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  • 27/02/2022

    27/02/2022

    Ukraine — Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a refusé, dimanche, une offre russe de négociations au Belarus, affirmant que les autorités de Minsk étaient complices à l’invasion russe, mais a laissé la porte ouverte à des négociations ailleurs, apprend-on par Reuters et France Presse. Antérieurement, le Kremlin avait annoncé qu’une délégation russe attendait ses homologues ukrainiens pour des négociations dans la ville de Gomel du Belarus. « Nous ne pouvons pas aller au Belarus ; des avions et des roquettes sont envoyés sur notre sol à partir de son territoire », ont fait savoir des sources officielles de Kiev. Qui précisent que déposer les armes par l’armée ukrainienne est une demande avancée par Moscou en vue des négociations. Selon le commandant en chef des Forces armées de l’Ukraine, Valery Zalujni, un missile de croisière a été tiré, dimanche, sur Kiev, à partir du territoire de la République du Belarus, et a été abattu par l’armée ukrainienne. Entre temps, la Russie poursuit son assaut, au 4e jour de l’invasion. L’armée ukrainienne affirme maintenir ses positions, bien qu’elle reconnaisse que la situation autour de Kiev empire. Elle confirme aussi l’entrée des troupes russes à Kharkiv, deuxième ville comme grandeur, dans le nord de l’Ukraine. La communauté internationale accroît le nombre de sanctions économiques contre la Russie, et aussi l’aide militaire accordée au gouvernement ukrainien. L’UE, le Royaume-Uni, le Canada et les Etats-Unis ont émis un communiqué commun s’engageant à exclure certaines banques russes du système de messagerie Swift. Notons que c’est un système de transaction qui est à la base du système financier mondial, utilisé par 11 000 banques de 200 pays et territoires pour faire des transactions. Le président Zelensky a salué la formation d’une « coalition » internationale de pays fournissant une aide à lUkraine. Il a demandé, en même temps, à la communauté internationale d’annuler le droit de vote de la Russie au Conseil de sécurité de l’ONU, et a estimé que les actions de Moscou avaient « les caractéristiques dun génocide ».



    Roumanie-Ukraine : La Roumanie accordera à l’Ukraine une nouvelle aide de 3 millions d’euros consistant en carburants, vestes pare-balles, casques, munitions, équipements militaires, mais aussi des aliments, de l’eau et des médicaments. Le gouvernement a aussi annoncé sa disponibilité à faire soigner des blessés ukrainiens dans le réseau sanitaire roumain. Bucarest a pris des mesures complémentaires afin d’assurer la bonne gestion des flux de réfugiés ; ils se voient apporter le soutien nécessaire et fournir logement et assistance médicale. Des transports ont été mis à disposition par les autorités roumaines pour prendre en charge les réfugiés ayant franchi la frontière ukrainienne à pied. Par ailleurs, l’Exécutif roumain a décidé de mettre en place une plateforme, accessible depuis le site internet du gouvernement, pour toute personne ou organisation souhaitant apporter son soutien aux réfugiés ukrainiens. L’ONU estime que l’invasion de l’Ukraine par la Russie pourrait engendrer l’une des plus importantes crises de réfugiés, avec plus de 5 millions de personnes qui abandonneraient leur domicile. D’autre part, plusieurs Etats européens ont annoncé l’envoi de militaires ou d’armements en Roumanie. L’Armée française a annoncé la mobilisation de 9 500 hommes, dont près de 500 seront déployés sur le territoire roumain. La Belgique a annoncé que 300 hommes seraient dépêchés en Roumanie afin de contribuer à l’effort de l’OTAN pour consolider le flanc est. L’Italie a elle aussi décidé d’envoyer plusieurs avions et des soldats en Roumanie.



    Covid — Le nombre de personnes atteintes de Covid-19 continue de baisser quotidiennement en Roumanie. Dimanche, un peu plus de 4 200 nouveaux cas ont été rapportés, et 59 décès. Environ 7 000 malades sont hospitalisés. Selon le ministre de la Santé, Alexandru Rafila, la Roumanie envisage la possibilité de lever certaines restrictions lorsque le nombre des patients en réanimation baissera à 900. Le nombre de ceux qui choisissent de se faire vacciner décroît aussi ; ainsi, 650 personnes se sont fait inoculer la première dose en l’espace de 24 h. En Roumanie, le plus grand nombre de cas de personnes infectées au SARS-CoV-2 depuis le début de la pandémie — 40 018 — a été enregistré le 1er février.



    Code de la route — De nouvelles dispositions du Code de la route sont entrées en vigueur en Roumanie. Elles prévoient une augmentation du montant des amendes, un allongement de la durée de suspension du permis de conduire pour les chauffeurs agressifs et pour excès de vitesse ainsi qu’une aggravation des sanctions en cas de circulation à contre-sens. Ce nouveau Code de la route offre aussi la possibilité à la police de confisquer pendant 12 heures le permis de conduire des automobilistes escortés pour des analyses médicales, si le médecin estime que ces derniers pourraient être sous l’influence de drogues ou de l’alcool.



    Météo — Ciel couvert aujourd’hui en Roumanie, avec des pluies et des chutes de neige en montagne et du vent dans les régions du sud et du sud-est du pays. Les températures maximales seront comprises entre 3 et 11 degrés, avec 9 degrés à Bucarest. L’Administration nationale de météorologie a place huit départements du sud-est du pays en vigilance jaune au vent fort et aux tempêtes de neige, valable du lundi matin au mardi à midi. Selon les météorologues, pendant cette période, des précipitations seront présentes sur le sud-est du pays, notamment des chutes de neige. Le vent soufflera avec des vitesses de 55 à 65 km/h et le blizzard fera son apparition par endroits. Une couche de neige se déposera, plus consistante en Dobroudja. Sur la côte roumaine de la mer Noire, les précipitations seront mixtes, et les rafales de vent dépasseront les 70 km/h.


  • Siddhartha Bhattacharjee (Inde) – Le drapeau roumain

    Siddhartha Bhattacharjee (Inde) – Le drapeau roumain

    Il faut savoir que les Géto-Daces (ancêtres des Roumains) ont eu pour symbole le « draco », soit une tête de loup au museau ouvert, qui se continuait par un corps de serpent en métal et s’achevait par une série de lanières en toile. Ce « draco » était porté sur une hampe. La première attestation documentaire de l’utilisation d’un tel « draco » remonte au IVe s. avant notre ère. On retrouve de tels symboles sur la Colonne trajane de Rome, et même sur des pierres tombales de guerriers romains d’origine dacique.



    Après la formation du peuple roumain, aux IXe-Xe siècles, les premières enseignes héraldiques roumaines se font jour. En dehors du « grand drapeau », soit de celui de l’Etat, les boyards avaient les leurs. A l’époque d’Etienne le Grand (1457-1504), le drapeau de la Moldavie était sur fond rouge, avec la tête d’aurochs portant une étoile sur le front et flanquée par le soleil et la lune. Sur une gravure d’une de ses batailles, on peut voir un étendard long et étroit à la tête d’aurochs. La couleur de base du drapeau de la Valachie, c’était le blanc jaunâtre. La première info décrivant un tel drapeau remonte au XVIe siècle ; on y affirme qu’il était en soie, avec les armoiries brodées. Vers 1600, le drapeau de la Valachie sous Michel le Brave était blanc, avec un corbeau tenant dans son bec une croix double. Un autre drapeau, du prince régnant Constantin Brancovan, avait sur un côté les armoiries de la Valachie, flanquée des saints empereurs Constantin et Hélène, et sur l’autre côté, la scène du baptême du Seigneur.



    Aux côtés des armoiries, du sceau et de l’hymne, le drapeau est un symbole national, c’est prévu dans la Constitution. Le drapeau roumain actuel est un tricolore bleu, jaune et rouge ; le bleu symbolise le ciel et la bonne foi. Le jaune exprime la force et la richesse, et aussi la couleur du blé mûr. Le rouge, c’est le symbole de la majesté, et du sang des ancêtres versé au fil des âges dans les combats en terre roumaine. Ses couleurs sont disposées à la verticale, et ont des dimensions égales.



    Le tricolore a été adopté comme symbole de la nation en 1848 ; le drapeau national est adopté en 1859, suite à la double élection d’Alexandru Ioan Cuza en tant que prince régnant. Toutefois, à l’époque, la disposition des couleurs était à l’horizontale. Lors de l’avènement au trône du roi Carol Ier, en 1867, le drapeau national aura les couleurs disposées à la verticale, le bleu près de la hampe. La Roumanie s’aligne ainsi aux règles européennes pour les drapeaux tricolores, qui veulent que la couleur la plus foncée soit placée près de la hampe. Dans un souci de s’écarter le plus possible de la tradition nationale, en 1948, le régime communiste a non seulement remplacé les armoiries nationales par d’autres, d’origine soviétique, mais a aussi mis ces armoiries sur le drapeau national. En décembre 1989, les gens ont découpé le symbole communiste du drapeau et il est revenu à ce qu’était le drapeau roumain entre 1872 et 1947.



    Le drapeau national a même une journée qui lui est consacrée, par la loi, c’est le 26 juin, date où le tricolore a été adopté comme symbole national en 1848. Des cérémonies publiques sont organisées à l’occasion, où le drapeau est hissé.

  • 26.12.2014

    26.12.2014

    Visite — Le nouveau président de la Roumanie effectuera sa première visite officielle à l’étranger en République de Moldova. Klaus Iohannis se rendra à Chişinău, les 22-23 janvier 2015, à l’invitation de son homologue Nicolae Timofti. La porte-parole de la présidence de la République, Tatiana Niculescu-Bran, a fait savoir que le chef de l’Etat aurait des entretiens avec des responsables moldaves et donnerait une conférence à une université de Chişinău. Klaus Iohannis a déjà visité la capitale de la République de Moldova en tant que président élu, avant le début de son mandat. Il avait promis à cette occasion que Bucarest continuerait à soutenir le parcours européen de la république ; il avait également déclaré son souhait que l’adhésion se produise pendant son mandat.



    Météo — Dans les prochaines 24h, la neige couvrira presque entièrement le territoire de la Roumanie. Une vigilance jaune aux chutes de neige abondantes, pluies, giboulée, verglas et vent fort est en vigueur jusqu’à samedi soir dans le sud, le sud-est, le centre (plutôt localement), ainsi que dans les Carpates méridionales et orientales. Une journée plus tard, une autre vigilance jaune pour les mêmes phénomènes météo entrera en vigueur jusqu’à lundi soir et concernera la majorité des départements de la Roumanie, à l’exception du nord-ouest. Samedi après-midi, le thermomètre indiquera des températures entre 0 et 9°.



    Doctrine — Le président russe, Vladimir Poutine a signé la nouvelle doctrine militaire de son pays, où l’OTAN est désignée comme une menace fondamentale contre la sécurité de la Fédération russe, a annoncé le Kremlin, ce vendredi. Le document indique les principaux risques extérieurs, à savoir l’élargissement des capacités militaires de l’Alliance Nord-Atlantique et la déstabilisation de plusieurs régions du monde. La Russie se déclare inquiétée par « le renforcement des capacités offensives de l’OTAN à ses frontières » et par les mesures de déploiement d’un système global de défense anti-missile en Europe de l’Est.



    Virus — L’Europe sera vulnérable si elle ne considère pas les épidémies comme des questions de sécurité nationale, à l’exemple des USA, a averti, dans une interview aux quotidien britannique The Independent, le Professeur Peter Piot, le microbiologiste belge qui a découvert le virus Ebola en 1976. Selon lui, le temps est venu pour que l’Europe ait un groupe de gens bien préparés et facile à mobiliser. De l’avis du professeur Peter Piot, responsable, à l’OMS, de la coordination des chercheurs travaillant sur le virus Ebola, les centres américains de prévention et de contrôle des maladies ont une force impressionnante. L’épidémie de fièvre hémorragique a fait plus de 7500 morts sur un total d’environ 19 mille malades, les pays les plus touchés étant la Sierra Leone, le Libéria et la Guinée.



    Inondations — Plus de 100.000 personnes ont été évacuées dans le nord de la Malaisie, à cause des inondations qui frappent cette région et provoquées par les précipitations apportées par la saison des moussons, les plus abondantes depuis 40 ans. Parmi les personnes évacuées, il y a de nombreux touristes dont 4 Roumains qui sont arrivés sains et saufs dans la capitale Kuala Lampur.



    Accord — L’Irak et la Turquie ont convenu d’intensifier leur coopération militaire pour combattre les groupements islamistes radicaux. La Turquie pourrait livrer de l’armement à l’Irak et former la Garde nationale irakienne, a fait savoir le premier ministre de Bagdad, Haider Al-Abadi, à l’issue de son entretien, à Ankara, avec son homologue turc Ahmet Davutoglu. Par ailleurs, en Irak et en Syrie, les peshmergas des deux pays ont continué leur offensive contre les djihadistes du groupement Etat Islamique. Dans la ville syrienne d’Alep, les groupements des rebelles syriens modérés, qui s’opposent aux forces du président Bashar al-Assad et aux islamistes, ont décidé de former une alliance. Selon l’agence Reuters, l’absence d’une telle coopération a permis aux groupements radicaux tels Etat Islamique et le Front Al-Nusra, affilié à Al-Quaeda, d’augmenter leur influence.



    Commémoration — Les pays asiatiques frappés par un tsunami dévastateur il y a 10 ans jour pour jour commémorent les quelque 230.000 victimes d’une des plus graves catastrophes naturelles de l’histoire du monde moderne. Le tsunami, qui a frappé le 26 décembre 2004, a décimé des communautés entières sur les côtes de l’Indonésie, du Sri Lanka, de l’Inde et de la Thaïlande. Déclenchée par un tremblement de terre d’une magnitude de 9,1 dans l’Océan indien, la vague gigantesque a tué plus de 130.000 personnes dans la seule Indonésie.