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  • Réunion quadrilatérale Roumanie – Bulgarie – Grèce – Serbie

    Réunion quadrilatérale Roumanie – Bulgarie – Grèce – Serbie

    Réunis à Bucarest, les premiers ministres roumain, Viorica Dăncilă, grec, Alexis Tsipras et bulgare, Boiko Borisov, ainsi que le président serbe, Aleksandar Vučić, se sont penchés sur les projets communs d’infrastructure, la participation au développement régional, le renforcement du dialogue et la meilleure coopération au sein de l’UE, qui représentent autant d’objectifs pour les quatre leaders mentionnés. Mme Viorica Dăncilă a souligné le fait que la Roumanie, la Grèce, la Serbie et la Bulgarie partagent le même intérêt pour le développement réciproque et celui régional et a réaffirmé le soutien de Bucarest au parcours européen de Belgrade. Elle a une fois de plus assuré le premier ministre Boiko Borisov que la Roumanie appuyait les objectifs de la présidence bulgare du Conseil de l’UE, pour laquelle les Balkans occidentaux ont un rôle important.

    Par ailleurs, la cheffe du cabinet de Bucarest a salué la présence de son homologue grec, Alexis Tsipras, qui effectuait sa première visite à Bucarest. La Roumanie, qui estime que la Grèce est un de ses partenaires clés dans la région, souhaite développer la coopération bilatérale, a-t-elle déclaré. Le président serbe, Aleksandar Vučić, a affirmé, lui, que son pays ne pouvait pas remplir l’objectif de l’adhésion à l’UE sans l’appui de la Roumanie, de la Grèce et de la Bulgarie.

    Le leader de Belgrade a également exprimé son intérêt pour l’amélioration de l’infrastructure routière dans les quatre pays. Dans ce contexte, il a évoqué les projets de construction d’autoroutes dans l’ouest de la Roumanie et de certaines autres censées relier la Serbie à la Bulgarie et à la Macédoine. Le premier ministre bulgare, Boiko Borisov, a lui aussi mis en exergue l’importance des projets d’infrastructure. Il a rappelé la construction, à Roussé, d’un nouveau pont sur le Danube, entre la Roumanie et la Bulgarie, projet proposé par la cheffe du gouvernement romain et précisé qu’une future autoroute devrait relier les capitales des deux pays, Sofia et Bucarest. Boiko Borisov a par ailleurs mentionné le projet d’interconnexion entre le port grec de Thessalonique et les ports maritimes de Bulgarie et de Roumanie et l’amélioration de la connectivité avec Belgrade, Bratislava et Skopje.

    Le premier ministre grec, Alexis Tsipras, a plaidé en faveur de l’avenir européen des Balkans occidentaux et souligné l’importance de l’interconnexion régionale. Il a également affirmé qu’il fallait attirer des investisseurs dans le domaine des transports ferroviaire, maritime et routier. Athènes considère comme prioritaire la connexion entre les ports du nord de la Grèce et les ports sur la Mer noire et sur le Danube, tout comme les liaisons ferroviaires et routières entre Thessalonique, Sofia et Bucarest. La prochaine réunion quadripartite de haut niveau Roumanie, Grèce, Bulgarie et Serbie se tiendra en juin à Athènes.

  • 11.02.2015 (mise à jour)

    11.02.2015 (mise à jour)

    Visite – Après sa visite officielle à Paris de mardi, le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, s’est rendu ce mercredi à Bruxelles pour participer au sommet de jeudi du Parti populaire européen et à la réunion informelle du Conseil européen. Lors de sa visite à Paris, Iohannis a rencontré son homologue, François Hollande, et des représentants de la diaspora roumaine.


    Investissements – Le premier ministre roumain Victor Ponta a entamé une visite aux Etats — Unis afin d’attirer des investisseurs. Le chef du gouvernement roumain aura des entretiens avec le secrétaire américain au Commerce et avec des représentants du milieu des affaires. Et le chef du gouvernement de Bucarest de déclarer avant de partir qu’il voudrait faire de son mieux afin de promouvoir les opportunités d’investissements en Roumanie dans le maximum de domaines possibles. Il a demandé aux ministres de son cabinet responsables du secteur économique d’éliminer les barrières administratives et bureaucratiques pour rendre la Roumanie plus attrayante pour les investisseurs américains. Selon les dernières données fournies par la Banque centrale roumaine, les investissements américains se sont contractés en 2013 de 800 millions d’euros, ce qui a placé les Etats-Unis en treizième position dans le classement des principaux investisseurs étrangers, avec des investissements directs de seulement un milliard d’euros.


    Justice – La Haute Cour de Cassation et de Justice de Bucarest examine mercredi la proposition formulée par les procureurs anti-corruption de placer en détention provisoire la députée Elena Udrea, ex ministre roumaine du Développement régional et du Tourisme. Auparavant, elle avait été accusée de blanchiment d’argent et trafic d’influence et placée en garde à vue. Ce mercredi encore, le plénum du Sénat a examiné la demande des procureurs anti-corruption de démarrer les poursuites pénales contre les parlementaires Ion Ariton et Varujan Vosganian, deux anciens ministres de l’Economie accusés de corruption. Le vote est prévu jeudi.


    Coopération — La Roumanie, la Bulgarie, la Hongrie et la Grèce envisagent de promouvoir au niveau européen un projet d’interconnexion des réseaux gaziers, Aegean Baltic Corridor, pour lequel les pays concernés espèrent obtenir des fonds communautaires, selon le ministre roumain de l’Energie, Andrei Gerea. Le projet se propose d’interconnecter les systèmes de transport gazier de Grèce, Roumanie, Bulgarie, Pologne, République Tchèque, Slovaquie et Hongrie afin d’accroître la sécurité de l’alimentation en gaz naturel de l’Europe centrale et de l’Est. Le responsable roumain a participé à Sofia à une réunion ciblée sur l’interconnexion régionale dans ce domaine. Les pourparlers ont porté sur les perspectives de l’approvisionnement régional en gaz naturel et les solutions à court terme par rapport à l’interconnexion gazière. La Roumanie se remet principalement à sa propre production pour s’assurer le nécessaire de gaz, mais elle importe aussi de Russie. Selon le gouvernement de Bucarest, la Roumanie n’aura plus besoin d’importer du gaz à partir de 2020 quand elle espère démarrer les extractions en Mer Noire.