Tag: interdiction

  • Les agriculteurs roumains suspendent les protestations

    Les agriculteurs roumains suspendent les protestations

    La décision de
    la Commission européenne de ne pas prolonger l’interdiction des importations de
    céréales moins chères en provenance d’Ukraine a déclenché de nouveau l’ancienne
    dispute sur ce sujet. Qui plus est, elle a conduit à de nouvelles manifestations
    des agriculteurs des pays touchés de l’Europe centrale et de l’est. L’interdiction
    concernant les importations a été imposée après que les voies maritimes, par
    lesquelles l’Ukraine exportait ses produits, sont devenues impraticables et de
    grandes quantités de céréales ont inondé l’Europe centrale, touchant les
    entreprises des agriculteurs locaux de cette région. Après que la restriction
    approuvée par la Commission européenne avait expiré le vendredi dernier, les
    gouvernements de Pologne, de Hongrie et de Slovaquie ont annoncé que, d’une
    manière unilatérale, ils continueraient interdire les importations de céréales
    ukrainiennes. Selon les représentants de ces pays, leurs actions sont dans
    l’intérêt de leurs propres économies et visent à protéger leurs agriculteurs de
    l’afflux de céréales ukrainiennes.


    Les
    représentants d’Ukraine ont, quant à eux, attaqué en justice ces pays à
    l’Organisation Mondial du Commerce, en invoquant le fait que ces restrictions
    représentaient une violation des obligations internationales des pays voisins
    de l’Ukraine.


    Pour sa part, la
    Roumanie n’a pas adopté la solution radicale des trois pays. Les représentants
    de Bucarest ont annoncé que les céréales en provenance d’Ukraine pourraient
    transiter par la Roumanie, mais que Kiev devait présenter, dans 30 jours, un
    plan selon lequel il déroulerait ses exportations. Le ministre roumain de
    l’agriculture, Florin Barbu, a assuré les agriculteurs roumains que, dans cette
    période, il n’y aurait pas d’importations de céréales ukrainiennes.


    Selon le futur
    plan, seuls les éleveurs et les usines de transformation de céréales auraient
    le droit d’acheter des céréales, après avoir prouvé leur besoin de céréales et
    le fait qu’ils n’avaient pas assez de produits en stock. Qui plus est, les
    produits seraient vérifiés par l’Autorité Nationale Sanitaire Vétérinaire et
    l’Autorité pour la Sécurité des Aliments avant de quitter l’Ukraine.


    Suite aux
    négociations avec l’Exécutif, les agriculteurs roumains ont renoncé, pour
    l’instant, aux manifestations. Daniel Radu, le vice-président de l’Association
    La Force des Animaux, a déclaré :


    « Il s’agit des importations. Le transit
    continuera, les camions ukrainiens traverseront le territoire du pays, ainsi
    que les péniches et les chalands, mais rien ne restera sur le territoire de la
    Roumanie. Tous les produits iront directement au port, où ils seront déchargés
    et chargés sur les navires pour aller vers leurs destinations, selon les
    contrats. Le plan proposé par le Ministère de l’Agriculture doit entrer en
    vigueur et commencer à faire son effet. Ce ne sera pas facile de mettre en
    place un système de licence, ni d’obtenir une licence, donc ça va durer. Par
    conséquent, nous, en tant qu’agriculteurs, nous nous sentons protégés du risque
    que le marché intérieur soit inondé par les céréales ukrainiennes. »
    a
    déclaré Daniel Radu, le vice-président de l’Association La Force des Animaux.



    Ce lundi, les agriculteurs de Bulgarie ont, quant à
    eux, protesté dans tout le pays pour demander l’interdiction des importations
    d’huile de tournesol, de maïs, de blé et de colza d’Ukraine. Leurs actions ont même
    affecté le trafic à la frontière avec la Roumanie.

  • Les animaux quittent le Cirque d’hiver roumain

    Les animaux quittent le Cirque d’hiver roumain

    Il a fallu que 11 animaux périssent dans un incendie récemment déclaré dans les locaux du Cirque d’hiver Globus de Bucarest pour que la Roumanie remette en question leur présence dans l’arène. Un incident malheureux qui a divisé le pays en deux: d’une part ceux pour qui l’exploitation des animaux renvoie à la torture et de l’autre ceux pour qui le cirque sans animaux perdrait une bonne partie de son charme. Nombre d’ONG roumaines ont demandé que la Roumanie rejoigne les rangs des pays européens interdisant totalement la présence des animaux de spectacle. Leur sort est trop cruel pour fermer les yeux, s’indigne Magor Csibi de l’Association WWF Roumanie. Contraints à la captivité, dans des cages souvent trop petites, ces animaux sont dressés de force pour réaliser des numéros qui les font souffrir à chaque exécution.



    Prenons l’exemple des lions. En savane, ils ont à leur disposition plus de 400 km de terrain. Dans un cirque, ils doivent se contenter de quelques mètres seulement. Magor Csibi: « Tous ces animaux occupent des espaces étendus à l’état sauvage, ils ont besoin de végétation, ils ne peuvent pas mener leur vie en captivité. Ils sont très rares les Zoos qui arrivent à répondre à leurs besoins. Quant aux cirques, ils ne pourront jamais leur offrir une bonne qualité de vie. Un tigre, par exemple, ne vivra jamais de son gré aux côtés d’autres tigres car ils finiront toujours par se disputer la suprématie et du coup, ils deviendront agressifs. En plus, un tigre boit pas mal de litres d’eau par jour et le cirque ne lui en fournit pas. Ces animaux passent 94% de leur temps derrière des barreaux. Le reste du temps, ils le passent dans l’arène pendant le dressage ou les spectacles. Du coup, la plupart du temps, ces animaux sont en souffrance. »



    Il est impossible de préciser le nombre exact d’animaux sauvages enfermés dans les cirques de Roumanie, puisque la plupart de ces institutions sont ambulantes. Pourtant, on sait que ces animaux proviennent soit d’élevages spéciaux, soit ils sont souvent capturés à l’état sauvage. Malheureusement, tant que le dressage des tigres et le profit qui en découle continuent à être légaux, la demande ira avec, malgré l’impact sur la population de tigres dans le monde. Magor Csibi: «A l’heure où l’on parle, on recense quelque 2000 tigres à l’état sauvage et trois fois plus en captivité. Puis, on a de nombreuses espèces de singe qu’on emploie dans les spectacles de cirque. A part le déboisement, c’est justement le commerce qui met en danger l’avenir de tous ces animaux. Rien qu’un exemple: il y a six ans, notre équipe a intercepté, en Thaïlande, un transport de 12 bébés tigres. C’est ce qui arrive quand on autorise le cirque aux animaux, les zoos ou encore la possibilité, pour les particuliers, de détenir un tigre comme animal de compagnie. Toutes les sous-espèces du tigre sont menacées de disparaître, ce qui fait que, tant que la demande est là, les animaux continuent à être en danger.»



    Les ONG responsables de la protection des animaux affirment qu’une fois en captivité, ceux-ci sont forcés à renier leurs instincts en accomplissant des tours ridicules et douloureux. Magor Csibi: « Au moment où les félins craignent le feu et nous, on les pousse à sauter à travers un cercle en flammes, la simple récompense ne suffit pas. Pour qu’un fauve renie ses instincts, il lui faut plus qu’une simple motivation positive. Du coup, on doit lui faire peur, le terroriser. Il existe d’autres méthodes pour apprendre aux enfants des choses, sur les animaux, qui ne nécessitent pas forcément leur présence dans l’arène. On vit en pleine ère technologique, on a toute sorte de documentaires, de films en 3D, la réalité virtuelle ne va pas tarder, comme quoi, les enfants bénéficient d’un tas de moyens qui leur permettent d’observer les animaux à l’état sauvage. Ça ne sert à rien de les voir en souffrance, enfermés dans des cages, se conduisant différemment des ceux en liberté. Et puis, on ne peut pas affirmer qu’une fois dressés, ces fauves sont nos amis. Pas du tout. On ne peut pas fourrer notre tête dans la gueule d’un lion ou d’un tigre, on ne peut pas rester près d’un ours, car ces animaux sont sauvages et ne sont donc pas habitués à la présence de l’homme. Il est évident qu’on ne verra jamais dans la forêt un ours conduire un vélo ou un tigre sauter dans le feu. Ce sont là des choses que ces animaux ne feraient jamais de leur propre gré.»



    Les ONG pour la protection de l’environnement réclament ladoption d’une loi qui interdise la présence des animaux dans les spectacles de cirque. Magor Csibi: « On a obtenu la modification du Règlement de fonctionnement du Cirque Globus et l’interdiction des animaux sauvages dans ses spectacles. Un deuxième arrêté sur l’interdiction totale des spectacles de cirque avec des animaux est actuellement sur la table du Conseil général de la Municipalité de Bucarest. Et puis, un projet de loi interdisant ces spectacles sur le territoire de la Roumanie se trouve au Parlement depuis la législature précédente. Des amendements à cette loi ont été déjà avancés et on espère un vote au printemps. Si ça ne marche pas, alors on cherchera des députés pour avancer une nouvelle loi. Car on est déterminé à aller jusqu’au bout, jusqu’à ce que ces pratiques disparaissent de chez nous aussi. 14 pays de l’UE ont déjà interdit complètement les spectacles avec animaux et 19 autres – partiellement.»



    Initiatrice d’une pétition en ligne sur l’interdiction des animaux de spectacle, l’Association WWF a ramassé jusqu’à présent plus de 30.000 signatures. Entre temps, dimanche dernier, le Cirque Globus a présenté son dernier spectacle avec animaux. (trad. : Ioana Stancescu)

  • 21.05.2015

    21.05.2015

    Partenariat Oriental – Le président roumain Klaus Iohannis participe à partir d’aujourd’hui au Sommet du Partenariat Oriental qui se déroule deux jours durant à Riga, en Lettonie. L’occasion pour les leaders des 28 de rencontrer leurs homologues d’Ukraine, Géorgie, République de Moldova, Azerbaïdjan, Arménie et du Bélarus afin d’établir les futures étapes de la coopération entre les pays signataires du Partenariat. Lancé en 2009, à Prague, le Partenariat Oriental est partie composante de la Politique européenne de voisinage, censée rapprocher l’UE des 6 anciennes républiques soviétiques. Ce Partenariat n’est pas un instrument de la politique d’élargissement de l’Union européenne, a affirmé la chancelière allemande Angela Merkel, Le partenariat oriental n’est dirigé contre personne, notamment pas contre la Russie »,a-t-elle encore souligné.

    Visite – Le premier ministre roumain, Victor Ponta, et le ministre de l’Economie, Mihai Tudose, font ce jeudi une courte visite en République de Moldova voisine. A l’agenda des pourparlers avec le premier ministre moldave, Chiril Gaburici, figurent plusieurs projets communs dans les domaines de l’énergie et de l’éducation. Selon le chef du gouvernement roumain, il est nécessaire de transmettre un message très clair, à savoir le fait que Bucarest soutient de manière inconditionnelle le parcours européen de Chisinau et sera, tout comme en 2014, le partenaire le plus important de la République de Moldova.

    Interdiction – Le ministère roumain des AE affirme ne pas avoir été informé au sujet de l’interdiction frappant plusieurs ressortissants roumains de franchir les frontières des Etats Unis. Cette déclaration survient après que mardi, un représentant du Département d’Etat américain eut annoncé que d’anciens et actuels responsables roumains et bulgares étaient indésirables sur le territoire des Etats-Unis, car soupçonnés de corruption. L’ambassade américaine de Bucarest a confirmé l’information, précisant qu’il s’agit de personnes dont les noms resteraient confidentiels, aux termes de la législation américaine.

    Tennis – Deux joueuses de tennis roumaines, Sorana Cîrstea et Patricia Ţig, participent aujourd’hui aux qualifications au tableau principal de la compétition simple dames du tournoi de Roland Garros de France, le 2e Grand Chelem de l’année. Sorana Cîrstea doit rencontrer la Colombienne Mariana Duque-Mariño, alors que Patricia Ţig jouera contre l’Israélienne Shahar Peer. Côté messieurs, Marius Copil rencontrera John-Patrick Smith d’Australie, alors que Victor Hanescu se disputera la qualification à Roland Garros avec le Britannique Kyle Edmund.Enquête – Un tiers des Roumains estiment que la Justice est l’institution publique la plus importante de la démocratie, constate un récent baromètre commandé par le quotidien Adevarul. Suit la Présidence (selon 22% des personnes interrogées), le gouvernement (pour 20% des options) et le Parlement (selon 16% des sondés). Le sondage constate également que plus de 70% des Roumains signeraient une pétition pour soutenir une cause d’intérêt public.

    Enquête – Un tiers des Roumains estiment que la Justice est l’institution publique la plus importante de la démocratie, constate un récent baromètre commandé par le quotidien Adevarul. Suit la Présidence (selon 22% des personnes interrogées), le gouvernement (pour 20% des options) et le Parlement (selon 16% des sondés). Le sondage constate également que plus de 70% des Roumains signeraient une pétition pour soutenir une cause d’intérêt public.