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  • Janvier 2021

    Janvier 2021

    Par
    exemple, celle de janvier vous montre la
    forteresse d’Oradea -Un des monuments moyenâgeux les plus importants de
    Transylvanie ! Avec une histoire presque millénaire, la forteresse d’Oradea est
    une attraction touristique à ne pas manquer, pour l’expérience médiévale à part
    qu’elle propose. Son histoire, son architecture, les légendes au sujet de
    certains événements qui ont marqué son existence vous détermineront à passer là
    plusieurs heures. Dès ses débuts, la citadelle d’Oradea a été le noyau de la
    vie politique, militaire, administrative, juridique et religieuse, suite à la
    canonisation, en 1192, du fondateur de l’Évêché d’Oradea en tant que Saint
    Ladislas le Thaumaturge.








    À l’intérieur, il y avait une grande
    bibliothèque, avec des livres apportés d’Italie, un Literarum asylum, lieu de
    rencontre des grands savants humanistes de l’époque, une école capitulaire
    catholique où l’érudit humaniste Nicolaus Olahus a également étudié ainsi qu’un
    observatoire astronomique qui a fixé le méridien zéro des cartes à Oradea, pour
    plusieurs siècles. Ce méridien traversait l’enceinte de la forteresse ; c’est
    le physicien autrichien Georg von Peuerbach qui l’a localisé là, exhorté par
    l’évêque d’Oradea Ioan Viteaz de Zredna, un grand humaniste.






    Plusieurs
    têtes couronnées reposent dans la citadelle : Ladislas Ier de Hongrie, André II
    de Hongrie (1235, et dont la dépouille mortelle a été ultérieurement emmenée à
    l’abbaye d’Egres/Hégerieux (aujourd’hui Igriş), Étienne II de Hongrie, Ladislas
    IV le Couman (1290), la reine Béatrice, épouse de Charles Robert d’Anjou
    (1319), la reine Marie d’Anjou, épouse de Sigismond de Luxembourg (1396), le
    roi-empereur Sigismond de Luxembourg (1437, le seul empereur romain germanique
    dont la sépulture est située hors d’Allemagne). La forteresse d’Oradea
    accueille présentement certains des événements de la ville les plus importants,
    le Festival médiéval étant le plus représentatif. À l’occasion, la cité revient
    à la vie de manière spectaculaire. Voilà
    pour notre carte QSL de janvier.



  • Janvier 2020

    Janvier 2020

    Pour vos rapports d’écoute du mois de janvier, vous
    recevrez une carte qui vous fera découvrir la monnaie d’un ban émise en 1867.
    Elle mesure 15 mm de diamètre et pèse un gramme, étant une composition de cuivre
    (95%), étain (4%) et zinc (1%). Il y est inscrit « 1 banu » et l’année
    1867, l’inscription étant entourée d’une branche de laurier à gauche et une
    branche de chêne à droite.

    Sur le revers l’on retrouve l’emblème du pays et l’inscription Romania.

    Quatre monnaies datent de 1867, frappées à Birmingham, en Grande Bretagne. Il existe donc deux séries de monnaies qui se distinguent uniquement par le fait que l’une porte l’inscription du fabriquant Heaton, l’autre celle de Watt and CO. Ces monnaies ont été mises en circulation en 1868. A noter que le BAN est la subdivision inférieure du LEU. En 2007, pour marquer les 140 ans écoulés depuis le vote de la « Loi pour la création d’un nouveau système monétaire et pour de la fabrication des monnaies nationales », la Banque Nationale de Roumanie a émis une série de répliques des premières monnaies de 1, 2, 5 et 10 Bani. Des répliques en or ayant les mêmes dimensions que les pièces d’origine. Voilà deux mots sur les QSL de janvier et de février 2020, entrez sur notre site pour les découvrir en photo avant de les recevoir chez vous.

  • Janvier 2019 – Costume de fête de la région de Banat

    Janvier 2019 – Costume de fête de la région de Banat

    Il comporte trois éléments : une blouse longue en tissu fait maison, ou plutôt une robe blanche avec des décorations avec du fil noir. Sur la poitrine, sur les manches et en bas de la chemise on reconnaît des modèles spécifiques du monde traditionnel roumain : la croix, l’étoile et la spirale de la vie. Une ceinture en laine avec des rayures fines couvre la chemise et fait la transition vers un élément vestimentaire appelé « fota » et qui couvre le devant et l’arrière de la robe. C’est une pièce rectangulaire, en laine, qui remplace la jupe et qui est très spéciale elle aussi, car elle est cousue de fil doré, rouge, vert et bleu. Les décorations sont symétriques et représentent des symboles végétaux qui forment, sur la verticale, ce que l’on appelle « l’arbre de vie ». Sur les côtés on distingue la corde tressée, symbole de la dualité de l’existence humaine. Tous ces éléments témoignent du fait que la vie de gens des villages était étroitement liée à la nature, une relation si forte qu’elle était visible aussi sur les vêtements.

    J’ai mentionné « l’arbre de vie », l’image que l’on distingue sur la jupe de ce costume traditionnel roumain. Ce symbole apparaît aussi sur d’autres objets, comme la céramique par exemple. Il est un des symboles les plus présents sur les célèbres assiettes de Horezu. L’arbre de vie symbolise l’union avec la divinité. C’est un symbole préchrétien qui parle de la régénération perpétuelle, de la vie qui continue comme une ascension vers le ciel. Les racines de l’arbre sont bien profondes, elles entrent dans la terre, alors que ses branches s’étendent vers le ciel. L’arbre relie la terre, le concret, la vie terrestre, au ciel, à l’abstrait, à la divinité, à l’au-delà. C’est l’axe vertical du monde qui unit la terre et le ciel. En représentant l’arbre de vie sur ses objets les plus utilisés, l’homme veut dire qu’il fait partie des deux mondes – terrestre et divin, qu’il sait que Dieu veille sur son chemin vers la lumière.

    J’ai mentionné aussi la spirale de la vie, une des décorations à retrouver sur la blouse. La spirale est un des symboles les plus anciens, qui remonte au néolithique et que l’on retrouve sur tous les continents. C’est le symbole de l’infini, de la naissance et de l’expansion et, évidemment, de la liaison entre l’homme et la divinité.

  • QSL janvier 2018 – Le premier portail de la forteresse d’Alba Iulia

    QSL janvier 2018 – Le premier portail de la forteresse d’Alba Iulia

    Alba Iulia est une citadelle construite en style Vauban, c’est à dire en forme d’étoile. Pour y accéder il faut franchir trois portails. Le premier est à retrouver du côté est de la forteresse. Il ressemble à un arc de triomphe avec trois entrées. Il fut bâti en blocs de pierre sculptée et en calcaire. Ses deux façades sont décorées de bas-reliefs représentant des scènes mythologiques.

    Dans la partie supérieure du portail, sur un piédestal, on voit les armoiries de l’Empire des Habsbourg, l’aigle bicéphale couronné. D’un côté et de l’autre on reconnaît les statues de Mars, le dieu de la guerre, et de Vénus, la déesse de l’amour et de la beauté. D’autres de symboles mythologiques se font remarquer au – dessus des arcades latérales. A gauche – Enée le fondateur mythique de Rome, et à droite – Hercule affrontant Antée. De l’autre côté de la façade de ce premier portail d’accès dans la citadelle d’Alba Iulia, on retrouve, à gauche, le même Hercule tuant le lion de Némée, alors que la statue se trouvant à droite représente Persée tenant la tête de Méduse.

    Toute cette construction a été restaurée entre 2001 et 2005. Actuellement elle fait partie d’un des itinéraires touristiques de la citadelle intitulé « Le circuit des Portes de la Cité ». A visiter absolument si vous êtes de passage en Transylvanie.