Tag: intempérie

  • Une météo extrême en Roumanie

    Une météo extrême en Roumanie

    Des phénomènes météorologiques extrêmes se sont produits ces derniers jours en Roumanie, si bien que plusieurs alertes code rouge, orange et jaune ont été émises par les météorologues afin de mettre en garde la population contre les conditions météorologiques sévères. Jeudi soir, les pluies torrentielles, les tempêtes et la grêle ont causé d’importants dégâts dans plusieurs départements du sud et de l’ouest du pays. Une alerte à la météo sévère immédiate a également été émise vers minuit pour Bucarest et Ilfov, le département qui entoure la capitale. Ici, la forte pluie a commencé par une chute grêle de taille moyenne. Le vent a soufflé avec force, avec des rafales allant jusqu’à 90 km/h. Des pluies torrentielles et des décharges électriques ont également été enregistrées, et la population a reçu plusieurs messages RO-Alert la conseillant de rester à l’intérieur en raison des intempéries.

     

    Les équipes de l’Inspection pour les Situations d’Urgence sont intervenues pour débarrasser les routes des arbres tombés à cause du vent et pour faire évacuer l’eau. Le mauvais temps a également perturbé le trafic à l’aéroport international Henri Coanda d’Otopeni, près de Bucarest, où plusieurs vols ont été redirigés vers d’autres aéroports. Dans plusieurs départements, les routes nationales ont été bloquées par des arbres déracinés par le vent. À Craiova (sud), les parcs ont été évacués et les passages souterrains – fermés. La tempête a inondé de nombreuses rues et a interrompu la circulation des tramways. Dans le département de Mehedinți (sud-ouest), une tempête d’une violence extrême, avec des rafales de vent de 70 à 80 km/h et de la grêle de la taille d’un œuf de pigeon, a détruit des toits et déraciné des dizaines d’arbres qui sont tombés sur les voitures, les écrasant. Dans la même zone, les toits de deux écoles ont été arrachés par le vent trop fort. Dans les zones rurales, la grêle a détruit des centaines d’hectares de blé et d’orge qui étaient presque prêts à être récoltés, ainsi que des cultures de maïs, de tournesol, de légumes, de vignes et d’arbres fruitiers.

     

    Avant ces tempêtes, plusieurs régions de Roumanie avaient été placées en alerte code jaune et orange au températures élevées, à la canicule et à l’inconfort thermique accentué.

     

    Bref, nous avons à faire à un début d’été atypique, avec des phénomènes météo extrêmes, avec de la grêle de dimensions impressionnantes, des températures qui dépassent les 36 degrés à l’ombre et des orages violents. Et cet état de choses est loin d’être terminé, avertissent les spécialistes. Au contraire, ces phénomène vont s’accentuer dans la période à venir. De l’avis des expert, du point de vue des phénomènes météo, l’été 2024 sera le plus dur depuis celui de 2016. Leur avis est unanime : du moins cette année, la météo est atypique, puisque les tempêtes sont beaucoup plus fortes et que la grêle est beaucoup plus grande qu’auparavant. D’ailleurs, depuis le début de cette saison chaude, le 15 avril dernier, 94 fusées anti-grêle ont déjà été lancées et ont déjà prouvé leur efficacité dans la lutte contre ce phénomène. Cependant, certains fermiers ont vivement contesté ce système, puisqu’à leur avis, les fusées anti-grêle font diminuer la pluie. Une hypothèse que les études scientifiques n’ont pourtant pas encore prouvée. (trad. Valentina Beleavski)

  • La semaine du 11 au 16 juin 2018

    La semaine du 11 au 16 juin 2018

    La Roumanie sous l’effet des intempéries

    Une grande partie du territoire de la Roumanie a dernièrement été placé en vigilance jaune à l’instabilité atmosphérique et aux précipitations abondantes. Plusieurs régions ont été balayées par de fortes rafales de vent, accompagnées de pluies à verses qui ont provoqué de graves inondations et de coupures d’électricité. Des arbres déracinés par les orages sont tombés dans plusieurs localités roumaines, en provoquant des dégâts. Les pluies torrentielles et la grêle ont détruit des dizaines d’hectares de cultures agricoles. Les hydrologues ont placé des rivières de l’ouest, du sud et du sud-est du pays en alerte rouge, orange et jaune aux inondations. Plus de 3300 sapeurs- pompiers ont été à pied d’œuvre, dans le courant de la semaine qui vient de s’achever.

    La délégation de la Commission de Venise, en visite à Bucarest pour discuter des modifications des lois de la Justice

    Une délégation de la Commission de Venise- la Commission européenne pour la démocratie par le droit- s’est rendue cette semaine à Bucarest pour des discussions au sujet des changements apportés aux lois de la Justice en Roumanie. L’agenda de la visite a inclus des entretiens avec le président Klaus Iohannis et les représentants de plusieurs institutions centrales, à savoir le ministère de la Justice, la Haute Cour de Cassation et de Justice, la Cour constitutionnelle, le Parquet général, la Direction nationale anticorruption, le Conseil supérieur de la magistrature. Des rencontres ont également été prévues avec les représentants des associations de juges et de procureurs, ainsi que des ONGs. Tant le président Klaus Iohannis que le comité de monitoring de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe ont demandé l’opinion de la Commission de Venise, organe consultatif du Conseil de l’Europe composé d’experts indépendants dans le domaine du droit constitutionnel, au sujet des lois de l’organisation judiciaire, du fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature et respectivement du statut des juges et des procureurs de Roumanie. Ces demandes sont intervenues dans un contexte où l’opposition de droite, la presse et des organisations civiques accusent la coalition gouvernementale PSD – ALDE, de vouloir arrêter la lutte contre la corruption et subordonner les magistrats. Suite aux informations recueillies sur place, les experts de la Commission de Venise doivent élaborer d’ici le mois de juillet un rapport préliminaire avant d’en rédiger un autre, définitif, en octobre.

    Le Sénat de Bucarest a adopté les modifications au Code de procédure pénale

    Le Sénat de la Roumanie, en sa qualité de première chambre parlementaire saisie, a adopté mercredi dernier toutes les modifications proposées au Code de procédure pénale. Initié par les élus sociaux-démocrates et ceux de l’Alliance des libéraux et des démocrates, le projet n’a pas été voté par les représentants du Parti national libéral et de l’Union Sauvez la Roumanie, d’opposition. Le projet vise la transposition dans le système juridique roumain de la directive européenne sur la présomption d’innocence. Parmi les modifications votées, il y a celle concernant la destruction des preuves obtenues par le biais d’écoutes illégales. Un des amendements les plus controversés est celui qui permet de rejuger une affaire, si le juge n’a pas encore signé ou rédigé la décision. Après l’adoption par le Sénat des modifications au Code de procédure pénale, le projet de loi sera soumis aux députés, qui trancheront.

    Nouvelle édition du rapport sur la stabilité financière de la BNR

    Le risque de non remboursement des crédits contractés par le secteur non gouvernemental est à la hausse, s’inquiète la Banque centrale de Roumanie dans son rapport sur la stabilité financière présenté jeudi. Parmi les principaux risques énumérés dans le document figurent la détérioration de la confiance des investisseurs dans des pays émergeants tels la Roumanie, les tensions autour des équilibres macroéconomiques et la flambée des prix dans l’immobilier. Le rapport parle aussi d’une augmentation de la dette de la population dans le courant de l’année dernière, à laquelle s’ajoute la majoration du crédit de consommation accordé par les banques et les institutions financières non bancaires.
    La publication du rapport est intervenue à un moment où l’inflation annuelle a dépassé les 5,4% au mois de mai soit le niveau le plus élevé depuis cinq ans. En même temps, le taux de change de la monnaie nationale, le leu, par rapport à la monnaie unique européenne varie autour des 4,66 lei pour un euro, les déficits s’amplifient et la dette publique est à la hausse.

    La joueuse roumaine de tennis, Simona Halep, numéro 1 mondiale et grande gagnante de Roland Garros, acclamée à Bucarest

    Plus de 20 milles personnes ont occupé lundi le stade Arena National de Bucarest pour ovationner la joueuse roumaine de tennis, Simona Halep, numéro 1 mondial et grande gagnante du tournoi de Roland Garros après une victoire sur l’Américaine, Sloane Stephens.

    Simona Halep : « Je vous remercie tous de votre présence. J’ai tenu à me rendre à Bucarest pour vous donner l’occasion de nous réjouir ensemble de ce trophée. En ce moment, ma joie est encore plus grande que celle ressentie sur le terrain de Paris. Je vous remercie de tout mon coeur. C’est vraiment un moment spécial. Je suis très fière d’être Roumaine, car mes performances je les dois aussi à la Roumanie. C’est ici que je suis née, que j’ai vécu et que je me suis entraînée. J’ai toujours pensé qu’on peut faire de la grande performance en Roumanie aussi, même si le pays est plutôt petit. »

    Déjà finaliste à Roland Garros en 2014 et 2017 ainsi qu’à Melbourne, en 2018, Simona Halep a enfin remporté son premier tournoi de Grand Chelem. C’est pour la deuxième fois que le tennis féminin roumain s’impose à Paris, après la victoire de Virginia Ruzici, en 1978.