Tag: infractions

  • 08.05.2024

    08.05.2024

    Prix – Le Conseil atlantique des Etats-Unis a décidé d’attribuer le Distinguished International Leadership Award pour 2024 au Président de la Roumanie, Klaus Iohannis,  en reconnaissance de sa carrière et de son rôle de leader transatlantique et européen, indique l’Administration présidentielle. Selon la source citée, Iohannis est le premier chef d’État européen à recevoir cette distinction, 24 ans après la création de ce prix. Mardi soir, le responsable roumain a été reçu à la Maison Blanche par son homologue américain, Joe Biden. Les discussions ont porté sur la situation en Ukraine et dans la région de la mer Noire et sur le renforcement de la sécurité dans l’espace transatlantique. A cette occasion, Klaus Iohannis a remercié Washington pour sa contribution à la sécurité roumaine et du Flanc est, tout comme pour la reconnaissance du rôle stratégique de la mer Noire dans le contexte de l’agression russe en Ukraine. Le chef de l’administration américaine a pour sa part apprécié les efforts soutenus déployés par Bucarest pour contribuer à la sécurité alliée et le soutien accordé à Kiev. Un autre sujet à l’agenda des pourparlers des deux chefs : l’inclusion de la Roumanie au programme Visa Waiver.

     

    Infractions – Les forces de l’ordre de Roumanie ont constaté une baisse du nombre d’infractions  durant le pont du 1 Mai. A la différence des années précédentes, cette année, le pays a recensé moins de vols et de violations du code de la route, a déclaré la porte parole du Ministère roumain des Affaires Intérieures, Monica Dajbog. Et elle d’annoncer que les policiers et les gendarmes se concentreront sur le bon déroulement des manifestations prévues le 9 mai, à l’occasion de la Journée de l’Europe et de celle de l’Indépendance de la Roumanie, tout comme sur le bon déroulement de la campagne électorale qui débute le 10 mai.

     

    Surveillance électronique – Le Ministère roumain de l’Intérieur soutient la modification de la législation actuellement en vigueur afin de permettre le placement sous surveillance électronique des personnes mises en examen ou des celles mises en assignation à résidence. La mesure devrait entrer en vigueur à partir du 1 octobre et aurait comme principal objectif le renforcement du niveau de sécurité publique et une meilleure vérification de l’efficacité des mesures mises en place. La mise en place d’un bracelet de surveillance électronique s’adresse principalement aux personnes accusées de violences conjugales les plus graves. l s’agit d’un dispositif de surveillance permettant de géolocaliser aussi bien la victime protégée que l’auteur avéré ou présumé de violences.

     

    Tennis – Plusieurs joueuses roumaines de tennis figurent au tableau principal du tournoi WTA 1000 de Rome. Irina Begu affronte aujourd’hui l’Espagnole, Rebeka Masarova, tandis qu’Ana Bogdan, déjà qualifiée au second tour, jouera contre la Tchèque, Marketa Vondrousova, qui a remporté le trophée à Wimbledon. Et puis, toujours au second tour, une autre Roumaine, Sorana Cîrstea, recontrera sur le terrain la gagnante du match qui opposera l’Américaine, Taylor Townsend à une adversaire venue des matchs de qualifications. L’Open de Rome se déroule du 7 au 19 mai et il est doté de prix de plus de 5,5 millions de dollars.

     

    Météo – En Roumanie, le temps est instable et les températures sont légèrement inférieures à celles des journées précédentes. Le ciel est couvert et il pleut sur la moitié occidentale du territoire. Des orages risquent de se produire et la quantité d’eau cumulée suite aux précipitations pourrait dépasser les 20 à 25 litres par mètre carré. Le vent souffle légèrement sur l’ensemble du territoire et plus fort sur le sud. Les températures vont ce mercredi de 16 à 23 degrés. 21 degrés à midi, à Bucarest.

  • Enquête parlementaire sur les prix de l’énergie

    Enquête parlementaire sur les prix de l’énergie

    Une commission spéciale d’enquête parlementaire examine, à Bucarest, les causes des prix élevés du gaz et de l’électricité, et les discussions qui ont eu lieu jusqu’à présent ont permis d’identifier plusieurs facteurs qui ont engendré cette situation. Toute l’Europe est confrontée à une hausse explosive des prix de l’énergie, mais en Roumanie, en plus, la libéralisation complète du marché de profil est également intervenue le 1er juillet dernier. Et certains fournisseurs ont profité de cette situation.



    Trente-huit entreprises du secteur de l’énergie ont enfreint la loi en septembre, a déclaré à la commission d’enquête Claudiu Dolot, président de l’Autorité nationale pour la protection des consommateurs. Les infractions les plus graves concernent le non-respect des clauses contractuelles relatives à l’électricité, car les dispositions ont été modifiées unilatéralement par les fournisseurs. Lundi, le directeur général de Romgaz, Aristotel Jude, a été convoqué : il a énuméré parmi les causes de la hausse des prix de l’énergie une pénurie de gaz dans le contexte d’une consommation beaucoup plus élevée que d’habitude. Voici les explications d’Aristotel Jude :



    « Tout d’abord, le froid entre janvier et avril derniers. La régie Romgaz a extrait pour la première fois la totalité du gaz injecté dans ses entrepôts souterrains en 2020. Seconde grande cause : la demande supérieure à l’offre. Elle a sensiblement augmenté par rapport à 2020, tant en raison de la croissance économique post-pandémique que de la nécessité de stocker dans les entrepôts souterrains les quantités de gaz nécessaires afin de sécuriser les sources pour la saison froide 2021-2022. »



    La direction de Romgaz assure qu’elle peut fournir le nécessaire en combustible aux producteurs d’énergie thermique – pas à tous, mais seulement à ceux avec lesquels elle a déjà conclu des contrats. Cette annonce intervient alors que de nombreux experts craignent qu’à l’approche de l’hiver, ce ne soit pas le prix du gaz qui posera problème, mais une pénurie en période de consommation maximale. L’unité 3 de la Centrale nucléaire de Cernavodă sera finalisée en 2030, date à partir de laquelle cette compagnie sera en mesure d’assurer plus de 30 % de la consommation nationale d’énergie, a précisé, d’autre part, Cosmin Ghiţă, directeur général de Nuclearelectrica lors des auditions :



    « Je voudrais vous demander une fois de plus, ainsi qu’à vos collègues qui font partie des assemblées européennes, de différents groupes politiques, compte tenu du débat qui se tient actuellement devant la Commission européenne sur l’inclusion ou pas de l’énergie nucléaire comme technologie de production d’énergie durable, que nous soutenions cela dans les mois à venir. Et ce parce que toutes les données scientifiques pointent vers l’énergie à partir de sources nucléaires comme une solution pour l’avenir. »



    À Bruxelles, la Commission européenne a décidé d’inciter les États membres à réduire les taxes sur l’énergie et à redistribuer les bénéfices issus de la hausse des prix aux plus défavorisés. L’annonce a été faite par le commissaire européen au Marché intérieur, Thierry Breton. La Commission devrait présenter mercredi des mesures de soutien temporaires, mais ce n’est qu’au prochain sommet européen, les 21 et 22 octobre, que d’éventuelles solutions à long terme seront discutées.


    (Trad. : Ligia)

  • 07/07/2021 (mise à jour)

    07/07/2021 (mise à jour)

    Economie — Selon les prévisions économiques d’été de la Commission européenne, publiées ce mercredi, l’économie roumaine connaîtra une croissance de 7,4 % en 2021 et de 4,9 % en 2022. En mai dernier, l’estimation pour la progression de cette année se chiffrait à 5,1 %, et celle pour l’année prochaine – à 4,9 %. La performance de l’économie roumaine a été solide au premier trimestre de l’année en cours. Le PIB s’est accru de 2,8 %, soutenu principalement par la consommation privée et par les investissements. En revanche, les exportations nettes ont été négatives, reflétant une faible demande étrangère et des interruptions dans la chaîne d’approvisionnement, estime l’Exécutif communautaire. La Commission s’attend à ce que la consommation des ménages reste extrêmement robuste, suite à la levée des restrictions, notamment dans les domaines sévèrement touchés par la pandémie, tels les arts du spectacle, les loisirs, l’hôtellerie-restauration ainsi que la hausse relativement solide des salaires les premiers mois de l’année. Les investissements resteront solides pendant la période 2021-2022, soutenus tant par le secteur public que par le secteur privé. Dans l’UE, l’économie devrait connaître une progression de 4,8 % en 2021 et de 4,5 % en 2022.



    Coronavirus en Roumanie — En Roumanie, la couverture vaccinale de la population éligible de plus de 12 ans au niveau national est denviron 28 %, a annoncé le chef de la campagne de vaccination, Valeriu Gheorghiţă. Il a averti quà commencer par le milieu du mois prochain, le nombre des cas de Covid-19 pourrait augmenter à cause du variant delta et a appelé à la population à se faire vacciner. Depuis le début de la campagne d’immunisation en décembre dernier, près de 4,8 millions de personnes ont été vaccinées, dont 4,6 millions avec les deux doses. Par ailleurs, 60 cas de contamination au virus SARS-CoV-2 dépistés en 24 heures ont été rapportés en Roumanie ce mercredi. Deux décès des suites de la maladie sont déplorés. Lintégralité du territoire du pays est actuellement en zone verte pour ce qui est la propagation du coronavirus. 56 personnes sont encore en réanimation – soins intensifs.



    Education — Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a annoncé que le gouvernement assumerait, la semaine prochaine, par mémorandum, les cibles et les objectifs du projet « La Roumanie éduquée », lancé en débat public en 2016. Il a indiqué que, suite aux discussions des derniers jours, la coalition au pouvoir avait exprimé son soutien pour ce projet et qu’un plan d’action clair serait établi, avec des responsables et des délais de mise en œuvre. M Iohannis a discuté mercredi avec les partenaires de dialogue social du domaine de l’éducation et avec les représentants des ONGs qui s’investissent dans ce projet. Les sources de financement des réformes seraient le Plan national de relance et de résilience, le budget de lEtat et différents fonds européens. Le projet « La Roumanie éduquée » bénéficie d’un « soutien financier historique » d’environ 4 milliards d’euros, a affirmé le chef de l’Etat.



    Politique — Les leaders de la coalition gouvernementale de Bucarest se sont réunis mercredi et devaient établir aussi le calendrier parlementaire pour la suppression de la Section dinvestigation des infractions dans la Justice. La coalition fonctionne particulièrement bien, sauf au chapitre Justice, et l’UDMR ne respecte pas le programme de gouvernance, a déclaré, à l’issue de la réunion, le ministre de tutelle, Stelian Ion. Il a expliqué que le PNL et USR-PLUS partageaient la même opinion, dans le sens que la semaine prochaine, une session extraordinaire devrait être convoquée pour la suppression de la Section spéciale, comme le disait aussi la Commission de Venise et comme prévu par le projet gouvernemental. L’UDMR tente la variante de tromper en quelque sorte l’électorat, dans le sens que l’on ferait semblant de la supprimer, mais en la refaisant dans le cadre d’une section du Parquet général, a ajouté Stelian Ion.



    Explosion — Une puissante explosion suivie par un incendie s’est produite dans la nuit de mardi à mercredi aux usines chimiques Azomureş, dans le centre de la Roumanie. Un homme de 50 ans a été blessé. La compagnie a précisé que l’incident s’était produit lors de la mise en marche d’une installation de production de l’ammoniac. L’Inspection des situations d’urgence de Mureş a transmis un message Ro-Alert d’information de la population dans la zone limitrophe des usines. La compagnie précise que les autorités suivent la situation et que les installations touchées par les flammes ont été toutes fermées. Rappelons que vendredi, une explosion, suivie par un incendie, a également eu lieu à la Raffinerie Petromidia de Năvodari, dans le sud-est de la Roumanie. Un homme a été tué et cinq autres – blessés dans cet incident.



  • Infractions imprescriptibles dans le Code pénal

    Infractions imprescriptibles dans le Code pénal

    La
    pandémie de COVID-19 a créé « un environnement idéal » pour que la
    traite des êtres humains se développe à travers le monde. Tous les
    gouvernements se sont concentrés sur la gestion de la crise sanitaire, une
    situation dont les trafiquants ont profité pour cibler les personnes les plus
    vulnérables, lit-on dans un rapport annuel du Département d’État américain, qui
    porte sur 188 pays. Le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, estime
    à 25 millions le nombre des personnes, y compris des mineurs, victimes de ce
    trafic, qui inclut aussi la prostitution et le travail forcé.

    Les exemples
    concrets en sont nombreux et proviennent du monde entier. En Inde et au Népal,
    des jeunes filles des régions rurales pauvres ont été mariées de force, pour
    aider leurs familles. Aux États-Unis, en Grande Bretagne et en Uruguay, des
    propriétaires d’immeubles ont forcé des locataires, qui ne pouvaient plus payer
    le loyer, à avoir des relations sexuelles avec eux. La Turquie a été accusée d’avoir
    recruté et utilisé des enfants soldats en Syrie et en Libye, une première pour
    un pays membre de l’OTAN. Onze pays sont accusés de se livrer directement au
    trafic d’êtres humains: Afghanistan, Myanmar, Chine, Cuba, Erythrée, Corée du Nord, Iran, Russie, Soudan du Sud, Syrie et Turkménistan.
    « Les gouvernements doivent protéger et être au service de leurs citoyens,
    pas les terroriser et les assujettir pour en tirer profit », a martelé
    Antony Blinken.

    Bien que membre de l’Union européenne, la Roumanie n’est pas
    épargnée par de telles horreurs. En 2018, 14 individus de la commune de
    Berevoieşti, dans le département d’Argeş (sud), ont été condamnés à des peines allant
    de 4 et 18 ans de prison, pour avoir réduit en esclavage 40 jeunes et enfants. Des
    cas d’abus sexuels sur mineurs, de prostitution forcée, de torture sont souvent
    traduits en justice et font de l’audience à la télévision. Jeudi, le président
    de la Roumanie, Klaus Iohannis, a promulgué la loi qui supprime du Code pénal la
    prescription de la responsabilité pénale des auteurs d’infractions d’esclavage,
    trafic des êtres humains, abus sexuels, torture sur mineurs. Le document législatif
    introduit également la majoration des peines pour les personnes qui ne
    dénoncent pas ces crimes. Les peines sont majorées d’un tiers de leur durée
    actuelle pour des faits de pornographie infantile commis par une personne qui a
    mis en danger la vie du mineur ou qui a déjà commis, dans le passé, une
    infraction contre la liberté et l’intégrité sexuelle d’un mineur, une
    infraction de pornographie infantile ou de proxénétisme sur un mineur.

    Cette
    semaine aussi, la Police roumaine a mis en fonction le Registre (Fichier) national automatisé des
    auteurs d’infractions sexuelles, d’exploitation de personnes ou de mineurs. Les
    autorités affirment que ce Registre est un moyen de connaître, surveiller et
    identifier les personnes impliquées dans des infractions contre la liberté et l’intégrité
    sexuelle, dans le trafic et l’exploitation des êtres humains vulnérables. (Trad.
    Ileana Ţăroi)

  • Les infractions imprescriptibles dans le Code pénal roumain

    Les infractions imprescriptibles dans le Code pénal roumain

    Des délits graves tels le trafic des personnes, l’esclavage, la pornographie infantile, la torture, la réduction en servitude ou le proxénétisme deviendront imprescriptibles selon la loi roumaine. Du coup, ceux qui s’en font responsables pourront être punis quel que soit le laps du temps écoulé depuis le moment où l’abus a été commis. Initiée par un groupe de parlementaires roumains de la coalition au pouvoir, cette décision a joui de l’unanimité des voix des députés roumains qui ont voté jeudi plusieurs modifications au Code pénal. Parmi elles, notons la majoration des peines pour non-dénonciation de délits ou pour des faits de pornographie infantile commis par des récidivistes.

    Toutes ces modifications ont déjà reçu le feu vert du Sénat, en avril, avant d’être approuvées par la Chambre des députés en qualité de chambre décisionnelle. « C’est une loi fort importante aux termes de laquelle tous ceux accusés d’infractions commises sur les mineurs – trafic, agressions etc. – ne pourront plus échapper à la loi grâce à la prescription. Ils en seront responsables toute leur vie », a précisé le chef de la Chambre des députés, Ludovic Orban. Selon l’une des initiateurs de cette loi, la sénatrice Simona Spătaru de l’alliance USR-PLUS, la Roumanie aura besoin de toutes ces modifications, car souvent les enquêtes durent trop longtemps, ce qui permet aux faits d’être prescrits et aux infracteurs d’échapper à la justice. « La Roumanie se classe première en Europe quant à l’origine des victimes des réseaux de trafic de personnes. Et l’une des raisons pour lesquelles on enregistre des retards dans les enquêtes c’est justement l’organisation très sophistiquée de tous ces réseaux criminels, y compris des ceux qui trafiquent des mineurs. Malheureusement, notre pays représente une source de tels victimes et, du coup, il est très important qu’on intervienne maintenant », a déclaré Simona Spătaru.

    Le Groupe d’experts sur la lutte contre la traite des êtres humains (GRETA) auprès du Conseil de l’Europe note que la Roumanie reste plutôt un pays d’origine pour les victimes du trafic humain, tandis que des pays tels l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne ou encore le Royaume Uni sont plutôt des destinations pour ces personnes. Le GRETA a demandé à la Roumanie de s’assurer que la traite des personnes soit punie efficacement et que les victimes d’un tel crime se voient accorder des compensations.Dans un rapport publié jeudi, le GRETA félicite Bucarest pour avoir continué à développer son cadre législatif afin de punir proprement la traite des personnes. N’empêche. Tout en saluant la décision du ministre de la Justice d’appeler le procureur général de Roumanie à prioriser les actions contre le trafic humain, le Groupe note que dans nombre de cas, les condamnations sont avec sursis ou encore, l’aveu du condamné sert à réduire sa peine.

    Selon le rapport, les autorités roumaines ont identifié 2613 victimes de la traite des êtres humains, entre 2016 et 2019. Trois victimes sur quatre sont des femmes et deux sur quatre sont des enfants. L’exploitation sexuelle reste le principal but du trafic de personnes. (trad. Ioana Stancescu)

  • 03.06.2021 (mise à jour)

    03.06.2021 (mise à jour)

    Coronavirus – Le certificat numérique de vaccination sera lancé le 1er juillet au niveau européen et la Roumanie est en bonne voie pour respecter ce délai, a annoncé Andrei Baciu, secrétaire d’Etat auprès du ministère de la Santé. Les autorités roumaines vont lancer une plateforme en ligne sécurisée qui permettra aux gens de télécharger leur certificat afin de l’imprimer ou de le garder en version numérique. L’authenticité du document sera garantie par un QR code, qui sera scanné au passage aux frontières. Le certificat COVID numérique de l’UE est une preuve attestant qu’une personne a été vaccinée contre la COVID-19, a reçu un résultat de test négatif, ou a guéri de la maladie. Par ailleurs, la vaccination des 12-15 ans a démarré mercredi dans le pays, après que l’Agence européenne des médicaments a autorisé l’utilisation du vaccin Pfizer/BioNTech pour cette tranche d’âge. Depuis décembre 2020, la Roumanie a administré presque 8 millions de doses, en immunisant plus de 4,3 millions de personnes dont la plupart de deux doses. En ce moment, tous les départements roumains sont en vert et le taux de contamination est en dessous d’un cas pour mille habitants. Jeudi, les chiffres officiels ont fait état de 196 nouveaux cas de contamination au Sars-Cov-2 sur près de 32.000 tests effectués. 365 malades de Covid-19 sont en réanimation.


    Code pénal – La responsabilité pénale pour des infractions telles la réduction en servitude, le trafic de personnes, les agressions sexuelles ou la torture des mineurs ne fera plus objet de prescription en Roumanie, ont décidé jeudi les députés en votant un projet de loi censé modifier et compléter le Code pénal. La Chambre des députés a également décidé de majorer les peines pour la non- dénonciation de tous ces délits. Du coup, les personnes au courant d’une infraction pénale à l’encontre d’un mineur et qui refusent d’alerter les autorités risquent entre six mois et deux ans de prison ferme. Le même projet de loi prévoit la majoration d’un tiers de la peine encourue par un récidiviste accusé de pornographie infantile.


    Allocations – Le gouvernement roumain a décidé de geler jusqu’à la fin de l’année le montant des allocations que les enfants nés en Roumanie se voient attribuer chaque mois, a fait savoir le premier ministre Florin Cîtu, à l’issue de la réunion hebdomadaire de son cabinet. Et lui d’ajouter que la nouvelle loi des pensions de retraite pourrait entrer en vigueur en 2023. Le nouvel acte normatif tablera sur la majoration des petites pensions de retraite et sur le report progressif de l’âge de la retraite dans le cas des femmes qui actuellement prennent leur retraite avant les hommes. Par ailleurs, le
    gouvernement a adopté un acte stratégique pour la gouvernance numérique et le
    management des services publics électroniques au niveau administratif. Florin
    Cîtu a déclaré que tous les ministères et les agences gouvernementales seront connectés
    en un seul réseau et qu’une seule base de données sera mise en place grâce à un
    financement de 500 millions d’euros obtenu par l’intermédiaire du Plan national
    de relance et de résilience.

    Tennis – La paire Irina Begu de Roumanie – Nadia Podoroska d’Argentine s’est qualifiée jeudi, au deuxième round du tournoi de Roland Garros après avoir vaincu par 6-3, 6-1 la paire française Estelle Cascino-Jessika Ponchet. Victoire également pour la paire roumano- lettone Monica Niculescu/Jelena Ostapenko qui a vaincu Aliaksandra Sasnovich de Bélarus/ Marta Kostyuk d’Ukraine. En revanche, les sportives roumaines Mihaela Buzărnescu et Patricia Ţig ont perdu devant le duo Lara Arruabarrena d’Espagne – Caroline Dolehide des Etats-Unis. Dans la compétition de simple dames, seules deux joueuses roumaines sont encore au tableau du troisième tour. Sorana Cîrstea qui affrontera la Russe Daria Kasatkina, et Ana Bogdan qui aura pour adversaire Paula Badosa Gibert d’Espagne. Côté hommes, le Roumain Horia Tecău et l’Allemand Kevin Krawietz, joueront vendredi contre le duo Yen-Hsun Lu de Taiwan – Yoshihito Nishioka de Japon.

    Météo – En Roumanie, le temps se réchauffe légèrement vendredi, avec des températures maximales de 18 à 26 degrés. Des phénomènes orageux sont attendus dans le sud, le centre et sur les sommets des montagnes. Des pluies éparses tomberont sur Bucarest où les températures monteront vendredi jusqu’à 24 degrés.

  • 08.04.2021 (mise à jour)

    08.04.2021 (mise à jour)

    Gouvernement — Le gouvernement a prolongé létat dalerte en Roumanie, de 30 jours, à partir du 13 avril prochain, en raison de la pandémie de coronavirus, préservant les mesures afférentes. Un assouplissement des restrictions a été décidé pendant les fêtes de Pâques, pour que les fidèles puissent se rendre à l’église, car les orthodoxes célèbrent la messe de la Résurrection à minuit. Les fidèles musulmans ont aussi certaines facilités pour le Ramadan. Par ailleurs, les stations touristiques sises au bord de la mer Noire seront ouvertes, mais à 70% de leur capacité maximale tour au plus, comme c’est le cas à présent dans les stations de montagne. Des mesures seront prises à l’égard de l’accès des prêtres dans les hôpitaux pour voir les malades qui les réclament et d’une modification des conditions de participation aux obsèques. Environ 5 000 nouveaux cas de contamination par le nouveau coronavirus et 172 décès liés à la Covid-19 ont été rapportés jeudi, en Roumanie. 1 495 patients sont hospitalisés en soins intensifs, un nouveau record. La plupart des nouveaux cas d’infection ont été signalés à Bucarest, la capitale. Entre temps, la campagne d’immunisation se poursuit en Roumanie ; près de 2,2 millions de personnes ont reçu jusqu’ici au moins une dose de vaccin.



    Droits de l’homme — L’organisation Amnesty International signale dans son rapport annuel que les droits de l’homme ont été violés partout dans le monde, dans le contexte de la pandémie de coronavirus. La crise sanitaire a creusé les inégalités et exacerbé la discrimination et loppression, soulignent les auteurs du rapport. Selon la même source, les groupes sensibles, tels que les personnes souffrant de maladies chroniques, les réfugiés ou les employés du secteur médical et les minorités, ont le plus souffert. Pour ce qui est de la Roumanie, Amnesty International estime que les mesures prises par le gouvernement face à la pandémie ont suscité des inquiétudes, notamment en ce qui concerne le maintien de lordre, la liberté de réunion pacifique et le droit à léducation.



    Justice – La Commission juridique du Sénat roumain a entamé, ce jeudi, les débats sur le projet de loi portant suppression de la Section pour lenquête des infractions en justice. Les députés ont adopté le texte, le 24 mars dernier, en y apportant plusieurs amendements, dont celui qui prévoit que seul le Conseil Suprême de la Magistrature peut autoriser le lancement de poursuites pénales à l’encontre des magistrats. Les sénateurs sociaux-démocrates se sont opposés à lapprobation de la procédure durgence permettant de débattre du projet et ont demandé une analyse détaillée de la disposition notrmative, une fois reçu laval de la Commission de Venise. La libérale Iulia Scântei, présidente de la Commission juridique du Sénat, a affirmé que la suppression de la Section pour lenquête des infractions en justice était une urgence, vu qu’elle compte parmi les arguments en faveur de la levée, cette année, du Mécanisme de coopération et de vérification pour la Roumanie. Créée à l’époque de la gouvernance sociale-démocrate, la Section chargée des enquêtes sur les infractions commises au sein du système judiciaire a été perçue comme un instrument de pression sur les procureurs et les juges.



    Roms – La communauté internationale marque chaque 8 avril la Journée internationale des Roms. En ce jour, on célèbre la culture, lhistoire et les droits des millions de Roms à travers le monde, tout en attirant lattention sur les défis de la discrimination à laquelle sont confrontées les communautés roms en Europe et partout dans le monde. Le même jour est célébrée la fête de lethnie rom en Roumanie. Dans un message envoyé à cette occasion, le président roumain Klaus Iohannis a souligné quune société tolérante et ouverte doit rejeter toute manifestation raciste et xénophobe. Et lui d’ajouter que dans la période compliquée que nous traversons, marquée par les graves effets engendrés par la pandémie de Covid-19, lappréciation de la contribution de tout un chacun au bien-être de tous et la solidarité sociale sont des éléments qui peuvent aider à surmonter les difficultés. A son tour, le premier ministre, Florin Cîţu, a souligné que la société roumaine avait prouvé, au fil de l’histoire, que lharmonie multiculturelle est une source « dépanouissement et dinspiration » et que les traditions de chaque groupe ethnique viennent compléter le patrimoine culturel national.



    Tennis – La paire roumano-allemande Mihaela Buzărnescu / Anna-Lena Friedsam sest qualifiée en demi-finale de lépreuve de double dames du tournoi de tennis WTA de Bogota. Les deux sportives ont vaincu le duo Iana Sizikova (Russie) / Yafan Wang (Chine) sur le score de 7-6, 7-5.

  • 26.07.2019

    26.07.2019

    Schengen — L’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen demeure une priorité de la diplomatie roumaine, a affirmé la nouvelle ministre des Affaires étrangères de Bucarest, Ramona Mănescu, dans une intervention télévisée. Tant le Parlement européen que la Commission européenne ont affirmé que la Roumanie était prête à adhérer à Schengen, du point de vie technique et logistique, a rappelé Ramona Manescu. Elle a ajouté que le pays fonctionne de facto comme un Etat membre de Schengen, mais de jure elle n’est pas considérée en tant que tel. La Roumanie ne demande rien d’autre à part que le traité soit respecté; nous sommes membres à part entière, nous avons satisfait à nos engagements et continuons de les remplir sérieusement. Personne ne peut contester la contribution de la Roumanie à l’espace de sécurité, parce qu’il ne s’agit pas seulement du flanc est de l’UE, a déclaré la ministre. La cheffe de la diplomatie roumaine a également parlé de l’importance du Partenariat stratégique avec les Etats Unis et a encore précisé que la Roumanie a la même position que l’UE vis-à-vis de la Russie.



    Vote — Les Roumains de la diaspora peuvent s’enregistrer, à partir de dimanche, sur la plate-forme www.votstrainatate.ro. Le site est créé par l’Autorité électorale, pour avoir de meilleures statistiques sur les Roumains partis à l’étranger, mais aussi pour que ces derniers soient mieux informés sur le processus de vote, dans la visée de l’élection présidentielle de novembre prochain. Le ministère des Roumains du monde a d’ailleurs lancé une campagne d’information ; par ailleurs, il a récemment annoncé que plus de cinq millions et demi de Roumains ont quitté le pays. Si l’on y ajoute le nombre de ceux qui vivent dans les communautés historiques, près de 10 millions de Roumains vivent en dehors de la Roumanie. L’invitée de Radio Roumanie, la ministre de tutelle Natalia Intotero, a mentionné que le rôle du ministère des Roumains du monde, c’est de soutenir toutes les institutions en charge dans l’organisation des futures élections par les leviers à sa disposition, y compris par les associations roumaines du monde, mais aussi par une bonne coopération avec les missions diplomatiques et avec les représentants des consulats généraux.



    Infractions — Cinq personnes ont été retenues suite aux perquisitions entreprises aujourd’hui par les procureurs de la DIICOT (Direction pour l’investigation des infractions de criminalité organisée et de terrorisme) de Roumanie, à Bucarest, Craiova et Piteşti (sud), dans une enquête de démantèlement d’une association de malfaiteurs qui s’occupait du trafic de migrants au Mexique, aux Etats Unis et dans d’autres pays. Le groupe, composé de citoyens roumains et mexicains et coordonné à partir du Mexique par un Roumain, agissait depuis 2012 et s’occupait également de fraudes informatiques aux cartes bancaires clonées. L’argent obtenu de ces activités a été utilisé pour l’achat de terrains, la construction de bâtiments ou l’achat de véhicules de luxe. L’argent constituait aussi des capitaux pour des sociétés écran, tant au Mexique qu’en Roumanie. Différentes personnes interposées étaient utilisées à cet effet, et le but, c’était d’introduire cet argent dans le circuit financier légal. L’année dernière, des mésententes se sont fait jour entre les membres du groupement ; un membre du groupe a d’abord été poignardé, puis tué par balle.



    Football — La vice-championne de Roumanie, FCSB, a vaincu jeudi soir, en déplacement, les Arméniens d’Alaschkert FC, 3-0, au 2e tour de la Ligue Europa. CSU Craiova a fait match nul contre les Hongrois de Honved Budapest. Quant à elle, la détentrice de la Coupe de Roumanie, l’équipe Viitorul Constanta, elle a été surclassée, 3-6, par les Belges de KAA La Gantoise. Les matchs retour sont prévus la semaine prochaine. Si Viitorul réussit à se qualifier, il rencontrera, au 3e tour préliminaire, l’équipe victorieuse entre AEK Larnaca (Chypre) – Levski Sofia (Bulgarie), FCSB rencontrera Mlada Boleslav (République tchèque) ou Ordabasî Şimkent (Kazakhstan), tandis que Craiova affrontera AEK Athènes. Trois équipes roumaines évoluent ce jeudi dans des matchs aller au; alors que Les matchs retour sont prévus la semaine prochaine. Dans la Ligue des Champions, l’équipe du club champion de Roumanie, CFR Cluj a vaincu mercredi les Israéliens de Maccabi Tel Aviv. Le match retour aura lieu le 30 juillet, en Israël. Si CFR se qualifie, il jouera au 3e tour préliminaire contre l’équipe gagnante entre la célère Celtic Glasgow d’Ecosse et la championne de l’Estonie, Nomme Kalju.



    Médailles — Le nageur roumain David Popovici a remporté, jeudi, la médaille d’argent à l’épreuve de 50 m nage libre, la 8e pour la Roumanie au Festival olympique de la jeunesse européenne (FOTE 2019) de Bakou. Antérieurement, Popovici avait également gagné la médaille d’or à l’épreuve de 100 m nage libre, un nouveau record de la compétition. Jusqu’ici, les sportifs roumains ont encore obtenu des médailles en judo, luttes, natation et gymnastique. La Roumanie est représentée par 103 sportifs à la 15e édition d’été de la compétition FOTE qui a lieu du 21 au 27 juillet dans la capitale de l’Azerbaïdjan. Les Roumains entrent en compétition en athlétisme, cyclisme, gymnastique artistique, handball, natation, judo, luttes, tennis et volley-ball.

  • 10.10.2018 (mise à jour)

    10.10.2018 (mise à jour)

    Retraites – Le gouvernement de Bucarest a approuvé mercredi le projet de loi du système public de retraites qui sera à présent, envoyé au Parlement. La ministre du Travail, Olguta Vasilescu, a précisé qu’il n’y aura pas de diminutions des pensions, ni des changements concernant l’âge de la retraire ou encore la période de cotisation. Sur l’ensemble des modifications, mentionnons une bonne nouvelle pour les diplômés de l’enseignement supérieur : même si elles ne sont pas comptabilisées, leurs années de master et de doctorat seront prises en compte dans le calcul de la future pension de retraite à hauteur de 0,25 points pour chacune de ces années. Le nouveau projet vise à augmenter les retraites et à éliminer les iniquités du système. Entre autres, le paiement des retraites devrait se faire uniquement selon la contribution de chacun, et les retraités à ancienneté égale, mais qui sont partis à la retraite dans des périodes différentes toucheront le même montant. La future loi devrait s’appliquer par étapes jusqu’en 2021, quand elle entrera intégralement en vigueur. Plus de 5 millions de retraités roumains en bénéficieront. Environ 150 représentants des retraités de tout le pays ont protesté aujourd’hui devant le siège du gouvernement; leur principale revendication a été la hausse du point de retraite à 45% du salaire moyen brut.

    Infractions – Le ministre roumain de la Justice, Tudorel Toader, a fait savoir que le gouvernement a adopté mercredi un décret d’urgence afin de rendre opérationnelle la Section chargée de l’investigation des infractions dans le domaine de la justice. Aux dires du ministre Toader, cette section se chargera d’ici le 23 octobre de tous les dossiers concernant les magistrats, y compris des ceux déjà solutionnés. Au terme de la loi, cette section devrait commencer son activité six mois après l’entrée en vigueur de la loi, mais le Conseil supérieur de la magistrature n’a pas démarré les procédures censées la rendre opérationnelle dans le contexte où à partir du 23 octobre, la DNA n’aura plus la compétence d’examiner les infractions en justice. La nouvelle section réunira 15 procureurs avec, à leur tête, des chefs recrutés par concours. La commission d’examen sera formée de trois juges et d’un procureur du CSM.

    Données – La Chambre des députés de Roumanie a décidé en qualité de forum décisionnel la diminution des obligations de paiement des employeurs dans le cas des travailleurs étrangers. L’initiative a réuni le soutien de tous les groupes parlementaires qui ont plaidé en faveur d’une série de mesures censées réduire le déficit de la main d’œuvre dans plusieurs secteurs économiques. Dorénavant, les patrons se verront obligés de verser à leurs salariés étrangers uniquement le SMIC et non pas le salaire moyen sur l’économie comme prévoit la loi actuellement en vigueur. Et puis, mercredi encore, la Chambre des députés a adopté en tant que forum décisionnel, un projet de loi sur la protection des données à caractère personnel. Le nouveau projet oblige les opérateurs de traitement de données personnelles d’informer les personnes concernées dans un délai de 60 jours tout au plus, tout en leur communiquant la période pour laquelle on recueille leurs données personnelles, les destinataires et le but de l’interception. Les deux documents seront soumis au président Klaus Iohannis pour promulgation.

    Francfort – La Roumanie participe du mercredi au dimanche à l’édition 2018 de la Foire du livre de Francfort, le plus important salon consacré aux professionnels du domaine. Plusieurs événements auront lieu au stand organisé par le Ministère roumain de la Culture, avec la participation d’une pléiade d’écrivains roumains contemporains tels Gabriela Adamesteanu, Daniel Banulescu, Radu Pavel Gheo, les traducteurs Jan Cornelius, Ernest Wichner et Georg Aescht, l’historien, Adrian Majuru et plusieurs professionnels des maisons d’édition germanophones. L’occasion pour la Roumanie de lancer la traduction en allemand du célèbre roman classique La forêt des pendus de Liviu Rebreanu. Cette année, c’est la Géorgie qui fait figure d’invité d’honneur.

    Peste– Le gouvernement roumain s’est dit prêt à verser 43 millions d’euros de fonds structurels aux fermiers touchés par l’abbatage de leurs cochons suite à l’épidémie de peste porcine africaine, ont fait savoir mercredi les autorités. Une partie de cette enveloppe sera investie dans des actions de lutte et de prévention de cette maladie qui, entre fin juillet début octobre, a mené au sacrifice de plus de 349 milles porcs.

    Météo – Le temps demeure au beau fixe dans les jours à venir avec des températures en dessus de la moyenne saisonnière. Pourtant, le ciel sera plutôt couvert sur le sud et le vent soufflera légèrement sur le sud-est, le sud-ouest et dans les régions de montagne. Les minima iront de 3 à 14 degrés et les maxima de 18 à 26.

  • Protestations et réactions au sujet d’éventuelles modifications du Code Pénal

    Protestations et réactions au sujet d’éventuelles modifications du Code Pénal

    Dès ses premières semaines au pouvoir, le gouvernement de Bucarest a suscité un tollé par son intention de procéder à des changements majeurs dans le domaine de la justice. La société civile, les principales institutions du secteur judiciaire, l’ambassade américaine à Bucarest, les partis de l’opposition et le président Klaus Iohannis lui-même ont durement critiqué l’intention de l’Exécutif d’adopter à la va – vite, par décret d’urgence, deux projets de loi – l’un visant une grâce collective, l’autre – une dépénalisation de certaines infractions associées à la corruption.

    Une intention motivée par le gouvernement par le surpeuplement des prisons roumaines. Selon les opposants à l’initiative, ces modifications profiteraient en fait à certains hommes politiques influents se trouvant derrière les barreaux. Des milliers de personnes ont donc protesté mercredi et jeudi soir à Bucarest et dans plusieurs grandes villes de Roumanie demandant tolérance zéro pour la corruption et dénonçant ce qu’elles ont appelé « une attaque contre la démocratie ».

    A leur tour, le Parquet Général, la Direction Nationale Anticorruption (DNA), la Direction d’investigation des infractions liées au crime organisé et au terrorisme (DIICOT) ont critiqué les projets que l’Exécutif a fini par soumettre au débat public. A part les hommes politiques condamnés pour corruption, des criminels dangereux et des pédophiles seraient aussi mis en liberté si les deux projets de loi étaient adoptés, insistent les représentants des institutions mentionnées.

    De plus, les modifications proposées dépénaliseront totalement ou partiellement l’abus de fonction, la négligence au travail et le conflit d’intérêts. La chef de du Parquent national anticorruption, Laura Codruta Kovesi explique : « On veut réformer, d’urgence, la justice roumaine par la modification de trois infractions : l’abus de fonction, la négligence au travail et le conflit d’intérêts, qui seraient totalement ou partiellement dépénalisées. Seules certaines catégories de fonctionnaires, dont ministres, secrétaires d’Etat, sénateurs, députés, magistrats, policiers, maires, présidents de conseils départementaux, directeurs, sont susceptibles de commettre ces trois infractions », a insisté Laura Codruta Kovesi.

    Les projets des deux décrets d’urgence seront examinés jusqu’au 27 janvier par le Conseil Supérieur de la Magistrature. Vu ce scandale, l’ambassadeur américain à Bucarest, Hans Klemm, a affirmé que toute mesure à même d’affaiblir l’Etat de droit était inopportune. De même, le Parti National Libéral (PNL) et l’Union Sauvez la Roumanie (USR), les deux d’opposition, n’excluent pas la possibilité de déposer une motion contre le ministre de la Justice, Florin Iordache.

    Ces derniers jours, le président Klaus Iohannis a déclaré que l’adoption d’une telle législation anéantirait l’Etat de droit et éloignerait la Roumanie des valeurs européennes et euro-atlantiques. Reste à voir si l’Exécutif de Bucarest ira jusqu’au bout avec son initiative ou s’il fera un pas en arrière, un pas demandé par tous. (Trad. Valentina Beleavski)