Tag: jardins

  • « Rendez-vous aux jardins » au Domaine Ion Ghica de Ghergani

    « Rendez-vous aux jardins » au Domaine Ion Ghica de Ghergani

    Situé à 40 km de la capitale, Bucarest, le Domaine Ion Ghica de Ghergani, dans la ville de Răcari du département de Dâmboviţa, a offert tout au long du mois de juin des expériences inédites aux visiteurs. Et pour cause, le Domaine a accueilli l’exposition « Exploring art and nature » organisé à l’occasion du projet français « Rendez-vous aux jardins » par lequel les communautés sont encouragées à découvrir les jardins publics ou privés à travers l’Europe. Le Domaine de Ghergani, la Roumanie le doit à Ion Ghica, une personnalité marquante de la seconde moitié du XIXème siècle. Homme politique libéral, académicien, économiste, mathématicien, écrivain, pédagogue et diplomate, Ion Ghica a été cinq fois premier ministre, quatre fois président de l’Académie roumaine et dix années durant, ambassadeur à Londres. Le domaine qui porte son nom est une oasis de verdure au cœur de laquelle se trouvent l’ancien manoir et une chapelle construite par le célèbre architecte du XIXème siècle Grigore Cerchez. Le parc s’étend sur 27 hectares et charme le visiteur par la beauté de la nature.



    Davantage sur l’exposition « Exploring art and nature » avec Ilina Schileru, plasticienne et une des commissaires de l’exposition : « L’exposition s’inscrit dans un circuit européen initié il y a 18 ans, en France, par le Ministère français de la Culture, et depuis trois ans, dans le reste de l’Europe aussi. Nous, les membres de l’Association D3M et le Groupe Etaj, nous nous sommes vu inviter par Madame Irina Bossy-Ghica, arrière-arrière-petite-fille de Ion Ghica et propriétaire du domaine de Ghergani, à organiser un événement à l’occasion du Rendez-vous aux jardins. Le tout, avec le soutien de Șerban Sturdza, ancien directeur en chef de l’Ordre des architectes et en charge des travaux de rénovation du manoir. En moins d’un mois, nous avons réussi à réunir 50 artistes, un nombre supérieur à ce que l’on s’était proposé dans un premier temps. Nous avons mis en place des installations, des sculptures, nos ouvrages se trouvent aussi bien dans la forêt que à l’intérieur du manoir. »



    Qui ont été ces artistes et quels ont été les thèmes abordés ? Ilina Schileru répond : « Je pourrais vous donner quelques exemples d’artistes urbains, comme Mihai Zgondoiu qui détient Atelier 302 ou encore Raluca Ilaria Demetrescu qui vient d’exposer dans la nouvelle partie que le Musée du paysan roumain a consacrée à l’art contemporain roumain. On a essayé de faire un mix d’artistes plus et moins connus, mais qui restent tous très importants. Et ce qui est encore plus important que leurs noms, c’est la relation qui s’est tissée entre eux et l’ambiance qu’ils sont arrivés à créer dernièrement. Car ils sont venus mettre l’exposition en place et du coup, ils se sont aidés réciproquement. C’est cet aspect de communauté artistique qui me tient le plus à cœur. Je n’arrête pas de plaider en faveur de la solidarité, je trouve cela très important. Surtout que notre communauté n’est pas nombreuse. Mais ensemble, on a réussi à obtenir un événement très beau, présenté à un public peu habitué à ce type d’art, ce qui a rendu l’exposition encore plus inédite. »



    Un projet proposé pour la première fois en Roumanie, et qui a eu un très grand succès. Effectivement, un important public roumain et français avait fait le déplacement pour visiter cette exposition le jour de son inauguration, en présence de SE Laurence Auer, ambassadrice de France en Roumanie. Les visiteurs, et j’en étais, ont passé une fin de journée superbe au Domaine Ion Ghica de Ghergani, dans son décor boisé, aux arbres centenaires, et animé par ces œuvres inédites des artistes contemporains. Sa propriétaire, Mme Irina Bossy-Ghica, se propose de le vouer à des événements culturels et artistiques dès lors que la rénovation du manoir sera terminée, et même avant. (Trad. Ioana Stancescu, Ligia Mihaiescu)


  • I Giardini di Zoe, un lieu comme un conte de fées

    I Giardini di Zoe, un lieu comme un conte de fées

    Aujourdhui nous parlons tourisme. Accompagnez-moi ! Nous allons en Transylvanie, à proximité de la ville de Deva, et plus précisément à Banpotoc. Histoire du moins de respirer, de senivrer de verdure et de faire le plein de souvenirs différents, jusquà la prochaine sortie.


    Banpotoc était un village paisible qui ne semblait pas voué à la célébrité. Notre histoire commence en 2003, lorsquun Italien, et amoureux de la Roumanie et de la nature, trouve ici un terrain quil acquiert. Aujourdhui, cet endroit est très connu en Roumanie pour son jardin dune beauté impressionnante. On se croirait transportés en Toscane ! Vous êtes prêts ? Cest le moment de le visiter. A laccueil, Ramona Morar, administratrice, qui ma raconté lhistoire de ce lieu enchanteur et si paisible.

  • Jardiniers et paysagistes étrangers dans les Principautés Roumaines

    Jardiniers et paysagistes étrangers dans les Principautés Roumaines

    Au début du 19e siècle,
    lorsque la civilisation roumaine a commencé à se tourner vers l’Occident, de nombreux
    domaines nécessaires à la modernisation n’étaient pas encore développés. C’est
    pourquoi les princes régnants et les boyards des principautés roumaines de
    Moldavie et de Valachie ont fait venir de l’étranger les spécialistes qui
    manquaient : des architectes, des médecins, de professeurs, des ingénieurs
    mais aussi des jardiniers paysagistes. Le parc de Cişmigiu, le jardin public le
    plus ancien et peut-être le plus aimé de Bucarest, est l’œuvre de plusieurs de
    ces paysagistes étrangers. Son aménagement commença vers les années 1847 et il fut
    inauguré en 1854.

    Le prince régnant de Valachie, Gheorghe Bibescu, a fait venir
    de Vienne le paysagiste d’origine allemande Wilhelm Mayer, ancien directeur des Jardins impériaux de
    Vienne, un nom assez connu de nos jours. Mayer n’a pourtant pas été le
    seul spécialiste étranger à avoir conçu ce jardin public, d’autant plus qu’il
    est mort en 1852, à 38 ans. Notre interlocuteur, le paysagiste Alexandru Mexi
    explique que « à la différence d’autres jardins publics, le parc de Cişmigiu
    allait subir de nombreux changements. Les plus importants sont dus à Wilhelm
    Knechtel et ils datent de 1880, environ. Cependant, les changements qui
    allaient conférer à ce jardin son aspect d’aujourd’hui ont été réalisés dans
    les années ’20 par Friedrich Rebhun. Wilhelm Knechtel a travaillé en Valachie
    entre autres à l’aménagement des jardins du Château de Peleş de Sinaïa. C’est lui
    qui a réalisé les petits sentiers pavés à travers la forêt. Des paysagistes
    d’origines française allaient également travailler dans les principautés
    roumaines, au 19e siècle et au début du 20e, dont Edouard
    Redont et Emile Pinard. Ils ont réalisé ensemble plusieurs parcs publics de
    Valachie, entre autres le parc Romanescu de Craiova. Ils ont également
    travaillé à Caracal, et dans la zone de Muşcel – Argeş. Emile Pinard a
    travaillé aussi dans la Vallée de la Prahova, à Floreşti, Breaza et Buşteni.
    »


    Au 19e siècle, partout dans
    le monde, les jardins publics et privés étaient aménagés surtout dans le style
    anglais. Plus tard, au 20e siècle, on commença à préférer les
    jardins à la française. Dans les principautés roumaines, les paysagistes y
    respectent souvent la spécificité locale. Alexandru Mexi affirme que « Wilhelm
    Meyer, Wilhelm Knechtel, Friedrich Rebhun et les autres paysagistes qui
    arrivaient de l’espace culturel d’expression allemande, ont gardé une partie
    des particularités locales et ont tâché de les adapter aux jardins qu’ils ont
    aménagés en Valachie et en Moldavie. Les jardins conçus par les paysagistes
    français sont beaucoup plus proches de ce que l’on réalisait en France et ne
    prenaient pas tellement en compte les spécificités locales. Edouard Redont a
    même publié un livre sur le parc Bibescu – actuel parc Romanescu – de Craiova,
    peu après son inauguration. Les esquisses et les dessins insérés dans ce livre
    ressemblent beaucoup à ceux que l’on retrouve dans les pages d’une des
    publications françaises spécialisées les plus connues en Europe. Ces
    paysagistes avaient donc des connaissances solides et ils tentaient d’appliquer
    presque sans hésitation les principes qu’ils avaient étudiés.
    »


    Durant
    la seconde moitié du 19e siècle, alors que le marché européen de
    l’architecture et de l’aménagement paysager était saturé, les architectes et
    les jardiniers paysagistes établis dans les principautés roumaines avaient la
    possibilité de pratiquer leur métier et obtenir des revenus satisfaisants, tout
    en se sentant chez eux au sein d’une société qui les avait reçus
    chaleureusement. Friedrich Rebhun en est un exemple. Il s’est très bien adapté
    à la vie sur Bucarest qu’il avait considéré au début comme une halte sur la
    route vers le Japon. Alexandru Mexi raconte que« Friedrich Rebhun est
    arrivé à Bucarest en 1910. Les dernières références qui le concernent datent de
    1958. Durant ce demi-siècle – ou presque – d’ «adaptation », il a
    publié de nombreux articles, ainsi qu’un livre où il parle du spécifique
    roumain ou des particularités de certaines villes.

    Un premier projet
    d’aménagement de l’actuel parc de Herăstrău – qui devait s’appeler le Parc
    National – fut conçu au début des années ’30. Rebhun a fait une analyse des
    plantes acclimatées pour ce parc, estimant qu’un parc national devait comporter
    aussi une végétation autochtone, beaucoup plus riche que les espèces exotiques
    importées. En effet, bon nombre de plantes acclimatées à ce moment-là n’ont pas
    résisté, mais d’autres, si. Par exemple, dans le jardin de Cişmigiu, il y a
    encore plusieurs exemplaires de vieux platanes et sophoras du Japon. Quelques
    autres espèces se sont conservées dans le parc du palais de Peleş, à Sinaïa. A
    l’époque, c’était comme un jeu de hasard, on ne savait pas si ces plantes
    allaient s’adapter aux conditions des différentes villes roumaines, car, à
    l’époque il y avait peu de pépinières pour les tester. La plupart des plantes
    étaient apportées d’Autriche et d’Italie, les Archives Nationales conservant
    encore des factures et des reçus qui attestent leur achat. (Trad. :
    Dominique)

  • Apprentis jardiniers

    Apprentis jardiniers

    Si vous
    souhaitez apprendre à tailler correctement les arbustes et les arbres de
    petites dimensions et à soigner votre jardin au printemps, vous pouvez
    rejoindre les initiateurs du projet « Apprentis jardiniers ». Tout ce
    qu’il vous faut, c’est de la bonne humeur et des vêtements appropriés, vous
    serez accueillis avec du thé, du café et tout l’équipement nécessaire. « Apprentis
    jardiniers » est un projet d’éducation civique.

    Alex Opriţa, organisateur
    communautaire du Groupe d’initiative civique Cişmigiu nous en raconte
    l’histoire : « Nous y avons pensé dès le premier
    événement organisé par notre Groupe. Nous avons proposé aux gens un
    questionnaire concernant le jardin public de Cişmigiu, pour savoir ce qu’ils
    aiment le plus et ce qu’ils aiment le moins dans ce parc. Nous avons été
    surpris de constater que même si les personnes qui visitent le parc sont très
    différentes du point de vue de leur âge, de leurs occupations et de leur
    éducation, elles sont préoccupées par les mêmes aspects et les mêmes choses
    leur déplaisent: le manque d’entretien des espaces, le nettoyage insuffisant,
    les festivals organisés dans le parc, le bruit, les bancs salis par les
    corneilles. Nous avons décidé de mettre sur pied un projet pour résoudre une
    partie ce ces problèmes. »



    Des subventions
    ont été obtenues qui nous ont permis de financer plusieurs composantes du
    projet. Alex Opriţa précise « Apprentis jardiniers »
    propose des ateliers et des activités guidées visant à mobiliser les habitants du
    quartier et à les encourager à soutenir l’écosystème du parc. Le projet
    comporte un volet jardinage. Nous soignons déjà les espaces situés entre les
    immeubles des environs. Le parc est un monument historique, une zone protégée,
    nous ne pouvons pas y intervenir. Nous faisons du jardinage dans les zones vertes
    qui séparent les immeubles à proximité du parc. Nous mobilisons les locataires
    et les habitants des maisons voisines et les aidons à mieux soigner ces espaces
    et ces petits jardins. Le deuxième volet concerne les oiseaux sauvages du
    parc. Nous faisons des promenades lors desquelles nous observons les oiseaux.
    Nous avons installé trois mangeoires pour oiseaux dans les espaces entre les
    immeubles d’habitation. Nous les remplissons de graines de tournesol en hiver.
    Nous avons également installé cinq nids artificiels dans les jardins autour du
    parc, pour compenser le manque d’habitats naturels pour les oiseaux. Le
    troisième volet concerne le son et la pollution phonique. Nous nous proposons
    de négocier avec les autorités une réduction du niveau sonore lors des
    événements organisées dans le parc. Notre but à long terme est de faire du jardin
    de Cişmigiu une oasis de calme au cœur de la capitale roumaine et de faire
    respecter davantage le caractère historique du lieu, car le jardin de Cişmigiu
    a été le premier parc public de Bucarest. Enfin, le quatrième volet concerne
    l’apiculture urbaine. Nous organisons des ateliers d’apiculture dans le
    quartier. Sur un toit à proximité du parc, nous avons installé deux ruches dont
    nous nous occupons régulièrement. Nous avons voulu en fait offrir aux gens la
    possibilité de passer leurs heures de loisir d’une manière plus constructive,
    dans la zone qu’ils habitent. »


    Voilà donc un
    projet d’éducation civique appliquée, qui nous invite au parc, surtout au
    printemps. Il s’adresse aux personnes qui souhaitent découvrir les secrets de
    l’aménagement paysager, apprendre quelles plantes cultiver en milieu urbain et
    toute sorte d’astuces de jardinage. La participation est assez nombreuse. Alex
    Opriţa en fait l’état des lieux « Initialement, nous avons souhaité
    organiser ces ateliers notamment pour les gens du quartier. Peu à peu nous nous
    sommes rendu compte qu’une communauté est définie pas tellement par l’espace
    qu’elle habite, mais par les intérêts et les préoccupations de ses membres. Les
    personnes qui fréquentent nos ateliers y sont attirées par le genre d’activité
    qu’on leur propose. Le jardinage est leur passe-temps préféré et elles
    soutiennent le projet en y consacrant du temps, en bénévoles. »



    Il est
    souhaitable que la participation aux ateliers soit annoncée d’avance, pour que
    les organisateurs puissent mieux planifier les ressources. Alex Opriţa, du Groupe d’initiative civique Cişmigiu : « D’habitude les ateliers de
    jardinage attirent beaucoup de monde, ce qui nous aide beaucoup, car nous avons
    pas mal de choses à faire : nettoyer, bêcher, planter, aménager. Nous comptons à chaque fois au moins 20
    participants, parfois même 40. Les ateliers d’ornithologie sont eux aussi fréquentés,
    car les gens sont curieux de voir les oiseaux et nous avons 15 à 20
    participants. Les ateliers d’apiculture s’adressent aux personnes qui
    souhaitent apprendre à s’occuper des abeilles et des ruches et qui doivent
    respecter certaines conditions. De temps en temps, nous organisons des ateliers
    portes ouvertes, destinés à tous ceux qui souhaitent se familiariser avec les
    abeilles et avec l’apiculture urbaine. »


    Et puisque c’est
    le printemps, la saison du nettoyage et de l’aménagement des jardins par
    excellence, le groupe d’initiative civique Cişmigiu nous attend aux activités
    organisées autour de ce beau parc situé au centre de la capitale et nous invite
    à visiter sa page Facebook. (Trad. Dominique)

  • Jardins respectueux de l‘environnement

    Jardins respectueux de l‘environnement

    La Société roumaine d’ornithologie vient de lancer un projet censé attirer l’attention sur la biodiversité et la faune du milieu urbain. Le rétrécissement des espaces verts, consécutif au développement de l’infrastructure urbaine, a entraîné l’anéantissement de l’habitat de maintes espèces d’oiseaux et de mammifères, dont le hérisson et l’écureuil, qui ne trouvent plus d’abri et dont les ressources en nourriture s’amenuisent. C’est la raison pour laquelle les ornithologues encouragent les propriétaires de jardins à y faire de la place aux espèces urbaines et même à les aider par le biais de quelques actions simples.

    Détails avec Ovidiu Bufnilă, responsable de la communication au sein de la Société roumaine d’ornithologie: « La faune est délogée de ses habitats. Pourtant, certaines espèces se sont très bien adaptées au milieu urbain. Je mentionnerais à titre d’exemple les oiseaux, les lézards, les grenouilles, les hérissons, les écureuils et même les papillons. Les gens souhaiteraient les attirer dans leurs jardins, mais ne savent pas comment s’y prendre. Voilà pourquoi nous nous sommes proposé d’aider les propriétaires de jardins à apprendre à prendre soin des oiseaux et à les attirer. Le plus simple c’est d’installer un abreuvoir, par exemple un support pot de fleurs, où vous mettrez de l’eau. Vous allez constater que non seulement les oiselets qui nichent autour de votre jardin viendront s’y abreuver, mais que même certains autres, arriveront de plus loin. Vous allez voir aussi des lézards se prélasser au soleil, des petites grenouilles et puis des hérissions qui feront leur apparition la nuit. Des hérissons, il y en a plein dans les jardins de Bucarest. Ils se nourrissent de colimaçons. Nous fournissons donc des conseils techniques aux passionnés de nature, qui veulent l’amener plus près de chez eux. Hormis les abreuvoirs, on peut également aménager des mangeoires, des nids artificiels, installer de petits rochers installer pour les lézards et les grenouilles. Nous avons même un site dédié à ce projet, www.sor.ro. Vous y trouverez maints conseils, depuis les méthodes d’attirer les papillons et les coccinelles, jusqu’à celles permettant de conserver de l’eau chaude le plus longtemps possible en hiver. Il suffit de garder dans votre jardin ou dans le verger un vieil arbre, qui deviendra l’endroit idéal pour les oiseaux. On peut planter des espèces d’arbustes pour attirer la faune. Si les coccinelles font leur apparition, les oiseaux viendront eux aussi. Toute une chaîne trophique se développera dans votre jardin. Le matin, quand vous vous siroterez votre thé ou votre café, regardez par la fenêtre et réjouissez-vous de la nature ».

    Les participants à ce projet destiné à préserver la biodiversité urbaine seront récompensés d’une plaquette portant l’inscription Jardin respectueux de l’environnement. Le plus beau de ces jardins sera distingué d’un prix surprise accordé par la Société roumaine d’ornithologie. Societătii Ornitologie Române. (Teofilia Nistor,Mariana Tudose)