Tag: Iulian Ciocan

  • Et demain les Russes seront là, de Iulian Ciocan

    Et demain les Russes seront là, de Iulian Ciocan

    Né en 1968, à Chisinau, en République de Moldavie, l’écrivain et lejournaliste Iulian Ciocan a eu une imagination presque prophétiqueau moment où il a écrit son roman « Et demain les Russes seront là ».Paru en roumain chez Polirom, en 2015 et traduit en français parFlorica Courriol pour les éditions Tropisme, le roman a séduit MathieuFabre, libraire à Kyralina au point où il en a fait son coup de cœur.

  • Des auteurs roumains présents cette année au Salon du livre de Paris

    Des auteurs roumains présents cette année au Salon du livre de Paris

    Fin d’avril, l’Institut Culturel Roumain de Paris a invité des écrivains
    roumains de renom au Salon du Livre de Paris, l’événement le plus important
    dédié aux livres, organisé par la capitale française. Gabriela Adameşteanu,
    Adriana Babeţi, Doina Lemny et Stejărel Olaru ont répondu à l’appel. Ils se
    sont rendu au stand de la Roumanie ouvert cette année sous le slogan « La Roumanie
    – un pays qui se raconte ». Le programme a inclus une vingtaine d’événements,
    dédiés aux plus récents livres roumains traduits en français, y compris des
    romans, des volumes de poésie, des ouvrages de non-fiction et des bandes dessinées.


    La prose a été la vedette d’un de ces événements. Le stand de la Roumanie a
    lancé à cette occasion les traductions en français des romans « Zogru »,
    par Doina Ruşti (Editions du Typhon, 2022), « Et demain les Russes seront
    là », par Cristian Ciocan (Editions Tropismes, traduit par Florica
    Courriol 2022) ainsi que « Ioşca », par Cristian Fulaş (Editions La
    Peuplade, Canada, 2022). Les deux premiers romans ont été traduits par Florica
    Courriol, tandis que pour la traduction du troisième, Florica Courriol a
    collaboré avec Jean-Louis Courriol.


    Nous avons discuté avec Florica Curiol des qualités des livres qu’elle
    avait traduits récemment en français.


    « La valeur entière des livres
    m’a convaincue. Bien sûr, cela veut dire que tant le style, que l’histoire sont
    importants. Il y a des romans écrits par des auteurs roumains qui ont été
    traduits dans d’autres langues, mais qui, jusqu’ici, ne sont jamais arrivés en
    France. Parmi eux, on compte « Zogru », le roman de l’écrivaine Doina Ruști. En
    Roumanie, le livre a paru en 2006. Ensuite, il a été traduit dans d’autres
    langues, étant apprécié partout. C’est précisément cette appréciation qui m’a
    déterminée à le traduire, car je me suis imaginée qu’il aurait du succès dans
    l’espace francophone aussi. Ensuite, « Ioșca », le roman de Cristian
    Fulaș, m’a impressionnée dès sa première page. Lorsque je tombe sur un roman
    très fort et que je suis persuadée de sa valeur, je lui cherche un éditeur
    immédiatement après l’avoir lu. Comme il décrit des scènes qui se passent sur
    les sommets enneigés des Carpates, j’ai pensé que les lecteurs canadiens seraient
    plus sensibles à cette histoire-là. C’est la raison pour laquelle j’ai choisi
    pour lui un éditeur canadien et pas français, qui l’a publié tout de suite. Ma
    relation avec Iulian Ciocan est plus ancienne. D’ailleurs, moi, j’aime beaucoup
    les écrivains de République de Moldova. Qui plus est, j’ai déjà traduit deux
    livres qui ont paru aux Editions Belleville, devenus ensuite les Editions Tropismes.
    Le roman dystopique « Et demain les Russes seront là » en est un.
    L’année dernière, lorsque l’Ukraine était envahie, Iulian Ciocan, qui est aussi
    un journaliste, a accordé une longue interview à la publication « Le
    Monde ». La responsable des Editions Tropismes a remarqué cette interview,
    où Iulian avait mentionné aussi son roman. C’est comme ça que l’intérêt pour son
    livre s’est né. »


    Disons pour finir que l’écrivaine
    de prose, Gabriela Adameşteanu, a
    participé aussi au stand de la Roumanie à un dialogue avec Cristina Hermeziu,
    sur l’édition française du roman « Fontana di Trevi » (Editions
    Gallimard, traduit par Nicolas Cavailles. Le stand de la Roumanie a accueilli
    aussi la présentation de la chercheuse Doina Lemny, en dialogue avec la
    chercheuse Mica Gherghescu, sur ses publications les plus récentes :
    « Brancusi, la chose vraie » et « Brancusi et ses muses »
    (Editions Gourcouff-Gradenigo, 2023) (trad. Andra Juganaru)

  • Le Royaume de Sasha Kozac

    Le Royaume de Sasha Kozac

    Sélectionné en 2011 parmi les meilleurs auteurs de fiction européens par Best European Fiction, Iulian Ciocan vit et travaille à Chisinau, capitale de la République de Moldova. Ses romans jouissent d’un très beau succès aussi bien en Roumanie, qu’ailleurs. La preuve ? L’accueil que le public et les critiques de France ont réservé à son roman Le Royaume de Sasha Kozac, traduit du roumain par Florica Courriol pour Belleville Editions, coup de cœur de Mathieu Fabre, libraire chez Kyralina.

  • Convaincre les éditeurs français de publier des auteurs de l’espace roumanophone

    Convaincre les éditeurs français de publier des auteurs de l’espace roumanophone

    L’édition 2017 du Salon international
    du livre Gaudeamus, organisé par la radio publique roumaine, a été, à nouveau,
    un lieu de rencontres exceptionnelles, dont ont profité non seulement les
    visiteurs mais aussi les auditeurs des stations du bouquet « Radio
    Roumanie ». Les livres, leurs auteurs, les genres littéraires ou encore,
    bien évidemment, les sujets dont traite tel ou tel ouvrage sont autant de
    thèmes de débats. Tout comme les traductions, d’ailleurs. C’est justement la
    parution aux éditions parisiennes « Belleville » du « Royaume de
    Sacha Kozak », la version en français du roman « Tarâmul lui Saşa
    Cozak », de l’écrivain Iulian Ciocan, de la République de Moldova, qui
    nous a permis de rencontrer le couple de traducteurs Florica et Jean-Louis
    Courriol, pour un échange d’idées sur le livre de Iulian Ciocan, traduit par
    Florica Courriol, et sur les traductions de littérature roumanophone dans la
    langue de Molière.