Tag: immunisation

  • Pandemic trending downward in Romania

    Pandemic trending downward in Romania


    The virus that has been controlling the world for more than two years now, seems to have finally grown tired. Like everywhere else in the world, in Romania too the pandemic is on a downward trend, as proven by indicators. The number of new cases of infection with SARS-CoV-2 dropped last week to 110,000, from 160,000 the week before, which means a drop of some 30%. The incidence of cases per one thousand inhabitants at county level is also dropping, though still in the red, from 3.1 in Suceava (north-east), to 23.5 in Ilfov county, near Bucharest.



    In the capital, the incidence still stands at around 30%. Some 7,700 new cases of infection were reported on Sunday, a level that had not been recorded since the start of the 5th wave, a month ago. Still, there are some 1000 patients in intensive care, and related fatalities are still reported, most of them among unvaccinated patients.



    In Romania, the immunisation campaign continues, but, compared to other EU countries, where the percentages are high, including with the third dose, looks as if its finished already. On Sunday, authorities reported the administration of less than 4000 doses in 24 hours. In fact, a little over 8 million people have got the vaccine in Romania since the start of the campaign, in December 2020. Doctors warn that the pandemic is not over yet and vaccination should continue, along with maintaining all the necessary protective measures.



    Authorities have also stressed that the other countries have been able to lift some of the restrictions precisely because of the high vaccination rates, which seem impossible to reach in Romania. Talks are being held these days on a gradual relaxation and several scenarios are being considered, but decisions will be made in keeping with how things stand in hospitals.



    Health Minister Alexandru Rafila has stated that protecting ourselves from the virus is still the most important thing, and wearing protective masks, especially indoors, will still be the main recommendation. “We must all be aware and limit the spread, to protect ourselves and those around us, and that will bring us closer to normality”, the minister said.



    Most European countries have reported a downward trend of the pandemic. Even so, in the Netherlands for example, authorities still recommend the third dose of the vaccine, in order to reduce hospitalisation among the patients infected with the Omicron variant. And, the Italians who have immunity issues, are advised to get the fourth dose. (MI)


  • Huit millions de personnes immunisées par vaccination en Roumanie.

    Huit millions de personnes immunisées par vaccination en Roumanie.

    Plus d’une année s’est écoulée depuis le début de la campagne d’immunisation et la Roumanie a enfin dépassé le seuil des huit millions de personnes vaccinées contre la Covid 19, soit la moitié de la population adulte éligible. Sur eux, plus de 2,4 millions ont également fait la troisième dose de rappel. Et ce sont également près de deux millions et demi de Roumains qui se sont fait infectés, selon les statistiques officielles depuis l’apparition du premier cas de coronavirus en Roumanie, il y a près de deux ans. Récemment, le ministre de la Santé déclarait dans une interview pour la chaîne de télévision Antena 3 que le chiffre réel s’élèverait à plus de 10 millions de personnes infectées au virus SARS Cov 2 en Roumanie. Bref le rythme de la vaccination demeure extrêmement bas, avertissent les autorités qui rappellent que l’immunisation réduit surtout le risque de décès et d’hospitalisation.

    Rappelons-le, la campagne de vaccination de la groupe d’âge des 5 à 11 ans a commencé le 26 janvier. Plus de 300 cabinets de vaccination déroulent actuellement de telles activités. Jusqu’ici le nombre des enfants vaccinés s’élève à seulement quelques milliers, même si les chiffres officiels font état de 1,2 millions d’enfants au total. Selon le coordinateur de la campagne nationale d’immunisation, Valeriu Gheorghita, un tiers des centres de vaccination anti-covid ouverts actuellement font moins de 10 doses de vaccin par jour et cela depuis deux semaines déjà. De l’avis de celui-ci, la stratégie de vaccination anti-Covid devrait être repensée dans les mois à venir et l’immunisation contre le coronavirus devrait être incluse dans un programme national de vaccination visant surtout les groupes à risque. Cette opération devrait se réaliser effectivement dans les cabinets des médecins généralistes. Ce qui plus est, les centres de vaccination qui reçoivent peu de personnes seront temporairement ou même définitivement fermés.

    Entre temps, l’évolution de la pandémie de Covid 19 est constante depuis plusieurs jours en Roumanie. Un test de dépistage sur trois est positif et le nombre des malades infectés hospitalisés connaît une progression constante mais assez lente. Les autorités s’attendent à ce que le nombre de nouvelles contaminations dépassent les 50 000 cas dépistés par jour, même si le taux de transmission du virus a baissé un peu.

    La secrétaire d’État du ministère de la Santé, Adriana Pistol déclarait que : « Le taux de reproduction a connu une certaine baisse. Cela indique le fait qu’il y aura une progression, mais le rythme de celle-ci n’est pas accélérée, il est même plus bas que durant les semaines précédentes. Normalement, le rapport du mardi fait état d’un véritable boom du nombre des nouveaux cas de contamination parce que durant le week-end, beaucoup de laboratoires ne font pas des tests de dépistage. » a déclaré Adriana Pistol. Elle a ajouté que les autorités du domaine de la santé n’avaient pas envisagé l’obligation de faire la dose de vaccin supplémentaire pour pouvoir dérouler des activités à l’intérieur du pays.

    La secrétaire d’État Adriana Pistol recommande néanmoins aux personnes vulnérables de faire cette troisième dose de vaccin afin de se faire protéger contre les formes graves de maladie et de décès. Selon la responsable roumaine, même si la Commission européenne n’a pas décidé officiellement d’une date de validité du pass vaccinal actuel, certaines voix ont évoqué le mois de juin de l’année prochaine.

  • Une année de vaccination anti-Covid en Roumanie

    Une année de vaccination anti-Covid en Roumanie

    Un an après l’administration en Roumanie de la première dose de vaccin anti-Covid, le pays occupe l’avant-dernière place de l’Union européenne en matière d’immunisation, avec près de 7,8 millions de Roumains complètement vaccinés. C’est-à-dire un peu plus de 40 % de la population totale, soit 44 % de la population éligible. Les données officielles concernant ceux qui ont également reçu la troisième dose jusqu’à présent font état de près de 2 millions de Roumains. Seules de brèves périodes d’enthousiasme ou de craintes provoquées par les vagues successives de la pandémie ont donné un coup de pouce à la campagne de vaccination.



    Une campagne qui avait pourtant bien commencé, plaçant d’abord la Roumanie parmi les premiers pays à ce chapitre. Aujourd’hui, les autorités et les spécialistes de la Santé publique estiment qu’une nouvelle vague de pandémie atteindra la Roumanie en janvier, dans le contexte de la propagation du variant Omicron, du retour au pays de ceux qui travaillent à l’étranger pour les vacances et de ceux qui reviennent de vacances. Les établissements sanitaires se préparent déjà pour une nouvelle période difficile, avec un pic en février et mars. Ecoutons la médecin Beatrice Mahler, directrice de l’Institut de pneumophtisiologie Marius Nasta de Bucarest :



    « Nous nous attendons à une période difficile pour le système de santé. Non seulement parce que nous avons un taux de vaccination assez faible, mais aussi parce que nous avons beaucoup de gens atteints de maladies chroniques, qui, malheureusement, au cours de ces deux années, sont passés très rarement dans les cabinets de médecins spécialistes pour des réévaluations. Certains d’entre eux ont abandonné leur traitement et je dirais que cette catégorie est beaucoup plus vulnérable à une infection par un virus qui se transmet par voie respiratoire. »



    Les avertissements concernant son degré élevé de propagation rappellent qu’à l’automne, la Roumanie a connu sa vague d’infections au coronavirus la plus difficile depuis le début de la pandémie. Après que les restrictions anti-Covid ont été assouplies au cours de l’été, malgré les mises en garde répétées des épidémiologistes, et que les règles encore en vigueur ont été très peu respectées, le début de l’automne a apporté des records de cas diagnostiqués, de patients hospitalisés et de décès associés au SARS-CoV-2. En chiffres, octobre 2021 est arrivé avec son lot de plus de 400 000 nouveaux cas de COVID-19 et plus de 10 700 décès liés au coronavirus.



    La surcharge des installations dans les services de maladies infectieuses a également entraîné deux accidents tragiques ce mois-là, qui se sont soldés par la mort de 11 personnes. Afin d’anticiper une réédition de ces scénarios dramatiques, la vaccination reste l’arme la plus importante, affirment les médecins et les spécialistes du monde entier. À Bucarest, le coordinateur de la campagne nationale de vaccination, le médecin Valeriu Gheorghiță, multiplie les exhortations en faveur de l’immunisation, soulignant que ce n’est que par l’empathie, l’honnêteté et le dialogue que la désinformation, l’hésitation, le scepticisme et la méfiance peuvent être combattus.


    (Trad. : Ligia)

  • Six million vaccinated people in Romania

    Six million vaccinated people in Romania

    On Tuesday Romania went over 6 million citizens fully
    vaccinated against Covid 19, with the immunisation pace rising spectacularly of
    late.


    The reasons
    seem to be, on the one hand, the new restrictions affecting the unvaccinated, and
    on the other hand fear of the complications entailed by the disease, in a
    country with a healthcare system overwhelmed by the pandemic.


    Romania
    remains one but last in the EU in terms of the vaccination rate, and below the
    world average. The total number of doses administered since the 27 December
    2020 is now over 12 million, most of them Pfizer, followed by
    Johnson&Johnson, AstraZeneca and Moderna.


    The head
    of the vaccination programme, Valeriu Gheorghiţă, reiterated that should the
    current vaccination pace remain steady, more than 70% of the Romanians over 12
    years of age could be immunised by the end of the year.


    At the
    moment, the national vaccine coverage rate is 33% of the total population,
    including people with just one vaccine dose. The highest rate is reported in
    the capital Bucharest – nearly 60%, Cluj (north-west) is over 52%, whereas
    Suceava County (north-east) only has a vaccination rate of 24%.


    Valeriu
    Gheorghiţă also announced that over 40% of those vaccinated in the first stage
    have also received a booster dose after at least 6 months. More than 61% of
    them are vulnerable people, patients with chronic conditions and aged over 65. Also,
    some 19% of them are employed in the healthcare and social assistance fields.


    Gheorghiţă
    also said that over the past few weeks new vaccination centres have been
    opened, and some of those temporarily suspended have been reactivated. Wherever
    the situation required it, their working hours have been extended. Consequently,
    across the country 706 vaccination centres are now operating, with over 1,000
    lanes.


    Valeriu
    Gheorghiţă said solutions are being searched to step up vaccination in rural
    communities. The authorities consider activating family physician practices, where
    available, or deploying mobile teams to roll out the vaccine in locations
    provided by the local community. Another option is to transport people to the
    nearest vaccination centre.


    Meanwhile,
    every weekend until the end of the year Bucharest will hold so-called vaccination
    marathons in every sector. The manager of the University Emergency Hospital in
    the capital city, Cătălin Cîrstoiu, recently warned that Romania is losing a
    community as large as a village to COVID-19 every day, as the number of
    COVID-related deaths is 400-500 a day. And vaccination is the solution, Cîrstoiu
    emphasised. (tr. A.M. Popescu)

  • Statistiques sur la vaccination

    Statistiques sur la vaccination

    La Roumanie s’est fixé de nouveaux objectifs de vaccination contre le coronavirus, après que les précédents ont été ratés en raison de la réticence de la population. Le Comité national de coordination des activités de vaccination dit maintenant qu’il vise à vacciner avec la première dose 2 millions de personnes d’ici la fin de l’année (pour atteindre les 45 % de la population), et un taux de vaccination de 70 % de la population au premier trimestre de 2022. Ces déclarations font suite à des discussions en ligne entre des spécialistes roumains et de l’Organisation mondiale de la santé afin de trouver des solutions pour endiguer l’augmentation « très importante » des cas graves et des décès des suites du COVID-19 en Roumanie. Le nouvel optimisme des autorités sanitaires de Bucarest est toutefois tempéré par l’OMS, qui estime que si le rythme de vaccination des 6 dernières semaines et les stratégies de vaccination sont maintenus, la Roumanie n’atteindra que dans environ 7 mois une couverture vaccinale de 40 % pour la population totale et, dans environ 31 mois, une couverture de 70 %. Toutefois, l’OMS constate une augmentation constante de la vaccination au cours des trois dernières semaines, en particulier chez les personnes de moins de 50 ans.



    Selon un communiqué, 92 % des décès en Roumanie ont été enregistrés chez des personnes non vaccinées. La plupart étaient atteintes d’autres maladies, mais des décès ont également été enregistrés chez les jeunes, les enfants et la population active. Avec environ 30 %, la Roumanie se classe avant-dernière dans l’Union européenne en termes de taux de vaccination, et bien en deçà de la moyenne mondiale. Le pays connaît une quatrième vague de pandémie beaucoup plus agressive en raison du variant Delta du coronavirus. De grandes différences sont également notées d’un département à l’autre, les régions du nord-est et du sud bénéficiant d’une couverture vaccinale plus faible. Par tranches d’âge, les statistiques indiquent une immunisation d’environ 50 % chez les personnes de 50 à 69 ans, mais seulement d’environ 20 % chez les personnes de plus de 80 ans. Il existe également un écart entre les sexes, les femmes étant nettement moins vaccinées que les hommes, avec une différence de près de 20 % chez les personnes de plus de 60 ans.



    Le Comité national de coordination des activités de vaccination reconnaît que l’immunisation parmi la population générale est faible et qu’elle stagne, étant inférieure à la moyenne régionale, mais il ne dit pas non plus comment il entend changer cet état de choses. L’OMS indique qu’il est important que la Roumanie se concentre sur l’administration de vaccins qui sauvent la vie à ceux qui sont les plus à risque de décès et de formes graves de la maladie, comme les personnes âgées, les personnes atteintes de maladies chroniques et d’autres catégories à risque – les femmes enceintes et le personnel opérant dans des domaines essentiels.


    (Trad. : Ligia)

  • Third vaccine doses, now available in Romania

    Third vaccine doses, now available in Romania

    Romania has joined the countries administering a third
    dose of anti-Covid vaccines to their citizens. As of Tuesday, people fully vaccinated
    at least six months before may receive booster doses.


    In a fist stage, immunisation is open to people over
    65 years of age, chronic patients, healthcare and social assistance staff and other
    vulnerable categories included in the national vaccination strategy.


    The third vaccine dose can be given without prior
    appointments in several hundreds of centres around the country, only with mRNA
    vaccine. Therefore, people who have received Astra Zeneca vaccines will now get
    a third dose produced by Pfizer or Moderna.


    Given that vaccination with the Johnson & Johnson serum
    began on May 4th in Romania, a booster dose for those who received
    this vaccine is not yet necessary. The authorities announced that, alongside
    the third dose administration, the immunisation of people who are now choosing
    to get vaccinated against COVID-19 continues.


    Official statistics point to an alarming increase in
    the number of new Covid-19 cases. Between September 20 and 27, almost 48,000
    new cases were reported in the country, as against around 30,000 the previous
    week.


    Dr. Gindrovel Dumitra, coordinator of the vaccinology
    group in the Romanian Family Physicians Association, urged people to get the
    vaccine, and explained on Radio Romania, what this new wave of the pandemic entails:


    Gindrovel Dumitra: I can see a much faster doubling
    of the aggregate infection rate. With previous variants, the infection rate
    would double every 14-21 days. We are now in a situation where the number of
    cases doubles every 7-10 days or even sooner than 7 days. There are places
    where this doubling occurs much more quickly. Personally, I am not surprised,
    because as I have said over time, it was clear that the Delta variant was going
    to spread, even though a lot of people were unconvinced, especially among coronavirus
    sceptics.


    With 33% of its population fully vaccinated, according
    to EU statistics, Romania is only ahead of Bulgaria in this respect. All its
    fellow European countries have completed immunisation schemes for over half of
    their citizens or even 80%, as is the case in France, Spain, Portugal or the
    Nordic states.


    Meanwhile, the government announced it would analyse
    which measures taken in the other EU countries have had the biggest impact in
    terms of speeding up vaccination, and will implement them in Romania as well. The
    authorities also consider making vaccination compulsory for some professional
    categories, such as healthcare and teaching staff. (tr. A.M. Popescu)

  • L’achat des vaccins sous la loupe des procureurs

    L’achat des vaccins sous la loupe des procureurs

    La manière dont la Roumanie a acheté les vaccins contre la Covid fait l’objet d’une enquête déroulée par le parquet anticorruption. Il existe des suspicions d’abus de fonction et de prise illégale d’intérêts pour soi ou pour autrui, mais aucune personne n’a jusqu’ici été inculpée, la poursuite pénale se déroulant à présent « contre x », selon la DNA. La Roumanie a reçu jusqu’ici 18,5 millions de vaccins contre la Covid 19 des quatre types approuvés et dispose toujours de stocks s’élevant à 3,7 millions de doses, a précisé le coordinateur de la campagne nationale de vaccination. Le médecin militaire Valeriu Gheorghita a ajouté que l’achat par des Etats de l’UE et donc par la Roumanie était soumis aux procédures établies par la Commission européenne à Bruxelles.

    Pour sa part, le ministre des finances, Dan Vâlceanu a affirmé qu’il ne disposait pas d’information relatives à l’achat de vaccins anti-covid, hormis ceux réalisés par le biais du mécanisme mis au point par la Commission européenne à des prix négociés au niveau communautaire. En échange, l’ex-ministre de la Santé pour une période de cinq mois, Vlad Voiculescu, affirme que cette enquête est bénéfique. Selon lui, la décision de commander un nombre tellement élevé de vaccins appartenait à son chef, le premier ministre Florin Cîtu, et elle avait été communiquée à la Commission sans tenir compte de l’avis du Ministère de la Santé. L’ex-ministre affirme aussi que la Roumanie avait commandé sans aucune raison rationnelle un nombre très élevé de doses étant obligée par la suite à vendre et même à faire don de plusieurs millions de vaccins, plus que tout autre Etat d’Europe, non pas pour des raisons humanitaires, mais parce qu’autrement les vaccins risquaient d’expirer. « S’ils ne se sentaient pas mentis constamment, peut-être qu’ils auraient pu faire confiance davantage à ceux qui leur demandent impérativement à se faire vacciner. » a écrit sur facebook, Vlad Voiculescu.

    Ce qui est clair, c’est que les vaccins contre la covid sont achetés en vertu de contrats conclus par la Commission européenne avec les compagnies pharmaceutiques et qu’elles sont attribuées en fonction des demandes de chaque Etat à part. Qui plus est, le nombre de vaccins peut être modifié en fonction des besoins de chaque Etat. La publication enligne Hotnews.ro rappelle qu’à la mi-juillet le premier ministre Florin Cîtu déclarait que la Roumanie avait commandé 120 millions de doses de vaccin contre la Covid et que les livraisons devraient s’étendre sur plusieurs années.

    Jusqu’ici, la Roumanie a reçu 18,5 millions de doses de vaccin et vacciné quelque 5,4 millions de personnes. Le pays à fait don de 2,1 millions de doses et vendu plus de 2,2 millions. Les bénéficiaires de ces vaccins ont été la République de Moldova, la Serbie, l’Ukraine, la Tunisie, l’Egypte, le Vietnam, la Corée du sud et le Danemark. Près de 750 mille doses ont expiré et 178 mille devraient expirer le 31 octobre de cette année.

  • Le danger du variant delta

    Le danger du variant delta

    Le nombre des cas d’infection au virus SARS – Cov – 2 dépistés quotidiennement a presque triplé en deux semaines seulement en Roumanie et les nouveaux cas de contamination ne cessent de se multiplier. Plusieurs sections de réanimation – soins intensifs destinées aux malades de Covid sont déjà pleines et le nombre de lits est limité. A présent, les 800 lits disponibles aux malades de Covid en état grave sont presque tous occupés, mais les autorités envisagent de doubler les capacités. Plusieurs milliers de patients infectés sont hospitalisés en ce moment et leur nombre est toujours à la hausse. Parmi eux, beaucoup d’enfants et d’adolescents, dont certains se confrontent à des formes sévères de la maladie.

    L’institut national de Santé publique annonce que le nombre des cas d’infection au variant Delta du coronavirus est à la hausse, ayant compté la semaine dernière pour près de 40% du nombre de cas de contamination. L’institution souligne que sur le nombre total de décès des suites de la Covid-19, la moitié sont dus au variant Delta. Ce qui plus est, plusieurs foyers de coronavirus sont apparus, provoquant une hausse alarmante des nouveaux cas dépistés dans certaines régions, où les autorités ont déjà introduit des mesures supplémentaires de protection. Le variant Delta est beaucoup plus transmissible que les précédents, affirme à son tour le coordinateur de la campagne nationale de vaccination, Valeriu Gheorghita. Sur cette toile de fond, les autorités s’attendent à ce que le nombre de malades de Covid augmente drastiquement.

    Selon les statistiques, à l’heure actuelle, un Roumain sur deux n’est pas protégé contre la Covid-19, ni par le vaccin, ni par l’immunisation naturelle suite à une infection. Le danger le plus grand est donné par la propagation beaucoup plus rapide du variant delta par rapport aux variants précédents et par le fait qu’il cause des formes plus graves de la maladie, touchant notamment les non-vaccinés. Ecoutons le médecin militaire Valeriu Gheorghita : « Malheureusement, nous constatons qu’un nombre de plus en plus important de personnes arrive en réanimation dans un laps de temps assez réduit, ce qui constitue un phénomène inquiétant à mon sens. Si nous analysons les chiffres actuels nous constatons que les personnes non-vaccinées comptent pour plus de 80% des cas d’infection au SARS-Cov-2. De même, plus de 92% des personnes décédées n’étaient pas vaccinées. »

    Dans de telles conditions, les autorités exhortent la population de se faire vacciner, de porter le masque et d’éviter les zones agglomérées afin de se protéger contre la maladie. Valeriu Gheorghita espère démarrer en octobre la vaccination à la troisième dose, conformément à la décision de l’Agence européenne du médicament. La vaccination traine toujours en Roumanie à cause de la réticence des Roumains et cela malgré les appels des spécialistes. A l’heure actuelle, un peu plus de 5,2 millions de Roumains sont pleinement vaccinés, ce qui constitue un tiers de la population éligible de la Roumanie. (trad. Alex Diaconescu)

  • Romania sells Covid vaccine surplus

    Romania sells Covid vaccine surplus


    At a time when the Romanians interest in vaccination against the novel coronavirus has dropped significantly, Romania must make a decision regarding the doses of vaccine which have not been used and are getting closer to expiration date.



    In this context, PM Florin Cîţu announced that Romania will sell anti-Covid vaccine to several countries, with Denmark set to receive around one million doses, and that the country will also donate many of the doses. The PM argues that the countrys main goal, bringing the pandemic under control, has been achieved, even though the frequently boasted vaccination targets have not been reached.



    Moreover, Romania suspended some of the vaccine deliveries due in June, and it is next to receive some 2.6 million doses of the over 7.1 million scheduled for this month. According to the state secretary in the Health Ministry Andrei Baciu, these include batches of Pfizer, Moderna and AstraZeneca vaccines. Johnson&Johnson vaccine deliveries are not suspected at this time.



    So far Romania has received a combined 15 million doses of COVID vaccine. “From the very beginning, the European Commission has signed these contracts with several producers, for a number of doses larger than the originally estimated eligible population. A possible vaccine surplus has been taken into account, which is precisely why each contract includes a provision allowing for the donation or re-sale of the surplus vaccine doses, Andrei Baciu said.



    He added the situation is not uncommon in all EU countries. “These are the terms agreed by the European Commission with the producers, precisely in order to ensure the EU citizens quick and easy access to vaccine. And at this point, not only in Romania but at EU level, there is a surplus of vaccine doses, Andrei Baciu explained.



    According to him, until the central donation or re-sale mechanisms are in place, Romania has initiated vaccine donations to the neighbouring Republic of Moldova.



    In turn, the head of Romanias vaccination programme, Valeriu Gheorghiță, announced that Romania has around 35,000 AstraZeneca vaccine doses due to expire at the end of the month, and they will most likely be destroyed. He promised that Romania is not facing problems in terms of storing the vaccine.



    Meanwhile, the COVID-19 pandemic continues to slow down across the country, and authorities argue this is due to vaccination. Since the start of the vaccine rollout, on 27 December 2020, around 4.7 million people have received the vaccine, most of them having received both doses. The authorities were targeting 5 million people immunised by 1 June. (tr. A.M. Popescu)

  • 14.05.2021

    14.05.2021

    Coronavirus en Roumanie – Près de 3,8 millions de personnes ont été vaccinées contre la Covid 19 à travers la Roumanie et deux tiers d’entre elles ont également reçu la dose de rappel. Par ailleurs, tous les départements du pays sont actuellement en zone verte et l’épidémie est visiblement à la baisse. Conformément au groupe de Communication stratégique dans la Capitale, Bucarest, le taux d’infection a baissé à 1,3 cas par mille habitants et le nombre des personnes vaccinées a dépassé un million. Jeudi, plus de 128 mille doses de vaccin Moderna sont arrivées en Roumanie pour être distribuées à travers le pays. La vaccination contre la Covid 19 se poursuit sans programmation dans tous les centres, y compris dans les 10 centres de vaccination au volant, ouverts dans les grandes villes. Jeudi quelque 950 nouveaux cas de contamination ont été rapportés alors que 75 malades sont décédés en 24 heures. Quelque 830 personnes sont actuellement en réanimation.

    Réunion – Le gouvernement de Bucarest se réunit aujourd’hui pour adopter une décision visant les mesures de relâchement, valables à partir du 15 mai. La réunion de l’exécutif est précédée par la réunion du Comité national des situations d’urgence, qui devrait rédiger les propositions de mesures de relâchement. Parmi elles, l’élimination du port obligatoire du masque de protection en plein air, à l’exception des endroits où il y a beaucoup de personnes, et de l’interdiction de circuler durant la nuit. Les magasins devraient observer le programme habituel. La prochaine étape de relâchement des restrictions est prévue pour le 1er juin.

    Réformes – La Roumanie a inclus dans le Plan national de relance et de résilience des réformes dans plusieurs domaines – clé, et les engagements assumés ont été bien reçus à Bruxelles, selon le premier ministre roumain Florin Cîtu. Le chef de l’exécutif de Bucarest affirme que le plan est crédible et qu’il peut être mis en application. Les membres du cabinet devraient redoubler d’efforts dans la période qui suit afin d’achever les projets qui nécessitent du financement européen, ajoute-t-il. Dans le cadre de la visite qu’il a faite à Bruxelles, le premier ministre a assuré les responsables européens de réaliser les réformes incluses dans le programme de gouvernance, dans la stratégie fiscale-budgétaire, ainsi que dans le programme de convergence. La Roumanie s’est engagée à présenter à Bruxelles le Programme national de relance et de résilience avant la fin du mois, soit un mois après la date butoir demandée initialement par la Commission européenne. Jusqu’ici, la moitié des Etats membres de l’UE ont déposé à la Commission les plans nationaux de financement.

    Sondage – 45% des Roumains ont l’intention de changer d’emploi, lorsque la pandémie de Covid 19 sera finie, selon une enquête récemment réalisée par une plate-forme de recrutement enligne. La principale raison est le salaire plus élevé. 11% des Roumains souhaiteraient passer par un processus de reconversion professionnelle et 9% ont l’intention d’émigrer. Les catégories professionnelles qui trouveront le plus facilement un emploi à la fin de la pandémie sont les spécialistes en IT et les travailleurs qualifiés.

    Electroménager – Coup d’envoi aujourd’hui du programme gouvernemental qui vise à encourager la population à remplacer le vieil électroménager. Attendu par de nombreux Roumains ce programme appelé « le tacot de l’électroménager » a été interrompu l’année dernière. Cette année, il devrait commencer par l’électroménager qui consomme le plus d’énergie, tel les lave-linge et les frigos. Avec un budget de plus de 15 millions d’euros, le programme aidera quelque 200 mille Roumains à remplacer différents appareils. La valeur des tickets offerts par l’Administration du fonds d’environnement, qui déroule le programme, varie de 40 à 100 euros, en fonction du type d’appareil envoyé à la casse. Les Roumains peuvent s’acheter ainsi entre autres aspirateurs, tablettes, machines à laver, lave-vaisselle, frigos et ordinateurs portables. Afin d’éviter un éventuel blocage de l’application informatique permettant l’inscription au programmé, l’Agence du fond d’environnement a institué une étape d’inscriptions enligne d’une semaine, suivie par trois étapes d’achats proprement-dits.

    Voyages – Les ministres des Affaires Etrangères des Etats de l’Europe centrale ont récemment évoqué à Bratislava les différentes possibilités de voyager librement après la fin de la pandémie de coronavirus. La principale décision de la réunion : les personnes vaccinées de Hongrie, Slovaquie, République Tchèque, Autriche et Slovénie pourront voyager librement durant la saison touristique entre ces pays. De l’autre côté de l’Atlantique, les américains vaccinés contre la Covid 19 ne sont plus obligés à porter des masques ni même dans les espaces clos, ont précisé les autorités sanitaires, renonçant partiellement à un des symboles de la pandémie. Aux Etats-Unis, le port du masque a été recommandé pour tous pour la première fois il y a une année, note l’AFP. A présent la population des Etats Unis a été vaccinée à hauteur de 35%. Au niveau mondial, plus de 161,8 millions de cas de contamination au nouveau coronavirus ont été recensés dont 3,3 décès, selon wordlmeters.info. Les pays à avoir enregistré le plus de cas d’infection et de décès sont les Etats Unis, l’Inde et le Brésil.

    Proche Orient – L’armée israélienne a intensifié les frappes contre la bande de Gaza, alors que les militants palestiniens poursuivent les tirs de roquettes vers Israël. Selon la BBC, de nombreuses familles palestiniennes ont déjà quitté leurs maisons. Le Hamas et le Djihad islamique paieront un « prix très lourd pour leur comportement belliqueux » a tweeté le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, ajoutant que l’opération à Gaza se poursuivra «aussi longtemps que nécessaire». Toute escalade des actions d’Israël à Gaza risque de provoquer des actes de violence autant plus graves dans ses rues, entre Juifs et Arabes. La nuit dernière la police israélienne a dû gérer des conflits entre les bandes arabes et juives dans les rues des villes à population mixte. Le ministre de la Défense a ordonné un renforcement massif des forces de sécurité pour faire face aux troubles internes. Des centaines de personnes ont déjà été arrêtées. Le secrétaire générale de l’ONU, Antonia Guterres, a appelé à une cessation des hostilités. Une réunion d’urgence du Conseil de Sécurité de l’ONU au sujet de cette crise a été remise à dimanche, à la demande des Etats-Unis qui ont affirmé que cela donnerait du temps pour que la diplomatie puisse s’impliquer dans la résolution de la crise.

    Météo – Temps instable et assez frisquet sur la moitié nord du pays, où il pleut. Des chutes de grêle sont également possibles. Ciel variable avec quelques pluies isolées sur le reste du territoire. Les maxima de la journée vont de 15 à 25 degrés. 20 degrés et du soleil, mais aussi quelques nuages à Bucarest en ce moment.

  • Trois millions de Roumains vaccinés

    Trois millions de Roumains vaccinés

    Le
    nombre des Roumains à se faire vacciner contre la Covid-19 a dépassé
    les trois millions depuis le début de la campagne d’immunisation
    lancée fin décembre dernier. Parmi eux, quelque 1 million 800 mille
    personnes ont reçu aussi la seconde dose de vaccin. Le marathon de
    vaccination déroulé le week-end dernier à Timisoara, dans l’ouest,
    a contribué aussi à l’obtention de ces résultats : des
    milliers de personnes ont reçu la première dose de vaccin, sans
    rendez-vous préalable. Plus de 600 médecins, aides-soignants et
    étudiants volontaires se sont investis dans cette opération qui
    sera répétée aussi à Bucarest du 7 au 9 mai. C’est ce qu’a
    annoncé le coordinateur de la campagne nationale de vaccination,
    Valeriu Gheorghita.

    L’événement, similaire à celui de Timisoara,
    se tiendra à deux endroits du centre-ville : la salle de
    spectacles « Sala Palatului » et dans les locaux de la
    Bibliothèque nationale. Quiconque pourra se faire immuniser dans la
    capitale roumaine durant cet événement, sans programmation
    préalable et uniquement en présentant sa carte d’identité. « Nous
    souhaitons organiser une cinquantaine de flux, soit 50 cabinets de
    vaccination, donc plus de 15 mille personnes pourraient se faire
    vacciner en un seul week-end. Nous sommes en train d’établir le type
    de vaccin à utiliser, et ce sera le plus probablement un vaccin
    produit par la compagnie Pfizer »
    , a précisé Valeriu Gheorghita.

    Le ministre de la Culture, Bogdan Gheorghiu, a salué l’organisation
    d’un centre de vaccination sur le parking de la Bibliothèque
    nationale de Roumanie. « La santé et la culture mettent leurs
    ressources en commun au bénéfice des Roumains ! Si nous
    souhaitons aller voir un film, une pièce de théâtre ou un concert,
    nous devons nous vacciner »
    , a écrit M Gheorghiu sur Facebook.
    Afin de donner un coup d’accélérateur à la campagne
    d’immunisation, la ville de Deva a inauguré le week-end dernier le
    premier centre de vaccination contre la Covid-19, où les gens
    peuvent se faire immuniser directement dans leurs voitures. Le centre
    « drive » attend des Roumains qui choisissent de se faire
    vacciner dans leur véhicule, quel que soit leur domicile et sans
    aucun rendez-vous fixé par le biais de la plate-forme nationale de
    vaccination. Le centre fonctionnera avec quatre flux et les autorités
    comptent immuniser quelque 500 personnes chaque jour.

    Le chef de
    l’Etat, Klaus Iohannis, a averti que la pandémie n’était pas
    terminée et a exhorté la population à se faire vacciner. Il a
    réaffirmé qu’il était impossible de sortir de la pandémie sans
    vaccination et s’est déclaré satisfait de la manière dont la
    campagne se déroule à travers le pays et du fait qu’une centaine de
    milliers de Roumains sont fait immuniser quotidiennement. Klaus
    Iohannis a ajouté que dans la mesure où le nombre de nouveaux cas
    d’infection au virus SARS-CoV-2 diminue, les autorités envisageront
    de renoncer à l’état d’alerte. Prolongé chaque mois, l’état
    d’alerte a été institué pour la première fois à la mi-mai 2020
    après deux mois d’état d’urgence mis en place pour limiter la
    propagation du nouveau coronavirus.


  • 12/04/2021 (mise à jour)

    12/04/2021 (mise à jour)

    Pandémie — Une nouvelle tranche de plus de 500 000 doses du vaccin anti-Covid Pfizer/BioNTech est arrivée ce lundi en Roumanie, par voie aérienne sur les aéroports de Bucarest (sud), Cluj-Napoca (centre-ouest) et Timişoara (ouest). Jusqu’ici quelque 3,7 millions de doses ont été administrées sur l’ensemble du pays, 1 million 400 mille personnes ayant été intégralement immunisées. En même temps, 171 nouveaux centres de vaccination seront ouverts cette semaine, ont fait savoir les autorités. Selon le chef de la campagne vaccinale, Valeriu Gheorghiţă, à compter de cette semaine, environ 80 000 personnes seront immunisées chaque jour. A son avis, la vaccination des enfants entre 12 et 15 ans pourrait démarrer à l’automne. A son tour, le premier ministre roumain, Florin Cîţu, affirme que l’évolution de la pandémie ces dernières semaines, avec une légère baisse des nouveaux cas, mais avec un nombre toujours croissant de cas graves, contraint les autorités à trouver des solutions rapides pour atteindre la cible de 1 600 lits en soins intensifs. Pour la première fois depuis le début de la pandémie, plus de 1 500 personnes sont hospitalisées en réanimation, toutes les unités de soins intensifs étant saturées. Au total, depuis le début de la pandémie, la Roumanie a recensé plus d’un million de cas de contamination et 25 000 décès des suites de la Covid.


    Ce lundi, 2 300 nouveaux cas de contamination dépistés en 24 h ont été rapportés en Roumanie ainsi que 113 décès.



    Ecole — Ce lundi 12 avril, les élèves des années terminales de collège et de lycée ont repris les cours après une semaine de vacances. Les classes se déroulent pourtant exclusivement en ligne jusqu’au 29 avril, lorsqu’une nouvelle semaine de vacances les attend à l’occasion des Pâques orthodoxes. Vu l’évolution négative de la pandémie, l’année scolaire a connu de nouvelles modifications en ce mois d’avril. Le ministère de l’Education a décidé d’accorder aux élèves deux semaines supplémentaires de vacances ce printemps, afin de limiter les déplacements des familles. Des changements sont négociés pour la prochaine année scolaire ainsi que des solutions pour récupérer les retards enregistrés à cause de la pandémie, lorsque tous les élèves n’ont pas pu bénéficier de cours en distanciel, notamment en milieu rural.



    Exercice — Le Commandement de la Défense cybernétique du ministère roumain de la Défense participe, du 13 au 16 avril, à l’exercice international de défense cybernétique Locked Shields 2021. Cet exercice est prévu et organisé, en ligne, par le Centre d’excellence pour la cyberdéfense en coopération de l’OTAN installé à Tallinn, en Estonie. Y prennent part des équipes de pays alliés et partenaires formées de professionnels du domaine, militaires et civils. Le but de l’exercice, c’est de perfectionner la formation des spécialistes en cyberdéfense, pour qu’en agissant en équipes amples interdépartementales et multidisciplinaires, ils puissent protéger en temps réel les réseaux de technologies de l’information et d’infrastructures critiques nationales contre des cyberattaques multiples et multi directions. Locked Shields 2021 a lieu d’après un scénario réel ; des technologies spécifiques de pointe sont utilisées et des incidents cybernétiques massifs sont simulés, y compris dans des domaines de décision stratégique, juridique et de communication publique.



    Motion — A Bucarest, le PSD, d’opposition, a annoncé le dépôt d’une motion contre le ministre de la Santé, Vlad Voiculescu, la deuxième de la session parlementaire en cours. Les sociaux-démocrates font valoir qu’il n’est pas « la bonne personne » pour gérer le domaine le plus important dans la crise médicale engendrée par la pandémie, qu’il ne fait que « donner lieu à de la confusion », qu’il ne respecte pas les règles obligatoires pour les autres et qu’il « se dispute avec tout le monde ». M Voiculescu est soutenu par l’Alliance USR-PLUS, et sa position a été examinée aussi, ce lundi, au sein de la coalition de centre-droit au pouvoir ; le résultat, c’était qu’il continuera à bénéficier du soutien de la coalition. Ces discussions interviennent après certaines tensions entre le ministre de la Santé et le premier ministre libéral Florin Cîtu et après l’évacuation inappropriée des patients d’un hôpital bucarestois d’orthopédie pour le transformer en établissement dédié aux malades du Covid. Vlad Voiculescu a toutefois indiqué que l’hôpital en question n’était pas placé sous l’autorité du ministère et que par conséquent, il ne pouvait pas passer outre l’autorité du directeur de l’établissement.



    Salaires — En Roumanie, le revenu moyen net a baissé de 0,9 % en février dernier par rapport au mois de janvier, arrivant à 3 365 lei (quelque 680 euros), a fait savoir l’Institut national de la statistique. Toujours en février, dans la plupart des activités du secteur économique, le salaire moyen net a diminué par rapport aux mois précédents, lorsque différents bonus avaient été accordés. En Roumanie, les salaires les plus grands sont à retrouver toujours dans le domaine des technologies de l’information, y compris dans le secteur des services informatiques, alors que les revenus les plus bas sont enregistrés dans l’hôtellerie et la restauration. Toutefois, par rapport à février 2020, cette année, le salaire moyen net a augmenté de 5,1 %, constate aussi l’Institut national de la statistique.



    Population — Un test de recensement a été effectué en février et mars en Roumanie, en guise de préparatifs pour le Recensement de la population et des habitations prévu initialement pour 2021 et reporté à l’année prochaine en raison de la pandémie. Selon l’Institut national de la statistique, ces premières enquêtes, auxquelles ont participé 50 000 foyers sur l’ensemble du pays, visaient à tester la capacité de collecte de données, le fonctionnement des systèmes techniques mis en place à cet effet et l’organisation du flux de travail. Parmi les nouveautés, mentionnons le lancement d’une plate-forme en ligne sur laquelle toute personne peut participer au recensement ou encore l’utilisation de tablettes par les recenseurs, tout cela dans une tentative d’éliminer les questionnaires format papier. A noter qu’à partir de cette année, tous les Etats membres de l’UE doivent effectuer le Recensement de la population et des habitations conformément au Règlement du Parlement européen.



  • Pas de changement notable dans l’utilisation des vaccins AstraZeneca en Roumanie

    Pas de changement notable dans l’utilisation des vaccins AstraZeneca en Roumanie

    Les possibles retards enregistrés dans le processus de vaccination ou tout simplement la suspension de la vaccination pourraient favoriser l’apparition de formes sévères de Covid-19 et compromettre les efforts d’atteindre l’immunité collective censée réduire les effets nocifs de la pandémie. Ce sont des propos appartenant au coordinateur de la campagne nationale de vaccination, le médecin militaire Valeriu Gheorghita, qui s’est exprimé à la fin d’une réunion de travail durant laquelle les autorités sanitaires de Roumanie ont décidé de continuer à utiliser les vaccins produits par AstraZeneca. Et ceci même si en Europe, les réticences se multiplient quant à l’emploi de ce vaccin à cause de ses effets indésirables, dont notamment le risque d’apparition de caillots sanguins.

    La décision des autorités roumaines repose pourtant sur le risque majeur qu’implique l’infection au nouveau coronavirus. Valeriu Gheorghiţă : « L’Agence européenne des médicaments l’a dit clairement, tout comme le Centre européen de contrôle des maladies transmissibles, la Covid-19 est associée à un risque considérable d’hospitalisation, de décès, y compris à cause du risque de formation des caillots sanguins. Par ailleurs, les épisodes de thrombose rapportés après la vaccination sont très rares, alors que les bénéfices de la vaccination dépassent largement les risques qui interviennent après. C’est pourquoi, vu le contexte épidémiologique de Roumanie, il est très important de continuer l’immunisation contre la Covid-19 avec tous les produits disponibles et dans les paramètres les plus élevés. Il est impératif qu’un taux élevé de la population se fasse vacciner au plus vite afin d’arrêter les effets négatifs de cette pandémie », a déclaré le médecin militaire Valeriu Gheorghita.

    Il a assuré que tant les autorités du domaine que les spécialistes du système médical de Roumanie suivaient constamment, avec responsabilité et attention, toutes les données scientifiques disponibles relatives aux consignes d’utilisation, au profil de sécurité, aux données d’efficacité et d’efficience tant du vaccin AstraZeneca que des autres produits déjà autorisés. Les mécanismes de vigilance pharmaceutique au niveau européen fonctionnent. Et c’est pourquoi nous devons avoir cette certitude que les experts de l’Agence européenne des médicaments suivent de près tous les événements adverses rapportés, qui sont analysés le plus vite possible, a précisé le coordinateur de la campagne de vaccination.

    Par ailleurs, au sujet de l’annonce de la Cour européenne des droits de l’Homme selon laquelle la vaccination obligatoire pourrait devenir nécessaire dans une société démocratique, il a affirmé que cette possibilité n’était pas envisagée par les autorités roumaines. La vaccination en Roumanie est gratuite, volontaire et se fait avec des produits autorisés par l’Agence européenne des médicaments, a souligné Valeriu Gheorghita.

  • Immunité collective dans l’UE ?

    Immunité collective dans l’UE ?

    La vaccination contre la Covid se poursuit en Europe. La Commission
    européenne a conclu jusqu’à présent des contrats visant l’achat de 2,6
    milliards de doses et continuer de négocier l’achat de doses supplémentaires. Les
    livraisons de vaccins vers des Etats de l’UE ont constamment progressé ces
    derniers temps et la vaccination semble s’intensifier. Par exemple, la moitié
    de la population adulte du Royaume-Uni a déjà reçu une première dose du vaccin
    contre la Covid-19. Par ailleurs, la Commission a lancé plusieurs activités
    visant à soutenir la production rapide et en masse de vaccins efficaces contre
    les nouveaux variants de coronavirus. Ce qui plus est, l’UE cherche à s’assurer
    que ceux-ci arrivent aux quatre coins du monde.

    Dans ce contexte, le commissaire européen au Marché unique, Thierry Breton,
    a déclaré qu’il était possible que l’Europe atteigne l’immunité collective le
    14 juillet et a souligné la hausse prévue des livraisons de vaccins. « C’est
    la dernière ligne droite. Pour vaincre cette pandémie, il n’y a qu’une seule
    solution : se faire vacciner. Les vaccins arrivent, ils seront là. Il faut
    que nous appelions chacune et chacun à se faire vacciner le plus vite possible »
    ,
    a dit le responsable européen. Le commissaire au Marché intérieur a précisé qu’entre
    les mois de mars et de juin, entre 300 et 350 millions de doses de vaccins
    seront livrées. Il a mentionné aussi le fait que l’Europe a reçu 60 millions de
    doses supplémentaires en mars et recevra 100 et 120 millions de doses de plus
    en avril et mai respectivement. Selon lui, les vaccins sont produits
    actuellement dans 55 établissements d’Europe.

    Thierry Breton s’est déclaré
    confiant quant à la mise en œuvre du programme européen de vaccination durant
    le premier trimestre de cette année. Même si, à l’heure actuelle, certaines
    livraisons prennent des retards, les campagnes de vaccination se dérouleront
    comme prévu, a-t-il assuré. Le commissaire européen au Marché intérieur a
    également annoncé que les autorités de Bruxelles visaient à introduire un certificat
    sanitaire pour faciliter les voyages à l’intérieur de l’UE durant la saison
    estivale.

    Le document devrait être prêt à l’emploi le 1er juin en
    format numérique ou imprimé. Il serait émis dans la langue nationale de chaque Etat
    et traduit en anglais. Muni d’un tel document, un voyageur vacciné contre la Covid
    de tout Etat membre sera reconnu comme immunisé dans un autre Etat de l’UE. Il
    ne s’agit pourtant pas d’un passeport vaccinal, selon la Commission européenne,
    qui souligne que le but de ce certificat de vaccination est de simplifier les
    voyages entre les Etats de l’UE et potentiellement ceux en dehors de l’espace communautaire.

    Le certificat devrait prouver le fait que son titulaire détenait le résultat d’un
    test négatif de dépistage de la Covid, qu’il était immunisé à la suite d’une
    infection récente ou qu’il a été vacciné contre le nouveau coronavirus. Il n’est
    pourtant pas clair quand et même si un « passeport de vaccination » pourrait
    être utilisé par la population générale. Pour qu’elle soit appliquée, la
    proposition de la Commission devrait être approuvée par les Etats de l’UE, mais
    aussi par le Parlement européen.

  • Vaccine rollout enters final stage

    Vaccine rollout enters final stage

    As of Monday the 3rd and final phase of the COVID-19 vaccination programme is operational. For the time being, vaccines are available in places where the infection rate is over 4.5 per thousand, such as Braşov (centre) and Timişoara (west). The rest of the population may put their names down on waiting lists on the electronic platform, also starting on Monday.



    According to the authorities, 500,000 people have already created accounts on the electronic appointment platform, and are trying to get a vaccine.



    Citizens eligible for the second phase, i.e. people over 65 years of age, chronic patients and workers in essential sectors, who have not yet received the vaccine, can still make appointments and will have priority on the waiting lists.



    Appointments can be made online or via a call centre. The online platform lists both the existing vaccination centres, and centres scheduled to become operational next month.



    Doctor Valeriu Gheorghiță, the coordinator of the national vaccination programme, announced that at this stage youth between 16 and 18 years of age may also receive the vaccine, but only in those centres where Pfizer doses are available, because this is the only product authorised for this age group.



    Authorities continue to promise that the immunisation campaign will be stepped up. The rate is already over 40,000 shots per day nation-wide, and the number of doses administered so far is over 2 million.



    This month, Romania should receive a total of 2.6 million doses of the 3 vaccines approved in the EU—Pfizer, Moderna and AstraZeneca—while in April the country is scheduled to receive 3 million doses from Pfizer alone.



    Vaccination is not mandatory, the authorities pointed out once again, but it is the only solution if we are to return to normal as soon as possible.



    Meanwhile, with the alarming rise in the number of cases and in the number of patients in intensive care, infectious disease experts warn that the COVID-19 vaccination should not make us feel excessively relaxed, because immunised people can still catch and transmit the coronavirus. This is why they call for strict observance of the current protection measures. Doctors also say that the only means to put an end to the pandemic is to have as many people vaccinated as possible, so as to reduce the number of those vulnerable.



    In the meantime, new containment measures are introduced. The state of alert has been extended, which keeps the already existing restrictions in place while also introducing new ones. The night curfew now starts at 10 pm instead of 11pm, and accommodation facilities in mountain resorts may only run up to 70% of their total capacity. (tr. A.M. Popescu)