Tag: Jacques Augustin

  • Le courrier des auditeurs du 29.12.2023

    Le courrier des auditeurs du 29.12.2023


    Chers auditeurs et auditrices. Voilà la dernière rubrique
    du courrier des auditeurs de cette année 2023. Une année compliquée aussi bien
    pour la planète, pour l’humanité, mais aussi pour moi-même, puisque Père
    Noël m’a fait un drôle de cadeau : je me suis fracturé un orteil. Ce qui
    est marrant c’est que 2023 a commencé de la même manière. Une fracture en début
    d’année, une autre, à la fin, espérons que la boucle est bouclée est
    que par la suite, les choses iront pour le mieux. En revanche, cela m’a fait du
    bien de parcourir tous vos vœux, c’est très gentil d’avoir pensé à l’équipe de
    RRI en cette fin d’année. Merci à toutes et à tous !


    Dans les minutes suivantes, je continue la présentation
    des cartes QSL pour 2023. Il nous reste les deux dernières, après quoi, je
    reviens sur vos messages. D’accord ? Petit jingle et au boulot !



    QSL
    novembre – Le Musée national du Banat



    Pour le mois de novembre, nous avons une belle carte QSL
    avec, en image, le Musée national du Banat inauguré en 1877. L’institution
    culturelle est située dans un bâtiment déclaré monument historique : soit le
    château de Hunyadi. Le château, construit par Iancu de Hunedoara, suit le style
    architectural du début de la Renaissance, en ressemblant au premier système de
    bastions italien. Il a été restauré au XVIIIe siècle. La façade nord, détruite
    par l’armée révolutionnaire hongroise, a été restaurée en 1856. En 1872, la
    Société d’histoire et d’archéologie de Timișoara a vu le jour et a commencé à
    collecter des documents historiques. Au cours des décennies suivantes, les
    collections d’histoire et d’archéologie se sont multipliées. L’exposition
    principale présente des matériaux archéologiques relatifs aux périodes
    néolithique, daco-romaine et du début du Moyen Age.


    Actuellement, en raison de travaux de restauration,
    l’administration du musée et les expositions temporaires sont hébergées par le
    bastion Theresia.



    QSL
    décembre -Le Musée national d’art – Le
    Palais baroque



    Et nous voilà arrivé à la dernière carte QSL de cette
    année, une occasion pour découvrir le Musée national d’art de Timisoara. Le
    Musée national d’art de Timișoara est hébergé par le Palais baroque depuis 2006
    en tant qu’institution indépendante, gérant des collections d’art européen de
    beaux-arts, d’art décoratif, art spécifique du Banat, art moderne et
    contemporain roumain, ainsi que les œuvres du célèbre peintre roumain Corneliu
    Baba. En 2020, l’institution a reçu le statut de musée national, reconnaissant
    ainsi la valeur de ses collections. Le musée a joué un rôle important dans le
    programme culturel « Timișoara – Capitale européenne de la culture 2023», en
    accueillant les expositions-événements Victor Brauner et Constantin Brâncusi,
    qu’il a organisées en partenariat avec de prestigieux musées européens tels le
    Centre Georges Pompidou ou la Tate Gallery, mais aussi avec d’importantes
    organisations nationales, telle la Fondation ArtEncounters et l’Institut
    français de Roumanie.


    Le palais baroque est un bâtiment historique construit au
    XVIIIe siècle. A l’origine il a servi de résidence au gouverneur local. Le
    bâtiment est un véritable joyau d’architecture du style baroque, restauré à son
    état d’origine. Il est une destination touristique importante pour les amateurs
    d’art et d’histoire.


    Et voilà, chers amis, pour la série de cartes QSL de
    cette année. Une série, je vous le rappelle, consacrée à la ville de Timisoara,
    capitale de la Culture européenne en 2023.


    Maguy Roy, France



    Le moment est venu de faire un petit coucou amical à ceux
    d’entre vous nous ayant fait part de leurs vœux. Bonjour chère Maguy Roy et
    merci bien de votre message fort sympathique. Nous ferons de notre mieux de ne
    garderque les bons souvenirs de cette
    année difficile et nous nous rejoignonsà vous pour demander au destin que 2024 soit plus pacifique. Merci
    d’être restée à l’écoute de RRI et très bonne année de la part de nous
    tous !

    Le radio DX club d’Auvergne et francophonie



    Nos
    amis du club DX d’Auvergne nous ont envoyé un message fort chaleureux. Merci
    beaucoup, cela nous fait grand plaisir ! A notre tour, on voudrait vous
    faire part de tous nos vœux de santé, de joie, de prospérité ! Que 2024
    soit clémente et généreuse et que la radio continue, comme vous le dites très
    bien, à faciliter les belles découvertes et les échanges fructueux ! Bonne
    et heureuse nouvelle année !






    Paul Jamet, France



    Restons en France pour remercier à notre cher Paul Jamet
    qui a eu une pensée pour RRI en cette période de fête. C’est très gentil de
    votre part, cher ami, et les nouveaux rapports d’écoute représentent un beau
    cadeau de Noël. Quant au chocolat, je ne promets rien. On est tous des
    gourmands dans la rédaction et donc, difficile de s’abstenir en cette période
    de fin d’année quand la table est toujours remplie de gâteaux, de cozonac, de
    galette au fromage, pour rester seulement dans la catégorie des plats sucrés.
    Car, si je passe dans le salé, là, c’est encore plus difficile de rester
    raisonnable. Nous avons des sarmale, de la charcuterie, des plateaux de
    fromage, de la salade de bœuf. Il suffit d’écouter la rubrique de cuisine Le
    Plat du jour et vous allez comprendre pourquoi les Urgences sont prises
    d’assaut en cette période d’année par tous les convives incapables de dire
    stop. La situation est d’autant plus compliquée que nombre de Roumains
    observent une période de carême avant Noël. Ceci dit, je vous souhaite au nom
    de toute l’équipe une année 2024 calme et reposante, plein de joie et de santé
    et restez à l’écoute de RRI !


    Alain Carlier, France


    Cher Alain Carlier, merci de vos vœux, effectivement,
    tout le monde espère que 2024 soit pacifique et que tous ces conflits cessent. Il
    y a trop d’innocents qui meurent, trop d’enfants qui souffrent, il est
    extrêmement injuste de voir tant de souffrance humaine à cause d’une poignée de
    scélérats. Malheureusement, de tels scénarios tragiques se répètent depuis la
    nuit du temps. Quant aux cartes QSL, oui, il est bien dommage qu’une belle
    tradition se perde, nous, on avait déjà les enveloppes préparées quand la
    nouvelle est tombée. Mais bon, on vit une période difficile, on le sait, et
    donc, on essaye de faire avec. Merci de continuer à écouter les émissions de
    RRI ! Bonne année 2024 !


    Jacques Augustin, France


    Comment allez-vous, cher Jacques Augustin ?
    Effectivement, on espère bien que cette nouvelle année nous apporte à tous
    santé et réussite. Surtout qu’en ce moment, ce n’est pas trop évident pour
    l’équipe du Service français. Moi, je suis obligée de limiter les déplacements,
    à cause de mon orteil fracturé et Alex a attrapé la grippe. Du coup, Valentina
    a abandonné ses projets de vacances et a repris le travail. Je me souviens de
    mes débuts à la radio quand on était une bonne dizaine de journalistes dans la
    rédaction. Là, si un d’entre nous tombe malade, ça commence déjà à devenir
    compliqué. Avec deux, c’est déjà problématique. Espérons donc que 2024 nous
    permet de garder la forme et la santé. Bisous de la part de nous tous !


    Gilles Gautier, France



    Comment allez-vous, cher Gilles Gautier ? Merci de
    rester à l’écouter des programmes de RRI. Je vois que vous suivez attentivement
    nos flashs infos, tout comme d’autres chroniques sur l’actualité, telles
    « L’avenir commence maintenant » ou les dossiers consacrés à
    l’adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie à l’espace Schengen. Je suis très
    contente que notre édition Radio Tour sur la Route de la Transylvanie, Via
    Transilvanica, vous a donné l’envie d’en connaître davantage. Merci à vous,
    cher ami, de rester à l’écoute de RRI, et recevez nos meilleurs vœux de bonheur
    et de santé pour la nouvelle année.


    Amady Faye, Sénégal


    Cher Amady Faye, du Sénégal, merci de vos vœux qui nous
    ont fait chaud au cœur. Nous espérons vous avoir en 2024 aussi parmi nos
    auditeurs les plus fidèles. Une excellente nouvelle année !

    Jean-Michel Aubier, France



    Dernière réponse d’aujourd’hui. Et je dis bonjour à notre
    ami de longue date, Jean-Michel Aubier qui revient après une pause assez
    longue. Nous sommes très contents d’avoir de vos nouvelles, cher ami.
    Effectivement, la Journée de l’Auditeur c’est toujours une excellente occasion
    pour reprendre contact. Merci d’avoir participé. Et j’aimerais bien citer votre
    petit message encourageant qui dit « Concernant
    la réduction du nombre de vos émetteurs, je ne pense pas que cela soit aussi
    dramatique que ça ! Ceux qui restent produisent un signal de qualité. Et
    n’oubliez pas que l’Internet a bien percé, même en Afrique. C’est d’ailleurs
    pour ça que de nombreux radiodiffuseurs ont arrêté les ondes courtes, n’en
    voyant plus trop l’utilité, au vu des coûts engendrés. De plus, vous participez
    ainsi à la lutte contre le réchauffement climatique, en faisant d’importantes
    économies d’énergie ! Ah bah oui, c’est important, non ? » Bien sûr que
    c’est important, d’ailleurs la Roumanie commence petit à petit à se mobiliser
    pour réduire la pollution. En revanche, les ondes courtes ont des avantages que
    d’autres moyens de communication n’ont pas. Ne serait-ce le fait qu’elles ne
    risquent pas de tomber en panne. A la fin, je voudrais vous souhaiter une
    excellente année 2024, en compagnie de RRI !


    Madame,
    Monsieur, c’est tout pour aujourd’hui. Ioana vous remercie de votre attention
    et au nom de tous mes collègues, je vous souhaite les meilleurs vœux de joie et
    de santé pour la nouvelle année que l’on espère tous, plus pacifique et
    raisonnable que 2023. En attendant de se retrouver au micro du courrier,
    portez-vous bien et prenez soin de vous !





  • Le courrier des auditeurs du 26 mai 2023

    Le courrier des auditeurs du 26 mai 2023

    Bonjour à toutes et à tous ! Je suis ravi de vous rencontrer à nouveau dans le cadre du courrier des auditeurs, l’émission phare de Radio Roumaine Internationale. En Roumanie et notamment à Bucarest la météo semble enfin s’améliorer et l’été arrive à grands pas. Nous venons tout juste de mettre en marche la clim dans nos voitures. Les températures dépassent facilement les 20 degrés et avec la pause dont bénéficient les élèves et lycéens à cause de la grève des enseignants, il y a déjà un air de vacances à Bucarest. Le dernier mois avant l’arrivée de l’été proprement dite est une véritable ligne droite avant les grandes vacances, lorsqu’on œuvre de toutes nos forces pour respecter les délais et les dates butoir au travail tout en pensant aux découvertes, aux aventures et aux projets de l’été. Personnellement, comme chaque année, j’ai réussi à faire les réservations de vacances dès l’hiver et pour moi le compte à rebours a déjà commencé pour la première période de congé d’été, prévue pour la fin juin-début juillet. Mais d’ici là, il y a encore un tas de choses à faire, comme par exemple répondre aux messages et emails des amis de RRI.

    Et je dois avouer que c’est un de vos messages qui m’a inspiré cette introduction. Il s’agit du mail de Jacques Augustin de France qui, outre le rapport d’écoute de notre émission du 10 mai dernier, un rapport extrêmement détaillé, nous demande : « la saison touristique a-t-elle bien commencée cette année en Roumanie et les Roumains disposent-ils de résidences secondaires? ». Concernant la saison touristique, normalement son coup d’envoi coïncide avec la fin de l’année scolaire. En Roumanie, choisir le mois de juin et même le début juillet comme période de vacances c’est assez risqué : l’eau de la mer Noire est encore assez froide – actuellement à Mamaia elle tourne autour des 16 degrés, ce qui est une température bien trop réduite, selon les préférences des Roumains. En même temps, en haute montagne, on peut toujours avoir la surprise de trouver de la neige, et nous, les Roumains, on adore le beau temps et la chaleur de l’été. Par ailleurs, les Roumains sont également attachés au concept de propriété et c’est pourquoi selon un rapport Eurostat de 2021, 95,3 % de la population du pays était propriétaire de la maison ou l’appart où ils habitaient, soit le taux le plus élevé parmi les Etats membres de l’UE et un des plus élevés au monde. Même s’il n’y a pas d’étude visant les résidences secondaires, juste en extrapolant ces données on peut déduire qu’un grand nombre de Roumains en possèdent. Selon le dernier recensement, réalisé l’année dernière, mais dont les résultats sont encore en cours d’analyse, près de 600 000 maisons et apparts de Roumaine étaient inhabités. On ne sait pourtant pas si les résidences secondaires y étaient incluses vraiment. Ce que l’on peut observer empiriquement c’est qu’à l’occasion des jours fériés ou en plein été, aux mois de juillet-août ou à l’occasion des grandes fêtes les villes semblent se vider et une grande migration commence. Certes, une bonne partie de cette catégorie de citadins part en vacances, mais d’autres se rendent à leur résidence secondaire. Jardinage, bricolage, randonnées ou tout simplement grillades estivales entre amis, la résidence secondaire est un endroit où on se rend avec plaisir presque chaque weekend. Pour certains la résidence secondaire est un héritage de famille – ancienne maison des parents ou des grands-parents à la campagne, lieu de réunions familiales remplies de nostalgie. Ce n’est pas par hasard qu’une vieille expression roumaine reprise dans les chansons folkloriques dit que « la maison parentale, on ne peut pas la vendre ». Pour d’autres, la résidence secondaire est le fruit d’efforts et d’investissements s’étendant sur plusieurs années. On achète d’abord le terrain, puis on fait construire une cabane, une maisonnette ou bien une belle villa, ensuite on l’élargit, on l’améliore, on la fait rénover. Et c’est justement durant cette période de fin du printemps et début de l’été que les grandes surfaces de bricolage sont archipleines puisque la majorité des propriétaires entament différents travaux. Les maisons de vacances sont devenues d’autant plus convoitées durant la pandémie de Covid-19, et d’ailleurs l’intérêt pour des lopins de terre ou des maisons à la campagne, sur la côte ou en montagne a augmenté ces derniers temps. Selon une étude réalisée par Reveal Marketing Research en 2022, 46 % des Roumains préféreraient investir 100 000 euros dans une maison ou un appart de vacances. Au cours des trente dernières années après la chute du communisme la maison de vacances est toujours pour nombre de familles roumaines un important repère de leur quotidien, un objectif à réaliser ou bien un rêve.

    Pour sa part, Christian Ghibaudo de France nous annonce l’inauguration, le 22 mai dernier, à Nice, d’une exposition intitulée « Bucarest, inspirations Bleus de Nice à la villa Masséna » dans le cadre du « 30è anniversaire de l’entrée de la Roumanie en qualité de membre de plein droit dans l’Organisation Internationale de la Francophonie ». Je me permets de citer notre ami : « L’Histoire de la Ville de Nice est étroitement liée à celle de la Roumanie ; la langue française ayant marqué la société roumaine dès le 18e siècle et lui ayant permis de construire de nombreuses institutions. De plus, des personnalités internationales originaires de Roumanie comme Constantin Brancusi, Anna de Noailles, Elvire Popescu, Emil Cioran, le Roi Carol de Roumanie… ont été accueillies à Nice, sans compter Ion Negrescu qui a donné son nom au fleuron de l’hôtellerie niçoise, Le Negresco. Dans le cadre de ce festival, des acteurs culturels venus de Bucarest seront présents et donneront des représentations théâtrales et musicales à la Villa Masséna ! Cette exposition nous présente quelques créations d’artistes contemporains roumains (peintres, sculpteurs, verriers, créateurs de bijoux). Et loin des clichés éculés (Roms, Dracula, Ceausescu…) qui représentent souvent la Roumanie en France. » L’idée est de faire un rapprochement entre Bucarest, Nice et la Méditerranée détaille Jean-Pierre Barbero, le directeur. On se rend compte qu’il y a énormément de points communs entre les grands artistes. L’exposition est en cours jusqu’au 29 mai au Musée Masséna de Nice. » Merci beaucoup Christian Ghinaudo pour ces informations, un véritable reportage sur place résumé en quelques lignes seulement.

    Et nous restons en compagnie de Christian Ghibaudo de France. Je suis très heures de lire un de vos messages où vous décrivez le printemps sur la côte d’Azur. Vous évoquez aussi les vacances et je vous cite « j’ai été très intéressé par Radio Tour, consacré à Oradea. J’aime beaucoup l’Art Nouveau, j’ai déjà visité beaucoup de villes ou il y a des monuments ou quartiers Art Nouveau, comme Paris, Bruxelles, Vienne, Riga, Alesund. Et grâce à RRI j’ai découvert qu’il y avait aussi Oradea. Cela sera donc un autre objectif de voyage en Roumanie. » En bien oui, Oradea est une ville qui figure aussi sur ma liste des villes à visiter. Un autre sujet que vous évoquez c’est l’entrée dans Schengen de la Roumanie et la Bulgarie, impossible actuellement à cause de l’opposition de l’Autriche. « C’est incompréhensible que la Croatie soit déjà dans l’Espace Schengen alors qu’elle n’est dans l’UE que depuis quelques années… » Eh bien, M Ghibaudo, le sujet Schengen demeure un problème épineux pour la Roumanie. A mon avis il y a toute une série de nuances à cette opposition et la Roumanie, tout comme la Bulgarie, sont les victimes collatérales de la rhétorique eurosceptique. Pourtant, la corruption demeure un problème indéniable des deux Etats, chose confirmée par les plus récentes enquêtes de presse réalisées aux postes-frontières du pays. Il y a toujours plusieurs facettes de la même réalité, plusieurs explications, quelques éléments de vérité, mais aussi des mystifications grossières. Malheureusement, un échec comme le refus de l’accès à Schengen ne fait qu’alimenter la rhétorique antieuropéenne, eurosceptique des extrémistes. En fin de compte peu de choses changent en bien pour le Roumain lambda.

    Et je salue aussi Nouari Naghmouchi d’Algérie qui nous écrit un mail portant sur le prince régnant moldave Dimitrie Cantemir (1673-1723) une figure emblématique de la musique ottomane et de la culture de l’Europe de l’Est. « Immense personnalité de la culture roumaine et de la culture universelle, Dimitrie Cantemir reste dans l’histoire comme un intellectuel qui a marqué son époque par des œuvres uniques dans plusieurs domaines artistiques. Dimitrie Cantemir est l’auteur de plusieurs très importants traités de musique de l’Empire Ottoman lors des 17ème et 18ème siècles, influençant, en même temps, les générations futures des musiciens par sa manière d’imposer une direction cohérente en harmonie avec le status quo musical de la société de son époque. » Eh bien oui, vous avez raison, le prince Dimitrie Cantemir a fortement marqué la culture roumaine. Sachez aussi que son effigie s’est retrouvée sur des timbres de poste de Roumanie, de République de Moldova et … de l’Union soviétique. En effet, son règne a été assez court, d’une année seulement de 1710 à 1711, puisqu’allié de l’Empire des Tsars il a lutté contre les Ottomans et ces derniers ont vaincu les troupes russo-moldaves durant la bataille de Stanilesti. Il a dû se réfugier en Russie, où il est devenu « prince sérénissime » et a continué son activité culturelle. Selon le grand critique littéraire roumain George Calinescu, « Dimitrie Cantemir a été un érudit de renom européen, voïévode moldave, académicien berlinois et prince moscovite ». Pour davantage de détails je vous souhaite de lire l’édition du 30 février 2023 de notre chronique historique Pro Memoria qui lui est consacrée.

    Et c’est sur ce message que notre rencontre sur les ondes de RRI s’achève. Merci de l’avoir suivie. A bientôt !

  • Le courrier des auditeurs du 03 février 2023

    Le courrier des auditeurs du 03 février 2023

    Bonjour et soyez les bienvenus pour ce nouveau courrier des auditeurs de RRI, l’émission qui se propose de répondre chaque semaine à vos lettres et messages. Comment allez-vous ? En Roumanie, à l’issue d’un automne particulièrement doux, l’hiver s’est bel et bien installé avec quelques épisodes de chutes et de tempêtes de neige, pour faire enfin le bonheur des enfants et des passionnés des sports d’hiver qui ont pris d’assaut la montagne. Les propriétaires d’hôtels et de restaurants à la montagne suivent également avec intérêt cette arrivée tardive de l’hiver, puisque jusqu’ici la saison n’a pas été des meilleures pour eux. Le décor hivernal en montagne s’annonce encourageant, notamment parce qu’au mois de février tous les écoliers bénéficient d’une semaine de vacances d’hiver. Pourtant, les températures demeurent supérieures aux normales saisonnières avec des maxima toujours positives en journée et des températures négatives uniquement durant la nuit. Avec la flambée du prix du gaz et de l’électricité, un hiver doux s’avère un scénario indéniablement positif pour la vaste majorité des Roumains.

    Et si je viens d’évoquer les revenus des Roumains, parlons aussi de leurs dettes. Maguy Roy de France nous a écrit un long mail qui contient une participation à la journée mondiale de la radio mais aussi une question à propos du taux d’endettement des Roumains. « Question à propos de la Banque nationale de Roumanie. L’émission du 20 janvier 2023 portait sur l’avertissement de la BNR concernant les prêts immobiliers dont la mensualité des remboursements ne devrait pas dépasser la moitié des revenus dont les gens disposent. Ce qui paraît beaucoup ! En France, l’endettement ne doit pas dépasser 20 à 30 % maximum des revenus. Les banques sont assez strictes de crainte de se retrouver avec des échéances impayées. Est-ce l’habitude dans votre pays de s’endetter jusqu’à 50% ? Est-ce lié à l’inflation élevée ? Ou pour relancer de l’immobilier ? Des assurances couvrent-elles ce risque ? » Voilà donc une question pour laquelle j’ai dû interroger ma femme qui travaille dans une banque. Eh bien oui, le taux d’endettement des personnes physiques en 2023 peut aller jusqu’à 55% des revenus nets du débiteur, dans le cas des crédits hypothécaires en lei. Mais ce taux s’applique à certaines catégories spéciales de futurs débiteurs qui s’appliquent en fonction des normes internes de chaque banque. Pour les clients des banques qui ne sont pas propriétaires le taux d’endettement est de 45% alors que celui-ci va jusqu’à 40% si le futur débiteur détient déjà une habitation autre que celle qu’il souhaite acheter. Dans le cas des crédits hypothécaires en euros, le taux d’endettement est généralement de 25%. Pour les crédits à la consommation ou le refinancement des crédits à la consommation, le taux d’endettement standard est de 40% et ce n’est qu’exceptionnellement qu’il peut être augmenté jusqu’à 55%. Enfin, les spécialistes du secteur financier bancaire recommandent un taux maximum d’endettement qui ne dépasse pas les 30% du revenu net encaissé par le futur débiteur. Donc, conformément aux règles imposées par la Banque centrale roumaine, l’endettement peut théoriquement même dépasser les 55% des revenus nets des débiteurs, mais généralement celui-ci est bien inférieur. Mais retenez que dans ce cas il s’agit de crédits en lei. Et ce taux qui semble très élevé actuellement est directement lié au taux d’inflation, qui a été de 16,4 % au mois de décembre 2022, légèrement en baisse par rapport à novembre. En effet, la flambée des tarifs de l’électricité et du gaz et d’autres conséquences de la guerre en Ukraine ont provoquée une montée de l’inflation qui devrait se tempérer cette année. Retenez aussi que pour les crédits en euros, le taux d’endettement est de 25% du revenu du client. Vous demandez aussi si c’est habituel en Roumanie de s’endetter jusqu’à 50 %. Eh bien historiquement, et là cette expression concerne les 20 à 30 dernières années, les Roumains qui contractaient des emprunts s’endettaient le plus souvent jusqu’au seuil maximum. Ce choix pourrait aussi s’expliquer par le fait qu’avant, une grande partie des Roumains ne déclaraient pas au Fisc la totalité de leurs revenus. Dans les entreprises roumaines, surtout petites mais aussi moyennes, la norme consistait à payer sur le compte du salarié le salaire minimum et le reste lui était remis dans une enveloppe au noir. Par conséquent, en réalité, les revenus des Roumains étaient plus élevés. Cette pratique est de moins en moins répandue de nos jours et se retrouve presqu’exclusivement parmi les petites sociétés et les micro-entreprises. Ajoutons aussi que suite à la crise financière de la fin des années 2000, les règles imposées par la Banque centrale roumaine ont été raffermies avec la prudence comme mot d’ordre. Evidemment, ce taux d’endettement élevé, qui par le passée pouvait arriver jusqu’à 70% des revenus, n’a fait qu’encourager l’immobilier et le BTP. Par conséquent, à l’heure actuelle, la Roumanie compte toujours parmi les pays avec le plus importants taux de propriétaires au monde. Selon Eurostat, 95,3% des habitants du pays occupent un logement dont ils sont propriétaires, ce qui met la Roumanie en tête du classement européen.

    Je salue également Jacques Augustin de France et je le remercie pour son rapport d’écoute. M Augustin nous demande également : « existe-t-il de nombreuses chaînes des télévision en Roumanie et à quelle heure sont diffusés les journaux ? Qui regarde majoritairement le petit écran ? » Et bien, M Augustin, sachez qu’en matière de télévisions, l’offre est bien variée en Roumanie. Chaînes généralistes, chaînes d’information en continu, émissions spécialisées ou d’experts et antennes locales, les Roumains sont servis en matière de télévisions. Selon les statistiques de la Commission nationale de l’audiovisuel, un millier de licences de télévisions ont été émises en Roumanie depuis la chute du communisme. Evidemment, nombre de ces chaînes ont fermé, d’autres n’ont jamais vu le jour, mais grosso-modo on pourrait dire qu’à présent il existe plusieurs centaines de chaines de télévision en Roumanie. La bataille de l’audimat est acerbe et tous les grands joueurs ont leurs atouts, mais « le prime-time » commence traditionnellement à 19h00, lorsque les chaines généralistes privées telles que Protv et Antena 1 diffusent leur journal du soir. Le journal de la chaîne publique TVR est programmé à 20h00. C’est également à partir de 20 heures que commencent les journaux et les débats sur les principales chaînes d’information en continu telles que Digi24, Antena 3, Realitatea, B1 et ainsi de suite. L’audimat varie beaucoup et enregistre surtout des pic d’audience : les émissions concours telles « The voice », « Masterchef », des séries « soap opéra », des séries de comédie ou bien des matchs de foot de la Coupe du monde. En matière de public qui regarde quotidiennement la télé et surtout les journaux télévisés, sachez qu’il est de plus en plus âgé et constitué surtout de personnes de plus de 40 ans. Selon le site paginademedia.ro qui fait le monitoring des chaînes de télévision roumaines, le trio Protv, Antena 1 et Kanal D sont les leaders de l’audimat tant dans les milieux urbains que ruraux. L’automne dernier les télévisions ont enregistré une hausse importante du nombre de téléspectateurs et leur nombre devrait augmenter davantage avec l’arrivée de l’hiver et du mauvais temps.

    Bien le bonjour et salutations aussi à M Guy le Louet de France qui, hormis son rapport d’écoute habituel, nous demande si l’on observe certaines pénuries de produits en rayon : huile de tournesol ou moutarde comme c’est le cas parfois en France. Eh bien, M le Louet, sachez qu’actuellement il n’y a aucune pénurie de produits en rayon en Roumanie. Par contre, on constate des fluctuations de prix et la majoration massive du prix de certains produits, notamment alimentaires. Rien qu’un exemple, le prix du beurre a connu une progression de près de 50% en une année, de 2 euros environ la plaquette de 200 grammes à quelque 3 euros 50 actuellement. Même cas de figure pour l’huile de tournesol dont le prix a presque doublé, pour la farine, le sucre et d’autres produits de première nécessité. Retour donc aux produits de premier prix, les moins chers. Enfin sachez aussi que les supermarchés sont arrivés à mettre des antivols même sur les plaquettes de beurre des marques plus connues. Désormais le beurre est un produit de luxe !

    Et c’est sur ce décor hivernal que s’achève cette édition du Courrier des auditeurs. Merci de l’avoir suivi. A bientôt !

  • Le Courrier des auditeurs du 26 août 2022

    Le Courrier des auditeurs du 26 août 2022

    Madame, Monsieur, bonjour
    ou bonsoir où que vous soyez. Comment allez-vous ? Cette édition du
    courrier, je voudrais la dédier à notre ancienne collègue, Jeannine Lutic, qui
    vient de quitter ce monde, à l’âge de 82 ans. Elle a été l’une des grandes voix
    du Service français, elle a réalisé des années durant une excellente rubrique
    de littérature, La vie en prose et ses entretiens, vous les avez pu écouter
    sous le générique du Café des francophones. Que son âme repose en paix et que
    son souvenir reste vivant !


    Cette édition, c’est la
    dernière de cet été 2022. J’avoue que j’ai du mal à chaque fois que l’automne
    s’installe et que la rentrée approche. En plus, cette année, le gouvernement
    roumain a décidé de changer la date de la rentrée des classes qui, à la place
    du 15 septembre aura lieu le 5. Et oui, la vie est injuste surtout quand on a
    des enfants dont les classes commencent chaque jour de très bonne heure, comme
    c’est le cas de ma fille. Ana passe en Seconde et ses cours sont à partir du
    7h30. Mais bon, au lieu de déprimer mieux vaut passer un bon moment à l’écoute
    de cette nouvelle édition du courrier pendant laquelle je voudrais vous
    raconter brièvement les vacances que j’ai passées dans le sud de la France. En
    fait, j’ai loué une maisonnette dans le village des Pennes Mirabeau, en
    Provence et chaque jour, avec mon compagnon, on prenait la route pour découvrir
    la région. Une région magnifique, fortement touchée par la sécheresse et la
    canicule. En fait, presque chaque jour on a été obligé de se balader sous un
    soleil qui tapait très très fort, on a eu 40 degrés à l’ombre dans les villages
    du Parc de Luberon. Mais bon, peu importe, j’ai adoré ce coin de la France que
    je connaissais pas du tout et que j’avais envie de découvrir depuis que j’avais
    lu, il y a une vingtaine d’années, les livres sur la région de Peter
    Mayle. Je ne sais pas si vous connaissez, c’est un écrivain britannique
    amoureux de la France et qui a écrit deux bouquins sur la Provence. Alors,
    malgré la canicule, j’ai eu la chance de visiter quelques-uns des plus beaux
    villages de France tels Roussillon, Lourmarin ou Gordes. Bien évidemment, on ne
    saurait visiter la région sans faire une petite halte à Aix en Provence et à Arles,
    l’occasion pour moi de me mettre au frais dans le grand espace de la librairie
    des Maisons d’éditions Actes Sud. Quelle librairie magnifique, je ne vous
    raconte pas mon embarras de choix. Finalement, je suis partie avec
    « Fille » de Camille Laurence, un livre primé déjà du Prix Fémina et
    qui sera bientôt traduit en roumain aussi. Et puisque le village où a campé se
    trouvait pas très loin des bouches du Rhône, on en a profité pour nous rendre
    du côté de la Martigue et surtout de la Camargue. Il y a quelques semaines,
    Valentina vous a fait le point sur ses vacances passées au Delta du Danube. Et
    bien, malheureusement, moi je n’ai pas réussi à profiter de cette journée
    passée dans la Réserve naturelle des marais du Vigueirat. La canicule et la
    sécheresse ont fait que les oiseaux soient partis et que seuls des lézards et
    des libellules soient visibles. Une raison de plus d’y retourner.


    En revanche, on a décidé de
    passer la soirée sur Aigues Mortes, un endroit que j’ai adoré et d’où je me
    suis acheté une magnifique jupe provençale. Je dois vous avouer qu’au moment où
    j’ai opté pour des vacances dans le sud de la France, je me suis proposé de
    passer au moins quelques heures sur une plage, au bord de la Méditérannée. Et
    cela parce que cette année, en Roumanie, je n’ai pas eu le temps de voir la
    mer. La première partie de mes vacances, je l’ai passée chez moi, en essayant
    de me remettre après le Covid et donc, pas d’escapade sur la plage.
    Malheureusement, en août, la côte française à la Méditerranée était noire de
    monde. J’ai essayé de me baigner du côté de Cassis, mais pas de chance, trop de
    personnes sur une toute petite plage. De ce point de vue, les plages roumaines
    ont l’avantage d’être longues de plusieurs kilomètres, larges et couvertes
    de sable fin. Voilà ce que j’avais en tête et du coup, on a passé un jour dans
    le Var. A part la joie de me baigner dans la Méditerranée, j’ai eu la chance de
    visiter le village de Ramatuelle et surtout, de manger le meilleur Tiramisu de
    ma vie. Donc, chers amis, si vous avez envie de savourer ce dessert italien,
    Ramatuelle c’est l’endroit où il faut se rendre. Un régal ! J’avoue que
    personnellement, je suis très attachée à la cuisine méditerranéenne, notamment
    aux plats à base de légumes. Je n’aime ni le poisson, ni les fruits de mer, je
    sais, personne n’est parfait, comme on dit, en revanche, j’apprécie beaucoup
    les salades du coin. J’ai mangé, par exemple, une salade merveilleuse avec des
    tranches de courgette et d’aubergine grillée, ou encore une autre avec tomates
    et burrata. Et puis, bien évidemment, j’ai profité de mes vacances en Provence
    pour déguster le rosé de la région. Je ne fus pas du tout déçue.


    Et voilà pour mes petites
    vacances provençales. Et vous, qu’est ce que vous avez fait de beau cet
    été ? Est-ce que vous avez voyagé, est-ce que vous avez rendu visite à des
    amis, est-ce que vous avez découvert de beaux livres ou des films
    intéressants ? En attendant vos réponses, permettez-moi de m’adresser à
    plusieurs d’entre vous nous ayant écrit dernièrement.


    Et je commence par saluer
    Christian Ghibaudo, de Nice. Comment ça va ? Valentina se remet à moi pour
    vous remercier de votre retour par rapport à ses vacances passées dans le
    Delta. Cela fait grand plaisir de savoir que nos amis de France se remettent à
    RRI pour découvrir la Roumanie. Grand merci aussi de la part de Killian, notre
    pigiste, à qui on doit le reportage sur les étudiants français. Puisque dans
    votre mail vous dites que « les seuls étudiants français que je connais
    étaient à Cluj pour des études en pharmacie et une autre pour être
    vétérinaire. Tous les deux avaient
    beaucoup apprécié cette période, qui leur aussi permis d’apprendre le
    roumain » et bien, sachez que parfois, même les jeunes roumains optent
    pour faire leurs études sur Cluj plutôt que sur Bucarest. C’est une ville très
    propre, plus occidentale que de nombreuses autres villes de Roumanie, très
    moderne et puis, cela permet de découvrir la Transylvanie. En plus, la ville a
    son aéroport international ce qui facilite les choses pour les étudiants
    étrangers. Dans votre mail, vous affirmez avoir acheté « L’Ours de
    Ceausescu », une BD consacrée à l’époque du communisme en Roumanie. C’est
    un album sur lequel je me suis entretenue avec Elena Diaconu, dans le cadre de
    notre rubrique « Le coup de cœur du libraire ». La BD est réalisée
    par Aurélien Ducoudray, ancien journaliste devenu scénariste, le dessinateur
    Gaël Henry et le coloriste Paul Bona et elle se veut un portrait tragi-comique
    d’une dictature en sept personnages, comme c’est marqué sur la couverture.
    C’est un album qui parle de l’absurde d’un système non fonctionnel qui de nos
    jours, nous fait rire par la bêtise qui le caractérisait, voilà en quelques
    mots le fil conducteur. Est-ce que vous appréciez cette BD ? Je ne saurais
    dire si le couple Ceausescu fait toujours vendre, mais je pense qu’il nous
    hante toujours. Ceci dit, je vous souhaite une excellente fin de semaine et à
    très bientôt sur nos ondes.


    Restons toujours en France
    et dirigeons-nous du côté de Rosny-sous-Bois pour un petit coucou amical à
    Jacques Augustin. Comment allez-vous, cher ami ? Je suis très contente
    d’apprendre que la rubrique Le Coup de cœur du libraire, réalisée en
    partenariat avec la librairie française de Bucarest, Kyralina, fasse des
    adeptes. Je me demande si le livre dont il est question dans votre mail ne
    serait Strada Zambila de Fanny Chartres ? Un livre pour les jeunes où
    l’auteure profite de ses dix ans passés sur Bucarest pour parler de plusieurs
    aspects propres à la Roumanie : l’exode des cerveaux, le communisme, la
    francophonie, ainsi de suite. Merci bien, Jacques Augustin de vos rapports
    d’écoute, ils seront confirmés par des cartes QSL. Là, il est vrai qu’avec les
    vacances, on a pris un peu de retard dans la correspondance avec nos auditeurs.
    Il ne faut nous en vouloir, on est resté peu nombreux et surtout en période de
    congés, ça devient difficile. Mais la rentrée approche et du coup, on va se
    rattraper. Gros bisous et à très bientôt !


    On traverse la Méditerranée
    et nous voilà sur le continent africain, en Algérie, d’où nous écoute Nouari
    Naghmouchi
    qui voudrait savoir « comment va sa belle station de
    RRI ? » Eh bien, ça va. On a un peu le blues de la rentrée qui
    approche à grands pas. J’avoue que je suis dépendante du soleil et de la
    chaleur, j’aime beaucoup l’été, j’aime beaucoup le soleil qui perdure jusqu’à
    21h00. Pour nos aventures estivales, Valentina vous a raconté les siennes, moi,
    aujourd’hui, les miennes, maintenant, il vous reste à vous de nous écrire un
    petit message pour faire le point sur vos vacances. Passez un excellent moment
    sur nos ondes et à bientôt de vous lire !


    Et nous allons finir en
    toute beauté notre courrier de cette semaine par une réponse adressée à notre
    ami de longue date, Michel Beine de Belgique. Comment ça va, cher ami ? Je
    suis dans l’admiration totale en voyant le nombre impressionnant de rapports
    d’écoute que vous nous envoyez depuis tant d’années. Merci également pour
    toutes vos questions, très intéressantes. Je trouve vraiment impressionnante
    votre curiosité et l’intérêt que vous prêtez à toute sorte de domaines. Tiens,
    par exemple, vous êtes curieux d’apprendre davantage aussi bien sur les fleurs
    et les arbustes de Roumanie, que sur les changements climatiques, la pollution,
    les fermes ou les moyens mis en place par les autorités roumaines pour aider
    les citoyens en cas de catastrophe majeure. Je vous assure, cher Michel Beine,
    que nous essayons de nous documenter et au fur et à mesure qu’on apprend des
    choses sur vos centres d’intérêt, on revient vers vous. En attendant, gros
    bisous de Bucarest.


    Madame, Monsieur, c’est
    tout pour aujourd’hui. Ioana vous remercie de votre attention et vous donne
    rendez-vous dans quelques semaines pour une nouvelle édition du courrier. En
    attendant, prenez bien soin de vous et restez à l’écoute de RRI.



  • Le courrier des auditeurs 01.09.2017

    Le courrier des auditeurs 01.09.2017

    Aujourdhui, je donnerai réponse à une question qui nous vient de Jacques Augustin, de France. Bonjour, Jacques. La voici : La Roumanie accueille-t-elle les migrants ou sy refuse-t-elle ?


    Voici la réponse:



    http://rri.ro/fr_fr/jacques_augustin_france_la_roumanie_accueille_t_elle_les_migrants_ou_sy_refuse_t_elle-2568491



    Jenchaîne maintenant par des réponses à vos lettres et messages. « Encore et toujours des rapports découte ! » sexclame M Paul Jamet, de France, dans cette lettre volumineuse. « Côté qualité de la réception, rien à signaler. Le matin à 5h TUC, tout va bien, très bien même. » Tant mieux, pourvu que cela continue ! Alexandru vous remercie pour la carte postale que vous lui avez adressée.





    Nous avons des salutations du Canada, de la part de M Robert Gauvin. Il nous annonce que « la réception de RRI se fait avec un beau signal. Jécoute toujours sur les ondes courtes vos émissions quand la réception le permet. Jaime beaucoup la diversité de vos émissions et surtout le focus sur la Roumanie. Cest rare dentendre parler de la Roumanie au Canada – ce qui rend vos émissions plus intéressantes. » En effet, nous essayons davoir des rubriques très diversifiées et, conscients du fait que vous énoncez, nous mettons laccent sur la Roumanie. Cest notre mission. Merci bien pour ces appréciations. Vos rapports découte seront confirmés. A bientôt.





    « Nous sommes partis à la découverte de la ville de Gherla, en Transylvanie », nous dit M François Conraux, de France. Il partage avec nous les moments découte dune de nos émissions : « Après une petite pause musicale, le Courrier des auditeurs où lon peut mesurer le succès de RRI, écouté partout dans le monde, jusquen Nouvelle Zélande ! Cela fait plaisir car ce succès est tout à fait mérité ! Félicitations pour vos programmes et pour les conditions découte tout à fait remarquables en ondes courtes. Il faut y voir la compétence technique de RRI, issue dune longue expérience. Toujours concernant le Courrier, jai été sensible au fait que vous ayez fait mention de mon précédent rapport découte lors de lémission, merci à vous ! » Cest nous qui vous remercions de votre intérêt ; à bientôt.





    Merci pour les questions très intéressantes qui accompagnaient la profusion de rapports découte que vous nous avez adressés, M Michel Beine, de Belgique.



    « Je me dépêche pour vous auditionner car de toutes les stations internationales, vous occupez la 1e place ! » nous dit M Marcel Lecerf, de France. Merci, vous nous en voyez ravis. Il poursuit : « Jai apprécié dans ces rapports : Au Café des francophones, le Courrier des auditeurs, où lon entend parler des amis, la Roumanie chez elle, Radio Tour, Visitez la Roumanie, Gens daujourdhui, lUnivers du jazz, Espace culture, RRI Spécial, le mercredi Société, Carnet dadresses ainsi que vos infos. » M Lecerf partage avec nous le fait que « à Sauvigny, village meusien, il y avait un médecin roumain, mon cardiologue est bulgare, celui de mon épouse est libanais ; en Roumanie y a-t-il des médecins dorigine étrangère ? » Oui, et lexemple le plus visible est celui du fondateur du SMUR, le dr. Raed Arafat, un Palestinien qui a fait ses études ici et qui y est resté. Actuellement, il est secrétaire dEtat. Lexode des médecins et des infirmières est un phénomène en Roumanie, ainsi, environ 14.000 sont déjà partis. Dans les hôpitaux et cliniques, on retrouve des médecins de la République de Moldova voisine, par exemple. Cest facile pour eux de venir en Roumanie, car ils parlent la même langue. Et jai aussi vu pas mal de médecins arabes ou grecs. Notamment ceux qui ont étudié la médecine ici. Il y a une directive européenne transposée telle quelle dans la législation roumaine qui fait que le pays ne peut accepter que des ressortissants de lUE, de Suisse ou de lEspace économique européen pour pratiquer la médecine, même pour ceux qui ont fait des études ici. Mais cette réglementation na pas été transposée de la même façon dans dautres pays dEurope. Car en fait ces étrangers pourraient compenser lexode des médecins roumains. Les étrangers peuvent exercer sils ont épousé des citoyens roumains, et peuvent recevoir la nationalité après 5 années de séjour. Ou alors sils sont titulaires dune Carte bleue européenne, membres du Collège des médecins de Roumanie, ils peuvent exercer uniquement si le déficit de médecins dans létablissement respectif est dau moins 30% dans la spécialité, pendant deux ans. Après, ils sont tenus de se présenter au concours pour occuper un poste. Voilà, M Lecerf.





    Je salue notre nouvel auditeur M Dmitry Akhmedov, des Etats Unis, qui a écouté une de nos émissions de musique folklorique et nous a rédigé un rapport découte. Bienvenue parmi nos auditeurs ! Voici ses commentaires : « Génial, le programme ! Cest super dentendre RRI en ondes courtes ! Jespère que votre service en OC va se poursuivre les années à venir. Cest si triste que presque toutes les autres stations européennes aient arrêté la diffusion en OC. » Merci pour vos appréciations. Nous espérons que la nôtre puisse continuer, et que vous nous écoutiez à lavenir aussi dans de bonnes conditions.





    Aujourdhui, nous nous félicitons de faire le tour du monde de vos lettres. Ainsi, nous allons maintenant en Belgique, où M Nicola Antonucci nous a écoutés pour la première fois. Nous lui souhaitons la bienvenue sur RRI et linvitons à continuer à suivre nos émissions et à nous écrire. Merci pour le rapport découte et à bientôt !

  • Le courrier des auditeurs 26.05.2017

    Le courrier des auditeurs 26.05.2017

    Chers amis, cest une joie de vous retrouver pour cette nouvelle édition de votre Courrier. Jespère que tout le monde va bien, je vous le souhaite, et que la grisaille a cédé la place au soleil pour égayer vos journées. Dans ce paysage printanier, les Roumains ne peuvent toutefois pas oublier la crise des médicaments et vaccins qui sest fait jour dans ce pays suite, entre autres, à lexportation parallèle dans des pays où la vente rapporte plus.




    Voici davantage de détails sur ce sujet :

    http://rri.ro/fr_fr/crise_des_medicaments_et_vaccins_en_roumanie-2564802



    Bien le bonjour à Jacques Augustin, de France, qui nous remercie davoir répondu dans le Courrier des auditeurs sur les vestiges du communisme en Roumanie. Mais avec plaisir ! Jacques poursuit : « Naturellement, linformation a un rôle primordial pour moi et jécoute Info plus et les commentaires politiques avec attention. Après jaccorde une place privilégiée au Courrier des auditeurs tant il procure la chance de se rapprocher de RRI. Cest également un carrefour didées grâce aux réponses à des questions et des lettres venues de partout. Enfin la grande détente avec lémission musicale et lhommage à un chanteur roumain. » Nous sommes ravis que vous appréciiez nos émissions, dont le Courrier. Merci également pour votre question sur les migrants, que nous aurons loccasion de traiter dans une autre édition de cette rubrique. Bien des choses à vous, Jacques !





    Avec le message de M Bernard Watelet, nous allons encore une fois en France. Merci pour votre écoute attentive comme à laccoutumée et pour la jolie carte postale. Vous nous disiez, dans ce message : « Cest avec un vif intérêt que jai écoute lhistoire de loccupation de Bucarest entre 1916 et 1918 dans le magazine Pro Memoria. Au cours du programme musical, jai bien aimé la présentation du livre « Folk tout simplement » et les chansons qui laccompagnaient. Dans le Club affaires, jai suivi avec attention lexposé sur les prévisions économiques pour 2017. Au cours de lEncyclopédie de RRI, très intéressant reportage sur limportance des masques dans les traditions populaires. Toujours un agréable moment à lécoute de la rubrique gastronomique. Au cours du programme Société, intéressant reportage sur les conditions de travail des aides à domicile. » En parcourant vos messages, je maperçois que nous traitons vraiment des sujets très variés. Merci davoir suivi nos émissions et davoir pris la peine de nous écrire. A bientôt.





    M Christian Canoën, de France, bonjour à vous et merci pour cette profusion de bulletins de réception. Oui, il est vrai que nous avions des diplômes pour les auditeurs avant, mais nous nen avons plus maintenant. Jen suis désolée. Dailleurs, il me semble que vous aviez même le dernier.





    Nous restons en France et saluons Mme Françoise Hacart, qui nous a adressé elle aussi un nombre impressionnant de bulletins de réception. Quelle soit remerciée. « Laudibilité est très bonne, sauf quelques jours. Japprécie bien vos émissions, elles sont très instructives. Vous nous demandez : « fait-on, comme en France, pour la pollution, des alternatives des chiffres pairs et impairs des voitures pour la circulation ? Avez-vous beaucoup de pollution ? Et pour les anciennes voitures, elles ont le droit toujours de rouler dans les villes ? A Paris, non. » Je commence par la dernière question, la réponse est affirmative. A la première question, la réponse est non. La Roumanie aurait beaucoup de mal à remettre en place un tel système, de triste souvenir pour ses habitants. Il faut savoir que du temps de Ceauşescu, il y avait ce type de circulation alternée. A cette époque, les propriétaires de véhicules se voyaient attribuer un quota de 40 litres de carburant par mois. En plus, il fallait faire la queue pour les avoir, quand il y en avait. Imaginez comment une telle mesure serait accueillie ici ! En fait, selon un rapport de lOMS, 92% des habitants de la planète vivent à des endroits où le niveau de qualité de lair ambiant ne respecte pas les imites de pureté établies par lorganisation mondiale. LAgence européenne pour lenvironnement a estimé que la Roumanie enregistrait en 2013 28.000 décès prématurés suite à la pollution de lair. Parmi les principales sources de pollution de lair en Roumanie, Greenpeace liste le fait de brûler les combustibles fossiles dans le secteur énergétique, les activités industrielles, le transport routier, les chantiers du bâtiment, les haldes et les dépôts de déchets industriels et les décharges publiques, les systèmes de chauffage individuels. Ainsi, les estimations pour 2012 indiquaient que 11,6% de tous les décès dans le monde étaient associés à la pollution de lair extérieur et à la pollution de lair intérieur. LOMS a averti que les particules émises dans latmosphère par les voitures, les centrales électriques et autres tuent 3 millions de personnes à travers le monde.





  • Le courrier des auditeurs 17.02.2017

    Le courrier des auditeurs 17.02.2017

    Et je commencerai par quelques échos à notre émission spéciale consacrée à la Journée mondiale de la Radio, le 13 février.

    Les dames d’abord, en l’occurrence à Mme Maguy Roy, de France, qui nous a envoyé sa contribution, mais malheureusement trop tard pour la lire à l’antenne. Elle a néanmoins figuré sur notre site. Je vous rappelle la question de cette année : Qu’est-ce que LA RADIO représente pour VOUS ? Voici la contribution de Mme Roy : «Pour moi, LA RADIO a de multiples facettes. LA RADIO est avant tout un moyen d’information qu’elle soit locale, régionale, nationale, internationale, dans des domaines très variés : politiques, économiques, sociétaux, culturels….. LA RADIO est aussi un moyen de communication, de partages d’idées grâce à des écoutes, des forums, des débats, la diffusion de messages d’urgence ou personnels. LA RADIO est un moyen de s’évader du quotidien, de rêver lors d’émissions en tous genres : histoire, civilisations, musique, gastronomie….. LA RADIO est un moyen de rompre la solitude, l’isolement, l’individualisme par l’échange, en créant des liens par delà les distances, le temps, les âges, en tous points du monde. LA RADIO nous ouvre à l’autre, nous ouvre au monde grâce à la découverte d’autres cultures qui relativisent la primauté et le bien-fondé de notre pensée, de notre façon de vivre. LA RADIO nous accompagne quotidiennement, du matin au soir, alors que nous vaquons à nos occupations. Qui ne possède pas LA RADIO dans sa maison, sa voiture, son ordinateur, sa tablette voire son téléphone ? LA RADIO représente peut-être l’ancêtre des médias modernes, mais elle demeure incontournable ! Alors, bon vent à LA RADIO ! », nous dit encore Mme Maguy Roy, du Radio DX Club d’Auvergne. Merci bien pour ces mots qui nous font chaud au cœur, et à très bientôt sur RRI !

    Bonjour en France à M Paul Jamet, qui nous dit : « Tout d’abord, merci pour avoir repris dans votre émission spéciale à l’occasion de la JMR 2017 ma contribution. En cette journée mondiale de la Radio, la VoV5 – Vietnam a cité la Radio Roumaine et son directeur général Ovidiu Miculescu. « Aujourd’hui, les radios souhaitent écouter leurs auditeurs, leur permettre d’exprimer leurs avis via des forums pour connaître leurs besoins et adapter leurs programmes en fonction. Chaque radio a élaboré sa stratégie pour conserver ses auditeurs et en attirer de nouveaux. Certaines ont bâti leur réputation sur la confiance avec leurs auditeurs, la qualité de leurs programmes et l’évolution permanente des contenus. D’autres ont misé sur l’interaction avec leurs auditeurs, les incitant à exprimer leurs points de vue et leurs besoins. Adepte de cette formule, la radio de la Roumanie a été élue la radio numéro 1 des auditeurs roumains. Depuis sa fondation en 1928, elle reste le média le plus écouté. Son directeur général Ovidiu Miculescu fait savoir: « Nos émissions sont élaborées sur les critères de respect de la vérité. Elles sont indépendantes et fiables. Nous intensifions sans cesse la connexion et l’interaction avec nos auditeurs. » Félicitations. A la prochaine », conclut M Paul Jamet.

    Philippe Marsan, que je salue, lui aussi de France, a également suivi notre émission consacrée à la Journée mondiale de la Radio. Voici ses propos : « Merci pour cette émission spéciale écoutée à 11h00 TU sur 15430 et 17h00 Tu dans les 41 mètres. Y aura-t-il une QSL ? Merci d’avoir fait participer les auditeurs. Toute l’équipe a été super, Andrei, Valentina, Ligia,…. ». Merci de l’avoir suivie, Philippe.

    Nous allons maintenant au Chili, où nous écoute M Alberto Silva. Merci pour ce premier message depuis plusieurs années! Il nous disait qu’il avait écouté notre station il y a très longtemps, dans les années 1980 et ’90 et « je pense que le monde était très différent ». Ce n’est pas une impression, mais une certitude ! C’est au Chili qu’il a suivi une de nos émissions destinées au Canada. Merci pour ce rapport d’écoute qui nous est précieux, et à la prochaine !

    Bien le bonjour en France à notre auditeur Jacques Augustin. Et merci pour ton rapport d’écoute. Voici ce que notre ami nous disait : « J’apprécie toujours vos programmes parmi lesquels le journal, seule source d’Information sur la Roumanie, la voix latine des Balkans. J’ai adoré cette fois le document sur le recensement des pélicans. La Roumanie a la chance de se situer dans le plus grand bassin ornithologique d’Europe. Ceci représente une source unique sur le plan de la Nature et de l’Environnement. Vous en parlez régulièrement, ce qui me touche beaucoup à chaque chronique. » Merci également pour ta question, Jacques.

    Nous changeons de continent et allons cette fois-ci à un endroit où le temps est plus clément, certainement, en Algérie. Bonjour à M Dahmani Rachid, qui a profité d’un rapport d’écoute pour nous écrire ces quelques lignes : « J’aimerais vous remercier de tout cœur pour les très intéressants programmes que vous avez diffusés toute l’année. » C’est nous. « Je suis toujours un fidèle auditeur de vos émissions en français, grâce à la magie des ondes courtes. Et je suis toujours resté en contact avec vous et avec votre beau pays. » Tant mieux, cela veut dire que nos programmes vous intéressent. Continuez à les suivre, et vous en saurez toujours plus sur la Roumanie.

    Bonjour en France à notre nouvel auditeur M Cyril Fournier qui nous a écoutés en espagnol ! D’abord bienvenue parmi nous, et pensez aussi à suivre nos programmes en français ! Il nous disait connaître notre station, et promettait de nous écouter davantage. Nous attendons donc de fraîches nouvelles de vous.

    Voilà, c’est un Courrier plein de contrastes, qui nous mène aussi en Irak, où nous écoute M Saleem al-Sarai. Bien le bonjour à vous ! Dans ce message, il a choisi de nous parler de l’école dans son pays, où beaucoup de problèmes persistent, dit-il. En cause : seulement la moitié des élèves ont reçu des livres neufs, le reste ont été réutilisés. C’est aussi le cas en Roumanie, peut-être que les proportions ne sont pas les mêmes. Les fournitures scolaires ne sont pas assurées, donc les parents doivent les acheter sur le marché, poursuit notre auditeur. En plus, les nouveaux curricula ne sont pas imprimés, et les enfants doivent les copier. Et l’espace manque pour accueillir toute la population scolaire. « J’espère que ces problèmes seront réglés. Merci et je voudrais vous faire part de ma haute appréciation », ajoute notre auditeur. Eh bien, je constate que nous avons à peu près les mêmes problèmes en Roumanie, et qui perdurent, malheureusement.

    Salut, cher Amady Faye, du Sénégal ! Tout va bien pour toi ? Je citerai un extrait de ton message : « Les années passées, suite à un numéro de la rubrique Radio tour, consacrée à la candidature de Timisoara, capitale européenne de la culture 2021, j’avais dit: Timisoara l’emportera haut la main sur les autres villes candidates . Eh bien le jury de la Commission européenne pour le choix de la capitale européenne de la culture 2021 m’a donné raison. Les atouts historiques, culturels et touristiques de la belle ville de Timisoara me donnent aussi raison. Je le souhaitais vivement et voilà que mon souhait se réalise. Demandons à Dieu de nous accorder longévité jusqu’en 2021, et je participerai à tous les jeux – concours que vous consacrerez à cette pittoresque ville, située à l’ouest de la Roumanie. Si je remporte le prix – voyage du jeu – concours, je viendrai visiter Timisoara la belle. J’ai hâte de voir les cartes QSL de Timisoara capitale européenne de la culture 2021 ! Je garde encore et précieusement la magnifique collection des cartes QSL Sibiu 2007. NB: cher Andrei Popov, j’ai beaucoup aimé votre RRI spécial, en direct de Timisoara, sur le tourisme. » Merci d’avoir partagé ces pensées avec nous, Amady. Bien des choses à toi et à la prochaine !

    Et maintenant, mettez vos vêtements épais, vos gants et vos bottes, et en route pour la Suède ! M Christian Altenius, nous voilà ! Nous sommes contents que vous suiviez nos émissions, on passait juste pour vous saluer. A bientôt !

    Merci à Michel Minouflet, Gilles Gautier et à M Eric Bronner, de France ; M Bronner nous remercie beaucoup pour nos programmes en français. C’est nous qui vous remercions de les suivre. Merci aussi à Amady Faye, du Sénégal, à MM Osamu Aikawa, du Japon, Farid Boumechaal, d’Algérie, André Biot, de Belgique, pour leurs sympathiques messages, rapports d’écoute et questions.

  • L e courrier des auditeurs 03.02.2017

    L e courrier des auditeurs 03.02.2017

    Chers amis, très heureuse de vous retrouver une fois de plus fidèles à cette émission. Aujourd’hui, je vous propose un tour de vos lettres et autres messages, car il y en a beaucoup, pour notre plus grande joie. Nous voici en France, où je salue M Jean Barbat, notre auditeur de longue date, qui nous dit : « Un grand merci pour la qualité de vos infos et de la réception : super ! » C’est nous qui vous remercions de votre fidélité, et de votre question que j’ai notée.

    Un autre message nous est arrivé il y a un moment du Japon, de la part de M Osamu Aikawa. Voici un extrait : « Écouter le rythme de la pluie qui tombe, cela me dit que je suis seul. Je n’aime pas la pluie qui tombe, parce que je sens la solitude. Je suis maintenant seul et je tente de satisfaire ma profonde tristesse en écoutant Radio Roumanie sur ondes courtes. » J’espère que nos programmes vous apportent quelque réconfort. Continuez à les suivre ! Courage !

    Et j’en arrive à ce que nous écrit Jean-Michel Aubier, de France. Salut, Jean-Michel. Tu nous disais, dans cet email : « J’ai apprécié le programme Société sur les compétences des roumains en matière de numérique. Il est assez hallucinant d’entendre une jeune femme, future médecin, ne voyant absolument pas la future utilisation des technologies 3D dans son domaine professionnel. » Oui, j’ai été moi-même étonnée de cette réponse. « Bien apprécié également le RRI spécial consacré à la Turquie. C’est vrai que ce pays, économiquement, fait partie de l’Europe. Il est aussi vrai que c’est sous le gouvernement de l’AKP que cette économie s’est considérablement développée. » Mais, estime notre auditeur, la Turquie inquiète, « et les attentats terroristes qui se perpétuent depuis plusieurs années déjà ne vont pas améliorer la situation, car beaucoup de personnes, souvent peu éduquées, font l’amalgame entre l’islam et l’islamisme radical. C’est notamment le cas en France d’un grande partie de l’électorat du Front National que tous ces attentats renforcent. » Voilà, merci pour tes réaction à nos programmes, et pour les rapports d’écoute. A bientôt.

    Dans ce Courrier, j’ai le plaisir de citer des auditeurs des coins les plus exotiques de la planète. M Timm Breyel nous écrit: « Bonjour et salutations de Malaisie! Je suis heureux de vous informer que j’ai eu la chance de recevoir Radio Romania International sur une fréquence à ondes courtes. Si mon rapport de réception pour cette diffusion en langue française à partir de 16.00 jusqu’à 16.55 UTC est correct, je vous serais très reconnaissant de m’envoyer votre carte QSL récente. » Mais bien entendu, vous aurez notre carte QSL sans faute.

    Nous allons maintenant en France, pour saluer Gilles Gautier, président du Radio Club du Perche. Merci pour tes messages amicaux et pour ton rapport d’écoute. Tu nous disais qu’un représentant de RCI est venu à votre rencontre en 2016, et tu remarquais que la Roumanie est bien plus proche. Effectivement, et merci de nous inviter. Pour le moment, même le budget de l’Etat 2017 n’est pas adopté, et de grands changements se font jour dans le système de financement de la Radio. Merci d’adresser une invitation officielle pour un journaliste de la Rédaction française, et nous l’avancerons à qui de droit. Nous verrons bien ce que cela va donner. Bien des choses à toi, et à Mme Agnès !

    Bien le bonjour en France à notre auditeur Jacques Augustin. Et merci pour votre rapport d’écoute. Voici ce que notre ami nous disait : « J’apprécie toujours vos programmes parmi lesquels le journal, seule source d’Information sur la Roumanie, la voix latine des Balkans. J’ai adoré cette fois le document sur le recensement des pélicans. La Roumanie a la chance de se situer dans le plus grand bassin ornithologique d’Europe. Ceci représente une source unique sur le plan de la Nature et de l’Environnement. Vous en parlez régulièrement, ce qui me touche beaucoup à chaque chronique. » Merci également pour ta question, Jacques.

    Cher Amady Faye, du Sénégal, comment vas-tu ? Ici nous luttons contre les rigueurs de l’hiver ; chez toi, le temps est infiniment plus doux en ce moment, certains aimeraient y être. Tu nous disais dans ce petit message amical : « J’ai écouté sur www.rri.ro une de vos émissions ou abordiez dans la rubrique société un très intéressant problème de société, à savoir les jeunes qui abandonnent l’école et qui n’ont aucune qualification. » Malheureusement, nous sommes au XXIe siècle et cela existe encore. Merci d’écouter RRI !

    Beaucoup d’auditeurs français dans ce Courrier, dont M Daniel Thielin, qui nous assure que, « Comme vous pouvez le voir, je reste à l’écoute de vos programmes en Français. Merci de bien vouloir me confirmer cette écoute par une de vos belles QSL. A noter que la réception est bonne sur toutes vos fréquences vers l’Europe sinpo 5/5. » Tant mieux !

    M Daniel Henry, de France, nous a adressé un rapport d’écoute, merci. Il nous dit : « Ecouteur assidu, passionné d’écoute des radio broadcasting depuis l’âge de 9 ans (1962). Licence radio amateur depuis 1992 ». Nous sommes heureux de vous compter parmi nos auditeurs.

    Bună ziua dragi prieteni, nous dit Jean-Marc Olry, de France, dans un de ses sympathiques messages. Tu fais des progrès en roumain, c’est le moins que l’on puisse dire ! Vă mulţumesc foarte mult pentru cele două QSL care le-am primit astăzi dimineaţă. Je vous remercie beaucoup pour les deux QSLs que j’ai reçues ce matin. « …Deux belles photos qui comme d’habitude donnent envie d’aller visiter la Roumanie. Sur l’enveloppe des timbres à l’effigie de Constantin Brâncuşi; ça aussi me fait grand plaisir : je n’oublie pas que c’est grâce à cet homme-là et à RRI que j’ai eu la chance de passer une semaine dans le Département de Gorj !», disait notre ami. Pour citer Gilles Gautier, la Roumanie n’est pas loin, et tu as plein de possibilités ; il suffit de te décider, de faire ton choix parmi les nombreuses compagnies aériennes qui desservent le pays, et tu es là ! Franchis le pas ! Numai bine, Jean-Marc!

    Nous restons en France avec cette lettre de Christian Ghibaudo, de Nice ; bonjour Christian. Tu nous disais : «Comme vous le savez, c’était assez calme en 2016 à Nice. Malgré ce que disent les médias, une grande majorité de touristes étrangers était bien présente. Il faut dire, que quand on a préparé et organisé ses vacances des mois à l’avance c’est bien difficile de tout annulé à la dernière minute, sans y laisser des plumes financières, donc les touristes étrangers sont quand même présents. Seuls ceux qui ont le plus de moyens financiers peuvent se permettre d’annuler à la dernière minute, et effectivement les hôtels 5* et Luxe ont perdu des clients. De plus, comme toutes les festivités ont été annulées, il n’y a pas d’ambiance. Tant pis, cela sera pour des jours meilleurs. En ce qui concerne l’attentat du 14 juillet, comme j’ai travaillé toute cette journée, je n’étais bien heureusement pour moi, sur la Promenade des Anglais en soirée. Dans mon entourage personne n’a été ni blessé, ni tué. Mais beaucoup des mes connaissances et collègues de travail étaient au Feu d’artifice. Certains sont toujours choqués, plus particulièrement ceux qui ont vu le camion avancer et tuer les passants. Je pense plus particulièrement à la fille et les 2 petits enfants, d’un de mes voisins… En effet, cette jeune femme de 25 ans rentrait avec ses enfants, en fait elle allait récupérer sa voiture et sur le chemin, ils ont rencontré le camion-tueur. Dans la panique elle a perdu son téléphone portable, et étant dans l’impossibilité de récupérer sa voiture, elle décide de rentrer à pied chez son père (nous sommes à environ 7 km du lieu de l’attentat). Mais fortement choqués, elle et ses enfants ont mis près de 4 heures pour arriver à bon port, complètement épuisés, livides, les enfants (très traumatisés) couverts de vomis, d’urine et d’excréments, résultat du dégoût de ce qu’ils ont vu et de la peur. Nice essaye de se relever, c’est très difficile. La plupart des niçois surtout les personnes âgées sortent le moins possible, les magasins, style Carrefour, Auchan sont pratiquement vides. Les restaurants du centre ville ne vivent que par les touristes. Pour ma part, j’habite et je travaille dans d’autres coins de la ville. Déjà en temps normal, je me rendais très rarement sur la Promenade des Anglais, pour aller vers l’ouest de la ville j’emprunte d’autres chemins. Mais la semaine dernière, revenant de l’aéroport j’ai dû passer sur cette fameuse promenade, je vous avoue que j’étais très angoissé au volant en passant sur les lieux du drame. Avec le temps on va essayer d’oublier, mais la date du 14 juillet est difficilement oubliable, c’est tout un symbole. » Merci d’avoir partagé ces pensées avec nous. Effectivement, le monde n’est pas près d’oublier ce qui s’est passé à Nice. D’autant plus que cela s’est malheureusement reproduit à plusieurs endroits de la planète, après.

    Merci à tous ceux qui ont écouté nos émissions et nous ont écrit, dont MM René Grondin, de l’Île de la Réunion, Jürgen Moesel, d’Allemagne, merci pour votre bulletin de réception qui sera confirmé, si ce n’est déjà fait. Merci aussi à Nouari Naghmouchi, d’Algérie – bien noté votre question, à Philippe Marsan et à Michel Minouflet, de France, pour leurs sympathiques messages, et pour leurs questions.

    Pour ceux qui sont intéressés, oui, RRI va faire une émission pour la Journée mondiale de la Radio, qui a lieu le 13 février. Le thème de cette année, le voici : la radio, c’est vous ! Qu’est-ce que la radio représente pour vous ? Nous attendons dès maintenant vos contributions !

  • Le courrier des auditeurs 30.12.2016

    Le courrier des auditeurs 30.12.2016

    En début de ce Courrier j’aimerais vous parler de la dernière carte QSL
    de l’année : elle vous fera découvrir la Place Unirii (de l’Union) de
    Timisoara, ville de l’ouest de la Roumanie.

    Découvrez notre QSL de décembre 2016 ici:

    http://rri.ro/fr_fr/qsl_decembre_2016_la_place_de_lunion_de_timisoara-2557374

    Nous avons reçu plusieurs retours sur un débat en direct organisé avec les étudiants de plusieurs Lectorats français des universités roumaines, un débat sur l’interdiction du tabac dans les lieux publics en Roumanie. Je vous rappelle en deux mots de quoi il s’agit. En mars dernier la loi qui interdit de fumer sur les lieux publics est entrée en vigueur. Son entrée en vigueur traînait depuis longtemps déjà, mais l’incendie qui a détruit la discothèque bucarestoise Colectiv en octobre 2015 et a fait 64 morts et près de 200 blessés a fait avancer les choses, parce qu’un des aspects qui avait favorisé l’incendie était justement l’absence des détecteurs de fumées à l’intérieur de la discothèque. La loi interdisant les cigarettes a été très bien reçue par une partie de la population qui l’attendait depuis longtemps. Une autre partie, les fumeurs, évidemment (comme les chauffeurs de taxi, par exemple), l’ont durement critiquée, alors que les patrons des bars et restaurants craignaient une diminution considérable du nombre de clients. Peu après, on a tenté de modifier la loi, considérée comme trop stricte, mais les modifications n’ont pas été approuvées. Voilà en bref de quoi il s’agit. C’était Michel Minouflet de France qui nous posait une question à ce sujet dans un de ses emails. Cher ami, pour plus de détails, je vous invite à entrer sur notre site – rri.ro – à la rubrique Franco – Phonie 3.0 et à écouter l’édition de l’émission Franco – Mania consacrée au tabac en Roumanie.

    Parmi ceux qui ont écouté en direct ce débat figurent Art Wormald du Canada et Jean-Marc Olry de France.

    Art R. Wormald du Canada en a rédigé un rapport d’écoute mentionnant que : « Le thème de cette émission fut la loi pour interdire de fumer et il y a eu deux équipes de l’Université de Bucarest, et l’Université de Craiova. 60% des habitants de la Roumanie soutiennent cette loi et ils sont en faveur de cette loi. Quelqu’un a dit que tous doivent s’adapter à cette loi. D’autres personnes ont dit que les propriétaires suggèrent que les personnes qui veulent fumer doivent aller à l’extérieur d’un établissement. D’autres avaient dit que l’interdiction de fumer freinera les personnes visitant les bars et les restaurants, et les clubs, par conséquent les patrons vont perdre leurs clients à cause de la loi. » Et M Wormald poursuit : «Je m’intéresse à ces arguments pour et contre l’interdiction de fumer. Ces arguments sont passés ici au Canada, dans toutes les villes et cités de ma province de l’Ontario. Ces arguments sont passés il y a 20 ans. Maintenant il est interdit de fumer à l’intérieur, et loin des portes des établissements publics parce que la fumée voyage rapidement vers les personnes qui ne fument pas. Ce fut une lutte pour arriver au droit d’avoir des lieux non-fumeurs ». Oui, c’est vrai, toute interdiction, quelque bénéfique qu’elle soit, est une lutte en fin de compte. C’est justement pourquoi l’adoption de cette loi se laissait attendre en Roumanie.

    A son tour, Jean-Marc Olry de France affirme : « En France aussi, en tout cas dans mon entourage, dans ma région, les fumeurs ont râlé… Parce qu’ils savaient sans doute qu’on ne reviendrait pas en arrière. Mais maintenant on irait plus dans un café aux murs dégoulinant de goudrons dans la fumée. Et on peut apprécier les plats des restaurants… Les fumeurs dans leur majorité je crois ont accepté la nouvelle situation et ça marche en autodiscipline ». Oui, c’est exactement ça en Roumanie aussi. Les gens ont fini par accepter. Les restaurants n’ont pas perdu leurs clients. Alors que les non-fumeurs ne souffrent plus à cause de la fumée.

    Bonjour Jacques Augustin de France! Comment allez-vous? Merci pour vos emails et vos rapports d’écoute, mais aussi et surtout pour les mots suivants: « J’ai beaucoup aimé la richesse du programme avec en tête la promenade touristique en montagne organisée par Valentina. Le cœur y était et je m’y suis cru! Merci. Ensuite la sélection musicale évoquant la musique baroque avec un chœur de femmes était très belle à écouter. Enfin le commentaire politique a retenu mon attention. Quel est l’état actuel des relations entre la Roumanie et la Russie? Quand ont-elles été établies sur le plan diplomatique? » nous demande Jacques Augustin. Cher ami, je vous réponds en deux mots : « plutôt tendues ». Je ne vais pas insister là-dessus, parce que nous en avons déjà parlé à la suggestion d’un autre auditeur, c’est Ioana qui a fait une interview à ce sujet. Je vous prie de le chercher sur le site, dans les archives de la rubrique Vos questions, nos réponses. En plus, comme les choses peuvent évoluer d’un mois à l’autre, je vous invite à suivre nos émissions d’actualité, les infos, les commentaires de politique étrangère, la chronique L’avenir commence maintenant. C’est là que vous trouverez les informations les plus récentes sur les relations de la Roumanie avec la Russie et les autres pays. Merci et à très bientôt.

    Marcel Kurtz de France nous a écrit lui aussi pour nous dire : « La qualité audio en DRM approche celle de la FM, c’est vraiment un plaisir de vous écouter avec cette qualité en OC. J’apprécié vos commentaires et vos chansons roumaines. Je suis un ancien écouteur de RRI, et vous remercie d’avoir toujours un programme en langue française ». Merci, M Kurtz, c’est un plaisir de vous lire et à bientôt pour de nouveaux rapports en 2017 !

    Chers amis, je voudrais profiter des minutes qui nous restent de ce Courrier des auditeurs pour vous souhaiter une merveilleuse année 2017 ! Qu’elle vous apporte tout ce que 2016 n’a pas pu vous donner. Que ce soit une année tranquille sur tous les plans ; que ce soit une année prospère; que ce soit une année qui vous fasse découvrir de nouveaux horizons et que l’on se retrouve en bonne santé sur les ondes pour de nouvelles aventures à travers la Roumanie. Merci pour votre présence, votre fidélité, votre participation et votre soutien en 2016. Que 2017 soit une année plus belle pour tous ! Grosses bises de la part de toute l’équipe de RRI !

  • Le courrier des auditeurs 04.11.2016

    Le courrier des auditeurs 04.11.2016

    Le mois d’octobre vient de s’achever, c’est donc le moment parfait pour vous dire deux mots sur la carte QSL réservée à ce mois. Vous allez la recevoir sous peu, car notre collègue du Service Expéditions vient de reprendre le travail. Vous verrez sur cette QSL le Musée national d’Histoire de la Roumanie, connu aussi comme le Palais de la Poste.

    Découvrez notre QSL d’octobre en suivant ce lien :

    http://rri.ro/fr_fr/qsl_octobre_2016_le_musee_national_dhistoire_de_la_roumanie-2555149

    Et maintenant à vos lettres ! Ou mieux : à vos emails.

    Je commence par Christian Ghibaudo de France qui réagit à une édition plus ancienne de l’émission Francophonie 3.0 consacrée à la migration. « Très intéressants, les différents débats avec un point de vue des européens de l’est. Semble être le même point de vue que les européens un peu plus à l’ouest de l’Europe, en fait personne ne veut faire de place aux migrants venus du Moyen Orient. Ceux-ci ne sont pas les bienvenus en Europe, et les différents gouvernants devront bien prendre en compte les désirs des habitants, avant d’avoir des surprises lors des élections à venir. Même si je ne partage pas les avis de la majorité des Français, je pense qu’il y a encore un peu de place pour les migrants qui rêvent d’un meilleur avenir en Europe, ne pas écouter les opinions majoritaires va nous amener à de gros problèmes dans les années à venir… », affirme Christian Ghibaudo, qui poursuit : « Néanmoins grâce aux différents intervenants, on se rend compte que la langue française a encore un avenir dans le monde, et au moins en Europe. » Effectivement c’est justement ce dont on parlait ces derniers jours à l’Institut Français de Bucarest. On constate un recul du niveau de langue française en Roumanie, mais elle reste la 2e langue étrangère la plus répandue dans le pays après l’anglais. Et moi, en tant que journaliste et professeur je constate aussi qu’il existe deux catégories de Roumains en fait : ceux qui adorent la langue française et arrivent à la maîtriser à un très bon niveau et ceux qui détestent le français. Et ce n’est pas à cause de la France ou des Français, ce n’est pas pour des raisons politiques, ce n’est même pas une question de mentalité. C’est tout simplement à cause d’un prof qui n’a pas su attirer les élèves vers le français. Au moment où la grammaire se complique, on abandonne et voilà, une vingtaine d’années plus tard on se rend compte que l’on a besoin du français, mais on ne le maîtrise plus… C’est un peu comme ça en Roumanie.

    Voici maintenant un email d’Amady Faye du Sénégal qui se déclare un grand fan de la musique roumaine en tout genre. Cette fois-ci il nous parle aussi des chroniques de Richard Edwards : « C’est toujours avec un grand intérêt que j’écoute ses magnifiques chroniques hebdomadaires car à travers elles, je découvre aussi la Roumanie même si c’est à distance. Félicitations à Monsieur Edwards et bonne continuation ! » Merci, cher ami, pour ces mots et bonne continuation à vous à l’écoute de RRI !

    Retour en France pour découvrir une lettre de Jacques Augustin. Il nous a envoyé un rapport d’écoute nous disant aussi : « Votre émission a retenu toute mon attention avec en premier lieu le portrait très vivant du compositeur Vladimir Cosma. Les chansons diffusées m’ont également beaucoup plu… Cela change de la France! Néanmoins, je réserve ma préférence aux séquences traitant du tourisme et au Courrier des auditeurs. Et avant de terminer, j’aurais aimé savoir si les Roumains regrettent ou non les conditions de vie sous le communisme? » Cher ami, le débat à ce sujet est toujours en cours, même 27 ans après la chute du communisme…

    Découvrez la réponse ici :

    http://rri.ro/fr_fr/jacques_augustin_france_les_roumains_regrettent_ils_les_conditions_de_vie_sous_le_communisme-2555145

    Et nous avons encore du temps pour un dernier message. Il nous vient d’Inde, de la part de Monsieur Soumya Bhattacharjee. Il nous a envoyé des rapports d’écoute que j’ai déjà confirmés par des cartes QSL. Il nous dit aussi: « Merci beaucoup pour les programmes intéressants et instructifs ainsi que pour la musique roumaine merveilleuse. J’entends souvent la diffusion en français et j’apprécie les programmes. La diffusion française peut être entendue très bien de l’Inde. Je trouve généralement un très bon signal, il n’y a généralement pas d’interférence ou de bruit. Parfois, la propagation faible rend un problème dans l’écoute – mais cela n’arrive pas à chaque fois. Je vous remercie de l’excellente musique au cours du programme. J’ai une suggestion – s’il vous plaît ne raccourcissez pas les morceaux. La musique traditionnelle et folk son mes préférées. Je me réjouis d’entendre la musique plus intéressante dans vos futurs programmes. Je suis très heureux d’envoyer cet email et le rapport de réception. Merci beaucoup pour votre aimable attention. Je garde l’écoute et je serai en contact», conclut Soumya Bhattacharjee. Cher ami, tout d’abord, j’espère que les nouvelles fréquences sont tout aussi bonnes que celles de la saison précédente. Ensuite, pour ce qui est de la musique, antérieurement la chronique musicale du jour n’avait que 10 minutes. Nous étions donc obligés de couper les chansons pour vous fournir une plus grande variété de morceaux musicaux. Désormais, avec la nouvelle grille de programmes en vigueur depuis septembre, notre chronique musicale bénéficie de 15 minutes – donc vous aurez la chance d’écouter plus de chansons en entier. Merci de nous écouter et à très bientôt !

    Avant de terminer je voudrais remercier aussi d’autres auditeurs qui nous ont envoyé des rapports d’écoute et qui ont déjà été récompensés de cartes QSL : Farid Boumechaal d’Algérie, Georges Lecomte et Philippe Marsan de France, Osamu Aikawa du Japon et Dmitriy Kutuzov de Russie.

  • Le courrier des auditeurs 23.09.2016

    Le courrier des auditeurs 23.09.2016

    Bonjour à toutes et à tous ! Finies les vacances, la rentrée est là, c’est le moment de reprendre le travail en force et avec enthousiasme. Eh oui, parce sans enthousiasme on ne peut pas faire un très bon travail, sans enthousiasme, ce qui reste, c’est la routine… D’où vient cet enthousiasme ? Pour certains, ça vient des réactions positives à leur travail… Par exemple les nombreux messages d’encouragement que nous recevons à la rédaction de la part de nos auditeurs, eux aussi de plus en plus nombreux ces dernières années, grâce notamment aux réseaux sociaux. Ce qui m’amène à une question de M Gilles Gautier de France qui nous demande : «Pouvez-vous me communiquer des chiffres quant au nombre d’écoutes, de rapports des francophones, et si possible des comparaisons avec les autres langues ?»

    Découvrez la réponse en suivant ce lien:

    http://rri.ro/fr_fr/gilles_gautier_france_le_nombre_decoutes_de_rapports_des_francophones_dauditeurs-2553060

    Bonjour Michel Minouflet de France ! Merci de nous suivre sur Internet ! Vous nous posez une question à laquelle je réponds volontiers : Quels sont les prénoms féminins et masculins que l’on donne actuellement aux enfants en Roumanie ? En fait c’est une question qui revient de temps en temps dans les lettres de nos auditeurs et c’est vraiment intéressant de constater comment les prénoms changent d’une génération à l’autre.

    Vous le savez déjà, j’ai une fille, Dasha, qui a 4 ans et demi. Son nom complet est Daria Ioana. Je commence avec elle, parce le nom de Daria est très répandu parmi les enfants nés ces 4 dernières années. Personnellement, je ne le savais pas au moment au je l’ai choisi, je voulais seulement un nom aux origines russes pour ma fille. J’ai donc opté pour Daria, pour pouvoir l’appeler Dasha en famille. Puis, j’ai opté pour un 2e prénom, le nom d’un saint du calendrier orthodoxe, pour qu’elle puisse avoir une seconde fête au cours d’une année. D’ailleurs, cette pratique est très répandue en Roumanie : donner à son enfant le prénom d’un saint, pas forcément pour des raisons religieuses, mais plutôt pour avoir une journée de fête de plus pendant l’année. Par contre, le second nom de Dasha, à savoir Ioana (l’équivalent roumain de Jeanne) n’est plus tellement à la mode qu’il était à l’époque où ma génération est née. Dans les années ’80, Ioana était un prénom très populaire. Aujourd’hui, il est devenu plutôt rare, étant souvent utilisé en tant que second prénom d’une fille. Quels sont donc les prénoms à la mode aujourd’hui ? Pour les filles : Daria, Anastasia, Antonia, Emma, Sofia, Sara, Mara, Ilinca, Alessia ou Alexia. Il existe une tendance aussi pour des noms plus exotiques comme Rania, Brianna ou même Rianna ou bien pour des noms roumains anciens tels Zinca. Les classiques restent Maria, Ana ou les deux combinés Ana-Maria. Pour les garçons, les noms les plus populaires aujourd’hui sont : David, Luca et Darius. Ils s’ajoutent aux classiques Andrei, Alex, Stefan et Rares. Voilà. Il paraît que la mode est si forte que si on va dans un parc et que l’on crie « David ! » ou « Anastasia ! » au moins 2 enfants vont répondre.

    Bonjour Jacques Augustin de France ! Comment allez-vous ? Quoi de neuf à Rosny-sous-Bois ? M Augustin écrit : «Dans l’émission suivie, j’ai été heureux d’apprendre que l’économie de la Roumanie se classe en catégorie émergente. Cela laisse-t-il espérer un meilleur niveau de vie pour les Roumains? » Difficile à dire… Malgré tous les chiffres positifs de l’économie roumaine communiqués récemment par le premier ministre devant le Parlement, l’opinion générale est que cela ne se voit pas dans les portefeuilles des Roumains. Evidemment c’est un débat mitigé parce qu’il y a de grandes différences entre les différentes couches de la société roumaine. Par conséquent, certains vont visiblement mieux, alors que pour d’autres, rien n’a changé depuis des années. Vaut mieux laisser les spécialistes en parler, c’est pourquoi je vous prie de suivre nos émissions, car nous allons certainement leur donner la parole. Dans la même lettre, M Jacques Augustin nous demande s’il existe des festivités médiévales en Roumanie. La réponse est : oui, tout à fait. Il y en a même une multitude. La plus importante en est le festival médiéval de Sighisoara qui se déroule chaque année le dernier week-end de juillet. Je vous promets de revenir sur ce sujet dans un autre Courrier des auditeurs.

    Je salue maintenant un nouvel auditeur : il s’appelle Thomas Heberlein et il vit en Allemagne. Il nous dit : « J’écoute vos émissions pour mieux apprendre le français. Vous ne parlez pas trop vite, mais clairement. Cela est une grande aide pour moi. Il n’y a pas beaucoup de stations sur les ondes courtes en français que je peux recevoir de façon si claire.» Et voilà, une raison de plus d’écouter RRI en français !

    Direction l’Algérie maintenant, pour saluer Rachid Dahmani qui nous dit : « Les plus belles salutations pour vous mes amis. Je suis heureux de vous écrire et de vous envoyer un rapport d’écoute. C’est pour moi aussi une occasion de vous remercier de vos programmes que je trouve magnifiques. J’écoute non seulement le Courrier des auditeurs, mais aussi souvent pendant la semaine. J’écoute avec beaucoup d’intérêt vos programmes et j’ai aussi une grande affection pour votre pays» conclut Rachid Dahmani. Merci beaucoup ! Je pense que la carte QSL pour ce rapport vous est déjà parvenue. Je vois que vous nous écoutez en OC et que la réception est excellente ! J’attends donc vos prochains rapports !

    Bonjour le Sénégal et bonjour cher Amady Faye! Je vois que vous avez trouvé une manière de réécouter la musique roumaine que nous diffusons et que vous aimez tant en téléchargeant les fichiers audio disponibles sur notre site. « Les émissions étaient très intéressantes, je les ai tout de suite téléchargées », affirme Amady Faye.

  • Le courrier des auditeurs 09.09.2016

    Le courrier des auditeurs 09.09.2016

    Bonjour à toutes et à tous ! Je voudrais commencer ce courrier en parlant un peu de nos cartes QSL. Je vous disais, il y a quelques semaines, qu’une petite confusion s’était produite entre les différents mois. Eh bien, nous venons de mettre les cartes correctes sur notre site. Vous pouvez comparer celles que vous avez reçues avec celles que nous avons postées, mais vous devriez avoir reçu les bonnes cartes, car la confusion concernait, en fait, le site, et non pas les envois.

    Et comme le mois d’août est déjà derrière nous, permettez-moi de vous parler de la QSL qui lui est attachée. Elle vous montre la cathédrale romano-catholique de Timisoara, importante ville de l’ouest de la Roumanie.

    Découvrez notre QSL d’août 2016 en suivant ce lien :
    http://rri.ro/fr_fr/qsl_aout_2016_la_cathedrale_romano_catholique_de_timisoara-2552172

    Et maintenant, lisons quelques e-mails envoyés par nos auditeurs. Tout d’abord merci à Paul Jamet de nous avoir signalé le fait que nous avions envoyé deux Newsletters plus anciennes. Excusez-moi, j’ai appuyé, par erreur, sur le bouton « envoyer » au lieu de « supprimer ». Je suis désolée pour cet inconvénient. Puis, plusieurs auditeurs, dont André Biot de Belgique et Michel Minouflet de France, nous signalaient des problèmes techniques de réception de nos programmes en ondes courtes mais aussi sur Internet, notamment pour ce qui est des émissions en différé, mais aussi pour le live. Ils nous disent que les problèmes ont été résolus et que maintenant nos émissions passent sans problème tant en OC que sur Internet. Il y a quelques mois, Jean Michel Aubier de France nous signalait lui aussi que l’accès à notre site était très difficile. Nous avions constaté à l’époque que c’était en fait le réseau français Orange qui ne permettait pas l’accès au site de RRI. Entre temps, le problème a été résolu.

    Passons maintenant à vos écoutes. Muriel Goffelmeyer de France nous dit « voici mon premier rapport d’écoute. J’espère qu’il vous sera complet. Je trouve vos émissions instructives.» Merci beaucoup ! J’espère que vous entrerez dans les rangs des auditeurs fidèles de RRI et que ce ne sera pas votre dernier rapport d’écoute. Votre rapport est correct, il est complet, je pense que vous avez déjà reçu la carte QSL qui lui correspond. Nous attendons vos prochains rapports ! A très bientôt ! Et j’en profite pour saluer tous nos amis du Radio Club des Ecouteurs Lorrains ! Merci à toutes et à tous de suivre RRI en français !

    Direction le Japon, maintenant. C’est d’ici que nous écoute et nous écrit Osamu Aikawa. Après un message plus positif que j’ai cité la dernière fois, M Aikawa nous a envoyé il y a quelque temps un autre qui disait: « Quinze mois se sont écoulés depuis la mort de ma femme, et le moment est venu de résoudre le problème de mon cœur, tout comme le soleil fait fondre la glace. Je me sens un peu mieux qu’auparavant, grâce à chacune des réceptions françaises de Radio Roumanie qui m’encouragent de leur cœur. Merci beaucoup ! » Merci à vous, cher ami, de continuer à nous écouter malgré tout ! Bon courage et bonne écoute !

    Retour en France parce que je veux vous citer aussi un email envoyé par Jacques Augustin. Il nous dit : « Fidèle à Radio Roumanie Internationale, je continue de suivre vos émissions en français grâce à la magie des ondes courtes. Aussi pour témoigner de ma constance, j’ai le plaisir de vous proposer ce rapport d’écoute. L’émission était dotée d’une très bonne qualité. J’ai beaucoup aimé « Pro Mémoria » sur la Révolte paysanne de 1907. Le programme musical m’a enchanté tout comme la chronique sur les écosystèmes dans le pays. Mais en ville respecte-t-on l’environnement et les rues sont-elles propres?» nous demande Jacques Augustin.

    Cher ami, en lisant votre question je me suis dit : voilà une réponse facile qui viendra immédiatement. Maintenant que j’y réfléchis plus à fond… je me rends compte qu’il est difficile de répondre par un oui ou un non. Oui, il y a des rue propres… non, les rues ne sont pas propres partout ni tous les jours. Malgré les nombreuses personnes qu’on voit nettoyer les rues presque tout le temps… il y a même au centre-ville de Bucarest des rues qui sont loin d’être parfaites. Par contre, il faut dire que c’est plus propre qu’auparavant… Donc ça dépend de la saison… de la compagnie qui gère le nettoyage des rues… de l’éducation reçue par les différentes générations… Ca dépend aussi des critères selon lesquels on juge la propreté des rues… Voilà cher ami, votre question m’a mise un peu en difficulté… c’est-à-dire qu’elle m’a fait réfléchir à une réalité que je croise tous les jours mais que je ne vois carrément plus… je n’y pense même pas. Les rues sont là, bonnes ou mauvaises, propres ou pas, je les traverse sans trop y penser… Mais malheureusement, c’est exactement comme ça que l’on arrive à ne plus voir la ville où l’on habite, on ne voit plus les gens ni les bâtiments… on marche dans la rue, pressés, les casques dans les oreilles, en parlant au téléphone, en écoutant de la musique ou en pensant tout simplement à ses soucis quotidiens… on ne voit plus rien autour de nous. Par contre, on regarde de plus en plus les écrans des smartphones et des tablettes… Et puis, si on est au volant on ne voit que des voitures… Je me dis souvent que je dois prendre un peu de temps pour redécouvrir Bucarest d’un œil touristique… Est-ce qu’il en va de même pour vous ? Avez-vous oublié de regarder vos villes ? J’espère bien que non…

    Nous avons le temps pour une dernière lettre. En fait, c’est un e-mail de France envoyé par Christian Ghibaudo. Après avoir écouté en différé l’émission consacrée au pique-nique poétique francophone Haikunoi, il nous dit : « Très intéressant d’entendre que la francophonie est toujours présente en Roumanie.» Et M Ghibaudo poursuit : J’ai suivi avec intérêt le rachat de la statuette « La sagesse de la Terre » par l’Etat roumain. Cela allait bien avec l’une des émissions de RRI Spécial consacrée à la défense du patrimoine. Il est très important que les citoyens s’impliquent dans la protection du patrimoine national, car Brancusi fait partie du Patrimoine Roumain. C’est une très bonne idée de lancer une souscription publique, j’espère que le ministère de la Culture va trouver la somme demandée rapidement ». Eh bien, le sujet est toujours d’actualité.

    Pour davantage de détails, suivez ce lien :

    http://rri.ro/fr_fr/christian_ghibaudo_france_la_sagesse_de_la_terrede_constantin_brancusi-2552400

    Voilà, chers amis, notre courrier touche à sa fin. Merci à toutes et à tous qui nous ont écrit ces dernières semaines, et qui ont continué à nous écouter et à nous écrire malgré la saison des vacances. Je vous remercie de m’avoir suivie aujourd’hui et je vous donne rendez-vous d’ici deux semaines. Bisous à toutes et à tous !

  • La courrier des auditeurs 26.08.2016

    La courrier des auditeurs 26.08.2016

    Bonjour à toutes et à tous ! De retour des vacances, je suis très heureuse de vous retrouver à nouveau sur les ondes de RRI. Comme je vous disais dans un des Courriers précédents, cet été j’ai décidé de suivre un trajet découvert grâce au concours de RRI consacré à la contrée de Bisrița – Năsăud. Une zone que je ne connaissais pas du tout en fait. Nous avons tellement parlé à l’antenne du col de Tihuța, de la région où se trouve l’hôtel le Château de Dracula ou encore du lac de Colibița, surnommé la petite mer à la montagne, que j’ai voulu absolument les voir. Conclusion : c’est une zone plus belle que je ne l’imaginais, des paysages de montagne à couper le souffle, sans exagérer, un air si pur, un lac entouré de montagnes verdoyantes de tous les côtés. Un véritable coin de paradis. Tel est le lac de Colibița. Pour y arriver, on monte, puis on descend à travers la forêt, en voiture, bien sûr. En route, on avait l’impression d’être seuls sur une route de montagne qui ne menait nulle part, comme si on quittait la civilisation pour entrer au cœur de la montagne. Et puis, tout d’un coup, un barrage avec un lac immense d’un côté et une forêt de l’autre. En parcourant la route longeant le lac, on regagne la civilisation : il y a plein de maisons et de pensions touristiques. Pas de style architectural très précis, ce sont des constructions plutôt neuves, datant des deux dernières décennies. Une fois arrivés au lac de Colibița, c’est au touriste de choisir la pension touristique et le resto qu’il préfère. Evidemment, l’idéal c’est de trouver une place au bord du lac pour admirer la vue. Un endroit parfait si vous cherchez un peu de tranquillité, loin du bruit de la ville. Dommage que cela soit si loin de Bucarest… On met environ 7 heures de voiture pour y arriver, vu qu’il n’y a pas d’autoroute vers le centre-nord du pays… Mais si c’est un arrêt au cours d’un voyage plus long, c’est parfait.

    Puis, une autre très belle surprise de ce voyage fut la ville de Bistrița, une des cités médiévales roumaines, tout comme Sibiu, Sighișoara, Mediaș ou Brașov. Architecture saxonne, église évangélique avec une tour offrant une vue impressionnante sur la ville, rue piétonne remplie de terrasses et restos, collines boisées tout autour – voilà les ingrédients principaux pour passer au moins une journée merveilleuse à Bistrita. Mais je vous raconterai davantage dans un prochain Courrier des auditeurs, parce que j’ai beaucoup de lettres qui attendent une réponse de ma part et que je voudrais feuilleter avec vous dans les minutes suivantes.

    Je commence par un email de notre ami Michel Minouflet de France qui nous dit : « j’aimerais vous remercier de tout cœur pour les très intéressants programmes que vous avez diffusés tout au long de l’année. Je souhaite également que votre station puisse être entendue sur les ondes courtes avec une réception satisfaisante, afin de permettre à tous les auditeurs non connectés sur Internet de pouvoir rester en contact avec vous et avec votre beau pays.» Merci, cher ami, c’est ce que nous souhaitons aussi.

    Bonjour, cher Osamu Aikawa ! Notre fidèle auditeur japonais nous dit comme d’habitude «Je voudrais vous informer que votre signal était arrivé à ici au Japon et je tiens à vous informer qu’il existe un écouteur régulier de Radio Roumanie Internationale, programme français, ici au Japon. Merci beaucoup pour votre transmission, et j’ai apprécié votre programme du matin beaucoup. Je serais très heureux si vous m’envoyez une carte de vérification. Je garderai le contact avec vous aussi longtemps que possible. Grâce à vos encouragements, je suis un peu mieux qu’avant », affirme Osamu Aikawa. Nous sommes très heureux de l’entendre, cher ami ! Que de bonnes nouvelles dorénavant !

    Retour en France pour saluer Christian Ghibaudo de Nice. Notre ami nous dit : « J’ai eu plaisir à réécouter les premières chroniques de Richard Edwards, c’est une très bonne idée de les rediffuser. J’espère que de nombreux auditeurs les découvriront. » Tout à fait, c’est notre idée aussi. Je vous rappelle, amis auditeurs que vous pouvez réécouter « Ma Roumanie, chronique d’un amateur » sur nos ondes, tous les samedis, mais aussi à tout moment sur notre site Internet. Bonne écoute !

    Toujours en France, mais à Rosny-sous-Bois, cette fois-ci, nous écoute Jacques Augustin. Notre ami nous a envoyé un email pour nous dire que « le contenu de chaque émission est très riche sur le plan de la qualité. Cela sonne telle une invitation à découvrir le pays historiquement avec le commentaire politique sur l’histoire du territoire de la Roumanie depuis 1859. Excellente recherche! Il en fut de même pour le portrait sur une artiste roumaine. J’ai beaucoup aimé cette séquence et les chansons. Avant de terminer, j’aurais aimé savoir quel pourcentage du PIB que la Roumanie consacre aux dépenses militaires et à combien d’euros cela se chiffre-t-il », conclut Jacques Augustin de France.

    Découvrez la réponse ici :

    http://rri.ro/fr_fr/jacques_augustin_france_quel_pourcentage_du_pib_que_la_roumanie_consacre_aux_depenses_militaires-2551865

    Voici maintenant un email de René Pigeard de France qui nous dit : « Tout va bien, y compris pour la 4ème génération, qui découvrira autre chose que la radio qui nous a beaucoup apporté, mais ce sera une autre façon de vivre ». Oui, c’est vrai, la nouvelle génération, celle de ma fille qui a 4 ans par exemple, vivra dans un tout autre monde. La technologie fait partie de sa vie dès le premier jour ; on s’amuse même en disant que c’est une génération née la tablette dans la main. C’est un progrès inévitable. On ne peut que s’y adapter, sinon ce sera difficile pour nous de comprendre les nouvelles générations. Et c’est toujours René Pigeard qui écrit : « Nous avons écouté avec un vif plaisir l’article sur la ville de Cluj, ville que nous aurions tant aimé visiter ». Je vous comprends très bien, je viens de découvrir moi aussi que la ville de Cluj est vraiment magnifique. Je l’ai visitée pour la première fois pendant ces vacances. Malheureusement il a plu tout le temps que nous y avons passé et je n’ai pas eu l’occasion de la découvrir plus à fond. Une chose est sûre : il faut absolument prévoir un city-break, un week-end prolongé à Cluj et découvrir la ville à pied, l’appareil photo à la main. C’est la première destination sur ma liste pour cet automne.

    Direction le Brésil maintenant, pour saluer M. Igor Nogueira de Oliveira, qui a écrit à plusieurs rédactions de RRI, dont la nôtre, pour nous féliciter pour la qualité de nos émissions qu’il écoute tous les jours. Merci et bonne continuation !

    Petit arrêt au Liban aussi, d’où Raïf Chaaban nous dit : «Permettez-moi de vous écrire pour vous exprimer mes meilleurs sentiments pour votre Radio que j’apprécie bien, surtout les programmes de week-end que j’écoute depuis plusieurs années et pour vous remercier du cadeau, que j’ai reçu par la poste. J’en profite pour présenter mes meilleurs vœux à toute l’équipe de Radio Roumanie Internationale la Section française qui est la voix de la Roumanie pour l’étranger et c’est grâce à vous que je visite la Roumanie que j’ai connue à travers vos programmes. En écoutant votre Radio, c’est un plaisir pour enrichir notre connaissance sur la Roumanie que je visite toujours.» Cher Raïf Chaaban, c’est toujours un plaisir de lire vos messages et nous vous attendons à la Radio la prochaine fois que vous visitez la Roumanie. A très bientôt.

    Avant de terminer, je voudrais remercier pour leurs rapports d’écoute Farid Boumechaal d’Algérie, Amady Faye du Sénégal et Dmitriy Kutuzov de Russie.

  • Le courrier des auditeurs 03.06.2016

    Le courrier des auditeurs 03.06.2016

    Les jours passent vite, voici donc un nouveau moment de rencontre avec les amis de RRI.

    J’ai devant moi une lettre d’Italie signée par Marzio Vizzoni. Celui-ci nous dit « J’ai écouté avec plaisir votre joli programme. Je veux saisir à nouveau l’occasion pour vous signaler la réception du signal de votre émetteur ici dans le nord-ouest de l’Italie. J’aime bien écouter la radio parce que la radio est un média sans frontières, qui aide à la connaissance des peuples entre eux. (…) Par votre émission je peux mieux connaître la culture, les arts, les loisirs et la vie dans votre pays. Merci à vous pour tous les renseignements que vous m’envoyez par la radio. Recevoir votre réponse sera pour moi un souvenir de votre radio et de votre amitié», écrit Marzio Vizzoni d’Italie. Cher ami, merci de votre rapport d’écoute et pour les jolis autocollants. J’ai confirmé vos rapports par des cartes QSL et j’aimerais savoir ce que vous pensez des cartes de cette année ! A très bientôt !

    Voici maintenant un courrier de Christian Canoën de France qui comporte non moins de 58 rapports d’écoute ! Mais quel travail ! Quelle attention et quelle persévérance ! Nous en sommes honorés. Et nous sommes très heureux d’avoir pu en fin de compte répondre affirmativement à votre demande de rediffuser la chronique de Richard Edwards dans notre émission matinale. Vous savez, la grille des programmes ne dépend pas que de nous, mais tout est bien qui finit bien. Quant à votre question sur l’auteur de cette chronique si prisée, eh bien, Richard Edwards n’est pas définitivement établi en Roumanie. Il vit entre Bucarest et Paris. Il est spécialiste du patrimoine, actuellement à la retraite. Voilà pour notre mystérieux Richard Edwards. Nous sommes ravis que sa chronique vous passionne tous. N’oubliez pas, si vous avez raté un épisode ou que tout simplement vous ayez envie de l’entendre, vous pouvez à tout moment entrer sur notre site Internet et ré-écouter Ma Roumanie, chronique d’un amateur.

    Merci à Philippe Marsan de France de nous rappeler son Club – celui du bassin d’Arcachon – et son site – www.radiofil.com. Merci aussi pour la très belle photo de votre ville, ça a l’air d’être un endroit extrêmement agréable, plein de verdure et avec une très belle architecture. Ça donne vraiment envie de visiter de nouveaux endroits.

    Une autre belle carte postale nous montrant les Landes sur la Côte de l’Atlantique nous est parvenue de Gilles Gautier de France. A regarder la plage, l’océan … cela m’a fait penser aux vacances… Mais avant mon congé, en août, j’ai plein de temps à lire vos lettres et à admirer vos cartes postales. Je voyagerai donc à l’aide des ondes et des images.

    Et en voici un autre exemple, M. Olivier Robin, de France, nous disait il y a peu : «Je suis de retour d’un voyage au Maroc, où je n’ai pas pu écouter la radio, ça fait du bien rentrer chez soi. Je vous remercie pour votre émission et vraiment un grand merci de faire des programmes en français, ça fait plaisir de vous réentendre avec cette voix qui enchante la radio !» Merci à vous, M. Robin, je le dis toujours, c’est notre plaisir de pouvoir faire des émissions en français et de parler de notre pays au monde entier. Et puisque vous collectionnez des timbres, je vais vous en envoyer quelques-uns.

    Et les cartes postales s’enchaînent aujourd’hui… J’ai devant moi une représentant la cathédrale d’Amiens, envoyée par M Didier Vasseur. Elle est accompagnée d’un rapport de réception bien fourni, comme d’habitude. Il en va de même pour Maurice Mercier de France qui ne nous envoie pas de carte postale, mais qui nous dit en revanche « Très beau commentaire dans l’Encyclopédie de RRI sur Domenico Casselli.» Effectivement, un sujet très intéressant sur un journaliste et historien italien né en 1875 à Bucarest. A retrouver aussi sur notre site rri.ro, rubrique L’encyclopédie de RRI.

    Après tant de voyages dans les pays de nos auditeurs, je vous propose, chers amis, un voyage en Roumanie. J’ai un bon prétexte : il s’agit de notre carte QSL du mois d’avril.

    Découvrez la QSL ici :

    http://rri.ro/fr_fr/qsl_avril_2016_la_cathedrale_orthodoxe_de_timisoara-2548544

    Direction la Belgique maintenant pour saluer Michel Beine, un autre auditeur assidu de RRI. En fait il ne rate aucune émission de RRI en français, même pas celle diffusée pendant la nuit vers le Canada. Nous en sommes honorés une fois de plus. Il nous dit « Je remercie toute l’équipe du Service français de RRI de nous offrir quotidiennement un splendide menu, celui-ci se déguste avec saveur et délectation. La structure de la programmation est excellente. Je vous en félicite ! En tant qu’auditeur de RRI depuis de nombreuses années, je suis ravi d’écouter, de savourer vos superbes émissions qui nous font découvrir ce si beau pays nommé Roumanie ! Bravo ! » conclut Michel Beine. Pour lui, notre émission est pareille à un « menu varié et succulent comme au restaurant. L’apéro – ce sont les infos, les dossiers de l’actualité et la revue de presse, le plat consistant – la Chronique d’un amateur, le Courrier des auditeurs, RRI Spécial, Espace Culture etc. Et puis le dessert – la musique traditionnelle. Bon appétit radiophonique aux auditeurs de RRI ! » Wow, quel plaisir lire ces lignes M. Beine ! Merci de tout cœur !

    Jacques Augustin de France nous disait dans une lettre : « La chronique sur l’apiculture en Roumanie m’a mis l’eau à la bouche. Pourriez-vous m’indiquer si le miel est exporté et combien d’apiculteurs compte-t-on dans le pays? » Cher Jacques Augustin, selon Ioan Fetea, président de l’Association des éleveurs d’abeilles, on recense quelque 22 mille apiculteurs en Roumanie, qui détiennent plus de 1,5 millions de familles d’abeilles. Quant à l’exportation, notre pays exporte entre 10 et 12 mille tonnes de miel par an notamment vers les Etats-Unis, l’Europe, les pays arabes et le Japon. Mais c’est l’Allemagne qui est le plus grand importateur et bénéficiaire de la production de miel roumain. D’ailleurs, l’apiculture, qui a une riche tradition chez nous, a connu un essor important ces dernières années. En Roumanie, l’apiculture est favorisée par un climat plutôt doux – entre mars et octobre, c’est un véritable paradis pour les abeilles. S’y ajoutent les vastes superficies couvertes de différentes plantes mellifères : forêts de tilleul et d’acacia, arbres fruitiers et champs de tournesol. La Roumanie est reconnue aussi comme un important pays producteur de miel écologique. Elle compte plus de 100 mille colonies d’abeilles autorisées et en période de conversion, et produit 3 – 4 mille tonnes de miel bio par an. Voilà. Pour davantage d’informations sur l’apiculture en Roumanie, consultez la rubrique Club affaires, sur notre site.

    Avant de terminer cette rubrique, je vous rappelle, chers amis, que nous avons un concours qui vous donne l’occasion de découvrir ou de redécouvrir la région de Bistrita-Nasaud, une très belle contrée, riche en légendes. Vous avez encore un peu plus d’un mois à votre disposition pour nous envoyer vos réponses. Pour répondre correctement à nos questions je vous invite à suivre surtout nos chroniques Radio Tour et Espace Culture, en OC ou sur Internet, bien évidemment.

  • Le courrier des auditeurs 20.05.2016

    Le courrier des auditeurs 20.05.2016

    Bonjour à toutes et à tous ! J’ai de bonnes nouvelles, chers amis, je viens de confirmer par des cartes QSL la plupart vor rapports d’écoute reçus en janvier, février et mars par email ou dans des lettres traditionnelles. Nos cartes devraient vous parvenir dans les plus brefs délais. J’ai lu avec attention toutes vos lettres, vos remarques, j’ai noté toutes vos questions. Ligia et moi-même, nous ferons de notre mieux pour vous répondre aussi vite que possible. Je voudrais profiter de cette occasion de remercier pour leurs rapports d’écoute mensuels: Farid Boumechaal d’Algérie, Christian Altenius de Suède, Dmitriy Kutuzov de Russie, Marzio Vizonni et Marco Vittorini d’Italie, Igor Nogueira de Oliveira du Brésil, Hannu Kiiski de Finlande, Michel Beine de Belgique, Roger Roussel du Canada et Brian Webb de Nouvelle Zélande, ainsi que nos amis français Gilles Gautier, Christian Ghibaudo, René Pigeard, Didier Vasseur, Philippe Marsan, André Biot, Philippe Pasquier et Hervé Duval. Comme vous voyez, les ondes de RRI en français ne se limitent pas aux pays francophones, elles arrivent un peu partout et nous ramènent des amis des 4 coins du monde.

    Et puisque nous sommes au sujet des QSLs, permettez-moi de vous présenter l’image se trouvant sur la carte du mois de mars. Suivez le lien:

    http://rri.ro/fr_fr/qsl_mars_2016_la_cathedrale_catholique_st_michel_et_lensemble_monumental_matthias_corvin_de_cluj-2547907

    J’ai devant moi le numéro de février 2016 de la revue Antennes du Perche, le périodique du Radio Club du Perche. L’occasion de vous rappeler que « La rencontre des Amis du Radio Club du Perche » approche à pas rapides, elle aura lieu les 4 et 5 juin. Nous espérons que vous nous tiendrez au courant de ces journées de rencontre et de partage. Même si nous ne pourrons pas y être présents, nous pensons très fort à vous et vous remercions pour toutes vos démarches censées garder vivantes les ondes courtes et la passion pour les radios internationales. Et un grand merci à René Pigeard de nous faire parvenir régulièrement un numéro des Antennes du Perche.

    « J’espère que vous allez bien toutes et tous à la rédaction française de RRI », nous écrivait il y a peu de temps Michel Minouflet de France. Il poursuit : « Je remercie de tout cœur Ligia qui a cité mon nom dans un de ses derniers courriers des auditeurs et répondu à la question concernant les réseaux sociaux. Je vous écoute tous les jours via Internet et je n’ai aucun problème de réception actuellement ». Merci, cher ami, je trouve qu’Internet est un des moyens les plus faciles d’écouter RRI. Mais il est tout aussi vrai que si on n’a pas accès à un ordinateur, ou si on a du travail dans la cuisine par exemple, il faut avoir un poste de radio…

    C’est à Bruxelles que nous écoute en ondes courtes Paul Renard, un juriste de 65 ans. Il nous dit avoir revisité Bucarest avec plaisir l’été dernier. M. Renard, j’espère que nos émissions vous rapprochent de la Roumanie et si jamais vous êtes de retour à Bucarest, n’hésitez pas à nous rendre visite à la radio !

    « Les jours s’écoulent vite les unes après les autres. Néanmoins, les ondes courtes restent d’actualité vers la Roumanie », affirme Jacques Augustin de France. Il poursuit : « J’ai énormément aimé la chronique consacrant Mangalia comme ville de cure. Au fond pourquoi pas une cure thermale à l’étranger ? Ca rappellerait de très bons souvenirs de 1998, je crois. Merci pour cette fabuleuse description! Mais existe-t-il d’autres stations thermales en Roumanie? » nous demande notre auditeur. Mais bien sûr ! Récemment, nous leur avons consacré une édition de notre Radio Tour, parce que le tourisme thermal est très important et il a une riche tradition chez nous.

    Pour plus de détails, suivez ce lien:

    http://rri.ro/fr_fr/jacques_augustin_france_les_villes_deau_de_roumanie-2547903

    Farid Boumechaal d’Algérie nous envoie un rapport d’écoute en début de chaque mois. Il suit d’habitude notre émission de 11h TU en ondes courtes. Il en va de même pour son compatriote, Ferhat Bezazel ben Rabah, qui nous dit dans un de ses messages «je veux noter que la qualité de la réception de vos émissions est vraiment super, 5/5 ». En ondes courtes mais en soirée, c’est Soumya Bhattacharjee d’Inde qui nous suit. Avant le passage aux fréquences d’été, l’émission de 17h TU était presque inaudible dans sa région, alors que « la fréquence de 21h TU était écoutable, mais le signal état très faible », selon notre ami. « Merci beaucoup pour les bons programmes. S’il vous plaît mettez de la bonne musique autant de fois que possible. J’espère avoir une bonne réception de RRI dans un proche avenir», écrit Soumya Bhattacharjee d’Inde. Cher ami, j’espère que les nouvelles fréquences de RRI sont mieux captées dans votre pays. Quant à la musique, je ne sais pas si vous l’avez remarqué, mais nous avons chaque jour un programme musical différent. Lundi il est consacré à la musique actuelle, aux tubes des artistes roumains. Nos chroniques de mardi et samedi vous font découvrir la musique traditionnelle de différents régions de la Roumanie. La musique classique roumaine est à l’honneur tous les mercredis. Alors que le dimanche est consacré au jazz. Ceci dit, Soumya Bhattacharjee, merci de votre intérêt pour nos programmes ! A bientôt sur les ondes !

    Depuis une autre île, celle du Japon, nous écoute et nous écrit M. Osamu Aikawa : «C’est mon grand plaisir de vous envoyer un rapport de réception et j’espère que le rapport est très utile pour votre station. Je voudrais vous informer que votre signal était arrivé à ici au Japon. Je tiens à vous informer qu’il existe un écouteur régulier du programme français de Radio Roumanie internationale, ici au Japon. Votre signal devient fort et je peux donc profiter de votre programme. Et donc je garderai contact avec vous et je vais vous écrire régulièrement. J’apprécie beaucoup vos cartes QSL. Encore une fois, merci pour votre programme. J’attends votre réponse avec impatience », conclut Osamu Aikawa. Cher ami, vos lettres nous touchent beaucoup, surtout depuis la disparition de votre épouse. Merci de rester fidèle à nos émissions. Nous espérons bien pouvoir apporter un peu de soleil dans votre vie.

    Et voilà, chers amis, c’est la fin de ce Courrier. Je vous donne rendez-vous d’ici deux semaines, la semaine prochaine ce sera le tour Ligia de répondre à vos lettres. Entre temps, restez sur RRI ! Bisous à tous !