Tag: immigration

  • 26.09.2024 (mise à jour)

    26.09.2024 (mise à jour)

    Classement – Brasov, au centre de la Roumanie, est considérée comme la ville la plus attrayante du pays, selon l’indice d’attractivité urbaine de l’Institute for Visionary Cities. Elle est suivie par Cluj-Napoca et Oradea, toutes deux situées dans le nord-ouest. Le classement est complété par Sibiu, dans le centre, et Timișoara, dans l’ouest, Constanța, dans le sud-est, et la capitale Bucarest. L’étude évalue l’intention de déménager et la perception générale de la qualité de vie, du point de vue des habitants des grandes villes comme de celui des non-résidents. Elle note que les possibilités de loisirs se sont révélées être le facteur le plus important dans les arguments des personnes interrogées, l’emportant sur les facteurs traditionnels tels que les emplois bien rémunérés et les infrastructures, qui arrivent en deuxième position, suivis par la capacité de la ville à encourager la créativité et l’innovation.

     

    Formation – Les représentants des entreprises roumaines déplorent que malgré les investissements qu’ils réalisent dans la formation en alternance, une grande partie des jeunes Roumains partent ensuite travailler à l’étranger. Feliciu Paraschiv, vice-président de l’Association nationale des petites et moyennes entreprises de Roumanie, a déclaré que, dans ce contexte, rien ne garantit que ceux qui soutiennent financièrement un étudiant pendant 2 à 3 ans bénéficieront également de l’expertise acquise par l’apprenant et que, dans l’état actuel des choses, les entrepreneurs roumains se contentent de former les futurs employés des pays plus développés. M. Paraschiv estime que les établissements d’enseignement doivent être davantage connectés aux besoins réels de l’économie et souligne la nécessité de modifier la perception publique de certaines professions afin de les rendre plus attrayantes pour les jeunes.

     

    Danube – Les inondations du Danube devraient concerner la Roumanie entre les 2 et 3 octobre, lorsque le débit du fleuve, combiné aux précipitations et aux eaux des affluents, atteindra un maximum de 9 500 mètres cubes par seconde, a annoncé le directeur général de l’Administration nationale roumaine des eaux, Sorin Lucaci. Le Département des Situations d’Urgence a déclaré qu’il était déjà prêt avec des mesures qui seront mises en place et adaptées aux nouvelles conditions générées par les fortes averses annoncées pour la fin de cette semaine. Le chef du DSU, Raed Arafat, a déclaré à l’issue de la réunion opérationnelle du gouvernement de ce jeudi que, si la situation l’exigeait, la population sera informée, notamment par le biais de messages RO-ALERT, et les administrations locales ont été invitées à identifier les personnes vulnérables et à envisager de les évacuer en temps utile. Les météorologues ont prévenu que de fortes pluies commenceraient dimanche dans l’ouest de la Roumanie, avec des précipitations atteignant 60 à 80 litres par mètre carré. Jusqu’à présent, le Danube a provoqué d’importantes inondations dans les pays qu’il traverse, alors que l’Europe est balayée par le cyclone Ashley, qui a apporté des températures glaciales, des vents violents et de fortes précipitations.

     

    Emplois – La Roumanie devient de plus en plus attrayante pour les travailleurs étrangers, selon une étude de la Civil Society Development Foundation. Les pays d’origine de la plupart des travailleurs étrangers sont le Népal, la Turquie, l’Italie, la Moldavie, le Sri Lanka et l’Inde. Cette main d’œuvre travaille dans la construction, les services HoReCa et le commerce de détail, et 80 % d’entre eux sont des ouvriers non qualifiés, selon l’Inspection générale de l’immigration. L’intégration des travailleurs étrangers n’est pas facile, mais elle est importante pour la croissance économique de la Roumanie, a déclaré Ramona Chiriac, chef de la représentation de l’Union européenne à Bucarest. Selon cette dernière, les travailleurs étrangers en Roumanie sont confrontés à des barrières linguistiques ainsi qu’à des abus de la part des employeurs. À cette fin, des représentants de plusieurs ministères collaborent à l’élaboration d’un cadre législatif destiné à aider les immigrants, a déclaré la chancellerie du Premier ministre roumain. L’objectif est de renforcer les institutions de contrôle de l’État, telles que l’inspection du travail, afin de garantir aux immigrants des conditions de travail décentes, une bonne rémunération et une protection contre la traite des êtres humains. En 2023, le nombre de contrats de travail individuels de travailleurs étrangers en Roumanie s’élevait à 200 000.

     

    UE – La Commission européenne a ouvert deux procédures d’infraction à l’encontre de la Roumanie et demande à être informée de l’état de mise en œuvre de deux directives. Les procédures d’infraction concernent 26 États membres, à l’exception du Danemark. Le premier cas concerne l’obligation pour Bucarest de transposer dans le droit roumain les nouvelles règles de l’UE qui simplifient les formalités administratives liées à l’autorisation des projets d’énergie renouvelable. La Commission a envoyé une lettre de mise en demeure parce que le pays n’a pas entièrement transposé la directive avant novembre 2023. La Roumanie, ainsi que 25 autres États notifiés, aurait dû la transposer avant le 1er juillet 2024. La deuxième lettre de retard, reçue par 17 États membres au total, concerne la non-transposition des amendements européens à trois directives. Il s’agit de la loi sur la transparence, de la directive comptable et de la directive sur l’audit. Parmi les changements les plus importants figurent ceux qui obligent les grandes entreprises ou les entreprises cotées en bourse à publier des informations sur les risques sociaux et environnementaux auxquels elles sont confrontées et sur la manière dont leurs activités affectent les personnes et l’environnement. Le délai de transposition expirait le 6 juillet 2024. Dans les deux cas, la Roumanie dispose à présent de deux mois pour transposer les directives et les notifier à l’exécutif européen.

     

    Tennis – Victoire pour la joueuse roumaine de tennis Irina Begu au tournoi WTA 1000 de Pékin. Dans son premier match de cette compétition elle a vaincu jeudi la Chinois Ye-Xin Ma. Sa prochaine adversaire sera la Russe Mirra Andreeva, tête de série n° 17,  qualifiée directement au second tour. Toujours à Pékin, la Roumaine Jacqueline Cristian s’est imposée devant la Hongroise Ana Bondar, alors que sa compatriote, Gabriela Ruse, venue des qualifications, s’est inclinée face à la Chinoise Sijia Wei

     

    Météo – Nous avons du beau temps ce jeudi en Roumanie, avec des températures beaucoup trop élevées pour cette période de l’année. Les maxima de la journée vont de 23 à 32 degrés. Le ciel est un peu couvert sur les montagnes et le nord-ouest. Il fait beau à Bucarest aussi avec 30 degrés aujourd’hui.

  • 22.07.2024 (mise à jour)

    22.07.2024 (mise à jour)

    Iordachescu – La Fédération roumaine de football a annoncé la fin du contrat de collaboration avec le sélectionneur de l’équipe nationale de football, Edward Iordanescu. Selon un communiqué officiel, le contrat arrive à terme à la fin du mois et l’entraîneur Iordachescu a décidé de ne pas le prolonger. Nommé en 2022, Edward Iordanescu a dirigé l’équipe nationale pendant 28 matchs avec 10 victoires et 10 matchs nuls. Lors du Championnat européen de football, l’équipe nationale ayant Iordanescu à sa tête s’est située première de son groupe.

     

    Eau – Dans près de 450 localités roumaines, soit 15 % des communes du pays, l’approvisionnement en eau est soumis à des restrictions en raison de la vague de chaleur qui a aggravé la sécheresse. Selon l’Administration nationale des eaux roumaines, dans 250 autres localités qui ne disposent que de sources d’eau individuelles, les puits se sont asséchés. Le coefficient de remplissage des 40 réservoirs est d’environ 80 %, en légère baisse par rapport à la semaine dernière. Pour la centrale nucléaire de Cernavodă, il n’y a pas de problèmes d’approvisionnement en eau. Les représentants d’Apele Române appellent la population à utiliser l’eau de manière rationnelle, en donnant la priorité à l’eau potable.

     

    Drogues – Le gouvernement roumain a augmenté l’enveloppe destinée à la lutte contre le trafic de drogues à plus de 200 millions d’euros, dans le contexte où les consommateurs sont de plus en plus jeunes.  L’expert anti-drogues, Catalin Tone, a affirmé sur les ondes de Radio Roumanie, que c’est pour la première fois dans son histoire que la Roumanie a mis en place une feuille de route pour mieux combattre les drogues. Les autorités roumaines font des efforts pour former encore 200 policiers, agents et officiers aux techniques de lutte contre les stupéfiants. Presque 500 actions de lutte contre la drogue ont été menées par la Police roumaine et la DIICOT durant les 6 premiers mois de l’année en cours.

     

    Hongrie – Le ministre roumain des Affaires Intérieures, Catalin Predoiu, a rencontré dimanche son homologue hongrois, Sandor Pinter, dans le contexte de la Réunion informelle du Conseil Justice et Affaires Intérieures déroulée à Budapest. Selon un communiqué du ministère des Affaires Intérieures, les discussions ont visé le dossier Schengen, les réseaux de crime organisé et les problèmes aux frontières. Sandor Pinter a réitéré le souhait de son pays en tant que présidente de l’UE d’obtenir l’adhésion des frontières terrestres roumaines et bulgare à la zone de libre circulation d’ici 2024. Quant à la coopération bilatérale, les deux responsables ont mis en avant les bons résultats enregistrés par leurs pays dans la lutte commune contre le crime organisé et transfrontalier. Par ailleurs, ils ont décidé de la mise en place d’une série de mesures censées raccourcir les temps d’attente au passage de la frontière commune.

     

    Avions – Deux bombardiers B52H Stratofortress des forces aériennes américaines ont atterris sur la base roumaine de Mihail Kogalniceanu, dans le sud-est de la Roumanie, pour participer à la mission Bomber Task Force Europe 24-4. Dans un communiqué du Bureau des relations publiques des forces aériennes américaines en Europe cité par l’Ambassade des Etats-Unis, c’est pour la première fois que de tels avions participent à des missions en Roumanie. L’objectif est de s’entraîner au combat avec les unités alliées sur place afin de mettre en commun les capacités militaires et assurer les engagements de sécurité assumés par le commandement européen des Etats-Unis.

     

    Migrants – Les garde-frontières roumains du département de Timis, dans l’ouest de la Roumanie, ont dépisté un groupe de  Népalais arrivé illégalement en Roumanie en train de franchir clandestinement la frontière avec la Serbie. Il s’agit de neuf citoyens âgés de 20 à 37 ans qui ont affirmé avoir essayé de se rendre en Europe occidentale. Ils sont venus en Roumanie munis d’une autorisation de travail. Une enquête pour tentative de passage frauduleux de la frontière est en cours.

     

    JO – 82 des 107 sportifs roumains censés participer aux JO de Paris sont arrivés dimanche soir dans la capitale française.  Les canoéistes Ionela et Marius Cosmiuc porteront le drapeau roumain lors de la cérémonie d’ouverture, prévue le 26 juillet. Cette 33ème édition des Jeux olympiques se terminera le 11 août.

     

    Météo – La Roumanie continue à souffrir de chaleur, même si les températures sont inférieures aux 40 degrés de la semaine dernière. L’indice humidex continue à dépasser les 80 unités dans les régions de l’ouest, sud-ouest, sud et sud-est. Le ciel est variable, partiellement couvert en fin d’après-midi et dans la soirée quand des phénomènes orageux risquent de se produire notamment dans les zones de montagne, au centre du pays et dans le sud. Les quantités d’eau cumulées suite aux précipitations peuvent monter à 25 litres par mètre carré. Les températures maximales iront ce lundi de 26 à 37 degrés. Plusieurs départements du sud et du sud-est de la Roumanie sont placés aujourd’hui en une vigilance jaune canicule. 27 degrés à midi, à Bucarest.

  • L’immigration, vrai ou faux problème ?

    L’immigration, vrai ou faux problème ?

    Etablir des priorités pour mieux gérer les flux

    Fruit d’un compromis difficile, le pacte européen sur la migration et l’asile récemment adopté par le Parlement européen intervient dans un contexte de hausses inquiétantes des demandes d’asile et des chiffres de l’immigration illégale dans l’Union, notamment en provenance d’Afrique du Nord. 1,14 millions de demandes d’asile ont été enregistrées l’année dernière, un seuil jamais atteint depuis 2016, selon l’Agence européenne pour l’asile, tandis que les entrées illégales, également en hausse, s’élevaient à environ 380.000. Le résultat? Le nombre croissant de migrants génère des tensions et des divisions entre les 27 États membres de l’Union européenne. Remus Pricopie, recteur à l’Ecole nationale d’études politiques et administratives, la SNSPA, a fait une analyse de la situation sur les ondes de Radio Roumanie, où il évoque la nécessité d’établir des critères clairs dans l’étude des dossiers des demandeurs d’asile. Aussi, dit-il « nous devons aider ceux qui sont dans une situation compliquée. Quelles sont les options dont disposent les Ukrainiens ? Quelles sont les options dont disposent les Syriens ? Il n’y a aucune alternative dans des conditions de guerre et tant qu’il y a un conflit en cours, et il est normal que les gens qui se retrouvent dans des conditions de guerre s’enfuient tout simplement pour sauver leur vies. Vous n’avez aucun moyen de dire « non, nous n’acceptons pas, nous n’approuvons pas, retournez en Ukraine ». Mais il existe d’autres situations où cette migration, en fait, est catalysée soit par des trafiquants, soit provoquée pour d’autres raisons. Il nous faut donc ou une priorisation des migrants, parce qu’en fin de compte, les ressources des pays de l’Union européenne sont limitées », martèle Remus Pricopie. Ecoutons-le :

    « L’écart en termes de procédures en matière de politique d’asile entre les différents Etats de l’Union européenne a rendu cette politique assez incohérente. Mais avant que nous analysons la façon dont les demandes d’asile et la politique d’immigration au sens large sont gérées au niveau de l’UE, il ne faut pas se voiler la face : l’immigration est l’une des raisons pour lesquelles le discours extrémiste s’est développé partout en Europe. D’un autre côté, s’avérer capable de gérer ce flux, ce grand nombre de personnes qui arrivent sur le sol européen, devient compliqué. Nous parlons de millions de personnes au niveau de l’Union européenne, nous ne parlons pas de dix ou vingt mille, nous parlons de millions. Certes, la migration existe depuis toujours, depuis que des humains vivent sur la terre. Mais si l’on regarde en arrière, dans les années 70, 80, 90, le nombre d’arrivants représentait un pourcentage relativement faible par rapport à la population des pays respectifs. (…) Prenez l’Autriche, pays avec lequel nous débattons au sujet de notre adhésion à l’espace Schengen, mais l’Autriche compte pour 20% de sa population des gens qui ne possèdent pas la nationalité autrichienne, et cela en sus de nouveaux arrivants qui ont déjà eu accès à cette nationalité. L’Allemagne aussi compte quatre millions de résidents d’origine turque. Les choses sont bien plus compliquées qu’elles ne paraissent de premier abord. »

     

    L’instrumentalisation de l’immigration en tant qu’outil géopolitique

    Remus Pricopie attire également l’attention sur un autre aspect ignoré de la question : l’instrumentalisation de l’immigration en tant qu’outil géopolitique, en prenant pour exemple la Turquie, qui utilise les migrants accueillis sur son sol en tant que moyen de chantage à l’égard de l’UE.

    Aussi, la nouvelle législation européenne récemment passée au vote devant le Parlement européen impose une approche unitaire au niveau de tous les États membres. Il s’agit d’un règlement et non d’une directive, ce qui signifie qu’il sera bientôt d’application dans tous les États membre. Une législation censée accélérer et simplifier les procédures, mais aussi rendre effectif le retour des demandeurs d’asile dont la demande a été déboutée. Un autre élément nouveau est la constitution des bases de données communes au niveau européen, pour limiter le risque de voir pénétrer le sol européen des personnes qui peuvent présenter un risque de sécurité. Les empreintes digitales et les images faciales de toutes personnes de plus de six ans seront collectées et enregistrées dans la base de données européenne Eurodac. Dans le même temps, selon le nouveau règlement, les États membres sont tenus d’assurer aux demandeurs d’asile des conditions d’accueil équivalentes en matière de conditions de vie, d’éducation et d’assistance médicale. Les demandeurs d’asile dont la demande a été considérée comme recevable auront accès au marché de travail local au plus tard six mois après le dépôt de leur demande. Par ailleurs, un mécanisme de solidarité sera mis en place, afin qu’aucun État membre ne supporte seul la pression migratoire, qu’il s’agisse des Etats situés à la frontière méditerranéenne ou au long des routes migratoires terrestres. Remus Pricopie :

    « Le problème migratoire ne peut être surmonté que si les Etats tentent de résoudre, fut-ce partiellement, la cause du problème, la situation délétère qui provoque les vagues migratoires dans les pays d’origine. Pourquoi ces gens quittent-ils leur pays ? Il y a les conflits armés, et j’ai déjà évoqué la situation en Syrie ou en Ukraine. Il y a aussi les régimes politiques dictatoriaux, la violation des droits fondamentaux et la question de la pauvreté. Ainsi, en essayant, à travers les politiques européennes, et même au niveau mondial des Nations Unies, de lutter contre ces causes, la pression migratoire devrait baisser. Si, en revanche, nous tenterions de bâtir des murs ou des clôtures, tôt ou tard le mur sautera. Vous savez, Donald Trump voulait ériger un mur de 4 000 kilomètres de long à la frontière mexicaine. Il ne l’a pas fait finalement. Mais avec ou sans mur il y a eu deux millions d’arrestations à cette frontière l’année dernière. 2 millions de personnes, originaires du Mexique, mais aussi d’Amérique centrale et d’Amérique du Sud, ont tenté de franchir illégalement cette frontière. Le problème migratoire est une question des plus ardues au niveau global, à l’exception peut-être des conséquences du réchauffement climatique. »

    Quoi qu’il en soit, la nouvelle politique en matière d’immigration et d’asile sera d’application à partir de 2026 dans tous les Etats membres de l’UE. (Trad. Ionut Jugureanu)

  • InfoMigrants, plateforme pour lutter contre la désinformation

    InfoMigrants, plateforme pour lutter contre la désinformation

    A Bruxelles sest tenue, à linitiative du Comité Economique et Social Européen (CESE), la 7ème édition du Forum européen sur la migration, une plateforme de dialogue sur les questions de migration, dasile et dintégration des migrants. Près de 200 représentants des institutiions européennes et ONG oeuvrant dans le domaine de limmigration étaient présents.



    Amara Makhoul, rédactrice en chef du projet éditorial InfoMigrants, un projet co-financé par la Commission Européenne, sexprime au micro dEugen Cojocariu pour Radio Roumanie Internationale.