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  • Le marché roumain de l’automobile

    Le marché roumain de l’automobile

    L’industrie automobile roumaine va bon train depuis pas mal de temps. Si en 2014, le chiffre d’affaires de l’ensemble de l’industrie s’élevait à 18 milliards d’euros, en 2015 il a dépassé le seuil des 20 milliards pour franchir les 22 milliards d’euros en 2016. Qui plus est, l’industrie automobile compte pour près d’un quart du volume des exportations de la Roumanie. Les compagnies de cette industrie exportent des produits dont la valeur s’élève à 13 milliards d’euros, selon le président de l’Association des constructeurs d’automobiles de Roumanie, Gabriel Sicoe.

    Gabriel Sicoe : « A l’heure actuelle, l’industrie automobile de Roumanie est une industrie de grande série qui a plusieurs atouts importants. Elle offre des emplois significatifs, introduit la modernisation dans plusieurs autres secteurs d’activité, donc dans d’autres secteurs de l’industrie aussi. C’est le secteur industriel le plus mondialisé. En Roumanie, il y a à présent environ 470 compagnies de l’industrie automobile qui emploient plus de 206 mille salariés. En 2016, le chiffre d’affaires du secteur a dépassé les 22 milliards d’euros, ce qui représente 13% du PIB, alors que l’exportation de cette industrie a représenté plus de 13 milliards d’euros, donc 24% de l’exportation nationale ».

    Deux géants de l’industrie automobile sont présents en Roumanie : Renault, qui détient les usines Dacia de Pitesti, et Ford avec son site industriel de Craiova, les deux dans le sud du pays. Le côté composantes automobiles, c’est-à-dire pièces et accessoires, est également bien développé et compte pour 72% du chiffres d’affaires total de l’industrie automobile.

    L’année dernière, 358.861 véhicules ont été produits en Roumanie. Pourtant les immatriculations de voitures neuves ne se sont élevées qu’à 94.919 unités. Donc beaucoup moins que la production, et ce rapport sera à l’avenir aussi défavorable aux voitures neuves. Surtout qu’après l’élimination de la taxe de pollution, en février 2017, l’importation de véhicules d’occasion a carrément doublé, phénomène qui a eu un impact négatif aussi sur le budget de la Roumanie, affirme Gabriel Sicoe.

    Gabriel Sicoe : « La Roumanie occupe la 10e place au classement des producteurs européens d’automobiles. C’est une place honorable, vu que nous sommes devancés par des pays tels l’Allemagne, l’Espagne, le Royaume-Uni, la France ou l’Italie. Le problème ne relève pas de la place que nous occupons en tant que producteurs, mais de la place que nous occupons pour ce qui est des voitures neuves immatriculées, puisqu’en ce cas nous occupons la 16e place. Même si la demande sur le marché roumain a été double en termes de pourcentages par rapport à la moyenne de l’UE, le volume des immatriculations est toujours réduit à cause de la concurrence faite par les voitures d’occasion importées. Le marché des véhicules neufs compte donc toujours pour un tiers de ce qu’il représentait dans les années 2007 – 2008, soit avant la crise économique. Il est confronté à la concurrence représentée par les voitures d’occasion importées, puisque pour chaque voiture neuve immatriculée, il y en a six d’occasion importées. Le problème, c’est que 72% des voitures d’occasion importées en 2017 ont plus de 10 ans, ce qui ne fait que contribuer au vieillissement du parc automobile roumain. A présent, la Roumanie a un parc automobile de 5,1 millions de véhicules, dont la moyenne d’âge est de 14 ans, ce sont donc des tacots pour la plupart. »

    Pour l’année en cours, les programmes de renouvellement du parc automobile sont beaucoup plus généreux. Par exemple, la subvention accordée à l’achat d’un véhicule électrique est de 10 mille euros. Pour ce qui est du programme classique de renouvellement du parc automobile, qui en est à sa 13e édition, la prime à la casse demeure inchangée depuis deux ans déjà, soit 6500 lei, près de 1500 euros. La seule nouveauté, c’est qu’à partir de cette année le gouvernement accorde un bonus de 400 euros pour les voitures hybrides et de 250 euros pour les véhicules dont les émissions polluantes sont inférieures à 98 grammes de dioxyde de carbone par kilomètre. Et pourtant, les spécialistes affirment que le programme de renouvellement du parc automobile ne suffit pas. Cette importation massive de véhicules d’occasion ne fait que réduire l’attractivité de la Roumanie pour les investissements potentiels dans l’industrie automobile. Par exemple, Dacia exporte 93% de sa production, alors que seulement 7% de celle-ci arrive sur le marché roumain, alors que dans le cas de Ford, seulement 1% de la production des usines de Craiova est acheminée vers le marché autochtone. Les investisseurs étrangers, sont intéressés à venir en Roumanie dans la mesure où notre pays demeure compétitive ou elle réussit à devenir encore plus compétitive. L’équilibre du marché européen pourrait se réaliser uniquement si l’Etat encourage l’achat de voitures neuves et décourage l’importation de voitures usagées, affirme le président de l’Association des constructeurs d’automobiles de Roumanie, Gabriel Sicoe.

    Gabriel Sicoe : « Primo, il faut stimuler les ventes de voitures neuves. Cela peut se réaliser par le biais de programmes de renouvellement du parc automobile, mais on pourrait imaginer également aussi un programme de crédits accordés à ceux qui souhaitent s’acheter une voiture neuve et qui n’ont pas suffisamment d’argent. On a également proposé un programme appelé « La première voiture », mais vu que les crédits n’étaient accordés que sur une période de cinq ans, le programme n’a pas été assez intéressant. Notre proposition est de prolonger la période de remboursement des crédits de 5 à 7 ans. Secundo, il faut fiscaliser l’importation de véhicules d’occasion. Le TVA devrait s’appliquer sur la valeur totale de la voiture et pas uniquement sur la marge de profit des importateurs. Tertio, il faudrait imposer un paquet de règles techniques dans le cas des voitures d’occasion importées. Donc, au moment de la vente, un véhicule devrait passer obligatoirement par un contrôle technique, parce qu’en général en Roumanie, on importe de vieilles voitures, qui posent de nombreux problèmes en termes de sécurité routière. Une autre mesure, un contrôle technique annuel pour les véhicules de plus de huit ans, par exemple, devrait réduire les problèmes de sécurité de la circulation. Mais il faut également régler le problème des kilométrages. Truquer le kilométrage d’un véhicule signifie tromper le client d’une voiture d’occasion. Le nombre des kilomètres devrait figurer sur la facture, dès le premier contrat de vente. »

    Les seuls modèles de voitures produites en Roumanie qui s’inscrivent dans le top 100 des véhicules les mieux vendus dans l’Union européenne sont la Dacia Sandero, qui occupait la 20e place au premier trimestre de cette année avec 48 mille unités commercialisées, et le SUV Duster qui est 36e, avec 36 mille unités, en hausse de 3% selon les chiffres du quotidien économique Ziarul financiar. (Trad. Alex Diaconescu)

  • 05.04.2016 ( mise à jour)

    05.04.2016 ( mise à jour)

    Panama Papers — Le procureur en chef de la Direction d’investigation des infractions liées au crime organisé et au terrorisme (DIICOT), Daniel Horodniceanu, a fait savoir mardi que cette institution allait procéder à une analyse, suite au scandale “Panama Papers”. Il a précisé attendre des informations supplémentaires de la part de l’Office national de prévention et de lutte contre le blanchiment d’argent. Toujours mardi, l’Agence nationale d’administration fiscale (ANAF) a elle aussi confirmé l’ouverture d’une enquête. Les documents qui concernent la Roumanie contiennent plus de 100 noms, des hommes d’affaires pour la plupart. Les autorités fiscales de plusieurs pays ont lancé des enquêtes après la publication dans la presse du monde entier de données confidentielles du cabinet d’avocats panaméen Mossack Fonseca. Ce qui semble être la plus grande fuite de documents fiscaux de l’histoire montre comment des chefs d’Etats — anciens et en exercice — politiciens de haut rang, hommes d’affaires ou sportifs renommés, mais aussi des réseaux criminels ont été aidés à cacher leurs patrimoines dans des paradis fiscaux. La liste publiée par la presse comporte les noms de proches du président russe Vladimir Poutine, ainsi que ceux du père du premier ministre britannique David Cameron ou du président ukrainien Petro Porochenko.



    Justice — Le procureur général par intérim de la Roumanie, Bogdan Licu, a annoncé mardi la réouverture du “dossier de la révolution”, concernant les événements ayant mené à la chute du régime communiste en décembre 1989. Selon lui, le classement de ce dossier en octobre dernier par les Parquets militaires est dépourvu de fondement et illégal, la décision en ce sens reposant sur des enquêtes incomplètes qui ignorent des documents essentiels. Bogdan Licu a également précisé que ce dossier n’était pas frappé de prescription de la responsabilité pénale. Rappelons que la Roumanie a été condamnée par la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) pour les retards pris dans le traitement du “dossier de la révolution”. Les autorités roumaines auraient dû l’instruire avec célérité, vu son importance pour la société, a souligné la Cour. Plus le temps passe, plus cela nuit à l’enquête et risque de compromettre définitivement les chances de la mener à bonne fin, a-t-elle estimé. Selon les statistiques officielles, quelque 1.100 personnes sont mortes et trois milliers ont été blessées pendant les événements de décembre ’89.



    Investissement – Inauguration à Sebeş (centre) dun investissement de 300 millions deuros, le plus grand de type greenfield, avec pour résultat une unité industrielle parfaitement fonctionnelle en Transylvanie. La holding automobile Daimler y produira les boîtes de vitesse les plus modernes du monde. Elles équiperont 20 modèles Mercedes, qui seront vendus dans 200 pays. Suite à lembauche des 500 ouvriers à lUsine Daimler de Sebeş, une ville de 24.000 habitants, le taux de chômage a chuté à 2%.



    Statistique – Le nombre des chômeurs de Roumanie est descendu sous la barre des 600.000 en février, selon lOffice statistique de lUnion européenne, Eurostat. Le taux de chômage inférieur à 6,5% place la Roumanie en dessous de la moyenne communautaire. Cette année, le chômage a baissé à moins de 9% – soit le taux le plus bas des 7 dernières années. Dans les pays européens, le nombre total des chômeurs dépasse les 21 millions. La Grèce et lEspagne sont en tête du classement, avec 24% et respectivement 20%.



    Transports — La variante finale du Plan général de transport de la Roumanie sera soumise au Parlement de Bucarest, au mois de mai, après la finalisation des discussions avec les experts de la Commission européenne, a fait savoir mardi le ministre du domaine, Dan Costescu. Il a affirmé, devant les membres des Commissions réunies spécialisées des deux Chambres, que la priorité allait être donnée aux projets d’infrastructure du centre et de l’ouest du pays, mais que des corridors de transport dans l’est du territoire étaient également envisageables. Dan Costescu a également évoqué la possible apparition d’un nouveau corridor européen de transport, dans la zone de la mer Caspienne et de la mer Noire, après l’ouverture économique de la Chine. La Roumanie a la chance de reprendre ce flux de marchandises depuis la Chine vers l’Europe, a-t-il ajouté.



    Défense – Le ministre roumain de la Défense,Mihnea Motoc, a discuté mardi, à Bucarest, avec ladjoint au ministre turc de la Défense, Şuay Alpay, de la collaboration bilatérale, avec un accent sur celle dans le domaine de lindustrie de défense. Mihnea Motoc a mis en exergue le fait que la signature de lAccord entre les gouvernements des deux pays sur la coopération dans le domaine de lindustrie de défense, de mai 2015, était un pas important dans la relance de la coopération en la matière. Des compagnies de lindustrie de défense de Turquie et de Roumanie ont signé, à Constanta (sud-est), un protocole de coopération pour la modernisation des frégates roumaines « Regele Ferdinand » et « Regina Maria ». Les travaux dureront environ 3 ans et demi. Les frégates seront équipées de systèmes de missiles et de capteurs à performances supérieures, intégrés dans un système moderne sur ordinateur qui permettra daccomplir toutes les missions spécifiques. Dautre part, trois bâtiments de guerre appartenant à la flotte turque, participants à lexercice « Etoile de mer 2016 » en mer Noire, ont fait une visite portuaire de deux jours à Constanţa.



    Water-polo — La sélection nationale de water-polo de la Roumanie a perdu mardi devant la Hongrie, score 12 à 8, lors du troisième match du groupe A du tournoi pré-olympique de Trieste, en Italie. Au premier match du groupe, les sportifs tricolores ont eu raison des Slovaques, sur le score de 13 à 11, tandis qu’au 2e match ils ont essuyé une défaite face à l’équipe française, score 12 à 11. Les 4 premières équipes des deux groupes se qualifient pour les quarts de finales et les demi-finalistes participeront aux JO de Rio.


  • 05.04.2016

    05.04.2016

    Investissement – Inauguration à Sebeş (centre) d’un investissement de 300 millions d’euros, le plus grand de type greenfield, avec pour résultat une unité industrielle parfaitement fonctionnelle en Transylvanie. La holding automobile Daimler y produira les boîtes de vitesse les plus modernes du monde. Elles équiperont 20 modèles Mercedes, qui seront vendus dans 200 pays. Suite à l’embauche des 500 ouvriers à l’Usine Daimler de Sebeş, une ville de 24.000 habitants, le taux de chômage a chuté à 2%.

    Panama Papers – Les autorités fiscales de plusieurs pays ont lancé des enquêtes après la publication dans la presse du monde entier de données confidentielles du cabinet d’avocats panaméen Mossack Fonseca. Ce qui semble être la plus grande fuite de documents fiscaux de l’histoire montre comment des chefs d’Etats – anciens et en exercice – politiciens de haut rang, hommes d’affaires ou sportifs renommés, mais aussi des réseaux criminels ont été aidés à cacher leurs patrimoines dans des paradis fiscaux. La liste publiée par la presse comporte les noms de proches du président russe Vladimir Poutine, le père du premier ministre britannique David Cameron, le président ukrainien Petro Porochenko ou encore le premier ministre islandais, dont la démission a été exigée. Les documents concernant la Roumanie contiennent plus d’une centaine de noms, des hommes d’affaires pour la plupart.Médecine – Les médecins traitants de Roumanie ont repris leur activité aujourd’hui, après que, vendredi dernier, ils n’ont plus délivré d’ordonnances remboursées ni des recommandations pour consulter des spécialistes, en signe de protestation contre le sous-financement de leur domaine d’activité. Les médecins ont pourtant annoncé qu’ils ne renonçaient pas aux revendications et qu’ils auraient recours à d’autres formes de protestation, afin de résoudre les problèmes auxquels ils se confrontent. Ils demandent que le contrat-cadre, reporté de trois mois, soit renégocié, que les fonds alloués à la médecine primaire doublent, ainsi que des modifications législatives censées mener à l’allègement fiscal et à la transparence des dépenses.

    Statistique – Le nombre des chômeurs de Roumanie est descendu sous la barre des 600.000 en février, selon l’Office statistique de l’Union européenne, Eurostat. Le taux de chômage inférieur à 6,5% place la Roumanie en dessous de la moyenne communautaire. Cette année, le chômage a baissé à moins de 9% – soit le taux le plus bas des 7 dernières années. Dans les pays européens, le nombre total des chômeurs dépasse les 21 millions. La Grèce et l’Espagne sont en tête du classement, avec 24% et respectivement 20%.Zaventem – Les vols de la compagnie roumaine Tarom à destination de Bruxelles ont partiellement repris aujourd’hui, suite à la réouverture de l’aéroport de Zaventem. Selon la compagnie, les mesures de sécurité ont été renforcées et les passagers doivent présenter leur réservation ou leur carte d’embarquement imprimée pour accéder à la zone d’embarquement. Le trafic aérien a été repris dimanche, près de deux semaines après les sanglants attentats qui ont frappé l’aéroport et le métro de la capitale belge, provoquant la mort de 32 personnes. Plus de 23 millions de personnes transitent annuellement l’aéroport de Zaventem. Sa fermeture après les attaques du 22 mars a entraîné un manque à gagner de 5 millions d’euros par jour.

    Water-polo – La sélection nationale de water-polo de la Roumanie a perdu devant la France, à Trieste, score 11-12, au 2e match du groupe A du tournoi pré-olympique. Lors du premier match du groupe, les sportifs tricolores ont eu raison des Slovaques sur le score de 13 à 11. Le groupe A de la compétition inclut aussi le Canada, la France, la Russie, la Slovaquie et la Hongrie. Après deux matchs, la Roumanie se classe 3e, avec 2 points. Les 4 premières équipes des deux groupes se qualifient pour les quarts de finales et les demi-finalistes participeront aux JO de Rio.

    Défense – Le ministre roumain de la Défense,Mihnea Motoc, a discuté
    aujourd’hui, à Bucarest, avec l’adjoint au ministre turc de la Défense, Şuay
    Alpay, de la collaboration bilatérale, avec un accent sur celle dans le domaine
    de l’industrie de défense. Mihnea Motoc a mis en exergue le fait que la
    signature de l’Accord entre les gouvernements des deux pays sur la coopération
    dans le domaine de l’industrie de défense, de mai 2015, était un pas important
    dans la relance de la coopération en la matière. Des compagnies de l’industrie de défense de Turquie
    et de Roumanie ont signé, à Constanta (sud-est), un protocole de coopération
    pour la modernisation des frégates roumaines « Regele Ferdinand » et
    « Regina Maria ». Les travaux dureront environ 3 ans et demie. Les
    frégates seront équipées de systèmes de missiles et de capteurs à performances
    supérieures, intégrés dans un système moderne sur ordinateur qui permettra
    d’accomplir toutes les missions spécifiques. D’autre part, trois bâtiments de
    guerre appartenant à la flotte turque, participants à l’exercice « Etoile
    de mer 2016 » en mer Noire, ont fait une visite portuaire de deux jours à
    Constanţa.



  • A la une de la presse roumaine – 24.03.2016

    A la une de la presse roumaine – 24.03.2016

    Sujets divers dans la presse nationale ce jeudi matin. Les quotidiens parlent de l’arrestation de Neculai Ontanu, maire du 2e arrondissement de la Capitale et de la visite en Turquie du président Roumain Klaus Iohannis. La production de voitures de la Roumanie et les travaux de remise en état de l’autoroute « du Soleil » figurent également sous la loupe de nos confrères de la presse écrite.



  • Un survol de l’industrie automobile roumaine

    Un survol de l’industrie automobile roumaine

    Les investisseurs français et notamment le groupe Renault occupent une place à part dans ce secteur de l’industrie automobile domaine qui à son tour constitue un contribuable majeur au PIB national. Michelin et Total sont deux autres géants de l’industrie automobile mondiale présents avec des sites de production en Roumanie. Donc, du point de vue des investissements étrangers directs, la France occupe sans aucun doute la première place, avec un écart considérable face à la deuxième place.