Tag: imposition

  • La semaine du 16 au 20 mai 2022

    La semaine du 16 au 20 mai 2022

    Un pas important vers l’indépendance énergétique


    Le projet portant modification de la loi offshore a été adopté mercredi par la Chambre des Députés de Bucarest, en tant que chambre décisionnelle dans ce cas. Le nouvel acte législatif permettra lexploitation des gisements de gaz en mer Noire. C’est un nouveau pas vers l’indépendance énergétique de plus en plus évoquée dans le contexte des débats économiques engendrés par la guerre en Ukraine. Alors que le PSD, le PNL et lUDMR, au pouvoir, ont soutenu la nouvelle loi, mentionnant quelle assure la sécurité énergétique de la Roumanie, lAUR, nationaliste, dopposition, la critiquée, affirmant que les investisseurs nauront que des droits, et pas de sanctions. Toujours dans l’opposition, les parlementaires de l’USR ont voté en faveur la forme proposée par la coalition au pouvoir, bien qu’ils aient préféré que les bénéfices de l’extraction soient redirigés vers le 2e pilier des retraites, administré par les compagnies privées. De son côté, le ministre de lEnergie, Virgil Popescu, a expliqué que la nouvelle forme des dispositions légales assure la stabilité, la prévisibilité et un environnement fiscal favorable aux investisseurs. Elle protège en même temps le consommateur roumain et les intérêts nationaux dans leur ensemble. Les revenus supplémentaires provenant de lapplication de cette loi doivent être orientés vers les investissements, a-t-il encore précisé. La Loi offshore confère également à l’État roumain la primauté à l’achat du gaz extrait. Le bénéfice sera réparti entre l’État — 60 % – et les investisseurs — 40 %. Le gouvernement pourra également intervenir dans des situations de crise énergétique et réorienter la production de gaz vers la consommation intérieure.



    L’économie roumaine — sous pression


    La Roumanie a connu la plus forte croissance économique de l’UE, de 5,2 %, au cours des 3 premiers mois de cette année, par rapport au trimestre précédent. Cette bonne nouvelle est donnée par l’Eurostat et elle confirme les données de l’Institut national de la statistique. Toutefois, les prévisions pour les mois à venir ne sont pas tout aussi optimistes. En fait, la situation de léconomie roumaine devient de plus en plus préoccupante, selon les spécialistes, suite aux prévisions pessimistes de la Banque centrale de Roumanie et du rapport économique de la Commission européenne. Conformément aux prévisions de la Commission, après une forte croissance économique de 5,9 % enregistrée en 2021, le rythme de léconomie roumaine ralentira à 2,6 % dici la fin de lannée. Et ce en raison du taux élevé de linflation et de la guerre en Ukraine, principalement. Pour 2023, Bruxelles anticipe une légère hausse de léconomie, jusquà 3,6 %, parallèlement à une baisse de linflation. Les experts estiment que le chômage demeurera à 5,5 %, tandis que les prix connaîtront une forte augmentation dici la fin de lannée, avant de baisser à partir de lannée prochaine. Pour ce qui est de l’inflation, la Commission européenne a majoré considérablement ses prévisions pour cette année, de 5,3 % à 8,9 %, s’attendant à une baisse à 5 % à peine l’année prochaine. Le déficit gouvernemental et la dette gouvernementale seront eux aussi à la hausse selon la Commission. Enfin, un terme de plus en plus véhiculé en cette période est « la stagflation », soit un phénomène plus dangereux quune inflation prolongée, puisquà part linflation, on se confronte aussi à la stagnation économique. Et la Roumanie risque de traverser bientôt une telle période de stagflation, de l’avis des spécialistes.



    Nouvelles mesures pour soutenir la population


    L’augmentation des pensions de retraite et des allocations familiales, la réduction des contributions sociales, le plafonnement des factures d’énergie pour les consommateurs domestiques et les entreprises, le programme de mesures sociales intitulé « Soutien pour la Roumanie » – autant de décisions qui ont vidé les caisses de l’Etat roumain. De ce fait, les sociaux-démocrates sont désormais en alerte et proposent le retour à l’imposition progressive. Par contre, pour les libéraux, il est hors de question de renoncer au taux unique d’imposition. Le sujet est actuellement en débat au sein de la coalition au pouvoir. En attendant une décision, de nouvelles mesures du programme « Soutien pour la Roumanie » sont mises en place. Parmi elles : un décret d’urgence adopté mercredi, qui permet aux compagnies privées qui le souhaitent de majorer de 200 lei (40 euros) le salaire minimum de leurs employés. La mesure entrera en vigueur le 1er juin et cette somme sera exemptée d’impôts et du paiement des contributions sociales. Une autre initiative vise à compenser la hausse du prix des carburants pour les transporteurs routiers et de passagers. Quelque 3 000 compagnies bénéficieront d’une aide de l’Etat.



    L’adhésion de la Finlande et de la Suède à l’OTAN et le renforcement du flanc est de l’Alliance


    La Roumanie a salué l’intention de la Finlande et de la Suède d’intégrer l’Alliance de l’Atlantique Nord. Le président Klaus Iohannis a déclaré qu’il soutenait ces deux pays dans leurs processus d’adhésion et s’est déclaré persuadé qu’une fois que les deux Etats deviennent membres de la famille de l’OTAN, l’Alliance deviendrait plus forte. Pour sa part, le premier ministre Nicolae Ciucă affirme que l’actuel contexte, où la Russie a transgressé toute norme du droit international et a eu recours à l’agression armée contre un Etat souverain et indépendant, tout cela a déterminé les deux pays à décider d’intégrer une alliance qui a prouvé son caractère défensif, son esprit de solidarité, l’unité, la solidité et la volonté de faire tout ce qui est possible pour défendre chaque centimètre du territoire des Etats membres. Après l’intégration des deux Etats à l’OTAN, le flanc allié le plus exposé reste celui de l’est, et notamment du sud-est. C’est justement sa consolidation qui a figuré à l’ordre du jour des pourparlers à Bucarest entre le premier ministre roumain Nicolae Ciucă et son homologue portugais Antonio Costa. Les deux ont visité un bataillon d’instruction dans le sud de la Roumanie, où s’entrainent quelque 200 militaires du Portugal, déployés cette année pour renforcer le flanc sud-est de l’OTAN. Les alliés ont également transmis un message ferme à la Russie : toute attaque contre un Etat sera considérée comme une attaque contre tous ses membres, a encore souligné le premier ministre Costa. Les ministres de la Défense roumain et portugais ont signé jeudi à Bucarest un accord bilatéral relatif à la coopération dans le domaine de la défense.



    Les cinéastes roumains participent au Festival de Cannes


    Le réalisateur roumain Cristian Mungiu revient cette année au Festival international de film de Cannes, avec le film « R.M.N », en lice pour la Palme d’Or dans la compétition officielle. Cristian Mungiu compte déjà à son palmarès un grand trophée de Cannes, datant de 2007 pour « 4 mois 3 semaines et 2 jours » et deux autres prix au même festival — celui du meilleur scénario et celui de la meilleure réalisation. Cette année encore, deux autres productions roumaines figurent à l’affiche d’autres sections de cette 75e édition du Festival de Cannes : « Metronome » d’Alexandru Belc et le court-métrage « Les Potemkines » (Potemkiniștii) réalisé par Radu Jude.

  • 19.06.2020 (mise à jour)

    19.06.2020 (mise à jour)


    Conseil européen – Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a participé, vendredi, à la réunion en visioconférence du Conseil européen. Les participants ont discuté entre autres du cadre financier pluriannuel 2021-2027 et du fonds de relance économique post-pandémie de coronavirus. Klaus Iohannis a déclaré, à lissue de la réunion, que les leaders européens avaient convenu de poursuivre les débats au sujets des deux projets financiers. Selon lui, bien des discussions sont encore nécessaires pour mettre au point toutes les choses. « Dans lactuel exercice budgétaire, la Roumanie a bénéficié de 44 milliards deuros. Nous luttons pour obtenir une somme sensiblement plus importante dans le prochain exercice budgétaire et des conditions favorables de mise en œuvre », a encore déclaré le président roumain. Il sagit de fonds européens destinés à plusieurs domaines, dont le développement économique, la santé, linfrastructure routière et ferroviaire, léducation ou lénergie renouvelable. Le chef de lEtat roumain a fait savoir que la prochaine réunion du Conseil européen aurait lieu probablement à la mi-juillet avec présence physique des participants. LAFP note que les responsables de lUE ont demandé aux leaders des 27 Etats membres de parvenir rapidement à un accord sur le plan de relance post-coronavirus afin de sortir le vieux continent dune récession historique. Un accord sur ce plan de 750 milliards d’euros marquerait une étape majeure dans la construction européenne, car cette somme sera pour la première fois empruntée au nom de l’UE sur les marchés, précise encore FP.



    Retraites – A Bucarest, la Haute Cour de Cassation et de Justice et l’Avocat du peuple, soit le Défenseur des Droits en Roumanie ont saisi la Cour Constitutionnelle au sujet d’une loi qui vient d’être adoptée par le Parlement roumain. Elle vise l’introduction d’un impôt progressif allant jusqu’à 85% sur toutes les retraites spéciales de Roumanie. La Cour déplore le fait que la loi ignore plusieurs de ses décisions successives dans le domaine, le fait que le Conseil supérieur de la magistrature n’ait pas été consulté et affirme que plusieurs principes, parmi lesquels une imposition fiscale juste et équitable et l’indépendance des juges ont été enfreints lors de ladoption de la loi en question. Celle-ci est inconstitutionnelle pour plusieurs raisons, affirme le Défenseur des Droits, selon lequel cette loi discriminerait les personnes qui touchent des retraites spéciales. La Cour Constitutionnelle de Roumanie avait rejeté le 6 mai un acte normatif abrogeant les retraites spéciales, admettant deux saisines déposées par la Haute Cour de Justice et par l’Avocat du peuple.



    Défense – Le Commandement du corps multinational du sud-est contribuera au renforcement du rôle de dissuasion et de défense du flanc oriental de lOTAN, a déclaré le ministre roumain de la Défense, Nicolae Ciuca. Cette déclaration intervient après ladoption jeudi par le Parlement de Bucarest dun projet de loi visant la création de ce commandement à Sibiu, dans le centre de la Roumanie et son déploiement temporaire à Bucarest. Selon Nicolae Ciuca, cette initiative de la Roumanie a été bien accueillie par les alliées de lOTAN, qui reconnaissent ainsi limportance stratégique de la région de la Mer Noire pour la sécurité de lespace euro-atlantique et le besoin de renforcer la présence alliée dans la zone. Le commandement du Corps multinational du sud-est sera placé à lextérieur de la structure nationale de commande et de contrôle.



    Transport aérien – A laéroport international Henri Coanda de Bucarest, les voyageurs venant de létranger peuvent désormais remplir la déclaration épidémiologique en version électronique. Cela contribue à la diminution des délais dattente, à la fluidification du trafic de voyageurs et à la réduction du risque de propagation du nouveau coronavirus. Lapplication en question est à retrouver sur le site www.bucharestairports.ro, informe le ministère des Transports.

    Sanctions -
    Les leaders de l’UE ont décidé d’une nouvelle prolongation de 6 mois des sanctions
    économiques contre la Russie, en raison de son rôle dans le conflit dans l’Est
    de l’Ukraine et parce que Moscou n’a pas mis en œuvre les accords de paix de
    Minsk, a fait savoir vendredi le président du Conseil européen, Charles Michel.
    Adoptées pour la première fois le 31 juillet 2014, ces sanctions visent les
    secteurs financier, énergétique et de défense de la Russie. Des mesures
    séparées concernent le commerce avec les territoires annexés de Crimée et de
    Sébastopol. Ces mesures viennent d’être prolongées d’une année, soit jusqu’au
    23 juin 2021.


    «La
    Roumanie n’affirme pas que la Russie soit un Etat ennemi, mais mentionne que le
    comportement de ce pays a été agressif ^par le passé », a précisé le
    ministre des Affaires étrangères de Bucarest, Bogdan Aurescu, cité par Agerpres.
    « Ce n’est pas qu’une analyse de la Roumanie. Cela fait partie de notre
    analyse au sein de l’OTAN, de l’UE. C’est une décision commune des alliés de
    remarquer le fait que les actions de la Russie dans la région de la mer Noire
    génèrent des risques », a expliqué le ministre Aurescu. Ce dernier a
    participé à un débat en ligne organisé par le groupe de réflexion américain
    Centre d’analyse politique européenne, contexte dans lequel on lui a posé une
    question relative à l’introduction de la Fédération de Russie dans la nouvelle
    Stratégie nationale de défense du pays.



    Météo – Les météorologues ont émis une nouvelle vigilance orange aux pluies torrentielles et à linstabilité athosphérique accentuée, valable jusquà samedi matin et qui concerne trois quart du pays. Les quantités deau tombée sur le nord-ouest, le centre, lest et le sud du territoire ainsi que sur le relief pourraient atteindre plus de 40 l/m2, voire même, localement les 50 à 80 l/m2. Des phénomènes orageux et des chutes de grêle seront également signalés. Le reste du territoire est concerné par une alerte jaune à linstabilité météo accentuée. Plusieurs rivières des départements de Timiş et de Caraş-Severin (sud-ouest) sont concernées par une alerte rouge aux fortes crues, en vigueur jusquà samedi matin. Des vigilances oranges et jaunes aux inondations sont également en vigueur jusquà lundi à minuit pour 31 rivières, petits affluents du Danube et les rivières de la région de Dobroudja, dans le sud-est du pays. Les pluies torrentielles et les rivières en crue ont provoqué des dégâts dans plusieurs dizaines de localités, notamment dans louest et le centre du pays, ce qui a rendu nécessaire lintervention des sapeurs-pompiers. Le trafic routier se déroule normalement.




  • La semaine du 16 au 21 septembre 2019

    La semaine du 16 au 21 septembre 2019

    Laura Codruta Kovesi à la tête du futur Parquet européen

    L’ex procureure en chef du Parquet anticorruption de Roumanie, Laura Codruta Kovesi, bénéficie déjà du soutien du Conseil de l’UE en vue de sa nomination à la tête du futur Parquet européen antifraude. Lors de la réunion de jeudi du Comité des représentants des Etats membres (COREPER), la Roumaine a recueilli 17 voix sur les 22 Etats qui participent à cette nouvelle initiative européenne. Même si Mme Kovesi a déjà le soutien du Parlement européen, sa nomination officielle se fera une fois que toutes les formalités seront accomplies. L’ex cheffe de la Direction nationale anticorruption (DNA) de Roumanie deviendra ainsi la première personne à diriger le parquet européen qui sera opérationnel d’ici 2021. Connue pour avoir poursuivi en justice des responsables politiques accusés de corruption, Laura Codruta Kovesi a affirmé que par son vote, le Conseil de l’UE a reconnu l’activité menée par la DNA, tout comme la lutte anticorruption des Roumains. Pour sa part, le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, a affirmé que le vote en faveur de la candidature de Mme Kovesi représente une victoire importante pour la Roumanie et vient confirmer l’expérience et les compétences de l’ancienne cheffe de la DNA. Quant à la première ministre roumaine, Viorica Dancila, celle-ci a affirmé que puisque le vote du Conseil fut majoritaire, il faut le respecter.

    Préparatifs pour le vote dans la diaspora

    Jusqu’au 19 octobre, les missions diplomatiques de la Roumanie peuvent proposer au ministère des Affaires étrangères de créer des bureaux de vote à l’étranger pour l’élection présidentielle de novembre. Le premier tour de la présidentielle aura lieu le 10 novembre, et le second, le 24 novembre. Les candidatures peuvent être déposées jusqu’à dimanche à 24h00, et la campagne électorale commence samedi, le 12 octobre. Parmi ceux qui ont déposé leur candidature, l’on compte le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, soutenu par le Parti national libéral (d’opposition), le leader du Parti social-démocrate (au pouvoir), la première ministre Viorica Dăncilă, Dan Barna, candidat de l’alliance entre l’Union Sauvez la Roumanie et PLUS (d’opposition), et le représentant du Parti du mouvement populaire (d’opposition), Teodor Paleologu.

    Le Parlement européen condamne le Pacte Ribbentrop-Molotov

    Quatre-vingts ans après le début de la Seconde Guerre mondiale, l’Union européenne condamne, dans une résolution, le Pacte Ribbentrop-Molotov, signé par l’Union soviétique de Staline et l’Allemagne nazie le 23 août 1939. Par ce traité de non-agression et ses protocoles secrets, les régimes totalitaires se sont pratiquement partagé le continent et des territoires appartenant à des Etats indépendants. A Bucarest, le président Klaus Iohannis a salué la résolution, qualifiant la démarche du PE de pas en avant vers la sanction des régimes totalitaires, responsables de l’anéantissement d’un nombre impressionnant de vies humaines et de violation grave des droits et des libertés fondamentales. Après l’entrée en vigueur du Pacte soviéto-allemand, la Roumanie a perdu, en 1940, suite à un ultimatum, la Bessarabie et la Bucovine du Nord, territoires appartenant actuellement aux anciennes républiques soviétiques de Moldova et d’Ukraine.

    Projet d’imposition des pensions de retraite élevées

    Le projet d’imposition des pensions de retraite spéciales, déposé par le ministre des Finances, Eugen Teodorovici, a été adopté mercredi, par les sénateurs de Bucarest, après avoir reçu, mardi, l’avis favorable de la Commission budget-finances de la Chambre haute. Le document introduit un impôt de 30% sur les pensions de retraite spéciales allant de 7000 lei (environ 1480 euros) à 10.000 lei (quelque 2115 euros), et un impôt de 50% appliqué aux retraites dépassant les 10.000 lei. Les sénateurs ont aussi décidé que les indemnités supérieures à 7.000 lei, perçues par les anciens chefs d’Etat, soient également soumises à un impôt. L’acte normatif sera remis à la Chambre des députés, qui est l’assemblée décisionnelle dans ce cas. Le ministre des Finances compte sur un impact budgétaire de cette mesure d’environ 500 millions de lei (105 millions d’euros). Les bénéficiaires de retraites spéciales, ont vivement critiqué cette proposition législative, les magistrats y voyant une violation de l’indépendance de la justice. En Roumanie, à la fin du mois de juillet, la pension de retraite moyenne était de 1.189 lei (soit 251 euros).

    Fin de l’édition 2019 du Festival international George Enescu

    Ce dimanche prend fin la 24e édition du Festival international George Enescu, qui a rassemblé, pendant trois semaines, 2.500 grands musiciens du monde entier. Le directeur artistique en a été Vladimir Jurowski et le thème central de l’édition débutée le 31 août dernier a été « Le monde en harmonie ». La capitale Bucarest et 10 autres villes de Roumanie ainsi que de cinq pays – Allemagne, Canada, France, Italie et République de Moldova – ont aussi accueilli des représentations, projets associés au festival, pour honorer l’héritage musical de George Enescu. Les concerts et récitals ont été regroupés dans six grandes sections : Grands orchestres du monde, Les concerts de minuit, Récitals et concerts de musique de chambre, La musique du 21e siècle, Mozart Week in Residence et Le Forum international des compositeurs. (Trad. : Ileana Ţăroi, Ligia, Ioana Stăncescu)

  • Pour et contre l’imposition des pensions de retraite spéciales

    Pour et contre l’imposition des pensions de retraite spéciales

    La commission budget-finances du Sénat de Bucarest a donné son avis favorable à la proposition législative portant sur lintroduction dun impôt de 30% sur les pensions de retraite spéciales allant de 7000 lei (environ 1480 euros) à 10.000 lei (quelque 2115 euros). En même temps, un impôt de 50% serait appliqué aux retraites dépassant les 10.000 lei. Cette mesure faisait initialement partie dun paquet de propositions débattu lors du collectif budgétaire opéré début août. Son initiateur, le ministre des Finances, compte ainsi sur un impact budgétaire denviron 500 millions de lei (105 millions deuros). Eugen Teodorovici : « Aucun impôt ne concerne actuellement les pensions de retraite inférieures à 2000 lei ; cétait dailleurs prévu dans le programme de gouvernance. Les sommes qui dépassent ces 2000 lei sont soumises à un impôt de 10%. Notre proposition est la suivante : mettre en place un impôt de 30% sur les retraites comprises entre 7000 à 10.000 lei. Cest-à-dire que nous allons en déduire 2000 lei qui seront exempts dimpôt, de sorte à ne pas avoir une double imposition ».



    Les personnes qui touchent dautres sommes en dehors de la retraite, doivent présenter une attestation sur lhonneur expliquant en quoi consistent exactement ces revenus, a encore précisé le ministre. Le même système dimposition sera appliqué aux pensions de retraites des anciens chefs dEtat de la Roumanie, la commission budget – finances du Sénat y a été favorable. Par contre, elle a rejeté un amendement portant sur la mise en place dun impôt de 90% sur toutes les retraites spéciales. Il avait été proposé par le sénateur libéral Florin Cîţu, puisque : « il faut montrer aux contribuables de bonne foi, qui payent leurs contributions et touchent une pension moyenne de 1100 lei, que nous ne tolérons plus ces lois spéciales qui ont poussé comme des champignons après la pluie ». Il qualifie de populiste le projet du ministre social-démocrate Eugen Teodorovici, car lancé en vue de la campagne présidentielle de novembre prochain.



    Pour sa part, le ministre avait lancé publiquement son idée de taxer les retraites spéciales déjà en juillet dernier, aux côtés dune autre initiative visant la croissance des recettes budgétaires : limiter les voyages gratuits en train dont bénéficient les étudiants. Comme il était attendu, son idée a suscité de vives critiques de la part des bénéficiaires des pensions de retraites spéciales, notamment de la part des magistrats. A leur avis, cette mesure porte atteinte à lindépendance de la justice.



    Notons aussi quen Roumanie la pension de retraite moyenne était de 1.189 lei fin juillet, soit léquivalent de 251 euros. Cela fait que les retraités de Roumanie soient toujours les plus pauvres de lUE. Plus encore, leur pouvoir dachat ne cesse de diminuer face à la hausse constante des prix enregistrée ces dernières années. Dans ce contexte, la valeur du point de retraite a augmenté de 15% au 1er septembre, une majoration dont bénéficient 5 millions de retraités du système public. (Trad. Valentina Beleavski)

  • 01.01.2016

    01.01.2016

    Bonne et heureuse année 2016!


    Message — Le président Klaus Iohannis a adressé un message pour la Nouvelle année aux Roumains du monde; il leur a souhaité une heureuse année 2016, riche en vœux accomplis et avec des aspirations plus ambitieuses. Dans un enregistrement posté sur son profil Facebook, le chef de l’Etat a parlé des changements pour le mieux qui se feront jour en Roumanie et a exhorté les Roumains à fructifier les opportunités qui peuvent faire progresser le pays. Sur le même réseau, le premier ministre Dacian Cioloş a souhaité aux Roumains une année 2016 bonne et belle.



    Impôts — En Roumanie, 2016 débute par une série de taxes revues à la baisse, mais aussi par certaines majorations, surtout en matière d’impôts locaux. Parmi les modifications les plus importantes, l’on compte la réduction du taux général de TVA de 24 à 20%, une TVA de 9% sur l’eau, un impôt sur les dividendes de 5%, mais aussi des taxes accrues sur l’habitation. L’accise supplémentaire sur les carburants, de 7 centimes d’euro par litre, reste en vigueur cette année aussi. Une nouvelle formule d’imposition pour les immeubles est en vigueur dès ce premier jour de l’année, qui mène à des augmentations significatives de taxes, notamment pour les petites entreprises dont le siège social est à la maison. Ceux qui obtiennent des revenus d’activités indépendantes seront tenus de payer aussi une contribution à la caisse de retraites, même s’ils sont également salariés et payent déjà une telle contribution. Les auto-entrepreneurs devront, outre l’impôt de 16% sur les revenus, aussi la contribution à l’assurance maladie, de 5,5%, et à la caisse de retraites, de 10,5%.



    Remboursement — La Roumanie doit payer, en 2016, 113 millions d’euros à l’Union européenne et à la Banque Mondiale, du crédit de type préventif contracté en 2009. Il s’agit d’intérêts et de commissions. En 2015, la Roumanie a payé plus de 1,83 milliards d’euros au FMI, à l’Union européenne et à la Banque Mondiale. 2015 a également été l’année où Bucarest a remboursé le crédit au FMI. Entre 2009 et 2015, la somme totale remboursée par la Roumanie aux trois institutions s’est élevée à 4,837 milliards d’euros, selon le ministère des Finances publiques de Bucarest. La Roumanie doit encore payer, jusqu’en 2023, plus de 4,88 milliards d’euros à l’Union européenne et à la Banque Mondiale, dont 3,8 milliards d’euros à l’UE.



    Visite — Le Premier ministre Dacian Cioloş fera, le 7 janvier, une visite officielle à Berlin, et il rencontrera la chancelière Angela Merkel, selon une annonce faite à Bucarest. Les deux discuteront, entre autres, du renforcement des relations bilatérales et de la vague de migrants d’Europe. L’agenda de la visite comporte aussi des rencontres avec les membres de la communauté roumaine et avec des représentants du Forum économique roumano-allemand. Le ministre des Affaires étrangères, Lazăr Comănescu, fera également partie de la délégation.



    Retraites — A Bucarest, la Cour constitutionnelle examinera le 20 janvier la loi portant retraites spéciales des élus locaux, contestée par le gouvernement Cioloş voici quelques jours. L’exécutif est mécontent du fait que cette loi instituerait un régime spécial de privilèges, que les nouveaux droits devraient être accordés de manière rétroactive et du fait que le financement pour les indemnités nouvellement créées n’est pas assuré. Selon le gouvernement, il y aurait au moins 16.300 bénéficiaires, et le déficit budgétaire se creuserait de 400 millions de lei. Selon le texte adopté par le Parlement, les maires, les adjoints aux maires, les présidents et vice présidents des Conseils départementaux devraient toucher des retraites supplémentaires allant jusqu’à 6600 lei (1466 euros), selon la longueur de la période de mandat exercée.



    TIC — Le marché de logiciels et de services informatiques connaîtra, en Roumanie, une progression de 11% par an les trois prochaines années, selon les résultats d’une étude publiée par l’Association patronale de l’industrie de logiciels et de services. Selon la source citée, les revenus des compagnies roumaines de logiciels et de services informatiques ont connu une hausse de 13% en 2014 par rapport à l’année antérieure, pour se chiffrer à 2,42 milliards d’euros. Les estimations faites pour 2015 indiquent une majoration de 14% des revenus de l’industrie de profil. L’étude rapporte également que les revenus obtenus par les compagnies roumaines en Roumanie proviennent à hauteur de 32% de projets menés pour l’administration publique, alors que pour les exportations, la plupart (40%) sont issus de clients de l’industrie de production. L’enquête a été réalisée entre février et juin 2015.

  • 14.11.2014

    14.11.2014

    Scrutin — Aujourd’hui c’est le dernier jour de campagne électorale pour le second tour du scrutin présidentiel. Plus de 18 millions d’électeurs sont attendus dimanche aux urnes pour décider qui sera le président de la Roumanie pour les 5 années à venir. Au premier tour, le 2 novembre, le candidat de l’alliance formée par le Parti social-démocrate — l’Union nationale pour le progrès de la Roumanie et le Parti Conservateur, l’actuel premier ministre social-démocrate Victor Ponta a remporté 40,44% des voix, alors que le représentant de l’Alliance Chrétienne-libérale (l’opposition de centre-droit), le maire de la ville de Sibiu, Klaus Iohannis a obtenu 30,37% des voix. Le premier a ciblé sa campagne sur l’idée de refaire l’unité du pays, après 10 ans de mandat présidentiel de Traian Basescu, responsable, selon Victor Ponta, d’avoir miné l’unité des Roumains. Pour sa part, Klaus Iohannis affirme être l’homme des actions et non pas des paroles, l’unique capable de garantir l’indépendance de la justice et l’Etat de droit. Les citoyens roumains domiciliés à l’étranger peuvent voter dans les 294 bureaux de vote organisés à l’extérieur du pays. Afin de remédier aux problèmes du premier tour du scrutin, les autorités ont pris des mesures censées simplifier le processus électoral, sans ouvrir pourtant de nouveaux bureaux de vote, comme l’avaient demandé certaines associations des Roumains de la diaspora.



    Statistiques — La Roumanie a enregistré une croissance économique de 1,9% durant le troisième trimestre de cette année par rapport au trimestre précédent et de 3,3% par rapport à la même période de l’année dernière, selon les estimations rendues publiques par l’Institut national de la statistique. Durant les neuf premiers mois de l’année, le PIB a progressé de 2,8%, un chiffre supérieur de 0,4% à celui enregistré au mois de juin, selon l’INS. Selon les chiffres publiés par l’Institut, l’économie roumaine a évité l’entrée en récession technique, puisqu’au premier trimestre de 2014, le PIB a augmenté de 0,5% après une baisse de 0,1%, alors que la régression du deuxième trimestre de l’année en cours a été de 0,3% seulement.



    Finances — Le ministère roumain des finances a expliqué dans un communiqué que l’institution n’a jamais imaginé de scénarios au sujet de l’élimination du taux unique d’imposition et de la possibilité d’augmenter l’impôts sur la propriété. Le ministère affirme que les impôts sur les bâtiments, les terrains et les moyens de transport seront maintenus à leurs niveaux actuels, si les conseils locaux ne décident pas de les majorer. La réaction du ministère intervient suite à des informations parues dans la presse, selon lesquels le gouvernement était sur le point d’éliminer le taux unique d’imposition de 16% et d’appliquer des taux progressifs de 15, 25 et 35% à partir de 2016, mais aussi d’augmenter les taxes locales de 25% à compter de l’année prochaine et de 25% en 2016.



    Foot — A Bucarest, la sélection nationale de foot rencontre ce vendredi dans la soirée l’Irlande du Nord, leader du groupe F des qualifications pour l’Euro 2016, qui se tiendra en France. C’est le quatrième match des footballeurs roumains qui ont jusqu’ici vaincu la Grèce et la Finlande et terminé à égalité face à la Hongrie. En cas de victoire, la Roumanie deviendra leader du groupe. C’est le premier match de l’équipe nationale après le retour de son sélectionneur, Anghel Iordanescu, le meilleur coach roumain du siècle dernier, par les résultats enregistrés dans les années 1990. Anghel Iordanescu remplace Victor Piturca qui a renoncé au poste de sélectionneur en faveur d’un contrat en Arabie Saoudite.