Tag: incompatibilité

  • A la une de la presse roumaine – 15.10.2015

    A la une de la presse roumaine – 15.10.2015

    Sujets divers dans la presse roumaine ce jeudi : une cinquantaine de parlementaires roumains ont fait embaucher des membres de leurs familles dans leurs cabinets. La Roumanie a «la première autoroute d’Europe qui doit être démolie». Enfin, un énorme gisement de gaz a été découvert dans la partie roumaine de la Mer Noire.



  • A la une de la presse roumaine – 14.10.2015

    A la une de la presse roumaine – 14.10.2015

    La Russie demande à la Roumanie et aux Etats-Unis de renoncer au système anti-missile. C’est sur cette toile de fond que les représentants d’un des plus importants producteurs américains d’armement, General Dynamics, se sont rendus à Bucarest. Entre temps, 32 membres du Parlement roumain ont transgressé la loi relative au conflits intérêts et une autoroute flambant neuve a été entièrement excavée.



  • La semaine du 19 au 24 janvier 2015

    La semaine du 19 au 24 janvier 2015

    La loi de la sécurité informatique est non constitutionnelle



    La loi de la sécurité informatique est non constitutionnelle, a jugé la Cour constitutionnelle de la Roumanie. C’est le troisième texte du paquet législatif appelé « Big Brother » qui fait fi des dispositions de la loi fondamentale du pays. Les juges constitutionnels ont constaté l’absence d’un avis du Conseil suprême de défense de la Roumanie, ainsi que le mépris de plusieurs dispositions de la Constitution, dont le libre accès à la justice et à un procès équitable, le droit à l’intimité et à la vie privée et le secret de la correspondance. Pour sa part, le président de la Cour Constitutionnelle, Augustin Zegrean a dénoncé des pressions à l’adresse de la Cour et demandé que les décisions de l’institution ne soient plus critiquées ni par d’autres institutions de l’Etat ni par les hommes politiques.



    Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, n’était pas frappé d’incompatibilité pendant son mandat de maire de la ville de Sibiu



    La Haute Cour de Cassation et de Justice a rejeté le pourvoi en appel de l’Agence Nationale d’Intégrité (ANI) et décidé que l’actuel président de la Roumanie, Klaus Iohannis, n’était pas frappé d’incompatibilité pendant son mandat de maire de la ville de Sibiu. En avril 2013, l’Agence avait affirmé que celui-ci se trouvait en état d’incompatibilité, vu qu’il était simultanément édile en chef et représentant de la municipalité au sein des assemblées générales des actionnaires de deux sociétés de Sibiu. Une cour de justice locale avait donné gain de cause à Klaus Iohannis dans l’action en justice ouverte par l’ANI, qui a fait appel de cette décision. Le jugement de la Haute Cour de Cassation et de Justice est définitif.



    Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, a participé à Bruxelles à la réunion de ses homologues des pays de l’UE



    Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu a participé à Bruxelles, à la réunion du Conseil Affaires Etrangères consacrée principalement à la menace terroriste en Europe suite aux attentats de Paris. De l’avis du responsable roumain, pour combattre les causes du terrorisme au niveau européen il faudrait régler les problèmes liés à l’intégration de la communauté musulmane.



    Bogdan Aurescu : « Il est nécessaire de mettre en place des programmes et des initiatives qui prennent en compte les problèmes liés à l’intégration économique, sociale et culturelle des communautés vulnérables à la radicalisation et propices au recrutement pour des initiatives terroristes. »



    Par ailleurs, le ministre roumain a souligné la nécessité d’une approche stratégique des relations entre l’UE et la Russie, plaidant pour le maintien des sanctions contre Moscou. Bogdan Aurescu a également mis en évidence l’impacte des actions de la Russie contre l’Ukraine sur la sécurité de la région, ainsi que l’importance d’une coopération étroite avec l’OTAN et les Etats-Unis dans ce contexte.



    Un juge de la Cour constitutionnelle est accusé de corruption et fait l’objet d’une enquête pénale



    En première en Roumanie, un juge de la Cour constitutionnelle, Toni Greblă, est poursuivi pour trafic d’influence, association de malfaiteurs et opérations financières illégales. Sept autres personnes font l’objet de poursuites pénales dans la même affaire, parmi elles — les députés du Parti Social Démocrate (au pouvoir) Iulian Iancu et Lucian Şova. Par ailleurs, la Haute Cour de Cassation et de Justice a admis la demande de la Direction nationale anti-corruption de placer en détention provisoire pour 30 jours un ex-ministre de l’Intérieur, le libéral Cristian David, accusé de corruption. Il aurait reçu en 2007 et 2008, 500 mille euros de pots de vin, pour intervenir auprès d’un président de conseil départemental récemment retenu, lui aussi, dans un autre dossier pour avoir émis un titre de propriété pour un terrain de 15 hectares. Dans une autre affaire de rétrocessions illégales de terrains, 17 personnes ont été envoyées devant les juges; parmi les accusés, on retrouve les noms de l’ancien député social-démocrate Viorel Hrebenciuc, de son fils, Andrei, du député du PSD, Ioan Adam, ou encore d’un ancien ministre libéral de la justice, Tudor Chiuariu. Les 17 sont accusés d’avoir formé, en 2013, une association de malfaiteurs qui envisageait la rétrocession illégale de plus de 43 mille hectares de forêt, causant un préjudice de plus de 300 millions d’euros à l’Etat.



    La crise des crédits en francs suisses et la loi de la faillite personnelle en Roumanie



    Le gouvernement, le Parlement, la Banque centrale de Bucarest, les banques commerciales et les Roumains ayant contracté des crédits en francs suisses sont en quête de solutions aux problèmes engendrés par l’envolée de la monnaie helvétique. Les 75.000 Roumains ayant contracté des crédits en francs suisses ont constaté que leur mensualités ont augmenté de 20% par rapport à la semaine dernière. L’appréciation du franc suisse s’est poursuivi cette semaine. Pour la première fois, jeudi, son taux de change face au leu a dépassé l’euro. Le premier ministre roumain, Victor Ponta a déclaré que pour prévenir de telles crises, on avait besoin d’une meilleure information, par les banques, de leurs clients potentiels, de conditions législatives claires concernant la conversion des crédits en lei ou en euros et de mesures obligeant les banques à supporter une partie des éventuelles pertes. Afin de venir en aide aux débiteurs, le Parlement de Bucarest envisage d’adopter le plus rapidement possible un projet de loi de l’insolvabilité personnelle. La commission « budget — finances » de la Chambre des députés a examiné la possibilité d’étendre aux débiteurs en francs suisses les dispositions d’une ordonnance adoptée l’année dernière qui accorde des déductions fiscales aux personnes gagnant moins de 450 euros par mois pour le refinancement de leurs crédits. (Trad. Ileana Taroi, Ioana Stancescu, Valentina Beleavski, Dominique)

  • Le flash – 21.01.2015

    Le flash – 21.01.2015

    Incompatibilité – Le président roumain Klaus Iohannis ne s’est pas trouvé en une situation d’incompatibilité alors qu’il était maire de la ville de Sibiu, a décidé aujourd’hui la Haute Cour de cassation et de justice de Bucarest. La Cour a rejeté l’appel de lAgence nationale dintégrité au jugement d’un tribunal local qui avait donné raison à lactuel chef de lEtat. En avril 2013, l’Agence avait affirmé que celui-ci se trouvait en état d’incompatibilité, vu qu’il avait la qualité de représentant de la municipalité au sein des assemblées générales des actionnaires de deux sociétés de Sibiu. Aux termes de la loi, la personne jugée incompatible perd le droit d’exercer une fonction ou une dignité publique pendant 3 ans après la fin de son mandat ou après sa destitution.



    Corruption – Et toujours ce mercredi, la Haute Cour de cassation et de justice doit annoncer sa décision dans un dossier dit “des privatisations stratégiques”, pour lequel deux anciens ministres, Codruţ Şereş et Zsolt Nagy ont déjà été condamnés. En décembre 2014, les procureurs avaient demandé la peine maximale pour les deux anciens responsables. Ancien chargé du portefeuille économique, Codruţ Şereş a écopé dune peine de prison ferme de 6 ans, tandis que lancien ministre des Communications et des Technologies de linformation, Zsolt Nagy, sest vu condamner à 5 ans de prison. Ils sont accusés dassociation de malfaiteurs transnationale et de trahison par transmission de secrets dEtat, parce quils auraient fourni des informations classifiées et confidentielles à plusieurs opérateurs privés, souhaitant acquérir des compagnies roumaines.



    Corruption – Lex-ministre libéral de lIntérieur, Cristian David, a été porté aujourdhui devant les procureurs du Parquet anticorruption de Bucarest. Selon des sources judiciaires, il est entendu dans une affaire où il est mis en cause pour corruption et blanchiment dargent. Et toujours ce mercredi, un ancien secrétaire dEtat au ministère de la Justice et actuel directeur au sein de la même institution, Ovidiu Puţura, a été arrêté par les procureurs pour corruption et trafic dinfluence.


    Dautre part, Teodor Pavel, maire de la ville de Recas, dans l’ouest de la Roumanie, le chef de la Police départementale de Timis, Sorin Muntean, son adjoint, Florin Balbos et deux autres policiers ont été retenus dans un dossier dabus de fonction et de perception de pots de vin.



    Franc suisse — La Chambre des députés du Parlement roumain débat, ce mercredi, la Loi de l’insolvabilité des personnes physiques, sur la toile de fond de la crise engendrée par la forte appréciation du franc suisse. Plus de 75.000 Roumains ont contracté des prêts en francs suisses et ils ont été affectés par la décision de la Banque centrale du Pays des Cantons, ayant éliminé le plafond dun franc 20 centimes pour un euro. Ainsi, les mensualités que ces Roumains doivent rembourser sont denviron 20% plus grandes par rapport à la semaine dernière. Le problème de ces crédits figure également à lagenda du jour de la réunion des membres de la Commission pour le budget de la chambre basse du Parlement roumain avec les représentants de la Banque centrale roumaine et des consommateurs.



    Parlement – Le nouveau Parlement de la République de Moldova se réunit ce mercredi pour une première réunion inaugurale, à loccasion de laquelle il doit faire élire son président. Auparavant, les trois formations pro-européennes représentées au législatif moldave avaient convenu de maintenir lactuelle coalition gouvernementale. Lors des élections du 30 novembre dernier, ces partis avaient dépassé lopposition pro-russe, socialiste et communiste, mais ils avaient échoué à trouver un accord visant le partage des principaux portefeuilles de lEtat. Dans ce contexte, le président de la Roumanie voisine, Klaus Iohannis, a reporté sa visite à Chisinau, programmée pour ce jeudi, précisant quil sy rendra tout de suite après linstallation dun nouveau gouvernement quil souhaite “puissant, représentatif et avec un agenda européen bien déterminé”. Notons que lannée dernière, la République de Moldova a conclu les accords dassociation et de libre échange avec lUE, quelle compte intégrer à lhorizon 2020.



    Tennis – Au second tour de l’Open d’Australie, la tête de série n° 3 et troisième favorite du tournois, Simona Halep, rencontre à Melbourne l’Australienne Jarmila Gajdosova. Et puis, toujours dans la métropole australienne, lautre Roumaine restée en compétition, Irina Begu, 42e au classement WTA, a eu raison de la Tchèque Katerina Siniakova, 7-5, 6-4, en se qualifiant au troisième tour où elle doit affronter lAllemande Carina Witthoeft.


    Côté messieurs, le Roumain Marius Copil, le seul Roumain présent au tableau simple Messieurs de l’Open d’Australie a battu de manière inattendue l’Espagnol Pablo Andujar en se qualifiant au deuxième tour du tournoi. Au double messieurs, le Roumain Florin Mergea et le Britannique Dominic Inglot se sont qualifiés au deuxième tour après avoir dépassé les Australiens Matthew Ebden et Matt Reid. Enfin, le couple Horia Tecău (Roumanie) – Jean-Julien Rojer (Pays-Bas) jouent au premier tour avec le Lituanien Ricardas Berankis et lAutrichien Andreas Haider-Maurer.

  • 14.01.2015 (mise à jour)

    14.01.2015 (mise à jour)

    Visite — L’élargissement au niveau économique du partenariat stratégique bilatéral, les progrès de la justice et la lutte de la corruption — autant de sujets qui ont dominé les pourparlers, aujourd’hui à Bucarest, entre le président roumain Klaus Iohannis et Victoria Nuland, adjointe au secrétaire d’Etat américain pour l’Europe et l’Eurasie, en visite officielle de deux jours en Roumanie. Selon un communiqué de la présidence roumaine, Klaus Iohannis a encouragé la présence des compagnies américaines sur le marché roumain. En ce sens, il a souligné le besoin de stabilité législative, de prédictibilité et de transparence dans le milieu des affaires local. Au cours de sa visite à Bucarest, Mme Victoria Nuland d’est également entretenue avec le premier ministre Victor Ponta, le ministre roumain des AE, Bogdan Aurescu. Notons que Victoria Nuland avait déjà visité la Roumanie l’année dernière, lorsqu’elle avait déclaré que les Etats — Unis s’intéressaient vivement au développement continu de l’Etat de droit.



    Diplomatie — Le premier ministre roumain Victor Ponta s’est entretenu aujourd’hui à Bucarest avec le ministre britannique des AE, Philip Hammond, en visite officielle en Roumanie. Les pourparlers ont visé principalement le renforcement des relations stratégiques bilatérales, avec un accent sur l’économie, la sécurité et la défense. Les deux responsables se sont également penchés sur les récentes évolutions au sein de l’UE et dans les pays avoisinants. La visite de Philip Hammond à Bucarest a lieu dans le contexte du 135e anniversaire, cette année, des relations diplomatiques roumano — britanniques.



    Incompatibilité — La Haute Cour de Cassation et de Justice de Roumanie a reporté au 21 janvier la décision dans le dossier où le nouveau président roumain Klaus Iohannis a été déclaré incompatible par l’Agence Nationale d’Intégrité, à l’époque où il était maire de la ville de Sibiu (au centre de la Roumanie). Le dossier est arrivé à la Haute Cour de Cassation et de Justice, après que l’Agence Nationale d’Intégrité eût interjeté appel contre la décision, favorable à M. Iohannis, d’un tribunal local. En avril 2013, l’Agence avait affirmé que celui-ci se trouvait en état d’incompatibilité, vu qu’il avait la qualité de représentant de la municipalité au sein des assemblées générales des actionnaires de deux sociétés de Sibiu.


    Par ailleurs, mardi, le Tribunal de grande instance de Bucarest a décidé que le premier chef de gouvernement de la Roumanie post-communiste, Petre Roman, actuellement parlementaire, ne pouvait plus contester en justice le rapport de l’Agence Nationale d’Intégrité sur son état d’incompatibilité, du moment où il avait détenu simultanément la fonction de député et celle d’auto entrepreneur. Aux termes de la loi, la personne jugée incompatible perd le droit d’exercer une fonction ou une dignité publique pendant 3 ans après la fin de son mandat ou après sa destitution.



    Economie — L’économie roumaine connaîtra une croissance de 2,9% en 2015, estime la Banque Mondiale dans son rapport “Global Economic Prospects”, rendu public ce mercredi. L’institution prévoit également une progression de 3,2% en 2016 et de 3,9% en 2017. Selon le rapport mentionné, la zone euro devrait connaître une avancée de 1,1% cette année et de 1,6% les deux années à venir. Au niveau global, la Banque Mondiale a revu à la baisse ses prévisions de croissance économique, à savoir 3% en 2015, 3,3% en 2016 au lieu de 3,4% et respectivement 3,5% comme estimé en juin dernier. Selon le même document, la seule économie qui progresse cette année est l’économie américaine, de 3,2%.


    Selon l’AFP, les pays émergents et en développement peuvent espérer une accélération de leur croissance économique cette année grâce aux faibles prix du pétrole et en dépit dun léger ralentissement de la locomotive chinoise, a encore affirmé la Banque mondiale. Locomotive des pays émergents, la Chine va, elle, continuer a connaître “un ralentissement géré avec prudence”, qui va ramener sa croissance économique a 7,1% cette année et 7% en 2016. La Russie, par ailleurs sous le coup de sanctions économiques occidentales, devrait ainsi voir son PIB se contracter de 2,9% cette année avant de revenir très légèrement dans le vert en 2016.



    Compensations — En Roumanie, les révolutionnaires blessés sans degré d’invalidité et ceux qui ont été arrêtés pendant les événements de décembre 1989, ainsi que les participants à la révolte des ouvriers de la ville de Braşov, le 15 novembre 1987, recevront, de nouveau à partir de ce mois, des indemnités d’Etat. Selon un arrêté gouvernemental approuvé mercredi, ces personnes toucheront une compensation financière d’environ 2.000 lei (445 euros) par mois. Les enfants des héros martyrs de la Révolution de 1989, quel que soit leur âge, et qui n’ont pas d’autres revenus pour des raisons dont ils ne sont pas responsables, ainsi que les combattants ayant joué un rôle déterminant dans la révolution anticommuniste, recevront eux aussi le même montant.



    Tennis — 3 joueuses de tennis roumaines, à savoir Andreea Mitu, Patricia Maria Ţig et Ana Bogdan, participent aux qualifications au tableau principal de la compétition de simple dames de l’Open d’Australie, le premier tournoi de grand Chelem de l’année, qui commencera lundi à Melbourne. Directement au tableau principal de l’Open d’Australie on retrouve les joueuses roumaines Simona Halep, numéro 3 mondial, Irina Begu, Monica Niculescu, Alexandra Dulgheru et Sorana Cîrstea. Mardi, Simona Halep, principale favorite du tournoi WTA de Sydney, a décidé de se retirer au dernier moment de la compétition, en raison d’une gastro-entérite.


  • A la une de la presse roumaine – 14.01.2015

    A la une de la presse roumaine – 14.01.2015

    Les premiers échos de la visite de Victoria Nuland en Roumanie font la une de la presse nationale. Les journaux parlent aussi du dossier d’incompatibilité dont l’actuel président Klaus Iohannis fait l’objet et du décret permettant aux élus locaux de changer de parti. Les projets d’infrastructure routière du cabinet de Bucarest et la décision de la joueuse roumaine de tennis Simona Halep de se retirer du tournoi de Sydney figurent aussi sous la loupe de la presse nationale.




  • 16.12.2014 (mise à jour)

    16.12.2014 (mise à jour)

    Gouvernement — L’investiture du nouveau cabinet du premier ministre social-démocrate Victor Ponta a été reportée à mercredi matin, a annoncé mardi le président roumain, Traian Basescu. Le premier ministre, Victor Ponta, avait annoncé dans un premier temps que la cérémonie d’investiture de son nouveau cabinet aurait lieu mardi soir dans le contexte où lui, il n’avait pas la possibilité d’y participer en raison de sa présence à la troisième réunion Europe Centrale et de l’Est — Chine de Belgrade. L’exécutif est composé par les représentants de l’alliance formé par le Parti Social Démocrate, l’Union nationale pour le progrès de la Roumanie et le Parti conservateur, auxquels vient s’ajouter le Parti libéral réformateur, qui remplace l’Union démocratique des Magyars de Roumanie, qui a quitté l’alliance gouvernementale. Huit nouveaux noms figurent dans la nouvelle formule gouvernementale, alors que 14 autres ministres gardent leurs fonctions.



    Incompatibilité — La Cour Constitutionnelle de Roumanie a jugé constitutionnelles les dispositions portant sur l’incompatibilité des élus locaux avec la fonction de représentant au sein des assemblées générales des sociétés commerciales d’intérêt local et national. C’est à partir de ces aspects contestés que l’Agence nationale d’intégrité avait déclaré incompatibles plusieurs édiles locaux, parmi lesquels le président élu Klaus Iohannis, maire de la ville de Sibiu. Celui-ci a contesté le verdict de l’Agence d’intégrité. Le dossier sera jugé par la Haute Cour de Cassation et de Justice en janvier prochain.



    Visite — Il faudrait des efforts plus soutenus aussi bien de la part de Bucarest que de Belgrade afin de mener à bon terme le projet commun de l’autoroute reliant la ville roumaine de Timisoara à la capitale serbe. C’est ce qu’ont affirmé le premier ministre roumain Victor Ponta et son homologue serbe, Aleksandar Vucic à l’occasion de la troisième réunion Europe Centrale et de l’Est — Chine, déroulée, à Belgrade, au niveau des premier ministres. Les deux responsables politiques ont examiné les moyens de coopération dans le cas du corridor trans-balcanique reliant Pancevo à Resita censé améliorer l’échange d’électricité, brancher la Serbie et la Roumanie au reste de l’Europe et garantir la stabilité énergétique des deux pays. Les discussions de Belgrade ont porté également sur la possibilité de la mise en place d’un corridor gazier entre la Roumanie et la Serbie.



    Gazoduc — La Banque européenne pour la reconstruction et le développement aidera les pays de l’Europe Centrale et de l’Est à diversifier leur approvisionnement en gaz naturel dans le contexte où la Russie a abandonné le projet du gazoduc South Stream, fait savoir Bloomberg. La BERD se concentrera désormais sur le lancement de la construction d’un gazoduc reliant la Serbie à la Bulgarie. Pour sa part, Eustream, la compagnie qui gère le réseau gazier de Slovaquie a proposé la création d’un projet appelé Eastring, qui vise à construire un pipeline de 570 km qui permettrait d’acheminer le gaz depuis l’Europe Occidentale, via la Roumanie, vers les Balkans.

  • 16.12.2014

    16.12.2014

    Gouvernement — Le nouveau cabinet du premier ministre social-démocrate Victor Ponta sera investi aujourd’hui après avoir reçu l’aval du Parlement de Bucarest. L’exécutif est composé par les représentants de l’alliance formé par le Parti Social Démocrate, l’Union nationale pour le progrès de la Roumanie et le Parti conservateur, auxquels vient s’ajouter le Parti libéral réformateur, qui remplace l’Union démocratique des Magyars de Roumanie, qui a quitté l’alliance gouvernementale. Huit nouveaux noms figurent dans la nouvelle formule gouvernementale, alors que 14 autres ministres gardent leurs fonctions.


    Par ailleurs, le projet de la loi du budget de l’Etat 2015 a été envoyé au Parlement et fera l’objet de débats au sein des commissions réunies de budget — finances à partir de mercredi. Le débat dans le plénum du Législatif est prévu pour vendredi et le vote final pourrait avoir lieu dimanche. Le budget 2015 repose sur un déficit de 1,8% du PIB, une inflation de 2,2% et une croissance économique de 2,5%.



    Incompatibilité — La Cour Constitutionnelle de Roumanie devrait se prononcer aujourd’hui dans le cas de l’incompatibilité des élus locaux avec la fonction de représentant dans les assemblées générales de sociétés commerciales d’intérêt local et national. C’est à partir de ces aspects contestés que l’Agence nationale d’intégrité a déclaré incompatibles plusieurs édiles locaux, parmi lesquels le président élu Klaus Iohannis, maire de la ville de Sibiu. Celui-ci a contesté le verdict de l’Agence d’intégrité. Le dossier sera jugé par la Haute Cour de Cassation et de Justice en janvier prochain.



    Crash — Le Parquet militaire investiguera les causes du crash d’un hélicoptère du Service mobile d’urgences et de réanimation, lundi dans un lac dans le sud-est de la Roumanie. Les quatre personnes qui se trouvaient à bord de l’appareil (pilote, copilote, médecin et infirmière) sont décédées. Au moment de l’accident, l’hélicoptère était de retour d’une mission de transport d’un malade vers l’hôpital de Constanta. L’aéronef, un Eurocoptère EC 135 était flambant neuf, un des plus sûrs de sa catégorie. C’est le 5e hélicoptère appartenant au service mobile d’urgences et de réanimation à s’écraser ces 12 dernières années en Roumanie, portant à 14 le nombre des victimes faites par les accidents d’aéronefs médicaux.



    Visite — Le premier ministre roumain Victor Ponta participe aujourd’hui à Belgrade à la troisième réunion des premier ministres de lEurope Centrale et de l’Est — et de la Chine. Ceux-ci doivent évaluer l’état de la mise en œuvre des variantes de coopération proposées l’année dernière lors de la précédente réunion, qui s’est tenue à Bucarest. La coopération dans des domaines tels les transports, le commerce, les investissements et l’énergie figure à l’agenda de la réunion. Le sommet de l’année dernière s’est achevé sur l’adoption d’un document appelée Bucharest guidelines, qui prévoit la promotion des investissements et des affaires dans le domaine de l’infrastructure, des PMEe, des transports ferroviaires des télécoms et de la technologie de l’information.



    Météo — Il fait généralement beau pour cette période de l’année. Le ciel est variable et quelques pluies sont signalées sur le sud-ouest. Le brouillard persiste sur les plaines. Les températures vont de 3 à 14 degrés. 4 degrés et du soleil en ce moment à Bucarest.



    Révolution — La ville de Timisoara, dans l’ouest de la Roumanie commémore à partir d’aujourd’hui les héros tombés durant la révolution anticommuniste roumaine. Les événements consacrés à la révolution ont démarré à la prison où ont été emmenés les personnes arrêtées par les autorités communistes en décembre 1989. Une procession aux torches sur l’itinéraire de la Révolution est prévue pour ce soir.


    Rappelons-le, la tentative des autorités d’évacuer le pasteur réformé Laszlo Tokes de sa maison paroissiale a été l’étincelle qui a déclenché les protestations et les combats des 16 au 25 décembre 1989, qui ont culminé par la chute du régime du dictateur communiste Nicolae Ceausescu. La Révolution anticommuniste roumaine a fait plus de mille morts et près de 3400 blessés. La Roumanie a été l’unique pays de l’Europe de l’est à renverser le régime communiste par la violence et à exécuter ses ex-dirigeants.



  • 25.11.2014 (mise à jour)

    25.11.2014 (mise à jour)

    Défense — Le Conseil suprême de défense de la Roumanie s’est réuni mardi à Bucarest pour la dernière fois sous la direction de Traian Băsescu, avant la fin de son deuxième mandat en tant que président de la Roumanie, le 21 décembre. Les membres du CSAT ont décidé de se prononcer sur les propositions de budget pour 2015 des institutions ayant des attributions dans le domaine de la sécurité nationale et les orientations stratégiques de la Roumanie lorsque le gouvernement aura une image claire des ressources à sa disposition. Le Conseil a approuvé les orientations stratégiques de la Roumanie de développement de l’infrastructure énergétique, dans le contexte des évolutions européennes en la matière. Le chef de l’Etat a demandé au gouvernement d’élaborer une stratégie concernant le transit du gaz qui sera exploité en mer Noire, censé assurer notamment le nécessaire de consommation de la Roumanie et de la République de Moldova, tandis que le surplus serait destiné à l’exportation. En ce qui concerne la participation de l’armée roumaine à la mission de l’OTAN Resolute Support d’Afghanistan en 2015, le CSAT a approuvé un renfort de forces jusqu’à 450 militaires, et un seuil maximum de 650 militaires a été fixé. Sur la crise ukrainienne, les membres du Conseil ont conclu qu’elle affectait des domaines d’intérêt stratégique de la Roumanie, tels que la sécurité maritime et aérienne, économique, présentait des menaces asymétriques, mais qu’elle affectait aussi la dimension politique des relations de la Roumanie avec les Etats de la région, et avec la Russie.



    Diplomatie — Le nouveau ministre des Affaires étrangères, Bogdan Aurescu, a annoncé mardi que sa première visite en tant que chef de la diplomatie serait à Chişinău, le 1er décembre, fête nationale de la Roumanie, un jour après les élections parlementaires en République de Moldova. Bogdan Aurescu a souligné que le scrutin était un moment historique pour ce pays qui doit marquer la consolidation du parcours irréversible vers l’Europe et la continuation des réformes démocratiques. Le cas échéant, tous les efforts du gouvernement pro européen de Chisinau, de l’UE, Roumanie comprise, dans cette voie seront nuls, a encore ajouté le chef de la diplomatie de Bucarest. Il a encore annoncé que sa deuxième visite officielle serait à Bruxelles, à la réunion des ministres des Affaires étrangères de l’OTAN, le 2 décembre. Les 4 et 5 décembre, il se trouvera à Bâle, en Suisse, à la réunion des chefs des diplomaties des Etats de l’OSCE.



    Justice — La Cour suprême de Bucarest a déclaré recevable le recours dans le dossier d’incompatibilité du président élu, Klaus Iohannis, et a fixé la première audience de jugement le 14 janvier. En 2013, Klaus Iohannis a été déclaré en état d’incompatibilité par l’Agence nationale d’intégrité ANI, parce qu’il était en même temps maire de la ville de Sibiu (centre) et représentant de la municipalité dans l’Assemblée générale de deux sociétés commerciales. Ultérieurement, une juridiction locale a infirmé le rapport de l’ANI, mais l’agence a saisi la cour d’un recours. Klaus Iohannis deviendra chef de l’Etat après le 21 décembre, date où le mandat de l’actuel chef de l’Etat s’achève.



    Vote — Le premier ministre roumain, Victor Ponta, a assumé ce mardi devant le Parlement de Bucarest l’échec de l’organisation du deuxième tour de la présidentielle scrutin dans la diaspora, en soulignant qu’il en avait déjà payé le prix politique. Victor Ponta, qui vient de perdre le scrutin face à Klaus Iohannis, a déclaré qu’un changement de la loi électorale s’imposait et a proposé au Parlement d’introduire le vote électronique ou par correspondance. Il a également plaidé en faveur de l’idée que tous les leviers relevant de l’organisation des élections soient concentrés entre les mains d’un seul organisme comme l’Autorité électorale permanente. Le Parti national libéral, (dopposition, de centre-droit) affirmait que Victor Ponta et son cabinet étaient responsables pour la mauvaise gestion du scrutin dans la diaspora, lorsque de longues files d’attente se sont formées devant les bureaux de vote et que de nombreux Roumains n’ont pas pu voter. Le débat au Parlement à ce sujet a eu lieu à l’initiative des libéraux. Deux ministres des Affaires étrangères ont démissionné sur la toile de fond du scandale autour du vote des Roumains de l’étranger, alors que le Parquet général a ouvert une enquête dans cette affaire.

  • 25.11.2014

    25.11.2014

    Incompatibilité — La Haute Cour de Cassation et de Justice de Bucarest examine aujourd’hui le dossier dans lequel le président élu Klaus Iohannis a été déclaré incompatible par l’Agence nationale d’intégrité (ANI). Celui-ci avait détenu simultanément les fonctions de maire de la ville de Sibiu, au centre du pays, et de représentant de la municipalité dans l’Assemblée générale de deux sociétés commerciales. Un tribunal local avait infirmé le rapport de l’agence, mais celle-ci a déposé un recours. Les juges de la Haute Cour de Cassation et de Justice peuvent maintenir la décision de la première juridiction qui a rejeté le rapport de l’ANI. Ils ont également la possibilité d’analyser le recours et de donner leur verdict ou bien d’admettre l’action de l’Agence d’intégrité avant d’établir un nouveau délai limite de jugement du recours. Klaus Iohannis prendra ses fonctions à la tête du pays après le 21 décembre, date à laquelle expire le mandat du président sortant Traian Basescu.



    Défense — Le Conseil Suprême de défense du pays se réunit aujourd’hui à Bucarest pour la dernière fois durant le mandat du président sortant Traian Basescu. A l’agenda de la réunion : les propositions pour le budget 2015 des institutions ayant des attributions dans le domaine de la sécurité nationale et l’orientation stratégique de la Roumanie dans le domaine du développement de l’infrastructure énergétique sur la toile de fond des évolutions européennes. La participation de l’armée roumaine à des missions à l’étranger, l’année prochaine, et les conséquences de la crise en Ukraine figureront également parmi les sujets de débat de cette réunion.



    Vote — Le premier ministre roumain, Victor Ponta, a assumé aujourd’hui devant le Parlement de Bucarest l’échec de l’organisation du scrutin au sein de la diaspora, tout en soulignant qu’il en avait déjà payé le prix politique. Victor Ponta, qui vient de perdre le scrutin face à Klaus Iohannis, a déclaré qu’un changement de la loi électorale s’imposait et a proposé au Parlement d’introduire le vote électronique ou par correspondance. Il a également plaidé en faveur de l’idée que tous les leviers relevant de l’organisation des élections soient concentrés entre les mains d’un seul organisme telle l’Autorité électorale permanente. Le Parti national libéral (en opposition, de centre-droit) affirmait que Victor Ponta et son cabinet étaient responsables pour la mauvaise gestion du scrutin dans la diaspora, lorsque de longues files d’attentes se sont formées devant les bureaux de vote et que de nombreux Roumains n’ont pas pu voter. Le débat au Parlement à ce sujet a eu lieu à l’initiative des libéraux. Deux ministres des Affaires étrangères ont démissionné sur la toile de fond du scandale autour du vote des Roumains de l’étranger, alors que le Parquet général a ouvert une enquête dans cette affaire.



    Crash — La Haute Cour de Cassation et de Justice de Roumanie a annoncé l’ouverture d’un dossier pénal suite au crash d’un hélicoptère militaire, la semaine dernière, au centre du pays. L’accident qui avait fait huit morts. La Cour a précisé que les délits associés à ce dossier sont homicide involontaire, non-respect des mesures légales de sécurité au travail. Deux autres personnes ont été blessées dans cet accident d‘aviation. Les 10 militaires participaient à un exercice conjoint roumano – américain.



    Corruption — Les procureurs roumains du Parquet national anti-corruption procèdent aujourd’hui à des perquisitions à Bucarest et Buzau, (dans le sud-est du pays), qui visent des institutions publiques et les domiciles de plusieurs personnes physiques. Selon le Parquet, ces perquisitions sont effectuées dans le cadre d’un dossier pénal portant sur des délits commis entre 2010 et 2014 contre les intérêts financiers de l’UE. Selon des sources judiciaires, l’Association des non-voyants de Roumanie est également concernée par l’enquête. Les procureurs anti-corruption bénéficient de l’appui spécialisé du Service roumain de renseignements et de la Brigade spéciale d’intervention de la Gendarmerie roumaine.



    Diplomatie — La Roumanie a annoncé aujourd’hui ne pas reconnaître le soi-disant « Traité d’Alliance et partenariat stratégique entre la Fédération de Russie et l’Abkhazie », signé la veille à Sotchi en Russie. Le ministère des Affaires Etrangères de Bucarest ne reconnaît pas le cadre juridique dans lequel ce document a été signé et souligne que par son caractère provocateur et unilatéral, le document risque de déstabiliser toute la région. La diplomatie roumaine souligne l’appui ferme pour une solution pacifique, négociée des conflits gelées de la région, notamment en Abkhazie et Ossetie du sud, régions séparatistes pro-russes situées sur le territoire de la Géorgie. Le document a également été critiqué par l’UE et l’OTAN.

  • 18.11.2014 (mise à jour)

    18.11.2014 (mise à jour)

    Diplomatie — L’Ambassadeur de la Roumanie à l’UE, Mihnea Motoc, a été proposé pour la fonction de ministre des Affaires Etrangères, a annoncé mardi le premier ministre Victor Ponta. La déclaration survient après que l’ancien titulaire du poste, Teodor Melescanu, eut présenté sa démission toujours le même jour, sur la toile de fond du scandale provoqué par la manière dont le second tour du scrutin présidentiel s’est déroulé dimanche à l’étranger. Teodor Melescanu avait adressé lundi des excuses aux citoyens roumains qui n’ont pas pu voter, soulignant en même temps que Bucarest avait accru le personnel aux bureaux de vote, le nombre des tampons de vote et permis aux électeurs de télécharger sur Internet le formulaire qu’ils devaient remplir afin de pouvoir voter. Par ailleurs, Teodor Melescanu a critiqué la rigidité de la législation électorale, qui n’aurait pas permis la création de nouveaux bureaux de vote et plaidé pour l’introduction du vote électronique et par correspondance. Teodor Melescanu avait pris la tête de la diplomatie roumaine la semaine dernière, suite à la démission de son prédécesseur en raison des difficultés auxquelles avaient été confrontés les Roumains de la diaspora lors du premier tour du scrutin présidentiel, le 2 novembre. Malgré une présence aux urnes record au second tour, d’environ 380 mille personnes, de nombreux Roumains n’ont pas réussi à exprimer leur option avant la fermeture des urnes. D’amples manifestations de solidarité avec la diaspora roumaine ont eu lieu dans plusieurs villes roumaines, la capitale y comprise.



    Loi — La Chambre des Députés de Bucarest a rejeté mardi soir à la quasi unanimité un projet de loi portant sur la grâce et l’amnistie de certains actes de corruption. Déposé il y a presque un an, le projet avait suscité des protestations véhémentes de la part de la société civile. Par ailleurs, députés roumains ont également approuvé sur les demandes des procureurs anticorruption portant sur la mise en détention provisoire des députés Ion Diniţă du Parto Conservateur, Ioan Adam du Parti Social Démocrate (au pouvoir) et Mircea Roşca — Parti National Libéral (d’opposition), accusés tous les trois de corruption. Et c’est toujours mardi qu’au Sénat de Bucarest, le libéral Akos Mora a démissionné, après avoir été déclaré incompatible par l’Agence nationale à l’intégrité et les tribunaux.




    Procès — La Haute Cour de Cassation et de Justice de Roumanie a reporté de nouveau, pour mardi, 25 novembre, le jugement du dossier dans lequel le maire de Sibiu, Klaus Iohannis, qui vient de remporter le scrutin présidentiel roumain, a été déclaré incompatible par l’Agence nationale d’Intégrité. Le procès est arrivé à la Haute Cour de cassation et de justice, parce que l’Agence d’intégrité a contesté la décision favorable à M Iohannis, rendue par un tribunal local. En avril 2013, l’Agence à l’intégrité annonçait que le maire de Sibiu, Klaus Iohannis, était incompatible en étant aussi représentant de la municipalité dans les assemblées générales des actionnaires de deux sociétés de services communaux à Sibiu. Selon la loi, un personne en état d’incompatibilité ne peut pas exercer des fonctions publiques pendant trois ans après la fin du mandat détenu.



    Président — Le président allemand Joachim Gauck a félicité le gagnant du scrutin présidentiel de Roumanie de ce dimanche, le Saxon Klaus Iohannis. Le responsable allemand a assuré que Berlin continuerait de soutenir les réformes des autorités de Bucarest, notamment pour ce qui est du renforcement de l’Etat de droit. A son tour, le président en exercice du Conseil Européen, Herman Van Rompuy, a félicité lundi Klaus Johannis, pour son élection à la fonction suprême du pays. Herman Van Rompuy sest déclaré confiant que celui-ci déposerait tous les efforts nécessaires et quil simpliquerait en entier, aux côtés du gouvernement, pour aider la Roumanie à affronter les futurs défis politiques, économiques et sociaux, et quil continuerait de contribuer au développement de lUE. De même, le président de la République de Moldova, Nicolae Timofti, a félicité par téléphone le président élu de la Roumanie, Klaus Johannis, linvitant à effectuer une visite à Chisinau dans le proche avenir. Timofti sest également dit confiant que les relations bilatérales damitié et de bon voisinage, qui ont connu un essor considérable ces dernières années, continueraient à se développer avec la même intensité.



    Mines — La Commission Européenne doit analyser la demande formulae par la Roumanie visant à approuver des subventions d’Etat pour le secteur minier de la Vallée du Jiu, (région du centre de la Roumanie). Mardi à Bruxelles, le ministre délégué à l’Energie, Răzvan Nicolescu, à la tête d’une délégation formée des représentants de l’administration du domaine minier, a demandé au l’Exécutif communautaire permette au gouvernement roumain d’allouer des subventions et aides d’Etat d’un montant de 60 millions d’euros, de diminuer le nombre des personnes visées par les restructurations et de maintenir l’activité dans une mine qui devrait être fermée à compter de l’année prochaine. Selon le correspondant de Radio Roumanie à Bruxelles, généralement, la Commission européenne n’accepte pas que les autorités nationales accordent des subventions d’Etat, estimant que cela pourrait dénaturer la concurrence.



    Terrorisme — Le ministère roumain des Affaires Etrangères condamne fermement l’attaque terroriste de mardi, qui a visé une synagogue située à proximité de Jérusalem et qui a fait 4 morts et 8 blessés. Dans un communiqué de presse, la diplomatie roumaine exprime son profond regret pour la perte de ces vies et sa solidarité avec le peuple israélien dans ce contexte tragique. Les attaques qui visent les lieux de culte sont une menace grave des droits et des libertés fondamentales de l’homme, souligne le ministère roumain des AE, qui rejette sans équivoque toute forme de violence. La poursuite de la coopération israélienne et palestinienne dans le domaine de la sécurité est vitale, afin d’éviter que d’autres incidents de ce type se produisent, affirme encore le ministère de Bucarest. Selon le correspondant de Radio Roumanie à Jérusalem, les principaux groupes terroristes, le Hamas et le Jihad Islamique ont revendiqué l’attaque de la synagogue. Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a promis des répliques dures à cette attaque.



    Gaudeamus — La Fédération de Russie est l’invité d’honneur de la 21e édition du Salon International du Livre Gaudeamus — livres d’apprentissage, qui ouvrira ses portes mercredi à Bucarest. Organisé par la Société Roumaine de Radiodiffusion, Gaudeamus est l’événement du genre le plus important de Roumanie. Y participent cette année plus de 400 maisons d’éditions roumaines et étrangères. L’année derniere les pays nordiques ont été à l’honneur pendant le Salon, à savoir le Danemark, la Finlande, la Norvège et la Suède.

  • 30.09.2014

    30.09.2014

    Défense — Le Conseil Suprême de Défense de la Roumanie se réunit aujourd’hui en présence du président Traian Basescu, a fait savoir l’Administration présidentielle. A l’agenda de la réunion: des sujets portant sur les risques, les menaces contre le pays et ses vulnérabilités à l’horizon 2015, les menaces cybernétiques à l’adresse de la sécurité nationale ainsi que les manières de prévenir et de combattre l’utilisation de la Toile à des fins terroristes. S’y ajoutent la présidence du Comité interministériel de Haut Niveau des Forces de la Gendarmerie Européenne que la Roumanie assurera en 2015, la participation de l’Armée Roumaine à la mission de l’OTAN en Afghanistan, (toujours en 2015), et les possibles contributions de la Roumanie à la coalition internationale dirigée par les Etats — Unis contre l’organisation l’Etat Islamique d’Irak et du Levant.



    Candidat — La Haute Cour de Cassation et de Justice de Roumanie a admis aujourd’hui le recours avancé par l’Agence nationale d’intégrité face à une décision d’un tribunal inférieur qui avait rejeté les accusations d’incompatibilité visant Klaus Iohannis, le maire de Sibiu (ville du centre du pays). La Haute Cour de Cassation et de Justice doit s’exprimer sur le fond du dossier dans les jours à venir. L’Agence nationale d’intégrité avait constaté que Klaus Iohannis détenait simultanément les fonctions de maire et de représentant de la municipalité au sein de l’assemblée générale des actionnaires de deux sociétés commerciales. Antérieurement, un autre tribunal avait rejeté les accusations de l’Agence, qui s’est par la suite pourvue en appel. Aux termes de la loi, les personnes déclarées incompatibles ne peuvent plus occuper de fonction publique pendant 3 ans. Notons que M. Iohannis est le candidat de l’Alliance Chrétienne Démocrate formée du Parti National Libéral et Parti Démocrate Libéral aux élections présidentielles prévues pour ce novembre. Selon les sondages d’opinion Klaus Iohannis devrait arriver au 2e tour de scrutin, où il affrontera le premier ministre social-démocrate Victor Ponta. 14 candidats sont en lice, a fait savoir le Bureau électoral central.



    Budget — Le gouvernement de Bucarest débat aujourd’hui du projet du décret d’urgence visant le second collectif budgétaire de cette année. Selon le projet de loi rendu public par le Ministère des Finances, 6 secteurs bénéficieront de fonds supplémentaires. C’est le ministère du Travail qui recevra la plupart de l’argent, alors que le Secrétariat général du gouvernement perdra des fonds substantiels. Parmi les bénéficiaires de sommes importantes figurent le ministère du Développement régional, celui des Affaires intérieures, le Sénat, la Haute Cour de Cassation et de Justice, l’institution de l’Avocat du Peuple et les services spéciaux. Au pôle opposé on retrouve les ministères des Finances, de l’Agriculture et de la Santé. L’opposition de centre — droit accuse le gouvernement d’avoir diminué les fonds destinés à la Santé, à l’Education et à l’Agriculture pour les redistribuer à l’administration locale sociale-démocrate dans la perspective des élections présidentielles. Pour sa part, le premier ministre Victor Ponta a expliqué que la réduction de ces fonds était une des conséquences de la baisse des charges patronales.



    Corruption — Le procureur général de la Roumanie, Tiberiu Niţu, a envoyé ce mardi au ministre roumain de la Justice, Robert Cazanciuc, le rapport du Parquet national anticorruption, lui demandant l’avis pour engager des poursuites pénales contre 9 anciens ministres, accusés d’avoir commis des faits de corruption au cours de leur mandat. Provenant de différents partis et gouvernements, tant de gauche que de centre — droit, ceux-ci sont soupçonnés de trafic d’influence, perception de pots-de-vin, blanchiment d’argent et abus de fonctions lors de l’acquisition de licences Microsoft pour les écoles roumaines.



    Education — Les députés de Bucarest doivent voter aujourd’hui la motion simple intitulée « Le PSD sacrifie l’Education pour recueillir des votes », débattue la semaine dernière au plénum de la Chambre des Députés. Les initiateurs de la motion, à savoir le PNL et le PDL, en opposition, de centre-droit, exigent la démission du ministre de l’Education, Remus Pricopie, et l’annulation du décret d’urgence portant modification à la Loi de l’Education. Ils demandent également un financement correct de l’Education roumaine, la décentralisation réelle et la dépolitisation de l’enseignement, la suppression de la 3e session du baccalauréat et une solution rapide au problème des manuels scolaires qui n’ont pas encore été imprimés avant la rentrée. Pour sa part, le ministre Remus Pricopie estime que le document en question clarifie plusieurs ambiguïtés de la Loi de l’Education, rendant le système de l’enseignement plus fonctionnel et donnant la possibilité aux facultés d’organiser des programmes pour les jeunes qui ont eu leur Bac.



    Commissaires — 6 candidats aux postes de commissaires européens doivent être auditionnés aujourd’hui au PE, avant de rejoindre le futur Exécutif communautaire dirigé par Jean Claude Junker. Lundi, au premier jour des auditions ce fut Cecilia Malstrom, future chargée du portefeuille des affaires commerciales, qui a attiré l’attention. Pour sa part, Corina Cretu, proposée par la Roumanie au portefeuille de la Politique régionale, sera entendue mercredi. Les auditions prendront fin le 7 octobre, alors que le vote au plénum du PE est prévu pour le 22 octobre.



    F-16 — Un détachement de 23 militaires des Forces Aériennes Roumaines participent à partir de ce mardi, au Portugal, aux cours d’instruction de pilotage d’avions F-16. Au total 80 militaires roumains seront formés au Portugal dans les deux années à venir. A compter de 2016 les avions F-16 remplaceront les MIG — 21 Lancer dont disposent actuellement les Forces Aériennes Roumaines.



    Tennis — La joueuse de tennis roumaine Simona Halep, numéro 2 mondial, s’est qualifiée mardi dans les 8es de finale du tournoi WTA de Pékin, après avoir vaincu la Chinoise Lin Zhu. Une victoire pour laquelle Simona Halep a été récompensée d’environ 51.000 dollars et 120 points WTA. Dans la prochaine étape, elle affrontera l’Allemande Andrea Petkovic, numéro 15 mondiale.

  • 25.09.2014

    25.09.2014

    Exécution – Le chef de la diplomatie roumaine, Titus Corlatean, a condamné sévèrement la décapitation, en Algérie, du Français Hervé Gourdel, par un groupe lié à lorganisation Etat islamique. Le responsable roumain s’est dit choqué et révolté par cet acte d’une cruauté inimaginable. Par ailleurs, Corlatean a réaffirmé l’engagement ferme assumé par la Roumanie concernant son implication dans tous les efforts visant la lutte contre la violence extrémiste. Rappelons que les militants membres d’un groupe terroriste proche de l’EI ont tué par décapitation le touriste français Hervé Gourdel, 55 ans, après l’expiration d’un ultimatum donné à la France pour stopper ses frappes aériennes contre l’Etat islamique. C’est la quatrième exécution par décapitation opérée par les islamistes après celles perpétrées contre deux journalistes américains et un britannique. Entre temps, les attaques militaires perpétrées par les Etats-Unis et leurs alliés se sont poursuivies en Syrie, visant principalement les raffineries contrôlées par le groupe islamique.



    Incompatibilité — La Haute Cour de Cassation et de Justice a reporté au 30 septembre le dossier dans lequel le maire de Sibiu, Klaus Johannis avait été déclaré incompatible par l’Agence nationale d’intégrité. L’institution accuse M Johannis de détenir simultanément les fonctions de maire et de représentant de la municipalité dans l’assemblée générale d’une société. Une autre instance avait déjà infirmé le rapport de l’Agence, mais celle–ci s’est pourvue en appel. Aux termes de la législation roumaines, les personnes déclarées incompatibles ne peuvent pas occuper des fonctions publiques pendant trois ans. Klaus Johannis est le candidat de l’Alliance Chrétienne-libérale qui réunit les partis national libéral et démocrate libéral, d’opposition, au scrutin présidentiel de ce novembre.


    Selon les sondages d’opinion, Klaus Johannis devrait arriver au 2e tour de scrutin, où il affrontera le premier ministre social-démocrate Victor Ponta. 14 candidats briguent le mandat de président, a fait savoir le Bureau électoral central. Parmi eux, le président du Sénat, Calin Popescu Tariceanu, l’eurodéputée indépendante Monica Macovei et Elena Udrea, leader du Parti du mouvement populaire, proche du président sortant Traian Basescu.



    Corruption — Une ancienne directrice de lycée a été condamnée jeudi à trois ans de prison avec sursis dans un dossier de corruption. Elle est accusée d’avoir prétendu de l’argent auprès des élèves de la Terminale en échange de la promission de les aider à passer leur baccalauréat. Le Tribunal l’a également condamnée à une centaine de jours de travail pour le bénéfice de la communauté. La sentence n’est pas définitive. Par ailleurs, jeudi encore, les procureurs anti-corruption ont décidé d’engager la poursuite pénale contre l’ancien député social-démocrate, Adrian Simionescu, soupçonné d’évasion fiscale. Il est accusé d’implication dans une ingénierie financière aux outillages agricoles visant à éluder le paiement de la TVA. Le préjudice créé au budget de l’Etat s’élève à quelque 1,2 millions d’euros.



    Contrebande — La Direction générale des douanes de Roumanie a signé un protocole de collaboration avec trois grandes compagnies de tabac pour lutter ensemble contre la contrebande. Selon un rapport de la Direction sur les 8 premiers mois de l’années, le prix total des cigarettes de contrebande saisies dépasse les six millions d’euros. Les fabricants de cigarettes affirment, à leur tour, que le marché noir représente 17% du marché total du domaine. Par ailleurs, des policiers roumains ont participé à la plus ample opération menée ces jours-ci par Europol dans tous les 28 Etats membres de l’UE. Ils ont effectué des perquisitions à l’aéroport de Bucarest et aux points de passage de la frontière où ils ont arrêté plusieurs personnes. L’opération appelée Archimède a visé plusieurs structures criminelles du continent européen.



    Satellite — La Roumanie souhaite construire d’ici quelques années son propre satellite, afin de diminuer les tarifs des communications, a déclaré jeudi le ministre chargé de la société informationnelle, Razvan Cotovelea. A son avis, une telle démarche permettrait à l’Etat et aux compagnies privées de débourser dans ce domaine deux fois et demi de moins qu’elles le font à présent. Le satellite devrait couvrir tous les types de communications, y compris celles spéciales propres aux ministère de la Défense et des Affaires étrangères. Le coût minimal d’un tel satellite est de 70, 80 millions d’euros, a précisé encore le responsable roumain.

  • A la Une de la presse roumaine du 23.08.2013

    A la Une de la presse roumaine du 23.08.2013

    Une controverse entre le premier ministre roumain et des élus locaux, souhaitant une modification rapide de la loi des incompatibilités, occupe en priorité les principaux journaux roumains, avec un seul mot d’ordre repris du chef du Cabinet — « chantage ». La presse écrite bucarestoise explore également les mesures d’austérité envisagées par le gouvernement ainsi que le classement immobilier européen.


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  • A la Une de la presse roumaine du 06.08.2013

    A la Une de la presse roumaine du 06.08.2013

    Politique ou affaires — certains élus roumains n’en ont pas fait le choix, comme la loi visant les conflits d’intérêts et les situations d’incompatibilité les obligent. La presse centrale roumaine se penche sur les enjeux de la modification de cet acte réglementaire, mais aussi sur les soucis judiciaires de l’eurodéputé roumain Adrian Severin ainsi que sur la carte européenne des salaires et de la pauvreté.