé les forces de l’ordre et ensuite les mineurs pour mettre fin à un mouvement de contestation contre le pouvoir de gauche installé après la chute du communisme en décembre 1989. Des affrontements violents entre les forces de l’ordre et les protestataires de la Place de l’Université de Bucarest ont eu lieu le 13 juin. Les gueules noires sont arrivées dans la Capitale le 14 juin, pour intervenir brutalement contre les protestataires et d’autres bucarestois, dévastant les sièges de partis politiques historiques et de certaines facultés. Six personnes sont décédées et un millier ont été blessés, tandis que plusieurs centaines ont été arrêtés illégalement. Dans le dossier de la descente des mineurs, l’ex président Ion Iliescu, les anciens premier ministre Petre Roman et vice-premier ministre Gelu Voican Voiculescu ainsi que l’ancien patron des renseignements roumains, Virgil Măgureanu, sont accusés de crimes contre l’Humanité. En 2014, la Cour européenne des Droits de l’Homme a émis une décision qui oblige la Roumanie à poursuivre les investigations dans ce dossier.

    Météo – L’Administration nationale de météorologie a émis une alerte Code Orange aux pluies torrentielles et aux orages dans 31 départements, valable jusqu’à dimanche matin. A l’exception de 3 départements de l’ouest et de plusieurs du sud du territoire, toutes les autres régions seront frappées par des averses torrentielles, de la grêle et par des rafales de vent de plus de 80 km à l’heure. Les météorologues ont actualisé un code jaune au temps mauvais, émis vendredi prolongeant cette alerte jusqu’à mardi matin. Dans 15 départements du sud-est et de l’ouest du pays des périodes d’instabilité accentuée se succéderont. L’instabilité caractérisera aussi la météo le long de la semaine prochaine. Les températures iront de 21 à 30 degrés.

  • Rumänien gedenkt der Proteste auf dem Bukarester Universitätsplatz

    Rumänien gedenkt der Proteste auf dem Bukarester Universitätsplatz


    In diesen Tagen, in denen öffentliche Versammlungen wegen der Covid-19-Pandemie verboten sind, erinnern sich zahlreiche Rumänen an die Proteste auf dem Universitätsplatz in Bukarest. Diese wochenlange Erhebung, die vor 30 Jahren, wenige Monate nach der Revolution von 1989, in der Hauptstadt Bukarest stattfand, prägte die rumänische Gesellschaft für lange Zeit und wurde zu einem Bezugspunkt im antikommunistischen Kampf. Der Aufstand, den in der damaligen Gesellschaft, die gerade erst aus Jahrzehnten des Totalitarismus hervorgegangen war, nur wenige verstanden, führte zu einem akuten sozialen Bruch.




    Am 22. April 1990 versammelten sich Tausende von Menschen, die mit der politischen Situation im Land unzufrieden waren, auf dem Universitätsplatz — im Zentrum von Bukarest — und erklärten ihn zur “Ersten von Neokommunismus freien Zone”. Die Proteste richteten sich gegen Ion Iliescu und andere Spitzenpolitiker der Kommunistischen Partei, die nach der Revolution die Macht im Staat ergriffen hatten. Am Anfang waren es einige Hundert Menschen, die den Platz besetzten, doch, nachdem Ion Iliescu die Teilnehmer als Hooligans“ bezeichnet hatte, protestierten täglich ca. fünfzig Tausend Menschen. Die Bewegung dauerte 53 Tage. Sie wurde von herbeigerufenen Bergarbeitern aus einem Kohlebergbaugebiet in Südrumänien gewaltsam unterdrückt. Die als Marsch der Bergarbeiter“ bezeichnete Aktion wurde im Ausland und der Zivilgesellschaft scharf kritisiert. Ion Iliescu und der neuen linke Macht, die aus den damaligen Wahlen hervorging, wurden vorgeworfen, die Bergleute gegen die Demonstranten eingesetzt zu haben.




    Emil Constantinescu, ehemaliger rumänischer Präsident, Professor an der Universität Bukarest, der an den Protesten teilgenommen hat, spricht heute von einer Schule der Demokratie“. Constantinescu, der von 1996 bis 2000 Präsident war, stellte fest, die damaligen Machthaber fürchteten, dass die Menschen ihre Angst verlieren, hatten selbst Angst vor der Kraft der Wahrheit und dem Glauben am Idealen. Emil Constantinescu sagt nun, die damaligen Ereignisse sind, 30 Jahre danach, Geschichte geworden. Eine Geschichte, die dazu beigetragen hat, dass wir Teil der Europäischen Union, der Nordatlantischen Allianz und der etablierten Demokratien wurden.




    Wir stehen heute vor anderen Herausforderungen, anderen Schwierigkeiten und Unsicherheiten. Die Gesellschaft ist gespalten, der Hass ist von der Stra‎ße auf die sozialen Netzwerke übergegangen — glaubt der ehemalige Staatschef. In den wir uns an diesen Augenblick des Lichtes in der Dunkelheit“ erinnern, können wir nicht nur die lebensbedrohlichen Viren besiegen, sondern auch diejenigen die unsere Gewissen anstecken und verstehen, dass wir nur gemeinsam etwas erreichen können, folgert Emil Constantinescu.

  • Die rumänische Revolution, 30 Jahre später

    Die rumänische Revolution, 30 Jahre später

    Die kommunistische Diktatur wurde in Rumänien nach dem Zweiten Weltkrieg, während der sowjetischen Besatzung des Landes eingesetzt. Paradoxerweise dauerte der Zusammenbruch des Regimes, das ein halbes Jahrhundert währte, nur eine Woche. Das Regime Nicolae Ceausescus, hatte der Bevölkerung Hunger, Kälte und Dunkelheit auferlegte und diese der Grundrechte beraubte. Die Menschen brauchten nur einen Funken um, auf die Straße zu gehen.



    Am 16. Dezember 1989 entwickelte sich der Protest eines Dutzends Anhänger des ungarischen reformierten Priesters Laszlo Tökes, den die Behörden aus der westrumänischen Stadt Timișoara versetzen wollten, zu einer echten Rebellion. Die Demoostrentenzahl stieg von einigen hundert auf tausend, später auf zehntausende Menschen, für sie zählte weder die Volkszugehörigkeit noch der Glaube. Die Sicherheitskräfte griffen sofort ein, sie verhafteten viele. Dann nahmen Armee, Securitate (die politische Polizei) sowie Miliz Stellung und feuerten auf die Demonstranten. Die Menschen gaben nicht auf. Schließlich zog sich die Armee zurück. Am 20. Dezember wurde Timișoara die erste kommunismusfreie Stadt Rumäniens. Am 21. Dezember griff die Revolution auf andere Großstädte im Westen und im Zentrum des Landes über und die Ereignisse erreichten ihren Höhepunkt mit einem großen Protest in Bukarest, den die Kommunisten erneut mit Blutvergießen zu ersticken versuchten. Am 22. Dezember floh Ceausescu mit dem Hubschrauber vom Dach des Zentrakommittees der Kommunistischen Partei, der von Hunderttausenden von Menschen belagert wurde. Gefangen und einem schnellen Prozess unterzogen, wurde er am 25. Dezember hingerichtet. Er hinterließ ein Land in Trümmern und Trauer. Über 1.100 Menschen wurden vom 16. bis 25. Dezember getötet, vor allem, nachdem Ceausescu geflohen war. Offiziell hieß es, diese Menschen seien Terroristen zum Opfer gefallen. Menschen sein, die dem Regime treu geblieben sind und deren Identität nicht feststand. Militärstaatsanwälte, die jetzt den Fall der Revolution untersuchen, sagen Ion Iliescu, der Mann, der bekanntermaßen den Regimewechsel inszeniert hat, selbst einer von Ceausescus Ministern in den 70er Jahren, habe hinter dem Szenario gestanden. Die Staatsanwälte mache ihn und die im damals Nahestehenden für den Psychoterror verantwortlich, die auch den Verlust von Menschenleben zur Folge hatte. Das Massaker zur Stärkung der Legitimität der neuen Regierung hatte die gewünschte Wirkung erzielt. Im Mai 1990 fanden die ersten freien Wahlen statt. Ion Iliescu gewann die Wahl haushoch, mit über 85 % der Stimmen, im ersten Wahlgang. Seine Partei, die unter dem Namen Front zur Nationalen Rettung angetreten ist, gewann zwei Drittel der Sitze im neu geschaffenen Parlament. Staatsanwälte behaupten, Iliescu und seine Leute hätten eine Dissidentengruppe gebildet, die versuchte, den Diktator Nicolae Ceausescu abzusetzen. Dabei sollte und Rumänien unter sowjetischem Einfluss bleiben. Rumänien, das heute Mitglied der Europäischen Union und der NATO ist, ist der Beweis dafür, dass das Szenario der moskautreuen Verschwörer gescheitert ist.

  • Voici 30 ans, la Révolution roumaine

    Voici 30 ans, la Révolution roumaine

    Installée, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, par les troupes soviétiques d’occupation, la dictature communiste de Roumanie a continué pendant près d’un demi-siècle et, tel un colosse aux pieds d’argile, s’est effondrée en une seule semaine. Pour les Roumains, las de l’austérité extrême imposée par le régime de Nicolae Ceauşescu, de la faim, du froid et de l’obscurité, exaspérés par l’absence de libertés élémentaires et encouragés par la chute en série des dictatures rouges du reste des pays de l’Est, seule une étincelle a suffi pour qu’ils descendent dans les rues. Le 16 décembre 1989, la protestation de quelques dizaines de fidèles du pasteur réformé rebelle ethnique magyar László Tőkés, que les autorités souhaitaient déporter de Timişoara (ouest), s’est muée en une véritable révolte. Des centaines, puis des milliers d’habitants de cette ville, d’ethnies et de fois religieuses différentes, se sont joints aux premiers manifestants. Les forces de répression ont tout de suite eu recours à des arrestations. Puis, l’armée, la Securitate et la milice ont tiré sur les protestataires. Les usines, les fabriques, l’Université sont entrées en grève, les ouvriers et les étudiants ont rejoint les manifestants, et l’armée s’est retirée dans les casernes. Le 20 décembre, Timişoara devenait la première ville roumaine affranchie du communisme. Le 21, la Révolution embrasait aussi d’autres grandes villes de l’ouest et du centre du pays pour culminer, à Bucarest, par des protestations massives, que les communistes ont essayé de nouveau de réprimer dans le sang. Le 22, Ceauşescu prenait la fuite du siège du comité central du parti, assiégé par des centaines de milliers de gens. Capturé, sommairement jugé et exécuté le 25, il laissait derrière lui un pays ruiné et ensanglanté. Plus de 1100 personnes sont mortes entre le 16 et le 25 décembre 1989, la plupart après la fuite de Ceauşescu. A cette époque-là, ces victimes ont été attribuées aux soi-disant terroristes, loyaux à la dictature, dont l’identité n’a toujours pas été établie. Les procureurs militaires qui ont renvoyé devant la justice le Dossier de la Révolution accusent toutefois celui qui a été perçu alors comme le leader politique du changement de régime, l’ancien ministre de Ceauşescu des années ’70, tombé en disgrâce par la suite, Ion Iliescu, et ses collaborateurs d’avoir créé une véritable psychose terroriste, qui a alimenté la perte de vies humaines. Le massacre censé légitimer le nouveau pouvoir a eu l’effet escompté. En mai 1990, lors des premières élections libres postcommunistes, Ion Iliescu était pratiquement plébiscité, avec 85% des voix, au premier tour de la présidentielle. Et son parti, appelé le Front du Salut national, s’adjugeait deux tiers des sièges au parlement nouvellement créé. Les procureurs estiment aussi que l’équipe Iliescu s’est constituée comme « un groupement dissident visant à renverser l’ancien président Ceauşescu Nicolae, mais à maintenir la Roumanie dans la sphère d’influence de l’URSS ». Aujourd’hui membre de l’Union européenne et de l’OTAN et profondément attaché aux valeurs démocratiques occidentales, le pays est la meilleure preuve que le scénario des comploteurs pro-moscovites a échoué.


    (Trad. : Ligia)


  • Klaus Iohannis zum Präsidenten wiedergewählt

    Klaus Iohannis zum Präsidenten wiedergewählt

    Seit dem Patriarchen der postkommunistischen Linken, Ion Iliescu, hatte keiner der sozialdemokratischen Kandidaten für das höchste Amt im Staat einen solchen Sieg errungen, seien sie Adrian Năstase, Mircea Geoană oder Victor Ponta! Der Letzte unterlag 2014 dem amtierenden Präsidenten. Gleichzeitig erlitt keiner der Aufgezählten eine so kategorische Niederlage wie die ehemalige Premierministerin Viorica Dăncilă. Ein Grund zur Freude im Lager des bürgerlichen Präsidenten Klaus Iohannis, der von der konservativen regierenden Nationalliberalen Partei (PNL) unterstützt wurde. Es war das moderne Rumänien, das europäische Rumänien, das normale Rumänien, das gewonnen hat, sagte Iohannis, und die Anerkennung gehört denen, die er die Helden dieser Tage nannte, die Wähler. Nachdem die PSD von der Regierung abgesetzt wurde, ist er die leidige Kohabitation mit den Sozialdemokraten los und mit der durch den klaren Sieg gewährten Legitimität, will er sich für die Schaffung einer neuen parlamentarischen Mehrheit einsetzen, um auf die Modernisierung des Landes hinzuarbeiten. Klaus Iohannis: “Dieser ist der grö‎ßte Sieg, der je gegen die PSD erzielt wurde. Ich begrü‎ße diesen Sieg mit Freude, Zufriedenheit, Bescheidenheit und Vertrauen in Rumänien. Jetzt, nach diesem Sieg, gibt es viel zu tun, viel zu erledigen. Ich werde mich für die Schaffung einer neuen Mehrheit einsetzen, einer Mehrheit, die sich aus den demokratischen Parteien zusammensetzt und Rumänien zur Modernisierung, zur Europäisierung, zum normalen Rumänien führen wird.“



    Besiegt, glaubt Viorica Dăncilă dennoch nicht, dass alles verloren ist. Sie interpretierte diese zweite Wahlniederlage der PSD in nur 6 Monaten als ein Aufruf zur Mobilisierung für die, für das nächste Jahr vorgesehenen Kommunal- und Parlamentswahlen. Viorica Dăncilă : “Die PSD hat das Vertrauen der rumänischen Bürger, die 2016 für uns gestimmt haben, zurückgewonnen. Wir haben die Stimmen, die wir bei den Europawahlen verloren haben, wieder eingeholt, und wir haben jetzt mehr als 3 Millionen Stimmen. Ich bin überzeugt, dass uns die Stimmenanzahl hilft, sie verpflichtet uns und wir werden alles tun, um die Kommunal- und Parlamentswahlen zu gewinnen.“



    Kommentatoren sind der Ansicht, dass diese milde gesagt, erzwungene Interpretation einer bitteren Niederlage Dăncilăs, eine verzweifelte Reaktion ist, welche ihre bevorstehende Absetzung als PSD-Vorsitzenden vorwegnimmt. Auch für Klaus Iohannis wird es nach Ansicht der Analysten nicht einfach, weil er jetzt, da er einen Partner in der PNL hat, nicht mehr die politischen und institutionellen Grabenkämpfe als Entschuldigung vorbringen kann. Aus soziologischer Sicht stellen sich die Präsidentschaftswahlen wie folgt dar: Klaus Iohannis wurde mehr für seine Qualitäten als seine Widersacherin gewählt, für ihn stimmten mehr Menschen unter 44 Jahren und er wurde von Menschen mit Hochschulbildung und von Stadtbewohnern bevorzugt. Nach Regionen aufgeschlüsselt, erhielt Klaus Iohannis 44 % der Stimmen in Bukarest, im Süden und Südosten, 37 % in der Landesmitte und im Westen, den wohlhabendsten Regionen, und 19 % der Stimmen im weniger entwickelten Osten. Viorica Dăncilă ihrerseits gewann 53 % der Stimmen in Bukarest, im Süden und Südosten, 25 % in der Landesmitte und 22 % in den übrigen Landesteilen.



    In Rumänien lag die Wahlbeteiligung bei fast 50 %, niedriger als bei den Stichwahlen der vorangegangenen Präsidentschaftswahlen, aber 2 % höher als das historische Minimum der ersten Runde. Andererseits übertrafen die Rumänen im Ausland die historische Wahlbeteiligung von vor zwei Wochen, als 675.000 von ihnen, auch per Post, stimmten und erreichten einen neuen Rekord von über 940.000. Unsere im Ausland lebenden Landsleute haben bewiesen, dass sie sich für das politische Geschehen im Lande interessieren, und einige sogar zurückkehren wollen, wenn es im Lande besser läuft. Gleichzeitig gaben sie der PSD einen Denkzettel, deren Regierung bei der Demonstration der Diaspora am 10. August 2018 ungerechtfertigte Gewalt gegen friedliche Demonstranten anwandte. Nach Ansicht von Beobachtern und Politikern verdient ihr bürgerliches Engagement eine stärkere Vertretung im rumänischen Parlament, die höher sein sollte als die vier Abgeordneten und zwei Senatoren, die sie derzeit haben.

  • The Week in Review – May 6-10

    The Week in Review – May 6-10

    EU Summit in Sibiu



    The highlight of the Romanian Presidency of the Council of the European Union this semester was the informal meeting of EU heads of state and government hosted by Sibiu. 36 official delegations, 400 high-ranking officials, some 900 journalists and 100 interpreters came to Sibiu for the two-day summit. The event expressed the unity and determination of EU leaders to continue European integration, President Klaus Iohannis, the host of the event, said. Participants adopted the so-called Declaration of Sibiu, a manifesto expressing the unity of Member States as the underlying principle for building the future of Europe.



    EU leaders pledged to protect the European way of life, democracy and the rule of law, observe fairness on the common labor market, in welfare and in the economy. European Commission President Jean-Claude Juncker in turn said the unity expressed on the sidelines of the summit is not just for show, but real and robust. Donald Tusk, President of the European Council, also said he wants the nominations for the new EU leadership to be announced before June, which is why he has called a meeting of EU leaders on May 28, just after the European Parliament election. He continued his speech in Romanian to congratulate the organizers:



    Donald Tusk: “When we met in January, at the beginning of your Presidency — when I spoke with such conviction, and so emotionally about Romania — I was speaking with confidence, because I know that you are truly remarkable. You have organized an exceptional summit and you can be proud of your work, just as Europe is proud of you. I have fallen in love with Sibiu, the whole of Europe has fallen in love with you”.



    Pundits argue the effects of the message of unity and optimism conveyed in Sibiu will become visible only in two weeks, when the results of the European Parliament election will either conform or disprove opinion polls, according to which euroscepticism and anti-European sentiment are gaining momentum in several member states.



    Cold shower in Brussels



    The European Commission has this week downgraded its economic growth forecast for Romania to 3.3%. In January, the Commission expected the economy to grow by 3.8% of the GDP, as against the 5.5% estimate based on which the state budget for 2019 was built. GDP growth eased considerably starting last year, EU experts show. Private consumption remains the main engine of growth, driven by the increase in public wages, of effects of which were however offset of a significant hike in prices. The Commission’s forecast also shows that the uncertainty and unpredictability of public policies may also have a negative effect on consumption and investment, hampering growth.



    The 1990 miners’ raid again in the spotlight



    The High Court of Cassation and Justice in Romania has decided to send the so-called miners’ raid case of 13th to 15th June 1990 back to the prosecutor general’s office. The raid put an end to a large demonstration against the leftist government that had come to power after the fall of the communist dictatorship. Preliminary chamber judges said the military prosecutors’ investigation was not valid and returned the file. The interim prosecutor general Bogdan Licu has appealed the court’s decision. Two years ago, the military prosecutor’s office indicted the former president Ion Iliescu, the former prime minister Petre Roman, the former deputy prime minister Gelu Voican Voiculescu and the then director of the Romanian Intelligence Service Virgil Magureanu.



    They were accused of masterminding and directly coordinating, including by bringing the miners from Jiu Valley to Bucharest, the attack against the demonstrators in the University Square who were peacefully expressing their political views, which were at odds with those of the majority in power at that time. 1,300 were wounded, more than 1,000 arrested abusively and at least six were killed in those most dramatic days in the country’s post-communist history. Five years ago, the European Court of Human Rights issued a ruling obliging Romania to continue investigations into the miners’ raid of the June 1990.



    Romanians in the world



    Foreign minister Teodor Melescanu has requested president Klaus Iohannis to call back Romania’s ambassador to Washington George Maior. A ministry press release reads that the proposal came after an analysis of Maior’s term and whose actions no longer allow him to promote in a credible way Romania’s interests in the United State, a strategic partner of Bucharest. In April, a specialist parliamentary committee accused Maior that before being sent to Washington, in the almost ten years in which he ran the Romanian Intelligence Service, he used the service for personal interests and gravely harmed the rights and fundamental liberties of the Romanian citizens and the country’s interests.



    The ambassador said he was shocked by the accusations made against him and called for the full declassification of the hearings in the parliamentary committee for the control of the activity of the Romanian Intelligence Service. Also expected back in Romania is the former Social Democrat mayor of Constanta, the biggest port on the Romanian Black Sea, Radu Mazare, who was arrested in Madagascar. In February, he was wanted internationally after being convicted to 9 years in prison in a case concerning fictitious land returns, one of the many corruption cases he was involved in the 15 years he was mayor of Constanta, a period in which he won four terms.


  • Bergarbeiteraufmärsche: Anklageschrift ungesetzmäßig?

    Bergarbeiteraufmärsche: Anklageschrift ungesetzmäßig?

    Die Schlagzeilen machen derzeit der EU-Gipfel in Hermannstadt sowie die Europawahlen am 26. Mai. Allerdings gibt es auch vom Justizbereich nicht weniger spektakuläre Meldungen.



    Der Interims-Generalstaatsanwalt Bogdan Licu hat am Mittwoch im Dossier der Bergarbeiteraufmärsche vom Juni 1990 die jüngste Entscheidung des Obersten Gerichtshofes beanstandet. Das Gericht hatte die Strafakte an die Staatsanwaltschaft zurückgeschickt. Zuvor hatte ein Richter der Gerichtskammer für Voruntersuchungen die Anklageschrift für ungesetzmäßig befunden.



    Vor zwei Jahren hatten Militärstaatsanwälte ihre Ermittlungen im Dossier der sogenannten Mineriade, der Bergarbeiteraufmärsche also, abschlossen. 14 Personen waren infolgedessen unter Anklage gestellt worden, darunter sehr prominente Namen: etwa der Ex-Präsident Ion Iliescu, der damalige Premierminister Petre Roman, sein Stellvertreter, Gelu Voican-Voiculescu, und der damalige Nachrichtendienst-Chef Virgil Măgureanu. Laut Anklage hätten die Genannten sich direkt an der Planung und Durchführung des Übergriffs auf die friedlichen Demonstranten auf dem Universitätsplatz in Bukarest beteiligt. Bei den Kundgebungen hatten sich die Teilnehmer gegen die damalige politische Machtriege aufgelehnt.



    Am 20. Mai 1990, fünf Monate nach dem Sturz der kommunistischen Diktatur von Nicolae Ceauşescu, waren in Rumänien die ersten freien Wahlen abgehalten worden – Ion Iliescu, ehemaliger Minister in den 1970er Jahren unter Ceauşescu, gelang dabei ein unumstrittener Sieg mit etwa 85% der Stimmen. Iliescu hatte es geschafft, sich im Tumult der antikommunistischen Revolution von 1989 als Anführer zu etablieren, obwohl er ebenfalls aus den Reihen der Nomenklatura stammte. Seine Partei, eine Mischung aus authentischen Revolutionären und zweitrangigen Kommunisten, belegte nach der Wahl zwei Drittel der Sitze im ersten postkommunistischen Parlament.



    Im April 1990 hatten Studenten den Universitätsplatz besetzt und ihn zur neokommunismus-freien Zone erklärt. Die Geste war als Protest gegen den sich abzeichnenden Verbleib ehemaliger Kommunisten in der Machtetage gedacht. Doch nach den deutlichen Wahlergebnissen waren die meisten der ursprünglich zehntausenden von Demonstranten weggeblieben. Auf dem Platz harrten noch einige Dutzend Personen im Hungerstreik aus. In der Nacht von 13 auf den 14 Juni räumte die Polizei den Platz mit unverhältnismäßiger Gewalt – der Einsatz erinnerte an die Unterdrückungsmaßnahmen während der Revolution.



    Bis heute bleibt ungeklärt, wer an den gewalttätigen Ausschreitungen des Folgetages beteiligt war – es ist nicht klar, ob die gewalttätigen Personen, die sich Straßenkämpfe mit der Polizei lieferten und Angriffe auf den Sitz des Innenministeriunms und der Fernsehanstalt starteten, eine Verbindung zu den Kundgebungen auf dem Universitätsplatz hatten. Iliescu und seine Nahestehenden bezeichneten sie als Legionäre, in Anlehnung an die extreme Rechte der Zwischenkriegszeit. Obwohl die Armee bereits die Ordnung wieder hergestellt hatte, riefen die Machthaber die Bevölkerung zur Rettung der angeblich erneut gefährdeten Demokratie“ auf.



    Bergarbeiter aus dem zentralrumänischen Schiltal folgten dem Aufruf und marschierten am 14. und 15. Juni auf den Straßen der rumänischen Hauptstadt auf. Sie mussten den Behörden über ihr Handeln offenbar keine Rechenschaft geben. Zurück blieben über 1300 Verletzte und mindestens sechs Tote, mehr als Tausend Menschen wurden missbräuchlich verhaftet. Die Bukarester Universität wurde verwüstet, ebenso die Sitze der Oppositionsparteien und der unabhängigen Zeitungen.



    Vor fünf Jahren zwang der Europäische Gerichtshof für Menschenrechte Rumänien in einem Beschluss, das Verfahren zu den Bergarbeiteraufmärschen von 1990 neu aufzurollen. Die ehemalige Generalstaatsanwältin Laura Codruta Kövesi musste einräumen, dass das Ermittlungsverfahren zur Mineriade zu den größten Misserfolgen in der Geschichte der Generalstaatsanwaltschaft gehört.

  • 17.04.2018 (mise à jour)

    17.04.2018 (mise à jour)

    Révolution – Les
    procureurs militaires ont décidé mardi de l’élargir du 27 au 31 décembre 1989 la
    période couverte par l’enquête pénale qui vise l’ancien président roumain Ion
    Iliescu. Mardi, celui-ci s’est présenté devant le Parquet général pour être
    informé qu’il faisait l’objet de poursuites pénales pour crimes contre
    l’humanité dans le dossier de la Révolution de 1989. Le 13 avril, le président
    Klaus Iohannis a approuvé le lancement des poursuites pénales contre Ion
    Iliescu, l’ex premier ministre Petre Roman et l’ancien vice-premier ministre
    Gelu Voican Voiculescu dans le dossier dit de la Révolution. Les trois peuvent
    être poursuivis par les procureurs et même déférés à la Justice pour des faits
    commis entre le 22 et le 31 décembre 1989, lorsqu’ils exerçaient des fonctions
    au sein du Conseil du Front du salut national, organe qui détenait le pouvoir
    exécutif et législatif. Selon les procureurs, les incidents à l’arme à feu qui
    ont eu lieu après le 22 décembre à travers le pays indiquent le fait que les
    nouveaux leaders avaient agi selon un plan préétabli afin d’accaparer le
    pouvoir et d’obtenir une légitimité politique. Les trois ex-responsables
    affirment être innocents. Conformément aux statistiques officielles, en
    décembre ’89, plus de 1100 personnes ont perdu la vie, et trois mille ont été
    blessées, dont la plupart après l’arrestation du couple dictatorial Nicolae et
    Elena Ceausescu.


    Emirats Arabes Unis -
    Le ministre des Affaires étrangères des Emirats Arabes Unis, Sultan al Jaber, a
    été reçu par le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, mardi, à Bucarest.
    C’était pour le chef de l’Etat roumain l’occasion d’exprimer son appréciation à
    l’égard de bonnes relations bilatérales, estimées comme excellentes au niveau
    politique. Aussi, Klaus Iohannis a-t-il souligné l’importance des efforts
    consentis pour dynamiser le volume des échanges commerciaux bilatéraux, alors
    que les Emirats Arabes Unis se hissent à la première place des partenaires
    économiques de Bucarest dans la région du Golfe. Pour sa part, Sultan al Jaber
    a mis en avant plusieurs projets d’investissements qui se trouvent à l’étude
    dans les domaines de l’énergie, des transports, de l’infrastructure, de la
    logistique, de l’agriculture, du tourisme et dans le domaine immobilier.
    Toujours mardi le ministre des AE des Emirats Arabes Unis s’est entretenu avec
    son homologue roumain, Teodor Melescanu, au sujet des relations commerciales
    bilatérales. Les deux ministres ont participé aux travaux de la première
    session de la Commission mixte de coopération Roumanie – Emirats Arabes Unis.






    FMI – Le FMI a révisé à
    la hausse, de 4,4% à 5,1%, ses prévisions sur l’évolution de l’économie
    roumaine, selon le «World Economic Outlook», publié mardi. En 2019 le FMI table en revanche sur un atterrissage
    du taux de croissance du PIB roumain, estimé entre 3,5 et 4,7%. Toujours pour
    2018, le FMI a modifié ses prévisions : celle du déficit du compte coutant à 3,7%, et celle du chômage, à 4,6%.








    Conseil de l’UE – La
    ville bulgare de Rousse accueillera, le 4 mai prochain, une réunion informelle
    des présidents bulgare, autrichien et roumain, soit des pays qui assureront
    successivement la présidence tournante du Conseil de l’UE à partir du 1er
    janvier 2019, a fait savoir le bureau de presse de l’administration
    présidentielle bulgare. Les 3 chefs d’Etat se pencheront sur des sujets se
    trouvant à l’agenda européen et sur les priorités de l’actuelle présidence
    bulgare de l’Union. Cette réunion est une expression de la volonté politique
    des 3 Etats de mettre en avant leurs positions communes en ce qui concerne
    l’agenda de l’Union, sans oublier la perspective européenne des Balkans
    Occidentaux, ni l’avenir de la politique de cohésion, ni l’interconnexion des
    réseaux de transport et d’énergie de la région, lit-on dans le même communiqué.

    Handball – Le club champion de Roumanie de handball féminin, CSM Bucarest rencontrera les Hongroises de Gyor ETO dans les Final Four de la Ligue des Champions. Les matchs seront disputés les 12 et 13 mai à Budapest. Rappelons-le, l’équipe CSM Bucarest a remporté la Ligue des Champions en 2016. D’ailleurs, l’équipe CSM Bucarest a remporté la Ligue des Champions en 2016, après avoir vaincu en finale l’équipe hongroise de Gyor.


    Météo – Il fera assez
    chaud en Roumanie dans les 24 prochaines heures. Le ciel sera variable ou couvert
    par endroits. Le vent sera plus fort sur l’est et le sud-est, mais aussi en
    haute montagne. Les températures maximales iront jusqu’à 24 degrés.



  • 17.04.2018

    17.04.2018

    Révolution – L’ex-président roumain Ion Iliescu s’est présenté aujourd’hui devant le Parquet général pour être informé qu’il faisait l’objet de poursuites pénales pour crimes contre l’humanité dans le dossier de la Révolution de 1989. Le 13 avril, le président Klaus Iohannis a approuvé le lancement des poursuites pénales contre Ion Iliescu, l’ex premier ministre Petre Roman et l’ancien vice-premier ministre Gelu Voican Voiculescu dans le dossier dit de la Révolution. Les trois seront poursuivis par les procureurs et même déférés à la Justice pour des faits commis après du 22 au 31 décembre 1989, lorsqu’ils exerçaient des fonctions au sein du Conseil du Front du salut national, organe qui détenait le pouvoir exécutif et législatif. Selon les procureurs, les incidents à l’arme à feu qui ont eu lieu après le 22 décembre à travers le pays indiquent le fait que les nouveaux leaders avaient agi selon un plan préétabli afin d’accaparer le pouvoir et d’obtenir une légitimité politique. Les trois ex-responsables affirment être innocents. Conformément aux statistiques officielles, en décembre ’89, plus de 1100 personnes ont perdu la vie, et trois mille ont été blessées, dont la plupart après l’arrestation du couple dictatorial Nicolae et Elena Ceausescu.

    Syrie – Réunis au Luxembourg, les ministres des Affaires étrangères de l’UE déclaré appuyer toute mesure censée empêcher de nouvelles attaques chimiques contre les civils en Syrie et appelé à la relance du processus politique censé mettre un terme au conflit. Présent à la réunion du Conseil des affaires étrangères, le chef de la diplomatie roumaine, Teodor Melescanu, a souligné que la Roumanie condamnait fermement l’utilisation d’armes chimiques en toute circonstance et surtout contre des civils. Pour ce qui est de la crise en Syrie, le ministre Melescanu a déploré le danger d’une escalade militaire avec des conséquences graves à travers la région et appelé à toutes les parties impliquées à appuyer les démarches de l’ONU, visant à identifier une solution politique au conflit.


    Sommet – Coup d’envoi aujourd’hui du premier sommet du format Bucarest B9, une réunion de diplomatie parlementaire qui rassemble des représentants de 9 pays d’Europe et de hauts responsables de l’OTAN. La conférence se propose de consolider le rôle des Parlements nationaux dans la gestion des problèmes sécuritaires et de défense. L’agenda de l’événement, qui devrait s’achever jeudi, vise des aspects relatifs à la présence de l’OTAN, les mesures de défense et de dissuasion, la lutte contre le terrorisme, les menaces auxquelles se confrontent les Etats participants à la réunion ainsi que le renforcement de la législation en matière de défense. Le sommet B9 se propose de transmettre un message unitaire et cohérent relatif à la consolidation du flanc oriental de l’Otan en vue du Sommet de l’Alliance de l’Atlantique nord qui aura lieu à Bruxelles en juillet.

    Prix – La Radio publique roumaine a primé ce lundi les meilleurs artistes de Roumanie ainsi que les chansons et les albums qui ont cartonné en 2017. Le prix de la meilleure chanteuse a été décerné à Andra, alors que Cristi Enache du groupe Directia 5 s’est vu récompenser du prix du meilleur chanteur. Le groupe Vunk a été désigné meilleur groupe rock alors que The Motans a décroché le trophée de la section pop. Smiley a été le grand gagnant de la section album de l’année et artiste de l’année, alors que le prix d’excellence fut accordé à la chanteuse Dida Drăgan.

    Protestations – Plusieurs centaines de salariés de l’hôpital départemental des urgences de Craiova dans le sud-ouest de la Roumanie ont poursuivi leurs protestations contre la réduction des revenus et menacent de déclencher la grève générale si leurs demandes ne sont pas solutionnées. Lundi, plusieurs centaines de salariés des hôpitaux de Bucarest et d’autres villes roumaines sont descendus dans les rues en raison de la limitation des suppléments de salaire à 30%, ce qui a provoqué une baisse significative des revenus. La ministre de la Santé, Sorina Pintea, a précisé que seulement 10% du personnel du système public de santé a vu ses revenus diminuer. Les managers des hôpitaux devraient trouver de solutions et compenser pour ces réductions des budgets des établissements qu’ils gèrent, a encore précisé la ministre Pintea.

    Handball – Le club de handball féminin champion de Roumanie, CSM Bucarest, découvrira aujourd’hui qui sera son adversaire des demi-finales de la Ligue des Champions, suite à un tirage au sort à Budapest. Le CSM s’est qualifié dimanche en soirée malgré une défaite sur le score de 20 à 27 contre les Françaises de Metz. Les Roumaines avaient remporté le match aller à domicile sur le score de 34 à 21. Le club champion d’Europe Györ ETO de Hongrie, le HC Vardar de Macédoine et le Rostov Don de Russie sont les trois autres équipes qualifiées en demi-finales. Les matchs sont prévus les 12 et 13 mai à Budapest, là où les Roumaines avaient remporté a compétition en 2016.

    Météo – Les températures demeurent élevées pour cette période de l’année sur la majorité des régions. Ciel variable sur le sud-est et l’est, où les pluies sont plutôt isolées. Ciel variable, couvert sur la plupart des régions, où un vent léger est également présent. Les températures vont de 17 à 25 degrés. 13 degrés et quelques nuages à Bucarest.

  • Die Woche 02.-06.04.2018 im Überblick

    Die Woche 02.-06.04.2018 im Überblick

    Neue Debatte zu den Folgen des neuen Entlohnungsgesetzes



    Rumäniens Präsident Klaus Iohannis hat sich am Dienstag zu Gesprächen mit Ministerpräsidentin Viorica Dăncilă und Arbeitsministerin Lia Olguţa Vasilescu getroffen. Dabei verlangte der Staatschef, der dem bürgerlichen Lager zugeordnet wird, Erläuterungen zum neuen Entlohnungsgesetz für Staatsbedienstete. Die Sozialdemokratinnen Dăncilă und Vasilescu sollten ihren Standpunkt zu den Unzufriedenheiten mehrerer Kategorien von Angestellten und der Protestaktionen der Gewerkschaften äußern. Zuletzt war die Regierungskoalition aus Sozialdemokraten und ALDE bei mehreren Protestkundgebungen gegen das neue Entlohnungsgesetz kritisiert worden. Auch wenn den Bediensteten aus Bildung, Gesundheit, Polizei oder Strafvollzug erhebliche Lohnerhöhungen in Aussicht gestellt wurden, seien die Realeinkommen aufgrund der Deckelung der Zuschlagszahlungen eigentlich gekürzt worden, behaupten die Vertreter der Gewerkschaften aus der öffentlichen Verwaltung. Auch die Übertragung der Sozialbeitragspflicht vom Arbeitgeber auf den Arbeitnehmer habe ingesamt zu geringeren Einkommen geführt, denn die Inflation habe die bescheidene Erhöhung der Netto-Gehälter annulliert, sagte auch Iohannis. Ministerpräsidentin Dăncilă und Arbeitsministerin Vasilescu versuchten im Gegenzug, den Staatschef von einer finanzpolitischen Stabilität zu überzeugen, die für das neue Entlohnungsmodell der Staatsbediensteten notwendig sei.



    Ministerpräsidentin stellt Wirtschaftsbilanz im Parlament vor



    Regierungschefin Viorica Dăncilă hat im Parlament im Rahmen der sogenannten Stunde des Premiers den Abgeordneten und Senatoren Rede und Antwort gestanden. Die Initiative dazu hatten die Liberalen aus der Opposition, die sich nach den abgerufenen EU-Fördermitteln und den großen Infrastrukturprojekten im Transport und Gesundheitswesen erkundigen wollten. Ferner warf die PNL der Regierungskoalition vor, durch die Steuerreform keine Erhöhung der Realeinkommen von Staatsbediensteten erreicht zu haben. Im Privatsektor hätte so mancher Angestellter sogar ein geringeres Gehalt bezogen. Außerdem würden Zehntausende von Rumänen aufgrund der fehlenden Perspektiven auf dem Arbeitsmarkt auswandern, während es in der öffentlichen Verwaltung von Vertretern der führenden Parteien nur so wimmelte, behaupteten die Liberalen.


    Als Antwortet darauf erwähnte Premierministerin Dăncilă das Wirtschaftswachstum des vergangenan Jahres und die guten Ergebnisse, die zu einem besseren Lebensniveau beitragen würden. Sie erinnerte daran, dass der Bruttodurchschnittslohn um 14% und die Renten um 8% im Vergleich zum Vorjahr gestiegen seien.


    Die Personalkosten sind um 19% höher. Das bedeutet, dass die Löhne im öffentlichen Sektor um 19% verglichen zu 2017 gestiegen sind. 1,2 Millionen Familien haben höhere Einkommen. Die offiziellen Daten zeigen, dass die Kaufkraft der Arbeitnehmer in Rumänien 2017 um 12,7 % und die der Rentner im Schnitt um 10,3 % gestiegen ist.



    Laut Dăncilă sei die Tragfähigkeit des Wirtschaftsprogramms der PSD durch das Wirtschaftswachstum belegt. Die alarmierenden Szenarien hätten sich nicht bewahrheitet, so die Ministerpräsidentin.



    Misstrauensantrag gegen Kulturminister abgelehnt



    Die Abgeordnetenkammer in Bukarest hat am Mittwoch den einfachen Misstrauensantrag der Nationalliberalen PNL gegen den Kulturminister George Ivaşcu abgelehnt. Die Liberalen hatten vermeintliche Versäumnisse bei der Vorbereitung der Jubiläumsveranstaltungen zum 100. Jahrestag der Großen Vereinigung der rumänischen Fürstentümer beklagt. Man sei besorgt über die Unfähigkeit der Regierung, die Feierlichkeiten am 1. Dezember gebührend zu planen, hieß es im Misstrauensantrag der Liberalen noch. Gleichzeitig sei eine öffentliche Debatte für die Lösungsfindung betreffend einen landesweiten Plan zum 100. Jubiläum der Großen Vereinigung notwendig. Der Antrag wurde auch von Abgeordneten der Union Rettet Rumänien (USR) und der Volksbewegung, ebenfalls aus der Opposition, unterstützt. Dem hatte Kulturminister George Ivascu mit der Aussage entgegnet, er sei ständig darum bemüht, die Jubiläumsveranstaltungen zum 100. Jahrestag der Großen Vereinigung aller Rumänen besonders effizient zu organisieren.



    Skandal um Offenlegung von geheimen Amtshilfeprotokollen zwischen rumänischen Institutionen



    Rumäniens Oberster Richterrat hat am Mittwoch beim Obersten Verteidigungsrat des Landes die Offenlegung des geheimen Protokolls zwischen Staatsanwaltschaft und dem Inlandsnachrichtendienst SRI beantragt. Dazu sollte Einsicht in einen Beschluss vom Jahr 2005 gewährt werden. Gleicheitig forderte der Richterrat die Freigabe aller Protokolle zwischen dem Geheimdienst und den Justizbehörden. Der Vizepräsident des Richterrates, Codruţ Olaru, behauptet, dass die Freigabe-Anträge begründet seien. Der Öffentlichkeit müsste bewusst werden, dass die Staatsanwaltschaft sich nicht in rechtlicher Grauzone bewegt habe. Der Oberste Rat der Richter und Staatsanwälte, das Oberste Gericht Rumäniens und die Justizkontrollstelle hätten laut Olaru vor mehreren Jahren geheime Amtshilfeprotokolle mit den rumänischen Geheimdiensten abgeschlossen. Dies wurde am Mittwoch in Bukarest bekannt. 2012 hat der Oberste Rat der Richter und Staatsanwälte ein Amtshilfeprotokoll mit dem Inlandsgeheimdienst SRI abgeschlossen. 2017 wurde dieses Protokoll offengelegt. 2016 schloßen auch das Oberste Gericht Rumäniens und die Justizkontrollstelle Amtshilfeprotokolle mit dem Inlandsgeheimdienst SRI ab. Die Veröffentlichung eines Protokolls, das 2009 zwischen dem Inlandsgeheimdienst SRI und dem Obersten Gericht Rumäniens abgeschlossen worden war, sorgte für einen Skandal in der rumänischen Politik und Justiz.



    Antrag auf Strafverfolgung von hohen Amtsträgern im Ermittlungsverfahren zur Revolution



    Der Generalstaatsanwalt Rumäniens, Augustin Lazar, hat am Montag in einem Schreiben an Staatspräsident Klaus Iohannis die Durchführung der Strafverfolgung im Ermittlungsverfahren zur Rumänischen Revolution beantragt. In dem Verfahren wird über die Ereignisse ermittelt, die zum Sturz des kommunistischen Regimes im Dezember 1989 geführt hatten. In der Revolutions-Akte sind die höchsten Amtsträger der linksgerichteten postkommunistischen Regierung der Verbrechen gegen die Menschlichkeit beschuldigt: das sind ex-Staatspräsident Ion Iliescu, ex-Premierminister Petre Roman, und ex-Vizepremier Gelu Voican Voiculescu. Die bewaffneten Auseinandersetzungen, die nach dem 22. Dezember 1989 in zahlreichen rumänischen Ortschaften stattgefunden haben, zeigten, dass alles nach einem vorbereiteten Plan gelaufen war, damit die neuen Verantwortlichen die Macht übernehmen und in ihren Machtpositionen bestätigt werden, so die Staatsanwaltschaft. Wegen der Verzögerungen im Revolutions-Verfahren war Rumänien vom Europäischen Gerichtshof für Menschenrechte (EGMR) verurteilt worden. Die rumänischen Behorden hätten in diesem brisanten Verfahren schneller agieren müssen, so der EGMR. Laut offiziellen Statistiken sind während der Revolutionstage in Dezember 1989 mehr als 1.100 Menschen ums Leben gekommen; etwa 3.000 Menschen wurden verletzt.

  • Nachrichten 02.04.2018

    Nachrichten 02.04.2018

    Der Generalstaatsanwalt Rumäniens, Augustin Lazar, hat am Montag dem Staatspräsidenten Klaus Iohannis einen Antrag zur Durchführung der Strafverfolgung im Verfahren der Rumänischen Revolution eingereicht. Im besagten Verfahren wird über die Ereignisse ermittelt, die zum Sturz des kommunistischen Regimes in Dezember 1989 geführt hatten. Im Revolution-Verfahren werden die höchsten Würdenträger der linksgerichteten postkommunistischen Regierung, das sind ex-Staatspräsident Ion Iliescu, ex-Premierminister Petre Roman, und ex-Vizepremier Gelu Voican Voiculescu, wegen Verbrechen gegen die Menschlichkeit angeklagt. Die bewaffneten Auseinandersetzungen, die nach dem 22. Dezember 1989 in zahlreichen rumänischen Ortschaften stattgefunden haben, zeigen, dass alles nach einem vorbereiteten Plan gelaufen war, damit die neuen Verantwortlichen die Macht übernehmen und in ihren Machtpositionen bestätigt werden, so die Staatsanwälte. Wegen der Verspätungen im Revolution-Verfahren wurde Rumänien vom Europäischen Gerichtshof für Menschenrechte (EGMR) verurteilt. Die rumänischen Behorden hätten in diesem brisanten Verfahren schneller agieren müssen, so der EGMR. Laut offiziellen Statistiken sind während der Revolutionstage in Dezember 1989 mehr als 1.100 Menschen ums Leben gekommen; etwa 3.000 Menschen wurden verletzt.



    Die Nordatlantische Allianz sei für Rumänien der stärkste Sicherheitsgarant — das hat am Sonntag Präsident Klaus Iohannis aus Anlass des so genannten NATO-Tages in Rumänien erklärt. Die rumänischen Behörden möchten nach wie vor beweisen, dass Bukarest ein vertrauenswürdiger und stabiler Partner der NATO im Schwarzmeerraum ist, so ihrerseits Premierministerin Viorica Dăncilă. Sie erinnerte im Anschlu‎ß daran, dass Rumänien seine Verteidigungsausgaben auf 2% des BIP erhöht hat. Am Sonntag wurden beim Verteidigungsministerium bei einer Zeremonie die Flaggen Rumäniens und der NATO gehisst. Rumänien ist am 29. März 2004 der NATO beigetreten; der NATO-Tag in Rumänien wird jedes Jahr am ersten April-Sonntag gefeiert.



    3850 Immunglobulin-Dosen aus Österreich sind in Rumänien eingetroffen und sollen demnächst an immunkranke Patienten verteilt werden. Aufgrund einer Immunglobulin-Versorgungskrise hatte Rumänien Anfang März den EU-Zivilschutz-Mechanismus aktiviert. Österreich wird insgesamt bis Ende nächsten Monats etappenweise 16.000 Immunglobulin-Dosen nach Rumänien liefern. Neuerdings hatte das rumänische Gesundheitsministerium 1.000 Dosen von ausländischen Herstellern gekauft, diese wurden an Notfall-Patienten verteilt, sagte Ressortministerin Sorina Pintea. Vor drei Wochen hatten sich die Produzenten, die über 80% des Bedarfs an solchen Produkten deckten, vom Markt zurückgezogen.



    In Rumänien ist seit dem 1. April ein neuer Gesundheitsrahmenvertrag in Kraft. Er regelt die Dienstleistungen, zu denen krankenversicherte Patienten berechtigt sind. Zu den wichtigsten Änderungen gehört, dass Patienten subventionierte Arzneien in jeder Apotheke kaufen dürfen — bis jetzt war es nur möglich, sie in Apotheken zu beziehen, die einen Vertrag mit der Krankenkasse des jeweiligen ausschreibenden Arztes abgeschlossen hatte. Zudem gibt es neue Dienstleistungen im Standardkatalog und die Beziehung mit den Dienstleistern wird auf eine transparentere Basis gestellt.



    Die rumänische Ministerin für EU-Fonds, Rovana Plumb, hat am Montag erklärt, Rumänien habe in den 10 Jahren seit dem EU-Beitritt etwa 47 Milliarden Euro von der Europäischen Union abgerufen. Bis 2023 nimmt sich Rumänien vor, die abgerufenen EU-Gelder 100% abzuschöpfen, so Rovana Plumb. Diesen Monat werden mehrere Projekte initiiert, einschlie‎ßlich die Fortsetzung der Unterstützung für gro‎ße Unternehmen, sagte noch die Ministerin für EU-Fonds.



    In der Republik Moldau läuft bis zum 14. April eine Bürgerbefragung zum Thema Vereinigung mit Rumänien. Rund 500 Befrager besuchen Haushalte, doch die Menschen können auch elektronisch abstimmen. Am 27. März 1918 hatte Bessarabien, das Rumpfgebiet der heutigen Moldaurepublik, die Vereinigung mit Rumänien beschlossen. Das rumänische Parlament hat am vergangenen Dienstag eine feierliche Sitzung zum Anlass organisiert und in Chişinău haben mehrere zehntausend Bürger bei einer Demonstration die Wiedervereinigung mit Rumänien gefordert. Bessarabien, ein rumänischsprachiges Gebiet, war über 100 Jahre unter russischer Besatzung. Nach der Vereinigung vom 27. März 1918 annektierte die Sowjetunion die Region im Jahr 1940 und verwandelte sie zusammen mit anderen benachbarten Gebieten in eine sozialistische Teilrepublik. Im zweiten Weltkrieg besetzten rumänische Truppen für kurze Zeit das Land, später fiel Moldawien, wie es damals hie‎ß, wieder an die UdSSR. Seit 1991 ist die Republik unabhängig.



    Der Handballklub CSM Bucureşti hat zum dritten Jahr in Folge den Pokal der rumänischen Damenmeisterschaft gewonnen. Die Bukaresterinnen besiegten ihre Erzrivalinnen vom HCM aus Râmnicu Vâlcea 29-22. Der Bukarester Klub wird vom Schweden Per Johansson vorbereitet.

  • Révolutions, révoltes et mouvements sociaux (I)

    Révolutions, révoltes et mouvements sociaux (I)

    Le premier volet de ses émissions portent sur la révolution de décembre 1989. Quelle est cette révolution ? Quelle est son origine ? Comment a-t-elle évolué ? C’est à ces questions que nous allons tenter de répondre avec Diana Margarit qui est politologue et enseignante à Iasi.



  • La semaine du 12 au 17 juin 2017

    La semaine du 12 au 17 juin 2017

    Crise politique à Bucarest

    La scène politique roumaine traverse ces jours-ci une crise sans précédent pour ses presque 3 décennies de démocratie post-communiste. Investis il y a 6 mois, le premier ministre Sorin Grindeanu et son cabinet viennent de perdre le soutien de la coalition au pouvoir en Roumanie, à savoir le Parti Social-Démocrate (PSD) et l’Alliance des Libéraux et des Démocrates (ALDE). Votée par les directions des deux partis, la décision a été doublée par la démission de la plupart de l’équipe de l’Exécutif. Le leader du PSD, Liviu Dragnea, s’est déclaré mécontent de l’activité de plusieurs ministres, car 60% des mesures figurant au programme de gouvernance n’ont pas été mises en œuvre, estime-t-il.

    Liviu Dragnea: « Le PSD est prêt, aux côtés de l’Alliance des Libéraux et des Démocrates, à former un nouveau gouvernement, avec une feuille de route mieux structurée, qui comportera les actions et les mesures nécessaire pour récupérer les délais enregistrés. A continuer la gouvernance actuelle, avec ou sans Sorin Grindeanu en tant que premier ministre, le programme de gouvernance risquait, d’ici trois mois, de devenir un document impossible à mettre en œuvre en Roumanie ».

    Le coup de théâtre est toutefois venu de la part du premier ministre, Sorin Grindeanu: « Je ne démissionne pas ! Et je vous dirai pourquoi. J’ai l’obligation d’avoir un comportement responsable face à la Roumanie et face au parti dont je suis membre. Ce gouvernement est le gouvernement de la Romanie et non pas le gouvernement du Comité exécutif. Je crois que nous devons tous nous en sentir responsables ! Moi, je le suis ! ».

    M Grindeanu a précisé qu’il ne renoncerait à ses fonctions que si le chef de l’Etat, nomme un nouveau premier ministre social-démocrate, après avoir consulté les formations politiques.

    Dans ce contexte, le PSD a annoncé l’exclusion de Sorin Grindeanu des rangs des sociaux-démocrates et sa décision de déposer lundi une motion de censure, soutenue par ALDE, contre son propre gouvernement – comme seule solution possible pour limoger le premier ministre, après son refus de démissionner.

    Cependant, par la voix de sa porte-parole, Mădălina Dobrovolschi, le président, Klaus Iohannis a demandé aux deux partis de la coalition au pouvoir de résoudre la crise intérieure suite à laquelle elle avait retiré son soutien politique au cabinet Grindeanu. Mădălina Dobrovolschi: « Le président exige la solution urgente de la crise au sein de la coalition au pouvoir pour éviter l’instabilité politique. La solution de la crise à l’intérieur de la coalition incombe uniquement aux partis dont elle est constituée. »

    Dans l’opposition, les libéraux ont déclaré qu’ils décideraient de leur réaction après la solution constitutionnelle de la crise politique au sein de la coalition au pouvoir. L’Union Sauvez la Roumanie (USR) a demandé des élections anticipées. Le Parti du Mouvement Populaire (PMP) estime, lui, que les sociaux-démocrates doivent assumer l’échec du gouvernement.

    Le dossier de la descente des mineurs sur Bucarest en juin 1990

    Partiellement éclipsé par la crise politique en déroulement, le dossier de la descente des mineurs sur Bucarest du 13 au 15 juin 1990, revient dans l’attention publique. La Roumanie a commémoré en début de semaine les 27 ans écoulés depuis la descente des mineurs, qui a mis fin à une ample manifestation contre le pouvoir de gauche installé après la chute de la dictature communiste en décembre 1989. En même temps, mardi, 14 personnes ont été déférées à la Justice dans le dossier appelé de la « minériade », accusés de crimes contre l’humanité. Parmi elles : l’ancien président de gauche Ion Iliescu, l’ancien premier ministre Petre Roman, l’ancien vice premier ministre Gelu Voican Voiculescu, ou encore l’ancien leader syndical des mineurs du bassin carbonifère de la Vallée du Jiu (centre-ouest), Miron Cozma.

    Rappelons-le, sur toile de fond d’échauffourées à Bucarest, que les forces de l’ordre avaient déjà réussi à contrôler, le président de l’époque, Ion Iliescu, avait invoqué une tentative de putsch de l’extrême droite et demandé à la population de défendre les institutions démocratiques. La descente des mineurs de la Vallée du Jiu à Bucarest, où ils ont attaqué l’Université, les sièges des partis d’opposition et les rédactions des quotidiens indépendants, s’est soldée par quatre décès officiellement enregistrés, des centaines de blessés et un million de personnes arrêtés abusivement. L’image de la Roumanie à l’étranger a été affectée par les violences de juin ’90. Dans le réquisitoire des procureurs militaires qui ont investigué les événements, il est stipulé que des forces du ministère de la Défense et de l’Intérieur ainsi que du Service roumain de renseignement, plus 10.000 mineurs et autres ouvriers y ont été illégalement impliqués. De même, le président de l’époque, Ion Iliescu, aurait ordonné que les militaires soient dotés d’armes et de munitions de guerre pour lutter contre les civils, lit-on dans le même document.

    Nouvelles majorations salariales

    En attendant la loi des salaires dans le secteur public, en train d’être promulguée, plusieurs catégories de personnels payés par l’Etat et qui n’avaient pas bénéficié depuis longtemps d’une majoration salariale, se verront accorder des augmentations. Les revenus du personnel des bibliothèques nationales, des salariés des ministères de l’Agriculture et de la Culture et de certains personnels de santé, des cadres militaires actives et du personnel civil du ministère de la Défense font l’objet d’un projet de loi adopté mardi par la Chambre des Députés. Selon les statistiques, depuis un an, le salaire que touchent les employés roumains a augmenté en moyenne de 13,4%. Le salaire moyen net se montait en avril dernier à 2.366 lei (soit 520 euros).

    Le festival international du théâtre de Sibiu

    Le rideau tombera ce dimanche sur le Festival international du théâtre de Sibiu, dans le centre de la Roumanie. 10 jours durant, des milliers de spectateurs ont eu l’occasion de suivre les plus de 500 spectacles et évènements à l’affiche du festival. La ville de Sibiu, mais aussi une partie du département homonyme ont accueilli des spectacles présentés par pas moins de 3 mille artistes Une des attractions, c’était la présence du célèbre danseur Mikhaïl Baryshnikov, qui a présenté un one-man show fondé sur les poésies de Joseph Brodski – lauréat du Prix Nobel. L’artiste s’est déclaré impressionné par le Festival de théâtre de Sibiu.