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  • תערוכת “דברים שלא נגמרים

    תערוכת “דברים שלא נגמרים

    במוזיאון מחוז Gorjו Alexandru Ștefulescu TARGU JIU, דרום מערב רומניה, נפתחה התערוכה “דברים שלא נגמרים”, המפגישה את האומניות הפלסטיות גילה פרוסט מילר, חדווה ראובן, רוני ראובן (מישראל) Cristina Cioplea ( רומניה). באירוע הפתיחה השתתף מרטין סלמון, מנהל ICR תל אביב, שסיפר על חשיבותם של פרויקטים מסוג זה ועל הקשרים שנוצרים, באמצעות אמנות, בין שתי המדינות. הוא ציין את התערוכות המשותפות של כריסטינה צאופלה ושל גילה מילר, שהתקיימו בעבר בישראל, בגלריה יבנה ובמטה ICR תל אביב.



    Vasile Fuiorea נשיא סניף Târgu Jiu של איגוד האמנים הפלסטיים, קיבל בברכה את שיתופי פעולה אמנותיים והביאה תקווה שהן ימשיכו גם בעתיד. רוני ראובן סיפר על האופן שבו נוצר הקשר הזה בין האומנים הישראלים לכריסטינה ציפופלה. גילה מילר וחדוה ראובן הודו לקהל והפגינו את שמחתן להציג ב-Târgu Jiu.

  • Attractions touristiques au département de Dolj

    Attractions touristiques au département de Dolj

    Son chef-lieu – la ville de Craiova – est idéal pour les amateurs d’histoire, d’architecture et d’art, pour ceux qui veulent se prélasser près d’une piscine ou pour les familles à la recherche d’aires de jeux pour les enfants. De Craiova, nous nous dirigerons vers la partie rurale du département et découvrirons à la fois d’anciennes traditions et coutumes ainsi que des monuments de la nature. Mihai Neaţu, vice-président du Conseil départemental de Dolj, nous parle de Craiova, autrefois capitale de l’aristocratie du sud de la Roumanie :



    « La ville porte encore aujourd’hui l’empreinte d’une époque où des architectes renommés, roumains ou occidentaux, aux côtés de maçons, de charpentiers, de peintres et de décorateurs habiles ont façonné le style impressionnant de la ville. Les touristes sont invités à découvrir tout d’abord son centre historique récemment rénové. Vous ne pouvez pas passer par Craiova sans visiter et admirer, par exemple, le somptueux palais Jean Mihail, qui accueille le Musée d’art de Craiova. Par l’opulence des détails architecturaux qui comprennent des stucs dorés, des lustres avec des ornements en cristal de Murano, des escaliers en marbre de Carrare ou des murs tendus de soie de Lyon, on voit que ce palais a appartenu autrefois à l’un des boyards les plus riches de Roumanie. Il s’était même porté garant pour les prêts de l’État roumain dans les années de la grande crise économique. Actuellement, ce palais est parfaitement restauré. Le musée d’art qui y est accueilli contient un patrimoine inestimable, composé de 9 000 pièces, dont six œuvres originales signées par l’illustre sculpteur Constantin Brâncuşi. De même, des pièces rares peuvent également être découvertes dans les collections du Musée de l’Olténie. Je mentionnerais deux épées romaines, de type Spatha, les seules du genre dans l’aire de l’ancien Empire romain, et qui sont en parfait état. On peut encore voir l’épée du haïdouk Iancu Jianu ou les Quatre Evangiles byzantines, écrites sur parchemin. C’est l’un des trois exemplaires qui existent encore dans le monde. »



    Toujours dans la zone centrale de Craiova et toujours ancrée dans son histoire laïque, se trouve la plus ancienne construction civile de la ville, un monument d’architecture médiévale : Casa Băniei, poursuit Mihai Neaţu, vice-président du Conseil départemental de Dolj.



    « Elle a été reconstruite par le prince Constantin Brancovan en 1699. Là, les visiteurs de notre ville trouveront des expositions représentatives des occupations traditionnelles, du costume traditionnel, de la poterie, des tissus, des icônes, des objets de culte ainsi que de précieux tapis, dont certains appelés « scoarţe ». 120 ont été sélectionnés pour être inclus au patrimoine mondial de l’UNESCO. Ce sont des éléments à l’appui du dossier commun de candidature pour les techniques traditionnelles de fabrication de ce type de tapis en Roumanie et en République de Moldova. »



    Craiova n’est pas seulement synonyme d’architecture, elle dispose aussi de paysages naturels. Mihai Neaţu explique :



    « Si le cœur de Craiova est l’ancien centre-ville, son poumon vert est sans aucun doute le Parc Nicolae Romanescu. C’est un parc de 100 hectares, aménagé dans un style romantique. Il s’inscrit dans la galerie des lieux de la ville qui porte la signature de personnalités marquantes de l’époque. Il est réalisé selon les plans du paysagiste français Édouard Redont, médaillé d’or à l’Exposition universelle de Paris en 1900. C’est un paradis vert et une oasis de tranquillité au milieu de l’agitation urbaine, aux côtés du Jardin botanique Alexandru Buia, modernisé et enrichi de nouvelles espèces ces dernières années. C’est un lieu de détente très recherché par les habitants de Craiova et les touristes, où la diversité des fleurs constitue un spectacle vivant. Je dois également mentionner une attraction importante du Conseil départemental de Dolj, dans la cour du Palais Jean Mihail, du Musée d’art. Nous surprenons déjà les visiteurs avec une création architecturale sans équivalent dans le monde entier. Il s’agit d’un prisme en verre de 12 mètres de haut comprenant des représentations à grande échelle des œuvres de Constantin Brâncuşi « L’Œuf » et « La Maïastra ».



    L’offre touristique de la partie rurale du comté de Dolj est également très riche. Mihai Neaţu, vice-président du Conseil du département de Dolj :



    « Si nous devions sortir de Craiova et aller à la campagne, il convient de mentionner les cule (maisons fortifiées) du comté de Dolj, également remises à neuf. Nous avons le corridor de la rivière Jiu, avec une faune et une flore spectaculaires, nous avons le Danube sur une centaine de km aux confins de notre département. C’est un comté qui offre à la fois des paysages de plaine et des paysages avec de hautes collines boisées avec des cours d’eau rapides et une faune et une flore riches. Par exemple, la localité de Cetate est un pôle d’attraction touristique permanent. Là, on peut retrouver une ancienne gare portuaire reconditionnée et une vue imprenable sur le Danube. C’est là que j’ai vu les plus beaux couchers de soleil sur le fleuve. »



    Le Conseil départemental a investi et continue d’investir dans de très nombreux objectifs culturels, artistiques, mais aussi dans des projets qui encouragent le tourisme dans le comté de Dolj. Mihai Neaţu revient au micro :



    « Nous avons commencé par le Musée d’art, un projet financé de fonds européens. Nous pouvons également parler du Musée d’art contemporain dont nous nous occupons en ce moment. Dans un mois, je pense qu’il sera finalisé. Nous avons le musée Casa Dianu à Craiova. C’est un bâtiment avec le statut de monument historique, récemment restauré. Nous avons un axe qui traverse le comté du nord-est au sud-ouest, sur lequel un circuit culturel et touristique se dessine, des vestiges du camp romain de Răcarii de Jos jusqu’à la rive du Danube, dans le port culturel de Cetate. Il y a aussi un circuit qui passe par les cule de Cernătești et Brabova. Ce sont des cule récemment rénovées et spectaculaires. Nous proposons aussi à nos touristes un itinéraire qui se déroule dans la partie sud du comté, le long de la véloroute cyclable européenne EuroVelo 6. Il part de Rast et mène les touristes au cœur de l’une des plus grandes aires protégées du réseau Natura 2000 en Roumanie, à savoir le corridor de la rivière Jiu. C’est un sanctuaire d’oiseaux migrateurs et il fait partie du corridor vert du Danube inférieur. Notons aussi la réserve naturelle de la Forêt de Zaval. Il y a beaucoup de sites touristiques. »



    L’aéroport international de Craiova a connu un processus complexe de modernisation et d’expansion au cours de la dernière décennie, et a des vols vers 32 destinations européennes. La destination touristique de Dolj est donc accessible et vous attend pour une expérience inoubliable.


    (Trad. : Ligia)

  • Miners’ protest comes to an end

    Miners’ protest comes to an end

    The miners in Jiu Valley,
    Romania’s biggest coal extraction site and located in the central-western part
    of the country, ended their underground protest that lasted several days after the
    authorities in Bucharest found a solution to pay the salaries which the
    Hunedoara Energy Complex did not pay on time. A decision was adopted that allows
    for the payment of owed salary rights in the case of insolvent companies as
    well, as is the case with this energy complex, which has been in a critical situation
    for more than a year. Following this decision, the miners will receive their last
    month’s salary and some of the sums owed for meal and transport vouchers.




    The almost 70 miners who protested
    underground decided to resurface after a trade union leader went down into the
    mine with the document signed by the authorities. After days underground, one
    of the miners needed medical assistance. Another miner said he decided to join
    the protest on his very last at work before retirement. Protesters say that
    leaving aside the solution found this time, many problems remain, such as a shortage
    of materials and equipment needed for working underground, something that cannot
    be resolved without investments.




    The solution found by the
    government this time ensures the miners’ salaries for the next three months,
    while their company needs to reorganise and propose a long-term plan. According
    to the energy minister Virgil Popescu, work on this plan started last year and
    may be finalised in a month and a half. He added that the process is in its
    final stage and that it lasted so long because of the legal bureaucracy that
    had to with the insolvency procedure, and which involved legal challenges, a court
    action against the declaration of bankruptcy and the rejection of the challenge
    in court. The minister underlined that the company basically doesn’t have
    enough funds and that the coal production can no longer cover the costs.




    The Hunedoara Energy
    Complex, which has been undergoing a process of insolvency for a long time,
    recently benefitted from state aid, being artificially kept functioning despite
    running huge losses. The company found itself unable to pay salaries and cover
    other service costs owing to the cut of the January subsidy for Lonea mine,
    which is in the process of being closed. In 2018, the European Commission found
    that the Hunedoara Energy Complex received incompatible state aid worth some 60
    million euros in the form of four loans financed by public funds. The Commission
    says Romania must recover the aid granted illegally and the corresponding interest
    rate. In 2019, despite the Commission’s findings, the government in Bucharest
    again decided to grant the complex state aid by erasing all its debts. To date,
    this emergency order is yet to be enforced. (CM)

  • 10.12.2020 (mise à jour)

    10.12.2020 (mise à jour)

    COVID – Plus de 7000 nouveaux cas de
    contamination au nouveau coronavirus ont été rapportés jeudi par la Roumanie
    dont la plupart signalés à Bucarest et dans le département de Ilfov, proche de
    la capitale.1288 patients se trouvent hospitalisés en soins intensifs. Sur le
    total des Roumains infectés depuis le début de la pandémie, à savoir plus de
    532 mille, quelque 80% d’entre eux ont guéri. Le nombre total de décès approche
    actuellement les 13000. A l’heure où l’on parle, la Roumanie a identifié un
    millier de centres de vaccination contre le Covid-19. Pourtant, leur nombre
    sera actualisé en fonction des besoins identifiés pendant la campagne de
    vaccination. Le plus probablement, le premier vaccin importé par la Roumanie
    sera celui produit par Pfizer BioNTech. Plus de 13 millions de personnes
    pourraient être vaccinées en Roumanie dans les 6 premiers mois de l’année
    prochaine.


    Par ailleurs,
    l’état d’alerte est prolongé en Roumanie à compter du 14 décembre, sans que de
    nouvelles restrictions soient imposées, a fait savoir le premier ministre par
    intérim Nicoale Ciuca. Institué à la mi-mai, l’état d’alerte a été prolongé
    depuis dans une tentative de limiter la propagation des infections au coronavirus.
    Parmi les restrictions en place mentionnons la fermeture des restaurants, des
    café et des bars, ainsi que des salles de cinéma et de spectacles, un
    couvre-feu entre 23h et 5h du matin, la suspension de tous les cours en
    présentiel et le port obligatoire d’un masque de protection dans les espaces
    publics clos et en plein air, sans oublier les moyens de transport en commun.






    Gouvernement – Le président roumain Klaus Iohannis a invité les
    partis politiques aux consultations, lundi prochain, afin de désigner le
    futur premier ministre de la Roumanie. Jeudi, les leaders du Parti national
    libéral (PNL), l’alliance entre l’Union Sauvez la Roumanie (USR) et le parti
    PLUS, de L’Union démocrate magyare de Roumanie (UDMR) ont eu une réunion
    informelle avec le chef de l’Etat, suite à la proposition des Libéraux de
    nommer Florin Cîtu, l’actuel ministre des Finances, au poste de premier
    ministre. Ils ont également fait part de leur intention de démarrer des
    négociations officielles afin de former une majorité au Parlement et un nouveau
    cabinet. De l’autre côté de la barricade, le Parti Social-Démocrate (PSD), qui
    a remporté le scrutin législatif de ce dimanche, insiste que le président Klaus
    Iohannis nomme un premier ministre des rangs des sociaux-démocrates. Ils
    proposent en ce sens Alexandru Rafila, le professeur des universités et médecin
    et représentant de la Roumanie à l’OMS.


    Climat -
    La Roumanie participe à l’effort européen et international de lutter contre les
    changements climatiques et je peux vous dire que nous avons la capacité
    d’influencer de plus en plus les politiques européennes en la matière. Cette
    déclaration a été faite par le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, avant le
    sommet du Conseil européen de Bruxelles. Deux jours durant, les leaders européens
    examineront l’actuel contexte pandémique, les changements climatiques, la
    sécurité et les relations extérieures. Représentée
    par son président, la Roumanie soutiendra la réduction de d’au moins 55%
    des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030. Klaus Iohannis plaidera en
    faveur d’un cadre souple censé permettre à tous les Etats membres, quel que
    soit leur niveau de développement, de répondre efficacement aux objectifs
    adoptés dans le domaine climatique.

    Minériade – A Bucarest, la Haute cour de
    cassation et de justice a décidé jeudi de renvoyer au Parquet militaire le
    dossier de la descente des gueules noires sur Bucarest en juin 1990, dans
    lequel des poursuites pénales ont été lancée contre l’ancien président Ion Iliescu,
    l’ancien premier ministre Petre Roman et l’ancien chef des renseignements
    intérieurs Virgil Magureanu. Désormais, c’est aux procureurs militaires de
    recommencer à zéro l’enquête, les preuves réunies par les procureurs ayant été
    annulées. Pour rappel, en raison des protestations massives contre l’arrivée à
    la tête du pays d’Ion Iliescu et du gouvernement de Petre Roman, juste après la
    chute du communisme, la police est intervenue en force contre les manifestants réunis
    Place de l’Université de Bucarest. Suivit la descente des mineurs de la Vallée
    de Jiu, les 14 et 15 juin 1990, qui ont dévasté le centre-ville de la capitale.
    Les heurts, ces jours-là, entre les gueules noires, les protestataires et les
    forces de l’ordre ont fait 6 morts et un millier de blessés et de personnes
    arrêtées abusivement.




    Chisinau – La Cour Constitutionnelle de
    République de Moldova voisine a confirmé les résultats du scrutin présidentiel
    du 15 novembre dernier et a validé l’élection de l’ancienne première ministre
    pro-européenne Maia Sandu. Celle-ci a devancé l’actuel chef de l’Etat, Igor
    Dodon. Le mandat de Maia Sandu démarrera officiellement le 24 décembre.


    Météo – Une vigilance jaune à la neige
    concerne jusqu’à vendredi dans l’après-midi 8 départements du centre de la
    Roumanie. Sur les sommets des montagnes le vent pourrait atteindre les 100
    km/h. Le sud, le centre, le sud-ouest et le sud-est seront sous la pluie. En
    même temps, une alerte jaune aux inondations vise 7 bassins hydrographiques du
    sud du pays jusqu’à dimanche. Dans les 24 prochaines heures, les maxima,
    légèrement à la hausse, iront de 6 à 14 degrés.

  • Nachrichten 27.06.2020

    Nachrichten 27.06.2020

    Bukarest: Laut den neuesten Angaben der Gruppe für strategische Kommunikation ist die Zahl der Coronavirus-Infektionen auf 25.600 gestiegen. Die meisten Fälle wurden bisher in Bukarest und im Kreis Suceva im Nordosten Rumäniens gemeldet. Mehr als 18.100 Menschen haben sich erholt, 1.579 sind gestorben. In diesem Zusammenhang hat der liberale Premierminister Ludovic Orban die Behörden aufgefordert, mehrere Kontrollen durchzuführen. Er hat darauf hingewiesen, dass im Zusammenhang mit der Gefahr, die das Coronavirus darstellt und die von einigen Politikern in Frage gestellt wird, die derzeitige öffentliche Informationskampagne die Bürger davon überzeugen muss, die Schutzvorschriften einzuhalten. Darüber hinaus erklärten rumänische Forscher, dass Menschen, die mit dem neuen Coronavirus infiziert wurden und sich erholt haben, höchst unwahrscheinlich wieder infiziert werden können.



    Bukarest: Rumäniens Au‎ßenminister Bogdan Aurescu hat am Freitag an einer Minister-Videokonferenz des Bündnisses für Multilateralismus anlässlich des 75. Jubiläums der Vereinten Nationen teil. Nach Angaben des rumänischen Aussenministeriums diskutierten die Teilnehmer über die Art und Weise, wie das internationale System im Zusammenhang mit der COVID-19-Pandemie gehandelt hat, und prüften Möglichkeiten zur Konsolidierung der multilateralen Architektur, insbesondere im Gesundheitsbereich. Die Teilnehmer befassten sich auch mit dem Kampf gegen die Infodemie – dieses komplexe Informationsphänomen mit verschiedenen Elementen, darunter gefälschte Nachrichten, ungenaue Informationen, die die Stabilität der Gesellschaften und die Glaubwürdigkeit der Institutionen untergraben und Panik und Angst unter den Menschen auslösen. In seiner Rede begrü‎ßte Minister Bogdan Aurescu den 75. Jahrestag der UNO und die Gründung der Organisation als ausschlaggebender Moment in dem nach dem Zweiten Weltkrieg geschaffenen internationalen System. Aurescu bekräftigte im Anschlu‎ß das Engagement Bukarests für den Multilateralismus. Es sei besonders wichtig, den Multilateralismus zu schützen und zu festigen, um den Herausforderungen zu begegnen, die durch die Pandemie, einschlie‎ßlich der sogenannten Infodemie, entstehen. An dem Treffen, das vom französischen Au‎ßenminister Jean-Yves le Drian und dem deutschen Au‎ßenminister Heiko Maas organisiert wurde, nahmen mehr als 40 Minister, Staatssekretäre und andere Verantwortungsträger aus der ganzen Welt teil.



    Die Gesamtzahl der Coronavirus-Fälle auf der ganzen Welt hat laut worldometers.info 9,9 Millionen überschritten, wobei 496.000 Todesfälle gemeldet wurden. Das Epizentrum der Pandemie liegt nun auf den beiden amerikanischen Kontinenten, wo Brasilien bald die Schwelle von 1,3 Millionen Infektionen erreichen dürfte. Bislang sind 56.000 Brasilianer durch das Virus getötet worden, und die Situation verschlechtert sich, da sich das Virus auf kleinere Orte ausbreitet, von wo aus die Patienten in städtische Zentren mit besserer medizinischer Infrastruktur transportiert werden. Das am härtesten betroffene Land sind nach wie vor die USA mit mehr als 127.000 Todesfällen und 2,5 Millionen bestätigten Fällen. In einem weiteren Schritt müssen sich die EU-Mitgliedsstaaten für eine Liste von 15 Staaten entscheiden, deren Bürger ab dem 1. Juli in die EU einreisen dürfen. Die vorgeschlagene Liste umfasst 14 Länder: Algerien, Australien, Kanada, Georgien, Japan, Montenegro, Marokko, Neuseeland, Ruanda, Serbien, Südkorea, Thailand, Tunesien und Uruguay und möglicherweise China. Die Liste könnte auch Staaten wie Andorra, Monaco, den Vatikan und San Marino umfassen.



    Bukarest: Hunderte Menschen wurden evakuiert und Hunderte Haushalte, Grundstücke und Stra‎ßen im Südwesten Rumäniens wurden durch den Fluss Jiu, der über die Ufer trat, überschwemmt. Im Nordosten des Landes, am Fluss Prut, lässt das sich aus der Ukraine ausbreitende Hochwasser jetzt nach, nachdem es am Freitag seinen Höchststand erreicht hatte.

  • Förster wehren sich gegen Zunahme von Angriffen

    Förster wehren sich gegen Zunahme von Angriffen

    Rund 200 rumänische Förster protestierten am Dienstag in Bukarest gegen die Zunahme von Angriffen. Sie forderten die dringende Abänderung des Status des Forstpersonals, um die Autorität der Förster zu stärken. Der Sprecher des Abgeordnetenhauses, Marcel Ciolacu, versprach, das Problem in drei Wochen zu lösen. Der Gesetzentwurf sei bereits im Ausschuss angenommen worden und soll demnächst dem Parlament zur Abstimmung vorgelegt werden.



    Silviu Geană, Vorsitzende des Förderverbandes SILVA, erklärt den Inhalt des Gesetzentwurfs: “Der Entwurf zur Änderung des Status des Forstpersonals beinhaltet die Verpflichtung, das für die Waldüberwachung zuständige Personal mit, je nachdem, tödlichen oder nicht tödlichen Waffen auszustatten. Den Förstern sollen auch Transport- und Kommunikationsmittel sowie andere vom Gesetz vorgeschriebene Verteidigungsma‎ßnahmen zugutekommen. Gleichzeitig werden die Gehälter ein angemessenes Niveau erreichen und, was ebenso wichtig ist, wird das Rentenalter für das Personal, das die Wälder bewacht, gesenkt. »



    Die Zunahme der Angriffe auf Förster ist das Ergebnis einer Verleumdungskampagne, die von bestimmten politischen Faktoren und Interessengruppen geleitet wird. Ziel ist es, sie zu verunglimpfen, ihre Autorität zu schwächen und sie durch die Darstellung einer verzerrten Realität zu diskreditieren. Das ist es, was die Demonstranten zum Ausdruck gebracht haben. Sechs Förster wurden in den letzten Jahren in Rumänien von Holzdieben getötet. Darüber hinaus wurden mehr als 650 Förster, von Kriminellen, die beim Fällen oder Stehlen von Holz erwischt wurden, angegriffen, geschlagen oder mit dem Tode bedroht.



    Gheorghe Mihăilescu, Generaldirektor der Nationalen Forstverwaltung Romsilva, sagte, dass eine weitere Ma‎ßnahme erwogen werde, und zwar die Schaffung gemeinsamer Einsatzgruppen zur Überwachung der Wälder, mit der Polizei, der Gendarmerie oder den Einsatzkräften für Notsituationen. In diesem Sinne sind bereits Kooperationsvereinbarungen getroffen worden.



    Ein weiterer Protest findet auch im Untertagebau im Jiu-Flusstal, in der westlichen Landesmitte, statt. Mehr als 100 Bergleute aus den Kohlebergwerken Paroşeni und Uricani protestieren, weil sie ohne den üblichen Sozialschutz entlassen werden sollen. Gespräche mit den lokalen Behörden haben bisher zu keiner Lösung geführt. Seit Dezember 2017 gibt es in beiden Bergwerken ein Stilllegungs- und Begrünungsprogramm.

  • Tentatives de sauver la rivière Jiu

    Tentatives de sauver la rivière Jiu

    La rivière Jiu a creusé à travers les Carpates Méridionales, sur une distance de 35 km, un des défilés les plus spectaculaires et sauvages des Carpates, devenu Parc national et site Natura 2000. Ses eaux ont créé les habitats pour des milliers d’espèces, parmi lesquelles beaucoup sont protégées au niveau national et international. Le défilé du Jiu est veillé par d’anciennes forêts de hêtres, de chênes rouvre, de charmes, de frênes et de chênes, par des versants rocheux et des grottes spectaculaires.

    Le Parc naturel du Défilé du Jiu recèle beaucoup de réserves naturelles d’oiseaux protégés par la loi, parmi lesquels le faucon pèlerin, le merle d’eau, l’autour des palombes, le milan royal, l’aigle royal et la buse variable. Les ours, les lynx, les lièvres ou les chamois se cachent dans les sous-bois, alors que dans les eaux froides des rivières de montagne se glissent des loutres, beaucoup d’espèces d’amphibiens, des poissons et des invertébrés. Les biologistes ont découvert là plus de 700 espèces de plantes et plus de 440 espèces d’animaux, certaines protégées par la loi.

    Toute cette richesse naturelle risque d’être détruite par un aménagement hydro-énérgetique qui capterait 85% du débit de la rivière, sur toute la longueur du défilé. Heureusement, la Cour d’appel de Bucarest a annulé les permis de construire de la centrale hydroélectrique qui aurait détruit les écosystèmes et toutes les activités touristiques de la région. N’oublions pas que la Vallée du Jiu est considérée par beaucoup la zone de rafting la plus spectaculaire de Roumanie.

    Diana Coşmoiu, la coordinatrice nationale des politiques publiques de WWF (Fonds mondial pour la nature) Roumanie : « Ce projet est un cas négatif digne du Livre des records. Le projet a reçu les avis en 2003, mais, même s’il a été modifié entre temps, les autorités en charge de l’environnement n’ont pas été notifiées. Malheureusement, les travaux continuent encore aujourd’hui, si vous pouvez vous imaginez une chose pareille, même si la décision du tribunal a été rendue le 14 décembre et elle a annulé le permis de construire. Les travaux auraient dû être arrêtés tout de suite là-bas. Pourtant, ils continuent depuis 14 ans. Ils ont commencé en 2003, lorsque le projet a reçu les avis nécessaires, mais pendant ce temps, ils ont parfois été interrompus pour des raisons financières. En 2007, la Roumanie a adhéré à l’UE et les règles de conservation de la nature et de l’environnement sont devenues beaucoup plus strictes. Par exemple, l’étude d’impact sur l’environnement, faite en 2003, sur laquelle s’est fondé l’accord en matière d’environnement, a été réalisée sans prendre en compte les espèces vivant dans la rivière. Personne n’a donc considéré comment elles pourraient être affectées, ni la quantité d’eau nécessaire pour que ces espèces survivent. Le projet devait capter 85% de l’eau du Jiu sur tout ce secteur de la rivière, soit plus de 30 km. Malheureusement, une grande partie des constructions ont déjà été réalisées et elles ont un impact sur le paysage, mais tant que cet aménagement n’est pas mis en service, tant qu’il ne capte pas les eaux du Jiu, le Parc national a encore une chance. »

    30.000 de passionnés de la nature ont signé la pétition publique pour arrêter ces travaux, pétition initiée par le biologiste Călin Dejeu. Dans la lutte pour protéger les rivières de la montagne se sont également investis beaucoup d’ONG et des activistes pour l’environnement, qui ont présenté devant les tribunaux des études et des analyses relatives à ce projet. Et ce alors qu’aucune autorité de l’Etat roumain n’a été assez ferme pour arrêter ce projet depuis plus de 17 ans. (Trad. Nadine Vladescu)

  • Wasserkraft gefährdet Natur in der Jiu-Schlucht

    Wasserkraft gefährdet Natur in der Jiu-Schlucht

    Die Schlucht auf dem Verlauf des Jiu-Flusses (dt. Schil-Engtal) zwischen den Bergen Parâng und Vâlcan gehört zu den spektakulärsten Naturschutzgebieten in Rumänien. Auf über 11 Tausend Hektar gibt es zu 80 Prozent Buchen- und Eschenwälder, in denen über 700 Pflanzen- und 440 Tierarten leben: eine einzigartige Artenvielfalt, die zum Teil auch gesetzlich geschützt ist. Das gesamte Naturschutzgebiet wird unter den hydrotechnischen Bauarbeiten zu leiden haben, die den Jiu-Fluss auf bestimmten Abschnitten über riesige Abflussrohre umleiten werden. Das wird für Flora und Fauna unumkehrbare Folgen haben, warnen Experten und Umweltschützer. Der Biologe Călin Dejeu aus Cluj (Klausenburg) engagiert sich seit Jahren für die Rettung der Gebirgsflüsse in Rumänien. Die Situation am Jiu sieht er kritisch und versucht, das Projekt zu stoppen, weil sehr viel auf dem Spiel steht:



    Dieser Nationalpark ist der wohl spektakulärste in ganz Rumänien. Eine riesige Wildnis, mit einer gro‎ßen Vielfalt der Landschaften auf der Senkrechten — von Felshöhen bis Flussauen ist einfach alles da. In den kälteren, höher gelegenen Gebieten haben wir Fichtenwälder, sonst gibt es Eschen oder im Auslaufgebiet des Canyons auch Schwarze Apfelbeerengebüsche. Auf den Berghängen wachsen Urwälder; der Fluss mit seinen Stromschnellen verleiht diesem Gebiet einen au‎ßerordentlichen Charme. Die Flora ist sehr vielfältig, selbst Orchideenarten wachsen hier. Die Fauna ist genauso reich an Arten — Amphibien wie Salamander oder Reptilien wie Nattern, 135 Vogelarten wie Steinadler oder schwarze Storche und sogar Zwergkormorane wurden hier gesichtet“, wei‎ß der Biologe.




    Auch die vielen Fischarten sind bedroht, weil das hydrotechnische Projekt das Naturgebiet auch dahingehend bedroht, dass es auf bestimmten Abschnitten die Trockenlegung des Jiu-Flusses voraussetzt. Zudem besteht auch für das Tourismusgeschäft ein gewisses Risiko, weil der Fluss mit seinen 20 Kubikmetern pro Sekunde beim Schluchteingang der beste Raftingstandort in Rumänien ist — nach Angaben von Experten verringert sich der Durchfluss nach den Bauarbeiten auf nur 2,7 Kubikmeter pro Sekunde, was für den eigentlich umweltverträglichen Extremsport das Aus bedeuten könnte. Călin Dejeu hat bereits in einer Petition mit 20 Tausend Unterschriften den Stopp des Projekts gefordert und auch den Gerichtshof der EU angerufen. Eile ist geboten, meint er:



    Die Arbeiten haben in 2004 angefangen. Glücklicherweise ist es sehr langsam gegangen und bis 2012 wurden nur 45% des Projekts gebaut. Dann ein anderer Glücksfall — die staatliche Wasserstromgesellschaft hat Insolvenz angemeldet und bis 2016 lag alles brach. Es ist komisch — anstatt die Umweltschutzgesetze anzuwenden, brauchen wir Glücksfälle wie eine Insolvenz. Denn 2005 wurde das Gebiet zum Nationalpark erklärt und alle Arbeiten hätten eingestellt werden müssen. In jedem Land sind solche Nationalparks sakrosankt und unantastbar. Man darf der Natur kein Haar krümmen, geschweige denn mit staatlichem Segen den Park von A bis Z kaputtmachen. Es ist eine Schande und eine nationale Katastrophe!“, empört sich der Klausenburger Biologe.




    Vorerst sind die Umweltzerstörungen nur punktuell um die Baustellen zu beklagen, auch wenn die Landschaft aufgrund der Sprengungen und Abholzungen verhässlicht wurde. Doch wenn der Fluss in den Tunnel umgeleitet wird, geht es richtig brutal zu. Gravierend ist auch, dass die hausgemachte Umweltkatastrophe am Jiu zwar ein gro‎ßes Projekt ist, aber nicht das einzige dieser Art in Rumänien darstellt. Über 450 Mikrokraftwerke werden gebaut oder sind schon in Betrieb, nicht wenige davon mitten in Gebieten, die im europäischen Netzwerk Natura 2000 erfasst sind:



    Wo immer wir auf die Landkarte der Karpaten schauen, sehen wir, dass Flüsse zerstört werden — von gro‎ßen Staudämmen und Anlagen, die die Nebenflüsse trockenlegen, oder von Mikrokraftwerken. Nur wenige Flüsse oder Teilstücke von Flüssen gibt es noch. Der Jieţ, einer der Nebenflüsse am Osttteil des Jiu, ist von der Stromgesellschaft Hidroelectrica abgegraben worden, all das Wasser flie‎ßt unter dem Berg in den Lotru. Selbst der Fluss Capra an der Transfăgărăşan-Stra‎ße wird durch Rohre umgeleitet, der Capra-Wasserfall ist ausgetrocknet“, resigniert der Biologe Călin Dejeu.




    Im November 2013 hat die Umweltschutzorganisation WWF Rumänien ein Gesetz zum Schutz der Flüsse in den Karpaten verlangt und eine Kampagne dazu gestartet. Die Behörden lie‎ßen sich, wie es sich heute zeigt, davon kaum beeindrucken.

  • Le défilé de la rivière Jiu

    Le défilé de la rivière Jiu

    Le Parc national « Le Défilé du Jiu » compte parmi les aires protégées les plus spectaculaires de Roumanie. Il longe la Vallée du Jiu et d’étend sur plus de 11.100 hectares, entre les massifs Parâng et Vâlcan. Cette superficie est couverte à hauteur de 80% par des forêts de hêtre et de chêne sessile, de charme et de frêne. Les spécialistes ont identifié plus de 700 espèces de plantes et quelque 440 espèces d’animaux, dont certaines sont protégées par la loi. Malheureusement, la flore et la faune seront menacées par les travaux hydro – énergétiques qui devraient capter les eaux de la rivière Jiu dans certains secteurs et les diriger ailleurs, via des conduites de très grande taille.

    Le biologiste Călin Dejeu, qui s’active depuis des années à sauver les rivières de montagne, continue de faire des démarches pour stopper ce projet : Ce Parc national est le plus spectaculaire du pays. C’est une immense étendue de nature sauvage, hétérogène, qui s’étale sur la verticale, depuis les creux des montagnes jusqu’à la vallée de la rivière Jiu. Les forêts d’épicéa sont prédominantes dans les zones plus hautes et froides. Viennent ensuite les espèces thermophiles, tel le frêne à fleurs, que l’on peut observer à la sortie du défilé. Il y a aussi des forêts vierges ou quasi-vierges, qui couvrent les versants. Les rochers et les cataractes de la rivière rajoutent au charme de ces endroits. La flore, très variée, dénombre 17 espèces. En haute montagne, on rencontre des genévriers et de nombreuses espèces d’orchidées. Très riche elle aussi, la faune compte 11 espèces d’amphibiens (le triton crêté, la salamandre), des reptiles (la vipère à cornes), 135 espèces d’oiseaux, un couloir de migration des oiseaux migrateurs, dont l’aigle royal, le hibou grand-duc, la cigogne noire. On a même signalé la présence, pendant certains hivers, du cormoran pygmée. Le projet hydro – technique que l’on envisage de mettre en oeuvre dans le défilé suppose de sécher la rivière, ce qui affectera bien des espèces. On ne peut même pas imaginer combien grand en sera l’impact sur certaines espèces d’oiseaux et sur les quelque 13 espèces de poissons répertoriées jusqu’ici, qui vivent dans ce cours d’eau, dont 4 sont protégées : le chabot de rivière, le barbeau, le goujon et la Sabanejewia. Une seule espèce endémique y a été retrouvée. Il s’agit de la nisipariţa, ou la Sabanejewia romanica, qui ne vit qu’en Roumanie ».

    Le Jiu est la rivière de Roumanie la plus propice pour la pratique du rafting, mais elle ne le sera plus quand elle sera captée, son débit devant passer de 20 m3 par seconde à l’entrée dans le défilé à seulement 2,7 m3/s, s’inquiètent les spécialistes. Călin Dejeu a déjà déposé une pétition signée par plus de 20 mille personnes, qui souhaitent l’annulation de ce projet. Il a également saisi la justice européenne au sujet de l’illégalité de ce projet, dont il détaille le parcours.

    Călin Dejeu: « Les travaux ont démarré en 2004 et ont heureusement progressé très lentement, de sorte qu’en 2012, seulement 45% du projet étaient réalisés. Ensuite, toujours par bonheur, la compagnie d’électricité Hidroelectrica ayant été déclarée en défaut de paiement, on a suspendu les travaux jusqu’en 2016. Autant dire que ce n’est pas la loi environnementale qui sauve pour l’instant la rivière Jiu, mais les ennuis financiers de la société Hidroelectrica. Or, il aurait fallu tout arrêter en 2005, lorsque le défilé du Jiu a été déclaré Parc national, car les travaux hydro-techniques sont tout à fait incompatibles avec ce statut. Dans n’importe quel pays du monde, on ne touche pas aux parcs nationaux. On ne peut pas détruire la nature et encore moins une aire protégée et ce avec l’aide des autorités. C’est du jamais vu et c’est une honte, une tragédie nationale. Pour l’instant, il n’y a de dégâts que dans la zone des chantiers, mais le grand désastre surviendra quand le projet aura fini et la rivière sera déviée, son lit devant passer par le tunnel. Le paysage est désolant dans les chantiers, car pour construire des chemins d’accès on a dynamité et abattu la forêt ».

    Plus de 450 micro-centrales hydrauliques sont actuellement à différents stades de construction ou de fonctionnement à travers la Roumanie. Plusieurs d’entre elles se trouvent au cœur de sites figurant dans le réseau européen Natura 2000.

    Călin Dejeu : « A regarder sur la carte la chaîne des Carpates, on voit des rivières détruites par les barrages ou des micro-centrales hydrauliques. Il ne reste que quelques cours d’eau ou des segments des rivières d’antan. L’affluent du Jiu, le Jiet, est complètement sec en raison des travaux de captation effectués par la compagnie Hidroelectrica. Toute l’eau s’écoule sous la montagne avant de se jeter dans une autre rivière, Lotru. Le Jiet n’a pas encore atteint son débit naturel. Même la rivière Capra, du Transfăgărăşan, a été déviée. Ses eaux sont acheminées par des tuyaux et la cascade d’autrefois n’existe plus… »

    En novembre 2013, la branche roumaine de l’organisation écologiste WWF (Le Fonds mondial pour la nature), a parlé de la nécessité de protéger les rivières des Carpates. Elle a lancé la campagne Les rivières de montagne, dernière chance et déposé une pétition auprès des autorités roumaines, demandant que des mesures soient prises afin de préserver ces cours d’eaux. (Trad. Mariana Tudose)

  • Senţinţă CEDO privind mineriada din iunie 1990

    Senţinţă CEDO privind mineriada din iunie 1990

    Neinvestigate, neclarificate, nepedepsite la timp, crimele din trecut se răzbună.



    Curtea Europeană a Drepturilor Omului a condamnat autorităţile de la Bucureşti pentru felul în care au anchetat mineriada din iunie 1990 şi le-a obligat să redeschidă investigaţiile şi să plătească despăgubiri de circa 60 de mii de euro celor trei reclamanţi care nu şi-au găsit dreptatea la instanţele din ţară. Aceştia sunt Anca Mocanu, al cărei soţ a fost împuşcat mortal în timpul mineriadei, Marin Stoica, bătut bestial, şi Teodor Mărieş, arestat abuziv şi grav molestat.



    Curtea a decis, în sentinţa citată de corespondentul Radio România la Strasbourg, că autorităţile nu au luat măsuri pentru identificarea şi pedepsirea vinovaţilor.



    La Bucureşti, mineriada fusese anchetată timp de opt ani, dar cazul a fost închis cu decizia de neîncepere a urmăririi penale. La Strasbourg, în schimb, judecătorii au constatat încălcarea unor articole din Convenţia Europeană a Drepturilor Omului, referitoare la tortură, tratamente inumane şi degradante sau la dreptul la viaţă. Sentinţa CEDO redeschide, în ţară, dezbateri pasionale şi răni vechi.



    La cinci luni de la căderea dictaturii comuniste a lui Nicolae Ceauşescu, fostul său ministru din anii 70, Ion Iliescu, perceput ca lider al Revoluţiei, fusese, practic, plebiscitat, câştigand primele alegeri prezidenţiale libere cu circa 85% din voturi. Partidul său, o combinaţie eterogenă de revoluţionari autentici si comunişti de mâna a doua, îşi adjudecase, la rându-i, doua treimi din locurile din Parlament.



    La Bucureşti, Piaţa Universităţii, ocupată în aprilie de studenţi şi proclamată “zonă liberă de neocomunism”, se golise deja, fiindcă majoritatea manifestanţilor acceptaseră verdictul urnelor. Evacuarea de către Poliţie, în noaptea de 13 iunie, a celor câteva zeci de grevişti ai foamei rămaşi în Piaţă s-a făcut cu o forţă disproporţionată, ce a evocat represiunea din zilele Revoluţiei.



    Nici azi nu e clar dacă aceia care, a doua zi, au reacţionat ducând lupte de strada cu poliţia si ocupând sediile ministerului de Interne şi Televiziunii, aveau realmente vreo legatură cu Piaţa. Iliescu si oamenii lui i-au calificat prompt drept “legionari” (extrema dreapta interbelică) şi, deşi armata restabilise deja ordinea, au chemat populaţia sa salveze “democraţia in pericol”. Minerii din Valea Jiului i-au urmat îndemnul. Doar două zile, 14 si 15 iunie, au stăpânit minerii Capitala, unde s-au substituit oricărei autorităţi legale. Suficient să lase in urma lor 700 de raniti, peste o mie de oameni reţinuţi abuziv şi cel puţin şase morţi. Universitatea profanată, sediile partidelor de opoziţie şi ale ziarelor independente devastate completează tabloul invaziei.



    În primii ani 2000, revenit în fruntea statului cu o agendă clar pro-occidentală, Iliescu avea să conducă România în NATO şi în anticamera Uniunii Europene. Dar în mentalul colectiv numele său va rămâne mereu asociat cu mineriada care aruncase ţara pe marginea războiului civil.