Tag: indice

  • Indice de perception de la corruption 2023

    Indice de perception de la corruption 2023

    L’indice de perception de la
    corruption reflète la manière dont les experts indépendants et les hommes
    d’affaires perçoivent la corruption dans le secteur public dans 180 Etats et
    territoires. Dans un classement établi par Transparency International attribuant
    des points, de 0 à 100, où zéro signifie « très corrompu » et 100 « pas
    du tout corrompu », les champions continentaux et mondiaux sont trois Etats
    nordiques, soit le Danemark, la Finlande et la Norvège. Ces Etats sont rejoints
    par la Nouvelle-Zélande. Quant à la Roumanie, elle n’occupe que la 63ème
    position, la même que l’année dernière. Evalué avec 46 points, la Roumanie
    figure toujours parmi les pays de l’Union européenne ayant les pires résultats
    en ce qui concerne la mise en œuvre de mesures anti-corruption, ce qui reflète
    d’importantes lacunes visant la mise en œuvre des principes de l’Etat de droit.
    Les voisins géographiques de la Roumanie figurent près d’elle dans le
    classement: la Bulgarie (45 points) et la Hongrie (42 points) sont les pires Etats
    de l’Union en termes d’intégrité. Selon Transparency International, la plupart
    des Etats n’ont fait que peu ou pas de progrès dans la lutte contre la
    corruption dans le secteur public. Des autorités judiciaires et des institutions
    indépendantes, transparentes et dotées de ressources, sont essentielles pour
    maîtriser la corruption, estime l’organisation.




    Des problèmes dans de nombreux Etats


    Dans de nombreux pays, dont la
    Roumanie, il y a encore des différences visibles entre les dispositions des
    actes normatifs et la manière dont elles sont mises en œuvre, constate
    Transparency International. Par conséquent, des actions et des mesures
    constantes sont nécessaires pour garantir à la fois l’amélioration des
    mécanismes anti-corruption et le renforcement de l’intégrité.




    Des recommandations pour la Roumanie


    Pour la Roumanie, les
    recommandations de Transparency International incluent mettre à jour de la
    législation dans le domaine de l’intégrité publique, pour remédier les lacunes
    et les parties incohérentes de la législation, ainsi que rendre plus claire la
    réglementation dans ce domaine. L’organisation recommande également d’améliorer
    la transparence organisationnelle et décisionnelle, y compris par des
    consultations publiques efficaces et un accès facile aux informations d’intérêt
    public, ainsi que la normalisation et la clarification des procédures
    administratives par l’adoption du Code de procédure administrative.



    Dans le cas de la Roumanie également, il serait nécessaire d’adopter une
    législation qui clarifie le statut, la carrière et l’efficacité des employés de
    l’administration publique, ainsi que l’utilisation de pactes d’intégrité comme
    outils de contrôle des marchés publics, en particulier pour les procédures d’achat
    et les contrats comprenant un risque augmenté de générer des irrégularités, des
    incidents d’intégrité ou de la fraude. Transparency International réitère la
    nécessité d’une implication constante de tous les représentants de la société, y
    compris la classe politique et les institutions, le milieu privé et les
    citoyens, chacun ayant son propre rôle et sa propre responsabilité dans le
    renforcement de l’intégrité publique. Transparency International rappelle
    qu’elle a contribué à la création ou à la consolidation d’institutions jouant
    un rôle majeur dans la lutte contre la corruption et qu’elle a élaboré et mis
    en œuvre des normes d’éthique et d’intégrité pour le secteur public et
    l’environnement des affaires.

  • La perception de la corruption en Roumanie

    La perception de la corruption en Roumanie

    La Roumanie reste un des trois pays les plus corrompus de l’Union européenne dans le contexte de la pandémie de COVID-19, constate l’ONG Transparency International, qui vient de rendre public son classement 2021 sur la perception de la corruption dans le monde.



    L’Indice de la perception de la corruption, que l’ONG établit annuellement, reflète le degré de corruption perçue dans le secteur public de 180 États et territoires, sur la base de données fournies par des experts internationaux et du milieu des affaires. Ce classement repose sur l’octroi de scores compris entre 0, qui se traduit par « très corrompu » et 100, ce qui signifie « très peu corrompu ». Parmi les États membres de l’Union européenne, la Roumanie obtient un score de 45 points, n’étant devancée que par la Hongrie (43 points) et la Bulgarie (42 points). Le classement montre qu’il faut davantage de responsabilité et de transparence dans les institutions publiques. Selon Transparency International, en Roumanie, un domaine des plus vulnérables a été celui des acquisitions publiques, avec des effets sur la transparence des dépenses publiques engagées durant la pandémie.



    L’Indice de la perception de la corruption dans le monde met également en exergue le fait que la pandémie de COVID-19 a donné aux gouvernements l’occasion d’élargir le pouvoir exécutif, de cacher des informations publiques et de restreindre les droits des citoyens. C’est pourquoi Transparency International Roumanie revient sur le sujet des Pactes d’intégrité, qui sont, selon elle, une solution pour assurer la transparence, l’efficacité et un traitement égal en matière d’acquisitions publiques. L’ONG affirme avoir identifié, ces dernières années, plusieurs avantages de ces pactes, dont le suivi, par la société civile, des investissements publics, y compris du point de vue de leur utilité et de leur légalité. En même temps, grâce aux pactes d’intégrité, tous ceux qui sont intéressés par la réalisation des investissements publics en seront mieux informés et consultés. Enfin, mais pas en dernier lieu, les pactes permettent d’identifier les problèmes systémiques de la législation et des procédures en matière d’acquisitions publiques. Leur utilisation comme instrument de suivi est ainsi une solution viable pour réduire les risques de fraude et de corruption dans le domaine, conclut Transparency International Roumanie.



    L’ONG fait aussi plusieurs recommandations, dont faire des Pactes d’intégrité un mécanisme obligatoire de suivi public des procédures d’acquisition, depuis leur mise en page jusqu’à leur finalisation, pour toutes les acquisitions qui dépassent les seuils prévus par la loi pour la publication au Journal officiel de l’UE. Une autre recommandation se réfère à l’introduction de ces pactes en tant que mesure dans les projets financés de fonds structurels et d’investissement, ainsi que l’intégration dans la législation nationale de la Directive européenne relative aux lanceurs d’alerte. Il faut une implication soutenue de tous les représentants de la société — classe politique, institutions publiques, secteur privé, citoyens — chacun ayant son rôle et sa responsabilité dans la lutte contre la corruption, signale une fois de plus Transparency International Roumanie.


    (Trad. Ileana Ţăroi)


  • Nouvel indice bancaire pour les crédits

    Nouvel indice bancaire pour les crédits

    La Banque nationale de Roumanie a publié, le 2 mai, un nouvel indice pour le calcul des mensualités des prêts en lei, qui était auparavant rapporté à l’indice ROBOR. Le nouvel indicateur a été introduit par l’ordonnance d’urgence 19/2019, qui modifie le décret d’urgence 114/2018, qui avait également introduit la taxe sur les actifs bancaires. L’indice de référence nouvellement introduit est calculé comme moyenne arithmétique des taux d’intérêt journalier des transactions interbancaires du dernier trimestre de 2018. Par exemple, en son premier jour, l’indice de référence trimestriel pour les crédits accordés aux consommateurs a été de 2,36%, moindre que l’indice ROBOR à trois mois, qui était de 3,22%. La Banque centrale de Roumanie rendra public ce nouvel indice quotidiennement, et aussi à la fin de chaque trimestre — soit la valeur mise à jour de l’indice de référence pour les prêts des consommateurs. Les représentants de la Banque nationale de Roumanie déclarent qu’ils ne peuvent pas faire de prédictions à l’endroit du nouvel indice. Son utilisation devrait rendre les crédits moins chers, mais tout dépend de l’inflation et de la manière dont le marché réagira, ajoutent les responsables de la Banque centrale. Le conseiller en stratégie Adrian Vasilescu explique :



    « Cet indicateur est variable, il va enregistrer les événements quotidiens comme un sismographe. Nous ne savons pas comment il sera — plus grand ou moindre, c’est à voir. La Banque nationale n’a pas l’initiative législative, donc elle n’est nullement intervenue dans ce nouveau système d’obtention et de remboursement des prêts. La Banque centrale a élaboré la formule de calcul, le gouvernement l’a fait sienne, elle figure sur le site de la Commission nationale pour la prospective et s’applique aux crédits accordés à partir de maintenant ou aux crédits refinancés. »



    Le représentant de la Banque nationale a expliqué pourquoi l’introduction de ce nouvel indice était nécessaire. Adrian Vasilescu :



    « Cette ordonnance s’applique comme suit : la formule du crédit a deux indicateurs. L’un est invariable, c’est la marge de la banque. Un crédit sur 30 ans reste inchangé, il reste fixe pour ce qui est de la marge de la banque, mais il doit avoir aussi un indicateur variable. C’est parce que la vie apporte de nouvelles conditions toutes les semaines, sinon tous les jours. Pour ceux qui ont déjà des prêts, et pour lesquels la restitution du crédit est en cours, rien ne change. L’Ordonnance 19 n’est pas rétroactive. »



    Un projet d’acte réglementaire qui vise l’application du nouvel indice bancaire suit son cours au parlement roumain.


    (Trad.: Ligia)

  • Jurnal românesc – 23.12.2015

    Jurnal românesc – 23.12.2015

    Organismul
    european anticorupţie al Consiliului Europei a publicat un raport de evaluare a
    progreselor înregistrate de România în implementarea recomandărilor sale în
    ceea ce priveşte transparenţa finanţării politice şi incriminarea corupţiei.
    Raportul adoptat reprezintă preocuparea organismului european menţionat
    pentru un nou regim derogatoriu aplicabil donaţiilor sub formă de bunuri
    imobiliare şi de sprijin pentru sediul partidului, România fiind invitată
    să-şi revizuiască legea privind finanţarea partidelor politice.




    Institutul
    de Investigare a Crimelor Comunismului şi Memoria Exilului Românesc, în
    parteneriat cu Teatrul Naţional Bucureşti, organizează expoziţia cu genericul Expuneri. Expozitia
    surprinde destinele a 30 de deţinuţi politici din România comunistă în
    fotografii din albumul de familie, din detenţie şi de după eliberare, în
    foaierul Sălii Media a Teatrului Naţional Bucureşti. Expoziţia, care poate fi
    vizitată până pe 20 ianuarie 2016, va fi
    una itinerantă, la fiecare nouă expunere adăugându-se noi nume.




    Poliţele
    RCA vor fi mai scumpe cu până la 50%, din 2016. Aceasta este concluzia la care
    au ajuns asigurătorii împreună cu transportatorii, după o întâlnire cu şeful
    ASF, Mişu Negriţoiu. Totuşi, scumpirile stabilite sunt mai mici faţă de cele
    anunţate iniţial de asigurători. Reprezentanţii firmelor de asigurări, ai
    brokerilor şi ai Autorităţii de Supraveghere Financiară au discutat, marţi, cu
    asociaţiile de transportatori, despre preţurile practicate la RCA pentru
    şoferii profesionişti.




    Comisia
    Europeană a publicat informaţiile referitoare la indicele economiei şi
    societăţii digitale în 2015, care arată că 59% dintre locuitorii UE au
    competenţe digitale de bază. Comparativ, doar 20% dintre români deţin
    competenţe digitale de bază. Statisticile internaţionale arată că 90% dintre
    slujbe vor necesita cel puţin competenţe digitale de bază, până în 2020.
    Astfel, interesul companiilor din România pentru atragerea candidaţilor
    ‘digitalizaţi’ se încadrează în acest trend, vizibil pe piaţa globală a
    muncii’, se arată într-un comunicat al Microsoft România.




    Un
    nou transport de materiale medicale finanţat de Ministerul Federal german al
    Afacerilor Externe a sosit, marţi, la Spitalul Clinic de Urgenţă
    ‘Bagdasar-Arseni’ din Bucureşti pentru a sprijini autorităţile române în
    îngrijirea persoanelor rănite în incendiul de la clubul Colectiv, informează
    Ambasada Germaniei la Bucureşti. ‘Pe lângă tehnică medicală avansată, aparatură
    pentru ventilaţie mecanică şi monitoare multi-parametru pentru tratamentul
    medical intensiv al victimelor incendiului, transportul mai conţine pompe de
    infuzie moderne pentru anestezie şi medicină intensivă, precum şi paturi de
    spital de înaltă calitate. Astfel, valoarea totală a sprijinului oferit de
    Germania se ridică la 100.000 de euro. ‘Săptămânile trecute au fost
    transportaţi în Germania pentru tratament cinci pacienţi din lotul Colectiv
    dupa ce au fost evaluaţi de o echipă de medici
    germani.

  • România şi indicele de percepţie a corupţiei

    România şi indicele de percepţie a corupţiei

    Apariţie cutumiară la fiecare sfârşit de an, clasamentul privind indicele de percepţie a corupţiei, întocmit de celebra organizaţie Transparency International, plasează, ca şi în 2013, România pe locul 69 din 175 de ţări. Metodologic, clasamentul reprezintă, pe o scală de la zero la o sută, nivelul corupţiei în sistemul public, aşa cum îl percep experţii şi oamenii de afaceri. Două treimi dintre ţările lumii adună mai puţin de 50 de puncte. Cu 43, nivel la care se mai află doar alte trei state din sudul Uniunii Europene – Bulgaria, Grecia şi Italia -, România este cotată printre cei mai corupţi membri ai forului comunitar.



    Directorul adjunct al filialei româneşti a Transparency International, Iulia Coşpănaru, găseşte îngrijorător nu doar locul în sine ocupat de România, ci şi faptul că este pentru al doilea an consecutiv când ţara figureaza în coada listei membrilor UE: “Faptul că acest scor se menţine constant este un semnal de alarmă. Trebuie să luăm în considerare că ultimii doi ani au fost marcaţi de campanii electorale repetate, în care au fost aduse în atenţia opiniei publice o serie de astfel de cazuri, ceea ce justifică, până la urmă, această percepţie.”



    Zeci de foşti şi actuali miniştri, parlamentari, primari ori preşedinţi de consilii judeţene, de stânga sau de dreapta, de la putere sau din opoziţie, au fost anchetaţi, judecaţi şi condamnaţi, în ultima vreme, în dosare de corupţie, cu prejudicii cumulate de ordinul sutelor de milioane de euro. Şi, potrivit unui Eurobarometru pe această temă, o parte dintre români consideră că există suficiente investigaţii anticorupţie de succes, în comparaţie cu media europeană.



    Pe de altă parte, Iulia Coşpănaru constată, însă, că: “Ne aflăm cu 20 de puncte sub media ţărilor europene. Acest lucru este explicat şi prin faptul că, în Uniunea Europeană şi în spaţiul european, există şi ţările cu punctajul cel mai mare. În general, în ţările nordice putem să vorbim de punctajele cele mai ridicate. Întotdeauna, când discutăm despre punctaje ridicate şi despre percepţia corupţiei, trebuie să avem în vedere faptul că ea există peste tot. Se manifestă, însă, sub forme diferite. Ceea ce mai trebuie să avem în vedere este că percepţia locuitorilor din aceste ţări vizavi de existenţa corupţiei este mult diminuată, ca urmare a calităţii serviciilor pe care statul le pune la dispoziţie.”



    Transparency International atrage atenţia că şcolile slab echipate, medicamentele contrafăcute şi alegerile decise de bani sunt doar câteva dintre consecinţele corupţiei din sectorul public. Mita şi înţelegerile de culise nu fură doar resurse de la cei mai vulnerabili, ci subminează justiţia şi dezvoltarea economică şi distrug încrederea publicului în guvern şi în liderii naţionali — mai spun experţii organizaţiei.

  • Cum va arăta viitorul economic al Europei?

    Încrederea în economia zonei euro şi Uniunii în general a scăzut în septembrie la cel mai redus nivel de după noiembrie 2013, iar estimările inflaţioniste în rândul gospodăriilor şi producătorilor au continuat să scadă. Datele publicate de Comisia Europeană relevă că indicele sentimentului economic, care măsoară nivelul de optimism al populaţiei faţă de evoluţia pieţelor, a scăzut pentru zona euro până la 99,9 puncte în septembrie, de la nivelul de 100,6 puncte în luna august, singurele sectoare unde sentimentul economic s-a îmbunătăţit uşor fiind serviciile şi construcţiile.



    Şi prognoza mediului de afaceri în privinţa României semnalează o uşoară stagnare, iar specialiştii spun că această situaţie va duce la o corecţie a perspectivelor optimiste pentru trimestrul trei al acestui an. Patru sunt indicatorii analizaţi — industria prelucrătoare, serviciile, comerţul cu amănuntul şi construcţiile.



    Analistul economic Aurelian Dochia spune că managerii societăţilor comerciale şi-au schimbat percepţia privind situaţia din acest an, după ce o serie de ţări ale UE au înregistrat o evoluţie mai neconvingătoare decât se anticipa la începutul lui 2014: “În multe ţări, aceşti indicatori sunt folosiţi pentru corectarea prognozelor de creştere pentru perioada următoare. În general, în Europa, deşi la începutul anului lucrurile erau privite cu mai mult optimism, pe parcursul anului, acest optimism s-a mai temperat şi chiar şi în ţări precum Germania, care s-a descurcat relativ bine pe perioada crizei, aceşti indici care provin de la conducerile întreprinderilor au început să arate o stagnare sau chiar o diminuare, ceea ce evident că pune sub semnul întrebării creşterea pentru întreaga zonă euro şi pentru UE în ansamblu. Şi în România există o anumită corelaţie între ceea ce se întâmplă în Europa şi indicatorii naţionali pentru că evident că multe dintre întreprinderile româneşti care activează pentru export sunt influenţate de ceea ce se întâmplă în Europa.”



    Dochia mai spune că cel mai probabil până la sfârşitul anului România nu mai poate aştepta un salt pozitiv în sensul performanţei de creştere a economiei. Potrivit acestuia, după primele două trimestre de scădere, de aşa-numită recesiune tehnică, vom vedea un al treilea trimestru care probabil va fi mai degrabă stagnant, în niciun caz nu va aduce o creştere foarte mare, astfel că cel mai probabil pe întreg anul 2014 creşterea economică va fi undeva în jur de 2 %, poate chiar sub 2 %.



    Estimările FMI sunt ceva mai optimiste, dar şi ele în scădere – instituţia financiară internaţională a redus estimarea privind avansul PIB al României în acest an la 2,4%, de la 2,8 cât se anticipa în iunie. În prognoza de toamnă a Fondului, publicată în această săptămână, creşterea economică pentru 2015 se menţine la 2,5% din PIB.



    În Raportul World Economic Outlook sunt menţinute în scădere estimările privind economia mondială atât pentru acest an, cât şi pentru 2015, fiind evocat riscul de stagnare în ţările bogate, precum şi accentuarea tensiunilor geopolitice în Ucraina şi Orientul Mijlociu. FMI a redus şi prognozele de creştere economică a zonei euro, din cauza îngrijorărilor legate de pericolul deflaţiei şi de nivelul ridicat al şomajului.



    Evoluţia economiei mondiale este sub ritmul estimat, a avertizat directorul general al FMI, Christine Lagarde, cauzele acestei evoluţii mediocre fiind problemele din economiile zonei euro şi a Japoniei. Situaţia diferă de la ţară la ţară, însă economiile lumii ar putea fi afectate negativ de materializarea riscurilor geopolitice, a mai spus Christine Lagarde. Orice înrăutăţire a crizei din Ucraina va avea efecte negative în vecinătatea apropiată, însă ar putea afecta şi preţurile materiilor prime sau comerţul internaţional. Alte riscuri importante ţin de situaţia din Orientul Apropiat şi de epidemia de Ebola. Dacă răspândirea virusului nu va fi oprită, toţi cei care vorbesc acum de epidemie, dar nu fac ceva pentru oprirea ei, s-ar putea trezi într-o situaţie extrem de gravă”, a avertizat oficialul FMI. Pe fondul inflaţiei reduse şi a şomajului ridicat, scăderea consumului şi a investiţiilor va accentua încetinirea creşterii economice, a mai avertizat oficialul FMI.



    În ceea ce priveşte România aceasta nu este în pericol de deflaţie, dar nici nu are certitudinea că inflaţia va rămâne pe acest trend de scădere pe o perioadă mai îndelungată de timp, spune, la Bucureşti, guvernatorul BNR. Mugur Isărescu a mai spus că embargoul impus de Rusia asupra produselor alimentare a determinat scăderea preţurilor volatile cauzate nu doar de intrări din alimente ieftine din UE ci şi din Republica Moldova. În plus, contextul european aşa de complicat pare să determine o inflaţie mai scăzută.



    Prezent la o conferinţă despre piaţa financiară din România, Mugur Isărescu a subliniat că stabilitatea preţurilor, în speţă controlul inflaţiei, reprezintă o condiţie necesară dar nu şi suficientă pentru asigurarea unei stabilităţi financiare.



    Pe de alta parte, Asociaţia Generală a Economiştilor din România consideră că Bucureştiul trece printr-o perioadă favorabilă relansării economice şi ar trebui să-şi păstreze tendinţa de scădere a dependenţei de resursele externe de finanţare.

  • Le leu roumain – appréciation en début d’année

    Le leu roumain – appréciation en début d’année


    Le devise nationale roumaine, le leu, traverse ses meilleurs moments de cette dernière année, s’appréciant jusqu’à une parité de 4,33 lei pour un euro, la plus basse des 11 derniers mois, une hausse significative, aussi, vis-à-vis du dollar américain côté à 3,26 lei. L’évolution de la monnaie nationale avait été bonne à la fin de 2012, les analystes la mettant en liaison avec l’apaisement de la situation politique interne et la formation d’un gouvernement appuyé par une majorité solide. Sur cette toile de fond, l’image de la Roumanie s’est améliorée tout comme la confiance des investisseurs.


    L’essor significatif du leu s’est manifesté ce mercredi dernier, tout de suite après l’annonce de la banque J.P. Morgan d’inclusion des obligations roumaines dans l’indice concernant les bonds gouvernementaux des marchés émergents. Préconisé démarrer le 1-er mars, celui-ci sera le début d’un processus qui s’étendra, graduellement, sur trois mois. Le conseiller du gouverneur de la Banque Nationale Roumaine, Adrian Vasilescu, estime que l’annonce de l’institution bancaire américaine contribue au prestige du leu : « Ce sera, premièrement, un effet d’image — le prestige du leu augmente. Deuxièmement, il faut dire qu’il y aura un monitoring supplémentaire, un miroir montrant l’image du leu à l’échelon international. »


    Quant à la réaction des investisseurs, Adrian Vasilescu fait preuve d’un optimisme prudent : « Il reste à voir. Il y a toujours deux moments en matière de réactions : le moment du choc de l’annonce et, ensuite, la reconsidération. Nous attendons avec grand intérêt l’effet à long terme. »


    Les analystes roumains estiment que l’annonce de J.P. Morgan est la meilleure nouvelle pour le marché financier local. La Roumanie — disent-ils — sera beaucoup plus visible et plus accessible aux investisseurs de portefeuille, ce qui pourrait mener à la croissance du marché de capital. L’analyste Dragos Cabat a déclaré pour BURSA que l’inclusion des obligations roumaines dans l’indice J.P. Morgan est, en réalité, la reconnaissance internationale du statut de pays émergent.


    Jusqu’à présent, la référence aux pays émergents portait sur la Pologne, la République Tchèque et, partiellement, la Hongrie. ZIARUL FINANCIAR, à son tour, salue l’annonce de la banque américaine et énumère ses plus importantes conséquences. La Roumanie pourra emprunter plus rapidement et moins cher et le Ministère des Finances pourra stabiliser sa base d’investisseurs et éviter les spéculateurs.