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  • L’Institut de documentation technique de Roumanie

    L’Institut de documentation technique de Roumanie

    Les institutions, généralement mal perçues mais importantes pour comprendre le passé

      

    L’histoire des institutions n’est pas toujours aussi fascinante que la grande histoire ou la petite histoire, voire même que l’histoire d’une découverte qui a changé le visage du monde. Les institutions sont généralement perçues comme des espaces froids et dépersonnalisés, où une autorité impose l’ordre et sa volonté aux citoyens. Il n’en reste pas moins que l’histoire des institutions est d’une grande importance pour connaître le passé, car autant la créativité humaine que la routine quotidienne se reflètent dans leur existence et dans leur fonctionnement. Les gens nouent des liens particuliers avec les institutions, et ces dernières sont liées dans leur esprit et par leurs fonctions à une époque particulière.

     

    1945 : le régime soviétique impose de nouvelles institutions en Roumanie

     

    En Roumanie, le régime communiste met son pied à l’étrier à partir de 1945, avec le soutien direct de l’armée d’occupation soviétique. Aussi, la Roumanie entrait dans une nouvelle ère, marquée par la destruction des institutions considérées par le nouveau régime comme bourgeoises, obsolètes, servant les intérêts des classes aisées, pour les remplacer par des institutions calquées sur le modèle soviétique. Mais le nouveau régime ne pouvait pas se passer aussi facilement de tous les professionnels compétents qui avaient travaillé pour l’ancien régime, et notamment des ingénieurs, indispensables pour la mise sur pied de la nouvelle économie centralisée dirigée par le parti communiste. Alors qu’une partie de l’ancienne élite technique roumaine avait été jetée en prison pour des raisons idéologiques, les survivants tentaient tant bien que mal de faire face aux exigences idéologiques du nouveau régime.

     

    Les débuts de l’Institut de documentation technique de Roumanie

     

    L’Institut de documentation technique de Roumanie, fondé en 1949, avait pour tâche de collecter les informations et d’élaborer des synthèses liées à l’état du développement technologique du pays.

     

    A la tête de l’institution à ses débuts, l’ingénieur Gheorghe Anghel se rappelait dans une interview de 2003 et conservée par le Centre d’Histoire Orale de la Radiodiffusion Roumaine, de cette première période.

     

    Gheorghe Anghel : « L’Institut de documentation technique de Roumanie est devenu l’un des meilleurs instituts de documentation et d’information des pays socialistes. Des spécialistes de l’étranger nous rendaient régulièrement visite pour prendre de la graine, pour voir comment l’on organisait notre activité en Roumanie. L’Institut comptait à l’époque 24 bureaux d’information-documentation, répartis par branche et par domaine, et spécialisés dans la promotion des innovations techniques dans leur domaine de compétence. »

     

    La principale source d’information technique à destination des ingénieurs

     

     Situé au centre de Bucarest, sur la célèbre artère Calea Victoriei, l’Institut de documentation technique de Roumanie était la principale source d’information technique à destination des ingénieurs notamment. Sa création avait été inspirée par un institut soviétique aux objectifs similaires. Doté d’un impressionnant fonds de livres techniques et d’importantes collections de revues spécialisées, d’une salle de lecture généreuse, l’institut accueillait tous ceux qui souhaitaient rester connectés aux dernières nouveautés de leur domaine. Sa mission était de recueillir et de centraliser l’ensemble des connaissances techniques au niveau de chaque branche et domaine d’activité, s’appuyant dans sa mission sur les 24 bureaux d’information-documentation.

     

    Gheorghe Anghel : « La mission de l’Institut et de ses bureaux était plutôt complexe. Elle ne se limitait pas seulement à la réception de livres et de revues spécialisés, il fallait encore classer et promouvoir l’information contenue dans ces sources d’information. Au sein de l’Institut, des services spécialisés s’employaient de rendre accessible l’information recueillie, en signalant l’existence du contenu des revues existantes, en photocopiant leurs résumés, en les organisant en plusieurs collections, qui étaient distribuées sur base d’abonnement aux principaux intéressés. L’on traitait l’information contenue, on la classait, on la rendait disponible. »  

      

    Une institution qui n’a pas échappé à la censure

     

              L’institut constituait donc une véritable mine d’information destinée aux ingénieurs et aux autres spécialistes travaillant dans les différents domaines de l’industrie. Mais la censure du régime n’était pas moins présente qu’ailleurs.

     

    Gheorghe Anghel : « Certaines publications bénéficiaient d’un régime spécial. Elles n’étaient pas accessibles en salle de lecture. Il s’agissait des publications qui pouvaient contenir divers articles moins conformes à la politique du parti. Il fallait donc disposer d’un droit d’accès spécifique et accéder à une salle de lecture fermée aux autres où ce type de publications était conservé. Je me souviens ainsi d’un livre en anglais qui traitait de ce mystérieux phénomène survenu dans l’Oural. Pour étayer la thèse d’une catastrophe atomique masquée par le régime soviétique, l’auteur s’appuyait sur des documents publiés en l’URSS, dans des revues spécialisées. À cette époque, l’accès libre à ce type d’information était totalement impensable. »

      

    La fin de l’Institut de documentation technique

     

    Au fil des ans l’institut se bâtit une solide réputation, comptant dans ses rangs plusieurs centaines de documentaristes spécialisés en langues étrangères et organisant des colloques et des conférences internationales. En 1974 pourtant, Elena Ceaușescu, épouse de Nicolae Ceaușescu et présidente du Conseil national des sciences et de la technologie, décide de rationaliser l’activité de l’institut et réduit le nombre d’employés à 160. Dans les années 1980, à cause de la crise généralisée que traversait la société roumaine et des coupes sombres opérées par le pouvoir dans les acquisitions des publications payées en devises étrangères, l’activité de l’institut dégringole. Une descente aux enfers qui ne finira qu’avec le renversement du pouvoir communiste, fin 1989. (Trad. Ionut Jugureanu)

     

     

  • 24.01.2020 (mise à jour)

    24.01.2020 (mise à jour)

    Union – Les 161 ans écoulés depuis l’Union des principautés roumaines de Moldavie et de Valachie ont été marqués ce vendredi, 24 janvier, partout dans le pays par différents événements. Le 24 janvier 1859, Alexandru Ioan Cuza – désigné prince régnant de la Moldavie moins de trois semaines auparavant – a été élu, à l’unanimité, prince régnant de la Valachie par l’Assemblée élective de Bucarest. Il devenait ainsi le dirigeant des deux principautés. Le règne d’Alexandru Ioan Cuza (1859-1866) a jeté, à travers des réformes radicales, les bases institutionnelles de la Roumanie moderne. Le processus de constitution de l’Etat national roumain a été finalisé en 1918, à la fin de la Première Guerre Mondiale. A ce moment-là, toutes les provinces historiques à population majoritaire roumaine, qui faisaient partie jusqu’alors des empires voisins, se sont unies avec la Roumanie.

    Anniversaire – « Le besoin des Roumains d’être ensemble, devenu par la suite un idéal national – c’est ce qu’a rendu possible la première Union, la base de la Roumanie moderne et européenne d’aujourd’hui ». Cette déclaration a été faite vendredi par le président roumain, Klaus Iohannis, à Iasi (est) aux manifestations consacrées à l’anniversaire de la petite Union. « L’Union a été l’œuvre extraordinaire de la génération de 1848 et du prince régnant Alexandru Ioan Cuza et les politiciens d’aujourd’hui doivent assumer le rôle de réformateurs », a encore dit le chef de l’Etat, qui a ajouté : « Les Roumains ont montré qu’ils souhaitent avoir un pays moderne, prospère, européen, où chaque citoyen soit respecté, puisse avoir une vie décente et où les institutions de l’Etat résolvent les problèmes de manière efficace et rapide ». Présent lui aussi à Iasi, le premier ministre Ludovic Orban, a fait référence à la construction d’un nouvel hôpital régional dans la ville et aux investissements dans l’infrastructure routière, notamment dans l’autoroute censée relier le centre et l’est du pays.

    Diaspora – La Convention des Roumains du monde a eu lieu vendredi au Palais du Parlement de Bucarest. Selon le ministère roumain des AE, cette édition a réuni un nombre record de participants – représentants du milieu associatif roumain de l’étranger et du milieu académique ou des cultes roumains de la diaspora, aux côtés de journalistes, écrivains, diplomates et experts des relations internationales. L’événement s’est avéré une plate-forme utile pour débattre de sujets d’actualité liés à la relation entre les Roumains établis à l’étranger et la Roumanie. Les discussions ont aussi porté sur les manières dont la diaspora roumaine est représentée au Parlement de Bucarest, sur le statut des Roumains sur le marché de l’emploi de l’UE et sur les solutions à mettre en place afin de déterminer les Roumains de l’étranger à rentrer au pays. « Les Roumains vivant au-delà des frontières nationales sont une « ressource précieuse » et une composante importante de la société, face à laquelle, l’Etat et les autorités roumaines ont une grande responsabilité », a déclaré à cette occasion le premier ministre roumain Ludovic Orban.

    Institut – Le ministère des Fonds européens de Bucarest lancera les démarches pour financer la création d’un Institut national de Génomique, a fait savoir le ministre Marcel Bolos. Une telle institution est nécessaire en Roumanie afin de promouvoir ce type de médecine qui porte sur le diagnostic et le traitement des maladies causées par des mutations génétiques et pour soutenir la réforme de la recherche et des services médicaux. Ce projet aura aussi un impact important sur les malades de cancer et sur les traitements personnalisés, mais aussi sur les patients touchés de maladies rares, sans oublier la capacité de dépister certains risques pendant la grosses, a encore expliqué le ministre.


    Tennis de table – La sélection féminine de tennis de table de Roumanie s’est qualifiée vendredi aux JO de Tokyo après avoir vaincu l’équipe de l’Inde, dans un match décisif du tournoi préolympique du Portugal. Ces deux joueuses portent à 53 le nombre total de sportifs roumains qualifiés jusqu’ici au JO 2020.

    Tennis – La Roumaine Simona Halep (n° 3 mondiale) jouera samedi contre Youlia Poutintseva du Kasakhstan (n° 38 WTA) au 3e tour de l’Open d’Australie, le premier tournoi du Grand Chelem de l’année. C’est pour la première fois que ces deux sportives s’affrontent. Finaliste à Melbourne en 2018, Simona Halep est la seule Roumaine qui reste dans la compétition de simple de ce tournoi. Par ailleurs, dans la compétition de double, le duo formé du Roumain Horia Tecau et du Néerlandais Jean-Julien Rojer a été vaincu vendredi par les Australiens Max Purcell et Luke Saville au 2e round de l’épreuve masculine. A l’épreuve féminine de double, la Roumaine Raluca Olaru et la Slovène Dalila Jakupovic se sont inclinées devant Timea Babos (Hongrie) et Kristina Mladenovic (France). Monica Niculescu reste ainsi la seule roumaine de la compétition de double. Aux côtés de la Japonaise Misaki Doï, elle affrontera le duo japonais Nao Hibino/Makoto Ninomiya.

    Météo – Dans les 24 prochaines heures le ciel sera variable sur l’ouest et le sud du pays et plutôt clair sur le reste du territoire. Les températures maximales seront à la hausse et iront de 2 à 14 degrés.

  • Un prix récompense le travail de la médiathèque de l’Institut français de Timisoara

    Un prix récompense le travail de la médiathèque de l’Institut français de Timisoara

    Acteur incontournable de la vie culturelle locale
    depuis 1992, comme c’est écrit sur son site officiel, l’Institut français de
    Timisoara a reçu début octobre une nouvelle confirmation de ses mérites: sa
    Médiathèque s’est vue décerner le 2 octobre à Paris, le Prix Livres Hebdo de la
    Bibliothèque francophone Hors de France pour le festival jeune public La Maison
    des Lutins 2019. Organisé depuis huit ans déjà, au mois de mai, cet événement
    propose aux enfants un weekend magique, comme l’affirme le directeur de
    l’Institut français de Timisoara, M. Cyrill Fierobe, au micro de RRI.

  • Un café et une dose de culture, s’il vous plaît !

    Un café et une dose de culture, s’il vous plaît !

    Cafékultour – La Semaine des cafés rythmera, tout au long de cette semaine du 16 au 22 avril 2018, la vie culturelle de la future Capitale culturelle européenne 2021. Avec cette 14e édition, le festival confirme son identité et réaffirme son choix de faire entrer la jeune création dans des lieux alternatifs, afin de la rendre plus accessible. Les organisateurs de Cafékultour sont les mêmes : l’Institut français de Timisoara et le Centre Culturel Allemand, avec l’appui de l’Ambassade de France en Roumanie, de l’Institut Goethe et de la Mairie de la ville. Et c’est Cyrille Fierobe, le directeur de l’Institut français de Timisoara, qui lance l’invitation à ne pas rater les sept événements de cette semaine, ni les prochains grands rendez-vous à l’affiche du printemps et du début de l’été.



  • Nachrichten 09.04.2018

    Nachrichten 09.04.2018

    Bukarest: Die orthodoxen und griechisch-katholischen Christen feiern den Ostermontag. Der Ostermontag ist ebenso wie Ostersonntag und Karfreitag für die Menschheit von großer Bedeutung. Sie bilden zusammen die Osterfeiertage und erinnern an den Leidensweg, das Sterben sowie die Auferstehung von Jesus Christus. Als höchstes Fest der Gläubigen wird die Osterzeit auch als Dreitagefeier bezeichnet. Am Ostermontag wurde in den Kirchen der gleiche Gottesdienst wie in der Osternacht gehalten und die heilige Liturgie gesungen. Die Priester trugen weiße Gewänder und hielten in den Händen die brennende Kerze, mit der sie in der Osternacht das heilige Licht verteilt haben. Diese Woche steht unter dem Zeichen des Lichtes, dem Symbol der Auferstehung Christus. Die Christen begrüßen sich mit “Christus ist auferstanden – er ist wahrhaftig auferstanden!“




    London: Im Zeitraum 10.-12. April findet die 47. Internationale Buchmesse in London statt. Rumänien beteiligt sich zum 11. Mal konsekutiv mit einem Programm, das vom Rumänischen Kulturinstitut verfasst und produziert wurde. Die rumänischen Veranstaltungen finden unter dem Titel Writing and Making History: Remembering the Great War Generation statt und erzählen besonders über die Teilnahme der Rumänen an dem Ersten Weltkrieg und über die Große Vereinigung.




    Bukarest: Die erste Sitzung der Nationalen Kommission für den Beitritt Rumäniens zum Euroraum wird am Donnerstag stattfinden. Das Hauptthema wird die Debatte über die Konvergenzkriterien für den Übergang zum Euro sein. Premierministerin Viorica Dăncilă hatte am 21. März die Gründung einer derartigen Kommission bekanntgegeben. Sie erklärte, der Beitritt zum Euroraum sei das wichtigste Projekt Rumäniens seit dem EU-Beitritt. Die rumänische Premierministerin fügte hinzu, die Kommission habe die Aufgabe, den Plan für den Beitritt Rumäniens zum einheitlichen Mechanismus des Beitritts zum Euroraum zu erarbeiten und die rumänische Gesellschaft auf diesen bedeutenden Schritt vorzubereiten.




    Bukarest: Mehr als 50.000 Angestellte des Innenministeriums, Polizisten und Gendarmen, sorgen diese Tage für Ordnung und öffentliche Sicherheit in Rumänien. Sie sind besonders in den Gegenden, wo Klöster und Kirchen liegen, einsatzbereit. Diese Tage finden rund 700 öffentliche Veranstaltungen statt, an denen mehr als 250.000 Menschen erwartet werden. Die Verkehrspolizei überwacht mit mehr als 300 Einsatzwagen den Verkehr und wird auch von Hubschraubern unterstützt. 800 Feuerwehrwagen und 300 Teams des Rettungsdienstes SMURD sind auch bereit, bei eventuellen Notsituationen zu intervenieren.



    Bukarest: Das Bukarester Institut Eudoxiu Hurmuzachi“ für die Rumänen in aller Welt organisiert zusammen mit dem Bildungszentrum Lauder-Reut“ in der Zeit 9.-13. April den Marsch der Holocaust-Überlebenden – zusammen mehr erfahren“. An diesem Kulturprojekt beteiligen sich junge Menschen aus 52 Ländern. Die rumänische Delegation besteht aus Schülern und Lehrern von der Lauder-Reut-Schule in Bukarest,und von Schulen aus der Republik Moldau. Das Projekt ist Teil des Programms Karavane der rumänischen Identität“, das vom Institut Eudoxiu Hurmuzachi“ und vom Ministerium für die Rumänen in aller Welt organisiert wird. Besagtes Programm enthält mehrere Kulturevents zur Förderung der rumänischen Kultur und zur Konsolidierung der nationalen Identität der Rumänen und ist Teil des Strategischen Programms Rumänischer Kulturraum – Hundert Jahre seit der Großen Vereinigung – 1918-2018“

  • Ist das Cantacuzino-Institut noch zu retten?

    Ist das Cantacuzino-Institut noch zu retten?

    Das 1921 gegründete Cantacuzino-Institut hat eine sehr lange offizielle Bezeichnung: das Nationale Forschungs- und Entwicklungszentrum für Mikrobiologie und Immunologie. Sein Auftrag stimmt mit der öffentlichen Gesundheit überein, die sowohl im Rahmen der Forschungstätigkeit als auch durch das eigene Angebot von Produkten und Dienstleistungen gefördert wird. Vor 1990 hatte das Cantacuzino-Institut ein breites Angebot an selbst hergestellten Impfstoffen. Jahre später führten Unterfinanzierung, mangelhaftes Management und die Nichteinhaltung der WHO-Normen zur Einstellung der Produktion, schrittweise bei allen Impfstoffen. So begann der freie Fall eines der besten Forschungsinstitute in Europa.



    Von den ursprünglichen Millionen Impfdosen produzierte das Institut nach 2010 nur noch einige Hunderttausend Grippe-Impfungen im Jahr. Kritisch wurde die Situation nach 2014, als die Nationale Arzneimittelagentur dem Cantacuzino-Institut die Marktgenehmigung für das eigene Erzeugnis entzog. Die Maßnahme wurde getroffen, nachdem bei Tests eine sehr hohe Konzentration an Endotoxinen in dem Impfstoff nachgewiesen worden war. Das hätte zu Nebenwirkungen bei der Verabreichung führen können, etwa Fieber oder gar einem anaphylaktischen Schock.



    Das Institut habe praktisch drei Tätigkeitsfelder: die Herstellung von Impfstoffen und anderen biologischen Erzeugnissen, die Herstellung von Kulturmedien und von Reagenzien, erklärt Alexandru Rafila, der Vorsitzende der Rumänischen Mikrobiologie-Gesellschaft. Zurzeit sei die Forschungstätigkeit noch im Gange, sie werde durch Zuschüsse finanziert. Im Produktionsbereich würden nach wie vor noch Kulturmedien sowie ein Lebensmittelzusatzstoff erzeugt, der SOD heißt, so Rafila.



    Die Regierung unternahm 2014 einen ersten Rettungsversuch für das Cantacuzino-Institut. Dieses sollte vom Gesundheitsministerium zum Bildungsministerium übertreten, es wurde auch ein Memorandum für die Umstrukturierung unterzeichnet. In dem Dokument war etwa die Löschung der Schulden beim Finanzamt vorgesehen, anschließend erhielt das Institut nach der Haushaltskorrektur Finanzmittel für die Tilgung der Schulden als auch für die Gehaltszahlungen bis Ende 2015.



    2016 wurde das Institut gemäß der Vision der neuen Regierung wieder dem Gesundheitsministerium angegliedert. Und jetzt kündigte Ministerpräsident Mihai Tudose die Umwandlung des Cantacuzino-Instituts in eine Militäreinheit, die von dem Verteidigungsministerium verwaltet werden soll. Das, weil es dabei um ein Forschungsinstitut mit strategischem Auftrag bei der Produktion von Impfstoffen gehe. Damit würde die Unabhängigkeit Rumäniens und der Fortbestand einer fast 100 Jahre alten rumänischen Marke gewährleistet, hieß es.

  • Ainsi va le carnaval

    Ainsi va le carnaval

    L’été des festivals est en train de s’installer, et le public – les publics de Bucarest et de Roumanie seront très bientôt dans l’embarras du choix, devant des affiches de théâtre et de cinéma l’une plus alléchante que l’autre. En attendant ce foisonnement de spectacles de l’été 2017, Radio Roumanie Internationale et son invitée d’aujourd’hui vous lancent une invitation à une soirée théâtre bien particulière, accueillie ce soir, le 27 juin, par la salle Elvire Popesco de l’Institut français de Bucarest.



  • Nachrichten 08.12.2016

    Nachrichten 08.12.2016

    BERLIN: Der rumänische Au‎ßenminister Lazăr Comănescu beteiligt sich am Donnerstag und Freitag in Hamburg an dem 23. Treffen des Ministerrates der Organisation für Sicherheit und Zusammenarbeit in Europa (OSZE). Es ist das Hauptereignis des Jahres, das die Chefdiplomaten und hohen Vertreter der 57 Teilnehmerländer, gemeinsam mit Vertretern der OSZE-Partnerstaaten vereint. Laut dem Auswärtigen Amt, findet der Hamburger Rat in einem komplexen politischen Kontext statt, gekennzeichnet durch wichtige Herausforderungen für die regionale Sicherheit und Stabilität, den Mangel an Fortschritten hinsichtlich der langanhaltenden Konflikte, die Intensivierung der Terrorbedrohungen im OSZE-Raum und die Vertiefung der Flüchtlingskrise“. Die Teilnehmerstaaten werden Beschlüsse zu aktuellen Themen der Dreibereichsagenda der Organisation besprechen und verabschieden — Politik-Militär, Wirtschaft und Umwelt, Humanitär. Mit dem Treffen des OSZE-Ministerrates in Hamburg endet die amtierende deutschen Präsidentschaft der OSZE. 2017 übernimmt Österreich die OSZE-Ratspräsidentschaft.



    SPORT: Die rumänische Handballmannschaft hat am Mittwochabend Olympiameister Russland, in ihrem zweiten Spiel der Gruppe D bei der Europameisteschaft in Schweden, 22-17 besiegt. Die Rumänninen hatten das erste Spiel 21–23 vor Norwegen, dem amtierenden Europa- und Weltmeister verloren. Am Freitag tritt Rumänien gegen Kroatien im Entscheidungsspiel für die Qualifikation in die sogenannten Hauptgruppen an. Wir erinnern daran, dass Rumänien von dem spanischen Trainer Ambros Martin geführt wird. Dieser ersetzte letzten Monat den Schweden Tomas Ryde, mit dem die Mannschaft gemeinsam die Bronzemedaille bei der WM 2015 in Dänemark gewonnen hatte.



    BUKAREST: Der Rumänische Nationalrat zur Anerkennung der Titel, Diplome und Hochschulzertifikate hat am Donnerstag beschlossen, dass die Leiterin der Antikorruptionsbehörde, Laura Codruta Kövesi, ihre Doktorarbeit nicht plagiiert hat. Die Ratsmitglieder beschlossen, dass es keine gravierende Unregelmä‎ßigkeiten in der besagten Arbeit gibt und schlugen die Beibehaltung des Doktortitels vor. Die Plagiatbeschwerde wurde von einer Nichtregierungsorganisation eingereicht. Mitte November hatte der Ethik-Ausschuss der Westuniversität Temeswar angekündigt, dass 564 Zeilen der Doktorarbeit von Laura Codruţa Kövesi anderen Quellen ähnlich sind. Was die Plagiatsbeschwerde anbelangt, teilten die Fachleute mit, dass diese teilweise begründet und fundiert sei. In letzter Zeit wurden mehrere Prominente in Rumänien — Politiker und Würdenträger — mit Plagiatsvorwürfen konfrontiert.



    BUKAREST: Das Institut für die Untersuchung der Verbrechen des Kommunismus und für die Bewahrung der Erinnerung an das Rumänische Exil (ICCMER) wird von jetzt an museale Aktivitäten und Ausstellungen in Rumänien und im Ausland organisieren können. Dieser Beschlu‎ß wurde am Donnerstag in einer Sitzung der Bukarester Regierung getroffen. Ferner präzisierte die Exekutive, dass das ICCMER nationale Datenbanken mit Informationen über den rumänischen Kommunismus, über antikommunistische Kämpfer und Opfer des Kommunismus sowie über Gedenkstätte verwalten wird. Dezember 1989 wurde das kommunistische Regime in Rumänien gestürzt.



    SPORT: Die rumänische Handballmannschaft der Damen hat am Mittwochabend Olympiameister Russland, in ihrem zweiten Spiel der Gruppe D bei der Europameisteschaft in Schweden, 22-17 besiegt. Die Rumänninen hatten das erste Spiel 21–23 vor Norwegen, dem amtierenden Europa- und Weltmeister verloren. Am Freitag tritt Rumänien gegen Kroatien im Entscheidungsspiel für die Qualifikation in die sogenannten Hauptgruppen an. Wir erinnern daran, dass Rumänien von dem spanischen Trainer Ambros Martin geführt wird. Dieser ersetzte letzten Monat den Schweden Tomas Ryde, mit dem die Mannschaft gemeinsam die Bronzemedaille bei der WM 2015 in Dänemark gewonnen hatte.

  • En français depuis à 80 ans

    En français depuis à 80 ans

    80 ans. Prononcez à haute voix juste ce chiffre, cet âge, devant une assistance et observez celle-ci. Dans certains yeux vous verrez l’ombre d’une crainte, celle de la version pessimiste de la vieillesse. Sur nombre de lèvres, vous allez toutefois voir des sourires, de toutes sortes, mais vous remarquerez, sans doute, ceux qui mêlent dans un même geste un brin de nostalgie, d’admiration et d’envie. Si, pour un être humain, souffler ses 80 bougies c’est faire tout de même un petit effort physique, nous avons quelqu’un à Bucarest qui balaye d’un revers de main des mots d’esprit tels « les jeunes vont en bande, les adultes par couples et les vieux tout seuls ». Aujourd’hui, c’est l’anniversaire des 80 ans de l’Institut français de Bucarest et RRI Spécial amène la fête chez vous, en Roumanie et dans le monde. Nous allons passer près d’une heure ici, entre les murs de la villa du 77 boulevard Dacia, maison que certains surnomment « la dame blanche aux yeux bleu ». Mais plus que de murs et d’institutions, il sera question de l’état d’esprit que les Roumains associent à l’Institut Français.



    Débat avec Christophe Gigaudaut, directeur général de l’Institut français de Roumanie, Irina Petrescu, directeur délégué de l’Institut français de Bucarest, Richard Edwards, auteur du livre « Bucarest 77 boulevard Dacia — une histoire franco-roumaine » (en français, aux Editions Non-Lieu, et en roumain, chez Humanitas), Alexandra Ilina, étudiante, Ileana Taroi, journaliste.




  • Nachrichten 26.11.2015

    Nachrichten 26.11.2015

    BUKAREST: Präsident Iohannis hat sich am Donnerstag mit den Botschaftern der EU-Staaten in Bukarest getroffen. Dabei kamen die Rolle Rumäniens innerhalb der EU, mögliche Lösungen für einen Migrationsstopp und die Terrorangriffe von Paris zur Sprache. Der Staatschef erklärte, Rumänien möchte zum Kern der Europäischen Union gehören. Auf das Migrationsproblem angesprochen, sagte Iohannis, dass die europäischen Staaten mit den Transit- und Herkunftsländern zusammenarbeiten müssen, um die Flüchtlingswelle zu stoppen.



    BUKAREST: In der rumänischen Hauptstadt ist am Donnerstag die Generalversammlung der Schwarzmeer-Wirtschaftskooperation angelaufen. Der amtierende Präsident der parlamentarischen Versammlung der Organisation ist derzeit der rumänische Senatsvorsitzende Călin Popescu-Tăriceanu. Er bekräftigte in seiner Ansprache vor den angereisten Mitgliedern der Organisation, dass das Schwarze Meer das strategische Bindemittel der Kooperation bleiben müsse. Im aktuellen geopolitischen und wirtschaftlichen Kontext sollten die Vorteile der Region nicht unterschätzt werden: Dabei handelt es sich um ein Gebiet von 20 Millionen Quadratmetern und einer Einwohnerzahl von 350 Millionen Meschen. Deshalb habe die Region eine bedeutende geostrategische Rolle, sagte Tăriceanu bei der Eröffnung der 46. Generalversammlung der Organisation, die bis Freitag in Bukarest stattfindet. Die Tagung der Schwarzmeer-Wirtschaftskooperation bringt 76 Abgeordnete aus 12 Schwarzmeerländern in der rumänischen Hauptstadt zusammen.



    BUKAREST: Die Leitung des Instituts für Notsituationen Bukarest-Ilfov wurde nach einer internen Untersuchung entlassen. Die Untersuchung hatte ergeben, dass die Institution über frühere Veranstaltungen mit großer Beteiligung im Bukarester Club Colectiv in Kenntnis gesetzt worden war. Dennoch hatte das Institut keine Kontrollen der Sicherheitslage im Club durchgeführt. Am Mittwoch gab die Staatsanwaltschaft bekannt, dass sie im Falle der Clubbesitzer den Tatbestand der fahrlässigen Körperverletzung in fahrlässige Tötung geändert habe. Die Strafverfolgung soll zudem auch gegen den Feuerwerk-Dienstleister und den Pyrotechniker eingeleitet werden. 60 Menschen kamen infolge der Brandkatastrophe vom 30. Oktober im Bukarester Nachtclub ums Leben. 38 Verletzte im schweren oder kritischen Zustand werden derzeit in Bukarester Krankenhäusern behandelt, weitere 39 sind ins Ausland verlegt worden.



    CHISINAU: Brüssel empfiehlt den führenden Politikern in Chişinău, sich bedingungslos an den Verhandlungstisch zu setzen. Die Beratungen zwischen Präsident Nicolae Timofti und Parlamentsparteien zur Ernennung eines Kandidaten für das Premierminister-Amt wurden auf Freitag verschoben. Das Parlament hatte Ende vorigen Monats der Exekutive des Liberal-Demokraten Valeriu Streleţ das Vertrauen entgozen. 65 der 101 Abgeordneten folgten dem Misstrauensantrag der prorussischen Opposition. Streleţ hatte sein Amt erst Ende Juli angetreten. Falls das Parlament keine neue Regierung bis Januar 2016 im Amt bestätigt, kann es aufgelöst werden.

  • Institut für Statistik veröffentlicht Rumänien-Barometer

    Institut für Statistik veröffentlicht Rumänien-Barometer

    Rumäniens Bevölkerung wird in den kommenden Jahrzehnten weiter schrumpfen — laut Schätzungen könnte sie bis 2060 auf circa 12 Millionen fallen. Die demographischen Daten sind von dem Nationalen Institut für Statistik veröffentlicht worden, im Vorfeld des Weltbevölkerungstags am 11. Juli, des Tags des Statistikers und des 155. Jahrestags der rumänischen Statistik.



    Im vergangenen Jahr hat die Anzahl der Jugendlichen in Rumänien um 50.000 abgenommen. Darunter fallen Personen unter 14 Jahren. Die ältere Bevölkerung über 65 Jahre ist um fast 40.000 Menschen gestiegen. Fast 54% der Bevölkerung lebte Anfang dieses Jahres in ländlichen Gebieten. Der Anteil der Frauen an der Gesamtbevölkerung beträgt 51,2%, absolut betrachtet sind es fast um 10.000 mehr Frauen als Männer. Die durchschnittliche Lebenserwartung der Frauen beträgt mehr als 78 Jahre und liegt damit über dem rumänischen Durchschnitt von 74,5 Jahren, der ebenfalls von dem Institut für Statistik errechnet wurde.



    Indes ist das Institut zu dem Schluss gekommen, dass das Durchschnittsgehalt im Mai dieses Jahres um fast 3% gegenüber dem Vormonat gesunken ist. Wirtschaftsexperte Constantin Rudniţchi ist der Ansicht, dass die gute Entwicklung der Volkswirtschaft sich nicht in einer entsprechenden Erhöhung der Gehälter widerspiegele. Die Erklärung dafür sei, dass die privaten Unternehmen nach der globalen Krise noch mit deren Auswirkungen kämpfen müssen, sagt Rudniţchi:



    Auch wenn die Industrie, global gesehen, immerhin um die 30% des Bruttoinlandsproduktes ausmacht, sind in Rumänien nur bestimmte Unternehmen leistungsstark — damit meine ich, dass vor allem Exportunternehmen sich weiterentwickeln, und zweitens Unternehmen, die über gro‎ße interne Absatzmärkte verfügen, etwa die Erdölhersteller, Erdölhändler, Erdgasunternehmen, mit einem Wort die Energiebranche”.



    Dadurch lässt sich wahrscheinlich auch die Tatsache erklären, dass die durchschnittlichen Monatseinkommen in Rumänien nur gut 91% der durchschnittlichen Ausgaben decken. Experten verweisen au‎ßerdem auf die abnehmende Inflation, die im Zeitraum Juni-Juli sich bei Null einpendeln oder sogar den Negativbereich erreichen könnte. In Rumänien ist die Entwicklung als ungewöhnlich zu bewerten, nachdem die Ökonomen sich in den vergangenen 20 Jahren wie besessen mit der zu hohen Inflation befasst hatten. Das historische Rekordtief der Inflationsrate könnte der Nationalbank ermöglichen, die Inflationsprognose für dieses Jahr nach unten zu korrigieren, sagen Experten. Und damit würde neuer Spielraum für eine erneute Herabsetzung des Leitzinses geschaffen.

  • Nachrichten 11.02.2014

    Nachrichten 11.02.2014

    BUKAREST: Die Anführer der regierenden Koalitionsparteien haben sich auch am Dienstag nicht über die Zusammensetzung der neuen Regierung einigen können. Der Vorschlag des sozialdemokratischen Ministerpräsidenten Victor Ponta sieht einerseits die Ernennung des liberalen Bürgermeisters von Hermannstadt, Klaus Iohannis, zum Innenminister und Vize-Ministerpräsidenten vor. Die Regierung sollte allerdings vier Vize-Ministerpräsidenten haben, die alle vier Parteien der regierenden Sozialliberalen Union vertreten. Eine neue Verhandlungsrunde wurde für Mittwoch anberaumt. Nebem dem Geschäftsbereich Inneres, sind auch die Finanzen, Gesundheit und Wirtschaft derzeit unbesetzt.



    BUKAREST: Der rumänische EU-Landwirtschaftskommissar Dacian Cioloş ist am Mittwoch mit Rumäniens Ministerpräsidenten Victor Ponta und Landwirtschaftsminister Daniel Constantin in Bukarest zusammengekommen. Dabei wurden die bestehenden Möglichkeiten für die rumänische Landwirtschaft und für den ländlichen Raum im Zuge der Gemeinsamen Agrarpolitik 2014-2020 besprochen. 2013 sei ein hervorragendes Jahr gewesen, sagte Ponta. Zum ersten Mal nach 1994 hätten die rumänischen Lebensmittel-Exporte die Importe überschritten, erklärte der Regierungschef. Ferner sprach sich Ponta für die Modernisierung der Landwirtschaft und Förderung des Öko-Bereichs aus.



    MADRID: Der delegierte Minister für rumänische Auslandsgemeinschaften, Cristian David, hat sich am Dienstag in der spanischen Hauptstadt mit Vertretern der rumänischsprachigen Medien in Spanien getroffen. Neben der in Aussicht gestellten Unterstützung für die Beteiligung rumänischer Staatsbürger am sozialen Alltag und an identitätsfördernden Projekten, sprach sich David für die Ausarbeitung einer Medienkampagne zur Image-Verbesserung der Gemeinschaft aus. Davor hatte sich der Amtsträger mit Vertretern der Madrider Regierung und des Parlaments getroffen. In Spanien bilden die Rumänen mit über einer Million Personen die grö‎ßte Einwanderer-Gemeinschaft.



    BUKAREST: Das Institut zur Untersuchung der Verbrechen des Kommunismus hat bei der Obersten Staatsanwaltschaft die Strafverfolgung des Leiters eines ehemaligen Arbeitslagers beantragt. Diesem werden Verbrechen gegen die Menschlichkeit vorgeworfen. Laut Angaben des Instituts soll der 87-jährige Florian Cormoş, als ehemaliger Chef eines Arbeitslagers im südost-rumänischen Cernavoda zwischen Dezember 1952 und Aprili 1953 ein Vernichtungssregime eingeführt haben. Dieses sah unter anderem die Folterung und das Verhungern der Häftlinge vor, sowie die Verweigerung medizinischer Versorgung. Laut der Akte mache er sich für den Tod von 115 sogenannten Gegenrevolutionären” schuldig. Cormoş ist der vierte kommunistische Folterer, dessen Name von dem besagten Institut öffentlich gemacht wird.

  • 09.07.2013

    09.07.2013

    Accord – Les autorités roumaines sont ouvertes à l’approfondissement de la coopération avec la Russie, a déclaré, mardi, à Moscou, le chef de la diplomatie roumaine, Titus Corlatean, à l’issue de l’entretien avec son homologue russe, Sergueï Lavrov. L’officiel roumain, qui a adressé au chef de la diplomatie russe l’invitation d’effectuer une visite à Bucarest, a souligné que le potentiel de coopération au niveau du dialogue bilatéral n’avait pas été entièrement valorisé, mais qu’il existait de bonnes perspectives en ce sens. Précisant que la Russie considère la Roumanie comme un partenaire important dans l’Europe du sud-est, Sergueï Lavrov a affirmé que son pays est intéressé par le développement stable et prédictible des relations bilatérales.


    Notons aussi qu’à l’occasion de cette visite, les deux ministres ont signé mardi un accord sur le financement d’un centre russe de science et de culture à Bucarest et d’un Institut culturel roumain à Moscou. Les deux responsables ont également approuvé le programme de coopération dans le domaine de la culture, de l’enseignement, des médias, du sport, de la jeunesse et du tourisme, ainsi qu’un plan de consultations entre les ministères des affaires Etrangères des deux pays, pour la période 2013 — 2014.



    CorruptionEn Roumanie, la santé, la justice, la police et l’éducation sont les domaines les plus touchés par la corruption. Une personne interrogée sur sept déclare avoir payé des pots-de vin dans le système sanitaire, cette dernière année, apprend-on grâce au Baromètre global de la corruption, rendu public mardi par Transparency International. Pour ce qui est de la perception du phénomène, la Roumanie se classe 6e parmi les membres de l’UE, soit en dessus de la moyenne européenne. A l’échelle globale, plus de la moitié des répondants considère que la corruption s’est accentuée au cours des deux dernières années. L’enquête, réalisée auprès de 114.000 personnes dans 107 pays, montre également une crise de confiance vis-à-vis de la classe politique. Dans 51 pays, les partis politiques sont considérés comme l’institution la plus corrompue et 55% des personnes interrogées pensent que l’action du gouvernement obéit à des intérêts particuliers.



    Finances – Une mission conjointe du FMI et de la Commission européenne est attendue à Bucarest le 17 juillet pour des discussions avec les autorités roumaines jusqu’à la fin du mois, a fait savoir le Ministère des finances publiques. Par ailleurs, le ministre délégué chargé du budget, Liviu Voinea, a participé ce mardi, à Bruxelles, à la réunion extraordinaire du Comité économique et financier, organisée avant la réunion d’Ecofin. L’officiel roumain a précisé que tous les Etats de l’UE ont accueilli favorablement la sollicitation de la Roumanie relative à un nouvel accord de type préventif avec le FMI. La semaine dernière, le premier ministre roumain Victor Ponta avait fait connaître l’intention de son cabinet de démarrer en juillet les négociations avec cette institution financière internationale, afin de conclure un nouvel accord pour une période de 2 ans.



    Coopération – Le ministre roumain de l’économie, Varujan Vosganian, s’est entretenu, ce mardi, à Erevan, avec le président de l’Arménie, Serzh Sargsyan et son premier ministre, Tigran Sarksian. Les discussions ont été ciblées sur les perspectives et le renforcement de la coopération économique bilatérale, dans plusieurs domaines: commerce, industrie, PMEs, tourisme, développement régional et administration publique, transports, agriculture, protection de l’environnement. L’officiel roumain a pris part aux travaux de la 4e session de la Commission mixte intergouvernementale roumano-arménienne de coopération économique. Varujan Vosganian participera mercredi à Erevan, au Forum d’affaires Arménie-Roumanie.



    Exercice – Du 8 au 20 juillet, la frégate roumaine Marasesti participe à l’exercice international Sea Breeze 13 qui se déroule en Mer Noire dans les eaux territoriales de l’Ukraine et dans le port d’Odessa. Les manœuvres conjointes visent à développer la coopération et à améliorer l’interopérabilité entre les armées de l’OTAN et celles de pays partenaires. Les militaires de plusieurs pays : Azerbaïdjan, Bulgarie, Canada, Géorgie, Allemagne, Italie, Roumanie, Etats-Unis, Turquie et Ukraine dérouleront des exercices de recherche et de sauvetage en mer, de surveillance du trafic des navires commerciaux ainsi que des tirs d’artillerie.