Tag: Institut Cantacuzino

  • 22.12.2017

    22.12.2017

    Révolution – La commémoration de martyrs de la Révolution anticommuniste de décembre ’89 se poursuit ce vendredi. Jeudi, le Parlement de Bucarest a organisé une réunion solennelle consacrée à la Révolution. Déclenchée par l’opposition des habitants de la ville de Timisoara à une décision abusive du pouvoir local, la révolution s’est rapidement répandue dans toute la Roumanie, culminant, le 22 décembre 1989, par la fuite du dictateur Nicolae Ceauşescu. Un millier de personnes ont perdu la vie et quelque 3.400 ont été blessées du 16 au 25 décembre 1989.

    Budget – Le Parlement de Bucarest doit se prononcer ce vendredi sur les projets de budget de l’Etat et de la sécurité sociale pour 2018. Les enveloppes de certaines institutions importantes sont passées presque sans modifications par rapport à la variante proposée par le gouvernement, alors que les amendements déposés par l’opposition n’ont pas obtenu l’accord de la majorité. L’opposition a donc fait savoir qu’elle ne voterait pas les projets. Le futur budget repose sur une croissance économique de 5,5%, sur un taux de change moyen de 4,55 lei pour un euro, un salaire mensuel moyen de 2.614 lei (565 euros) et sur un déficit du budget estimé à 2,97% du PIB. Le gouvernement affirme qu’il s’agit du budget le plus généreux des 28 dernières année, ciblé sur la santé, l’éducation et l’infrastructure. Pour sa part, l’opposition le décrit comme un budget d’austérité. Chômage – En Roumanie le taux de chômage atteint son plus haut niveau parmi les jeunes âgés de 15 à 24 ans, alors que la population active de Roumanie compte 9,291 millions de personnes. C’est ce que constate l’Institut national de la statistique. Entre juillet et septembre 2017, le taux d’emploi des 15 à 64 ans était de 65,3%, soit une baisse de 0,2% par rapport à la même période de l’année précédente. Au niveau national, entre juillet et septembre 2017, le taux de chômage a été de 4,7%. Plus précisément, le taux de chômage des hommes était de 5,3% alors que celui des femmes était plus réduit, à savoir de 4%. L’enquête constate également que le chômage concerne davantage le milieu rural (5,3), que celui urbain (4,3%).

    UE – Chaque Roumain doit sentir que la présidence tournante du Conseil de l’UE début 2019 vise les citoyens et leurs attentes en ce qui concerne l’Europe communautaire, a affirmé le ministre délégué aux Affaires Européennes, Victor Negrescu. Bucarest doit profiter de ce moment pour rendre plus connue la Roumanie. Toutes les ressources disponibles au niveau national et local seront utilisées en ce sens, a affirmé le ministre. « Notre objectif est que tout Roumain, où qu’il se trouve, sente qu’il détient, pour 6 mois, une partie de cette présidence de l’UE », a souligné Victor Negrescu.

    Institut – L’Institut national de recherche Cantacuzino de Bucarest, qui est aussi le plus important producteur de vaccins de Roumanie, est entré officiellement ce vendredi sous la tutelle du ministère de la Défense, alors que jusqu’ici il se trouvait au ministère de la Santé. Cette décision a été prise par le gouvernement en septembre dernier, par un décret d’urgence. Créé en 1921, l’Institut Cantacuzino a été un des meilleurs instituts de recherche en Europe, ayant produit de millions de doses de vaccins. Ses trois principaux domaines d’activité sont la production de vaccins, la recherche et la santé publique. Toutefois, en l’absence d’un financement adéquat, l’institution est entrée en déclin.

    Météo – Les températures sont assez basses pour cette période de l’année. Il pleut par endroit sur l’ouest, le centre et le nord du pays. Les températures maximales de la journée iront de moins 3 à 7 degrés. 1 seul degré et un peu de soleil à midi à Bucarest.

  • Renaissance d’un symbole?

    Renaissance d’un symbole?

    Créé en 1921, l’Institut national de recherche et de développement en microbiologie et immunologie Cantacuzino de Bucarest est impliqué dans le domaine de la santé publique, par son activité de recherche et de développement ainsi que par ses produits et services. Avant 1990, l’Institut « Catacuzino » avait un carnet de commandes bien rempli au chapitre « production de vaccins ». Depuis la chute du communisme, le manque de financement, le mauvais management et le mépris des normes de l’Organisation mondiale de la santé ont entraîné l’arrêt successif des lignes de production des vaccins.

    Un des meilleurs instituts de recherche d’Europe est ainsi entré en déclin, lentement mais surement. Les millions de doses de différents vaccins, fabriquées chaque année, n’étaient plus que quelques centaines de milliers de doses de vaccin antigrippal après 2010. Quatre ans plus tard, en 2014, la situation est devenue critique, à cause de l’immense scandale déclenché par l’interdiction de vente dudit vaccin, décidée par l’Agence nationale du médicament, suite à des tests ayant indiqué une teneur en endotoxines trop élevée ; cela aurait pu produire des réactions secondaires, telles la fièvre ou le choc anaphylactique. « L’Institut « Catacuzino » a trois domaines d’activité : la production de vaccins et d’autres produits biologiques, la production de milieux de culture cellulaire et la production de réactifs.

    Actuellement, seule la partie « recherche » est active et fonctionne sur la base de subventions. « Côté production, celle des milieux de culture cellulaire continue, ainsi que celle d’un supplément alimentaire végétal appelé SOD», précisait Alexandru Rafila, président de la Société roumaine de microbiologie. Fin 2014, les autorités roumaines décidaient de transférer l’Institut « Catacuzino » du ministère de la santé à celui de l’éducation.

    Un mémorandum de réorganisation stipulait l’effacement des dettes envers le Fisc, à cela s’ajoutant l’argent reçu lors d’un collectif budgétaire pour que l’Institut paye ses dettes envers l’Etat, les salaires des personnels et les frais de fonctionnement jusqu’à la fin de l’année 2015. Une année plus tard, en 2016, un autre gouvernement avec une autre approche – l’Institut « Catacuzino » retourne au ministère de la santé, tandis qu’à présent, le premier ministre Mihai Tudose annonce la décision de le transformer en unité militaire, gérée par le ministère de la défense. C’est un institut avec un rôle stratégique pour l’indépendance de la Roumanie en matière de production de vaccins, explique le chef du gouvernement. Et lui d’ajouter que c’est aussi une marque roumaine qui existe depuis près d’un siècle et qui a réalisé de nombreuses performances. (Trad. Ileana Taroi)

  • 28.08.2017

    28.08.2017

    Protestations – Quelques milliers de personnes ont protesté dimanche soir dans la capitale roumaine et dans plusieurs grandes villes du pays, contre les modifications que le ministre de la Justice souhaite opérer dans le domaine. Selon les manifestants, les récentes propositions de modification des lois régissant le système judiciaire de Roumanie sont une nouvelle tentative de fragiliser la lutte anticorruption. Ils ont demandé donc la démission du ministre Tudorel Toader et annoncé de nouvelles protestations pour le dimanche suivant. Pour sa part, Liviu Dragnea, le chef du principal parti au pouvoir, le Parti Social Démocrate, a expliqué que le projet en question n’était qu’une proposition et qu’il fallait avoir un débat sérieux à ce sujet. Vivement critiqué par l’opposition politique et par les médias, ce projet élimine, par exemple, la participation du chef de l’Etat à la procédure de désignation des procureurs chefs des Parquets anticorruption et antiterrorisme, place l’Inspection judiciaire sous la tutelle du ministère de la justice, ou encore introduit une ancienneté dans la profession supérieure à celle en vigueur pour le parcours de carrière des magistrats. Rappelons-le, en début d’année, la tentative du gouvernement de modifier, par décret d’urgence, les codes pénal et civil, a fait descendre dans la rue, au pays et à l’étranger, des centaines de milliers de Roumains qui ont accusé le pouvoir de vouloir exonérer de responsabilité pénale des personnages politiques et de l’administration, accusés de corruption.

    Education – Le premier ministre roumain Mihai Tudose doit s’entretenir aujourd’hui avec les représentants des syndicats de l’Education sur les problèmes majeurs du domaine. Parmi les sujets à aborder figurent l’élaboration d’une Loi de l’éducation nationale, les programmes scolaires obsolètes, le sous – financement du système et les injustices auxquelles se heurtent les employés de l’éducation. Pour leur part, les syndicats ont averti qu’en l’absence de solutions à leurs problèmes, la rentrée scolaire risquait de se dérouler dans le contexte d’un ample conflit.

    Cantacuzino – L’Institut Cantacuzino de Bucarest, dont le rôle stratégique est de garantir l’indépendance de la Roumanie dans la production de vaccins, doit redevenir fonctionnel. Pour s’assurer que cela arrive, il sera transformé en unité militaire. Cette déclaration a été faite par le premier ministre roumain Mihai Tudose, qui a demandé aux ministres de la Défense et de la Santé d’élaborer, d’ici un mois, un projet d’acte normatif visant à subordonner l’Institut Cantacuzino au ministère de la Défense. Créé en 1921, l’institut est une marque roumaine riche d’une historie de presqu’un siècle et de nombreuses performances. Avant 1990, l’Institut Cantacuzino avait un portefeuille consistant côté production de vaccins. Par la suite, l’absence de financements, une gestion inadéquate et le non-respect des normes imposées par l’Organisation Mondiale de a Santé – tout cela a entraîné l’arrêt de la production, tour à tour, de chaque vaccin.

    Avocat – Un avocat d’origine roumaine de Californie a été nommé par le président américain Donald Trump au poste de sous-secrétaire du Département du Commerce, en charge de la propriété intellectuelle et au poste de directeur de l’Office des Brevets et des Marques. Andrei Iancu est à présent avocat au sein de la société américaine Irell & Manella LLP, où son activité est ciblée sur des questions de propriété intellectuelle, lit-on dans un communiqué de la Maison Blanche. Il a défendu des clients d’industries variées et a plaidé entre autres devant l’Office des Brevets et des Marques et devant la Commission internationale pour le commerce des Etats-Unis. Selon le même communiqué, Andrei Iancu a rédigé et tenu des discours sur des sujets liés au domaine de la propriété intellectuelle et a enseigné le droit des brevets à l’UCLA (L’université de Californie à Los Angeles).

    Football – La sélection nationale de football de la Roumanie s’est réunie aujourd’hui à Bucarest pour préparer le match de vendredi, à domicile, contre l’Arménie, et celui contre le Monténégro, lundi prochain, dans les cadre du Groupe E des préliminaires de la Coupe du Monde 2018. La Pologne est leader sans équivoque du groupe, avec 16 points, suivie par le Monténégro et le Danemark, avec 10 points. La Roumanie et l’Arménie ont 6 points. Enfin, le Kazakhstan a 2 points seulement.

    Tennis – La Roumaine Simona Halep, numéro 2 mondiale, affrontera la Russe Maria Sharapova, au premier round de l’US Open, le dernier tournoi du Grand Chelem de l’année, qui s’ouvre ce lundi à Flushing Meadows, New York. Deuxième favorite du tournoi, Simona Halep compte à son palmarès une demi-finale à New York, en 2015. L’année dernière elle a quitté cette compétition dans les quarts de finale. Par ailleurs, la Roumanie Monica Niculescu (58e WTA) rencontrera au premier tour la Française, Kristina Mladenovic (14e WTA). A son tour, Ana Bogdan (127 WTA) jouera contre l’Américaine Taylor Townsend, Sorana Cârstea aura pour adversaires la Néerlandaise Lesley Kerkhove, alors qu’Irina Begu affrontera Katerina Kozlova d’Ukraine. Une autre Roumanie, qualifiée en première à un tournoi du Grand Chelem, Mihaela Buzărnescu, jouera contre Caroline Wozniacki du Danemark. Enfin, dans la compétition masculine, le Roumain Marius Copil, participe pour la première fois à l’US Open et rencontre le Français Jo-Wilfried Tsonga.

    Météo – Les températures sont légèrement à la baisse en Roumanie en début de cette semaine, le ciel est plutôt couvert sur le centre, le nord-est, le sud et le sud-est où l’on signale de la pluie. Les températures maximales de la journée iront de 22 à 35 degrés. 30 degrés et du soleil à midi à Bucarest.

  • 08.07.2015 (mise à jour)

    08.07.2015 (mise à jour)

    Direction – Mihai Răzvan Ungureanu est revenu ce mercredi à la tête du Service roumain d’Informations extérieures. Présent à l’installation du nouveau directeur, le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a affirmé que le Service se trouvait dans la première ligne de la lutte contre les défis non-conventionnels internationaux. Le chef de l’Etat a aussi souligné l’importance du rôle joué par le SIE au plan des relations et de la coopération euro-atlantiques et internationales, avec une efficacité prouvée dans le domaine de l’analyse stratégique et de défense des intérêts nationaux. La candidature de Mihai Razvan Ungureanu au poste de directeur du SIE, soutenue par le président Iohannis, a été votée par l’opposition parlementaire mais aussi par l’UNPR, composante de la coalition au pouvoir à Bucarest, lors d’un plénum du Parlement boycotté par le PSD et l’ALDE (au pouvoir). M. Ungureanu a déjà occupé ce poste entre 2007 et 2012 ; il avait aussi été ministre des affaires étrangères entre 2004 et 2007, ainsi que premier ministre dans la première moitié de l’année 2012, pendant le dernier mandat présidentiel de Traian Basescu.



    Réorganisation — Le gouvernement roumain a approuvé la réorganisation de l’Institut national de recherche en microbiologie et immunologie « Cantacuzino » de Bucarest, l’unique fabricant de vaccins de Roumanie. Un arrêté gouvernemental d’urgence, émis le mois dernier, accordait à l’Institut le statut d’institution publique d’intérêt stratégique et un budget de 10 millions d’euros, destiné à couvrir le remboursement des dettes et les frais de fonctionnement jusqu’à la fin de l’année. Le déclin de l’Institut « Cantacuzino », un des fabricants de substances immunologiques les plus appréciés au monde, a commencé en février 2010, lorsque l’Agence nationale du médicament lui a retiré l’autorisation de fonctionnement pour des questions de procédures techniques. Depuis, la Roumanie doit importer les vaccins destinés à la population.



    Moldova — Le chef de la délégation du Parlement européen pour la République de Moldova, le social-démocrate roumain Andi Cristea, s’est exprimé en faveur de l’installation, le plus rapidement possible, d’un nouveau gouvernement à Chisinau. Après la démission, en juin dernier, du Cabinet de Chiril Gaburici, les négociations entre les partis pro-européens sur la création d’une majorité parlementaire et l’installation d’un nouveau gouvernement. Aux termes de la Constitution moldave, si un nouvel Exécutif n’est installé jusqu’au 16 septembre prochain, le président Nicolae Timofti devra dissoudre le Parlement et convoquer des élections anticipées.



    Rapatriement — Sept ressortissants roumains se trouvant dans la ville libyenne de Misurata ont été rapatriés en parfaite sécurité, a fait savoir le ministère des affaires étrangères de Bucarest dans un communiqué rendu public ce mercredi. La même source précise que les personnes en question avaient ignoré les avertissements constants du ministère concernant les déplacements en Lybie et s’étaient retrouvées dans une situation difficile à Misurata suite à un conflit de travail avec un employeur local. Bucarest attire à nouveau l’attention sur l’extrême dangerosité des déplacements en Lybie et recommande à tous les citoyens roumains d’annuler tout voyage dans ce pays dévasté par la guerre civile.